“Bonne cuisine et bon vin, c'est le paradis sur terre.” ft. Siloë

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silöe & jayden

J’aimais me réveiller au petit matin. Je n’étais pas du genre à fermer les volets entièrement pour profiter du soleil perçant, profitant des faisceaux lumineux pour me sortir de mon sommeil. Mais depuis quelques temps, mes réveils étaient moins satisfaisant qu’avant. En m’étirant bien grassement, mon bras gauche parcourait les draps, à la recherche de Siloë, en vain. Depuis qu’elle avait déménagée pour Island Bay, le soleil était la seule caresse que je pouvais espérer en ouvrant les yeux. Mes mains faisaient des va et viens sur mon visage, pour me stimuler. Il était temps d’aller courir, c’était mon petit rituel du matin. Course, douche, et un copieux petit déjeuner. Je préférais courir le soir, mais j’essayais de changer mes habitudes, et courir le matin était plus bénéfique pour mon corps, et pour attaquer le reste de la journée. Depuis le déménagement de celle que j’aimais, j’avais pas mal de temps pour penser à moi, dans l’ensemble. Ma carrière de cuisinier ne cessait d’avancer. A chaque plat que je réalisais, j’avais toujours plus envie de cuisiner. Mais concernant ma vie sentimentale… Merde c’était plus compliqué. Alors que je me retrouvais à cuisiner le petit déjeuner, mon téléphone m’alertait que j’avais reçu un message. C’était mon client régulier du mardi, qui venait d’annuler car ils voulaient essayer un nouveau restaurant en ville. « Merde alors ! J’avais déjà commencé la préparation du rôti… J’vais en faire quoi ?! » Gobant les restes de mes œufs et de mes toasts, je repris la préparation de mon repas annulé, je n’allais pas gâcher cette belle viande.
Après l’avoir enfourné, j’avais quelques heures devant moi, le temps de me préparer un joint et de lire le dernier comics de The Walking Dead. J’aimais tellement lire cette BD avec de la marie jeanne, je trouvais que ça rendait la lecture bien plus immersive. L’odeur du rôti qui était pas loin de sa fin de cuisson me sorti de ma lecture, que je finirais plus tard. Mon téléphone n’avait pas bougé depuis tout à l’heure, en le prenant, je pouvais lire le sms que m’avait laissée ma bien aimée. Mais oui ! Je pouvais lui proposer qu’on se retrouvent ce midi pour manger ce rôti ensemble !
Le rendez-vous était pris, il ne me restait plus qu’à savoir quoi faire de cette pièce de viande. Et vu qu’il faisait beau, autant en profiter pour manger en plein air, et donc faire un pic-nique ! Quelques sandwichs, de la salade, et une compote maison, voilà ce qu’on allait se mettre dans la panse, et ça risquait d’être plutôt bon !

☆☆☆ Beerus

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Aujourd’hui, tu devais te retrouver en compagnie de ton petit ami. Après tout, tu ne pouvais pas passer ton temps à l’éviter non plus. Tu ne pouvais pas lui dire ce qui s’était passé avec ton colocataire. Jayden t’avait alors invité pour manger avec lui. Tu aimais sa cuisine et il te manquait. Tu l’aimais tout de même. Tu ne voulais pas le perdre même si tu avais l’impression que c’était un peu le cas. Tu avais besoin de le retrouver un peu. « C’est parfait pour ce midi, je te rejoins. Bisous. » Tu signais dans ton message alors que tu décidais de te préparer. Il faisait beau en Nouvelle Zélande alors tu décidais d’opter pour une robe. Tu enfilais également tes chaussures avant de te maquiller légèrement et te coiffer. Tu essayais de faire un effort. Tu voulais également qu’il te regarde comme une femme. Tu voulais le séduire de nouveau quelque part. Te prouver que rien avait changé entre vous et que vous pouviez vous retrouver. Tu quittais ton appartement, et bien heureuse de le faire ces derniers temps. Tu décidais d’aller à pied jusqu’au parc. Ce n’était pas très loin et tu avais besoin de marcher, prendre l’air. Tu ne mis que quelques minutes avant de le retrouver. Tu souriais en le voyant avant de t’approcher de ton petit ami. « Coucou toi.. » Tu lui disais avant de t’approcher et venir passer tes bras autour de son cou. Tu l’embrassais alors, amoureusement et évitant de te rappeler que ces lèvres avaient toucher celles d’un autre il y avait quelques semaines. « Tu vas bien ? » Tu lui demandais alors, prenant sa main dans la tienne. Tu jetais un coup d’œil autour de toi afin de voir ce qu’il avait préparé. « Qu’est ce que tu nous a concocté de bon ? » Tu lui demandais, désireuse de savoir. Tu savais également qu’il s’agissait d’un très bon cuisinier et tu avais toujours aimé sa cuisine. Tu le tirais près de toi pour vous installer.

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silöe & jayden

Lors de mon aventure culinaire en France, j’ai appris leur façon de pic-niquer. Des plats simples et gourmands, une nappe sur le sol, une ambiance très romantique. Ils savaient faire et je les remerciais à ma façon, en les imitant. Ce repas devait bien se passer, et parfois la cuisine parlait mieux que moi. Juste le temps de remettre mes cheveux en ordre que mon rencard était arrivé. Sa façon de me prendre dans ses bras était douce, et réconfortante. Cela me rappelait mes caprices d’enfant quand ma maman me réconfortait ainsi. « Ça va, mon après-midi est libre, et j’avais envie de passer du temps avec toi. » Elle était entreprenante et souriante, ce qui me mettait en confiance. Malgré les événements récents, Siloë restait pure. J’espérais juste ne pas me mettre à gâcher ce moment stupidement. Nous nous installons tous les deux autour de cette préparation, son regard curieux donnait le sourire. Ces réactions, cette envie de goûter ce qui était préparé, voilà ce que j’adorais dans la cuisine. Je voulais satisfaire tous ces palais, tous aussi différents qu’ils sont. Mes mains piochèrent dans la panière, pour en sortir des boites. En les ouvrant, les odeurs commencaient à doucement s’échapper, créant une atmosphère propice à ce que j’aime appeler ‘le cassage de ventre’. « Sandwichs de rôti, moutarde à l’anglaise. Et avec une salade de pommes de terre. Et en dessert, une petite surprise. » Elle aimait le café, et j’avais préparé une pâtisserie française fourrée au café. Voilà un repas bien copieux, mais qui était aussi mon seul moyen de m’excuser à ma façon. Comme je vous le disais, je suis loin d’être habile avec les mots. « J’ai même préparé du thé glacé, tiens, bon appétit. » Lui tendant son verre plein, mon corps se rapprocha du sien pour lui déposer un tendre baiser sur les lèvres. Ils étaient bons ces moments, faut l’avouer ?!

☆☆☆ Beerus

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Tu avais rendez-vous avec ton petit ami aujourd’hui et cela te faisait plaisir. Réellement. Tu avais besoin de renoué avec lui, de le retrouver un peu. Tu avais besoin que les choses se passent bien et tu ne pouvais pas continuer de l’éviter comme tu le faisais depuis quelques temps déjà. Vous alliez pique-niquer dans un lieu public alors les choses ne pouvaient que bien se passer après tout. « Moi aussi. » Tu lui disais avec un sourire. Tu essayais d’être enthousiaste et en même temps, tu l’étais. Tu avais envie de goûter à ce qu’il avait préparé. « Oh, ça a l’air délicieux en tout cas j’ai hâte de goûter. » Tu lui souriais alors, te demandant ce qu’était la surprise. « Allez.. c’est quoi la surprise ? » Tu lui disais avant d’entourer son cou de tes bras, essayant ainsi de le charmer et le faire craquer. Tu savais que ce ne serait pas aussi simple pour le faire craquer mais tu pouvais bien essayé quand même. Tu ne perdais rien en le faisant. « Hm.. merci. » Tu le laissais t’embrasser avant de boire une gorgée du thé glacé. Effectivement, c’était délicieux et cela te faisait le plus grand bien. « Il est vraiment très bien, merci. » Tu lui disais alors que tu récupérais un sandwich pour lui donner et tu prenais le tien. « Bon appétit mon cœur alors. » Tu lui souriais avant de prendre une bouchée de ton sandwich. Tu fermais les yeux alors que tu le trouvais délicieux. Ce n’était qu’un sandwich, c’était vrai mais tu aimais cela. « Tu es toujours aussi talentueux de tes mains. C’est vraiment très bon. » Tu lui disais alors, et tu le pensais en plus de cela. Vraiment. « Tu dois avoir hâte d’avoir ton restaurant. » Et tu ne pouvais que le comprendre.

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silöe & jayden

« Ce n’est plus une surprise après ! Va falloir être patiente, et pas de restes! » Il est vrai que je n’appréciait pas spécialement le gaspillage, question d’honneur à la grande spatule. Mais je lui répondais cela uniquement dans l’intérêt de cultiver sa curiosité, et l’attente en vaudrait la peine. L’attente, c’était quelque chose qui m’allait plutôt bien. J’en ai promis des choses, avec le temps, j’ai tendance à croire que tout peut s’arranger. Toute ma vie, j’ai appris que la persévérance aboutissait. Sans elle, je ne serais pas le cuisinier que je suis, mais visiblement, il manquait quelque chose pour associer mes couverts… « Merci Siloë, régale toi. » J’aimais bien les petits surnoms qu’elle me donnait. Même si je n’en étais pas du tout adepte. Ma bouche a prononcé depuis que j’ai 2 ans et demi d’innombrables saloperies. Je n’ai pas été habitué à ces petits surnoms aux êtres chers. Même ma grand-mère m’a toujours appelé par mon prénom quand j’étais enfant. Quelle grand-mère ferait ça ? Mes parents non plus n’étaient pas du genre à se montrer leurs sentiments de cette façon. Ainsi, m’en voilà façonné ainsi, approuvant ces petites douceurs, mais incapable d’en faire de même. Au risque de me répéter, les mots et moi ne sommes pas intimes. De ma main libre, je caressais le long du bras de cette fille, m’approchant un peu plus, pour rendre le moment plus intime. J’étais plus à l’aise dans ce registre. Jusqu’à ce que cette goutte de moutarde ne vienne se poser sur ma barbe de quelques semaines. C’était moins romantique, mais ce genre de situation ont l’habitude de nous amuser. Surtout que je ne m’en étais pas rendu compte. Je l’écoutais me complimenter sur ma cuisine, c’était toujours exquis à entendre, surtout venant d’elle. « Tellement ! Et crois-moi, il y aura toujours une table pour t’y servir! » rigoler, ça fait du bien, mais encore plus quand on croque dans ce sandwich juste après. Mais si j’avais organisé ce repas, c’était aussi pour essayer de me racheter de mon comportement récent. Rien que d’y penser, ce feu intérieur s’était mit à se rallumer, brûlant au fond de moi, comme une marmite, doucement. Je pouvais encore le contrôler pour l’instant. Pour l’instant… « Ces derniers temps, je n’ai pas été le copain exemplaire dont tu aurais besoin. Ce truc, je l’ai en moi, et je ne le comprends pas. Mais j’ai besoin que tu me fasses confiance Siloë. Je peux essayer de faire mieux, j’ai toujours réussi à mieux faire. Mais j’ai besoin de temps. » J’étais loin de la réalité, et de ce qui allait se produire dans les prochains mois.

☆☆☆ Beerus

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Tu aimais les surprises de ton petit ami. Tu aimais les surprises tout court d’ailleurs. De toute façon, qui n’aimait pas en avoir ? Ceci dit, tu avais également envie de savoir le pourquoi du comment et de savoir ce qu’il s’agissait. Tu ne saurais qu’une fois après avoir manger. « T’en fais pas. » Tu lui disais avec un sourire. Tu connaissais ton petit ami et de ce fait, tu savais qu’il n’aimait pas le gaspillage. En même temps, il n’avait pas tort car beaucoup de personnes n’avaient rien pour manger alors, quand on voyait toute la nourriture jetée.. Mais bon, tu aimais généralement les petits plats que te concoctait ton petit ami. De ce fait tu n’avais aucun souci pour les terminer. « J’espère bien que j’aurai la meilleure table, attends. » Tu lui disais en rigolant. Non en réalité, tu étais plutôt quelqu’un de discrète, qui se suffisait de choses simples. Du coup, tu n’avais pas besoin de la meilleure table ou d’être sous les feux des projecteurs. Tu hochais la tête en entendant les mots de ton copain. Il n’avait pas tort sur le fait qu’il n’avait pas été le meilleur petit copain. Non, tu le savais très bien et tu n’allais pas le nier que pour te faire plaisir. « Oui c’est vrai.. » Tu lui soufflais, te mordillant l’intérieur de ta joue. « Je te fais confiance, et je te laisse le temps qu’il te faut mais.. » Tu mordais une nouvelle fois dans ton sandwich, cherchant les mots à lui dire. Les bons mots. « Tout ça.. je veux dire, ça ne doit plus se reproduire. J’ai envie que l’on soit comme avant tous les deux. » Mais probablement que tu étais trop naïve pour cela. Probablement que c’était trop tard mais tu ne lâchais pas l’affaire. Qu’est ce que l’amour ne ferait pas faire.

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