the truth won't break my heart (shiva)

shiva anoai

too many bones inside your closet

les informations en vrac

la partie anecdotes ○Shiva est fils unique. Il a cependant toute une panoplie de cousins et de cousines : les familles des îles sont connues pour être nombreuses. Contrairement à tous les autres personnes qui portent son nom de famille, lui, il ne trouve pas que les liens du sang sont importants. Il n’a jamais réussi à accorder sa confiance à ses parents ni au plus proche de ses cousins, il ne croit qu’en une seule personne : lui-même. C’est déjà beaucoup. › Son père lui a payé un billet d’avion pour la Nouvelle-Zélande quand il a découvert ses petites activités : celui-ci dealait et consommait une drogue. Il n’a pas cherché à le comprendre et lui a dit de se trouver une ville dans laquelle il voulait habiter. Shiva n’a pas pris ses menaces au sérieux et lui a sorti le premier « coin paumé » qui lui venait en tête : Island Bay. Il est monté dans l’avion sans se douter qu’il n’allait jamais recevoir de billet pour le retour. › Il avait dix-sept ans à l’époque où il a dû apprendre à se débrouiller par lui-même. Il vivait dans la rue et il n’y avait qu’une seule chose capable de le rassurer : il lui fallait sa dose, toujours, tout le temps. Mêlez ça à une bouteille d’un mauvais alcool et vous obtenez le parfait cliché du dealer qui cherche à vendre pour sauver sa peau. › Au fil des années, il a appris à se calmer sur les stupéfiants. Il n’a toujours pas réussi à se sevrer totalement mais il passe plus de temps à la revente qu’à la consommation : c’est une évolution dont il est fier, bien qu’il n’y ait personne à qui il puisse le confesser. › Sa peau était vierge de tout tatouage quand il a posé ses valises en Nouvelle-Zélande. Il a décidé de se faire tatouer pour la première fois à l’âge de dix-huit ans avec une seule idée derrière la tête : il ne rendra jamais hommage aux îles, il ne passera pas par ces fameux tatouages tribaux qui font tant parler. Il n’a cependant pas fait ça sur un coup de tête : chaque tatouage ancré dans sa peau a une signification, a une histoire. C’est pas dit qu’il souhaite un jour les raconter, cela dit. › Il boit, il fume et il se drogue : ce n’est pas le gendre idéal. Il n’a jamais su se poser avec une femme et il n’en a pas l’intention, il préfère largement s’amuser. › Il travaille depuis quelques temps au Black Dogs en tant que serveur. Il avait besoin d’argent quand on lui a proposé ce poste, voilà pourquoi il a accepté. Il n’a jamais cessé ses reventes en parallèle : c’est pour ça qu’il a réussi à acheter son propre appartement. C’est la seule chose qu’il a réussi à accomplir dans sa vie, il n’en est pas peu fier. › Dès qu’il lui arrive quelque chose de négatif, il répète cette phrase : rien ni personne n’est irremplaçable. C’est devenu sa devise au fil des années. Voilà pourquoi il se considère comme un solitaire. Il n’a pas d’amis, non, il a des contacts. › Il n’est pas le plus intelligent des garçons, voilà pourquoi il préfère éviter les discussions sérieuses. Si l’humour ne fonctionne pas, l’agressivité prendra le dessus. On l’imagine parfois bipolaire tant il a du mal à tenir une conversation sans changer d’état d’esprit. › Même durant les pluies torrentielles, il ne se déplace qu’en moto. Ça a toujours été son moyen de locomotion préféré et il n’en changerait pour rien au monde. › Il a beau avoir un physique assez fin, il mange comme dix à chaque repas. Mieux vaut ne pas lui proposer de lui faire à manger, il risque de vider vos placards en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. › Il aime se battre, ça a toujours été quelque chose qu'il apprécie. Beaucoup de Samoa sont connus dans le monde de la lutte : c'est dans ses gênes. Il se battait autrefois avec ses cousins pour rigoler, il se bat désormais avec certains de ses clients quand ils n'ont pas de quoi le payer. › Il y a un homme bon sous le caïd qui s’impose depuis tant d’années. Il y a cependant une énorme carapace à briser avant de pouvoir avoir un aperçu de celui-ci. Rares sont les personnes qui ont eu le droit à un sourire sincère de sa part, rares sont celles qui peuvent affirmer réellement le connaître.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ zayn malik</pris> shiva anoai

l'histoire de ma vie

you thought you buried deep

Il raccroche son téléphone en soupirant. Un de ses informateurs vient de lui apprendre pour cette énième overdose : un des gamins des quartiers riches a encore abusé sur la consommation. Il paraît qu’il va s’en sortir, ses parents vont veiller à ce qu’il ne touche plus à ces « merdes ». Shiva aurait largement préféré qu’il y passe. Encore un client de perdu, encore un abruti qui va faire de la prévention autour de lui. Il en a marre de les compter dans sa clientèle, ceux-là. Ils peuvent avoir un chèque d’un montant qu’il n’est pas capable de gagner en une année pour simple argent de poche, et ils arrivent encore à se plaindre. Ils arrivent encore à penser qu’ils ont des raisons d’être malheureux, qu’ils ont des raisons de s’exclure eux-mêmes de leur famille en allant se niquer la santé ailleurs. Il se lève de son lit en se disant qu’il a déjà suffisamment de mal à gagner sa vie pour que des faibles comme lui viennent le ralentir. Ce soir, il est sur un gros coup. Il a prévu de s’incruster dans une soirée d’étudiants, son but est précis : il doit trouver les sportifs. Pour le jeune Anoai, celui qui a dit « un esprit sain dans un corps sain » était un gros con. Ils ne savent pas ce qu’ils veulent, ces mecs-là. Ils pourraient soulever des montagnes à la force de leurs bras, tellement ils abusent de la gonflette. Toutes les filles veulent se taper l’un de ces types, ils brillent dans leur domaine et ont de quoi signer des contrats à des sommes astronomiques. Et ils ne peuvent cependant pas s’empêcher de pimenter leur vie avec des substances qui, généralement, finissent par gâcher tout ce qu’ils ont entrepris. Shiva les a toujours trouvé débiles, il se dit également qu’il n’a pas besoin de peser cent kilos de muscles pour être bien dans son corps. Ses tatouages valent mieux qu’une vingtaine de veines qui ressortent et qui, finalement, ne sont pas du tout attirantes. Enfin, il se dit ça, mais il y a quand même une bande de gamines qui arrivent à fantasmer sur eux. Elles se couvrent d’artifices et s’inventent un caractère qu’elles n’ont pas pour qu’ils s’intéressent à elles. C’est quand ils ont tiré leur coup que Shiva intervient : elles se font jeter comme de vulgaires chaussettes et dépriment, comprennent finalement qu’elles ont changé du tout au tout pour pas grand-chose. C’est là qu’il arrive avec ses poudres magiques, c’est là qu’il se fait un bon paquet de thunes. En se perdant dans ce qu’il revend, elles espèrent redevenir celles qu’elles étaient auparavant. Ces gamines qui n’arrivent pas à voir au-delà de leurs études, qui passent leurs soirées le nez dans les bouquins. Celles qui ne savent pas s’amuser et qui n’osent pas dormir, de peur d’oublier la leçon qu’elles révisent depuis des mois : ben ouais, l’examen est au moins l’année prochaine. Il y a cependant une chose qu’elles ont oubliées, à cette époque-là, elles faisaient déjà appel à lui. Il leur fallait toujours une dose pour ne pas s’endormir, pour se réveiller, pour se sentir vivre et se concentrer de nouveau à apprendre des choses qu’elles ne reverront jamais une fois leur diplôme obtenu. Il y a une bande de petites pestes qui se moquent de celles qui passent par ce cercle vicieux : les gamines qui ont toujours tout eu. Avec elles, pas besoin de longues études ou de copains musclés. Elles se retrouvent et s’amusent suffisamment seules – avec ce que Shiva leur donne, elles se connaissent depuis toujours et pensent qu’elles finiront leur vie de cette manière : mariées et voisines, prêtes à raconter des potins sur tout le quartier derrière un bon café. Ce qu’elles n’imaginent pas, c’est qu’elles finiront divorcées dans les quatre coins du pays et que rien ni personne n’en aura rien à faire de leur adolescence mouvementée qu’elles vivent actuellement. La plupart de ces filles-là ne s’entendront même pas jusqu’au mariage : elles finissent par se disputer pour l’un de ces mecs : les artistes, les torturés, ceux qui pensent que la musique et le dessin vaut tout l’or du monde. Ils n’arrivent pas à comprendre qu’ils sont doués que quand ils sont sous l’emprise de ce qu’ils achètent, ils n’arrivent pas non plus à comprendre que ce qu’ils produisent ne vaut pas un quart de ce qu’ils dépensent dans la drogue. Des abrutis qui eux-mêmes se font juger par les moralisateurs, ceux qui ne veulent pas être des « moutons » et qui cherchent à s’isoler, à être meilleurs que les autres, à ne pas nourrir cette société qu’ils détestent. Shiva trouve ça drôle de les compter eux aussi parmi ses clients, ils ont finalement plus de points en commun avec ceux qu’ils détestent qu’ils ne l’imaginent. Et lui, le jeune Anoai, il déteste toutes les personnes qui sont dans ces soirées-là. C’est pour ça qu’il décide finalement de se recoucher, il ira vendre ses merdes un autre soir. Il préfère avoir le pouvoir, actuellement, et se dire qu’il est unique : lui, il ne ressemble à aucune de ces personnes-là. Et c’est parfait ainsi, il écrit sa propre histoire.