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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon]

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MessageSujet: Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] (#)   Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] EmptyMar 26 Déc - 18:52


Maison de Brendon, South Bay, été 2014

Ma filleule grandit vite. Elle va dans quelques semaines avoir ses deux ans. Il me semble que c’était hier encore que j’ai assisté à sa venue au monde et que je l’ai prise pour la première fois dans mes bras. Désormais, Lana est suffisamment forte et intelligente pour savoir qu’il est temps de nous séparer et que je rentre chez moi. Elle s’accroche alors toujours désespérément à moi, comme si j’allais renoncer à tout pour demeurer avec elle et Lexie. Ce qui marche quelques fois, je dois l’avouer. Mais pas ce soir. Sa mère vient m’aider à me libérer en s’emparant de la fillette. Je vois que ça lui brise le cœur à chaque fois. Pour ne pas qu’elle pleure, je porte un baiser à sa tête et mon contact l’apaise alors qu’elle aimerait manifester son mécontentement. Je viens caresser ses cheveux, jetant un regard sur Lexie. « Je te vois, demain. » Je lui assure dans un sourire avant de l’embrasser sur le front. En plus d’être mon assistante, Lexie est la plus précieuse amie que j’ai eue dans ma vie. Elle est comme ma petite-sœur. Je dis donc au revoir aux deux femmes de mon cœur avant de prendre la route pour ma maison. La journée a été longue au bureau. Elle le sera encore plus demain avec les nombreuses réunions de direction. C’est pour ça que je ne pouvais pas rester toute la soirée avec elles. Du moins, demeurer jusqu’à ce que la petite s’endorme contre moi comme si souvent. J’ai encore beaucoup de préparatifs à faire pour mes présentations à venir. Je rentre donc chez moi sans dissimuler mon soulagement d’enfin y être. Dès que j’entre, je me prépare vite fait de quoi manger et je me penche ensuite sur mon ordinateur portable pour débuter la rédaction deux nombreux documents et résumés que j’envois ensuite à Lexie pour correction et mise en page. De plus, mon assistante est une seconde opinion essentielle lors de mes réunions. Elle sait ce qui y sera discuté et connait les problèmes à régler comme elle est constamment auprès de moi et dans mes confidences. Étant l’assistante d’un vice-président, disons qu’elle est dans le secret des Dieux, presque. Il commence à être tard lorsque je suis toujours en train de travailler, la télévision en bruit de fond. Je n’entends d’abord pas la sonnerie de la porte, trop concentré. Mais je finis par sortir de ma bulle à la seconde manifestation de la porte d’entrée. Je relève la tête, surpris que quelqu’un vienne comme ça chez moi sans invitation. Je n’ai même pas reçu de message texte ou d’email pour me prévenir de cette visite, ce qui m’indique que ce n’est pas Lexie ou un ami. Du moins, ça peut en être un si la situation est urgente. Je me lève du bureau improvisé qu’est devenu mon salon et je m’approche de la porte. J’ouvre sur Hope. Nous étions autrefois voisins à Wellington lorsque j’habitais chez mes parents adoptifs. Lorsque j’ai quitté leur maison pour l’université, nous nous sommes perdu de vue mais sans vraiment nous oublié ou perdre complètement contact. Je connais Hope comme si elle était ma propre sœur, l’ayant vu grandir et ayant été son babysitteur des années durant. Je constate donc immédiatement qu’elle va mal. Avant même d’apercevoir les traces de larmes s’étant récemment échappées de ses yeux. « Hope, qu’est-ce qui se passe ? » Je lui demande, très inquiet de la voir ainsi. Je lui ouvre spontanément les bras pour qu’elle vienne y trouver refuge, sentant qu’elle a besoin de réconfort. Je ne sais pas ce qui est arrivé, mais j’ai un mauvais pressentiment. J’espère juste que ce n’est rien de grave.
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MessageSujet: Re: Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] (#)   Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] EmptyMar 26 Déc - 19:47

Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] Allison-black-and-white-holland-roden-life-Favim.com-3039661Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] Tumblr_m9ozm2F4cN1rt3fn2


    Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine alors que je quitte l’appartement. Je devais sortir d’ici. J’entends la voix de Bryan au loin mais ne l’écoute pas. Il sonnait comme un lointain bruit dans le néant de la nuit. Je reste calme, ne dis rien comme si je décidais de vivre dans le déni juste un peu plus longtemps. Je me dirige dans le salon alors qu’il m’attrape le poignet et me fait tourner sur moi-même afin d’être face à lui. Il me saisit le visage pour me forcer à le regarder. Ses yeux s’emplissent d’eau alors qu’il me demande pardon. Je reste de marbre, j’avais l’impression d’être une carapace vide, incapable de bouger ou de ressentir quoi que ce soit. Il me dit qu’il m’aime, qu’il ne voulait pas, qu’il regrettait alors que le sujet de son adultère était encore à moitié nu dans notre lit. Ses grands yeux bleus laissent échappés quelques larmes alors que je recule loin de son emprise. Il secoue la tête avant de la laissé tombé, en signe de défaite. Je retire la lourde bague de mon annulaire pour la déposé sur la table basse. Il se redresse aussitôt. Il me supplie encore et j’entends le trémolo dans sa voix. Il veut que je reste, que l’on arrange les choses. Il me dit qu’il m’aime. Mon visage reste froid et inébranlable alors qu’il me saisit une nouvelle fois par le visage. « Non. » dis-je simplement avec la voix la plus sans vie qu’il m’a été donné d’utilisé dans ma vie. C’est tout ce que je lui ai dit avant de m’éloigner, prendre un sac, y mettre mes vêtements les plus utilisés et mes effets personnels de valeur. L’intruse me regarde en essayant de se confondre en excuse. Je lève une main lui faisant signe que ce n’était pas la peine. Mes choses emballées, je me dirige vers la sortie. Bryan est sur le sofa le visage entre les mains alors qu’il me supplie encore. Me répète qu’il est désolé. Je passe à côté de lui et referme la porte derrière moi.

    Je suis restée forte jusqu’à ma voiture. En jetant le sac sur la banquette arrière, après m’être attaché, j’ai fondu en larme. Enfin les émotions et la sensation de douleur sont revenues et c’était atrocement douloureux. J’agrippe le volant et laisse échapper une vague de sanglots violents. Comment avait-il pu? Qu’avais-je fais de mal? Qu’allais-je faire maintenant? Ma peine se transforme tranquillement en une violente crise de panique. Je ferme les yeux alors que je tente désespérément de reprendre mon souffle. Inspire, retiens, expire… allez Hope… relaxe. Je devais foutre le camp de cet endroit et je devais le faire maintenant. Je mets la clé dans le contact et quitte ma maison pour me rendre… um… Dieu seul sait où.

    J’ai roulé pendant quelques heures sans trop savoir où j’allais. Mes larmes faisant surface un peu n’importe quand. Je ne pouvais pas rentrée chez mes grands-parents ne voulant pas leur causer plus d’inquiétude qu’il ne le faut et je me refusais à dormir à l’hôtel… j’avais besoin de retrouver quelque chose que je connais. Après quelques secondes de réflexion, j’ai retrouvé mon chemin. Dix minutes il s’est mis à pleuvoir et j’ai éclaté en sanglot une nouvelle fois. Est-ce que cette situation pouvait être plus clichée! Vingt minutes plus tard, j’étais dans son allée. Je commençais à douter de ma décision. J’ai tout de même agrippé mon sac, suis sortie de ma voiture me retrouvant sous la pluie torrentielle. Je marche jusqu’au pas de la porte et sonne une première fois. Pas de réponse. J’ai soudain la petite anxiété qu’il n’est pas à la maison. Non, impossible, sa voiture est dans l’entrée. Je sonne une nouvelle fois. La porte s’ouvre et je vois le regard surpris de Brendon. Je devais faire peur à voir, trempée, le visage rougie par les larmes et les yeux bouffis. Il me demande ce qui se passe et m’ouvre les bras, j’ai à peine le temps de m’y jeter avant d’éclater en larme encore une fois. J’attrape la chemise de mon ancien babysitter enfouissant mon visage dans son torse. « J…. J… Bryan… » incapable de dire d’avantage avant de pleurer de plus belle.

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MessageSujet: Re: Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] (#)   Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] EmptyMar 26 Déc - 21:11


Hope est trempée. Je le remarque en portant enfin mon attention à plus large que son visage déchirée par la peine. Il pleut dehors. Assez fort. Je la serre donc fortement contre moi alors qu’elle vient s’abriter dans mes bras. Je frictionne son dos par réflexe, pour accentuer la transmission de chaleur. Elle éprouve beaucoup de difficulté à m’expliquer ce qui se passe à travers ses sanglots douloureux. Hope me semble même affolée par ce qui l’accable. Je ne peux pas la laisser dans cet état. Je dois la calmer. Il est inutile de la faire parler ainsi. Je viens donc poser une main sur sa tête, mes doigts rencontrant des mèches mouillées. « Shhh. » Je m’entends souffler très doucement pour qu’elle surpasse ses pleurs. Je recule afin qu’elle puisse entrer dans la chaleur de mon logis. Doucement, je la conduis jusqu’au salon où j’étais tout en la gardant contre moi. Elle me laisse la pousser afin de s’assoir sur le canapé. J’étire mon bras pour agripper une couverture de laine normalement décorative mais assez chaude pour l’aider. Je lui mets sur les épaules tout en ne cessant pas de la frictionner. Je demeure ainsi aussi longtemps que nécessaire. Je me laisse guider par l’intensité de ses pleurs et la détente progressive de ses muscles. Dès que je sens qu’elle a retrouvé suffisamment de calme, je m’éloigne progressivement d’elle. Elle s’est accrochée à mes vêtements qui sont à présent mouillés par la pluie qui a imbibée sa tenue. Je m’en fiche. Hope m’a déjà salis de boue ou encore de peinture étant enfant. Il n’y a pas de quoi s’offusquer d’un peu d’eau. J’attends que sa respiration soit apaisée avant de baisser la tête et de chercher son regard. Elle a mentionné Bryan à son arrivée. Je ne sais trop quoi en penser. Ma mère m’a dit la première qu’il l’avait demandé en fiançailles. Depuis, je n’ai pas eu énormément de conversations avec mon ancienne voisine. Je n’ai même jamais rencontré son fiancé auparavant. Il m’a donc toujours été difficile de me forger une opinion juste de cet homme. Aujourd’hui, j’ai l’impression que sa peine n’annonce pas une dispute de couple mais bien pire. Une catastrophe je serais porté à penser. Je remarque seulement maintenant qu’elle n’a plus sa bague de fiançailles à sa main gauche. Je ne laisse pas mon esprit sauter aux conclusions même si une rupture semble l’évidence avec ce détail. Je veux laisser Hope m’informer elle-même de la situation dès qu’elle en trouvera la force. Mes mains s’emparent des siennes pour les réchauffer. Au lieu de la bombarder de questions pour savoir enfin ce qui se passe, mes réflexes sont tout autres. « Prend ton temps. » Je commence par lui dire dans un murmure qui se veut rassurant. « Est-ce que tu as soif ou faim ? Tu es ici comme chez toi, tu le sais. Tu peux emprunter la salle de bain également. Je ne vais pas te laisser partir dans cet état. Alors si tu as besoin de quoique se soit, tu n’as qu’à me demander. » Je songe à son absence de bague. Elle est forcément partie de son domicile ou bien voudra le faire. Mes mains caressent les siennes. « Tu peux rester aussi longtemps que nécessaire. » J’ajoute en capturant une nouvelle fois son regard rougie par les larmes. La pauvre, je déteste la voir ainsi. Je sais qu’elle souffre énormément et pourtant j’ai un fort sentiment d’impuissance que je ne supporte pas de ressentir. J’aimerais posséder la solution miracle. D’un coup de baguette magique, arriver à la libérer de tout ce qui la tourmente et tord son cœur si pur. Hope a toujours été à mes yeux une jeune femme douce et tellement gentille. Je ne peux pas croire qu’elle soit dans une situation que je devine être très pénible. Ça ne ferait pas autant mal si elle avait encore sa bague d’engagement. S’en départir est signe que c’est un dommage irréparable. Quelque chose a été brisée. C’est difficile de l’admettre pour moi mais son chagrin ne va pas s’estomper demain matin. Une rupture c’est toujours éprouvant. Ça le demeure une longue période. Et celle-là n’en fera pas exception, malheureusement.
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MessageSujet: Re: Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] (#)   Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] EmptyDim 11 Fév - 4:26

Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] Allison-black-and-white-holland-roden-life-Favim.com-3039661Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] Tumblr_m9ozm2F4cN1rt3fn2


    Brendon me regarde alors que je suis trempée, rien à dire, il me serre contre lui et je me blottis contre lui. J’agrippe son chandail et je peux finalement pleurer en paix. Je peux finalement laisser ma peine me prendre et bercer par ma douleur. Son « shh » me fait pleurer d’avantage, je sens mes jambes m’abandonner et je me soutiens par le tissu. Il me laisse entrée et me conduis vers le salon. Je prends sur moi, j’essuie mes pleurs et j’essaie de me calmer. Je suis maintenant dans une couverture, grelottante, et blessée. Bren me réchauffe tranquillement mon corps reprend sa température normalement.

    Peu à peu, je reprends mon calme essuyant deux larmes sur mon visage. Il prend ses distances et je renifle quelques fois. Mes yeux, sans doute, bouffies et mes mains encore tremblantes. Mon ancien gardien me regarde directement et je sens une nouvelle vague de sanglot monter dans mon estomac. Je baisse les yeux, incapable de mentir ou cacher mes émotions face à Brendon. Depuis toute petite, je n’ai jamais pu lui faire croire quelque chose de faux. Il savait lire à travers moi aussi facilement qu’un conte pour enfants. Si je faisais des bêtises étant gamine, Brendon le savait tout de suite. Il me poussait même à me confesser et avouer lorsque je me faisais prendre.

    Il me dit de prendre mon temps, je soupire et prend une grande inspiration. Je glisse une main tremblotante dans mes longs cheveux trempés. Bren me saisi les mains et les réchauffe me faisant sourire pour la première fois depuis presqu’une heure. Certes, un sourire mélancolique mais un sourire tout de même. Il me dit de prendre mon temps et j’acquiesce doucement. Bien entendu, c’était inévitable, je devais lui en parler. De cette histoire, de ce que je venais de vivre… de Bryan… juste penser à ce prénom, mes yeux s’embues une nouvelle fois. Comment avait-il pu? Comment avais-je pu être si naïve? La voix de mon ami retentis une nouvelle fois, il me dit que je peux rester aussi longtemps que je le désirais. Je serre les dents et sens quelques larmes couler le long de mes joues. « Merci… » Dis-je simplement. Ma voix craque et semble tremblotante… faible même. Je n’avais pas faim et je n’avais pas mangé depuis ce midi, mais à quoi bon? J’étais vide. Ses doigts glissent sur mes mains et je soupire. Mes yeux sont rivés sur nos mains. « J’voudrais pas m’inviter… » Je ferme les yeux, serrant ma mâchoire une nouvelle fois. « Je peux aller chez mes grands-parents… » Ma voix casse une nouvelle fois, un sanglot me prenant à la gorge. « Puisque je ne peux plus retourner à mon appartement. »

    Mes yeux imitent la température à l’extérieur pendant quelques minutes mon corps sursautant au rythme de mes soubresauts. La couverture me servant de soutiens alors que je résiste l’envie de retourner dans les bras de l’homme devant moi. Je reprends mon calme après plusieurs minutes de pleures. Je devais me contrôler. Au moins, lui laisser le temps de comprendre ce qui me prend! « Il… je l’ai vu avec… avec une autre… » Commençais-je faiblement. « J… j’étais à la maison plus tôt et… Bryan… Oh God » Je mets ma tête entre mes mains réalisant ce qui s’était produit. J’étais partie sur le coup de l’adrénaline, la colère et de l’orgueil… mais réellement, je venais de cracher sur tout ce que j’avais. Bryan et moi étions ensemble depuis tellement longtemps, il était ce que j’avais de plus stable, ce qui devait être mon futur et, pourtant, me voilà célibataire. Enfin, c’était certain que je ne risquais pas de retourner dans cet appartement mis-à-part pour récupérer mes choses.

    Soudainement, mon téléphone vibre dans mes poches me faisant sursauté, je saisi l’appareil et regarde l’afficheur. Mon cœur se serre : c’était Bryan. Les mains tremblantes, je regarde Brendon incertaine de ce que je devais faire. Peut-être valait-il mieux répondre, le laisser s’expliquer… peut-être avais-je réagi trop rapidement. Je me fiche une gifle mentale à cet instant. Franchement, Newman, tu n’es pas aussi stupide que ça! Je laisse le téléphone cellulaire sonné, mes yeux rivés sur ce dernier.

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MessageSujet: Re: Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] (#)   Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] EmptyJeu 15 Fév - 0:36


Je ne peux pas rester les bras croisés face à une personne en pleurs. Tout simplement parce que je sais comment cette souffrance est éprouvante. Ce que ça fait de ne pas avoir de réconfort lorsqu’on va très mal. On me connait pour être celui qui console, bien qu’on ne me précise pas vraiment ce que je fais de bien pour y parvenir. Je sais juste que dès que j’aperçois la jeune femme en ouvrant la porte de la maison, que mes bras se doivent de l’entourer. D’essayer de la protéger contre une peine dont j’ignore tout. En fait, je sais seulement à cet instant que je dois l’aider. Par toutes les manières possibles. J’offre probablement trop d’options à Hope, sans même vraiment m’en rendre compte sur le coup. C’est juste que je veuille qu’elle se souvienne que cette maison est un lieu sécuritaire pour elle, un lieu où elle peut se réfugier aussi longtemps qu’elle en a besoin. Je ne vais pas la jeter dehors, sous aucun prétexte. C’est elle qui va choisir lorsqu’elle voudra partir. C’est ce que je peux lui offrir alors que j’attends toujours des réponses. Je ne peux faire autrement. Je ne veux pas la bombarder de toutes parts de questions. Sauf que je dois au minimum savoir s’il faut contacter la police, si sa situation est grave. Le nom de son fiancé me permet de trouver la réponse un peu par moi-même. Bon sang, j’espère que son cœur tient le coup. Les peines d’amour ça fait excessivement mal. J’aurais aimé qu’elle en soit épargnée au cours de sa vie. Elle hésite à vouloir rester ici. Je ne compte pas la forcer à le faire, sauf que je vois bien que mon touché l’apaise. Ma simple présence doit lui être bénéfique. Je suis quelqu’un qui s’inquiète pour les autres, mais pas autant que ses grands-parents. Du moins, je présume. Je me permets donc d’insister. « Reste au moins jusqu’à demain. Ensuite tu pourras prendre une meilleure décision après un peu de repos. Tu es ici comme chez toi. » Je répète en gardant le contact de nos mains. Il lui est très difficile de contenir sa peine et je demeure parfaitement calme afin qu’elle puisse puiser dans mon énergie. Je caresse ses mains tandis qu’elle pleure durant plusieurs minutes. Je me montre d’autant plus empathique par la suite, comme si je savais déjà tous les détails. Je n’imaginais par contre pas ça. Loin de là. La pauvre ! Comment a-t-il pu lui faire une chose pareille ? C’est ignoble ! La pire des trahisons. Je ferme les yeux sous le choc de l’aveu. Je ressens beaucoup d’émotions contradictoires qui montent en moi. Je suis peiné pour elle, très triste de la voir dans cet état, en colère et déçu du comportement de Bryan. Je ne sais pas quelle émotion laisser prédominer. Aucune ne me semble complètement appropriée. Je me concentre donc sur Hope. Je me rapproche, collant sa tête contre mon flanc afin qu’elle me laisse la soutenir un instant tandis que les larmes coulent abondamment. La seconde suivante, elle sursaute. Je suis moi-même surprit par le téléphone dont elle se saisit. Son regard me suffit à comprendre de qui il s’agit. « Tu as le choix de répondre ou non. » Je lui dis, essayant de lire sa préférence dans son regard. Il n’y a que de la confusion parmi ses larmes. Je tais ma colère nouvelle concernant Bryan. Ça ne va pas l’apaiser dans sa douleur. Elle fixe au final le téléphone jusqu’à ce qu’il cesse de sonner. Le silence retombe entre nous. Je porte ma main à la sienne et j’ose me saisir de son téléphone. Je vais le déposer sur la table à café à proximité. Je viens ensuite combler sa main vide de ma paume rassurante. « Laissez-vous un peu de temps. Au moins une nuit. Vous n’êtes pas en état de converser en ce moment. » Je lui conseille, vraiment inquiet pour son état. Je viens retrouver ma place contre elle afin de la rassurer à nouveau. Je frictionne son dos à travers la couverture. Ma tête est posée contre ses mèches mouillées. Une pensée me vient en fixant le téléphone qui est toujours silencieux sur la table. « Est-ce qu’il sait que tu es ici ? » Je lui demande doucement. Je demeure assez calme pour ne pas laisser transparaître une certaine inquiétude derrière mes mots. Par contre si Bryan sait où la trouver, ça pourrait devenir compliquer rapidement si en plus elle ignore ses appels.
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MessageSujet: Re: Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] (#)   Life can be hard on us sometimes [Hope & Brendon] Empty

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