History of papers ft. Katelynn | Rp loterie

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Agatha & Katelynn

Elle est lasse. Lasse de ce quotidien qui est le même chaque jour. Il n’était pourtant pas plus palpitant avant, mais au moins elle se levait chaque matin pour faire un métier qu’elle avait aimé. Aujourd’hui elle se levait uniquement parce qu’elle le devait. Elle faisait se qu’elle appelait un travail alimentaire. Agatha se demandait s’il existait des gens qui pouvaient se lever chaque matin et prendre plaisir à venir servir un café ou un petit-déjeuner à d’autres et nettoyer leur saleté après ? Parce qu’elle n’y prenait aucun plaisir, très clairement. Pourtant, c’était tout ce qu’elle avait trouvé et ce boulot avait au moins l’avantage de la sortir, lui changer les idées juste le temps de son service. Pourtant, même si elle n’aime pas ce travail, il y a des heures de services qu’elle préférait à d’autre. Comme celle du déjeuner. Les gens sont souvent plus gentils, plus agréable et surtout plus aimable. Là où le matin ils sont pour beaucoup, souvent mal réveillé ou pas du matin au choix et en devienne désagréable parfois même à la limite de l’insultant. Ça allait qu’ils étaient sur une île et non dans l’un de ses gros cafés en plein cœur de New-York. Encore qu’à New-York elle n’aurait pas eu besoin d’avoir un boulot de serveuse…

Agatha s’approche de la table qui vient de se vider pour la débarrasser et lui donner un coup de propre dans l’éventualité qu’un autre client s’y installe pour le second service. D’une main elle rassemble les couverts sur l’assiette et la tien d’une seule main tandis que l’autre laisse la lavette tomber sur la table, le plat de la main qui l’appuie sur la surface tout en commençant des mouvements circulaires, chassant les miettes dans l’assiette pour garder le sol propre le plus possible. Quand vient le tour des banquettes, la jeune femme remarque le portefeuille laissé là. Elle se redresse pour jeter un œil dans le café dans l’espoir de trouver visuellement la personne qui était assise là alors que c’est totalement ridicule, puisqu’elle a dû partir depuis quelques minutes déjà. Agatha repose l’assiette qu’elle tient dans la main pour ouvrir l’objets et trouver un papier d’identité. Elle tombe sur une carte d’identité, puis une carte de visite. Ça peut paraitre tout aussi ridicule, mais elle tente sa chance en allant jeter un coup d’œil dehors au cas la propriétaire du bien serait toujours dans les parages. Elle se met à espérer qu’elle soit en train de discuter devant le café, ou au téléphone. Mais rien… Elle rentrait pour récupérer l’assiette laisser sur la table, se dirigeant vers les cuisines pour la mettre à la plonge. Elle allait déposer une cruche d’eau à l’un des clients que lui en avait demandé un client avant de dire qu’elle prenait une pause de quelques minutes le temps de passer un coup de téléphone.

Le soleil venait chatouiller la peau de ses bras nus dès qu’elle avait mis le pied dehors. Le début d’après-midi qui allait bientôt commencer. Elle attrapait son téléphone portable et composait le numéro de l’étrangère. Pendant les bips, elle tournait nerveusement la carte de visite entre ses doigts avant de finalement stopper pour regarder le nom de la jeune femme et sa profession. Et à cette vue, elle se prend à détester cette femme, sans même la connaitre. Organisatrice de mariage. Son histoire ratée l’a rendu amer et a détruit sa vision idyllique du mariage. À ses yeux, il n’y a pas pire stupidité que de se marier… Elle se promet que jamais on ne l’y reprendre ! Des mots, un anneau et beaucoup de vent… La voix de la jeune femme dans le téléphone la sort de ses pensées embrumées. « Mademoiselle Gauthier ? » Dit-elle hésitante sur la prononciation de son nom de famille. « Bonjour je suis serveuse dans le café d’Island Bay. J’ai retrouvé votre porte-monnaie sur l’une des banquettes. » Avait-elle dit après s’être assurée d’avoir la bonne personne au bout du fil.

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Comme chaque jour depuis qu'elle avait lancer son activité, Kate se rendait à son travail, et comme chaque jour, les rendez-vous s'amoncelaient encore et toujours, non pas que ça lui déplaise, bien au contraire, après tout, organiser des mariages, c'était tous ce qu'elle aimait faire et elle ne s'en passerait pour rien au monde, après tout, pourquoi se passer de quelque chose qui fait son bonheur ? Aujourd'hui, la joie blonde devait encore travailler sur un mariage qui aurais lieu dans quelques jours à peine et il lui restait encore tellement à faire pour que les futurs mariés aient le jour dont ils rêvent tant, après tout, la jeune wedding planer était là pour ça, faire ce pourquoi on l'avait engagée et elle comptait bien s'y tenir, même si pour cela elle devait travailler de longues heures, comme elle le disait assez souvent "quand on aime, on ne compte pas" la blonde en avait d'ailleurs fait son slogan et en était très fière. Sa matinée fût longue, très longue, car après tout, l'organisation d'un mariage demandait énormément de temps, d'autant que la jeune femme avait plusieurs clients qui n'attendaient que son aide pour l'organisation de leur mariage, autant dire que la jeune Gauthier avait du pain sur la planche et ce n'était pas qu'une façon de parler.

Ce n'est que vers 13h que la jeune wedding planer se décida à prendre une petite pause, elle se dirigea donc vers sa voiture et pris donc sa voiture pour North Bay, histoire de déjeuner dans un petit café dont on lui avait souvent parlé et dont elle n'avait encore eu l'occasion de mettre les pieds, c'était l'occasion, et puis, il fallait bien qu'elle prenne un peu de temps pour manger, ne serais ce qu'un peu, histoire de ne pas tomber malade à force de travail, chose dont elle ne pouvait en aucun cas se permettre, car qui dit pas de journée de travail, dit pas de clients et donc pas d'argent et dans ses cas-là, elle pourrais dire adieu à son agence et elle avait travaillé bien trop dur pour tout laisser tomber maintenant, elle y avait investie beaucoup d'heures et beaucoup d'argent aussi. Après plusieurs minutes de route, elle arriva enfin au petit café dont elle avait si souvent entendu parler, elle se gara donc sur le petit parking et entra dans le bâtiment pour commander un petit truc tout simple qui se mangeais rapidement et ne prendrais pas énormément de place dans son estomac, car ayant pas mal de rendez-vous pour l'après-midi, elle ne voulait pas risquer d'être malade parce qu'elle aurait trop mangé.

Après une bonne vingtaine de minutes passé au café à se restaurer, la jolie blonde alla rapidement payer puis s'en alla, ayant encore un certain nombre de rendez-vous pour le mariage qui aurait lieu dans quelques jours à peine, encore tellement de travail qu'elle n'aurais pas tellement le temps de souffler avant la fin de l'après-midi, et ça, c'était si elle avait de la chance, bien sûr, elle avait tellement de choses à penser avec son travail, qu'elle ne fit même pas attention à son portefeuille qu'elle avait oublié sur la table ou elle avait mangé, après avoir rangé ses affaire après avoir payé son repas et était donc repartie, le sac un peu plus léger, chose dont elle ne se rendit malheureusement pas compte. Son après-midi passa d'ailleurs très lentement, ses rendez-vous prenant plus de temps qu'elle ne l'aurais voulu, mais elle avait néanmoins eu une bonne nouvelle, l'un de ses rendez-vous avait été reporté au lendemain, ce qui lui libérait un peu de temps en fin d'après-midi. Après quelques instants, le fil de ses pensées furent dérangées par la sonnerie de son téléphone, un numéro qu'elle ne connaissait pas le moins du monde, en décrochant, « Allo ? » répondit alors la jeune wedding planer à son téléphone, elle fût surprise de tomber sur une serveuse du café ou elle avait déjeuner le midi même, lui annonçant qu'elle avait oublié son portefeuille « Oh ! Qu'elle tête en l'air je fais, je m'excuse, c'est le genre de chose qui ne m'arrive jamais en général, je ne sais pas ce qui s'est passé pour que j'oublie une chose aussi importante » répondit alors la jeune française avec un léger rire, signe qu'elle était confuse « J'arrive aussi vite que possible et merci de m'avoir prévenue » ajouta de nouveau la blonde à sa correspondante avant de se diriger vers sa voiture afin de prendre la route pour récupérer ce portefeuille, oublié quelques heures plus tôt.

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Agatha & Katelynn

Entendre la jeune femme de l’autre côté du combiné la soulage dans un sens. Pas qu’elle était réellement inquiète. Mais si elle était celle qui avait perdu son portefeuille, elle aimerait quelqu’un l’appelle pour lui dire que l’on a retrouvé ses papiers. Elle hoche la tête tout en écoutant la jeune femme lui dire qu’elle ne sait pas comment une chose pareille a pu arriver. Elle sourit tout en marchant un peu. Comme un déclic, elle entend l’accent de la jeune femme à l’autre bout du fil sans savoir d’où il peut venir. Elle ne l’a jamais entendu. Elle lève de nouveau la carte de visite qu’elle tient toujours entre ses doigts et relis le nom de famille de l’inconnue. Gauthier. Elle ne sait pas d’où cela vient, mais cela l’intrigue tout de même. « Ne vous en fait pas, je le garde le temps que vous veniez le récupérer. » Elle hochait la tête, comme si elle avait la personne face à elle. Même si c’était ridicule puisqu’elle était totalement seule. « Je termine mon service dans une heure par contre, vous pensez que c’est bon pour vous ? » Elle pensait qu’il était utile de le préciser, car elle n’allait pas non plus faire du rab pour que quelqu’un récupère son portefeuille. Passé ce délai elle donnerait l’objet à son patron avec les possibles conséquences que cela aurait de prévenir tous les employés du café. Car dans ce genre de situation il valait mieux prévenir le moins de monde possible, ils avaient beau être ses collègues, elle n’avait pas forcement confiance en eux. « Demandez Agatha lorsque vous serez au café. » Et c’est ainsi qu’elle avait terminé leur conversation en lui souhaitant une bonne journée et qu’elle attendait son passage. Elle traînait encore quelques minutes avant de retourner travailler, le temps de prendre un petit bain de soleil et faire le plein de vitamine. Colorant sa peau laiteuse. Bien que légèrement… Depuis son divorce, tout semblait avoir quitté son corps. Pas que ses sentiments ! Elle avait l’impression d’avoir aussi perdu son identité, sa gaité… et son corps ne faisait que refléter ce qu’elle était devenue à l’intérieur. Elle était devenue fade.

Elle avait retiré son tablier et avait déjà enfilé sa petite veste légère. Son service était terminé et elle regardait sa montre en se disant qu’elle pouvait attendre encore quelques minutes avant de partir définitivement. Mais la femme qu’elle avait eu au téléphone ne s’était toujours pas présenté à elle et elle commençait à perdre patience tout en voulant rentrer chez elle et se glisser pour le reste de la journée jusqu’à l’heure de son service le lendemain, dans le fond de son lit. « Agatha, on te demande en salle. » Elle lève le nez de son smartphone et regarde sa collègue qui d’un geste du pouce lui désigne la salle. Elle hoche alors la tête et passe la porte de la salle de repos pour retourner en salle, cherchant du regard une femme.

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