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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
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initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous voulez vivre à center bay ? sans trop payer ?
cette colocation devrait vous ravir !

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 It's time [Aubrey & Marty]

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MessageSujet: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyLun 18 Déc - 19:28


Appartement #48, West bay, jeudi le 7 décembre 2017

Penché sur la largue feuille de papier, j’y dessine soigneusement les nouvelles notes à travers les lignes des portées. Je relis le début de la page en fredonnant la mélodie d’une voix douce. Mon pied tape contre le vieux plancher de bois, n’apportant que peau de son alors que le tissu de mon bas absorbe presque l’entièreté du bruit. Insatisfait d’une section spécifique de la mélodie, je retourne mon crayon et je commence à effacer. Je réfléchis à une nouvelle composition. La main qui ne tient pas le crayon glisse sur les touches de mon piano. J’écoute plusieurs enchaînements. Je reprends depuis le début, jouant la mélodie en entier quatre fois avant de m’arrêter sur un arrangement temporaire. Puisque ce n’est qu’un brouillon de composition. Rien ne demeure définitif bien longtemps dans mon processus créatif. J’ai beau considérer une chanson terminée, je peux fort bien en décider autrement et changer la mélodie ou les paroles après déjà une dizaine voir une centaine de fois joué en public. Pour l’instant, cette pièce s’y est toute jeune. Elle a très exactement une heure et douze minutes d’existence. Elle est née alors que j’étais dans la cuisine. Je préparais quelque chose quand j’ai eu l’idée. Je me suis donc dirigé prestement dans ma chambre pour m’assoir à mon piano et depuis j’y suis. Je ne me souviens même pas de ce que je faisais exactement dans la cuisine. Il y a un bruit de déglutition. Je baisse les yeux. Je remarque la tête de Lucifer qui est posée sur mes cuisses. En voyant que je l’observe, il commence à faire cogner sa queue contre le plancher et qui pleure un coup. Je fronce les sourcils. Ah merde ! Le bout de mes doigts s’enfonce dans la fourrure blonde de son cou et je viens en secouer affectueusement toute la peau et la graisse afin de le faire se lever. Il se redresse en effet en continuant à avaler sa salive. Le pauvre. Il a faim. J’étais en train de lui préparer son bol dans la cuisine, maintenant je me rappelle. « Viens mon gars ! » Je lui dis en me levant et en frappant deux coups sur ma cuisse. Il s’anime et viens coller sa tête sur ma main. Il ouvre la gueule pour tenter de me mordre les doigts. Je le dispute en poussant son museau au loin. Il ne comprend pas le message. Il cherche à nouveau à faire un festin de mes doigts. « J’en ai besoin pour jouer. » Sans remord, le chien poursuit la tentative de destruction de mon talent artistique tout en me suivant au salon. Celeste est couchée dans son panier. Elle dort profondément, ne se souciant même pas que j’ai oublié de la nourrir également. Je retourne à la cuisine et je répare mon oubli tout en tentant de maîtriser Lucifer entre mes jambes pour qu’il arrête de renifler partout et de chercher à grimper sur le comptoir. Il est trop fort pour que je réussisse à l’immobiliser. Il va falloir que je me hâte donc. Je prépare d’abord son bol. Je force le golden retriever à s’assoir sagement pour mériter sa nourriture. Je la dépose à terre et je le fais attendre encore quelques secondes. « Vas-y. » Il s’élance sur la nourriture et commence à tout engloutir comme il aime le faire. On dirait qu’il craint qu’on lui vole ses croquettes. Je prépare la part de Celeste et je lui amène. Elle est beaucoup plus sage que son frère. Le berger allemand s’éveille en douceur et en prenant son temps avant de se laisser cajoler un peu. Je la fais s’assoir près du bol et je lui donne l’autorisation de manger, ce qu’elle fait avec un calme impeccable. Je me permets de lui attraper ses oreilles de chauve-souris et d’embrasser le sommet de sa tête. Rien ne la perturbe ou la distrait de son repas. Je me lève et je réfléchis. En regardant l’heure, je me souviens qu’Aubrey va rentrer de l’université dans une vingtaine de minutes. Cela me laisse le temps pour... Pour quoi déjà ? Je n’ai plus l’habitude d’avoir des jours de congé, je ne sais plus comment concilier les trucs. Hum... Je me dirige vers la salle de bain avant de changer d’avis en cours de route et de retourner à la cuisine. En me lavant les mains avec l’intention de débuter la préparation du souper, je me souviens qu’il n’y a plus de fourchettes propres. Je fais un tour dans le lave-vaisselle. Tout est nettoyé mais il n’a pas été vidé de son contenu. Je commence donc à le faire avec comme bruit de fond la mastication bruyante de Lucifer. Alors que j’en suis à la moitié, je fais un tour rapide à mon piano pour y inscrire d’autres notes qui me sont venues à l’esprit. Au final, je reste assis quinze minutes avant d’entendre les talons d’Aubrey résonnés dans l’entrée. Celeste jappe un minuscule coup avant que ses griffes ainsi que celles de Lucifer ne martèlent le plancher afin de rejoindre et de saluer leur « mère ». Je sors de ma chambre, une main dans les cheveux. « Hey ! Je ne sais pas pourquoi les journées de congés sont toujours les moins productives chez moi. J’avais un million de trucs à faire et j’en n’ai finis aucun. » Je m’approche d’elle pour une accolade brève en guise de salutation. « Alors, ta journée ? » Je lui demande en souriant avant de retrouver ma place près du lave-vaisselle pour terminer de le vider. J’espère que ma meilleure amie et colocataire a eut une journée plus palpitante que moi.
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyMer 20 Déc - 22:12


Assise sur mon siège dans le fond de l’amphithéâtre, j’écoute d’un air distrait mon professeur d’anglais tout en griffonnant mon bloc notes. Ce n’est pas nouveau. Depuis toute petite j’ai beaucoup de mal à m’intéresser aux matières de culture générale. Inutile de me demander pourquoi. Je l’ignore bien moi-même. Peut-être parce qu’on nous demande simplement d’écouter. Comme je suis quelqu’un qui aime bien s’activer, bavarder,  j’imagine que c’est incompatible. Mais bon. Je suis une bonne étudiante. Je ne sèche pas cette matière utile à mon diplôme à venir, même si elle m’ennuie toujours. _ Tu dessines quoi ? Me chuchote ma copine de Fac Izobel, la tête penchée en direction de mon oreille. _ Hum… Excellente question. J’ai commencée à tracer des lignes sur cette feuille sans même avoir une idée du résultat final. _ On dirait des gros flocons de neige. Je constate incertaine. Je tourne le bloc dans plusieurs sens pour affirmer l’idée première qui m’est venu. _ Ouais c’est ça. Je confirme avec la même discrétion qu’elle. _ Des flocons de neiges. Ce n’est pas ici que j’en verrais le matin de Noël. Nous sommes en plein printemps. Autant dire qu’on a rangé nos gros manteaux, nos écharpes, et nos bonnets à pompon depuis longtemps. La première année c’était vraiment perturbant pour une Londonienne comme moi, habitué aux saisons inversées. Maintenant je m’y suis faite, même si l’hiver me manque toujours un peu en cette période de l’année. _ La dernière fois qu’il a neigé ici ça devait être en août… (Izobel réfléchit) 2010… ou 2011 peut-être. _ 2011.  J’affirme. _ J’avais fais une photo avec Marty sur la plage. Tu peux la trouver sur mon instagram. Je précise pour le cas où elle me demanderait comment je peux en être aussi certaine. La raison de cette photo n’est pas anodine. Maman refusait de me croire. Je lui ai donc démontré que mon meilleur ami et moi avions bien un hiver enneigé à cette période où il faisait chaud par chez elle. Efficace. _ Haaan Marty. Elle s’extasie, sous mon discret rire amusé. _ Je me demande comment tu fais pour vivre avec un mec aussi mignon, et ne pas avoir encore ressentie une fois le désir de coucher avec lui. Cela l’étonne toujours depuis qu’on se connaît. Pourtant, je ne vois pas ce qu’il y a de si incroyable à ça. _ Nous sommes comme un frère et une sœur, Izy. Je lui rappelle, au cas où. _ Tu aimerais coucher avec ton frère toi ? Je la taquine, bien entendu. _ Beuuurk. Elle grimace, outré. _ Rien de d’y penser j’ai des frissons d’effrois. Brrr. Je me retiens d’éclater de rire. _ Mais vous deux ce n’est pas pareil. Vous n’avez pas le même sang, les mêmes parents, ça ne serait pas de l’inceste ! _ On en a pas envie ! Je rétorque toujours discrètement, déterminé. _ Comme c’est triste. Conclue t’elle, en se focalisant à nouveau sur le professeur. Je ne trouve pas, personnellement. J’aime bien ma relation tel qu’elle est avec Marty. Je n’ai pas besoin qu’on ajoute du sexe là-dedans. D’ailleurs si on faisait ça se serait le bouquet. Mes mecs auraient une raison de plus de me croire amoureuse de lui alors que ce n’est pas le cas. Je parle beaucoup de lui parce que je tiens à lui, comme à mon grand-frère d’Amérique que je n’ai toujours pas rencontré, c’est tout. _ Je peux vous arrangez un rencard si toi tu veux tenter de coucher avec ? Je lui propose avec amusement, la tête penchée à son oreille à mon tour. _ Je ne saurais pas quoi lui dire. Ça serait un fiasco dès le début. Je n’aime pas les gens défaitistes. Ils partent toujours de façon négative alors que ça pourrait marcher. Marty est un garçon très gentil, très sociable. Il ne parle pas que de médecine ou musique, souvent. Il s’intéresse aussi aux autres. La découvrir lui ferait peut-être plaisir au delà de son côté introvertie. _ Tu pourrais lui parler de ce que tu veux Izy. Mon meilleur ami ne s’intéresse pas qu’à la médecine, la musique, et les jeux vidéos ! _ Serais-tu entrain de jouer les entremetteuses pour lui ? _ Noooon. Je me défends. Siiiii. _ Je trouve juste dommage qu’il soit encore célibataire alors qu’il est extra, c’est tout. Puis c’est toi qui a commencé à parler de lui je te signale. _ Pour une fois. C’est vrai. La sonnerie retentit. C’est la fin du cours. Je rassemble mes affaires pour quitter l’amphithéâtre avec Izobel. On regagne le parking, toujours affairé à discuter de ce rencard organisé. Ma copine est une fille très jolie, gentille. Je suis certaine que ce qui était à la base une boutade pourrait mener à quelque chose de sérieux. J’arrive à la convaincre de se laisser tenter quand on arrive au parking du campus. _ Rappelle-toi, je ne veux pas que tu le forces, hein. Il doit avoir vraiment envie de ce rendez-vous. _ Mais ouiiii. Je la rassure pour la centième fois. _ Allez, bonne soirée à demain. On se fait la bise. Je rejoins ma mini. Direction l’appartement. J’y arrive qu’une bonne trentaine de minutes plus tard, après avoir enfin franchie les bouchons dus à l’heure de pointe. Une fois sur ma place de stationnement, je récupère mes affaires de cours, puis quitte la voiture. Je m’empare de mes clefs dans la pochette de mon sac lorsque j’arrive à mon étage. A peine ai-je franchie le seuil de l’appartement que je suis accueillie par mes deux boules de poils d’amour. Je dépose ce que j’ai en main pour les câliner comme il se doit. _ Hey mes amours. Ils sont heureux tout les deux de me retrouver après ma longue journée sur le campus. Moi aussi ça me fait immensément plaisir d’être à nouveau avec eux. C’est génial d’être attendu, même par mon meilleur ami. _ Hey ! Je rends son accolade, souriante. _ Ne m’en parle pas. Quand je suis ici toute la journée je ne fais pas grand-chose non plus. Je dis, amusée. Enfin je fais des choses mais pas très utile à l’appartement, en faite. _ Hé bien les cours, comme d’habitude. Je réponds en rangeant mes affaires dans l’entrée. Il n’y hélas rien de palpitant en dehors des modules, qui ne sont pas si nombreux que ça dans l’emploi du temps hebdomadaire. _ J’ai parlé de toi avec ma copine Izobel au cours d’anglais. Je reprends en le rejoignant dans la cuisine, enjouée. _ Tu sais, le jolie rousse qui ait venue une fois à l’appart’ pour un TP. Je lui rafraîchie la mémoire au cas où. _ Elle aimerait bien sortir avec toi un de ces quatre, pour apprendre à te connaître. Ça t’intéresserait ? J’aborde directement le sujet, franchement. Je n’ai pas l’intention de tourner autour du pot. Ce n’est pas mon style.  Puis, plus vite j’aurais sa réponse, plus vite nous pourrons passer à autre chose.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyMer 20 Déc - 23:04


J’ai l’esprit ailleurs. Je suis incapable de faire une simple tâche et de la compléter jusqu’au bout. La présence de ma colocataire est donc ce que j’espère suffisant pour parvenir à retrouver un peu de mon cerveau. Soit il est resté endormit ce matin et que je vais pouvoir le récupérer demain matin pour le boulot, soit il s’est mis en mode veille pour une raison que j’ignore et j’espère qu’il va se remettre opérationnel éventuellement. Je m’active à ranger la vaisselle propre tout en posant un regard curieux sur Aubrey qui m’a rejointe. Elle semble plus joyeuse que d’habitude. Elle est toujours comme ça certain pourrait me dire, mais je sais avec les années comment distinguer ses degrés de joie, si seulement ça existe. Je dépose donc l’assiette que j’ai entre les mains sur le comptoir et j’ancre mes prunelles bleues dans les siennes pour me montrer attentif à ses paroles. Elle m’informe qu’elle a parlé de moi à sa copine d’anglais, Izobel. Le prénom m’est en effet vaguement familier. Comme si la recherche mentale que j’effectue était visible sur mon visage, ma meilleure amie décrit Izobel comme étant jolie, rousse et qui serait déjà venu à l’appartement par le passé. Elle ne m’aurait pas dit cela si je n’avais pas été présent ce même jour. Oui, je pense avoir une image en tête de cette amie. « Celle avec les cheveux supers longs et que Lucifer adore grimper dessus ? » J’ai le souvenir d’être intervenu à un moment donné pour attraper son collier et le conduire au loin de notre invitée. Je ne sais même pas pourquoi ce chien avait envie à ce point de plaquer sa truffe humide dans son visage. Peut-être pour la saluer d’un baiser. Luci est un grand romantique au fond. Lorsque j’ai confirmation que nous parlons bien de la même personne, j’hausse les sourcils en apprenant qu’elle aimerait bien sortir avec moi. Je ne m’attendais pas à cela lorsque nous avons débuté cette conversation. Non, je ne pensais pas du tout qu’on irait dans cette direction. « Euh… » Est la première chose que je prononce avant de recevoir une grosse tête sur le genou. Le golden retriever cherche à s’emparer de ma main une fois de plus. Ce n’est que lorsqu’il me mordille les doigts que je me réveille. « Aïe ! Mais qu’est-ce que tu as à vouloir me mordre toi, aujourd’hui ? » Je lui demande en lui attrapant le museau des deux mains. Il cherche immédiatement à m’échapper en secouant la tête d’un côté puis de l’autre. Il doit vouloir se venger pour le coup de l’oubli de la nourriture. Il finit par se désintéresser de moi après avoir éternué sur moi. Je ramène mon regard sur Aubrey. On parlait de quoi déjà ? Ah oui, Izobel. « C’est toi qui lui a suggéré un rencard avec moi ou c’est elle qui t’a spécifiquement demandé ça tout à l’heure ? Honnêtement, Aubrey. » Je lui demande. Le truc c’est que je pense que son amie ne ce serait pas montré spontanée sans une raison valable. Après tout, la dernière et seule fois qu’elle est venue à l’appartement c’était il y a deux ou trois mois de mémoire. Si elle s’intéressait à ce point à moi, pourquoi ne pas s’être manifestée dès le lendemain ? Je baisse le regard sur la vaisselle qui attend toujours qu’on la sorte de là pour la placer dans les armoires. « De plus, je vais me mettre à faire plus d’heures à l’hôpital dès janvier, tu le sais. L’autre pédiatre de la néonat’ prend sa retraite dans deux semaines. Ce n’est pas un bon temps pour débuter un truc. » Je finis par dire toujours sans la regarder. Non que je n’en aie pas envie, mais je sais que le manque de temps va finir par faire de la peine à l’un ou l’autre. Je me décide à croiser le regard d’Aubrey. J’ai beau essayer parfois, je ne peux rien lui cacher bien longtemps. « Dis à Izobel que ce n’est pas un non, juste que ce n’est pas le bon timing à cause du boulot. En espérant qu’elle ne le prenne pas mal. » Je doute qu’on puisse bien le prendre. Des gens vraiment compréhensifs il n’y en a pas des millions. Je me saisis de l’assiette sur le comptoir et je m’étire le bras pour la placer dans l’armoire. « Tu veux bien m’aider ? À deux ont va aller plus vite. Ensuite, ça sera à mon tour de te parler d’un truc. » Je sais que la curiosité est un motivateur naturel chez Aubrey. Voyons voir s’il en sera effectivement un pour exécuter une tâche ménagère ennuyante.
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyVen 22 Déc - 5:06


Un bon point. Marty a retenu qui été Izobel. Dommage que ça ne soit pas pour sa jolie plastique par contre. Mais je ne désespère pas qu’il accepte pour autant. Au contraire. Si Lucifer a déjà pu avoir le béguin pour ma copine de fac, pourquoi mon meilleur ami ne pourrait t’il pas avoir eu secrètement un coup de cœur également ? Il t’en aurait parlé, Aubrey. Pas sûre. Marty est vraiment un garçon particulier au sujet de l’amour. Il n’a aucune confiance en son pouvoir de séduction. Je suis d’accord pour admettre que son look fait plus lycéen que jeune médecin brillant. Je ne le suis pas pour reconnaître que ça ne plait pas aux femmes de nos âges. Dis surtout que tu ne le fais pas car ça reviendrait à te remettre en question. J’avoue. Je n’aimerais pas me rendre compte que j’ai un problème parce que j’aime son look. Je préfère donc me convaincre qu’il existe un pourcentage de nana comme moi qui, dès qu’elle le regarde, le trouve parfaitement craquant dans ses converses et ses tee-shirts amples. Et je ne vous parle pas de sa mèche, god. Il y met peut-être un temps fou le matin à la discipliner au sommet de son crâne mais god ce que ça lui va bien. Je n’ai jamais vu un mec porter cette coupe aussi bien que lui. Jamais. Pas même ton boxeur de frère ? De ce que j’ai vu des photos de lui sur internet sa coupe n’a rien de comparable. Mon frère d’Amérique privilégie le long au dessus et le cours sur les côtés, d’accord, mais pas comme Marty. Non lui il mise sur la barbe je crois. Ça le rend tellement virile. Fin bref. Je m’égare dans mes pensées. Et il n’y pas que moi à ce que je vois. Marty aussi est dans la lune. Je sais que ma question était importante mais pas à ce point quand même, si ? Va savoir. Je suis à deux doigt de l’interpeller pour le ramener parmi les vivants. C’est Lucifer qui m’en ôte la possibilité en lui mordant les doigts. Visiblement notre second bébé aime le goût de ceux-ci aujourd’hui. Je ne saisie pas pourquoi, même si Luci a toujours été celui qui mordille le plus pour se rappeler à nos bons souvenirs d’artistes rêveurs. Pas toujours évident d’avoir deux têtes en l’air comme nous pour maîtres, je dois dire. Lucifer quitte la cuisine en frôlant ma jambe. J’en profite pour lui caresser le dos du bout des doigts. _ Alors ? Je m’impatiente. Ce n’est pas comme si j’avais demandé la résolution d’une équation à plusieurs inconnus enfin ! Marty ouvre la bouche. Ce que j’entends n’est pas ce que j’attendais. Ce que j’espérais même. Je me pince les lèvres comme une enfant prit en plein flagrant délit. Fuck, pourquoi faut t’il qu’il me connaisse aussi bien. _ Disons que j’ai un peu provoqué la venue de cette demande. J’avoue d’une voix presque fluette, enfantine. _ Mais je t’assure que ça ne retire en rien la sincérité de cette envie. J’ajoute avec détermination. _ En faite je suis même à deux cent pourcent certaine qu’elle ne l’a jamais fait spontanément parce qu’elle pensait que ça m’embêterait. Je lui fais signe de me laisser aller au bout de compte rendu. _ Je m’explique. Le fait qu’on vive ensemble et qu’on soit célibataire, surtout toi, ça encourage les gens à penser qu’on est des sexfriends. Parce que tu vois, ils se disent que ça serait la raison logique au fait que tu ne cherches pas vraiment toi à te caser plus que ça. Moi je m’en fou. Ça m’arrange que tu restes seul, vraiment. Comme ça je sais qu’à 45 ans je t’aurais toujours comme mari si d’ici là je n’ai pas trouvée chaussure à mon pied. Or notre logique n’est pas leur logique. Du coup, Izobel pensait que toi et moi on se retenait de coucher ensemble parce qu’on avait peur de… je ne sais pas… foutre en l’air notre amitié. J’éclate de rire à cette idée. C’est ridicule bon sang. _ Enfin bref. Izobel veut vraiment apprendre à te découvrir je t’assure. Elle avait juste peur que tu lui sois inaccessible. Qu’elle n’ait pas de conversation intéressante. Et… Fuck. Elle va me tué si elle découvre que j’ai répété ça. _ Bref. C’est bon j’ai terminé. Je mine une fermeture éclaire que je ferme sur ma bouche. Maintenant que j’ai plaidé ma cause, il est temps que je sache ce qu’il a décidé. Car oui il a décidé. Je le vois à ce regard fuyant qu’il offre à notre vaisselle. Le pire c’est que je sais déjà que c’est un refus, même pas catégorique, avant qu’il me le dise. J’entends ces raisons. Vraiment. Je trouve ça même génial qu’il se consacre autant à son boulot avec les bébés prématurés et tout. Seulement, paradoxalement je trouve ça con également de ne pas vouloir non plus consacrer quelques heures de son temps à une nana. Surtout une comme Izobel quoi. C’est la compréhension, la gentille incarnée. Elle est faite pour lui. Maintenant j’en suis convaincue. _ Ça ne sera jamais le bon timing Marty. Je soupire déçue, le regard maintenu dans le sien. _ Je sais que ton boulot te prends beaucoup de temps, que tu t’y consacre avec passion, mais la vie ce n’est pas que ça tu sais. Je veux pas que tu finisses ta vie tout seul. Je marque une pause pour m’approcher de lui. _ Pour l’instant je suis là avec toi mais ça ne sera pas forcément toujours le cas. Je lui prends sa main _ Je serais trop malheureuse de te savoir seul en dehors des heures où tu t’occupes avec amour des bébés ou celles où tu composes. Promets moi que tu l’appelleras dès que ton emploi du temps te le permettra. Je sors de la poche de mon jean son numéro de téléphone inscrit sur un bout de papier. Je l’ai prévu quand je discutais avec ma copine dans les couloirs de la fac. _ Tiens. Je le glisse dans sa main que je tenais. _ Ne le perds pas. De toute façon je ne lui ficherais pas la paix à ce sujet tant qu’il n’aura pas le cran de me dire qu’elle ne lui plaît pas. Je suis sûre qu’il le sait. _ Et t’inquiètes pas pour Izy. Elle va comprendre. La compréhension incarnée cette fille. Je le confirme. Pour changer de sujet, Marty me demande de l’aider. Apparemment il a un truc à me dire lui aussi. J’ai tellement hâte de savoir que je m’active à ranger le lave-vaisselle en sa compagnie sans prendre la peine de dire quoique se soit. En dix minutes tout est rangé à sa place. _ Je t’écoute. Qu’as tu à me dire maintenant que la vaisselle est rangée ? Je l’interroge en me positionnant face à lui, toute souriante, la porte du lave-vaisselle à peine refermée.  

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptySam 23 Déc - 3:59


Je m’en doutais. Aubrey a glissé les mots dans la bouche d’Izobel afin de lui faire avouer son intérêt envers moi. Sauf qu’elle ne l’a pas forcé non plus. Ça j’en suis sur. J’ai plus confiance en ma meilleure amie qu’en moi-même donc je sais que si elle m’en a parlé aujourd’hui c’est parce que la demande de la rousse est sincère. Tout de même, je ne sais pas quoi en penser. J’écoute la suite des explications d’Aubrey, comprenant ce qui a pu retenir Izobel de se manifester avant. L’histoire des sexfriends est vraiment exagérée et ce n’est pas comme si le sujet était nouveau. Beaucoup de gens de notre entourage scolaire ou même familial (mes parents) ont pensés que nous étions exclusifs l’un à l’autre, ce qui n’est pas le cas. Nous sommes simplement amis et colocataires. Que nous soyons un homme et une femme ne change rien pour nous. On se sent comme frère et sœur tellement ont se comprends. De plus, cela fait douze ans que nous vivons ensemble et il ne s’est toujours rien passé. C’est la preuve qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter à ce sujet, non ? Le fait qu’Izobel croit que je sois inaccessible et qu’elle ne saurait peut-être pas quels sujets de conversation aborder avec moi me fait faire une grimace. Bon sang, elle ne m’a jamais vu devant un film de Star Wars ou encore à fouler le tapis des Comic Con. Je suis une personne très accessible. Pour ce qui est d’un sujet de conversation intéressant, je ne peux pas garantir. Je lui expose donc ma réponse, en sachant qu’elle n’en sera pas satisfaite. Je vois bien ce qu’Aubrey tente de faire. Un peu comme Jackson qui me fait sortir dans les bars de temps à autre, mon amie cherche simplement à m’aider à trouver le grand amour. C’est gentil, mais je préfère décliner. Je veux trouver mon âme sœur par moi-même. Je sais que je le peux. Je vais la rencontrer et à ce moment je saurais que c’est la bonne. Dès le premier regard. Il ne peut pas en être autrement. Je vais me montrer patient en attendant. Sauf que je ne peux pas non plus dire non à Aubrey. Pas alors qu’elle fait tant d’effort pour mon bonheur. Elle a soulevé d’excellents arguments de plus. Moi non plus je ne veux pas finir ma vie tout seul. Je hoche donc la tête en la regardant dans les yeux. « Je te promets de l’appeler dès que mon emploi du temps va me le permettre. » Je reprends ses mots fidèlement pour qu’elle comprenne que je ne cherche pas à éviter la situation. Cette promesse est légitime. Je vais la tenir. Elle glisse un bout de papier dans ma main. Je sais que c’est un numéro de téléphone, même pas la peine de jeter un œil à ce qui est inscrit sur le papier. Je porte donc ce dernier à la poche de mon jean et je demande à ma meilleure amie un peu d’aide pour finir de ranger la vaisselle. Comme je le pensais, sa curiosité lui donne des ailes et nous finissons en un rien de temps. Elle veut maintenant que je lui révèle ce que j’ai à lui dire. Je m’accote contre le comptoir, fixant mon regard dans le sien. « Je pense qu’il est temps, Aubrey. Tu dois aller à Wellington demain. Entrer dans son gym. Rester à l’intérieur cette fois et demander à le voir. Surtout, rester à l’intérieur en l’attendant. » J’insiste, très sérieusement. « Je sais que tu meurs d’envie de le connaître et ça ne peut plus durer le temps d’une autre lettre. Je sais que j’insiste beaucoup pour que tu ailles le voir ces derniers temps mais tout comme tu veux mon bien avec Izobel, je veux le tiens avec Liam. Demain, tente encore le coup, ok ? Et si ça ne fonctionne toujours pas, alors on va trouver une autre façon de l’aborder, mais Aubrey, tu dois me promettre que tu ne vas pas rebrousser chemin cette fois. Il est important que tu le rencontres et que tu découvres qui il est vraiment. Est-ce que tu es d’accord ? » Je viens poser mes deux mains sur ses épaules, près à l’accueillir dans mes bras si elle se montre partante pour relever le plus grand défi de sa vie.
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptySam 23 Déc - 18:03


Il promet au moins. Il prend même le papier. Je ne peux pas faire plus. Enfin. Si. Je pourrais bien le ligoter à une chaise, préparer le diner, et convier Izy à venir le partager avec lui. Mais je ne respecterai ni son souhait à elle, ni son souhait à lui. Du coup je vais me contenter de cette parole que je n’espère pas dans le vent. Normalement elle ne devrait pas l’être. Marty n’est pas le genre de mec à faire des promesses en l’air. Cependant ça reste Marty, hein. Le mec borné qui veut se débrouiller tout seul dans sa quête du grand-amour malgré mon aide, ou encore celui de Jackson. D’ailleurs, je lui reproche souvent de ne pas s’y consacrer suffisamment. Moi peut-être est-ce trop, je veux bien le croire. Or, lui, c’est quasiment rare que je le voie sortir avec une fille. Enfin bref. Mon meilleur ami trouve le moyen imparable de nous faire changer de sujet en titillant ma curiosité presque maladive. Il a quelque chose à me dire. Très bien. Je m’active à ranger le lave-vaisselle en sa compagnie de sorte que mon attente ne soit pas interminable. Dès que cela est fait, je me poste devant lui pour lui demander ce qu’il a à me dire. Il ne se fait pas languir. Il s’accote au comptoir pour me faire part d’un sujet qu’on aborde très souvent : ma rencontre avec mon grand-frère d’Amérique. En faite, depuis que j’ai découvert qu’il habitait lui aussi à Wellington, j’ai cette envie tenace d’aller le voir pour enfin le connaître en vrai. C’est tout de même mon rêve depuis que j’ai l’âge de dix ans. Ce n’est pas rien. Seulement, depuis juin toutes mes tentatives se sont soldées en échec. Pas que ce soit mon frère qui m’ait dit de dégager, hein. C’est juste moi qui sous l’angoisse de l’entendre me dire ça, finis par m’enfuir bien avant qu’il ait le temps de savoir que je suis là. Une chose qui désespère Marty, je crois. Enfin je suppose car mon meilleur ami ne montre jamais aucun sentiment négatif. Même là. Il insiste gentiment pour que je promette de réessayer demain sans faire demi-tour ce coup-ci. Une chose qui me fait soupirer. Pas d’agacement, hein. Juste de contrariété parce que ma peur mine de rien elle est toujours là. Il n’y pas de miracle hélas. Je sais d’ailleurs que Marty attend de moi que je fonce mais… Je n’y arriverais pas. Je n’y suis jamais arrivé. Pourquoi ça changerait demain ? _ J’en sais rien Marty. Je soupire incertaine, en grimaçant. _ Je sais que je meurs d’envie de le voir et de former une famille avec lui depuis bien avant qu’on se connaît toi et moi mais… S’il dit qu’il ne veut pas ? Tu ne te rends pas compte du mal que ça me fera. J’aurais plus ce plaisir que j’ai à lui écrire des lettres. Pire. Je saurais que mes rêves ne se réaliseront jamais et c’est… C’est cruel ! Il ne peut pas ne pas être d’accord avec ça. _ Alors oui je sais. Je le devance bien avant qu’il n’use de cette répartie contre moi. _ Entasser des lettres dans des boites ça ne sert à rien quand la personne est dans la même ville. Pareil pour mes rêves d’une famille. A quoi ça sert d’espérer ça de lui si je ne prends même pas le courage d’aller le voir pour lui proposer ? Seulement c’est… C’est un boxeur. Excuse minable que je ressors à chaque fois, comme si c’était la meilleure carte de mon jeu. _ Il doit pas avoir la même sensibilité que moi. En plus, il n’a jamais répondu à ma première lettre ni même chercher à m’en envoyer une. Enfin là-dessus je n’ai aucune certitude. Maman a très bien pu la jeter pour me laisser croire que mon grand-frère d’Amérique n’en avait rien à faire de moi. _ Je pense qu’il est préférable que j’attende encore un peu. Surtout qu’en janvier il a un combat de boxe contre un certain Nash. Je suis sûre qu’il doit être occupé avec ces entrainements et tout ça. Non. Vaut mieux que j’aille le voir après. Je me montre convaincante. Je veux que mon meilleur ami en vienne à la même conclusion que moi. D’ailleurs, je fuis sa réponse autant que la cuisine comme pour clore la conversation. Or, c’est débile car je sais qu’il va me suivre pour m’obliger à affronter les choses d’un bon coup de pied aux fesses. Au sens figuré, bien sûr. Du coup, je m’attends à l’échec de cette manœuvre dans un temps relativement bien trop court. Je m’empare du téléphone fixe pour gagner des minutes supplémentaires. _ Tu veux qu’on commande quoi se soir ? Je lui demande prestement. _ J’ai la flemme de cuisiner personnellement. Ça te dirait Chinois ? Ou non une pizza tiens. Ça fait longtemps qu’on n’en a pas mangé en plus. Quoique... Je réfléchis _ J’ai bien envie d’un hamburger finalement. Dis-moi qu’est-ce qui te tenterai ? Je lui sourie. J’ai confiance en ma diversion. J’en ai des tas d’autres en stock si celle-ci ne fonctionne pas. A force du temps je suis rôdé. Je sais comment fuir. En faite, je peux le faire jusqu’à ce qu’il me contraigne à arrêter de le faire. Pas méchamment, hein. Marty n’a pas un gramme de méchanceté en lui. Il se contente juste de me canaliser pour que je ne puisse plus faire de pirouette. Ça arrivera forcément se soir. Mais je ne suis pas décidé à nous faire gagner du temps. Ma peur d’affronter mon frère m’ôte toute envie d’être raisonnable.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyDim 24 Déc - 17:21


Je fronce les sourcils, m’ayant attendu à une certaine opposition de la part de ma meilleure amie face à ma demande. Ce n’est pas la première fois qu’on en discute. Je connais déjà la majorité de ses arguments. J’ai vu la peur traverser son regard de nombreuses fois à présent. Je ne suis pas aveugle face à ses sentiments, à ses conflits intérieurs. Elle cherche à se protéger d’une souffrance qu’elle ne pourra peut-être pas supporter si jamais son frère la repousse. J’ai conscience que son chagrin pourrait être inconsolable. Qu’il y a une possibilité que ça brise son cœur de façon irréparable. Je partage ses peurs par empathie, par amitié. Je crains moi-même que cela lui arrive et que je ne sois pas en mesure de la réconforter. Sauf qu’elle ne peut vivre éternellement de la sorte. Si elle ne bouge pas, elle ne saura jamais si nous avions raison de croire que Liam était quelqu’un de bien. Il ne faut surtout pas qu’elle le laisse partir dans un autre pays. Les regrets pourraient lui faire aussi mal qu’un rejet hypothétique. Elle conclue qu’il est mieux d’attendre après le prochain combat de Liam contre Nash et ça je ne peux pas l’accepter. Elle ne peut plus repousser sans cesse cette rencontre. C’est maintenant ou jamais. Elle fuit jusqu’au téléphone et je la suis sur ses talons. Je la regarde alors qu’elle tente de changer de sujet en me demandant ce que nous devrions commander pour le souper. Je secoue la tête et je me saisis avec douceur de ses poignets pour la retenir d’une autre fuite probable. « Aubrey, tu ne dois pas attendre plus longtemps. J’ai parfaitement conscience du mal que ça peut te faire. Crois-moi, quand je te dis que j’aurais aussi mal que toi. Mais j’ai le sentiment sincère que malgré qu’il soit un boxeur, malgré toutes les excuses que tu peux lui trouver, qu’il n’attend que toi. Qu’il sera bon. Qu’il va t’accepter telle que tu es. Oui, il n’a jamais répondu à ta première lettre. Mais tu sais comme moi qu’à l’époque il était ado et qu’il vivait avec votre père. Tu n’as aucune idée des raisons qui ont amenés cette absence de réponse. Si ça se trouve, ce n’était même pas son choix et il regrette de ne jamais t’avoir parlé. La seule façon que tu vas pouvoir savoir c’est si tu vas lui parler et que tu lui demandes. Demain. » J’insiste énormément sur ce dernier mot, regardant Aubrey directement dans les yeux. Il y a tellement de craintes et de doutes dans ses prunelles marron que je ne peux faire autrement que de l’emprisonner dans une étreinte, ma tête posée contre la sienne. Je demeure un long moment contre elle, à simplement lui apporter la chaleur dont son corps accablé par le stress et l’angoisse réclame à mon avis. Je la garde contre moi à l’aide de mes deux bras qui l’enrobe. Lorsque je la sens un peu plus calme, je lui prends le téléphone des mains et je la conduis au canapé pour qu’elle s’assoit quelques minutes avec moi. « Des hamburgers seront parfaits. » Je commence par lui dire dans un sourire. Parce que moi aussi j’ai faim et que je n’ai pas vraiment envie de cuisiner un truc ce soir. « Par contre, je suis bien décidé, comme tu le vois. Je ne vais pas changer d’avis ou de sujet, tant que tu ne m’auras pas promis de te rendre demain au gym de Liam pour demander à le rencontrer. Aubrey, je sais que ça te stresse énormément. J’ai laissé cela à ton jugement depuis juin, mais je pense que tu ne peux plus retarder cette rencontre davantage sinon tu risques de le perdre définitivement. Qui sait combien de temps il va demeurer à Wellington avant de repartir sur la route comme les dernières années ? On ne peut pas le laisser partir comme ça. Il doit savoir. Vous devez vous rencontrer. » Je caresse l’une de ses mains pour la garder apaiser bien que je sache que ma confrontation ne sera pas agréable pour elle.
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyMar 26 Déc - 23:59


Ma diversion ne marche pas autant que je le voudrais. Fuck. Il faut croire que Marty est trop rôdé à ce sujet pour ce faire avoir bêtement comme par le passé. Ah moins que ça ne soit moi qui suit excessivement nulle aujourd’hui. C’est fort possible. J’aurais dû opter pour un sujet moins bateau. Oui. Mais quoi ? Je ne pouvais pas non plus inventer quelque chose de potentiellement « grave » juste pour l’éloigner du sujet de mon frère d’Amérique ! (Soupire) Je crois que je n’ai pas le choix. Je soupire tristement. J’aurais voulu qu’il me laisse au moins quelques tentatives, mêmes voués à l’échec ! De toute façon j’en avais moi-même conscience que ça ne marcherait pas longtemps, que nous reviendrons forcément sur cette discussion. Pourquoi ne pas me laisser croire brièvement le contraire ? Qu’il me laisserait tranquille ? Parce qu’il en a sûrement marre de jouer à ce petit jeu. Je le comprends si c’est ça. Même moi je m’exaspère à avoir autant peur d’une rencontre avec mon frère. C’est quand même mon rêve depuis toute petite ! Qu’importe ce qu’il se passera, je devrais être excitée rien qu’à l’idée d’enfin le voir en chair et en os ! Surtout que ce n’est pas n’importe qui. C’est Liam Drake. L’un des plus grands boxeurs américains que je connaisse. Bon, je ne connais que lui en faite mais l’idée reste la même. Mon frère est une célébrité dans son domaine. N’importe qui d’autre aurait déjà couru le risque de se faire jeter rien que pour ça. Oui. N’importe qui sauf moi. Parce que moi justement je m’en fiche un peu qu’il soit si populaire, si riche. Moi je veux juste gagner le cœur d’un grand-frère en quelques minutes. Ce qui n’est pas évident. Bien sûr j’ai toujours eu foi en lui depuis mes dix ans. Or… la réalité bah ce n’est pas le monde des rêves. Ça ne finit pas forcément sur un happy-end. Il est possible qu’il ne veuille pas de moi dans sa vie et… j’en mourrais. Littéralement, hein. Je ne vais pas m’ouvrir les veines pour ça non plus. Enfin bref. Marty a totalement raison. La seule manière que j’ai de savoir s’il m’attend vraiment, s’il est un type bien, c’est d’aller le voir à son gymnase. Seulement je ne peux pas garantir que je ne fuirais pas à toutes jambes comme par le passé ! Je soupire désespérée à cette pensée. J’en ai marre d’avoir peur. J’en ai marre de ne pas être à la hauteur des attentes de tout le monde. Quoique je fasse je finis toujours par décevoir les gens auxquels je tiens. Ça a commencé par maman qui n’a toujours pas digéré le fait que je me prédestine à une carrière de chômeuse pleine de créativité, et maintenant c’est Marty qui doit ce dire que je suis pathétique. Non. Ce n’est pas vrai. Je sais que mon meilleur ami n’aura jamais une opinion aussi désastreuse de ma personne. Le fait qu’il me serre dans ses bras présentement me le prouve encore une fois. Il m’aime entièrement pour ce que je suis. J’apprécie qu’il se dévoue d’ailleurs autant à me pousser à aller voir mon frère. Parce que ça veut dire que c’est aussi important pour lui. Que son soutient n’a jamais été uniquement là pour faire genre. J’aime cette sincérité chez lui. En faite j’aime des tas de choses chez mon meilleur ami. C’est un type génial qui mérite qu’une gentille femme l’aime autant sincèrement que je l’aime. Je sais. Dis comme ça on dirait une déclaration d’amour mais ce n’en est pas une. Mon amour pour lui est aussi pur que celui que porte un enfant à ces parents aux premières heures de sa vie. Il n’a pas d’arrières pensées, de désirs refoulés. En faite, c’est un peu comme si nous étions deux enfants. On se câline sans y voir une connotation sexuelle comme notre entourage le fait. Je ferme les yeux. Je profite de ce calme qui le caractérise. Il est le seul qui parvienne à me détendre juste comme ça sans dire un mot. Sans opposition je le suis jusqu’au canapé tandis qu’il me prends le combiné des mains. Je m’assois avec lui. Il est d’accord pour qu’on commande des hamburgers. Je lui sourie en réponse. Je suis prête à lui demander qui de nous deux appelle mais je n’en ai pas l’occasion. Il me fait comprendre qu’il ne lâchera pas l’affaire sans une promesse. Je soupire à nouveau. Je ne veux pas perdre mon frère bêtement. Je m’en voudrais toute ma vie s’il repartait en Amérique sans que j’aie eu l’occasion de le connaître réellement. Je dois y aller. Je sourie à Marty. _ Tu as raison. Je lui dis doucement. _ Je dois le voir avant qu’il soit trop tard. Ça ne change pas que je sais que j’aurais mal si il refuse qu’on forme une famille tout les deux mais. Je respire. _ Je souffrirai plus encore de ne jamais avoir tenté alors… promis demain j’irai le voir et je ne quitterai pas le gym sans que se soit lui qui me l’ait dit de le faire. Je suis sincère. Je ne dis pas ça pour contenter mon meilleur ami. Je vais vraiment m’y rendre et me montrer courageuse. _ Tu prévois quand même de quoi me consoler si ça se passe mal, hein ? Je lui demande timidement, un fin sourire sur les lèvres. J’aurais bien besoin de lui si ça se termine mal. C’est certain.  

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyMer 27 Déc - 1:05


Je ne suis pas celui qui va se lever et clamer haut et fort ses idées ou ses croyances. Je ne cherche pas à imposer ma vision à d’autres. Le fait que je me tienne debout et que je « confronte » la peur d’Aubrey est fortement inhabituelle. Je ne sais pas quelle vigueur m’anime en ce moment. Ce qui me donne la force de faire ce qu’il y a de mieux pour ma meilleure amie. Nous savons tous les deux qu’elle doit le rencontrer avant qu’il soit trop tard. J’ai quelques sentiments contradictoires qui m’ont fait tenir passivement aussi longtemps. Entre autre le fait que Liam pourrait lui faire mal. Pas physiquement, je veux dire en refusant tout contact avec sa demi-sœur. Il pourrait lui faire excessivement mal, voir la détruire. Il représente un danger pour l’état émotionnel de mon amie. Sauf que je ne peux pas la protéger éternellement de lui. Ils partagent le même sang. Je sais qu’au fond ils ont en commun la même détermination. Peut-être même plus en commun qu’on ne le soupçonne. M’inquiéter ne va lui servir à rien. Il est temps qu’elle le rencontre et qu’elle obtienne enfin des réponses. J’ai choisis ce jour pour lui demander cette promesse un peu au hasard, je dois l’avouer. J’ai moi-même beaucoup retardé cette confrontation puisque je ne savais pas si j’allais arriver à la convaincre. Elle a l’habitude de me distraire ou de me voir abandonner des arguments très facilement. En fait, je ne me bats jamais pour ce que je pense. Aujourd’hui, je crois qu’elle a besoin que je sois différent. Son avenir avec son frère en dépend peut-être. Alors au risque de la conduire vers la plus grande peine de sa vie, il est temps qu’elle efface définitivement la distance entre eux. Je suis serein avec cette décision. J’ai le pressentiment sincère que Liam ne fera rien pour la blesser. J’ai donc dit ce que j’avais à dire à Aubrey et à présent je tente de rendre le plus supportable ce que je lui demande. Confronter ses peurs est éprouvant. Je ne veux pas qu’elle se sente seule dans cette histoire. Je ne vais pas lui en vouloir si au final demain elle n’arrive pas à tenir sa promesse. Elle va rester ma meilleure amie quoi qu’il arrive. Je serais toujours de son côté. Je la serre donc contre moi et l’amène au salon pour poursuivre la discussion. J’attends patiemment qu’elle trouve les mots pour me répondre, me souriant d’abord ce qui me donne de l’espoir. Elle accepte cette promesse. Elle ira le voir demain coûte que coûte. Je souris avec une grande douceur lorsqu’elle me demande si je vais la consoler si ça ne se passe pas comme elle le souhaite. Je la serre aussitôt dans une nouvelle étreinte réconfortante, mes bras entourant ses épaules et son cou. « Évidemment que je vais être là. » Je lui réponds avant d’aller embrasser ses cheveux. « Je suis tellement fier de toi, Aubrey. Je sais que tu vas y arriver demain et que ta vie sera enfin plus lumineuse avec ton grand-frère d’Amérique à l’intérieur. » J’ajoute en conservant notre étreinte. Après de longues minutes de la sorte, nous nous séparons d’un geste commun. Je tire un trait sur ce sujet. Nous n’en reparlerons pas de la soirée. Pour l’instant, je compose le numéro pour la livraison de notre resto d’hamburgers et je nous commande ce que nous préférons. Par la suite, je mets le téléphone de côté et je pointe la télévision. « Une soirée films ou une soirée gaming ? » L’un comme l’autre me convient, mais je veux laisser le choix à ma colocataire de le faire. Cette soirée est destinée à la détendre complètement pour se coucher avec un esprit léger et ainsi être reposée pour demain. C’est aussi à ça que je sers, étant son meilleur ami pour une raison. Je la connais mieux que personne.
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyMar 2 Jan - 17:59


Je lis de la fierté dans le regard de Marty. Il est content de me découvrir raisonnable pour une fois. Il sourit même avec douceur pour m’assurer qu’il sera toujours là pour moi. Je n’ai pas besoin qu’il me le dise. Je le sais. Toutefois ça fait du bien de l’entendre tandis qu’il me serre à nouveau dans ces bras. Je lui rends son étreinte sans hésitation. Je ferme les yeux, savourant ces moments de tendresses que j’aime dans notre amitié. Il n’y aucune arrière pensée, aucune ambiguïté. Juste de l’amour dans son état le plus pur. Marty embrasse mes cheveux. Je sourie aux mots qu’il m’adresse. Qu’il exprime cette fierté à mon égard me rend heureuse. Son opinion est devenu au fil du temps autant important que ne peut l’être celui de maman à des milliers de kilomètres d’ici. Je souhaite donc de tout cœur qu’il ait raison à cet instant. Que ma vie devienne véritablement plus lumineuse avec mon grand-frère d’Amérique à l’intérieur. _ Quoiqu’il arrive demain entre Liam et moi, ça ne changera rien entre nous Marty. Je lui confie avec douceur. _ Nous resterons toujours les meilleurs amis du monde. Et je serais fière de vous présenter l’un à l’autre. Le plus tôt sera le mieux. Je veux que les deux hommes de ma vie se découvrent, s’apprécient. C’est essentiel à cette vie lumineuse que me souhaite mon meilleur ami. Après de longues minutes ainsi, la vie reprend son cours. Marty quitte le confort de mes bras pour commander nos menus habituels. Je profite qu’il fait ça pour aller en cuisine chercher la vaisselle nécessaire à notre souper dans le salon. Il ne faut pas grand-chose. Deux plateaux ainsi que deux verres. Je nettoie rapidement la table de salon avant de les déposer dessus. Marty me demande ce que je préfère entre une soirée films ou gaming. Je réfléchie brièvement avant de déclarer. _ Films. Je n’ai pas envie de taquiner les manettes ce soir. Je préfère mille fois me pelotonner sous un plaid pour laisser mon esprit vagabonder dans un scénario quelconque. _ Je te laisse le choix des titres. Je vais vite fait me doucher et me mettre à mon aise. Je ne supporte plus mes vêtements. Il est temps de retrouver ma tenue de nuit. Je l’embrasse sur la joue pour le remercier de si bien s’occuper de moi, avant de m’isoler dans la salle de bain où je prends une douche rapide. Ensuite, j’enfile un long tee-shirt me tombant jusqu’aux genoux en guise de chemise de nuit, ainsi que mes chaussettes pantoufles. Quand je rejoins Marty dans le salon, nos menus nous attendent sur la table basse. Nous allons pouvoir entamer notre petite soirée tranquille. Lucifer qui a reniflé la bonne odeur de viande émanant des boites en cartons, tourne autour de la table comme un requin autour d’un bateau. Nous l’envoyons dans son panier aussitôt. C’est un véritable goinfre ce chien. Il pourrait manger tout le temps. Non stop. Heureusement il est suffisamment bien dressé pour ne pas voler ce qui ne lui ait pas destiné. Il se contente juste de quémander dans le vide. Je prends place dans le canapé avec mon plateau. J’ai hâte de découvrir ce que Marty nous a choisit comme programme.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyMer 3 Jan - 4:05


Je garde mon sourire alors qu’Aubrey soulève un point que je n’avais jusque là jamais aussi clairement envisagé dans cette histoire. Je ne pense pas me sentir menacer par Liam, au point qu’il va me « voler » l’amitié d’Aubrey. Mon amie est suffisamment forte et intelligente pour ne pas se laisser changer par cet homme, même s’il va avoir une influence considérable sur elle à l’avenir. J’ai confiance que rien ne va changer entre nous demain. Qu’effectivement nous serons toujours les meilleurs amis du monde. « Je sais. » Je l’informe donc doucement, afin qu’elle sache que je ne m’en fait pas. C’est sur que c’est une possibilité qui ne peut être écartée au final. Sauf que je sais pertinemment que ce genre de chose ne va pas se produire. Il le faut, sinon je vais me retrouver complètement seul. Quand on y pense, Aubrey est la personne la plus significative de ma vie. Un avenir sans elle est impossible pour moi à simplement imaginer. Nous sommes trop proche l’un de l’autre pour vivre indépendamment de la présence et des conseils de l’autre. J’imagine qu’un jour nous allons probablement déménager et habiter par la suite séparément. Ce sera déjà un important changement dans nos vies, mais pas dans notre relation. Car nous allons demeurer proches dans nos cœurs. Rien ne pourra changer ça. Dès que mon amie retrouve une certaine paix intérieure, nous commençons à nous activer. Je passe la commande téléphonique de notre repas du soir et elle s’occupe de la vaisselle et de tout disposer pour que ce soit prêt lorsque le livreur va sonner à la porte. Aubrey choisit une soirée films et aussitôt je me mets en quête de nos films de science-fiction préférés dans notre grande collection dans un coin du salon. Je sélectionne six films pour un petit marathon, bien que nous passions rarement au travers d’autant d’heures devant la télévision, même avec toute notre volonté. Aubrey est sous la douche alors que je place coussins et couvertures sur le canapé et même au sol afin que nous soyons tous confortable, chiens compris. Le livreur vient ensuite signaler son arrivée. Celeste fait son unique jappement habituel. Je repousse les chiens pour ne pas qu’ils viennent embêter le jeune homme à la porte. Je paye ce dernier en  lui donnant du pourboire et je lui souhaite une bonne soirée. Aubrey sort de la salle de bain au bon moment pour accueillir la nourriture. Nous installons le tout dans chaque plateau et je m’occupe ensuite d’activer le lecteur blu ray afin que le premier film débute. Je connais chaque réplique par cœur de ce film, mais je ne m’en lasse jamais. Je déguste mon hamburger avec appétit, ne perdant pas un instant l’écran de télévision des yeux, y compris lorsque je me penche pour récupérer ma boisson gazeuse. Dès que nous avons terminé de manger, Lucifer vient rejoindre Celeste à nos pieds. Il n’est pas fâché que nous ayons envoyé au loin notre estomac sur patte. Au contraire, il quémande des caresses que je lui offre avec plaisir. Sa tête vient se poser pile entre moi et ma colocataire pour profiter des câlineries des deux en même temps. Grand charmeur, il a absolument tout ce qu’il veut. Il finit par s’étendre au sol en boule et par s’endormir comme sa sœur berger allemand. Nous en sommes au début du deuxième film lorsque je ressens à nouveau le besoin de lui parler. Je le fais à voix basse toutefois, comme si nous étions dans une salle de cinéma alors que ce n’est absolument pas le cas. « Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit, Aubrey. Mais je suis tellement heureux que tu sois présente dans ma vie. Tout à changer pour le mieux après qu’on se soit rencontré. » Je lui dis avec un sourire. Je viens coller ma tête contre son épaule, passant un bras derrière son dos. Elle est vraiment la meilleure chose qui me soit arrivé, il n’y a pas de doute là-dessus.
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 1:54


Le livreur ne s’est pas fait attendre. Notre souper est déjà là. Je viens aussitôt aider mon meilleur ami à tout disposer sur nos plateaux respectifs, avant de prendre place dans le canapé pour regarder le premier film de la soirée. C’est un classique pour nous. On connaît les répliques à cent pourcent par cœur. Ça me permet de ne rien manqué de l’action tandis que je dépose à quelques occasions mon regard sur mon hamburger où mes frites. Lorsque j’ai terminé mon plat, je dépose mon plateau sur la table pour me saisir de mon verre de coca. J’en bois une grande gorgée, happée par l’écran de la télé. Je suis tellement concentré dans ce film, que j’ai pourtant vu des dizaines de fois auparavant, que je sursaute légèrement à la sensation de la tête de Lucifer se posant entre moi et mon coloc’. J’en rie quelque peu tout en le caressant. C’est l’avantage des animaux ça. Ils ne sont jamais rancuniers même après s’être fait gronder. Quand il a sa dose d’amour comblé, il se roule en boule au sol pour dormir à coté de Celeste. Le premier film se termine. Comme toujours je suis ravie de l’avoir revu. Marty se charge de changer de Blu-ray. Le second film qu’il a choisit pour nous est aussi un excellent choix. Je ne me rappelle pas quand exactement je l’ai vu la dernière fois mais j’estime que ça doit faire deux mois peut-être. C’est court c’est certain et c’est suffisamment loin pour que le plaisir soit aussi intense que la première fois où je l’ai vu. Je sourie à l’une des répliques du personnage principale quand mon meilleur ami s’adresse à moi dans un murmure. Je quitte immédiatement l’écran du regard pour l’observer. Les mots qu’il m’adresse me touche, comme toujours. Je suis contente de savoir que j’ai changé sa vie de façon positive. Mieux. Je suis contente de savoir que ma présence lui est toujours bénéfique. Je l’accueille donc contre moi avec plaisir. Je dépose même ma tête lentement contre la sienne. _Cela me fait toujours autant plaisir de l’entendre Marty. Je lui réponds sur le même ton. _ Tu le sais, sans toi je n’aurais pas non plus accomplie le dixième des choses que j’ai faite alors je suis vraiment heureuse qu’on soit toujours aussi soudé qu’à nos quinze ans. Seize ans. Vous rendez-vous compte ? Ça fait seize ans qu’on est ensemble presque h24, douze mois par an. C’est énorme. La plupart des couples de nos jours ne durent pas autant dans le temps. Et le peu de temps qu’ils traversent ensemble ils le passent à s’engueuler. Nous deux jamais on n’a fait ça. Jamais on ne le fera. Pourquoi ? Parce que nous sommes toujours sur la même longueur d’onde. Parce qu’on ne se prend pas la tête avec des détails futiles. Et surtout parce qu’on sait où sont nos limites. Jamais je ne me suis permise d’enfreindre son espace privé comme il n’enfreint le mien. On sait parfaitement vivre en harmonie. On peut aussi parler de tout sans gêne. On ne se juge pas. On se conseille avec sincérité sans chercher à imposer nos idées à l’autre. En bref, on est la preuve que les relations idylliques existent. Que les conflits ne sont pas une preuve fondamentales qu’on aime quelqu’un plus que quelqu’un ne cherchant aucun conflit. Tiens, ça me fait penser à quelque chose tout d’un coup. _ Dis, je reprends soudainement, toujours sur la même tonalité. _ Tu me le dirais si notre amitié fusionnelle était un frein à tes relations sentimentales ? On pourrait se demander pourquoi je songe à ça tout d’un coup. Hé bien la réponse est fort simple : notre image. Si avec mes ex ma proximité avec Marty est mal perçue, peut-être que de son côté le problème se pose aussi ? Très clairement si c’est le cas je n’ai pas envie de devenir plus distante pour une fille ne sachant pas faire la part des choses entre l’amitié et l’amour. Toutefois, je peux faire l’effort d’être moins tactile en présence de ces prétendantes pour éviter tout malentendu.

@Marty Goodwin
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyJeu 4 Jan - 23:11


J’observe l’écran de télévision avec le calme qu’on me connait. Mais plus qu’en apparence, je suis profondément apaisé. Puisque je sais que ma meilleure amie va faire demain ce qu’elle a rêvé de faire depuis ses dix ans. J’ai confiance qu’elle va vraiment y arriver cette fois et qu’ensuite elle pourra enfin soulager ce poids de sur ses épaules. Elle ne doutera plus de sa place dans sa famille. Elle pourrait peut-être faire la paix avec sa mère. Elles ne sont pas vraiment en conflit, mais qui sait, si ça peut contribuer à les rapprocher, je serais vraiment très heureux pour elles. C’est important de ne pas repousser sa famille. Je fais moi-même au mieux pour ne jamais perdre contact avec mes parents, avec mon frère aussi. C’est la seule famille que j’ai, je ne veux pas la voir partir même si je ne me sens pas vraiment moi-même en leur présence. Un jour, ils vont peut-être comprendre ou accepter l’être unique que je suis. Je ne fais pas exprès d’être différent, marginal, comme le pense parfois mon père. Je suis celui que je suis et malheureusement ça n’a pas été suffisant à l’époque. À voir si ça le sera dans l’avenir. J’y crois encore. Aubrey est reconnaissante de mes paroles et notre étreinte s’amplifie naturellement, faisant en sorte que nos têtes se touchent. À des yeux extérieurs, ça serait un geste amoureux. Mais pour moi, c’est comme si j’offrais un câlin à ma sœur. Je l’aime de tout mon cœur, je ne me vois pas vivre sans elle, sauf que ma perception ne va pas au-delà. Je n’ai pas de désir sexuel pour elle, par exemple. La majorité des gens ne me croient pas quand je dis ça. J’ai cessé de tenter de leur expliquer. Entre Aubrey et moi c’est simplement différent, comme tous les deux nous différons de nos semblables. Je me concentre à nouveau sur le film lorsque la voix de ma meilleure amie attire à nouveau mon attention. Je baisse légèrement la tête pour mieux l’entendre alors qu’elle chuchote. Je réfléchis sérieusement à sa question. Je finis toutefois par sourire légèrement puis hocher négativement la tête. « Je t’assure que tu n’es pas un frein à mes histoires d’amour. Tu n’en as jamais été un. Je me souviens au début, quand nous étions à l’école, comment les filles ne venaient pas vers moi parce qu’elles croyaient qu’on s’aimait. Moi je ne comprenais pas, parce que tu étais au contraire celle qui m’aidait à comprendre les femmes et à me découvrir comme qui je suis. Nous nous sommes toujours aidés mutuellement. C’est sur que c’est un peu intimidant pour quelqu’un qui ne nous connait pas de nous voir enlacer dans les bras de l’autre. Sauf que pour moi ça n’a rien de choquant. » Je dis doucement avant de finir par chercher son regard en baissant encore un peu la tête. Je l’observe avec une certaine inquiétude. « Est-ce que tu crois que c’est un frein ? Parce qu’on a déjà « prétendu » être distant à quelques reprises par le passé quand quelques uns de tes copains venaient en visite à l’appartement mais on n’y arrivait tout simplement pas. On n’est nulle à ce genre de truc. » Effectivement, on l’est.
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MessageSujet: Re: It's time [Aubrey & Marty] (#)   It's time [Aubrey & Marty] EmptyVen 5 Jan - 23:21


Marty m’assure que notre amitié fusionnelle n’est pas un frein à ses histoires d’amours. Je lui sourie immédiatement. Ça me rassure car même s’il est vrai que de manière générale notre tendance à être tactile l’un avec l’autre laisse à penser que nous n’osons pas mutuellement nous déclarer notre amour, je n’aimerais pas qu’il termine célibataire parce que les autres filles s’en persuadent totalement. Nous ne sommes pas amoureux lui et moi. Nous sommes juste très liés comme le sont un frère et sa sœur. C’est tout. J’aimerais que les gens le comprennent une bonne fois pour toute. Toutes les relations homme/femme ne se terminent pas systématiquement dans un lit. Enfin. Je ne devrais pas m’exprimer comme ça car  il m’est déjà arrivé de dormir avec lui parce qu’il y avait une araignée dans ma chambre. Je devrais plutôt dire que toutes les relations homme/femme n’aboutissent pas à une relation sexuelle. _ Tu as raison. Je reconnais en riant également. _  Il n’y a rien de choquant dans notre comportement. Marty baisse son regard vers le mien à ces mots. Il me demande si je crois que c’est un frein. Hé bien… je n’en sais rien je dois dire. Il est vrai que nos échecs précédents de paraître distants aux yeux de certains de mes ex très jaloux n’ont pas portés plus leurs fruits que de nous montrer au naturel alors… _ Je crois surtout qu’on tombe toujours sur les mauvaises personnes en faite. Je déclare très sérieusement, avec douceur. _ Si elles étaient faites pour nous elles nous croiraient sur parole, elles ne chercheraient pas systématiquement à nous éloigner l’un de l’autre. Ça me semble évident. _ Je pense que le jour où on rencontrera quelqu’un qui nous aime vraiment pour ce qu’on est, on aura plus de questions à ce poser sur le bien fondé de nos gestes l’un vers l’autre. On saura qu’on ne fait rien de mal, notre coup de cœur également, et on sera très heureux. Je lui offre un immense sourire. _ Tu sais quoi ? On pourra même s’organiser des sorties à quatre au cinéma ou au restaurant ! J’imagine déjà la scène et ça me fait rêver. _ Quant à Izobel. Je reprends avec tendresse sans le lâcher du regard. _ Ne l’appelle que si tu en as vraiment envie. Ça me dérange pas que tu ne veuilles pas chercher comme moi dans tout les sens ton âme-sœur, que tu préfères l’attendre. Mais promets moi juste une chose. Je lui demande en lui prenant la main. _ Quand tu l’auras trouvé, dis-le moi. J’ajoute. _ Je ne chercherais pas à la rencontrer trop vite pour lui faire peur, ni ne te harcèlerais de questions sur elle même si j’en mourrai d’envie. Je veux juste pouvoir vivre ce bonheur avec toi. C’est à ça aussi que servent les meilleurs amis. A partager les moments de bonheurs avec ceux qui les aiment, qu’ils aiment. Et je veux pouvoir voir son regard briller d’amour lorsqu’il m’en parlera. Cette promesse faite. Nos yeux se portent à nouveau sur l’écran de télévision sans que notre étreinte ne s’interrompe. Les meilleurs moments dans la vie sont ceux là. Ceux où on est heureux d’être auprès des gens auxquels on tient. Je ne remercierais jamais assez Marty de m’offrir ces instants dans notre quotidien. Jamais. Mais je sais qu’il a conscience de ma gratitude et c’est tout ce qui compte.   
Fin

@Marty Goodwin
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