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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
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 I talk and you .. listen (Bobby)

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MessageSujet: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyJeu 18 Jan - 19:40


i talk and you listen

Bobby Carmichael & Max Odair



U n minion. Deux minions. Et bientôt trois. Il est là sur son lit, attendant que le sommeil vienne à lui, ce qui ne semble pas avoir lieu. Un paquet, voir quatre paquets de nounours jonchent sur le sol. On comprend mieux comment et pourquoi le 'jeune' Odair n'arrive pas à trouver le sommeil. Le taux de sucre est à son maximum dans ce corps. Les neurones en action, il cherche, il cogite, il se tourne à nouveau. Décidément le sommeil ne veut pas venir à lui, à croire qu'il est condamné à une errance dans son lit … Une idée lui vient et s'il allait parler avec Evie ? Et là c'est le petit diable qu'est Hunter sourit, il est content de cette idée. Oh oui à ses yeux c'est une bonne idée -aux yeux d'Hunter, nous sommes d'accord qu'ici Max n'est qu'un invité- une très bonne idée, mais c'est là qu'intervient Evie, la douce Evie. Elle se pose sur l'épaule disponible et d'un coup de soda magique elle lui rappelle : je suis enceinte, soit très mauvaise idée. Très, très mauvaise. Oh que oui, il se souvient encore de la dernière fois qu'il a osé la réveiller. Elle l'a envoyé balader comme une vulgaire chaussette qu'on défait le soir en rentrant d'une longue journée. Eh oui les femmes sont parfois imprévisible. Alors non. Non il ne veut pas mourir, pas cette nuit et pas avec toutes cette énergie. Alors il cogite encore. Que faire ou plutôt quoi faire ? Non parce que nous sommes d'accord que c'est totalement foutu pour qu'il trouve le sommeil. Impossible n'est pas Odair, mais là. Là c'est clairement impossible, il ne comprend pas pourquoi il ne dort pas, soupirant et sortant des draps bien chaud. Max est pas de ceux qu'on appelle adorateur de son lit, il l'aime bien, il est cool, il est sympa, mais non lui il préfère l'aventure. Enfin pas l'aventure avec un grand A, plutôt avec un petit A et rien qu'en pensant aventure, le Odair a envie de regarder Indiana Jones ou pourquoi pas Jurassic Park. Une idée qui le séduit bien, plus que bien. C'est dans l'obscurité la plus totale qu'il tente de trouver son ordinateur, son précieux comme il aime le dire bien souvent. Max a beau aimé vivre dans la nature, au contact des animaux et tout ce qui s'en suit, il aime être connecté. Sous cette carapace de boulet – oui parce qu'il faut dire les choses tel qu'elles sont- se cache un petit geek qui ne demande qu'à s'envoler. Sauf que ce n'est pas souvent compatible avec son boulot, du coup il le fait que sur ses temps personnelle. Soit assez souvent, vu que depuis son retour et bien … on ne peut pas dire que sa vie soit mouvementé, voir pas du tout. Il ne comprend pas pourquoi on ne lui donne pas plus d'heures au Zoo, encore un coup de Tom, mais là non plus, il n'a pas compris. Oui Max est long à la détente, mais c'est ce qui fait une partie de son charme… ou pas. Oui, nous allons rester sur un oui car Max soit on l'aime et soit on l'aime. Il n'aime pas vraiment la négation et puis c'est moi qui décide. Enfin revenons à Max, assis sur son lit, scrutant son écran, qui s'allume de toutes les couleurs qui soient possible. Qu'on se rassure l'objet en question n'a absolument rien, juste un effet qu'Odair a fait, il y a fort longtemps. Soupirant et baillant, espérant secrètement que le sommeil vient à lui, mais non. Et puis ses yeux se perdent sur un petit objet au loin, tout petit, riquiqui, mais assez visible pour ses yeux. Ne cherchez pas, il regarde l'objet, se demandant si c'est le bon moment … depuis qu'il a pris la clef usb et bien .. il ne l'a pas encore ouvert. Il ne sait pas si ça vaut le coup de savoir, de comprendre. Tout se traquenard pour ? Il ne sait. Il devrait savoir, il a bien accepté de prendre la clef, mais depuis … et bien depuis il évite la blonde. Max il fait tout son possible pour ne pas se retrouver dans la même pièce qu'elle. D'abord parce qu'il ne sait pas quoi dire et qu'ensuite et bien … c'est Max.

Six soupires plus tard, il finit par s'emparer de l'objet en question et démarre la vidéo. Est-ce qu'il aurait dû ? Il ne sait toujours pas, mais toujours est-il qu'à présent c'est bien trop tard pour reculer. La vidéo est lancée et les explications apparaissent. L'envie de se faire un lait chaud lui vient, mais il attend, parce que la blonde elle parle. Et pas qu'un peu. De mémoire il a l'impression que c'est la première fois qu'il l'entend parler autant … et elle ne s'arrête pas, c'est qu'elle en a des choses à lui dire et pas qu'un peu.. de plus c'est intéressant et ça surprend Max. Ce qui pourrait nous surprendre, c'est que pendant qu'elle parle, il mange … des nounours Haribo. Encore, toujours, à croire qu'il ne veut vraiment pas dormir, absolument pas. Il mange, il regarde, il cogite, voilà ce qu'il fait le Odair. Est-ce une bonne idée ? Honnêtement pas vraiment sachant le nombre de sucre que contient son corps actuellement … hm pas sûr qu'il trouve le sommeil ou qu'une bonne idée lui survienne.

Les minutes défilent, tout comme les heures et puis d'un coup, il attrape sa veste et le jeu de clef. Une idée ? Pas vraiment, encore moins une bonne, chargé en sucre. Il part en direction des habitations. À la recherche de le bonne maison, mais il ne sait pas, il traîne un peu sa carcasse un peu partout. L'adresse il l'a obtenu grâce à ses connaissance. Non Max ne bosse pas avec la CIA et encore moins en partenariat avec Hercule Poirot -cela se serait- juste qu'il a des connaissances .. Bon ok l'adresse a été mise dans l'annuaire du Zoo. Pourquoi ? Bonne question, mais il est trop tard ou tôt pour y répondre. Odair, il n'est pas sûr de lui, il parle, un peu, beaucoup seul dans la rue, se répétant son speech. Est-ce une bonne idée ? « terrible »  voilà ce qu'il se dit en arrivant devant le pas de la porte. Il sonne, une fois, deux fois .. pas de réponse. En même temps, les gens normaux dorment à cette heure, qui est debout à … quatre heures du matin ? Apparemment Max Odair, mais pour sa défense il a trop de sucre dans le sang et beaucoup trop de pensée, surtout cela. Il insiste et voilà de la lumière à travers la fenêtre. Bon signe ? Nous le verrons bien, une fois que la porte s'ouvre, il ne laisse pas le temps à la personne de parler. « bon écoute j'ai réfléchis, beaucoup réfléchis, je ne sais pas si c'est une bonne idée. À vrai dire j'en sais rien, mais bon j'ai réfléchis et je me suis dit pourquoi pas.. puis après je me suis dit non, parce que vois-tu ça va à l'encontre de tout ce en quoi je crois.. non mais c'est vrai, le mariage c'est pas juste pour faire jolie pour moi. C'est bien plus qu'une institution, j'y crois vraiment, mais ça tu le sais déjà .. alors oui j'ai cogité, j'ai même fait une liste comme Evie me l'a appris, d'ailleurs si elle le sait, je sais pas comment elle réagirait. D'un côté je pense qu'elle serait fière, mais de là à approuver la réponse … pas sûr, mais bon elle pense que je suis vouée qu'à une seule femme. Et d'un côté je la comprends car je pense la même chose, puis bon Brooke est revenue dans ma vie, mais ça tu vois je le savais. Enfin non je le savais pas mais je suis un manchot, fin c'est ce qu'on a toujours dit de moi et donc les manchots comme tu le sais et bien ils ont qu'un partenaire pour la vie .. et moi je me suis toujours dit qu'elle serait mienne pour l'éternité. Bon j'avoue que dit comme cela c'est un peu… beaucoup brouillon, pour ça qu'être marié avec toi .. Et bien ça ne faisait absolument pas partie de mes plans, mais pas du tout … c'est pourquoi j'ai réfléchi à ta proposition. Je sais que tu ne fais pas ça pour l'argent, pas du tout et puis cette réserve .. je dois te l'avouer que j'ai envie de la voir en vraie… là n'est pas la question, je sais bien, mais elle fait rêver. Fin je peux comprendre pourquoi tu te bats et je trouve ce geste beau et respectueux, d'ailleurs je pense que ton grand-père en serait fier … enfin peut être pas de la partie ou tu me drogues et oui tu m'as drogué, ce n'est pas parce que je ne tiens pas l'alcool que ça ne compte pas ! Je pourrais porter plainte, j'y ai songé, mais les flics du coin et bien ce ne sont pas mes amis. Longue histoire, mais bon pour faire court, il pense que j'ai une penchant pour la prostitution, ce qui est faux, archi faux. Donc voilà je me suis dit qu'en allant les voir, ils allaient encore vouloir m'enfermer, alors que j'ai toute ma tête, enfin je crois … oui fin bon je pense qu'il n'aurait pas apprécié cette partie, mais puisqu'il le faut .. oui j'accepte. J'accepte d'être ton faux mari pour t'aider à récupérer ton héritage et sauver cette réserve. Je ne sais toujours pas si c'est une bonne idée… je pense pas, mais bon .. je suis faible et un peu en surdose de sucre. J'y peux rien, quand je vois un paquet, je ne peux pas résister. Sawyer elle le sait, la preuve elle se permet de me narguer, mais bon je l'aime bien, elle est gentille. Oh j'aime bien ta peinture, je connais ce peintre. Et c'est joli, ça fait longtemps que tu as emménagé ? Je ne connais pas ce coin, enfin si, mais que de nom et puis tu devrais mettre une plante je suis sûr que ça illuminerait la pièce. Il fait chaud. T'as pas chaud toi ? Pfiiou je suis en nage. » Agitant ses mains devant son visage. Il se tait. Il se tait enfin sous le regard d'une Bobby Carmichael qui ne comprend rien. En même temps, les gens il est quatre heures du matin et un Max déboule devant votre porte pour vous faire un monologue pire que Cyrano de Bergerac c'est on ne peut plus normal qu'elle ne pige rien. « T'aurais pas du lait. » qu'il rajoute pour finir sa tirade. Belle tirade, du grand Max. qu'on soit fier de lui, il n'a pas fait de malaise, pas encore.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyLun 22 Jan - 23:19


i talk and you listen

Bobby Carmichael & Max Odair



V oilà bien longtemps que Bobby n’était pas restée si longtemps au même endroit. Elle avait la bougeotte. C’était une habitude, vraiment. Depuis qu’elle s’était engagée auprès de VSF, elle avait enchaîné les missions, ne prenant que peu de congés. Elle ne savait plus ce que c’était que de se poser. De rentrer tous les soirs chez elle après une journée de travail. Mais son séjour à Island Bay se prolongeait et la vie à l’hôtel, ce n’était pas pour elle. Ca lui donnait l’impression d’être de retour chez ses parents. Il y avait quelqu’un pour nettoyer sa chambre après elle, le room service pour lui apporter de bons petits plats pendant qu’elle restait là, les doigts de pieds en éventail, à se faire servir. Mais quiconque connaissait Bobby ne serait-ce qu’un peu savait que les doigts de pieds en éventail, ça n’était vraiment pas son truc. La preuve, même si elle n’avait pas prévu de rester bien longtemps en Nouvelle Zélande, elle s’était presque trouvé un job avant même d’y avoir posé le pied.

Combien de temps encore son séjour allait-il se prolonger ? Elle l’ignorait. Voilà plusieurs semaines déjà qu’elle avait confié la fameuse clé USB à Max. Clé sur laquelle elle avait mis un reportage qui avait été fait sur la réserve de son grand-père, il y a quelques années de ça. Clé qui, elle l’espérait, suffirait à justifier l’excessivité, la stupidité de son geste. Mais elle demeurait sans nouvelles. Ne voulant pas le presser ou se montrer trop envahissante, elle avait pris ses distances. Elle s’était arrangée pour ne pas le croiser au zoo, et n’avait pas cherché à le contacter depuis. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle ne commençait pas à s’impatienter. Ses parents continuaient de lui casser les pieds régulièrement, les choses n’allant pas assez vite à son goût, et elle qui n’était déjà pas d’un naturel très patient commençait à atteindre ses limites. A cause d’eux, encore une fois. Comme lorsqu’elle avait piégé Max, profité qu’il n’ait pas toute sa tête pour le forcer à faire ce qu’il avait refusé alors qu’il était sobre. Ils avaient un don remarquable pour lui faire péter les plombs et si la réserve n’était pas si importante à ses yeux, elle ne se serait pas donné autant de mal. Elle aurait cédé sa part à qui voulait bien la prendre et aurait ainsi évité nombre de prises de tête.

Sa soirée, elle l’avait passée à gérer tout ça. Envoyer paître ses parents ? Fait. Répondre aux avocats ? Fait. Skype avec celui qui gérait la réserve en son absence ? Fait. Levée aux aurores le matin même, elle avait enchaîné sa journée de boulot et tout ce bazar, dont elle se serait bien passée. Mais ce n’était pas comme si elle avait le choix. Malgré le nombre de choses incalculables qu’elle avait en tête, elle était donc tombée comme une masse lorsqu’était venue l’heure d’aller dormir. Et elle dormait bien, d’ailleurs, quand un vacarme vint la tirer du sommeil. Le réveil indiquait quatre heure du matin. A quelques choses près. L’heure exacte, elle n’en avait que faire. La grande question était : qui est-ce qui pouvait bien venir s’acharner sur sa sonnette à quatre heure du matin ?! Même le soleil n’était pas encore levé, bon sang !

C’est donc encore dans le brouillard qu’elle s’extirpa de sous la couette. Pas de très bonne humeur, parce qu’il y a mieux, comme réveil, quand même. A tâtons, elle chercha l’interrupteur et alluma la lumière du couloir. Elle brûlait ses yeux encore lourds de sommeil mais entre ça et une chute dans l’escalier, le choix était vite fait. Quelques marches et un tour de clés dans la serrure plus tard elle ouvrait la porte sur… Max ? Qu’est-ce qu’il fichait là ? Et surtout, qu’est-ce qu’il fichait là à une heure pareille ? Dans la tête de Bobby, Max était un grand gamin et elle l’imaginait plus du genre à se coucher avec les poules après avoir bu un verre de lait et regardé un dessin animé qu’à débarquer à l’improviste chez les gens au beau milieu de la nuit. Elle n’eut pas le temps de poser la moindre question. Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche tout court, d’ailleurs, puisque Max se lança alors dans un monologue qui lui paru aussi interminable qu’incompréhensible. Pour sa défense, elle sortait du lit. Et il était quatre heures du matin – si jamais vous n’aviez pas encore compris ce détail. Ce qui voulait dire qu’elle n’avait dormi que deux petites heures. Il allait donc lui falloir quelques minutes pour émerger.

Arrivée au terme de la tirade de Max, Bobby n’en avait pas retenu grand-chose. Ca partait tellement dans tous les sens que même bien réveillée, elle n’aurait sûrement pas tout imprimé non plus. Qu’avait-elle retenu, me direz-vous ? Il avait parlé de manchot. Le pourquoi n’était pas très clair. Il avait mentionné les noms de personnes qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, aussi. Il avait parlé de la réserve aussi – il avait donc dû regarder le reportage – ainsi que de mariage. La prostitution et la police avaient fait une apparition furtive dans son discours sans qu’elle ne comprenne vraiment de quoi il était question. Au final, il en avait dit tellement qu’elle n’avait strictement rien compris… Ce qui devait clairement se lire sur l’expression de son visage pas réveillé. T'aurais pas du lait, conclu-t-il, tout en continuant de s’agiter nerveusement. Rien que de le voir gigoter ainsi la fatiguait. Elle bailla, d’ailleurs, avant d’ouvrir plus grand la porte pour l’inviter à entrer. Je sais pas ce que tu prends pour te mettre dans des états pareils Odair, mais faut que t’arrête. lui fit-elle remarquer, se dirigeant d’un pas traînant vers la cuisine. Si elle était gênée qu’il la voit ainsi, en pyjama, les cheveux en bataille ? Pas du tout. Il l’avait vue dans des états bien plus pitoyable dans les missions qu’ils avaient partagées au sein de VSF. Assied-toi, tu me files le tournis, lui ordonna-t-elle, allant se munir de deux verres et de la bouteille de lait. C’est ce moment que choisi sa boule de poils miniatures pour les rejoindre, certainement interpellée par ce soudain raffut. Toi aussi il t’a réveillée, hein ? dit-elle en se baissant pour prendre dans ses bras le chaton à la démarche  encore maladroite. Ce n’est qu’une fois sa boule de poils dans les bras qu’elle alla se percher sur l’un des tabourets du comptoir et leur servis à chacun un verre de lait. Ok, recommence. En deux cent mots ou moins, cette fois, parce que j’ai strictement rien compris. J'ai dormi deux heures, alors... Imagine que tu parles à une gamine de cinq ans. Simple et concis, Odair. Ca faisait beaucoup d’ordres mais il ne fallait pas trop lui en demander au saut du lit. Pour l’amabilité et le tact, il faudrait attendre qu’elle soit un peu plus réveillée.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptySam 27 Jan - 18:10


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Bobby Carmichael & Max Odair



C 'est bien connu que ce n'est jamais bon de quitter son lit en plein milieu de la nuit et encore moins d'aller réveiller les gens … Pourtant le Odair c'est exactement ce qu'il vient de faire. De un, il est en surdose de sucre, ce qui n'est pas bon pour son système et de deux il débarque chez Bobby à quatre heures du matin. Oui exactement il débarque chez la reine de glace en pleine nuit ou plutôt de bon matin, pour ceux qui voient cela sous un autre angle. À croire qu'il n'a peur de rien.. ou alors il est juste inconscient, l'option deux est plus qu'envisageable. Sachant qu'un Max sous sucre ce n'est jamais bon à voir. La preuve, ses mots s'envolent, s'entrechoquent, ne donnant sens à rien, son monologue n'a ni queue, ni tête. Du Max en soi, mais il s'en moque, enfin il n'y songe pas. Il est encore dans sa bulle, d'un sens il se félicite d'être là, de lui avoir dit tout cela. Il sait, il sait que dans quelques minutes il va regretter ses paroles. Au fond de lui, il sait qu'il vient de faire une bêtise, mais là, la dose de nounours a pris le dessus. Elle a envahi son système et il est incapable de raisonner normalement. Sachant qu'en temps normal ce n'est pas cela, alors là .. là c'est pire. Le point positif c'est qu'il peut aisément faire concurrence à Cyrano de Bergerac, est-ce que ça l'intéresse ? Pas vraiment. Lui il préfère parler aux animaux, mais ça tout le monde le sait. En moins de deux minutes il a dit plus de mots qu'il a dit en deux ans, voir plus à cette reine des neiges. Ils ont pourtant travailler ensemble, partager des moments, professionnels, mais n'ont jamais eu une vraie conversation. Du moins ceux que les être normaux appellent conversation car soyons honnête ces deux-là sont les pires en matière de communication. Pas un pour attraper l'autre, à croire qu'ils se sont bien trouvés, mais nous n'en sommes pas encore là. Soufflant et réclamant son verre de lait, oui parce que dans le fond, il a soif le Odair. Et puis il a besoin de quelque chose de fort, du lait fera l'affaire. Il pourrait prendre un verre d'alcool, mais vu la situation : non. Puis ce liquide n'est pas le premier qui vient sur sa liste. Oh que non, le lait reste le number one. Always.

Est-ce qu'il existe un bon pour décrire la situation actuelle ? Pas vraiment. C'est une reine des glaces complètement larguée qui se trouve en face d'un Max, tout aussi paumé mais assoiffé. Elle l'invite malgré tout à rentrer et c'est là qu'il devrait prendre ses jambes à son cou. Partir et ne plus jamais revenir, mais non il s'agit de Max. Ses yeux vagabondent sur les objets qui décorent la pièce, son cœur s'accélère, mais qu'on se rassure : trop plein de sucre. Vous savez quand la pression redescend et bien c'est exactement ce qui arrive. Petit à petit les pièces s'alignent dans la tête de Max et finissent par s'assembler lorsqu'il pose son fessier sur le tabouret. La reine lui parle, mais il n'écoute pas vraiment. Autant dire qu'ils sont mal barrés pour obtenir le prix de la meilleure discussion. Non Max il est fasciné par la boule de poil qui s'approche de la jeune femme. Son sourire s'agrandit en voyant le petit père, pensant que si seulement Evie voulait bien adopter un animal. Sauf qu'elle veut pas, Evie elle préfère amener un bébé dans l'appartement plutôt qu'un animal. Le truc c'est que Max il s'y connaît encore moins avec un être humain miniature, mais bon il ne dit rien. Enfin il parle, mais ce qu'il dit n'aide en rien sa meilleure amie. Il lui a promis d'être là et il le sera parce que c'est sa Evie. Il espère juste qu'elle le dise rapidement au père, qu'il soit là lui aussi. Qu'on se rassure ce n'est pas Max qui ira lui parler et encore moins lui casser les dents. Non il demandera à Hunter de le faire, parce qu'il est plus masculin que lui et qu'Hunter frappe toujours juste.

Enfin revenons à nos moutons, c'est à dire à ces deux là. Les yeux de Max toujours posés sur la petite boule, oubliant les paroles de la reine. Il relève doucement la tête, voyant une Bobby un brin excédé. « pardon tu disais, ça fait longtemps que tu l'as ? » il ne continuera pas dans ses questions. Le genre qu'il pose aux gens qui ne sont pas spécialisés dans les animaux. Sauf qu'il s'agit de Bobby et il sait qu'elle connaît son boulot et ce qu'elle doit faire avec un nouveau né. Il remue ses doigts devant la tache, qui le regarde étrangement. Il essaie tant bien que mal d'attirer son attention, mais pour l'heure c'est l'humaine qui exige des réponses. Attrapant le verre, qu'il boit cul sec et passe sa main sur sa bouche. Tel un cowboy, enfin un cowboy qui boit du lait et qui ne sait plus ce qu'il doit dire ou faire. « mais qu'est-ce que je fais là moi ... » ignorant de nouveau Bobby. « Ah oui je me souviens, Evie va me tuer quand elle va savoir ce que j'ai fait … » il passe sa tête dans ses mains. « pourquoi je pouvais pas rester chez moi, mais non il a fallut que je vienne là  … faut que j'arrête les oursons. T'aurais pas une technique ? » Il regarde à nouveau Bobby pour la seconde fois dans la soirée, matinée. Elle ne le comprend toujours pas, lui non plus qu'on se rassure. « Je suis désolé de t'avoir réveillé, si ça peut te rassurer, je me suis aussi réveillé, enfin non pas vraiment, enfin oui là maintenant mais .. techniquement je n'étais pas endormi .. du coup on peut pas dire que je dormais donc .. que je me réveille, mais d'un côté les pièces s'alignent … Vu que je réalise à présent que je suis chez toi et que .. je devrais certainement pas être là mais j'y peux rien. Je me suis dit qu'il fallait que je te parle, donc me voilà .. j'aurais pas dû désolé. Surtout que j'ai tout fait pour t'éviter durant ces derniers jours, j'ai même songé au costume vert pour me mettre en connexion avec la nature. Histoire que tu me trouves pas, mais j'ai abandonné l'idée .. en même temps Evie est arrivé au moment où j'allais le commander .. donc je peux lui dire merci .. bon sang elle va me tuer… un peu comme toi ... » son regard passe du verre à Bobby, puis inversement ... « je pourrais en avoir un second » qu'il lui demande gentiment. Faire une réponse courte et précise, c'était ce que la jeune femme lui a demandé. Objectif ? Non atteint, mais il fallait qu'elle s'y attende, il s'agit de Max, qui une fois de plus ne l'a pas écouté.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyDim 28 Jan - 15:51


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L a patience, ce n’était pas le point fort de Bobby. Avec les humains, en tout cas. Avec les animaux, c’était une toute autre affaire et sa patience était sans limite. Parce que les animaux, ils n’en avaient rien à faire de l’heure qu’il est, ou de vous faire poireauter pendant deux heures parce qu’ils ont décidé de faire leur mauvaise tête et que vous êtes pressé. Pas de montre, dans le règne animal.  Pas de montre dans le règne Odair-ien non plus, visiblement, vu l’heure à laquelle Max avait osé se présenter sur le pas de sa porte, branché sur du deux cent vingt volts. Et en plus de se présenter à une heure pour le moins déraisonnable, il semblait bien incapable d’en venir à l’essentiel. Au terme de son discours sans queue ni tête, Bobby ne savait toujours pas où il voulait en venir. Pourquoi il était là. Ce qu’il foutait debout à quatre heures du matin. Bon, elle aurait peut être mieux compris si elle avait été mieux réveillée mais comme n’importe qui, il faut lui laisser le temps d’émerger. Par chance, elle n’était pas le genre de femme à avoir besoin de deux heures pour mettre son cerveau en fonctionnement. Mais comme n’importe qui, elle avait besoin de quelques minutes pour passer du sommeil à l’éveil complet. Mais Max, ça, il n’avait pas l’air de comprendre.

Et, pour changer, il n’avait pas l’air décidé à écouter ce qu’elle lui racontait. Alors qu’elle lui demandait ce qu’il faisait là, lui, il lui parlait… Du chat. Oui, du chat, cette petite boule de poil qui avait pointé le bout de son nez, réveillé par le discours de Max et la soudaine animation, à n’en pas douter. Quelques jours. Je l’ai retrouvé au fond d’une poubelle, l’autre jour. Bon, elle n’était pas seule ce jour-là mais ça, ça n’avait aucune importance. Pas pour Max, en tout cas. Et puis, il avait déjà bien du mal à suivre le fil de la conversation, inutile de l’embarrasser de détails inutiles. De toute façon, il était vite passé à autre chose et, après avoir avalé cul sec son verre de lait comme on avalerait un verre d’alcool dans un moment de désespoir, il en était à se lamenter. Bobby aurait pu soudainement disparaître qu’il ne s’en serait même pas rendu compte, tant il semblait l’ignorer. Bobby passa une main dans ses cheveux blonds et retint un soupire. Déjà que faire semblant, ça n’était pas son fort quand elle était réveillé – avec ses hypocrites de parents, elle y était même devenue allergique avec le temps – alors au saut du lit, elle avait bien du mal à dissimuler son exaspération. Quand il eu fini de se lamenter, il reporta finalement son attention sur elle pour lui demander si elle n’avait pas de solution contre son addiction aux oursons haribo. Max Odair, Haribo-olique. Pourquoi l’avait-elle choisi lui, déjà ? Des fois, elle se disait qu’elle s’était tiré une belle balle dans le pied… Et le pire dans tout cas, c’est qu’elle ne savait toujours pas ce qu’il foutait là.

Comme depuis son arrivée, Max faisait la conversation tout seul. Bavard pour deux, le Odair. C’était confus, pour changer. Un peu moins que son monologue précédent peut-être, mais toujours pas très clair. Enfin, il y avait au moins une chose qui semblait claire dans tout ça : peu importe ce qu’il faisait là, il semblait déjà regretter d’être venu. Silencieuse, Bobby le laissa parler, occupée à gratouiller le petit chat blotti contre elle afin de lui faire passer ses envies de l’étriper. Max, hein, pas le chat. Pauvre bête, il n’avait rien fait de mal lui. Lorsque Max réclama un second verre de lait, Bobby se contenta de pousser la bouteille vers lui. T’avais pas à m’éviter, Max. Je t’ai dit que je te foutrais la paix, et c’est ce que j’ai fait. Avec un soupire, elle se leva de son tabouret et se dirigea vers la salle à manger. Ouvrant un tiroir, elle en sorti une enveloppe en papier kraft et, de retour à la cuisine, elle la posa devant Max, juste à côté de son verre de lait. T’as clairement pas envie d’être là. Alors pourquoi on n’abrègerait pas cette conversation ? Voilà les papiers pour annuler le mariage, t’as qu’à les signer, je retourne me coucher et on n’en parle plus. A quoi bon tourner autour du pot ? Il semblait, pour changer, parfaitement incapable d’aller au bout de ses idées sans se laisser distraire par le bazar sans nom qui régnait dans sa tête, alors elle se chargerait elle-même d’aller droit au but. Elle se doutait depuis le début de comment se terminerait cette histoire. Chose promise chose due, s’il ne voulait pas l’aider alors ils annulerait cette supercherie de mariage et il serait débarrassé d’elle.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyDim 28 Jan - 19:55


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U n mot, puis deux. Cette nuit, ou ce matin à vous de décider, il les enchaîne Max, les mots hein pas les conneries. Quoique ça peut aussi coller pour la seconde option. Sauf que les conneries Max il les enchaîne depuis sa naissance, enfin depuis qu'il est apte à marcher. Autant vous dire qu'il en a crée des frayeurs à sa famille, surtout lorsqu'il partait seul dans ses explorations à la ferme. Oui Max il aime ses frères et sœurs, mais allez savoir, il préférait traîner avec les animaux. Il montrait déjà à l'époque sa tendance, son appartenance au monde animalier. Sa particularité comme dirait sa mamy, mais ça il le vit bien. C'est pour ça qu'il se sent bien entouré d'animaux et qu'il n'a pas fini d'en réclamer à Evie. Oui réclamer, comme un gamin qui réclame une glace, sauf que lui il veut une boule de poile. Pour l'instant son objectif : une chèvre. Pourquoi ? Il ne saurait vous dire, il aime ce que l'animal représente et puis il trouve que ça correspond bien à Evie. Il a toujours associé Evie à Pâquerette, la chèvre familiale donc pourquoi pas continué sur cette lancée. Pour l'instant il galère un peu, mais il n'a pas dit son dernier mot, le souci c'est qu'avec Evie, il est dur d'avoir le dernier mot, surtout lorsqu'on s'appelle Max. elle l'aime son boulet de meilleur ami, mais pas au point de céder facilement … pour dire vrai, il est rare qu'une personne cède au 'chantage affectif' de Max. Il y aurait éventuellement Sawyer, mais c'est parce qu'il joue toujours la carte du Bn. Oui bien des années plus tard, cette rupture n'est pas digérée, le bn si, le cœur moyennement. Qu'on se rassure, ils se sont consolés depuis … heureusement pour eux. Sinon ils étaient plus que foutus. Un peu comme Bobby et Max à présent … ces deux-là auraient bien besoin d'un décodeur, voir pire … enfin si quelque chose d'autre peu exister. Un interprète ? Pas sûr qu'il arrive à s'imposer face à ces deux-là… construire un pont ? C'est une solution, mais pour cela faudrait que les deux fassent des efforts et ça .. ça arrive doucement mais sûrement du côté de Max. Oui car du côté de la reine de glace, elle est pas en mode délivré libéré, mais plutôt castré, écorché … que de charmant mots. La bouteille de lait s'avance devant ses yeux, Max lâche pendant quelques secondes le petit chat. Adorable petite boule, qui pourrait être le point dominant de cette situation. Sauf que le chat il ne parle pas, du coup il n'est pas prêt de les aider, juste à les regarder, se demandant surtout ce qu'il se passe dans le monde humain. Max il donnerait tout parfois pour être un chat, chanter dans les rues et boire du lait. Une belle vie qu'il songe en regardant la petite boule qui ronronne dans les bras d'Elsa, enfin Bobby, suivez un peu. Elle est pas encore transformée donc pour l'instant elle reste de marbre. Et la reine s'en va et Max ? Et bien lui il a porté son attention sur un tableau, un tableau qui l'intrigue. Sauf qu'il n'a pas eu le temps de bouger de son fauteuil pour aller voir qu'un papier lui arrive sous le nez. Un papier qui comprend le mot divorce, enfin annulation, mais ça revient au même … techniquement Ross vous direz le contraire, mais Max ce n'est pas Ross et il n'a pas trois mariages sur le dos. Encore heureux, déjà qu'il arrive pas à en gérer un, un qu'il ne voulait pas à l'inverse de ce personnage…

Les pupilles dilatés par le sucre de Max passent de Bobby au papier à Bobby, au papier, bon vous l'aurez compris, il se croit à Rolland Garros. Se raclant la gorge. « non » qu'il dit, sûr de lui, enfin il essaie, mais ça c'est grâce au sucre. Attendez de le voir sans, ça sera autre chose. Adieu Max la confiance et bonjour Max la menace .. un tout autre style. Il se racle la gorge. « non je ne suis pas venu là pour ça ... » il ose ENFIN poser ses yeux sur Bobby et il déglutit. Elle lui fait peur, sa femme, non ce mot le tétanise toujours, il préfère ne pas y songer. Non, il n'est pas venu là pour ça, il repousse le papier. Max, il a pas peur, il est sûr de lui, c'est ce qu'il se répète. « je sais pas si c'est la bonne décision, mais j'accepte. » les mots sortent moins vite que tout à l'heure. Adieu monologue, bonjour phrase construite, ses phrases avaient du sens tout à l'heure, mais seulement pour lui. « écoute, je suis pas le plus parfait des maris, mais … je peux te rendre heureux. » et là on se croirait dans une vieille série américaine. Il se perd dans ses mots, et Bobby elle ne comprend plus rien, c'est ce qu'il voit dans son regard. « ce que je veux dire c'est que j'accepte de jouer ton mari pour que tu récupères la réserve .. t'es pas la femme que j'aurais choisi, clairement pas. Tu me fous la trouille, rien que là si j'avais pas une dose de sucre, je serais en train de détalé face à ton regard. Je suis sûrement pas le mari idéal, mais je pense pouvoir t'aider dans ta comédie. » il déglutit à nouveau, oui c'est bien lui qui a dit ça. Il n'en revient pas. Et d'un coup il tremble de partout, buvant à nouveau son verre cul sec, les shooters ne lui auraient pas résister si c'était de l'alcool. Une chance que ça soit du lait. « par contre j'ai des conditions. » Bobby n'a toujours pas parlé, elle doit digérer la nouvelle car ce n'est pas rien. Qui aurait cru que Max Odair accepterait de jouer le jeu ? Pas lui. Oh que non. Il se demande encore ce qu'il fait ici … si ce n'est pas un cauchemar, se pinçant la main et hurlant. Oui l'espèce Max hurle, que vous voulez personne n'est parfait. Réalisant donc qu'il est bien réveillé et qu'il vient bien d'accepter.

Il se resserre un verre de lait, sous l’œil du chat et de Bobby. Ses conditions ? Il va les dire, enfin s'il les connaît, il les a su, mais là .. là il ne sait plus trop où il doit aller. Il a chaud, puis froid, puis chaud à nouveau. Son corps l'emmène vers le tableau. « j'ai déjà vu ça quelque part, mais j'arrive plus à savoir où ... » Max quand il est un brin nerveux, il a besoin de se concentrer sur autre chose. Sur quelque chose de pas humain, qui ne bouge pas, qui lui demande de la concentration. Son regard passe sur les couleurs. Bon qu'elle s'impatiente pas, il lui a dit pourquoi il était là, un peu de bon sens Mlle, il s'agit de Max. Son fonctionnement est à l'opposé des autres et puis elle n'est guère mieux que lui. Puis il a accepté, alors qu'elle se réjouisse, mais bon un sourire sur ce visage fermé .. c'est comme voir Voldemort danser la polka : impossible.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyDim 28 Jan - 23:56


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R ésignée. Voilà ce qu’était Bobby alors qu’elle allait chercher les papiers préparés par con avocat. Max avait fait le mort si longtemps, ne donnant pas le moindre signe de vie, qu’elle s’était fait une raison. De toute façon avec le temps, elle avait appris qu’attendre le pire de la part des gens était le meilleur moyen de ne pas être déçue. C’était une part supplémentaire de l’armure qu’elle s’était construire avec les années. Ainsi, dans le meilleur des cas elle aurait une bonne surprise, et dans le pire des cas, pas de déception. Elle s’y attendait. Alors à quoi bon tourner en rond pendant des heures et laisser Max déblatérer une somme astronomiques de paroles sans queue ni tête. Une fois les papiers signés, il pourrait se détendre et elle pourrait retourner se coucher, même si à présent, elle serait sûrement bien incapable de dormir. Elle serait bien trop occupée à réfléchir à comment se sortir du bourbier dans lequel elle se trouvait. Quelle idée farfelue avait bien pu traverser l’esprit de son grand père pour qu’il ajoute cette clause à son héritage ? Elle avait beau y penser, elle ne comprenait pas bien ce qu’il lui était passé par la tête. Pourtant, son grand père n’était pas homme à faire les choses sans raison.

Préparée à entendre Max lui annoncer son refus, Bobby avait donc pris les devants. Ce à quoi elle n’était pas préparée, cependant, c’est à ce non, ferme et assuré qui sorti de la bouche de Max, tandis qu’il repoussait l’enveloppe et les papiers un peu plus loin sur le comptoir. Sur ce coup là, un point pour Odair : il avait réussi à la surprendre. Il n’était pas là pour ça. Mais alors… pour quoi ? Je sais pas si c'est la bonne décision, mais j'accepte. Bobby l’observait, les sourcils froncés. Méfiante. De quoi se méfiait-elle, me direz vous ? Pas de Max, pour sur. Il ne ferait pas de mal à une mouche celui-là. Mais elle attendait le piège. Le moment où il changerait d’avis. Ou alors peut être qu’elle avait compris de travers, qui sait. Elle n’était, après tout, pas encore très réveillée. Une fois de plus, il se lança dans un monologue. Mais cette fois, il était clair. Un sujet, un verbe, un complément. Des phrases claires, cohérentes, un discours construit. Victoire ! Bon, il avait toujours ce regard un peu fou du Max en overdose de sucreries mais son discours se tenait et ça, c’était un progrès.

Et il acceptait. Il acceptait de jouer la comédie, de prétendre être son mari – même si, et il ne manqua pas de le préciser, elle n’était clairement pas la femme qu’il aurait choisi et qu’elle lui foutait la trouille, ce qu’il ne manqua pas de préciser sans le moindre tact. Mais Bobby était trop étonnée pour être susceptible. Trop soulagée pour s’attarder sur ce genre de détails. Bon, ça ne se voyait pas vraiment sur son visage mais à l’intérieur, profondément enfoui, elle était heureuse, oui, oui. Laissez-lui juste le temps d’atterrir. Est-ce utile de préciser une fois de plus qu’il était quatre heures et des brouettes du matin ? Non ? Trop tard. Par contre j'ai des conditions, Et c’est ainsi qu’il conclu son monologues. Quelles étaient ces conditions ? Eh bien laissez-moi vous dire que Bobby, elle aurait bien aimé le savoir. Mais Max ne dit rien et, avant qu’elle ait pu poser la question – ce qu’elle était encore un peu trop sur le cul pou faire, honnêtement – il s’était levé. Un tableau accroché là semblait avoir attiré son attention, et il était allé le voir de plus près. Mais rendons à César ce qui est à César – ou en l’occurrence, à Max – il avait réussi à tenir un discours cohérent pendant plus de dix secondes, et la situation n’était pas non plus des plus faciles à gérer. Il avait bien le droit à une pause.

J'ai déjà vu ça quelque part, mais j'arrive plus à savoir où... dit-il, observant la photo qui était accrochée là. Bobby s’éloigna de la cuisine, s’approchant de Max et du cadre. Elle s’était peu intéressée à la décoration, à vrai dire. Elle avait loué la maison meublée et la plupart des choses qui se trouvaient là ne lui appartenaient même pas. C’était plus pratique, sachant qu’elle ignorait combien de temps elle serait en ville. Mais elle avait ajouté sa petite touche personnelle, notamment à travers cette photo. Dans ma poche, sûrement. Enfin, dans ma poche… Façon de parler. Je l’avais toujours avec moi, en mission. En apparence, cette photo paraissait pas très personnelle, au premier abord. On voyait à peine le visage de l’homme accroupi au centre, la tête baissée vers l’animal à ses pieds. Devant lui, un lion reposait paisiblement. C’est mon grand-père, avec le premier lion qu’il a récupéré. Capturé par des braconniers, revendu à un riche enfoiré comme animal de compagne… Il a été récupéré par les autorités assez jeune, mais il ne pouvait plus être relâché dans la nature. Son grand père avait longtemps travaillé sur ce projet, qu’il s’agisse du côté paperasse ou de l’aménagement d’un grand parc pour récupérer ce genre de cas particuliers et leur offrir une vie décente et aussi libre que possible. Tu l’aurais adoré. C’était… Indiana Jones. Mais en mieux.  Il n’y avait personne en ce monde que Bobby admire plus que son grand père. Il était son héros, son modèle. Il lui manquait. Et ça s’entendait dans sa façon de parler, se voyait à l’expression de son visage. Max… dit-elle, détournant son regard de la photographie pour le poser sur Max. Je… Je sais pas comment te remercier, vraiment. Et je suis désolée de t’avoir mis dans cette situation. C’était pas juste pour toi. Mes parents m’ont juste fait péter les plombs et… Et j’ai fais ce que je m’étais jurée de ne jamais faire. Je suis devenue comme eux. Bobby et son amour légendaire pour ses parents… Quelles sont tes conditions ? Et je te préviens, si c’est un stock illimité de haribo pour le restant de tes jours, c’est non, vu dans l’état dans lequel ça te met, tenta-t-elle de plaisanter. Bon, ce n’était pas son point fort mais elle avait au moins le mérite d’essayer, non ?

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyMer 31 Jan - 19:31


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I l n'en revenait pas de ce qu'il était en train de faire. Oui, il n'en revenait pas alors qu'il venait de dire ces mots. Il s'agit de Max, il ne faut pas s'atteindre à ce qu'il invente l'huile d'olive ou autre, il lui faut juste un petit temps. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il avait coupé l'herbe sous le pieds de Bobby, la reine de glace ne savait plus quoi dire.. bah lui non plus. Non lui non plus ne savait plus ce qu'il devait dire, il était pour là. Max avait pourtant dit son speech, une phrase simple, compréhensible pour n'importe quel enfant. Après tout c'est elle qui voulait qu'il parle ainsi, non il avait été clair et limpide, assez pour qu'elle reste de marbre à ses mots. C'est l'effet Max, lui non plus n'en revenait pas, d'ici quelques minutes, voir plutôt heures, il prendra conscience de ce qu'il vient de faire .. et surtout dans quoi il vient de s'engager, mais pour l'heure .. pour l'heure il se contente de reprendre ses moyens. Pour cela rien de mieux qu'un verre de lait, il aurait préféré que le verre soit plus grand, mais il ne va pas chipoter sur le sujet. Il manquerait plus qu'il réveille les foudres de la reine, elle est déjà assez choquée, n'allons pas la contrarier. Le pire dans cette situation ? Oui parce qu'il y a pire que d'accepter le deal, c'est que Max il a confiance en lui. Oui messieurs dames, il ne recule pas, il ne mâche pas ses mots, il fonce, droit vers le mur, tête la première, mais il fonce. Peut être qu'il trouve le passage secret et direction Hogwarts … pour cette réponse, il n'est pas sûr, mais il ne dirait pas non. Lui il n'est pas Potter, mais plutôt son ami Londubat, celui qui a deux mains gauches, mais qu'on finit par adorer. Toute façon Max on ne peut que l'aimer ou le détester, il n'y a jamais de juste milieu avec lui. Alors non il n'ira pas dans ce château magique, pas pour le moment en tout cas, pour l'heure il est focalisé sur le tableau de Bobby. C'est son moyen pour reprendre ses émotions, faut pas croire, mais ce ne fut pas facile pour lui de dire tout cela, oh que non. À présent il a besoin de retrouver ses émotions et pour cela : rien de plus simple que se concentrer sur une image ou autre. Il ne va pas allumer la télévision et se mettre à jouer. D'abord parce que c'est impoli et qu'ensuite il doute que Bobby ait une console chez elle. Eh oui Max n'est pas encore un addict de la petite boîte noire, lui il préfère y jouer, il vient tout juste de se mettre à Netflix, sous les conseils d'Evie et Sawyer … alors ça attendra pour qu'il soit complètement mordu de cela.. toute façon il préfère les grands airs et ça c'est bien connu.

« Dans ma poche, sûrement. Enfin, dans ma poche… Façon de parler. Je l’avais toujours avec moi, en mission. » qu'elle lui dit en le sortant de ses rêveries. Il était parti dans le paysage, la savane, lui à dos de chameau. Oui de chameau, mais ne cherchez pas à comprendre pourquoi, surtout dans une savane. Il est tard, ou tôt, ça dépend le point de vue -encore une fois- et puis il est encore en surdose de sucre. «  C’est mon grand-père, avec le premier lion qu’il a récupéré. Capturé par des braconniers, revendu à un riche enfoiré comme animal de compagne… Il a été récupéré par les autorités assez jeune, mais il ne pouvait plus être relâché dans la nature. » Elle lui narre son histoire et il ne dit rien. Au contraire, il écoute, tournant la tête pour voir le visage de la jeune femme.. un visage qu'il voit différemment et ça le surprend. Pour la première fois, elle n'a rien de la reine de glace, elle est plus … humaine. Oui il a bien utilisé ce terme, il la trouve plus humaine et pire encore : ouverte à la discussion. Ce qui lui fait plus qu'étrange au Odair, se demandant s'il n'est pas en train d'halluciner. Les effets des nounours qui agissent sur son cerveau, ce qui ne serait pas étonnant quand on voit la dose qu'il a ingurgité. Tu l’aurais adoré. C’était… Indiana Jones. Mais en mieux. Et là ceux sont les yeux de Max qui se mettent à briller, à croire qu'elle sait employer les bons mots avec lui. Ou alors elle ne sait pas, elle ne sait pas qu'Indiana Jones c'est le héros par excellence de Max Odair. Le personnage de fiction auquel il se rattachait gamin, celui dont tout sa famille ne peut plus voir en peinture. La raison ? Max, il connaît les films sur les bouts des doigts, s'enchaînant durant des heures les visionnages. Indiana Jones c'était sa baby-sitter en plus de Raymond et Pâquerette et oui le Odair est spéciale, mais ce n'est pas une nouvelle.  Max… C'est son nom, il a reconnu son prénom. Oui parce qu'une fois de plus, Max il était parti sur sa planète, mais ça non plus ce n'est pas étonnant. Absolument pas. Il finit par capter le regard de Bobby, oui appelons là ainsi, elle n'est plus si froide cette nuit ..  Zero panique dans le regard de Max, encore un exploit quand on sait qu'elle lui fout la trouille. Merci le sucre qu'il dit.

«  Je… Je sais pas comment te remercier, vraiment. Et je suis désolée de t’avoir mis dans cette situation. C’était pas juste pour toi. Mes parents m’ont juste fait péter les plombs et… Et j’ai fais ce que je m’étais jurée de ne jamais faire. Je suis devenue comme eux.  » Ses mots qui déferlent dans sa tête, et puis son expression. Elle est .. différente, ce mot ne cesse de tourner en rond dans sa tête. Il ne comprend d'où vient ce changement .. il est perdu le Odair, elle aussi a su lui couper l'herbe sous le pieds. D'ailleurs tout le monde sera d'accord pour dire que cette expression est plus qu'étrange, qu'elle n'a clairement pas de sens. «  Quelles sont tes conditions ? Et je te préviens, si c’est un stock illimité de haribo pour le restant de tes jours, c’est non, vu dans l’état dans lequel ça te met, » un petit sourire apparaît sur le visage de Max, il rigole presque. Apparemment il peut rayer cette condition de sa liste. Reportant son intention sur la photo, ou tableau, qu'importe sur cette image qui le calme. Sa proximité avec Bobby ne le dérange pas, au contraire il s'étonne à l'apprécier. « J'savais pas … j'savais pas que tu pouvais avoir un coeur ... » ses yeux s'ouvrent. « pardon ce n'est pas ce que je voulais dire, mais bon .. fin tu vois, tu m'es toujours apparu froide et euh .. bah … » Passant sa main dans ses cheveux, il se sent .. con. Oui c'est le mot. «je pense que je l'aurais adoré, j'suis un grand fan d'Indiana Jones. Alors pour lui ça vaut bien l'coup que je sois marié à toi, au pire on s’entre-tuera ... » et pire que ça il fait de l'humour. Passant son regard vers Bobby qui approuve en souriant. Elle approuve et en même temps c'est la vérité. Ils n'ont rien de semblable, ils vivent sur deux planètes différentes et pourtant … pourtant ils vont devoir jouer la comédie.

Soufflant de nouveau, il repasse son regard vers elle. « bon je n'ai pas vraiment de condition, excepté que tu n'abuses pas de mon corps, mais je pense que je peux te faire confiance pour ça. » Son sourire s'agrandit, il retourne prendre place sur le fauteuil, attrapant la boule de poils au passage. « Tu sais plus j'y réfléchis et plus je me dis que toi et moi on est parti du mauvais pieds .. faut qu'on recommence .. tu ne sais rien de moi et .. bah je sais rien de toi. Hormis que tu es aussi froide que l'iceberg … et je ne tiens pas à être le titanic .. sinon là on est dans la mouise pour convaincre tes parents. » il se resserre un verre de lait et en sert un à Bobby. Oui le lait lui fera du bien, c'est lui qui décide. « Ah oui est-ce qu'on doit vivre ensemble ? » Cette question vient de lui traverser l'esprit, il cherche toujours ses conditions parce qu'il faut bien qu'il reste crédible. Un peu pas des masses, mais un peu tout de même. Il n'en revient pas cependant de sa confiance en lui… il ne sait pas d'où elle lui vient, mais elle l'impression. La confiance, pas Bobby hein.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyVen 2 Fév - 23:52


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B obby n’était pas une grande sentimentale. Elle n’avait pas chez elle une montagne d’objets et de souvenirs gardés depuis trop longtemps. Elle ne possédait pas d’album photo soigneusement remplis, relatant sa vie, son enfance, montrant les visages familiers de ses parents, de ses frères et sœurs, qu’elle pouvait feuilleter à sa guise en ressassant de vieux souvenirs. Bon, ça c’était surtout dû au fait que sa famille, elle préférait l’oublier. A l’exception de son frère, avec qui elle n’avait jamais été en guerre, sa famille ne lui manquait pas. Moins elle les voyait, mieux elle se portait. Il était facile de la penser froide, sans cœur, autoritaire. Pour voir au-delà, il fallait creuser, voir à travers le masque qu’elle s’était créé après des années à devoir supporter les piques incessantes de ses parents, le comportement de sa sœur, et toute cette guerre épuisante qui animait la famille Carmichael.

Parce que Bobby, c’était une passionnée. Et si elle ne tenait qu’à bien peu de choses, quand elle tenait à quelque chose, elle était prête à tout. Son grand père avait été son héros. Il l’était toujours, d’ailleurs. Un repère dans sa famille de cinglés. Un modèle. Rendre ses parents fiers, elle s’en moquait bien. C’était un combat perdu d’avance et elle avait abandonné cette idée il y a déjà bien longtemps. Mais lui… Lui, elle voulait le rendre fier. Elle voulait protéger sa mémoire, aussi, protéger son héritage et le bien qu’il avait fait dans ce monde. Et puis cette réserve, c’était bien le seul endroit qu’elle considérait comme chez elle. C’était son refuge, depuis bien longtemps. Et elle était prête à tout pour la préserver des mains avides de ses parents. Alors oui, Bobby pouvait paraître froide. Certes, elle gardait toujours une distance entre elle et le reste du monde. Certes, elle n’était pas la personne la plus facile à approcher. Mais dans le fond, elle n’était pas un monstre sans cœur. C’était même tout l’opposé. Son cœur, elle avait seulement dû apprendre à le protéger.

Mais en cet instant, alors qu’elle parlait de son grand père, les yeux rivés la photo, la façade se fissurait. Cet homme, elle l’aimait. Il lui manquait. Et pire que tout, elle savait qu’il serait déçu de son attitude à l’égard de Max. Elle était allée trop loin. Beaucoup trop loin. Pourtant Max était là, prêt à lui venir en aide. A sauver la réserve, et la mémoire de son grand-père, par la même occasion. Elle n’y avait pas cru. Personne ne pouvait être aussi altruiste, si désintéressé. Mais c’était Max. Avec lui, on pouvait s’attendre à tout. Concentrée sur la photo, elle ne vit même pas le visage de Max s’illuminer à la mention d’Indiana Jones. Trop de souvenirs, trop d’émotions refaisaient surface, et elle parlait sans même réfléchir, les mots s’enchainant naturellement alors qu’elle lui contait son histoire. Son deuil elle l’avait fait. Seule. Mais elle n’avait que peu d’occasion d’évoquer son grand père, et la peine qu’avait provoqué son décès était bien là. La nostalgie, aussi. C’était normal. Humain. Et aux dernières nouvelles, elle était humaine, non ?

Parler à Max avait quelque chose de facile. Quand il écoutait, en tout cas. Ils étaient loin d’être proches. Ils n’avaient pour ainsi dire jamais eu de véritable conversation en dehors du travail. Ses barrières étaient toujours là, bien sûr. Après tant d’années, elles n’allaient pas tomber du jour au lendemain, mais elle avait l’intime conviction que quoi qu’elle lui dise, il ne la jugerait pas. Ne tenterait pas de chercher une quelconque faiblesse à exploiter. Et, lorsqu’elle reposa le regard sur lui et poursuivit son monologue par des excuses bien méritées, il paraissait moins effrayé qu’il ne l’avait jamais été face à elle. L’overdose de sucre, peut être. Allez savoir avec cet énergumène. Elle parvint même à le faire rire avec sa petite plaisanterie, elle qui n’était pourtant pas réputée pour son humour débordant. Surréaliste. C’était le mot qui définissait le mieux cette soirée.

J'savais pas … j'savais pas que tu pouvais avoir un coeur... A ces mots, Bobby arqua un sourcil. Bon, ça ne faisait clairement pas plaisir… Mais en même temps, pouvait-elle vraiment le lui reprocher ? pardon ce n'est pas ce que je voulais dire, mais bon .. fin tu vois, tu m'es toujours apparu froide et euh .. bah Elle sentait que quelque part sous ce bafouillage pour le moins maladroit cachait un semblant de compliment. je pense que je l'aurais adoré, j'suis un grand fan d'Indiana Jones. Alors pour lui ça vaut bien l'coup que je sois marié à toi, au pire on s’entre-tuera... Un mariage paisible en perspective, n’est-ce pas ? C’est beau l’amour. Au pire ? répéta-t-elle, un léger rire dans la voix. Pour sûr, on pouvait difficilement faire pire. Je pense qu’il t’aurait apprécié aussi. C’était vrai. Bon, son grand père était, contrairement à elle, du genre à aimer tout le monde. Ou du moins, à laisser sa chance à tout le monde. Par contre, il détestait son père, et il n’avait jamais manqué une occasion de le lui faire comprendre. L’hypocrisie, très peu pour lui.

Bon je n'ai pas vraiment de condition, excepté que tu n'abuses pas de mon corps, mais je pense que je peux te faire confiance pour ça. Face à son grand sourire, Bobby leva les mains en signe d’innocence. Certes, elle avait profité d’un instant de faiblesse pour le forcer à l’épouser… Mais il y a certaines limites qu’elle ne dépasserait jamais, et celle là en faisait partie. Tu sais plus j'y réfléchis et plus je me dis que toi et moi on est parti du mauvais pieds .. faut qu'on recommence... tu ne sais rien de moi et .. bah je sais rien de toi. Hormis que tu es aussi froide que l'iceberg … et je ne tiens pas à être le titanic.. sinon là on est dans la mouise pour convaincre tes parents. ajouta-t-il en leur servant à chacun un verre de lait, sa boule de poils nichée dans ses bras. Il allait falloir qu’elle lui trouve un nom d’ailleurs. Boule de Poils, c’était un peu long… Enfin, là n’était pas le problème. Max avait raison, ils ne savaient rien l’un de l’autre, et s’ils devaient convaincre ses parents, ils allaient devoir le résoudre rapidement. T’as raison, admit-elle, attrapant son verre de lait avant de rejoindre le salon pour s’installer dans le canapé. Et je suis pas SI froide que ça, t’abuse. Je suis juste… Bon, ok. Je suis pas super chaleureuse. Si jamais tu as le malheur de rencontrer mes parents, tu comprendras vite pourquoi. Bobby se laissa tomber dans le canapé avec un soupire et avala une gorgée de lait. Bref, si tu as des questions, t’as qu’à demander. J’ai rien à cacher. Enfin, si, notre faux mariage mais ça t’es déjà au courant, donc on est tranquilles de ce côté-là. Max semblait plus à l’aise, et elle aussi d’ailleurs. Elle était plus réveillée, aussi, et suivre une conversation était nettement plus facile quand ses neurones communiquaient entre eux de manière convenable.

Max ne tarda pas à lui poser sa première question... Et c’était une bonne question. Ah oui est-ce qu'on doit vivre ensemble ? Ca… Et bien ça, elle n’y avait pas vraiment réfléchit. Et il y avait une bonne raison : elle était persuadée que Max refuserait. Quelle personne saine d’esprit et non intéressée par l’argent accepterait, après tout ?  Il avait été clair. Alors elle ne s’était pas autorisée à songer aux détails. J’avais pas pensé à ça, admit-elle tout en réfléchissant. Y a bien la chambre d’amis, mais je doute que tu aies envie de vivre avec moi. Sinon… Sinon tu pourrais peut être laisser des affaires ici, déjà. Ou alors j’achèterai des vêtements d’homme, une brosse à dent… Comme ça si j’ai droit à une inspection surprise, au moins, j’aurais pas l’air d’habiter toute seule avec mon chat. En cas d’inspection surprise, elle n’aurait ainsi qu’à envoyer un message à Max, ou trouver une excuse à son absence – il travaille, voilà, excuse trouvée – afin de noyer le poisson. Elle ne pouvait décemment pas lui demander d’habiter avec elle. Comme il l’avait très bien fait remarquer, ils avaient beau s’être côtoyé pendant de nombreuses missions, ils se connaissaient à peine, tous les deux.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptySam 3 Fév - 15:58


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Bobby Carmichael & Max Odair



Qui aurait pu croire qu'en cette nuit Max Odair allait débarquer chez Bobby et y mettre le bazar, enfin le bazar pas à proprement parler, mais plutôt dans leur esprit. Et oui elle ne s'y attendait pas à ce qu'il accepte. Lui non plus me direz-vous, depuis le début il dit non, il refuse ce mariage. Pourquoi ? Parce que Max il fait partie de ceux qui croient en l'amour unique et véritable. Pour lui c'est pas juste un bout de papier, mais une promesse entre deux êtres qui s'aiment plus que de raison. Oui c'est un sentimental le Odair dans le fond, une vraie princesse Disney. Sa princesse, il l'a longtemps cherché avant de la trouver. Il sait, il est persuadé que c'est-elle depuis des années. Depuis leur premier baiser, sauf que cette princesse ce n'est pas elle. Ce n'est pas avec elle qu'il est marié. Rien de tout ce qu'il avait prévu c'est passé comme il l'avait imaginé. La vie me direz-vous, elle est imprévisible et réserve toujours un lot de surprise. Max a compris à présent, mais il persiste à y croire. Doux rêveur qu'il est, il ne perd pas le Nord concernant ses sentiments et espérance. Ses retrouvailles avec Brooke ne se sont pas passées comme il l'avait songé, mais ils se sont revus. Et le pire dans tout cela : elle sait. Elle sait ce qu'il pense au fond de lui, elle le croit pas ou n'est pas sûre, mais elle sait. Elle sait qu'il pense qu'ils sont faits pour être ensemble. Ça Max il le pense toujours, il a beau être marié, il y croit. Ce n'est qu'une brindille sur la route, bon assez grosse la brindille, mais rien de bien méchant. Puis dans le fond la cause est noble, voilà c'est ce qu'il pense. Hormis qu'elle ne sait pas Brooke que le Odair il est marié, sa réaction ? Et bien nous le saurons un jour, mais pas cette nuit. Non cette nuit les langues se délient et pire la glace fond. Impressionnant. Surtout quand on connaît Bobby ! Le titanic va peut être pas sombré …

Grâce au taux de sucre Max a su dire ce qu'il pensait et surtout ne pas baisser les yeux face à Bobby. Est-ce bien ? Oui et non car on n'est pas sûr qu'au lever du soleil, il reste dans cet état d'esprit … mais ça c'est autre chose. Comme quoi les bonbons peuvent avoir un effet surprenant. Là pour le coup, c'est plus que surprenant car elle s'y attendait pas et pire elle se livre un peu à lui. Stupéfiant c'est le mot et non ce qui se trouvait dans ses bonbons. Quoique par moment on pourrait se poser la question. Sauf qu'aux dernières nouvelles, la drogue il n'en consomme pas Max, tout sauf ça, certains pensent que oui, mais non. Ce n'est pas le genre de la maison, lui il préfère prendre des bonbons, il n'a jamais eu envie d'y toucher et n'y a jamais songé. Ce n'est vraiment pas son objectif ou autre. Oui pour certain la drogue est quelque chose de captivant, l'interdit fascine et plaît. Pas chez Max. Comme quoi ça a du bon de vivre sur sa planète, au moins il échappe à toutes conneries, qui pourraient lui bousiller le cerveau. Ses yeux passent de la photo à Bobby, elle l'intrigue ce soir. Le fait qu'elle soit si .. humaine ça lui paraît surréaliste et pourtant c'est bien ce qui se passe actuellement .. Bobby elle fond, pourtant Max n'est pas un radiateur, ou alors il ne sait pas son effet sur elle. Non elle se livre à lui, s'ouvre et la carapace se fissure un peu. Ce qui plaît au Odair, il peut se mettre à l'aise et mettre sa peur de côté. Comme quoi à quatre heures du matin .. tout peut arriver. Parce que pour que ces deux-là s'entendent .. c'était pas demain la veille, mais là.. Là ça semble fonctionner.

Le lait à la main, les revendications qui sortent, Max il ne perd pas son assurance. Bluffante qu'elle est, il continue dans ses idées. Et je suis pas SI froide que ça, t’abuse. Je suis juste… Bon, ok. Je suis pas super chaleureuse. Si jamais tu as le malheur de rencontrer mes parents, tu comprendras vite pourquoi.Arquant un sourcil, il sourit. Prenant place à ses côtés. « c'est pas prévu que je le rencontre non ? » qu'il dit en la regardant, toujours un sourire aux lèvres. Après tout, s'il doit jouer la comédie, c'est qu'il doit y avoir un public. Il espère juste que c'est un bon public parce qu'il n'est pas sûr de lui … enfin il verra bien en temps et en heure. Pour l'heure, il se doit d'apprendre à connaître plus sa 'femme', mot qui l'effraie toujours. Il a pu voir qu'elle avait un cœur, surtout lorsqu'elle aborde le sujet 'grand-père', le fameux Indiana Jones qui l'aurait apprécié tout autant que lui. Max n'est pas du genre à ne pas apprécier les gens, il laisse toujours une chance aux gens, même s'il finit par s'en prendre plein la figure. Il ne pourra pas vous dire qu'il est déçu ou que la personne l'a blessé parce qu'il ne s'en rendra pas compte. Étrange quand on y pense, mais la déception ou la tristesse ne sont pas des sentiments que le Odair garde en lui. Non ce genre de chose pas au travers, bien sûr il a déjà été triste, mais ça ne reste pas. La vie n'est pas faite pour qu'on s’apitoie sur son sort. Max c'est comme un soleil, il a besoin de brillé, d'être heureux. Puis d'un côté il s'est toujours moqué de ce qu'on pourrait bien penser de lui, du coup ça aide à ne pas être blessé.

Buvant son lait, il écoute Bobby. Elle l'approuve, il est content. Ils ont trouvés un terrain d'entente, hallelujah. Cette nuit est vraiment pleine de surprise. Bref, si tu as des questions, t’as qu’à demander. J’ai rien à cacher. Enfin, si, notre faux mariage mais ça t’es déjà au courant, donc on est tranquilles de ce côté-là. Sa main passe sur son menton. Réfléchissant à ce qu'il pourrait demander, par où commencer, parce qu'il faut toujours un début. Une introduction, qu'elle ne soit pas longue pour autant. « on va commencer par ta famille, parle moi un peu d'eux .. bon je sais que tu les aimes pas, qu'ils sont aussi froids que la neige en Islande, mais  … il ne doit pas y avoir qu'eux, tu as des frères et sœurs ? T'as grandi où ? » Des questions il peut en trouver, pas qu'il soit curieux, mais ceux sont ce genre de détail que toute personne doit connaître de son conjoint. Elle va sûrement lui poser la même. « moi par exemple, je viens d'une famille tout ce qu'il y a de plus … atypique, mes parents sont un peu beaucoup hippie, j'ai grandi dans une ferme, j'ai un grand frère et trois sœurs dont des jumelles. Je suis très proche de l'une et les autres font leur vie. On est assez soudé chez les Odair, on se réunit pour des repas, parlant de tout et de rien. Oui y a pas de tabous dans ma famille, bon je te cache pas qu'ils ne sont pas au courant que je suis … fin tu vois. » oui ce mot il a encore du mal à le prononcer. C'est encore tout frais pour lui, mais ça va venir. « mais toi hormis ta famille … fin je veux dire qui est la vraie Bobby. Parce que dans le fond c'est ça le plus intéressant … » il lui fait un petit sourire, histoire qu'elle se détente un peu plus. Les jugements ne sont pas là et clairement n'y seront jamais. Ce n'est pas quelque chose qu'il affectionne. Chacun est libre de faire ce qu'il veut.

Puis la fameuse question vient à être posé : doivent-ils vivre ensemble. Apparemment elle n'y avait pas songé. Ce qui veut dire qu'elle pensait qu'il dirait non, tout comme lui. Nuit pleine de surprise, d'un côté Bobby peut remercier les nounours d'avoir fait son effet sur le cerveau de Max. Y a bien la chambre d’amis, mais je doute que tu aies envie de vivre avec moi. Sinon… Sinon tu pourrais peut être laisser des affaires ici, déjà. Ou alors j’achèterai des vêtements d’homme, une brosse à dent… Comme ça si j’ai droit à une inspection surprise, au moins, j’aurais pas l’air d’habiter toute seule avec mon chat. Il réfléchit un instant et regarde la pièce. Vide d'objet, vide de souvenir. Pas du Max. Il n'est pas sentimental sur les objets mais il a toujours des photos sur lui. Parce qu'il a besoin d'avoir les gens qu'ils aiment autour de lui. « bon je pense que je peux donner vie à cette maison. » se levant et examinant la pièce. « y a de quoi faire quelque chose. » Bobby ne doit pas le suivre, mais ce n'est pas la première fois. Il revient se poser face à elle. « je pense que le mieux pour nous deux est qu'on garde notre situation puis je suis pas sûr qu'Evie accepte de me voir déménager, déjà qu'elle risque de me tuer pour mon choix, mais .. je verrais cela plus tard. Non je vais te ramener des objets à moi et on va rendre cette maison plus .. chaleureuse. » qu'il lui dit en souriant. Parce qu'il faut que la comédie prenne. Il a accepté de l'aider, il va donc faire les choses bien.

Regardant un peu plus la pièce et donc Bobby. « c'est fou, c'est la première fois qu'on parle ainsi toi et moi .. ça me fait bizarre.. en bien je te rassure, mais autant je connais toute l'équipe, autant tu as toujours été un mystère pour moi. La reine de glace, c'était ton surnom et … bah je pense que tu vas pas me contredire .. » elle aurait bien du mal. Qu'on se rassure, il a décidé de ne plus l'appeler ainsi dans sa tête. Premier avancement. « mais tu n'avais personne dans ta vie pour proposer ce marché ? Malgré ton cœur de pierre tu dois bien avoir .. pardon je suis peut être curieux ? » Après tout, il se renseigne et puis même si cette proposition n'a pas de sens, parce que qui voudrait que sa petite fille ait un époux pour toucher l'héritage ? « tu ne penses pas qu'il savait qui tu étais ? » relevant les yeux vers elle. « je veux dire faut être fou pour mettre une condition pareil donc peut-être qu'il avait peur que tu passes à côté de ta vie, mais je m'aventure peut-être trop loin.. c'est juste une idée » et il boit. Boit son lait en guise de silence. Un silence pas vraiment gênant, bien au contraire, pour une fois il est normal. Apaisant.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyMer 14 Fév - 0:35


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Bobby Carmichael & Max Odair



Q uand on demandait à Bobby qui elle était, son premier instinct était de parler de son boulot. Il faut dire que travailler pour VSF demandait un tel investissement que son job était vite devenu sa vie. Et ça lui convenait. Jamais vous ne l’auriez entendue s’en plaindre pour une simple et bonne raison : ce travail, elle l’aimait. Ce n’était pas juste un moyen de gagner de l’argent ou de payer les factures, c’était une passion. Une vocation. Ses parents ne l’avaient pas vu venir et pourtant, pour elle, ça avait été une évidence. Alors évidemment, pour elle, la réponse à la question de Max n’était pas si évidente qu’elle n’y paraissait. Qui était Bobby Carmichael ?  

Par chance, Max lui avait mis le pied à l’étrier, lui proposant quelques pistes et se lançant lui-même dans sa petite histoire personnelle, décrivant sa famille… Famille atypique. Parents hippies. Une ferme. Une ribambelle de frères et sœurs. Pas de tabous. Ce fut plus fort qu’elle, Bobby explosa de rire lorsqu’il en eut fini de sa petite histoire. Je suis désolée, je me moque pas, promis, assura-t-elle, tentant de calmer son fou rire en buvant une gorgée de lait… qui manqua de lui remonter par le nez. Elle reposa donc son verre avant de le renverser sur le fauteuil. Et c’était vrai, elle ne se moquait pas. La famille de Max avait l’air… Géniale. Elle correspondait bien plus à la définition du mot « famille » que celle de Bobby, en tout cas. Alors non, ce n’était pas ça qui la faisait rire. Je suis désolée, s’excusa-t-elle à nouveau, une fois son fou rire passé. Ta famille a l’air… fantastique. Vraiment, je me moquais pas. C’est juste que… mes parents les détesteraient certainement. C’est génial. Oui, se réjouir du fait que ses parents détesteraient sa belle famille, c’était bizarre. Bobby le savait. Mais il fallait voir ses parents, aussi. D’ailleurs, en parlant de ses parents, c’était à son tour de faire sa part des choses. Maintenant calmée, bien qu’un sourire amusé demeure sur ses lèvres, Bobby repris son verre de lait, en avala une gorgée, et se lança.

A mon tour. Mes parents… Un père politicien, Républicain évidemment, il bosse à Washington. Une mère à la tête d’une grande chaine d’hôtels. Riches comme Crésus, et de vrais hypocrites, honnêtement, et l’un des principaux but de mon adolescence a été de les décevoir autant de fois que je le pouvais en un minimum de temps. J’étais très douée, d’ailleurs. J’ai une sœur jumelle, Ophelia, que je déteste cordialement et dont l’objectif numéro un a toujours été de me pourrir la vie. Je saurais même pas te dire ce qu’elle fait de sa vie aujourd’hui, et je m’en fiche. Et puis il y a le petit frère, Alexis. Le seul avec qui ça ne soit pas la guerre, même si on n’est plus très proches, aujourd’hui. Elle le regrettait, d’ailleurs, mais en s’éloignant de New York et du cocon familial, elle s’était aussi éloignée de lui. Parce que lui gravitait toujours dans l’orbite de leurs parents, et que c’est tout ce que Bobby avait toujours voulu fuir. Je suis née à Pretoria, en Afrique du Sud. Mon père bossait à l’ambassade américaine. Le pays est loin d’être parfait, mais j’adorais vivre là-bas. Et puis quand j’avais quatorze ans, on a déménagé à New York. C’est plus ou moins à ce moment là que l’ère glacière à commencé. Petit clin d’œil à son surnom, mieux valait en rire qu’en pleurer, pas vrai ? Crois le ou non, j’étais gentille, avant ça. Dès que j’ai pu, j’ai quitté New York pour l’université UC Davis, en Californie… et puis la suite, tu la connais. Parce que quelques années plus tard, ils s’étaient rencontrés au sein de VSF, et qu’ils avaient commencé à travailler ensemble. Cette Bobby la, il la connaissait. La vétérinaire autoritaire, la Reine des Glaces, l’aventurière froide et distante avec ses collègues, mais d’une efficacité redoutable au travail. Ces dernières années, sa vie s’était plus ou moins résumée à ça. Ca, et la réserve, où elle se rendait dès qu’elle avait du temps pour elle. Sinon euh… je sais pas trop quoi te dire, ajouta-t-elle, pensive, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien lui dire qui n’ait pas trait à sa famille, ou au travail.

Qui est la vraie Bobby ? C’est ça, qu’il voulait savoir. Et c’est justement à cette partie de la question qu’elle avait le plus de mal à répondre. Ca paraissait tout bête, comme question, mais c’était bien plus complexe qu’on aurait pu le croire. En dehors du boulot, je suis pas passionnante, tu sais. Je… Je pratique le kick-boxing depuis l’adolescence. A la base, j’ai choisi ça parce que j’étais sûre que ma sœur ne viendrait pas y mettre son nez, et puis j’y ai pris goût, finalement. Je joue du piano, aussi. C’est pour ça que j’ai choisi cette maison, d’ailleurs. Y avait un piano, je me suis dit que ça serait l’occasion de m’y remettre un peu. Sans ses parents sur son dos, sans sa sœur tournant ce loisir en une véritable compétition. Juste pour le plaisir. Enfin voilà. A part te parler boulot, je vois pas ce que je pourrais te dire de plus. Bien sûr, il aurait certainement des tas de choses à dire. Elle avait eu une vie bien remplie. Des hauts, des bas. De bons moments et des mauvais, des regrets et des choses qui la rendaient fière. Des choses qu’elle aimait, et d’autres qui la révoltaient. Mais par pudeur, et peut être à cause d’un manque de confiance en elle-même, elle préférait ne rien en dire. Dans son travail, Bobby avait confiance en son jugement, en ses capacités. Mais une fois son masque de vétérinaire au vestiaire, c’était toute autre chose.

Mieux valait parler décoration, donc. Et c’est sur ce sujet que Max s’était lancé, s’étant levé du canapé pour observer les lieux. Hormis la photo de son grand père, Bobby n’avait rien changé. La maison était dans le même état que lorsqu’elle y avait emménagé. Mêmes meubles, même décoration… Clairement, son intérieur avait été le cadet de ses soucis. Rien, dans cette maison, ne donnait d’indication sur qui y vivait. Finalement, une fois ses explorations terminées, Max revint s’asseoir dans le canapé. La boule de poils, qui l’avait déjà adopté semble-t-il, revint immédiatement réclamer son attention. Arrivé à la même conclusion qu’elle, il l’informa qu’il ramènerait des affaires à lui afin de parfaire leur comédie, et se chargerait de rendre cette maison plus chaleureuse, plus vivante. Ne trouvant rien à redire, Bobby acquiesça d’un signe de la tête face au sourire de Max. Pour l’emménagement, Evie ne serait pas d’accord. Qui était Evie ? Bonne question. Et qui est cette Evie ? Eh oui, le meilleur moyen de le savoir, c’était encore de poser la question. Et quelque chose lui disait qu’en temps qu’épouse, elle était censée savoir qui était cette autre demoiselle.

C'est fou, c'est la première fois qu'on parle ainsi toi et moi .. ça me fait bizarre.. en bien je te rassure, mais autant je connais toute l'équipe, autant tu as toujours été un mystère pour moi. La reine de glace, c'était ton surnom et … bah je pense que tu vas pas me contredire.. J’oserais pas, rétorqua-t-elle, un sourire en coin sur le visage. Elle le savait très bien. Elle n’avait jamais fait l’effort d’être proche de ses collègues, se cachant derrière la hiérarchie pour justifier son incapacité à entretenir des relations normales avec les gens. Mais tu n'avais personne dans ta vie pour proposer ce marché ? Malgré ton cœur de pierre tu dois bien avoir .. pardon je suis peut être curieux ? Bobby hocha doucement la tête de gauche à droite. Avec la situation dans laquelle je t’ai mis et le service que tu me rends, t’as le droit d’être aussi curieux que tu le souhaites, répondit-elle, ses yeux bleus perdus dans le fond de son verre de lait, à moitié vide. Et pour répondre à ta question, non, j’avais personne. Personne en qui j’aurais eu assez confiance, en tout cas. Bobby marqua un silence, faisant tournoyer distraitement le contenu de son verre. J’ai pas un cœur de pierre, tu sais. Mais… J’ai vu mes parents jouer les hypocrites en société et se tromper mutuellement dès qu’il n’y avait plus personne pour les juger toute ma vie. Et j’ai retrouvé le seul homme que je me sois autorisée à aimer au lit avec ma sœur. Alors la confiance et moi, ça fait deux. Je suppose que même si on se connais pas beaucoup toi et moi, j’en savais assez sur toi pour savoir que tu chercherais pas à tirer avantage de la situation. Au bout du compte, elle avait fait plus confiance à Max, un homme qu’elle connaissait à peine, qu’à des gens qu’elle avait côtoyé toute sa vie. Etrange ? Pas quand on connaissait son entourage. Bien sûr qu’elle aurait pu trouver quelqu’un d’autre. On peut acheter n’importe qui, si on est prêt à y mettre le prix. Et son père était un homme influent, combien avaient cherché à l’approcher à travers elle ? Mais elle ne voulait pas de ça.

tu ne penses pas qu'il savait qui tu étais ? Je veux dire faut être fou pour mettre une condition pareil donc peut-être qu'il avait peur que tu passes à côté de ta vie, mais je m'aventure peut-être trop loin.. c'est juste une idée. Cette question, Bobby l’avait tournée et retournée mille fois dans sa tête depuis la mort de son grand père et la révélation de cette condition. Pourquoi ? Pourquoi ne pas simplement lui léguer la réserve ? Bobby se fichait du reste, mais elle avait l’intime conviction qu’il n’aurait pas laissé cet endroit à qui que ce soit d’autre. Mais non. Au lieu de ça il avait posé ses condition, s’était assuré que quelqu’un s’occuperait de faire tourner la réserve dans l’entre fait… Pourquoi se compliquer la vie de la sorte ? Je pense que tu as raison, concéda-t-elle. J’ai pensé à d’autres options. Par exemple, parce que c’est pas facile pour une femme de posséder des terres en Afrique. Avoir un mari, ça faciliterait les choses. Mais il me connaîssait mieux que personne et… Je pense qu’il avait peur que je finisse vieille fille avec des chats. C’était sa façon à lui de me pousser à m’ouvrir aux gens. Un faux mariage, c’est sûrement pas ce qu’il avait en tête… Le rire qui s’échappa de ses lèvres était loin du fou rire qui l’avait animée précédemment. Il était plus amer, plus sombre. Parce que c’était bien ce chemin là, qu’elle prenait. Sauf que la vieille fille aurait des fauves, des éléphants et des girafes dans son jardin,  et non trente chats dans son salon. En parlant de chat. La boule de poils a besoin d’un nom. Rien à voir, certes, mais parler de chats lui avait rappelé que le sien n’avait toujours pas de prénom, et Boule de Poils, c’était un peu long, il allait falloir trouver autre chose. Et puis,  soyons honnêtes, elle cherchait à changer de sujet. Quoi, c’était pas évident ? Bah vous le savez, maintenant.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptySam 17 Fév - 0:05


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Ce soir, c'est samedi soir .. hm non pas du tout. D'abord parce qu'on est pas samedi et qu'on est en plein milieu de la nuit, mais dans la tête de Max c'est un peu samedi soir. Ce qui voudrait dire qu'on est dimanche, pas école demain, enfin pas de boulot. Il pourra rattraper son sommeil en retard, calmer sa dose de sucre et réaliser ce qui vient de se passer, mais ça .. ça c'est pour plus tard. Beaucoup plus tard. Pour l'heure, c'est confession intime autour d'un verre de lait et d'une boule de poile. Oui la boule de poile est revenu et le lait c'est bien mieux qu'un verre d'alcool. Surtout quand on connaît les antécédents de Max avec l'alcool et Bobby est bien placée pour le voir. Comment croyez-vous qu'elle a réussi à lui passer la corde au cou ? Si on croit les témoignages de Max : elle l'a drogué, bon peut être pas vraiment, mais c'est sa version. Et il s'y tient le géant, il clame qu'il n'y est pour rien et qu'elle l'a drogué, elle n'apprécierait peut-être pas cette précision … voir pas du tout … maintenant qu'il songe, il se sent coupable. Coupable parce qu'il a dit du mal sur elle dans son dos. Enfin du mal… n'allez pas croire qu'il a fait un portrait d'une affreuse sorcière ou qu'il dit des grossièreté sur elle. D'abord parce que Max ne dit pas de gros mots et qu'ensuite il ne sait pas vraiment dire du mal sur quelqu'un, du moins sans le vouloir. Il va dire ce qu'il pense, mais sans se demander si la chose est bien ou mal. Pour lui les mots ne sont que des mots et parfois ils ont dû mal à sortir. Ce soir, enfin cette nuit, c'est tout le contraire, les langues se délient et Max parle tel une pivoine, enfin non une pie. Voilà parfois, très rarement, on pouvait comparer Max a une pie, c'est ce qu'il était ce soir. Une pie et une pile électrique, mais il se sentait bien, contrairement à d'habitude, il n'y avait pas ce sentiment de gêne, pas le moins du monde et ça lui faisait plaisir.

Buvant son petit lait, il écoutait les paroles de Bobby, fronçant les sourcils légèrement, tout en souriant. Elle s'était excusée bien plus tôt sur son rire, lui n'avait pas compris. Elle lui a dit qu'elle ne se moquait pas, il ne l'avait pas perçu de cette façon. Il en faut beaucoup à Max pour qu'il se sente vexer ou offenser, il sait comment est sa famille, soit atypique et ça lui va très bien. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était son mode de vie, si … différent, enfin si froid. Un monde qui ne l'attire pas, il n'est pas bête au point de se douter que des gens de la sorte existent, mais .. c'est un monde qui ne l'a jamais attiré. « je peux comprendre que tu sois devenue si … sinistre, pardon, mais le portrait que tu dresses de ta famille, de ta vie, ça me fait froid dans le dos. C'est sûr que la mienne doit paraître plus … différente, mais je me moque pas non plus et ne juge pas. On a tous une histoire. » il boit à nouveau et lui sourit. Un sourire qui se veut chaleureux et réconfortant. Il savait que la famille d'Hunter était compliqué, il en avait entendu des histoires de famille auprès de ses amies. Que ça soit Hunter, Evie ou les autres, non il n'a pas que ces deux-là. Max a des amies, assez pour savoir que la famille peut avoir de bons comme mauvais côté. « en tout cas heureusement qu'on a pas eu un vrai mariage. Nos familles se seraient entre-tués, enfin mes parents ne feront pas de mal à une mouche, mais tu me comprends. » Bien sûr qu'elle le comprend, vu ce qu'elle lui a dit bien plus tôt. Max connaissait ses parents, ces derniers auraient voulu changer ceux de Bobby, y aurait eu des débats à ne plus finir … pas l'idéal pour un mariage. « Et je te crois pour le côté gentille, mais va falloir que tu me le montres plus souvent car je ne suis pas un fan des crocs. » Petite touche de légèreté. Gentil, mais pas idiot, il avait vu la manière dont elle travaillait, elle ne pouvait pas avoir un mauvais fond. Une personne qui donnait autant à un petit être, devait avoir un coeur enfouit quelque part… ça c'était la question que Max c'était posé. Où était-il ? Très loin. Très en profondeur.

Ses pupilles se releva vers elle. Elle semblait .. transparente, mais pas au point qui elle était vraiment. Parce qu'elle avait beau se livrer, tout comme lui, il n'arrivait pas à réellement mettre un point sur elle. Prenant un petit moment pour absorber toutes ses informations. Elle lui fit une remarque des plus importante. « Evie c'est ma meilleure amie, je la connais depuis que j'ai sept ans, on est inséparable depuis .. d'ailleurs on forme un trio avec Hunter. Ces deux-là sont mes repères, je suis extrêmement fidèle en amitié tout comme en amour. Vois-tu, je me considère comme un manchot … » il baissa ses yeux et sourit. Elle savait la référence. Un manchot choisit sa partenaire et elle sera sienne pour le restant de sa vie.. voilà ce qu'était Max. « J'ai toujours eu besoin d'eux, tout comme de ma famille, Evie c'est mon petit ange et Hunter mon démon. À nous trois on se complète, ils tentent de me ramener dans la réalité à leur manière. Faudra que je te la présente, enfin les présente, car étant mon épouse, tu te dois de les connaître. Et toi ? Tu as aussi des gens comme cela dans ton entourage ? » des ancres, des boussoles, des gens sur qui tu peux compter envers et contre tout. Voilà ce qu'était Evie et Hunter. Un trio qui avait affronté bien des événements et qui était toujours là, soudé, réel. Ils n'étaient pas prêts de se lâcher, pas comme ça, Max il ne pouvait pas, il ne voulait pas. Et inversement pour les deux autres, parce que c'était devenu une seconde famille avec le temps et on ne lâche pas sa famille comme ça.. enfin pas aux yeux de Max. certains le peuvent, lui non, ses amies font partis de lui. Il n'imagine pas une vie sans eux.

La curiosité était un vilain défaut, tout le monde le savait, excepté Max, enfin il le savait, mais l'oubliait. Seulement ce soir, il mettait de côté les travers, les formules de politesse, on baisse les remparts et on apprend à se connaître. C'était ça le but, là le vrai enjeu et ça lui plaisait, alors oui il se montrait curieux. Max il voulait comprendre comment elle en était arrivée là, pourquoi ce choix. Il l'écoutait se confier, ou du moins lui expliquer pourquoi lui .. et sa réponse .. et bien on peut dire que sa réponse lui arracha un sourire et lui plu. Pas de faux semblants, elle lui disait ceci avec poigne, pas de froideur. Oui Max la voyait autrement cette nuit et cet aspect de Bobby lui plaisait. « et bien merci, si je le puis dire … j'en déduis que malgré tout une partie de toi avait confiance en moi et je peux comprendre … je ne suis pas un adepte des relations, pour tout avouez, ma première copine m'a lâché pour un bn. » Le regard de Bobby en dit long, en gros : explication. « Oui nous étions jeunes, très jeune, c'était la cours de l'école que veux-tu il avait de meilleurs bns, mais une chance aujourd'hui elle a trouvé chaussure à son pieds et fait partie de mes très bonne amies. » Sawyer, sa première copine, il s'en souvient, en même temps elle fait toujours partie de sa vie. Ça lui fait penser qu'il faut qu'il lui envoie un message pour qu'ils se refassent une soirée Disney. Tout le monde a besoin d'une soirée Disney. « Et puis après … après j'ai eu ma vraie relation ... » rien que dire cela… il en a la chair de poule. C'est Brooke. Ce n'est pas n'importe qui aux yeux du jeune homme. « et puis une demoiselle que j'ai rencontré lors de nos missions, mais ce n'était pas .. ce n'était pas elle. Enfin peut importe, on peut dire qu'on s'est bien trouvé sur ce point là, désastre amoureux … à ce mariage » qu'il dit en levant son verre de lait. Le fait d'avoir évoqué Brooke, ça lui fait tout drôle. Son regard a changé, ses pensées aussi, leurs retrouvailles ne se sont pas passés comme il aurait aimé .. mais c'est la vie. Elle se passe jamais comme on le souhaite, la preuve. Il est marié et pas à la femme qu'il aurait aimé.

Je pense que tu as raison, la phrase qui interpelle Max. son regard se change, elle ne vient pas de dire cela.. apparemment si et ça le cristallise. Il s'en étoufferait presque avec son lait, imaginez donc son état. Bobby vient de lui donner raison et cela ne concerne pas le boulot. Non elle lui donne raison sur sa vie, sur elle… gros tournant. Un faux mariage, c’est sûrement pas ce qu’il avait en tête… un sourire apparaît de nouveau sur les lèvres de Max. « peut être pas, mais au moins tu n'es pas coincé avec un sale type .. et puis qui mieux qu'un fan d'Indiana Jones pour comprendre l'indi qui sommeillait en lui ? » bien sûr il parle du grand-père de Bobby, celui qui est à l'origine de ce mariage. À sa façon Max essayait de détendre l’atmosphère, le sucre qui retombe et puis d'un côté, c'est vrai .. ils auraient pu mal tomber, surtout elle. Max il n'est pas du genre à profiter des gens, encore moins dans cette situation. La preuve, il lui avait dit avoir des conditions, mais dans le fond .. pas vraiment, parce que Max c'était une guimauve. Relevant sa tête vers la boule de poile. « pourquoi pas guimauve, ou indi ? » petit échos à ces révélations nocturnes. Il regarde la boule qui s'approche de lui, Odair a toujours eu ce contact avec les animaux. Gamin il s'amusait avec une amie de son quartier a sauvé les animaux en détresse. Lui et Avery avaient même décidé d'en faire un refuge, bon leur cabane en bois n'a pas tenu longtemps, mais c'était l'intention. On peut dire qu'il n'a pas perdu son envie de sauver les animaux, puisque c'est à présent son métier … « tu sais avec tout ce que tu m'as dit … tu as évité une question ... » relevant les yeux vers elle. Ne perdant pas son regard. « j'arrive pas à savoir qui est la véritable Bobby, pourtant … pourtant j'ai l'impression d'en voir une autre ce soir … la preuve t'es différente au contact Guimauve qu'avec un être humain, ça je l'avais déjà vu sur le terrain, mais … ça me dit pas ce qui t'anime dans le fond, hormis ton job. » il regarda la petite boule. « non tu refuses guimauve, t'as raison tu as une tête d'Indi ! » Et voilà qu'il reparle à la bestiole, qu'il repart dans son monde. Relevant doucement les yeux vers Bobby. « t'en fais pas j'arriverais bien à trouver la vraie Bobby et la faire sortir de sous cette carapace… je suis sûr qu'elle en vaut le coup ! » et il repart sur la boule de poile. Laissant ses mots en suspend dans la pièce et pas que …

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyVen 13 Avr - 1:19


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Bobby Carmichael & Max Odair



B obby n’avait jamais eu beaucoup d’amis. Quelle surprise, n’est-ce pas ? Elle avait toujours eu ce côté solitaire, ne se laissant que rarement approcher par qui que ce soit. Dans sa famille, on n’avait pas pour habitude de se retrouver autour d’un dîner pour se raconter sa journée, de s’épancher sur ses problèmes et de se soutenir les uns les autres. Non, chez les Carmichael, c’était hypocrisie et faux-semblants, ambition et prétention. Des valeurs dans lesquelles Bobby ne s’était jamais reconnue – hormis l’ambition peut être, bien que ses envies avaient été bien différentes de celles de sa famille. Alors se retrouver comme ça à parler avec Max au beau milieu de la nuit, c’était étrange pour elle. D’autant plus étrange que Max n’était pas franchement le genre de personne avec qui elle se serait attendue à avoir ce genre de discussion sérieuse. Ca devait bien être la première fois qu’elle le voyait aligner deux pensées cohérentes sans partir dans ses délires. Un jour à marquer d’une pierre blanche, autant pour l’un que pour l’autre.

Ils ne se seraient pas entre tués, parce que je ne les aurais pas invités, trancha-t-elle avec un haussement d’épaules. Si ce mariage avait été véritable, si elle avait épousé un homme qu’elle aimait et avec qui elle imaginait son avenir, ses parents n’auraient pas figuré sur la liste des invités. Leur présence aurait été le meilleurmoyen de gâcher cette journée censée être l’une des plus belles de sa vie. C’est en tout cas ce que toutes les femmes disaient de leur mariage, Bobby, elle, avait bien entendu un avis bien différent sur la question… En y pensant, dans un cas pareil elle n’aurait pas eu grand monde à inviter, maintenant que son grand-père n’était plus de ce monde. C’était déprimant, quelque part, de réaliser combien elle s’était isolée du reste du monde au point de n’avoir personne à inscrire sur une liste d’invités fictive. Mieux valait être seule que mal accompagnée cependant, et Bobby préférait restreindre son cercle à une poignée de personne sincères que de s’encombrer de dizaines d’hypocrites. Des amis elle en avait eu bien sûr. Elle n’avait pas été totalement seule toute sa vie. Mais à ce jour, elle n’avait pas d’équivalent à la Evie ou au Hunter de Max. Pas de personne toujours là, quoi qu’il arrive. J’ai pas grand monde dans mon entourage, tu sais, lui fit-elle remarquer en réponse à sa question. Rassure-toi, ça m’est arrivé d’avoir des amis hein. Je suis pas non plus asociale à ce point là. Je ne l’étais pas avant de déménager à New York d’ailleurs. Mais Manhattan c’est… un monde à part. Ma sœur s’y sentait comme un poisson dans l’eau et moi… j’avais plus l’impression d’être une girafe sur la banquise. L’époque du lycée n’avait vraiment pas été une partie de plaisir pour elle. Elle n’avait eu qu’une hâte : que l’époque de l’université arrive afin de pouvoir laisser tout ça derrière elle sans un regard en arrière. J’ai bien des amis en Tanzanie, mais… c’est pas forcément facile de garder le contact avec eux quand je suis pas sur place. La réserve, c’était une constante dans sa vie. Certains gens, là-bas, la connaissait depuis qu’elle était gamine et y passait ses vacances, et c’était bien le seul lieu où elle laissait totalement tomber toutes les barrières qu’elle avait érigé autour d’elle.

Mais Max avait raison. Quelle que soit leur relation professionnelle ou personnelle, si elle l’avait embarquée là dedans – de la manière la plus maladroite qui soit, certes – c’est qu’au fond d’elle-même, elle lui faisait confiance. Après tout, ils n’avaient même pas signé de contrat de mariage. S’il décidait de la lui faire à l’envers, il pouvait réclamer la moitié de tout ce qu’elle possédait, y compris la réserve, si vraiment elle lui revenait. Vu les enjeux, elle n’aurait pas accordé une seule once de confiance à n’importe quel crétin susceptible de la trahir. Visiblement, Max n’avait pas eu beaucoup plus de chance qu’elle en amour. A en croire son histoire de BNs, sa malchance avait commencé très tôt d’ailleurs. A l’en croire, il s’était remis de cette première déconvenue. Heureusement, d’ailleurs.  Lorsqu’il en arriva à évoquer une relation plus sérieuse, Bobby vit tout de suite son attitude changer. Quoi qu’il se soit passé avec la demoiselle en question, ça l’avait marqué. Lorsqu’il leva son verre – de lait, rappelez-vous – à leur mariage, elle esquissa un sourire et en fit autant avant d’avaler une nouvelle gorgée. Peut être pas, mais au moins tu n'es pas coincé avec un sale type... et puis qui mieux qu'un fan d'Indiana Jones pour comprendre l'indi qui sommeillait en lui ? Bobby esquissa un sourire. Encore une fois, il avait raison. Bon, elle n’allait pas le lui dire trop souvent, il n’aurait pas fallu qu’il prenne la grosse tête. Je te l’ai déjà dit mais pour ce que ça vaut, je suis vraiment désolée. Et merci, vraiment. Si quelqu’un m’avait fait un coup pareil, jamais j’aurais accepté de l’aider. Elle s’était déjà excusée, mais elle tenait à profiter du fait que Max n’était pas perché sur la lune pour le faire à nouveau, et pour le remercier comme il se devait. Bobby n’avait pas grandit dans un monde où les gens accordaient leur aide sans rien attendre en retour. Il y avait toujours une condition. Une contrepartie. Quelque chose derrière. Malgré ses dires un peu plus tôt, Max n’avait toujours pas énoncé la moindre condition, si ce n’est celle d’apprendre à se connaître.

Tu sais avec tout ce que tu m'as dit … tu as évité une question ... Bobby arqua un sourcil interrogateur à cette remarque, et attendit la suite. J'arrive pas à savoir qui est la véritable Bobby, pourtant … pourtant j'ai l'impression d'en voir une autre ce soir … la preuve t'es différente au contact de Guimauve qu'avec un être humain, ça je l'avais déjà vu sur le terrain, mais … ça me dit pas ce qui t'anime dans le fond, hormis ton job. Et cette question impossible qui revenait. Qui elle était… Si seulement elle le savait. Elle ne répondit pas, n’ayant pas de véritable réponse à fournir. Au lieu de ça elle observa Max, en grande conversation avec le chat, à qui il tentait toujours de trouver un nom. Guimauve ne semblait pas lui convenir, ni à Max, ni au chat, et il se rabattit donc sur Indi. Indi, pour Indiana Jones… Indi… J’aime bien, approuva-t-elle, son regard déviant brièvement vers la photo de son grand père, à quelques mètres de là. T'en fais pas j'arriverais bien à trouver la vraie Bobby et la faire sortir de sous cette carapace… je suis sûr qu'elle en vaut le coup ! Bobby baissa la tête, évitant son regard avec plus ou moins de subtilité. Parce que oui, la Reine des Glaces était touchée. Au bout de quelques dizaines de minute de conversation, Max semblait avoir plus de foi en elle que ses parents n’en avaient jamais eue.  Et le pire, c’est qu’il ne l’avait sûrement même pas fait volontairement. Cela faisait un moment que Bobby avait compris que Max était du genre à dire les choses comme elles venaient, comme il les pensait, sans s’inquiéter de savoir comment elles pourraient être interprétées. Il serait peut être temps d’aller dormir, annonça-t-elle, jetant un coup d’œil à l’heure, chaque battement de l’aiguille les rapprochant du lever du jour. Une chance qu’ils ne travaillent ni l’un, ni l’autre le lendemain. Elle termina son verre et se leva du canapé. J’ai une chambre d’amis là-haut si tu veux. T’y seras certainement mieux que sur le canapé.  

Bobby eut beau insister, Max s’obstina à vouloir dormir sur le canapé. Grand comme il était, il y serait sûrement à l’étroit mais ils étaient aussi habitués l’un que l’autre à dormir dans ses conditions peu confortable, il avait vu pire. Bobby monta donc lui chercher un oreiller et une couverture afin qu’il puisse s’installer confortablement et accompagnée de sa boule de poils, qui répondait maintenant au nom d’Indi, elle retrouva sa chambre. Il lui fallu un moment pour trouver le sommeil, ressassant sa conversation avec Max pendant de longues minutes avant que finalement, Morphée ne vienne l’emporter. Malgré cette nuit perturbée, elle ne se laissa pas aller à la grasse matinée. Ce n’était pas dans ses habitudes même si elle se leva sûrement un peu plus tard qu’à l’accoutumée. Une fois debout, elle descendit sans bruit afin de ne pas réveiller le géant qui dormait encore comme un bienheureux sur le canapé et après avoir nourri Indi, elle s’attela à la préparation du petit déjeuner. Elle ne prenait que très rarement le temps de se mettre aux fourneaux, n’en voyant guère l’intérêt lorsqu’elle était seule, mais pour une fois, elle se lança dans la préparation de pancakes. Elle en était encore à préparer la pâte lorsqu’elle l’entendit entrer dans la cuisine. Ca va, pas trop la gueule de bois ? lui demanda-t-elle, amusée, en le voyant approcher, Indi ne se faisant pas prier pour venir saluer son nouvel ami. Une gueule de bois due à des Haribo. Ca, ce n’était pas très courant.

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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyLun 30 Avr - 0:01


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Bobby Carmichael & Max Odair



Les yeux ouverts, il cogite, cela fait déjà quelques minutes qu'il est réveil, mais il cogite. Remettant les événements à sa place. Son réveil fut un peu agité, le Odair ne savait pas où il se trouvait. Il a mis quelques minutes avant de se rendre compte qu'il était chez Bobby, pire encore sur son canapé. Un canapé pas des plus confortable, mais il se souvient avoir insisté pour le prendre. Les pièces du puzzle se sont remis en place doucement. Overdose de bonbon, nuit agitée, qui aurait-cru ? Pas lui. Oh que non. Puis il a rêvé qu'il était un soldat de l'espace, musique à fond dans un navire qui volait à toute vitesse. Réduisant les gens sans intérêt en miette, super soldat de l'espace qui n'avait peur de rien. Son costume était un brin flashy, mais au moins il n'avait pas de slip rouge en latex par dessus. Un rêve des plus étrange, d'où le fait qu'il ait mis un peu plus de temps pour revenir à la réalité. Il faut dire que cette nuit Odair a battu les records en sucre. Bien trop élevé, beaucoup trop élevé pour tout dire, mais ça ne semblait pas le déranger. La preuve il s'est pointé chez Bobby, lui a déballé tout un tas de monologue, oui parce qu'il n'en a pas eu qu'un. Lorsqu'on Max, on sait que lorsqu'il est parti et bien .. il ne fait pas les choses à moitié. Pas du tout même. Alors cette nuit il s'est lancé dans tirades dont certains personnages pourraient être jaloux. Cyrano n'a qu'à bien se tenir car Max Odair est dans la place. La faute au sucre, sans lui rien de tout cela ne serait arrivé. Un Max sous sucre ce n'est jamais bon signe, sous alcool non plus, mais au moins avec l'alcool il ne fait rien. Tel Emmett Brown, aucune réaction. La preuve il a fini marier, juste avec un verre, cela prouve bien une chose : ne jamais boire. Pas même un verre, de toute façon il n'a jamais eu besoin de cette drogue du mal pour s'amuser. Max rien qu'en vivant dans sa bulle, il s'amuse, il a sa façon de voir les gens, le monde qui l'entoure, autrement. Et ça c'est beaucoup trop magique pour être partagé. Certains partage leur drogue, Max non. Parce que ça voudrait dire inviter les gens dans son monde, dans sa tête et ce n'est pas donné à tout le monde. Deux personnes, voir trois pour l'instant ont les laissé passer, il ne peut pas inviter tout le monde. Comprendre Max, ce n'est pas donné à tout le monde, on ne peut pas juste lire le manuel, d'abord parce qu'il n'y en a pas et ensuite parce qu'il est bien plus complexe le géant. Celui qui n'a jamais eu besoin de manger d'épinard pour devenir aussi fort que Poppey. Non si on veut comprendre Max, obtenir la même vision que lui et bien il faut apprendre à le connaître. Le suivre et obtenir sa confiance, et ça c'est bien mieux que l'alcool ou n'importe quelle drogue .. oh que oui. L'amitié et la confiance de Max, c'est unique, tout le monde le sait. Parce qu'il sera toujours là pour vous … alors une fois que vous obtenez tout cela, vous pouvez faire partie de l'élite -royal- qui niche de temps à autre dans le crâne du géant. Heureux pour un rien, tel Baloo.

Sa bouche est pâteuse, il réfléchit à nouveau à tout ce qui a été dit. Il se souvient de la discussion sur les parents, sur le fait qu'elle ne les aurait pas invité si tout ceci avait été un vrai mariage. Sur l'autre visage qu'il a découvert de Bobby alias l'ancienne reine des glaces. Les mots se sont déliés cette nuit et un sourire apparaît sur le visage du Odair. Il est content, bon un peu apeuré parce que c'est Max et qu'il ne sait pas ce que la suite l'attend, mais content. Content parce qu'il se sent plus apaisé, les choses ont été dites. Il lui a dit oui. Ce petit mot qui va lui causer bien des ennuies, oh oui il le sent. Il le voit venir, il voit venir la réaction d'Evie, elle va lui faire une crise. Sûrement penser qu'il devient fou, ce qui peut-être envisageable. Lui même s'interroge, a-t-il fait le bon choix ? Puis il se souvient de l'évocation de son grand-père, du mot magique : Indiana Jones. Alors oui, il est sûr, sûr que d'ici peu il aura des ennuis, mais au moins il est sûr de son choix. Il veut aider Bobby, il veut l'aider dans cette mascarade, quitte à ce que ça lui coûte des choses à lui … comme par exemple une autre retrouvaille avec Brooke. Le visage de la brune apparaît, il souffle, ne sachant pas vraiment comment se sortir de ce bazar. La petite brune il l'a revu, mais elle ne sait pas. Il s'est bien sûr gardé de dire à son ex, vers qui il a toujours des sentiments, qu'il était toujours marié. Max n'est peut-être pas doué avec les gens et les mots, mais par moment ça lui arrive d'avoir un éclair de lucidité et de ne rien dire. En même temps, il n'a pas vraiment eu le temps de lui annoncer, il a surtout été pris par les événements de cette soirée. De la surprise en la voyant, parce qu'il s'était imaginé la revoir, mais pas comme cela… alors non il ne lui a rien dit et l'envie de la revoir reste présente en lui. Sauf qu'il ne sait pas comment, trop 'timide' pour l'appeler, leur dernier échange a laissé quelques traces dans sa mémoire et puis à présent avec cette comédie … il souffle et se tourne, se prenant le canapé à nouveau. C'est sûr que les situations se compliquent mais d'un côté, il se dit que tout va aller, tout va aller dans le meilleur des mondes. Il en est sûr, parce que Max est un optimiste et qu'en plus dans son monde, la noirceur n'a pas sa place. Oh que non, il la repousse, il ne peut pas concevoir le malheur ou autre. Alors non Max ne pense pas aux conséquences catastrophiques qui pourraient arriver. Absolument pas.

Il tourne à nouveau, ne sachant pas vraiment quoi faire, il ne fait que cogiter à sa conversation nocturne. Le manque de sommeil le fait aussi, mais bon il est habitué pour ça, ça le dérange pas plus que ça. Puis un bruit se fait entendre, fermant les yeux et remontant la couverture sur lui, tel un gamin qui a peur d'être pris sur le fait. Sûrement Bobby qui se réveille à nouveau et pour le coup il n'y est absolument pour rien. Nous tenons à le préciser, il n'a rien fait, il cogite mais en silence dans sa tête … ou alors elle l'aurait entendu, mais là encore ce n'est pas possible ? Quoique ? Les interrogations déboulent dans sa tête, aurait-il parlé dans son sommeil ? Assez pour la réveiller ? L'aurait-il entendu se battre contre ces aliens rouges et verts ? Non il en doute, il a été discret avec son super costume et ce qui est sûr, c'est qu'il ne reste aucun alien. Il les a tous réduits en cendre, poussière qui se sont évaporés dans la galaxie. Ouvrant un œil, puis un second Odair s'interroge, à nouveau, c'est son interrogation matinal, notons aussi que c'est la première fois qu'il s'interroge autant … surtout de si bonne heure. Il entend du bruit dans la cuisine, mais décide de revenir sur ses pensées. Sur les confidences de Bobby, le fait qu'elle n'est pas d'entourage aussi proche que lui, qu'elle ne puisse pas avoir la chance qu'il a, car il se sent heureux et vraiment chanceux Odair d'avoir un entourage comme le sien. Sur le coup il n'a rien dit, mais il aime la voir sous un autre jour, il a même pris la décision de rayer son surnom, à présent c'est juste Bobby et ce n'est pas mal. Petit étirement et Max décide enfin de bouger de son petit trou, la nuit fut courte, oui parce qu'après le départ de Bobby … enfin un départ dans sa chambre, Max a trouvé un livre assez intéressant … il ne fallait pas qu'elle le laisse traîner et il avait encore de l'énergie, assez pour bien entamer le livre. Puis tel un chaton il a fini par fermer ses yeux et s'endormir pour les ouvrir quelques heures plus tard. Heureusement que vétérinaire sans frontière l'a préparé à tout ça, les courtes nuits, les matelas peu confortables … il lui en fallait plus pour qu'il critique et surtout pas besoin de lui donner du luxe, ça lui a toujours donner de l'impression de ne pas le mériter. Il finissait toujours sa course par terre, au lieu du merveilleux lit qu'on lui offrait, non il n'a vraiment pas besoin des choses matériels, mais il ne se plaint jamais d'un bon lit.

Ça va, pas trop la gueule de bois ? Elle lui dit ça avec un sourire et s'affaire en cuisine, Max il est surpris, il ne dit rien. Il prend place face à elle et la regarde préparer le petit déjeuner, un sourire sur les lèvres « ça sent bon » qu'il lui sort de façon honnête entre un bâillement et des caresses sur la boule de poil qui est déjà revenu se nicher contre lui. « oui ça va, le sucre a fini son effet et toi bien dormi malgré que la nuit fut courte et riche en émotion ? » Max n'est pas du genre à rester sans rien faire et même s'il n'est pas chez lui, il décide de l'aider, partant à la recherche d'un mug, puis un second. Il sent l'odeur du café, servant deux tasses bien chaude, il se dirige vers le frigo, comme s'il vivait ici … comme s'ils étaient un charmant petit couple. Bobby ne dit rien elle le regarde amusé, « désolé je n'aime pas rester assis sans rien faire, j'espère que ça te dérange pas ?  En tout cas j'ai hâte de mangé, » il s'affaire de son côté et ne disent rien d’extraordinaire, puis Max retrouve sa place. « tu sais j'ai pas mal réfléchis à tout ce qu'on s'est dit … excuse moi encore d'avoir débarqué au beau milieu de la nuit en surdose de sucre, ce genre de chose ne m'arrive pas souvent je te rassure et du coup .. » il cherche ses mots, la bouche toujours un peu pâteuse, la faute au sucre, buvant tranquillement le café. « je te rassure, je ne regrette pas mon choix, je tiens vraiment à t'aider, mais je me suis dit que j'étais content d'avoir appris à te connaître et qu'il te manquait vraiment de la couleur dans ton salon. » du max, même au matin il ne change pas. Toute façon pourquoi changé la donne, il lui sourit sincèrement pendant qu'elle dispose les pancakes dans deux assiettes. « ah oui et j'ai trouvé ton livre très intéressant, je pensais pas que le féminisme pouvait être si passionnant, je l'ai presque fini, ça te dérange pas si je te l'emprunte ? » le sirop apparaît sous ses yeux, un petit ange vient lui souffler à l'oreille que ça ne saurait pas raisonnable après la dose de sucre qu'il a reçu cette nuit … mais Max ne l'écoute pas et en asperge ses pancakes. C'est qu'il se régale le Odair et qu'il est bien. « alors tu as prévu quoi pour ta journée ? » qu'il lui demande banalement, l'air de rien, comme un Max qui s'intéresse vraiment à la vie de son 'amie' et c'est le cas.
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MessageSujet: Re: I talk and you .. listen (Bobby) (#)   I talk and you .. listen (Bobby) EmptyJeu 7 Juin - 0:05


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Bobby Carmichael & Max Odair



B Même si elle prenait rarement le temps de le faire pour elle seule, Bobby appréciait de se retrouver derrière les fourneaux. Les gestes, les odeurs lui rappelaient de bons souvenirs. Ces souvenirs d’enfant qu’elle chérissait bien plus que ceux qu’elle pouvait avoir avec sa famille, à vrai dire, car aussi triste cela puisse-t-il être, elle ne se rappelait que de bien peu de bons moments avec ses parents. Trop absents, trop exigeants, trop superficiels… Trop. Ce n’était pas un hasard si elle était plus souvent fourrée dans les jupes de la cuisinière que celles de sa mère, peu importe combien ses parents se lamentaient de la voir passer son temps fourrée avec les employés de maison. Contrairement à eux, qui devaient être bien incapable de se faire cuire une omelette, elle s’était toujours attachée à être indépendante et à pouvoir subvenir à ses propres besoins. Alors non, elle ne se mettait pas à faire des pancakes tous les matins. Pas le temps, pas le courage de sortir tout ça pour elle seule… Mais ce matin, elle n’était pas seule, alors pourquoi pas ? Il fallait au moins ça pour que Max se remette de son overdose de sucre.

Sa surexcitation de la veille semblait être retombée. Elle espérait seulement que son envie de l’aider ne l’aurait pas quitté en même temps que le trop plein de sucre dans son organisme. Mais ça ne semblait pas être le cas. Indi déjà dans les pattes, il s’était contenté de faire remarquer la bonne odeur qui emplissait la cuisine avant de s’installer. Aucun signe de panique, il semblait même relativement détendu, ce qui était bien rare en sa présence, auparavant. A croire que leur conversation de la veille leur avait fait du bien à l’un comme à l’autre.  Courte, c’est le moins qu’on puisse dire. J’ai eu un peu de mal à trouver le sommeil mais ça va. J’ai l’habitude. Elle haussa les épaules. Ils avaient autant l’habitude l’un que l’autre, après tout, il savait ce que c’était. Il fallait plus qu’une courte nuit pour perturber cette équipe de vétérinaires de l’extrême. T’es adopté, je crois, ajouta-t-elle, amusée, en voyant Indi qui était déjà niché dans ses bras. Max ne resta pas assis bien longtemps cependant, puisqu’il se leva pour aller leur servir deux cafés, avant de s’excuser. Y a pas de souci, fais comme chez toi, répondit-elle simplement, déposant sa première fournée de pancakes dans une assiette. D’autres excuses suivirent alors qu’elle s’affairait toujours sur leur petit déjeuner. Pour son arrivée tonitruante au beau milieu de la nuit, cette fois. S’il était toujours d’accord pour l’aider dans son bazar d’héritage, honnêtement, il pouvait débarquer au beau milieu de la nuit autant qu’il voulait. Et justement… Je te rassure, je ne regrette pas mon choix, je tiens vraiment à t'aider, mais je me suis dit que j'étais content d'avoir appris à te connaître et qu'il te manquait vraiment de la couleur dans ton salon. Max. Ou l’art de passer du coq à l’âne en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le rapport entre la réserve et la décoration du salon ? Il n’y en avait pas. Sauf pour lui. Une nouvelle fournée de pancake atterri dans l’assiette et elle vint déposer le tout sur la table, avant de s’installer à son tour et de boire une gorgée du café qu’il lui avait servi. Ah oui et j'ai trouvé ton livre très intéressant, je pensais pas que le féminisme pouvait être si passionnant, je l'ai presque fini, ça te dérange pas si je te l'emprunte ? Et rebelote, nouveau changement de sujet. Bon, il était quand même plus facile de le suivre que quand il avait abusé des Haribo. Ou alors elle commençait à prendre l’habitude.

Tu peux l’emmener, je l’ai déjà terminé de toute façon. Durant le voyage depuis la Tanzanie jusqu’à la Nouvelle-Zélande, elle avait eu largement le temps d’avancer dans sa lecture. Elle ne lisait d’ailleurs jamais autant que lorsqu’elle voyageait. Et encore une fois… Merci, Max. T’as pas idée de ce que ton aide représente pour moi et après ce que j’ai fait… La plupart des gens auraient porté plainte, moi la première, admit-elle. Elle aurait porté plainte et n’aurait pas lâché l’affaire, parce qu’elle est comme ça Bobby. Pas pour l’argent, ça elle s’en moquait. Mais ses parents la rendaient dingue, alors elle avait agit comme une dingue. Parfois, elle avait même un peu de mal à croire qu’elle ait pu aller si loin. Elle avait encore plus de mal à croire que Max puisse accepter de l’aider et se montre si sympathique après tout ça. Alors tu as prévu quoi pour ta journée ? qu’il lui demande, se régalant avec ses pancakes recouverts de sirop. Bobby haussa les épaules, profitant elle aussi de son petit déjeuner. C’est meilleur quand c’est chaud, autant ne pas traîner. Je sais pas trop. J’irai peut être me faire une petite randonnée histoire de prendre un peu l’air. Elle ignorait encore où, mais ça lui importait peu. Laisser la ville derrière elle, prendre l’air et profiter des magnifiques paysages que la Nouvelle-Zélande avait à offrir, ça lui ferait du bien. Tu peux venir, si tu veux, ajouta-t-elle l’air de rien, la solitaire qu’elle était se surprenant elle-même à faire cette proposition. Max n’hésita même pas avant de répondre par l’affirmative, faisant preuve de cet enthousiasme qui lui était coutumier. Apparemment, il connaissait l’endroit parfait, dont il ne tarda pas à lui parler en long, en large, et en travers, de ses souvenirs avec sa sœur à l’endroit idéal pour manger une fois sur place. Il y a quelque chose, une telle sortie aurait été inenvisageable… Mais cette nuit, Bobby avait appris à découvrir Max sous un nouveau jour. Et Max avait découvert une autre facette de Bobby. Alors qui sait, en fin de compte tout ce bazar de mariage serait peut être le point de départ d’une belle amitié ?

FIN


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