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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
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 A romantic date [Lexie & Liam]

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MessageSujet: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyDim 10 Déc - 11:23


Villa de Liam Drake, samedi le 30 décembre 2017

Des moments romantiques juste ma fiancée et moi, nous n’en avons pas vraiment eu depuis que nous nous connaissons. Il y a bien ce souper du premier jour à Invercargill, mais nous étions dans un restaurant bruyant. J’ai envie de changer un peu les choses. Puisqu’il y a quelques jours ma vie est redevenue l’esclave de mes entraînements et que je n’arrive plus à consacrer autant de temps que je le voudrais à mon couple désormais officiel, je me suis mis à songer à la question alors que j’étais avec son meilleur ami la veille. Alors assis dans ma voiture, je me suis mis à passer en revu tous les scénarios romantiques que je connaissais. J’en arrive à la conclusion qu’une soirée en pleine air est le mieux. Par là, j’entends la terrasse de ma villa où a eut lieu la demande en mariage de Lexie justement. Ce qui m’embête c’est la diète que je dois m’imposer dès à présent. Mais rien ne m’empêche de lui cuisiner quelque chose de raffinée pour l’occasion. J’organise tout dans ma tête, heureux de me réveiller ce matin avec la présence de Lana et de sa mère. Je dois bien vite quitter ma nouvelle famille pour le gym. Mes entraînements durent presque toute la journée à présent que je suis dans les jours précédents un match. Je me permets toutefois une pause de quelques minutes sur l’heure du midi pour aller récupérer la bague de fiançailles que j’ai sélectionnée hier. Le bijoutier l’avait priorisée dans ses commandes et son appel m’a poussé à me pointer malgré la sueur perlant toujours sur mon visage. Je viens ensuite ranger précieusement la bague dans ma voiture pour ne pas l’oublier dans ma case du vestiaire par inadvertance. Il est dix-neuf heures lorsque j’ai enfin terminé ma séance du jour. Mon corps est épuisé. J’ai perdu l’habitude des entraînements intensifs. Cela m’est égal. Lexie ignore toujours que je veux lui faire une surprise du genre. C’est intentionnel. Je passe à la villa d’abord. Je me douche et je revête un complet noir pour être élégant au moment d’aller la chercher. Je contacte Brendy pour m’informer de la localisation de Lexie. Si elle est bien à son loft en ce moment comme je l’imagine. Il me confirme qu’il peut prendre en charge Lana pour la soirée sans problème. Il suffira de la déposer chez lui avant de retourner chez moi. Je prépare ensuite la terrasse pour l’occasion spéciale. Je monte une table et je l’habille d’une nappe, de chandelles et de couverts. J’ajoute même des fleurs que j’ai achetées sur le chemin du retour. Je me rends en cuisine pour terminer la préparation de nos deux menus. Je mange le mien riche en protéines et très stricte pour tout le reste tout en finissant le sien. Je vais la regarder manger, mais cela m’est égal. J’ai décidé de lui faire un plat de pâtes au saumon à ma façon puisque je me souviens qu’elle les avait choisis le soir du premier gala. Les pâtes sont bien évidemment fraîches, ayant l’habileté pour les faire, contenant un saumon qui a été pêché il y a moins de vingt-quatre heures. La sauce est aromatisée avec le reste du poisson et parfaitement crémeuse au moment de laisser reposer le tout pour aller chercher celle qui y goûtera. Pour ce qui est du dessert, je n’ai pas eu le temps de faire mieux qu’un roulé choco-framboise dont chaque tranche rappelle les bûches de Noël. Je lui offrirai mieux la prochaine fois. Un peu avant vingt-et-une heures, je viens me stationner devant le loft de Lexie avec ma Cadillac Carbon Black. Je descends et vais cogner à la porte. Je surprends ma fiancée en pyjama, ce qui me fait sourire. « J’aimerais te kidnapper pour la soirée, si ça ne te fait rien. Tout est organisé : le repas, la musique romantique, la gardienne pour Lana. Tu as besoin de ne t’occuper de rien, juste d’enfiler un truc confortable et de me rejoindre. » Je viens poser un baiser sur son front pour l’inciter à se prendre au jeu.
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyLun 11 Déc - 2:54


Être la fiancée d’un boxeur professionnel, cela n’a pas que des avantages qu’on ce le dise. A l’approche d’un grand match on est constamment séparés pour les entraînements, et quand nous sommes ensemble on ne peut plus réellement faire ce que l’on désire. Qu’est-ce que j’entends par là ? Hé bien que sa diète stricte nous ôte toute possibilité d’aller dîner dans des restaurants en amoureux, et que les journées à flâner main dans la main sont remplacés par des journées enfermées dans le Gym pour lui. Je pourrais très bien y être en sa compagnie en tant que seconde assistante me direz-vous. Seulement, je dois rester au loft avec Lana jusqu’au jour de la reprise scolaire : le 8 janvier 2018. Hé oui, vous avez bien lu. C’est finit la base de loisir qui me donnait l’illusion qu’elle restait encore mon bébé. Lundi prochain, ma princesse entre à l’école, comme une grande fille. Bon sang, vous n’imaginez pas comme cette idée me déprime. Franchement. Là, je n’aurais rien contre le fait de retourner en décembre deux mille douze pour la dorloter dans mes bras. Je sourie nostalgique à l’image qui se dessine à mes yeux. Ce qu’elle était toute mignonne à peine âgée de quelques jours. Et c’est petits cries si discrets, sérieusement. Je crois encore les entendre rien que de les imaginer. Je me rappelle soudainement comment j’avais peur de m’endormir la nuit. Je craignais de ne pas l’entendre alors même que son berceau était au bout du lit. Pourtant, j’avais Brendy pour prendre le relais au cas où, grâce au baby phone dans sa chambre, mais rien à faire. Je faisais des insomnies pour être certaine d’être présente pour elle à tout instant. Du moins, jusqu’à m’effondrer d’épuisement à des heures insensés. Inutile de me dire que c’était ridicule, je le sais. J’étais une jeune maman un peu stupide, je le concède. Je ne prenais pas conscience que cela me rendait encore moins efficace. Enfin bref. Il est loin ce temps là. Et il me manque. Liam aussi me manque, d’ailleurs. Je suis sans exagéré à deux doigts de me faire un petit coup de blues, tout d’un coup. Je pourrais presque prévoir la boite à mouchoir en prévision de grosses larmes si Lana ne venait pas me changer les idées, subitement.

_ Maman. M’interpelle t'elle tout doucement en grimpant dans le canapé.
_ Oui mon cœur ?
_ On peut regarder un dessin-animé toutes les deux ?

Cela ne peut que me faire du bien d’avoir la chaleur de son petit corps blottie contre moi. Par conséquent, j’accepte sans hésiter.  

_ Lequel veux-tu ?
_ Finding Dory.

Je m’empare de la télécommande de la télévision pour le chercher dans la base de donnée des films à la demande pour le sélectionner. Lorsque les premières notes de l’introduction résonnent, Lana se cale tout contre moi pour regarder l’écran avec attention. Je l’enroule d’un bras protecteur, avant d’en faire autant. Au bout de quelques minutes, nous sommes toutes les deux happées dans l’histoire de ce petit poisson bleu cherchant ces parents, désespérément. C’est vraiment triste, quand on y pense. Je n’imagine pas la douleur que cela doit être pour ceux souffrant réellement de perte de mémoire. Heureusement, dans l’animée, l’héroïne peut compter sur l’aide bienvenue de Hank, la pieuvre rouge. Nous sommes désormais à quelques minutes du dénouement de toute cette aventure sous-marine lorsque l’on frappe à ma porte. Immédiatement, je mets l’animé sur pause en demandant à Lana de patienter un petit instant. Elle accepte, sans rechigner. Je me libère de son étreinte, un peu à regret, pour aller découvrir  l’identité du visiteur. Je n’attends personne ce soir. Je n’ai même pas reçu un sms plus tôt m’indiquant un changement de programme. Je suppose donc qu’il s’agit d’une erreur, comme cela arrive de temps à autre, lorsque je constate une excellente surprise.

_ Liam ?

Je souffle malgré moi, heureuse de le trouver sur le pas de ma porte, élégamment habillé. En toute honnêteté, je n’ai pas le souvenir que nous ayons convenu de nous voir ce soir. C’est donc une agréable surprise. D’avantage quand il m’énonce le programme qu’il a prévu pour nous deux. Dîner avec une musique douce, en tête-à-tête. Je serais folle de lui refuser cela, véritablement. Je suis donc déjà conquise lorsqu’il dépose ses lèvres à même mon front.

_ Entre, je vais me préparer. Je l’invite tendrement, en lui prenant la main. _ Je regardais un dessin-animé avec Lana. Cela t’ennuierais de lui expliquer le programme de la soirée pour moi ?

Je n’ai qu’une envie là tout de suite, c’est de me changer. Je le remercie donc d’un tendre baiser d’accepter, avant de m’éclipser dans la chambre où je quitte mon pyjama pour ma robe du gala un. Encore ? Je n’ai hélas pas de nombreux choix vestimentaires pour être raccord à sa tenue, je suis obligée d’alterner entre les deux que je possède. Il va falloir investir. Pas dans l’immédiat. J’ai d’autres dépenses à faire en priorité. Je regagne la salle de bain lorsque mes escarpins sont enfilés. À l’intérieur, je me brosse les dents, me maquille, me coiffe, puis me parfume. Je n’en sors que lorsque je suis prête. Ensuite, je descends avec prudence les escaliers où je rejoins mes deux amours. A ce que je constate, Lana l’est également. Je sourie à Liam, ravie qu’il se soit également chargé de cette partie là.

_ Navré, je n’ai pas d’autres robes chics que celle que j’ai emmenée lors de notre séjour à Invercargill. J’espère que je te plais ainsi ?

Je lui demande à sa hauteur, charmante, en faisant un tour sur moi-même.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyLun 11 Déc - 11:59


La surprise que je lis sur le visage de ma fiancée me confirme que j’ai bien fait de ne pas la prévenir à l’avance de ce petit rendez-vous en amoureux. Elle a exactement la réaction que j’escomptais. Je ne peux pas être plus satisfait que maintenant. Je viens l’embrasser sur le front, content de retrouver également le contact de sa peau. Elle m’invite à entrer sans tarder. Lana est dans le salon, nous observant avec sa petite tête dépassant à peine au dessus du divan. Je lui souris brièvement, provoquant la même réaction chez elle. Lexie me demande de lui toucher un mot pour lui expliquer ce qui est en train d’arriver. Je lui assure que cela ne me dérange pas et je laisse la blonde grimper à l’étage pour atteindre sa chambre. Je me dirige vers Lana qui m’offre un câlin dès que je prends place à côté d’elle. Elle me regarde avec de grands yeux brillants. « J’ai préparé une soirée surprise pour ta mère. Elle n’est que pour elle et moi. En amoureux. Mais je ne t’oublie pas, petit étoile. La prochaine fois on fera un truc rien que toi et moi. » Elle sourit en constatant que je suis très sérieux. « On peut aller sur l’eau ? » Elle demande en sautillant sur le coussin. « Tu veux nager ? » La petite secoue la tête de gauche à droite. « Non. Je veux être sur un bateau. » L’idée est intéressante et absolument pas en dehors de mes compétences. « C’est une excellente idée. Je m’occupe d’en parler à ta mère. Pour aujourd’hui, tu veux bien m’aider à te préparer pour une nuit chez ta tante et ton parrain ? » Elle s’exclame un gros oui avant de me prendre la main et de me conduire à sa chambre. Elle m’explique les choses à prendre et ce que sa mère lui demande d’avoir en plus au cas où. Je m’occupe de remplir le sac alors qu’elle m’indique les objets à y mettre. Je m’assure également que tout cela fait du sens et qu’elle ne passe pas à côté de choses majeures qu’elle devrait amener. Tout me semble correct. Je lui pose des questions durant la procédure pour savoir la prochaine fois où trouver certains articles ou vêtements. Lana apprécie que je m’approche même pour voir ce qu’elle me pointe. Une fois qu’elle est prête, je la conduis à la porte d’entrée. Je m’occupe de fermer la télévision alors que l’enfant me fait mémoriser le moment précis du film où elle et sa mère en était. Je reviens à Lana, m’occupant de transporter pour elle son sac. La petite est impatiente de voir ses gardiens pour la soirée. Elle se met même à me parler de ce qu’elle compte faire avec eux demain matin. Lorsque Lexie revient vers nous, je souris en la voyant dans sa splendide robe magenta. Elle s’inquiète de cela, comme si je pouvais être déçu qu’elle ne possède pas une collection débordante de robes. « Tu es parfaite. » Je la complimente, d’une voix qui trahit ma subjectivité. Apparemment que l’amour influence également cela. « Parfaite. » Répète Lana en admirant sa mère. Je conduis mes demoiselles vers la Cadillac. C’est la première fois qu’elles vont y monter et je n’ai pas de siège d’appoint. Je décide de ne pas prendre de chance avec la sécurité et j’investie quelques minutes supplémentaires le temps de faire le transfert du siège de la voiture de Lexie à la mienne. Dès que s’est fait, Lana s’installe toute seule ou presque, m’assurant simplement qu’elle s’est attachée comme il fallait. Je mets ensuite le contact, laissant la voiture et son ordinateur de bord se réveiller. Le moteur est silencieux, même lorsqu’on roule. Je mets la musique plus faible pour entendre la voix de Lana à l’arrière en cas de besoin. Je conduis cette dernière à la maison de Brendy et Anna. Je demande à ma fiancée de ne pas bouger d’un baiser sur les lèvres pour la faire patienter. Je me charge de conduire Lana à sa tante qui nous ouvre la porte. Une fois que tout est convenu pour l’heure de revenir la chercher demain, je les salue tous, incluant Brendy qui se pointe au loin. Je retourne à la Cadillac. Je souris à Lexie. « Prête pour ta soirée ? » Je lui demande. Comme si cela pouvait en être autrement. Je nous ramène chez moi. Contrairement à la fois précédente, je n’arrête pas dans l’entrée mais je m’enfonce plutôt dans ma propriété jusqu’à rejoindre un grand garage qui s’ouvre automatiquement à mon approche. À l’intérieur sont alignés bien sagement ma Porsche et mon Range Rover. Je nous fais reculer sans même avoir besoin des multiples caméras, me guidant à la bonne vieille méthode des miroirs. Je stationne la Cadillac parfaitement entre les deux autres. J’éteins le moteur et dès que nous sommes hors de l’habitacle, j’amène Lexie à la maison en passant par la porte qui relie le garage à la villa. Au lieu de la conduire au salon ou même à la salle à manger, je garde le bras de Lexie enroulé autour du mien pour la faire monter à la terrasse qui n’attend plus qu’elle. Je la laisse admirer, tirant pour elle même sa chaise pour qu’elle n’ait pas à se soucier de rien. Mes lèvres rejoignent les siennes. « Le repas est presque prêt. Je propose en attendant que tu te relaxes un peu avec la vue. » Je lui dis en laissant mes mains aller se poser sur ses épaules dénudées. Je connais les différents points de tension des muscles à cet endroit. Il m’est donc aisé de commencer à masser ses épaules et son cou pour lui apporter du soulagement. Je rencontre un blocage au niveau de la nuque. « Tu penches trop souvent la tête vers l’avant. Tu demanderas à ton patron d’élever ton bureau et l’écran de ton ordinateur au boulot. » Je dis comme si j’ignorais qui ce fameux patron pouvait être alors qu’on fond ça me fait sourire.
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyLun 11 Déc - 15:35


Liam apprécie ma robe. J’en suis ravie. Je vais pouvoir profiter de cette soirée en tête à tête sans me demander si ma tenue lui convient. Ou même s’il me trouve belle, d’ailleurs. Quelque part, je sais qu’à ces yeux je suis toujours belle, qu’importe la pièce de vêtement que je porte. Seulement, cette soirée est particulière puisqu’il s’agit là de notre premier rendez vous galant. Il est donc normal que j’y porte plus d’intérêt qu’en d’autres occasions. Tous fin prêt à partir, nous quittons le loft pour rejoindre la Cadillac blanche de Liam. Comme il me l’a demandé de le faire à son arrivée, je ne m’occupe de rien. Je prends place sur le siège passager pendant qu’il transfère le siège auto de Lana de ma Yaris à son imposante voiture. Pour être honnête, la Cadillac ne m’impressionne plus autant que la première fois que je l’ai vu. Je m’y suis comme habitué, d’une certaine façon. Celle qui m’a le plus étonnée est sa Porsche rouge que j’ai découverte ce matin. J’ignorais totalement qu’il possédait une aussi belle voiture dans sa collection. D’ailleurs, aux dires de Brendy, mon fiancé possède également un… comment a t’il dit déjà ? (Réfléchit) Ah oui. Un Tank. (Rires) Je présume que ce n’est pas réellement un véhicule de l’armée vu les étoiles qu’il avait dans les yeux en parlant de ça. Enfin, peut-être que si. J’avoue, je n’ai pas poussé plus loin le sujet. J’estime que c’est à mon fiancé de me parler de ces voitures, de me les montrer, même si cela peut paraître sans importances aux yeux d’autres personnes. J’observe Lana tandis qu’elle s’attache sur le siège. J’ai l’habitude de m’assurer que c’est bien fait, quotidiennement. Par conséquent, je n’ai donc pas l’habitude – là encore – de délester cette tâche a quelqu’un d’autre. Et dire que bientôt je n’aurais plus à le faire non plus. (Soupire) Enfin. Liam prend place à côté de moi. Immédiatement, il démarre le véhicule. Le silence du moteur est impressionnant à côté du mien. On pourrait presque croire qu’il ne tourne pas, c’est hallucinant. Et cela ne change pas en chemin. Un vrai plaisir auditif. Nous pourrions parlés tranquillement sans être perturbé plus que cela. J’apprécie. Nous arrivons au bout de quelques minutes chez Brendy. Aussitôt, je suis invité d’un baiser à ne pas quitter ma place. D’accord. J’obéis sans discussion. Je laisse mon fiancé accompagner ma princesse à la porte de la maison, où je lui fait signe puis lui envoi un baiser de loin. J’ignore totalement quand nous allons venir la récupérer. Je présume demain, peut-être. Enfin, je verrais bien. Ce soir, je laisse à l’homme que j’aime le soin de me mener où il l’entend, sans réfléchir. Chose qu’il peut lire aisément dans mon regard lorsqu’il me demande si je suis prête pour ma soirée. Bien sûr que je le suis. Je n’attends plus que ça, impatiemment. Découvrir ce qu’il m’a concocté pour cette soirée. Je ne trépigne pas sur mon siège parce que j’ai l’instinct de ne pas le faire. Sinon, je pourrais comme Lana sautiller sur place, d’excitation. (Rires) Notez que cela serait parfaitement ridicule. Liam nous emmène à la villa suite à cette constatation. Au lieu de se stationner devant celle-ci, il entre dans le propriété pour rejoindre un grand garage où dorment les deux autres voitures de sa collection. Je découvre le fameux « Tank » donc me parlait mon meilleur ami. Bon sang, cette voiture est énorme ! Je n’imagine même pas le confort qu’il doit y avoir à l’intérieur, maintenant que j’ai une vague idée du prix par Brendy. Oui. Mon meilleur ami a vraiment fait une fixette sur ce sujet, ce matin. C’est limite si Anna n’a pas du lui dire de ce calmer tant il ressemblait à un enfant le matin de noël. La Cadillac trouvant sa place entre ces deux sœurs, Liam étains le moteur. Je quitte aussitôt le véhicule pour rejoindre mon fiancé, le regard toujours admiratif devant la sublime Porche rouge. Je ne suis pas de nature matérialiste, au vu de mon enfance et les préceptes qu’on m’y a inculqué sur la valeur des choses en ce monde, mais j’avoue que les voitures comme celles de Liam c’est la classe.

_ Tu as fais grande impression sur Brendy avec tes voitures. Je déclare amusée tandis que je regagne la villa à son bras. _ Maintenant, je comprends pourquoi. Elles sont toutes magnifiques.

Je ne connais rien en mécanique. Je ne m’aventurerais donc pas à parler de tout ce qui est technique. Toutefois, je trouve ça bien de lui souligner que je les trouve très jolie. Une fois dans la villa, nous grimpons à l’étage. Je me demande pourquoi jusqu’à ce que je découvre sa terrasse, sublimement préparée pour l’occasion.

_ Liam c’est…

Il n’y a pas de mot tant ce qu’il a préparé pour nous me touche. Jamais Adriel n’avait fait de choses comme ça pour moi. C’est donc la toute première fois qu’un homme, sur le plan sentimental, me gâte ainsi et j’en suis comblée. Véritablement. Mes yeux brillent d’un bonheur que je ne saurais lui dissimuler, même si je le voulais. Je lui fais d’ailleurs comprendre ma gratitude dans le baiser que nous échangeons au moment de prendre place à table. Je ne sais pas s’il a conscience de la violence de mon amour pour lui mais, si ce n’est pas le cas, je ne doute pas qu’il le découvrira lorsque j’aurais mis sur pied mon projet pour nous. J’espère qu’il lui plaira comme tout ce qu’il fait pour moi ou pour Lana me plaît.

_ C’est vraiment somptueux, mon amour. Je lui souffle en prenant place sur ma chaise. _ Merci pour cette magnifique surprise.

Le repas est presque prêt, à ces dires. Je n’ai plus qu’à attendre en profitant de la vue. C’est parfait. J’ai hâte de découvrir ce qu’il m’a concocté car, désormais, je sais que ces talents de cuisinier lui permettent de m’épater sur le plan gustatif. Il me tarde donc de goûter à tout cela. Une impatience qu’il doit certainement deviner puisqu’il dépose ses mains sur mes épaules dénudées pour m’offrir un massage. Je ferme les yeux pour le savourer, instantanément. J’apprécie plus que de raison le contact de ses mains chaudes sur ma peau. Je ne retiens pas un soupire d’aise tandis que ces doigts dénoue mes nerfs contractés. Bon sang, s’il se montre aussi tactile toute la soirée, il est fort probable que je ne tienne plus ma résolution d’attendre pour notre moment intime.

_ Je lui demanderais.

Je lui souffle, souriante, alors qu’il fait référence à Brendy sous son rôle de supérieur. C’est marrant comme le mot patron chez lui sonne soudainement de manière plus sexy. Surtout quand on sait qu’il est également le mien, d’une certaine façon. Je sourie d’avantage à cette idée. En faite, je crois que mes hormones prennent le dessus présentement. Il est préférable que j’arrête d’associer ce titre à quelque chose de potentiellement érotique. Parlons d’autre-chose.

_ Comment c’est passé ton entraînement, aujourd’hui ?

Je m’intéressent sérieusement, d’une voix douce, dans l’espoir que parler de sa carrière sportive me remette sur le droit chemin.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyLun 11 Déc - 17:21


Lexie apprécie la beauté des voitures et cela me fait sourire très grand. J’ai déjà la promesse de laisser Brendy conduire la Porsche. Je pourrais probablement faire de même avec ma fiancée si cela lui tente. Pour l’instant, je la conduis à la terrasse que j’ai mis du temps à aménager. L’effet sur Lexie est d’ailleurs instantané. Cela lui coupe presque le souffle et me pousse à me rapprocher pour un baiser. J’ai toujours adoré lui faire des surprises pour l’expression magnifique sur son visage lorsqu’elle découvre ce que j’ai manigancé dans son dos. Elle ne sait d’ailleurs toujours pas que sa bague de fiançailles se trouve présentement cachée dans la poche de mon veston. Pour la détendre au maximum, je viens poser mes mains sur ses épaules et je commence à la masser. La force de mes mains me permet d’exercer une pression égale et constante afin d’ainsi travailler correctement un muscle ou de suivre les courbes des structures articulaires. Une fois à son cou, je viens remonter mes doigts jusqu’à sa nuque, encouragé par ses soupires de soulagement. Je sens facilement un blocage à la base des vertèbres mobiles. Je lui signale donc qu’elle devra ajuster son espace de travail qui permettra d’ainsi régler le problème dans l’avenir. Je continue ensuite à la masser avec un certain plaisir à la sentir se détendre complètement sous mes gestes. Elle me demande comment a été mon entraînement du jour. Je réponds au bout de quelques secondes, ne cessant pas de la masser. « Long. Sophie me fait travailler mon équilibre encore. J’ai passé au moins trois heures à faire des transferts de poids et des gestes de balance. C’est assez ennuyeux disons. C’est ce que j’ai toujours détesté faire. Voilà pourquoi Roy ne me les exigeait pas. Sauf que Sophie trouve que je suis un « un gros bébé pleurnichard, paresseux et gâté pourri ». J’ai éclaté de rire quand elle m’a dit ça. Elle n’a pas tort en fait. Je l’ai eu facile ces dernières années. C’est bon de retrouver les courbatures et de rager en faisant quatre cent fois le même mouvement consécutif. » Je lui raconte avec un grand sourire sur les lèvres et dans la voix. Dès que je sens ses muscles parfaitement détendus, je cesse le massage pour enrouler mes bras autour de son cou et venir installer ma tête contre son oreille un instant. Je demeure un moment de la sorte à juste profiter de sa chaleur. J’embrasse au final son épaule et je lui demande de m’attendre quelques minutes le temps d’aller finir de lui préparer son repas. Je descends à la cuisine. Je mets un chaudron d’eau à bouillir et j’y fais tomber ensuite les pâtes fraîches au saumon. Pendant qu’elles cuisent, je m’occupe de réchauffer et de ramener parfaitement lisse la sauce. Je me saisis d’une assiette carré de couleur blanche et je viens y dresser les pâtes puis les baigner de sauce. Je prends dans une main l’assiette et dans l’autre un verre de punch au fruit que j’ai préparé spécialement pour elle également. Je reviens sur la terrasse et je dépose le tout devant elle. « Pâtes au saumon à ma façon. C’est une recette expérimentale alors tu me donneras ton avis. » Par là j’entends que c’est la première fois que je la fais. Je viens prendre place devant elle. « Je n’ai pas eu le temps de préparer du pain frais à cause du temps d’entraînement de la journée, du coup si tu as besoin d’autres choses pour accompagner tes pâtes, tu n’as qu’à me demander et je vais aller te préparer ça. » Je lui assure dans un sourire. J’ai à boire de mon côté un verre d’eau. C’est le seul truc que je peux boire sans restriction d’ailleurs. Pendant qu’elle commence à manger, je décide de lui parler de l’idée de Lana. « J’ai proposé à ta fille tout à l’heure de faire une activité avec elle. Seulement elle et moi. Elle m’a demandé pour faire du bateau. Je ne vois pas pourquoi je lui aurais refusé par contre je tenais à avoir ton accord avant de demander à un ami de nous inviter sur son voilier. Est-ce que la petite sait nager ? » Parce que les vestes de flottaison garde hors de l’eau sauf que savoir nager est un minimum.
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyLun 11 Déc - 20:59


J’écoute avec attention le contenu de son entraînement. C’est agréable le mariage de sa voix au toucher de ces mains. Je pourrais rester des heures ainsi, sans bouger. Enfin, jusqu’à ce que je ne parvienne plus à me retenir de l’embrasser ou de le caresser moi-même. Une idée qui se fait subtilement une place dans mon esprit tandis que je rie de bon cœur à la remarque de Sophie. Je n’imagine pas Liam être un gros bébé pleurnichard, paresseux, et pourrie gâté. Peut-être ai-je tort. Peut-être l’a t’il été par le passé. Je ne connais finalement pas grand-chose de l’homme avec qui je m’apprête à partager le reste de ma vie. Par certains aspects, cela peut paraître effrayant. Or, ça ne l’est pas. Depuis qu’on se connaît, je voue une véritable confiance en mon fiancé. Je sais qu’il est quelqu’un de bon, ayant une volonté de fer dans tout ce qu’il entreprend. Sa carrière sportive reconnue, qui lui offre un train de vie plus que confortable, n’en est qu’un exemple d’ailleurs. C’est étrange comme je me sens curieuse à son sujet, soudainement. Surtout lorsque je me rends compte que j’ai des pièces de puzzles de son histoire, mais qu’elles ne s’imbriquent pas vraiment l’une à l’autre. Il manque des pièces pour les lier, les compléter. J’ai envie de les posséder pour pouvoir tout assembler, tout savoir de lui. Cela pourrait me faire peur puisque j’ignore ce que je suis susceptible de découvrir, mais cela n’est pas le cas. Je sens que mon cœur ne cessera pas de battre une fois que le mystère sur lui sera résolu. Au contraire, je sais qu’il battra encore plus vigoureusement, me rendant d’avantage amoureuse de son âme. Je sourie lorsqu’il entoure ses bras autour de mon cou pour me câliner, la joue contre mon oreille. Je savoure cette étreinte les yeux clos, les mains déposés contre ses bras.

_ Je t’aime.

Je m’entends lui murmurer avec émotion, au bout de quelques instants de pures douceurs. Ces lèvres se déposent sur mon épaule. Je frissonne légèrement. Il me demande de patienter quelques instants. J’accepte d’un hochement de tête tandis que notre étreinte se brise. Son contact me manque déjà beaucoup trop. Je soupire en déposant mon regard sur l’horizon. Je me rappelle avec exactitude le soir où je l’ai demandé en mariage. C’est étonnant à quel point nous avons changés l’un vers l’autre. Nous qui étions si distants, nous sommes devenus tellement proches. Je ne regrette absolument pas d’avoir demander sa main. J’ai d’ailleurs grande hâte de lui passer la bague au doigt, de porter son nom. Je sais que je le répète souvent mais c’est vrai. Je me languis réellement de ce moment où nous échangerons nos vœux officiellement. Alors que je rêve à ce moment, Liam me revient avec une assiette garnie de pâtes et un verre de punch aux fruits qui trouvent leur place devant moi. Je lui sourie, ravie qu’il m’ait concocté ma recette préférée. Je ne sais pas s’il le sait, en faite. Je me décide donc à lui demander avant de goûter, charmante.

_ Est-ce que tu savais que c’était mon plat préféré, ou c’est un pur hasard que tu me l’ais cuisiné spécialement ce soir ?

Brendy aurait pu lui dire au détour d’une conversation, hier. En faite, ni Anna ni moi-même ne savons ce qu’ils ont fait, la veille. On suppose qu’ils sont sorties ailleurs qu’au restaurant, vu l’heure à laquelle ils se sont rejoins et celle où ils se sont retrouvés dans le hamac, mais impossible d’en savoir d’avantage. Brendy le plus grand bavard que porte ce monde est demeuré muet comme une tombe face à ma curiosité. Ce qui a eu le don de la titiller quelque peu, je dois l’avouer. Enfin, qu’importe. Je me saisie de ma fourchette et mon couteau pour porter enfin à ma bouche une portion de mon dîner. Hmmmm. Un délice. Je ferme les yeux pour savourer toutes les saveurs de ce plat. Les pâtes sont fraîches, délicieuses. Quant à la sauce, un véritablement régale. Elle décuple le goût savoureux du saumon.

_ C’est une merveille mon amour. Fais-je après avoir avalée ma première bouchée. _ Et ne te déranges pas. Je n’ai besoin de rien d’autre que ce délice que tu m’as préparé, merci.

Cela me gêne un peu de manger sans lui mais, je sais qu’il n’en a hélas pas le choix. Son match contre Nash nécessite des « sacrifices » dont il a l’habitude. D’ailleurs, je sais que cela ne l’incommode pas réellement. Sinon, il ne s’y tiendrait pas avec autant de rigueur depuis le début de sa carrière. Alors que je poursuis ma dégustation, Liam me fait part d’une proposition qu’il a faite à Lana. Celle qu’ils passent un moment tout les deux, en tête à tête. J’apprécie cette idée. Mon fiancé poursuit en me soumettant la demande qu’a faite ma fille, de faire du bateau. Je trouve cela étonnant. Je suppose que cela venait du film d’animation que l’on regardait ensemble avant son arrivée. Mon fiancé m’explique ensuite qu’il n’a pas refusé, puisqu’il n’avait aucune raison de le faire, mais qu’il a besoin de mon accord pour demander à son ami de faire un tour en voilier. J’apprécie cette réaction. J’avale la portion de pâte que j’ai en bouche avant de lui répondre avec douceur.

_ Je ne vois aucun inconvénient à ce que vous fassiez une sortie en voilier tout les deux. Tu pourras donc organiser cette sortie en mer avec ton ami. Quant à nager, elle a apprit les premières années de sa vie donc normalement il ne devrait y avoir aucun problème.

Nous allions à la piscine deux samedi par mois avant que je n’en trouve plus le temps, hélas. Cela devrait donc aller. Je bois une gorgée de mon punch, délicieux également, puis le dépose sur la table.

_ Je trouve ça génial que tu offres à Lana l’opportunité d’avoir des activités seules avec toi. Je déclare tout d’un coup, en observant toujours le punch. _ Elle va découvrir ce que c’est qu’une activité père/fille, et je suis contente que cela soit en ta compagnie. Je lui sourie, ancrant mes prunelles aux siennes. _ Je ne doute absolument pas sur le fait qu’elle va beaucoup s’amuser. Je marque une pause, puis poursuit naturellement. _ À l’âge de sept ans, moi je regardais la boxe à la télévision avec mon père. C’était ça notre moment père/fille. Je rigole un peu, nostalgique. _ Je me rappelle des fous-rires de mon père lorsque j’insultais l’adversaire de mon boxeur préféré sous les reproches de ma mère. Elle aurait préféré que je me passionne pour une activité moins violente. J’éclate de rire. _ Je l’ai déçue sur toute la ligne. Je conclue très sérieusement. _ Mon père aussi, soit-dit-en-passant. Fiancé autant qu’enceinte d’un trafiquant d’armes et de drogues, je crois que je ne pouvais pas faire pire. Enfin… Je regarde brièvement le ciel étoilé. _ J’espère qu’il m’a pardonné depuis. J’imagine que oui, sinon il ne t’aurait pas mis sur mon chemin.

Je ne crois pas en Dieu, je l’ai déjà dit. Par contre, je crois que nos défunts peuvent nous amener à prendre des directions nous menant au bonheur, comme me l’ont enseignés les Mahafaly. Accepter d’aller à ce premier combat de boxe auquel il participait, faire le pas de lui frôler la main pour le féliciter, m’inscrire à la même salle de gym pour qu’il me remarque, ne sont qu’une liste non-exhaustives de choix qui ne sont pas le fruit du hasard selon moi.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyLun 11 Déc - 22:46


Assis en face de ma fiancée, je suis surpris lorsqu’elle me demande si je savais que les pâtes au saumon étaient son repas favori. Je commence à rire, vraiment étonné. Je secoue ensuite la tête négativement. « Je l’ignorais, Lexie. Je me suis simplement inspiré du plat que tu as sélectionné au premier gala. Tu parles d’une coïncidence. Mais du coup, goûte pour voir si c’est tel que tu les aimes. » Je m’impatiente d’un coup avec un très grand sourire sur les lèvres. Je l’observe durant toutes les étapes qu’elle use pour manger la première bouchée. Je n’ai pas besoin d’entendre ses mots pour réaliser qu’elle se régale. Ses paupières qui se referment, sa bouche qui mastique doucement dans un presque sourire et même sa respiration qui se fait vive en sentant les saveurs se décupler sur sa langue. Je la regarde avec fierté alors qu’elle complimente les pâtes. Je lui fais un signe de tête en reconnaissance. « C’est un plaisir de cuisiner pour toi. » Je lui dis en me redressant un peu pour la laisser manger le reste tranquillement. Je ne peux demeurer silencieux bien longtemps toutefois, décidant d’aborder la demande d’aller en bateau de Lana. J’ai besoin que sa mère soit d’accord pour l’emmener faire une activité que je devine qu’elle n’a jamais faite sinon elle ne serait pas aussi excitée d’un coup à l’idée d’y aller. Lexie m’autorise à faire un tour sur le voilier de mon ami avec Lana. Elle me rassure également sur le fait que Lana sait nager donc même si elle devait tomber accidentellement du bateau, ce qui peut arriver même avec de la surveillance, elle ne paniquera pas. Cela me pousse donc à me faire une note mentale pour contacter le propriétaire du voilier dès demain et ensuite de prendre arrangement pour après le match. Je ne pense pas pouvoir faire une telle sortie alors que je suis sous diète et en entraînement intensif. J’espère que cela ne va pas trop décevoir Lana qui j’imagine aimerait y aller dès demain. Je ne peux pour le moment que faire avec elle ou sa mère des activités simples et à proximité de Wellington ou d’Island Bay. Se sont les sacrifices d’avant-match que je ne peux négliger sous peine de sérieusement compromettre mes chances de victoire. Je rapporte mon attention sur Lexie alors qu’elle s’adresse à nouveau à moi. La blonde est très contente que j’instaure naturellement un lien père/fille avec Lana. Je le vois un peu différemment. Pour moi, il est simplement important d’être équitable. Je sais que l’enfant souhaite avoir mon attention autant que sa mère. Comme nous sommes en début de relation, nous cherchons constamment à être ensemble pour nous découvrir. C’est aussi vrai pour Lana qui sera liée également à moi à la suite de ce mariage. Comme je demande une sortie seule avec la mère, il me semblait juste de proposer un moment d’importance équivalente à la fille. J’admets que cela va renforcir nos rapports, ce qui est bénéfique. Je penche un peu la tête en découvrant que l’enfant qu’elle était avait une passion pour la boxe. Je trouve dommage qu’elle pense avoir déçu sa famille en tombant amoureuse du père de sa fille. Les parents ne veulent que notre bien en général, ce qui les amène parfois à faire des choix qui nous contrarie au plus au point. Un parent demeure une autorité, un opposant dans l’esprit de certains enfants. Une part de moi voit naturellement Lexie comme une ancienne enfant de liberté. Un esprit indomptable, sauvage et combatif. La plus belle représentation de l’instinct de l’humain d’un autre temps. Ce qui me touche dans ses propos, ne sont pas ses mots mais ses gestes. Son regard vers le ciel en parlant d’un pardon de la part de son père. Il est donc décédé d’après ce que je comprends et surtout il agit pour Lexie comme un ange-gardien, visiblement. Il doit la guider dans les moments difficiles ou de doutes. Il semble qu’il soit responsable de notre rencontre aussi selon ce qu’elle affirme. Je souris à cette idée. Elle ne m’a jamais parlé de son père avant. Je trouve que cela serait juste de parler de ma famille également. « Les pères se sentent souvent responsables face au destin de leurs enfants. C’est parce que symboliquement le père est le dirigeant de son clan et que chaque membre est sous sa protection. Si l’un d’eux tombe malade, fait une connerie ou un choix que les autres désapprouvent, qui est honteux ou simplement hors de la norme, le père peut parfois réagir assez brutalement. Ce sont des comportements préprogrammés si l’on veut, des instincts protecteurs. Le père cherche à ramener le  membre en détresse dans ce que le reste du clan considère comme la normale, ce qui varie selon chaque famille, selon l’époque et selon l’environnement social. Il est difficile d’empêcher ce phénomène de se produire lorsqu’il est enclenché. Sauf que si un membre dévie de la voie vers lequel on le destine, ce n’est pas mauvais. C’est même de la sorte que ce membre quitte son clan d’origine pour en former un autre lui-même. Et ce nouveau clan ne sera pas nécessairement constitué à la base de personnes liées par le sang. Il peut être formé d’amis, de leurs enfants, de son propre enfant. » Je ne pensais pas aborder ce sujet, mais au final je décide de poursuivre sur ma lancée quand même. « La mort n’est pas la fin. Je sais que ton père est encore là à veiller sur toi. Tout comme ma mère est là-haut avec lui à tenter de contenir les impulsions de son fils. Tu sais, j’ai toujours voulu et ce du plus loin que je me rappelle, que ma mère soit normale. Comme les autres mères que mes amis avaient. La mienne était déjà malade à ma naissance. Le diagnostic a été posé quand j’avais quatre ans. Ça été foudroyant. En seulement six mois, elle avait chuté à un niveau qui aurait normalement pris des années à atteindre. Mon père était toujours absent. Il s’est mis à s’absenter et à rester au travail à l’armée en réalisant que sa femme changeait. Il fuyait la maison. Sauf qu’il refusait que je fasse pareil. Il a engagé des infirmières et tout ce qui existaient comme préposés pour s’occuper d’elle et moi. Ces dernières me demandaient de faire beaucoup trop. Mais c’était parce que je voulais aider ma mère. Je l’ai donc vu pleurer, désespérer, crier, souffrir, perdre le contrôle. Je l’ai aussi vu oublier, progressivement. D’abord des souvenirs que je ne connaissais pas. Puis des événements récents à lesquels j’avais pris part. Elle oubliait les noms. Elle a oublié mon nom. Comme tout se mélangeait dans sa tête, elle se contentait de nous saluer. Elle pouvait le faire des dizaines de fois dans une conversation. Je me suis fâché une fois de cela à treize ans. Elle a prit peur. Elle ne comprenait évidemment pas ce qui me mettait en colère. Alors, elle s’est excusée. À chaque fois qu’elle me voyait elle le faisait. Sans comprendre pourquoi car elle avait oublié ma crise. Elle sentait juste qu’elle devait le faire et c’est ça qui était le plus dur. Pas de s’occuper de la faire marcher, de la laver ou de la faire manger. C’était de réaliser qu’au fond elle était encore là mais qu’elle était prisonnière de sa propre tête. J’en ai voulu à son Dieu durant longtemps pour l’avoir rendu comme ça. Elle détestait que j’entretienne de la rancœur pour lui. Elle voulait que je sois croyant comme elle, que je lui consacre du temps comme elle le faisait. Le jour avant de partir pour l’armée à mes dix-huit ans, elle a sentie que je partais et elle m’a fait promettre de prier tous les soirs. Je lui ai dis oui mais je ne l’ai pas fais. Je n’ai prié qu’une fois et c’est trois ans plus tard, alors que j’ai décidé de quitter le seul métier qui a rendu mon père fier de moi. Après, il me parlait seulement à mon anniversaire ou à Noël et cette année il ne m’a même pas appelé. » Je soupire, avant de reprendre juste après. « Ma mère est morte il y a un presque six ans. La fin de ce genre de maladie est horrible. Je refusais de la voir comme ça. De la voir coucher, à baver et incapable de parler. Elle n’avait plus conscience de rien. Elle ne se rendait même pas compte que j’étais juste à côté. Tu réalises que j’ai une chance sur quatre de transmettre la même forme d’Alzheimer précoce sévère à un autre être vivant. Moi je n’ai rien. Mais je suis porteur. Ça me fait peur. Vraiment. Parce que je sais ce que ça fait sur un être. Comment il se dégrade, meurt un peu plus à chaque heure et que du jour au lendemain tout ce qui a compté pour lui s’éteint. Les joies disparaissent en premier. Il ne reste que les peines et la souffrance. Et ça fait mal. Lexie, si tu savais comment ça m’a fait mal de… de la voir comme ça. » Je m’arrête enfin, mais pour lever vers ma fiancée un regard déterminé. « Tu sais pourquoi j’ai commencé à me battre au début ? Parce que je cherchais un moyen de me défouler. Comme toi quand on s’est parlé pour la première fois, tu te rappelles ? Je voulais faire sortir de mon corps tout le poison qui s’y accumulait. Alors j’ai commencé à frapper. Mal, oui c’est vrai. Il y avait cet ancien champion qui m’a remarqué et qui est venu m’arrêté. Il voulait que je cesse de frapper avec ma tête ou mon cœur. Il voulait que je frappe avec mon âme. Je me suis moqué de lui. Un petit con dans la vingtaine, c’est un phénomène classique. Il m’a fait sortir du gym. Il voulait que je revienne uniquement à condition de faire ce qu’il demandait. J’ai finis par revenir. Et il m’a montré comment canaliser mon potentiel et arrêter de perdre mon énergie avec la colère. Il a réalisé que j’avais du talent. Trop de talent. J’apprenais tout en une après-midi alors que les grands champions mettaient des semaines à le faire. Et me sentir bon dans un truc ça m’a donné la force de survivre à ma mère. » Je m’arrête encore, inspirant un grand coup. « Ça m’a aussi permis de te rencontrer toi et récemment ma demi-sœur aussi. Il va falloir que je te la fasse rencontrer d’ailleurs dès que je vais avoir plus de temps pour organiser le truc. C’est une longue histoire, mais disons que mon père a eu une aventure avec une anglaise cinq ans après ma naissance, justement dans la période où il a commencé à fuir la maison. Il a renié l’enfant et tout ce temps je n’ai jamais réalisé qu’Aubrey cherchait à ce point à me revoir avant qu’elle me retrouve il y a trois semaines au gym de Wellington. J’ai enfin un membre de ma famille à mes côtés que j’ai vraiment envie de garder. Qui l’aurait cru ? » Je souris en secouant la tête de droite à gauche.
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyMar 12 Déc - 2:53


Liam rit à ma question. Le fait qu’il ait cuisiné mon plat préféré, particulièrement ce soir, est une simple coïncidence. J’aurais presque du mal à le croire si je ne connaissais pas son honnêteté à toute épreuve. (Rires) Le plus amusant dans tout ça est qu’il s’est inspiré du plat que j’ai choisi lors de notre premier gala. J’en rie quelque peu, tant cela me paraît drôle. Ensuite, je passe à la dégustation pour ne pas le faire languir d’avantage sur mon appréciation de son plat. Je sens son impatience jusqu’à ma place. Je dois avouer que, bien que ne l’ayant jamais vu ainsi avant cet instant, j’aime beaucoup cette réaction spontanée. Je goûte donc à ces pâtes, avec grande attention aux saveurs qu’elles m’amènent en bouche. C’est un véritable délice. Tout est absolument fabuleux. L’essence même de ce plat que j’affectionne tant est présent, décuplé par sa préparation avec des ingrédients de qualités. Je ressens sur mes papilles tout l’amour qu’il a mit à la confection de cette recette, et je l’en complimente sincèrement. Si le plaisir pour lui est de cuisiner pour moi, alors mon plaisir est de déguster ce qu’il a cuisiné pour moi. C’est un véritable chef. Il pourrait être à la tête d’une cuisine de l’un des plus grand restaurant de ce pays s’il le voulait. Et je ne dis pas ça parce qu’il est mon fiancé, attention. Je suis parfaitement sincère. Ces qualités de cuisinier seraient réellement appréciées par les bouches les plus raffinées de la population. Une chance qu’il soit boxeur, finalement. Seuls ma fille et moi-même, en dehors de rares invités, auront l’honneur de savourer ces plats quotidiennement. Du moins, s’il accepte de s’épargner mes repas insipides. Sinon, je me mettrais aussi derrière les fourneaux pour le soulager de cette activité. Mais passons. Je poursuis mon repas tandis que la conversation s’instaure sur la proposition de Liam a passé un moment en tête à tête avec Lana sur un voilier. J’approuve totalement cette idée. Mieux. Je la félicite. J’apprécie réellement que mon fiancé instaure des moments père/fille, même s’il n’en a pas officiellement le titre, et je me laisse aller à narrer grossièrement les miens. La base de ma passion pour la boxe vient de là, des matchs que je regardais avec mon père. Par répercussion, je me confie sur la déception que j’ai provoqué chez mes parents en me fiançant avec un voyou, avant de supposer en regardant le ciel que mon père m’a pardonné. Ma mère aussi, quelque part, mais je sens toujours comme une rancœur résiduelle dans nos rapports. Comme si la hache de guerre n’avait pas encore totalement été enterré. Peut-être en est-ce ma faute. Il est vrai que j’ai tendance à me focaliser sur ce que j’estime être une erreur de la part de ma famille, sans jamais voir au delà. Enfin, l’important à mes yeux est que mon père ait mit Liam sur mon chemin. J’en suis convaincue. Je suis contente d’ailleurs que cette idée plaise à mon fiancé, qu’il ne la discute pas. Au contraire, j’ai le sentiment qu’il plaide plutôt la cause de mon père tout d’un coup. Il me parle d’un devoir de responsabilités chez les papas, un instinct protecteur les poussant parfois à agir brutalement face à des situations de détresse. C’est un point de vue intéressant, vraiment. Cela fait sens à mon esprit et explique même le pourquoi je me suis formée une famille avec des « étrangers ». En agissant ainsi, mon père m’a chassé involontairement de son clan. Il pensait me convaincre de revenir dans la norme, et je l’ai fais. Or, les résultats ont été visibles par Brendy, Lana, Anna et désormais Liam. Je le remercie donc d’un sourire de m’avoir donné une vision plus positive des actes passés de mon défunt père. Il vient de redorer son blason à mes yeux d’enfants, et c’est un cadeau inestimable qu’il vient de m’offrir. Il n’imagine pas comme la petite Lexie en moi avait besoin de savoir que c’était une preuve d’amour. Rien qu’une preuve d’amour. Je suis contente également que nous soyons d’accord sur le fait que la mort n’est pas la fin, que mon père est bien prés de moi pour veiller sur chacun de mes pas. Sa mère en fait autant avec lui, à ce qu’il précise. Je suis émue à l’idée qu’ils nous observent peut-être présentement en ce disant qu’ils sont fière de nous, du chemin qu’on a parcouru. Je le suis toujours plus au fur à mesure qu’il me parle d’elle. A Invercargill, j’en avais déjà entendu parlé mais… les mots n’avaient pas la même émotion. Il vouait une colère à sa mère, pour sa différence. Ce soir, je sens que c’est de l’amour que partage ces mots. Il me raconte toute sa jeunesse sans rancœur, sans colère, sans haine. Il me la raconte comme le petit garçon meurtri, qui se dévoile sous la carapace du boxeur insensible, me l’aurait raconté avant de la forger justement. Je ne peux retenir quelques larmes. J’ai dit tout à l’heure que je ne pouvais pas imaginer la souffrance que cela faisait à quelqu’un souffrant d’Alzheimer de vivre sans souvenirs ? Hé bien maintenant, je peux en avoir un large aperçu. Et cela ce confirme, c’est horrible. Je ne peux pas rester insensible à l’enfer qu’a vécu sa mère, à l’enfer qu’il a vécu. Et plus le récit avance, plus il me bouleverse totalement. Je découvre par la même occasion que nous avons eu une réaction très similaire vis-à-vis de Dieu. Nous lui en avons voulu d’avoir laissé souffrir, mourir même, l’être dont nous étions le plus proche. Je comprends qu’il n’ait pas tenu sa parole de prier tous les soirs, comme sa mère croyante lui avait demandé de le faire. Moi-même je ne l’aurais pas fait si mon père, sur son lit de mort, m’avait demandé de tenir cette parole. Je ne le juge donc pas. Au contraire, je le trouve admirable. Il est resté des années auprès de sa mère avant de ne plus supporter de la voir se dégrader autant. Je suis restée quelques jours au chevet de mon père, mourant, et je voulais déjà m’exiler à l’autre bout du monde pour ne plus affronter cette image. Son père m’apparaît dans cette histoire comme un homme parfaitement égoïste, insensible. Il a un fils merveilleux et il le renie à cause d’un choix de carrière autre que le sien ? C’est complètement stupide. On s’éloigne de l’image du chef de clan qu’il m’a dépeinte plus tôt. Liam m’annonce après un soupir déchirant que sa mère est morte il y a presque six ans. Qu’il a refusé de la voir dans sa phase terminale de sa maladie. Là encore, je n’apporte aucun jugement. J’ai moi-même voulu fuir l’image de mon père en phase terminale de sa tumeur, comme je l’ai dis plus haut. Alors certes, ce n’est pas similaire mais, un mal ou un autre, ça ne change rien à la souffrance de ceux qui assistent à la fin d’une vie. Liam aborde à nouveau le risque de transmettre cette maladie à un enfant. Je baisse un peu les yeux, brièvement. Cela me touche car je sais qu’il existe un petit pourcentage chez moi de malchance qu’un jour je désire un enfant, de lui. Pourquoi ? Parce que je l’aime. Parce que ma fille grandit. Parce que c’est normal de désirer cela en tant qu’épouse. Parce que Lana ne sera jamais génétiquement sa fille, aussi. Il aura beau la considérer comme telle dans six mois, un an, ou plus. Cela n’y changera rien. Alors je prends douloureusement conscience que ma demande éventuelle sera repoussée d’un revers de la main. Et je l’assimile parfaitement. Ce qu’il a vécu l’a marqué à tout jamais, au point de refuser de transmettre ça à un être innocent. Je soupire, douloureusement. Sa voix prononce mon prénom. Aussitôt, je relève mon regard en sa direction pour l’écouter me dire qu’il a eut mal. Par ricochet, ça me fait mal également. Ensuite, il me demande droit dans les yeux si je sais pourquoi il a commencé à ce battre à ces débuts. J’hoche négativement de la tête pour lui signifier que non. Hé bien pour les mêmes raisons que moi. Pour évacuer tout le mal qui l’empoisonnait, comme je l’ai fais la nuit de notre premier baiser. Il me demande si je m’en rappelle. Bien évidemment. Ce souvenir est à jamais gravé dans ma mémoire. Pas uniquement parce que je suis rentrée un peu cabossé de notre match amical, non. Parce que c’est le point de départ de toute notre histoire. L’instant où nous avons commencés à prendre de l’importance dans l’existence de l’autre, sans avoir conscience que six mois plus tard nous serions fiancé. Il m’explique qu’un ancien champion lui a reproché sa façon de frapper. Qu’il ne fallait pas frapper avec sa tête, son cœur, mais avec son âme. Ce qui l’a fait rire du haut de ces vingt ans. Il s’est fait jeté de la salle avec la condition d’y revenir lorsqu’il serait disposé à faire ce qu’il lui demandait. Ce qu’il a fait, plus tard. Et la star du ring que tout le monde connaît naissait. Je sourie légèrement en songeant à l’homme fort qu’il est devenu. Pas seulement sur un ring, mais dans la vie également. Comme il le dit lui-même, se sentir bon dans ce sport lui a donné la force nécessaire pour survivre à sa mère. Mais pas seulement. Cela la menait à moi, puis sa demi-sœur plus récemment. Aubrey. Fruit d’une liaison que son père a eu avec une anglaise, quand il fuyait lâchement le foyer familial, il a renié cette enfant. Et en réponse à cela, elle a passé toute sa vie à vouloir rencontrer son demi-frère. C’est une histoire vraiment touchante. Autant que la sienne. Je sourie, heureuse de le découvrir si content d’avoir un vrai membre de sa famille à ces côtés après ces trente-six ans à se battre seul.

_ Je serais ravie de faire la rencontre d’Aubrey.

J’annonce, tendrement, en me levant de ma chaise pour le rejoindre. A l’instar de lui tout à l’heure, je me mets dans son dos pour enrouler son cou de mes bras. Avec douceur, je dépose ma joue contre la sienne.

_ Tu ne seras plus jamais seul, Liam. Je lui déclare dans un murmure. _ A partir de maintenant tu as non seulement ta demi-sœur, mais tu as également tout les membres du clan que j’ai fondé avec Brendy. Je marque une pause. _ Tu sais, on a tous pour point commun d’avoir eu une enfance pénible à notre manière. Une enfance qui a forgé les adultes que nous sommes devenus, que nous voulons restés. Ton arrivé parmi nous à apporter un nouveau souffle de bonheur. Nous sommes tous heureux de te compter parmi nous, et moi plus particulièrement. Je n’ai jamais été autant heureuse que je ne le suis avec toi. Chaque instant que l’on passe ensemble est précieux à mon cœur, et l’amour que je te porte ne cesse de grandir d’avantage de seconde en seconde. Je marque un nouveau temps d’arrêt. _ Tu es un fils exemplaire. Je ne doute pas que ta maman soit présentement très fière de toi, et qu’elle t’aime aussi fort comme au jour de ta naissance.

Je dépose un baiser sur sa joue, tendrement. Je suis intimement convaincue que c'est grâce à mon père et sa mère que nous sommes ensemble, et je sourie à cette pensée.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyMar 12 Déc - 10:12


Je réalise la longueur de mon discours seulement au moment de me taire pour de bon. Je me suis laissé aller à tellement de confessions d’un seul coup, partant dans un sens puis dans l’autre. Je n’ai jamais dis autant sur ma vie à quelqu’un avant maintenant. Même dans mes relations amoureuses précédentes, je ne donnais que le stricte minimum d’informations sur mon passé pour donner l’impression que mon amoureuse me connaissait. Hors, je réalise que je ne voulais en fait pas vraiment qu’elles me découvrent véritablement. Parce que je refusais de leur évoquer la souffrance que j’ai eue, j’imagine. Je sens qu’aujourd’hui les choses ont changées. J’ai besoin de donner à ma fiancée la version complète des faits. Je veux qu’elle épouse le vrai Liam. Celui qui durant des années à souffert mais qui désormais à le cœur cicatrisé en majorité. Tout simplement parce que j’ai besoin qu’elle m’accepte tel que je suis et pas tel que je prétends être. Je suis fort, c’est vrai. Sauf que je le suis devenu par simple nécessité de survivre à un mal qui m’étranglais. J’ai la chance d’avoir eu un père, contrairement à Aubrey ou même à Lana. Je ne me suis pas opposé à son choix de m’écarter de sa vie après mon départ de l’armée parce que je savais qu’il faisait ce qu’il croyait juste pour moi. Cela n’est peut-être pas visible, mais mon père a agit avec le même intérêt que le père de Lexie autrefois. Il a cherché à me protéger et il fait encore ce qui lui semble le mieux pour moi dans sa tête. Il aimerait que j’utilise davantage ce cerveau si miraculeux que j’ai hérité malgré l’hérédité de ma mère. Quel parent ne souhaiterait pas la réussite de son enfant ? Je laisse donc à mon père son espace et le temps qu’il faudra. Il réalisera peut-être un jour que ma vie fait du sens même si je ne suis pas dans l’armée. Les cartes sont entre ses mains. Je ne peux plus rien faire pour influencer son opinion de moi. J’ai accepté ce fait depuis un moment déjà. Je suis seulement surpris que je parle de lui avec un tel détachement devant ma fiancée. Je ne sais pas si c’est sa présence qui m’apaise ou bien le fait qu’enfin j’accepte mon passé comme une part intégrante de moi. Il y a forcément eu un cheminement récemment dans mes pensées, un déclic qui m’a permis de réaliser que mes compétences acquises avec cette terrible histoire sont bénéfiques. La conclusion me vient aussitôt : Lana. Je n’ai jamais eu à m’occuper d’un enfant avant de rencontrer Lexie. J’ai pourtant naturellement transposé mon savoir me provenant de mes années à m’occuper de ma mère afin de veiller sur la petite de cinq ans. Tous mes réflexes, toutes mes réactions et mes décisions part rapport à Lana viennent de là. D’une sorte d’instinct paternel à première vue, mais c’est plus que ça selon moi. Cela vient de mon désir de soigner, de protéger que j’ai depuis que je suis haut comme trois pommes. C’est la même raison pour laquelle j’ai des attentions si particulières afin de m’occuper de Lexie. En quelque sorte, j’ai décidé inconsciemment de devenir l’homme dévoué pour sa famille et ce bien avant qu’elle ne me demande en mariage. Cela m’a paru si naturel pourtant, jamais je n’ai été contre ces instincts qui m’ont rapproché autant de la mère que de la fille. Au fond, c’est parce que j’avais besoin de cela. La fonction principale du corps, croyez-le ou non, est de demeurer en harmonie. Il cherche à nous faire respirer au même rythme, à nous maintenir constamment à la même température idéale, à nous conduire hors du danger, à même nous faire rêver pour garder notre cerveau alerte et d’ainsi prendre conscience de certaines choses, si nécessaire. Rien de ce qui est fait par le corps n’est destiné à nous nuire, bien que parfois les choses ne se déroulent pas comme prévue. Les cancers sont les meilleurs exemples d’un processus du corps qui tourne mal. Lors d’une division cellulaire d’une cellule du poumon afin de régénérer celui-ci disons, il y a une mutation qui survient dans l’une des deux nouvelles cellules. Cette mutation va provoquer la multiplication chaotique de la cellule « malade » qui sera incapable d’être stoppée. La mutation sera transmise d’une cellule à l’autre. L’erreur se propage toujours plus rapidement. Ces nouvelles cellules vont s’amalgamer jusqu’à être suffisamment volumineuse pour être détectable par radiographie. Une tumeur est née. Et ces mutations arrivent parfois à cause d’un facteur extérieur, comme un coup de soleil pour une cellule de peau ou encore les brûlures microscopiques causées aux voies respiratoires par l’usage de cigarettes. Mais quelques fois, la mutation survient sans que personne ne puisse la prévoir. Sans que le corps ne puisse rien y faire. C’est ce genre de « bug » qui débalance l’harmonie tant recherchée. Mais parfois, c’est ce qui nous pousse aussi vers des comportements qu’on n’avait pas soupçonné exister chez nous. J’avais un besoin. Celui de me rendre utile auprès d’une famille, de me joindre à eux. Voilà pourquoi j’ai si facilement été amené à m’occuper de Lexie et de Lana. Mon corps a décidé pour moi ce qui était le mieux et je ne peux que l’en remercié aujourd’hui puisque je me sens revigoré. Je me sens un nouvel homme, celui que j’aurais toujours du être. Il n’est pourtant pas étranger. Je connais très bien l’individu que je suis en ce moment. Disons que je combine l’ensemble de mon être pour enfin coexister simultanément et en harmonie. La fameuse harmonie tant convoitée. Et d’une certaine façon, j’ai conduis Lexie à faire la même chose en acceptant sa personnalité lionne et sa personnalité mère, en trouvant la clé pour ouvrir la cage dans laquelle elle a été enfermé durant trop longtemps. Son discours s’accorde avec mes pensées. Elle a totalement raison. Je ne suis plus seul. Je rends Lexie heureuse. J’ignore si effectivement ma mère est fière de moi aujourd’hui mais en cet instant où ma fiancée est blottie contre moi, je veux bien le croire. Je souris. « Je suis tellement heureux de vous avoir trouvé. De t’avoir toi et Lana. Mais aussi Anna et Brendy. Même Aubrey. Vous êtes ma famille. Je ne sais même pas comment j’ai fais pour vivre aussi longtemps sans vous tellement je me sens bien désormais. C’est absolument irréel de ce dire que je ne vois plus mon existence sans chacun d’entre vous alors qu’on ne se connaît que si peu. Et je sais que c’est la même chose pour toi. » Je viens me retourner sur ma chaise afin que nos visages se trouvent. J’embrasse ma fiancée avec une affection dont je ne me serais même pas soupçonné capable. Je recule ensuite à peine de ses lèvres. « Tu as raison, ces pâtes sont une merveille. » Je murmure en me moquant un peu. Je me laisse ensuite aller à un autre baiser tout aussi passionné. Je veux que le temps s’arrête, que ce moment dur éternellement. Contre ses lèvres, je suis vivant. Je suis heureux. Enfin.
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyMar 12 Déc - 17:57


Liam a raison. C’est presque irréel ce qui nous arrive. Il y a encore quelques semaines nous étions similaire à deux étrangers pour l’autre et voilà que désormais nous sommes une famille soudés. Les liens du mariage sont dans notre cas juste l’officialisation d’un amour partagé, quand on y pense. Nous sommes déjà un mari et sa femme, dans nos cœurs. J’irais même jusqu’à ajouter que nous sommes une mère et un père, un frère et une sœur, mais pas pour nous. Pour les autres membres de notre clan, notre famille. Et j’en suis heureuse. Je ne pouvais pas espérer meilleur dénouement à des années de solitudes, de luttes acharnées pour quérir le bonheur. J’ai conscience que ce n’est que le début, cela dit. Tant d’autres joies nous attendent à l’avenir. Notamment notre mariage. C’est plaisant d’être certaine qu’il n’y sera pas absent. Qu’il sait qu’il ne voit plus sa vie sans moi, sans nous ; comme je ne vois plus la mienne sans lui, sans eux. Je n’aurais pas supporté qu’il n’y vienne pas, victime d’un soudain doute. Je réponds donc avec tendresse au baiser qu’il m’offre tandis que son corps se tourne en ma direction. Je n’ai jamais partagé des baisers possédant une affection aussi intense. Liam ne se contente pas uniquement de me démontrer qu’il m’aime. Il m’offre également tout l’attachement qu’il me porte. C’est enivrant. Je suis presque frustré qu’il mette un terme à notre étreinte buccale, soudainement. Il me murmure moqueur que ces pâtes sont une merveille. Je rie quelque peu, avide de redécouvrir la saveur de sa bouche tout autant merveilleuse. Mon souhait est exaucé aussitôt. Nos lèvres se soudent pour la seconde fois dans un baiser passionné, intense. Je me déplace lentement de sorte de m’asseoir sur le rebord de sa cuisse la plus proche, sans interrompre la danse lascive de nos langues. Je sens mon souffle se saccader, les battements de mon cœur s’intensifier. Il éveille en moi une autre forme d’appétit que je m’interdis pourtant de ressentir depuis nos fiançailles. J’ai autant envie de le laisser me rendre affamé de sa peau, que de l’empêcher de me conduire à abréger notre attente. C’est un duel qui s’instaure aussitôt à mon esprit. Céder à la tentation, ou la faire perdurer jusqu’à mon moment idéal. J’hésite. Je décide d’y réfléchir en laissant voguer ma bouche sur son menton, sa joue gauche, son lobe d’oreille. Je pressens une forme d’excitation chez lui tandis que j’embrasse ce petit bout de chair. Je m’interromps pour lui murmurer.

_ Elles sont encore meilleures mêlés au goût de ta peau. Je rie doucement, sachant que cela ne veut strictement rien dire. _ Je ferais mieux de les terminer. Ce serait dommage qu’elles terminent à la poubelle.

J’ajoute, sincèrement. Nous pourrions les réchauffer, cela dit. Toutefois, j’aimerais éviter de les terminer toute seule chez moi demain midi, pendant que lui sera à son entraînement. J’embrasse donc une dernière fois le bout de son nez, mutine, avant de me lever pour regagner ma place. Délicat de reprendre mon repas maintenant que mon appétit sexuel est présent, mais je n’en demeure pas moins fière de moi. J’ai tenu bon.

_ En dehors d’être un excellent cuisinier, un fantastique pilote, et un boxeur de talent, existe t’il d’autres qualités que j’ignore encore sur toi ?

Je lui demande doucement, pour relancer la conversation. Ce n’est pas que cela me dérange que l’on s’observe en silence avec une certaine lueur dans le regard. Loin de là. Je tiens juste à ce qu’on continue d’apprendre à ce connaître sur des sujets moins lourds que nos familles respectives. Je donne l’exemple en abordant mes propres capacités insoupçonnées, entre deux bouchées.

_ Je parle au total huit langues, en comptant l’anglais. Je les ai quasiment toutes apprise durant ma période de globetrotteuse. Les seules qui font exception sont le malgache, qui est ma langue maternelle, et le français que l’ont m’a enseigné à Paris où j’ai fais mes études de Photographie. Je marque une pause pour manger. _ Elles ne me sont plus très utile à présent, en dehors de traductions de vidéos YouTube à l'occasion. Je rie quelque peu. _ J’ai d’ailleurs ma propre chaine, mais elle est un peu à l’abandon depuis qu’on se connaît. Je lui sourie. _ J’envisage de la clôturer, sous peu. Cela demande un certain investissement qui exige du temps que je n’ai plus. Je préfère me consacrer à notre famille, nos sorties, ainsi que vos carrières respectives à toi et Brendy, plutôt que de parler devant une caméra.

Cela demande du temps d’être l’assistante de deux hommes. Bon, du côté de Liam le travail est moins important puisque ces quelques heures d’entraînements ne rivalisent pas avec mon planning au bureau avec Brendy. Mais, en dehors de ça, j’ai désormais d’autres activités plus intéressantes que me poser devant un objectif pour partager des bons plans, ou encore des recettes de gâteaux que je réussie au bout de plus de dix essais.

_ C’était succulent mon amour. Je répète en déposant mes couverts à table après ma dernière portion. _ Je me suis régalée.

Je pense qu’il était inutile que je le précise au vu du sourire que je lui offre, instantanément. Je bois une gorgée de mon punch pour faire passer le tout. Ensuite, je pose le verre devant moi en écoutant la musique en arrière plan. J’ai très envie de sentir à nouveau son contact. Je saisie donc l’opportunité qu’il y ait un slow pour le rejoindre à nouveau. Je l’invite de la main à se lever, dès que je suis à son niveau. Je l’entraîne un peu à l’écart de la table pour me coller contre lui, les bras enroulés autour de son cou. Mes yeux se plongent immédiatement dans les siens. Je n’ai pas besoin d’ouvrir la bouche pour qu’il sache que je l’aime. Mon amour pour lui brille dans mes prunelles tandis que nous tournons au rythme de la musique, lascivement.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyMar 12 Déc - 19:01


Notre baiser se transforme en une dégustation de mon visage, il semblerait. Je me montre sage le temps qu’elle explore ce qu’elle souhaite à l’aide de ses lèvres. Je ne peux nier que j’apprécie cette affection. Je me sens intrigué par ce qu’elle choisit de caresser de sa bouche et dans quel ordre. Je frissonne brièvement en sentant son souffle directement dans mon oreille. Apparemment que le repas est meilleur si ma peau est offerte également au menu. Je ricane à cela. Elle décide de retourner manger en m’offrant un dernier baiser. Je me replace correctement sur la chaise, l’avançant d’un coup pour me rapprocher de la table. Je viens boire un peu d’eau pour me désaltérer. Elle veut d’un coup savoir si j’ai d’autres qualités à part être un bon cuisinier, pilote et boxeur. Pour moi aucun de ces trois exemples ne sont des qualités. Sauf que je passe outre, inspirant pour tenter de lui donner une réponse. Je n’ai pas le temps de la prononcer que Lexie me donne l’exemple avec ce qu’elle cache comme talent. Je trouve cela très intéressant de découvrir qu’elle parle autant de langues et qu’elle fait des vidéos sur YouTube. Je note dans ma tête de tenter de trouver sa chaîne par moi-même sur mon téléphone plus tard. Comme c’est à mon tour de parler, je souris et je me lance cette fois. « J’ai une excellente mémoire, je pense que tu avais remarqué. Je retiens particulièrement les visages et les chiffres. Je pourrais te nommer les cent premières décimales du nombre pi sans même y réfléchir. Je suis un excellent sportif en général, pas uniquement avec la boxe. Je suis autodidacte dans la majorité des domaines. Pas seulement en psychologie, mais aussi en médecine, en histoire et en mécanique puisque forcément j’aime réparer mes voitures moi-même. J’ai un sens de l’orientation impeccable et ce peu importe où je me trouve dans le monde. J’ai déjà vécu à New-York, Chicago, Miami, Tokyo, Bangkok, Copenhague et Dublin avant de venir en Nouvelle-Zélande et je ne me suis jamais perdu une fois. Sinon, ce n’est pas une qualité, mais mon principal défaut est que j’ai tendance à mettre les choses un peu partout dans les ranger. Je suis bordélique, mais ça dépend des jours, je te dirais. » Je l’observe alors qu’elle termine son assiette en entier et me répète qu’elle s’est régalée. Je souris une nouvelle fois. Je n’ai pas encore l’habitude d’accepter qu’on me complimente sur mes capacités culinaires. C’est bien qu’elle le fasse mais j’ai du mal avec les remerciements sur toutes leurs formes depuis ma mère. Le simple fait qu’elle a mangé mes pâtes est un remerciement suffisant pour moi. Elle n’avait pas à insister autant sur… Qu’importe, j’ai l’habitude. Je la vois se lever et me tirer hors de ma chaise pour aller danser sur la terrasse. Lexie affectionne tout particulièrement le slow depuis notre premier soir à Invercargill. Je ne m’oppose donc pas à son désir d’en faire un nouveau. Je sens toutefois ses mouvements être décalés d’avec la musique, ce qui me déconcentre. Son bassin vient se frotter contre moi par moment. Elle se rapproche beaucoup trop. Ses hanches se balancent d’un côté et de l’autre avec une certaine amplitude exagérée pour le rythme. Elle tente d’attiser un désir physique, cela devient très évident. Je garde mon regard dans le sien. « J’ai préparé un dessert également pour toi. Mais visiblement, il ne te tente pas. » Je prononce doucement en observant avec grande attention sa réaction. Il ne s’agit pas d’un reproche, mais je cherche une confirmation de ses intentions. Nous sommes seuls dans la villa, Lana étant gardée par Brendy et Anna. Rien ne nous empêche techniquement de le faire. Sauf que si elle n’a pas eu de rapport depuis la naissance de sa fille, cela peut être intimidant de replonger. On peut avoir l’impression d’être rouillé voir de ne même plus savoir comment faire. Voilà pourquoi, je décide de lui donner les pleins pouvoirs. Je viens coller mon corps au sien dans une étreinte agréable. Je la garde contre moi, attendant une réponse quelconque de sa part. « C’est toi qui décide. » Je viens murmurer à son oreille. Je serais un bien terrible futur mari si je lui mettais ainsi la pression.
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyMer 13 Déc - 19:30


Mes talents énumérés… Enfin, mon unique talent énuméré, c’est au tour de Liam de confier les siens. Il commence par sa mémoire impressionnante qui lui permet de retenir autant les visages que les chiffres. Il saurait me nommer les cent premières décimales du nombre pi sans avoir à y réfléchir. Je trouve ça réellement impressionnant. Je ne saurais pas en faire autant. En plus d’être un excellent sportif de façon générale, ce que je sais déjà, Liam me confit qu’il est autodidacte dans la majorité des domaines. La psychologie n’est donc pas la seule matière qu’il maîtrise. Il est doué en médecine, en histoire, et en mécanique. Il répare d’ailleurs lui-même ces propres véhicules. C’est presque incroyable. Je soupçonnais bien une intelligence hors du commun chez lui, qu’il m’a confirmé la nuit où j’étais ivre à Invercargill, mais je ne pensais pas que cela était à ce point. Le terme de génie n’est véritablement pas exagéré. Cependant, je me dissuade d’entrée de jeu de lui signifier. Je me rappelle qu’il n’aimait pas particulièrement qu’on lui rappelle ce fait. Liam poursuit sa liste en abordant son sens de l’orientation impeccable. Ce que je peux affirmer. Même blessé, il a su m’indiquer quel chemin prendre jusqu’à sa voiture au Canada. J’apprends qu’il a vécu dans diverses villes du monde. Pas celles que j’ai été visité particulièrement, mais des villes intéressantes pour certaines. Cela nous fait un point commun : nous aimons voyager. Il poursuit sur un défaut. Selon lui, il est un peu bordélique certain jour. Cela m’amuse quelque peu. Pourquoi ? Parce qu’il se trouve qu’avant de devenir mère je l’étais également. J’ai commencé à être plus soigneuse pour la sécurité de ma fille. Je m’en serais voulu toute ma vie qu’elle meure suite à l’ingestion d’un objet obstruant sa trachée, ou d’un empoisonnement par produit toxique. Certains dirons que j’aurais pu me contenter d’éloigner ce qui me semblait dangereux mais j’avoue avoir pris goût de voir mon logement nickel. Alors, j’ai gardée l’habitude d’absolument tout ranger dans l’instant – sauf exception par manque de temps. Je sourie à mon fiancé lorsqu’il a terminé de parler.

_ Impressionnant.

Je me contente juste de dire, doucement, en terminant mon plat. Que pourrais-je ajouter d’autre ? Rien. Alors je laisse le silence s’installer, sans que cela en soit un gênant, et je le brise que pour affirmer ce qu’il sait déjà : que son plat m’a régalé. Ensuite, je bois une gorgée de mon punch fruité pour faire passer le tout. Les notes d’un slow m’encouragent à retrouver notre proximité précédente. Je me lève donc de table pour l’inviter à danser. Je me fais langoureuse dans mes gestes. J’éprouve le désir de retrouver ce que j’ai interrompue plus tôt pour terminer mon repas. Seulement, je n’ai pas réellement la réaction que j’escomptais chez mon fiancé. Loin de là. En lieu et place de m’aider à faire grimper le baromètre de l’érotisme de cette danse lascive, il me déclare qu’il a préparé un dessert qui visiblement ne me tente pas. Je fronce les sourcils, déstabilisé.

_ Euh… Je bafouille aussitôt. _ Je peux le manger plus tard. Enfin, sauf si tu y tiens maintenant.

Apparemment, on dirait que c’est le cas. Ça ne me gêne pas d’y goûter mais… euh… je ne pensais pas que j’étais devenue si incompétente dans le domaine d’attiser les désirs d’un homme. Je veux dire que… je sais que mon abstinence de cinq années m’a forcément un peu rouillé sur le sujet du sexe mais… je ne croyais pas que ça serait aussi grave. Je… en faite je n’arrive pas à saisir à quel moment je m’y suis mal prise. Est-ce que j’aurais mal interprétée nos baisers de tout-à-l ‘heure ? Préférerais t’il qu’on attende encore ? Je n’en sais rien. Il ne m’envoi pas de signaux qui démontrent qu’il soit réfractaire à ce qu’on s’engage dans cette voie là tout les deux mais… j’ai l’impression d’aller trop vite tout d’un coup. Pourtant c’est con comme réaction car la demande en mariage c’était bien plus précipiter qu’un simple désir de sexe, j’en ai conscience. Toutefois, je suis perplexe. Peut-être qu’il y a un problème à ce sujet ? J’en sais rien. Il m’apparaît pas mal à l’aise non plus avec l’idée que l’on fasse l’amour tout les deux. Non. Il se contente de me laisser le choix, front contre front, en restant collé contre moi. Or, je ne sais plus. Enfin si je sais que j’ai envie de lui mais je sais plus si le moment est judicieux. Il m’a vraiment perturbé avec cette histoire de dessert. Ce n’était pas malvenu de sa part, je le sais aussi. C’était juste à titre d’information. Je soupire doucement.

_ Je ne veux rien brusquer, Liam. Je lui souffle finalement sans le quitter des yeux. _ J’en ai envie là, présentement, mais si toi tu préfères qu’on attende encore alors… j’attendrais. Ce n’est pas grave.

C’est aussi ce que je voulais avant de me laisser avoir par ma libido, somme toute naturelle dans les circonstances actuelles. De ce fait, je ne lui en voudrais pas. D’ailleurs, je devrais lui suggérer d’aller chercher ce fameux dessert en cuisine pour moi, dés à présent. Fais-le, dans ce cas. Ça amènerait une nouvelle séparation de nos corps, et je n’en ressens pas le désir pour le moment. Je suis bien contre lui. Je veux y rester. Tellement que je porte ma main à l’une de ces joues pour la caresser, doucement. Cela me rappelle immédiatement le matin à Invercargill, où je l’éveillais avec douceur. Automatiquement je me laisse guider par le désir de l’embrasser. J’appose mes lèvres contre les siennes, avec délicatesse. Je franchie leur seuil de ma langue qui s’enroule tendrement à la sienne. Tout l’amour que j’éprouve pour lui, je lui transmets par le biais de cet échange buccal. Je suis prête à lui donner tellement plus, à nous amener à un nouveau stade de notre relation. Seulement, je ne le ferais que s’il m’en donne l’autorisation. Je ne le forcerais à rien. Je serais une bien terrible future femme si je lui mettais ainsi la pression.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyMer 13 Déc - 23:23


J’observe la déstabilisation de ma remarque se répandre dans les traits du visage de ma fiancée. J’ai mal joué mon coup. C’est tout simplement que je n’avais pas anticipé le désir monter si vite en elle. Je réalise à présent à notre proximité la température agréable de son corps. J’entends la brièveté de ses inspirations et expirations. Je viens de carrément la bloquer dans ses impulsions. Sauf que je l’ai invité ici pour une raison qui va au-delà du romantisme. Mon but n’était pas non plus de la conduire à la chambre à tout prix, contrairement à ce que beaucoup pourrait penser. Le poids de la bague dans la poche de mon veston se fait d’un coup douloureusement sentir. Je souhaitais lui offrir cette bague de fiançailles au moment du dessert. Mon plan devra visiblement être modifié puisque cette soirée est la sienne. Elle décide de tout. Je suis à son servir. Donc si pour elle il est temps de nous découvrir plus intimement, je ne vais pas stopper davantage ses désirs. Je lui dis donc qu’elle est celle qui décide puisque c’est ce que je pense vraiment. Je m’apprête à lui expliquer davantage lorsqu’elle me devance dans ses propos. Je l’observe avec une certaine confusion. Je souris malgré moi, la trouvant juste trop mignonne de me dire ça alors que je viens pourtant de lui donner le signal de foncer si elle en avait envie. Elle a ce désir mais elle se contient pour moi. Je demeure près d’elle, content qu’elle ose toucher mon visage et puis s’emparer de mes lèvres. Je ne lui refuse pas l’entrée. Je réponds à son baiser avec même plus de vigueur. C’est ce qu’elle veut et c’est aussi ce que je veux depuis un moment déjà. Nos corps s’attirent enfin de manière magnétique et je ne compte pas l’interrompre. Je dis ça, mais je dois tout de même faire cette petite chose avant. Je viens m’emparer de sa main gauche de ma droite, caressant très précisément son annulaire nu. Je me recule ensuite en souriant. Je parle contre ses lèvres. « Il manque quelque chose à cette main, tu ne trouves pas ? » Je lui demande en allant chercher justement la bague de fiançailles de ma main libre. Je ne lui laisse pas la voir. Je glisse l’anneau d’or surmonter d’un diamant à son annulaire et je caresse sa main un instant de mes doigts avant de la libérer pour qu’elle observe ce qui j’y ais mis. Je ris doucement. « C’est pour ça que je voulais te faire manger le dessert. Pas parce que je tenais absolument à ce que tu dégustes du sucre devant moi alors que je ne peux pas faire de même. » Je dis en gardant un grand sourire. « Maintenant, on peut y aller. » Je conclue avant de m’emparer de sa bouche avec une nouvelle fougue. Mes mains agrippent sa mâchoire doucement et viennent remonter en glissant sur sa peau afin de se perdre dans ses cheveux. Je prolonge le baiser jusqu’à manquer d’air et devoir inspirer en haletant. Je me fiche un peu de mon apport en oxygène en ce moment. En autant que j’en ai assez pour me garder conscient, cela m’est suffisant. Je retrouve ses lèvres succulentes que je ne souhaite plus laisser tranquille. Je viens coller mon bassin au sien afin d’entretenir le feu que je sens brûler d’ardeur en elle. Si elle savait comment mon propre corps brûle de désir pour le sien depuis bien avant que je réalise mon amour pour Lexie. Enfin je peux libérer ce que je gardais sagement endormi. Enfin je peux goûter, sentir, frissonner sous une telle proximité. Je ne peux retenir mes mains de migrer vers ses épaules nues. J’imagine cette robe magenta s’écrouler par terre pour me révéler les formes parfaites de son corps. La pensée décuple mon envie. Je commence donc à la tirer vers l’intérieur en m’emparant de sa taille. Je recule sans regarder, trop occuper à l’embrasser. Je rencontre ainsi la porte du second salon en plein dans les lombaires. « Aïe. » Je lâche dans un rire avant de chercher d’une main aveugle la foutue poignée de la porte. « Un peu d’aide ? » Je lui demande en riant toujours. Je suis de dos et un peu occupé en ce moment pour tourner la tête.
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyJeu 14 Déc - 18:54


Liam met plus de vigueur dans notre baiser. Le message est désormais on ne peut plus clair. Il désire autant que moi que nous regagnons le confort de la chambre pour nous découvrir sexuellement. Je ne montre donc aucune résistance lorsqu’il s’empare de ma main gauche. J’imagine qu’il va s’en servir pour m’y amener dans un délai relativement court. Or, Il se trouve que je me trompe complètement quant aux intentions de mon fiancé, puisqu’il met fin à notre baiser pour souligner qu’il manque quelque chose à cette main. Je réfléchie vite à la signification de cette parole. Je ne comprends pas, jusqu’à ce que le mouvement de son autre main dans son veston me fournisse une réponse. Il a prévu une bague pour moi. Cela me comble de bonheur. Surtout quand il la glisse à mon annulaire. Pourquoi ? Parce que ce bijou est l’officialisation de nos fiançailles. Faire l’amour en la portant rend le moment parfait. En faite, l’image que je me faisais de notre première fois s’imbrique parfaitement avec cette idée. Désormais, cela ne fait plus de doute. Notre moment idéal est maintenant. Liam me libère ma main de la douce étreinte de la sienne pour que je puisse la découvrir. Je la porte à une hauteur convenable pour admirer le bijou qui l’orne. Elle est parfaite. Simple grâce à son anneau d’or, et magnifique grâce au diamant qui la surmonte. Je sourie à mon fiancé en remerciement. Je comprends effectivement mieux pourquoi il tenait tant à ce que je mange son dessert, à présent. Comme cela n’est plus très utile, nous pouvons passé aux choses sérieuses. Je lui confirme par le biais de ce baiser fougueux que je lui rends, sans hésitation. Ces mains se déposent sur mes mâchoires. Je frissonne à leur caresse tandis qu’elles s’aventurent dans ma chevelure blonde. Très vite, l’’oxygène me manque. Nos bouches sont contrainte de ce désunir par pur instinct de survie mutuelle. Je rie quelque peu alors que nous respirons déjà comme si nous venions de faire un sport intensif. Qu’est-ce que cela sera quand nous en serons réellement à nous aimer ? Impossible de le prédire. Je sais juste que la douceur de ses mains sur mes épaules, la chaleur de son bassin contre le mien, la ferveur de notre échange buccale, ne cessent de décupler le désir que j’éprouve pour lui. Le sien ne me fait plus de doute, d’ailleurs. La proéminence que je découvre contre mon bassin en est une preuve irréfutable. Une preuve qui aiguise mon appétit de sa peau. Ces vêtements sont devenus de trop. Je me laisse donc attirer par mon fiancé, impatiente de retrouver l’intimité de notre chambre pour l’en délester. Toujours affairé à dévorer sa bouche de la mienne, je suis étonné du brutal arrêt que provoque la porte dans notre parcours. Liam exprime immédiatement sa douleur en riant. Je rie à l’unisson avec lui, brièvement. Je profite ensuite qu’il tâtonne dans son dos pour trouver la poignée pour déposer mes lèvres à même son menton je mordille. Mon aide est réclamée. Je rie à nouveau brièvement en glissant ma main dans son dos, à mon tour. Je me saisie de la poignée qui cède aussitôt. La porte s’ouvre. Notre parcourt à l’aveuglette reprends sans plus attendre. Je fais tout de même attention par intermittence qu’il n’y ait aucun obstacle pouvant nous faire tomber jusqu’à notre but finale, quand la porte de la chambre apparaît. Nous ne reproduisons pas deux fois la même erreur. Nous saisissons spontanément sa poignée pour l’ouvrir. Lorsque nous sommes à l’intérieur de la pièce, je la pousse pour la fermer. Ce geste peut sembler inutile vu que nous avons la villa pour nous seuls, mais il ne l’est pas. Je tiens réellement à nous enfermer dans cette pièce pour les heures qui suivent. Tandis que nous nous dirigeons vers le lit, je lui ôte son veston qui tombe négligemment sur le sol. Ensuite, je défais les boutons de sa chemise avec précision. Je me languis de pouvoir caresser sa peau. J’en ai tellement rêvée jusqu’ici. En attendant de pouvoir y gouter, ma bouche s’aventure dans son cou. Je m’enivre de toutes les saveurs qui se dégagent de son épiderme. Hmmmm. Je ne crois pas exagérer en disant que je vais devenir vite accro à lui, pleinement. Mes doigts arrivent enfin au dernier bouton. Je fais glisser la chemise de ses épaules, ses bras. Elle rejoint l’autre pièce de vêtement au sol. Affamée, ma bouche glisse immédiatement sur le haut de son torse. Je l’embrasse avec passion, avidité. Quand soudainement, illumination. Je remonte mon visage à son oreille où je lui souffle, excité.

_ Tu as ce qu’il faut ?

Je parle de préservatif, bien évidemment. Je n’ai pas eu la bonne idée de reprendre la pilule suite à la naissance de Lana, et il me semble évident qu’une grossesse inopinée jetterait un malaise sur notre couple. Par conséquent, mieux vaut être prévoyant ce soir.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: A romantic date [Lexie & Liam] (#)   A romantic date [Lexie & Liam] EmptyJeu 14 Déc - 19:42


Ma fiancée m’aide à ouvrir la porte en trouvant ma situation très drôle. Je ris également de ma soudaine incompétence à retrouver une poignée. Aussitôt que la porte s’ouvre complètement, je continue de tirer Lexie par la taille afin de nous entraîner dans le couloir. Alors que nos bouches ne se quittent pas, nous nous rendons à gauche jusqu’à la porte de ma chambre. Cette fois, nous anticipons l’obstacle qui est ouvert en un rien de temps puis refermer par la blonde. Je me jette à nouveau sur elle, poussé par un désir de plus en plus grandissant. Elle se débarrasse de mon veston, me faisant presque mal alors que je n’ai pas l’habitude de me laisser ôter mes vêtements en sens inverse. La résistance qu’elle rencontre durant une seconde est négligeable alors que le veston est lancé par terre. Elle agrippe ensuite ma chemise et commence à la déboutonner. De mon côté, je porte mes mains à son dos et j’attrape la fermeture éclaire de sa robe. Presque dans une compétition, elle la déboutonne alors que j’ouvre entièrement la robe dans son dos. Une fois de plus, je la laisse retirer ma chemise en me laissant faire pour ne pas bloquer par inadvertance ses gestes. Je souhaite lui retirer sa robe à tout prix. Sa bouche tombe sur mon torse après avoir goûté à mon cou et je sens de très agréables frissons parcourir l’ensemble de mon corps. Je ramène mes mains à son dos, je me saisis de la robe. Sauf que je suis à nouveau arrêté dans mon geste par son intervention verbale. Je la regarde comme si je venais de me réveiller, le plaisir que je ressentais interrompu par sa question tout à fait sérieuse et importante également. « Oui, dans le… tiroir du… haut. Je pense. » Je dis en haletant légèrement. J’ai soudainement un doute. J’ai peut-être changé de place les condoms depuis la dernière fois. Euh… Mon cerveau roule à deux à l’heure à cause de l’excitation. Je tire donc Lexie avec moi jusqu’au dit tiroir de la table de chevet. Je recommence à l’embrasser en chemin pour ne pas perdre le rythme. Je faufile ma main à l’intérieur du tiroir et je cherche à l’aveuglette. Puis, je dois me résigner à utiliser mes yeux, ce qui me cause un grognement d’agacement. Je trouve enfin un condom et je le montre à Lexie une seconde avant de l’embrasser avec une vigueur renouvelée. Je nous fais tomber sur le matelas, mon corps positionné sur le sien. Le condom est toujours dans ma paume, j’ai refermé mes doigts autour pour ne pas le perdre par inadvertance. Je réalise que cette robe est encore en place. Je me redresse donc, glissant mes mains dans son dos. Je tire le tissu vers le bas, découvrant ses seins. Je continue la descente de la robe jusqu’à ce qu’elle tombe également au sol. J’observe ensuite ce corps d’un regard brûlant de désir. Je reviens à ses yeux, heureux d’y découvrir la même ardeur puissante. Je viens m’emparer de son visage et je trouve refuge contre sa bouche, appréciant la chaleur et le goût de sa langue toujours plus permissive contre la mienne. Je me sens tomber graduellement sur le dos à mon tour. Les rôles s’inversent. Elle est sur moi à présent. Je ne peux m’empêcher de sourire en nous voyant dans cette position. J’ai besoin que l’on me débarrasse de mon pantalon et qu’elle retire de sur elle le dernier morceau de vêtement qui lui reste, bloquant l’accès à notre désir commun.
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A romantic date [Lexie & Liam]
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