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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
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 but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick)

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MessageSujet: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyMar 20 Fév - 23:42



Sale journée.
S'acclimater à un lieu peut paraitre assez simple, mais dans ma situation, j'ai l'impression de vivre un enfer chaque jour. Pourtant, ça doit faire douze ans que j'essaie de faire des efforts, et je sens encore des tensions à chaque fois que je passe la porte d'entrée de l'hôtel de police. La journée a été un véritable fiasco, comme toujours, et en même temps, je n'ai aucune envie de me lier d'amitié avec ces gens, parce qu'ils sont sans intérêts, ils ne comprennent pas. La seule chose intéressante à faire est d'aller boire un verre, mais je sais que ça ne suffira pas, parce que la bouteille n'est pas assez grande elle non plus, pour mon plus grand malheur.
Je rend les armes à dix neuf heures tapantes, je ne passerais pas une minute de plus dans cet endroit. Je pourrais rentrer chez moi, mais je n'en ai absolument pas envie. Non pas pour fuir la solitude, parce que je n'ai aucune raison de parler à qui que ce soit, mais simplement pour ne pas me considérer comme un ivrogne. Parce qu'un type qui boit tout seul chez lui, c'est forcément un alcoolique alors qu'un gars qui picole entouré d'autres personnes qui font la même chose, c'est totalement différent et ça donne l'impression d'appartenir à un groupe. Mais je n'ai pas d'appartenance à quoi que ce soit moi, je préfère largement ma solitude.
Continue comme ça, mec.
J'arrive dans le premier bar qui vient, disons que c'est le plus proche de chez moi, au cas où l'ambiance commencerait à me taper sur le système, ce qui est fort probable en réalité. Le bar n'est pas très rempli et en même temps il n'est pas encore vingt heures. A quelle heure arrive les jeunes déjà ? J'ai cette impression de vivre dans un autre monde, comme si ma jeunesse était loin, ou qu'elle n'avait jamais existé. C'est peut être le cas, j'ai perdu tellement de temps à me damner que finalement les années sont passées trop vites. Je commande un verre de whisky que je vide instantanément, pour échauffer mon gosier, puis un autre, que j'engloutis à la suite histoire de vérifier si je suis prêt.
Tu es prêt, Eddie.
Les gens vont et viennent, des hommes, des femmes, seuls ou accompagnés, la plupart sont des groupes, je n'ai jamais fait parti d'un groupe du plus loin que je m'en souvienne, je ne sais même pas ce que ça fait d'avoir des amis. Il est vingt trois heures passées, je ne compte même plus les verres désormais, la bouteille a déjà du y passer et pourtant, je me sens relativement bien. Dans mon angle mort, je repère une demoiselle qui s'avance vers le bar, elle me parait jeune, une petite blonde. Qu'importe, sa commande est pour moi. Je fais signe au barman et il lui sert la boisson qu'elle a demandé. Je me tourne vers elle, l'air faussement sobre, parce que tout le monde sait ici que mon taux d'alcoolémie est dépassé, puis j'inspire doucement et je lève mon verre.
- Santé ! dis-je en souriant.
Je vide mon verre, mais je sens qu'elle va fuir, comme toutes celles qui sont passées avant.
T'es qu'une ordure, mec.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyMer 21 Fév - 10:01


but I'm a creep I'm a weirdo 

camille & eldrick

Une élève exemplaire, voilà ce qu’on avait tendance à dire de Camille. Pourtant quand elle le voulait, elle savait aussi être autre chose que la petite fille exemplaire sans cadavre dans son placard. Quand elle le voulait, elle pouvait être une vraie garce sans scrupule. Bon, en fait, c’était rare quand elle portait un autre costume que celle de la fille sympa, un peu trop intelligente et trop bête pour comprendre qu’on se moque délibérément d’elle. Ce soir était l’exception que Camille avait décidé d’avoir. L’un de ses camarades d’amphithéâtre avait hurlé tout haut qu’une soirée promettait d’être superbe et que le campus entier était invité à y participer. Cela avait fait beaucoup rire Camille sur le moment, et puis, on l’avait un peu poussé à s’y rendre. Après avoir longtemps hésiter, elle s’était dit que pourquoi pas. Après tout, elle n’avait cours que tard le lendemain et elle pouvait aussi profiter de cette jeunesse qui l’accompagnait. Elle s’était rapidement préparée, n’aimait pas attirer l’attention, elle avait revêtu un jeans et un t-shirt recouvrant au maximum ses atouts de femme. Puis, elle avait quitté l’appartement familial pour rejoindre cette soirée qui promettait d’être ennuyante à mourir. Comme elle l’avait pensé, cette soirée était horriblement ennuyante, il n’y avait même pas une goutte d’alcool dans la pièce. Super. Camille était donc restée dans son coin, à siroter un verre de coca-cola comme une adolescente normale. En ayant marre, elle avait suivi un groupe à l’extérieur. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait à ce moment-là, mais elle avait besoin d’autre chose que cette soirée enfantine. Sans vraiment réfléchir, le groupe l’avait mené devant un bar de la ville, un bar qui ne payait pas de mine mais qui serait son sanctuaire pour ce soir. Elle quitta le groupe qu’elle accompagnait pour se diriger vers le bar, l’idée en tête que ses souvenirs devaient s’évanouir dans ce bar. Elle n’avait aucune envie de se souvenir de cette soirée qui n’avait eu aucun sens pour elle. « Une tequila s’il vous plait » Elle avait l’air abattu. Quand le barman lui tendit son verre et qu’elle attrapa de quoi le payer, un homme se tourna vers elle, son verre en l’air. Elle haussa les yeux au ciel. « Je suis assez grande pour pouvoir me payer ce verre vous savez. Mais… merci. » Elle n’avait pas pris un air désagréable, elle était seulement soulée. Et puis, sans réfléchir une minute de plus, elle se glisse entre les sièges qui la sépare pour se rapprocher de son payeur de verre. Elle toc son verre contre celui de l’homme avant de l’avaler en un sublime cul sec qui lui brûle la gorge. Elle tousse un instant, calmant la brûlure de sa gorge puis en réclame un deuxième au barman. « Puis, remettez-lui la même chose aussi. » Elle tourna son visage vers le brun, s’accoudant au bar. Puis, elle le fixa, sans rien dire, attendant que le nouveau verre commander se pose devant elle.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyMer 21 Fév - 23:15



De nos jours, les femmes étaient de plus en plus difficiles à approcher. Et ce soir, j'en fais une fois de plus les frais. OK, elle ne refuse pas le verre, mais dans ses paroles, je peux sentir la gêne d'accepter que je règle pour elle. Après tout, elle doit penser que c'est une technique de drague stupide, or, elle est carrément loin du compte. Je suis assez respectueux envers les femmes, même si elles ont tendance à me faire perdre la tête quand elles ont des comportements étranges, mais après, ça reste quelque chose d'ordinaire chez une femme. En même temps, je connais peu de femmes qui prennent l'initiative d'offrir un verre à un homme, alors il faudrait savoir !
Elles sont chiantes ces femmes.
Elle accepte néanmoins le verre que je lui offre, sa petite remarque me fait légèrement sourire et je me tourne complètement vers elle.
- Un simple merci aurait suffit, lâche-je en faisant tinter mon verre contre le sien.
Elle me parait jeune, comme une petite adolescente. Est-ce que je viens de payer un verre à une gamine ? J'essaie de paraitre normal, il ne faut pas qu'elle croit que j'ai des doutes sur son âge. Son visage est doux, elle a l'air gentille et bien aimable malgré ce faux air qu'elle se donne. Un air plus adulte, plus sévère, mais qui ne lui enlève rien de son charme naturel. Ça parait un peu idiot de dire ça, mais je n'ai pas vraiment d'avis sur la question du charme, je ne regarde pas les femmes la plupart du temps alors est ce que je pourrais être objectif ? Je fais une petite moue, et elle doit certainement me prendre pour un dingue.
- Vous êtes sure d'avoir l'âge requis pour vous trouver ici ? je lui chuchote, affichant un mince sourire.
Le barman nous ressert, à la demande de la demoiselle. J'ai envie de discuter avec elle, mais je ne sais pas comment l'aborder. Je n'ai jamais été doué pour parler avec les femmes, et c'est exactement ce qui avait fait craqué Liza, ma femme, alors c'est peut être un bon point pour moi ? Je vide une fois de plus le verre devant moi et d'un autre signe de main, j'en redemande, un pour la demoiselle et un pour moi.
T'as l'air con, mec.
Je décide néanmoins de me lancer, je ne vais pas rester muet alors qu'elle a l'air apte à faire la conversation avec moi. Puis l'alcool va m'aider, il faut que j'agisse en adulte.
- Eddie, dis-je en tendant la main.
C'est certainement le truc le plus ringard au monde. Comment font les gens pour se parler de nos jours ? J'essaie de rester normal, ou du moins dans la limite. Ce n'est pas si facile finalement, pourtant je vois énormément de gens s'aborder et ça me paraissait évident.
- Que faites-vous là ? où sont vos amis ? ça me parait étonnant de vous voir seule ici...
Et peut être que je me fais des idées, et qu'elle est juste venue se chercher un verre au bar et moi, je lui parle comme si elle allait être ma partenaire de picole. Mauvais idée.
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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyJeu 22 Fév - 14:43


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camille & eldrick

Camille ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait. Ce soir, elle avait juste simplement envie qu’on arrête de la prendre pour une petite chose fragile qui risquerait de se faire mal en tombant. Ce n’était pas elle, pas du tout. Au fond, elle était cette jeune femme accoudée au bar qui osait aborder le monde autour d’elle sans se demander si c’était la bonne chose à faire ou non. Choisir ou subir. En cette nuit, c’était la première option qu’elle avait décidé d’établir et rien ne l’arrêterait, ou du moins, dans son esprit. La vie réelle pouvait être bien autre. Puis mince, pour une fois, elle pouvait être une femme forte sans peur. Elle espérait secrètement que l’alcool l’aide un peu. C’était d’ailleurs la première fois qu’elle acceptait le verre d’un parfait inconnu et qu’elle osait être autre chose que sa nature. « J’ai dis merci » Elle haussa un sourcil avant de secouer la tête tout en rapprochant son corps de l’inconnu. A cet instant, le vide séparait leurs corps rien de plus. Le contrôle de son corps venait d’être pris par une autre personne c’était certain. Elle remercia une nouvelle fois le barman pour le verre, cette fois ci, elle prit le temps de le savourer. La gorge lui brûlant encore du premier qu’elle avait ingurgité. « Vous vous inquiéter de savoir si vous venez de faire une grosse connerie en obligeant une mineure à boire ? » Elle rit à pleine gorge avant de reprendre une lampée de son verre. « Pas de panique, j’ai l’âge requis pour m’en enfiler autant que je le souhaites » Elle fit un clin d’œil à son compagnon de boisson avant de terminer ce deuxième verre d’une traite. De toute façon, il était clair qu’elle ne comptait pas rester lucide longtemps. Cette soirée devait se terminer mieux qu’elle n’avait commencer. Relevant d’un coup sa tête qui était accoudée au bar, elle essaya de se tenir le plus droit possible. Elle serra la main de l’homme d’un geste rapide. « Enchantée ! Camille. Enfin, c’est mon prénom. » Elle haussa les épaules comme s’il devait déjà savoir ça. Elle écarte les yeux quand il lui demande ce qu’elle vient faire là. Mh, c’est un bar, quoi de plus normal pour quelqu’un de son âge que de venir s’éclater dans ce trou perdu à minuit passer ? « Vous comptez me séquestrer ? » Elle imaginait déjà la scène de l’embarquement dans un véhicule sans fenêtre et sans personne pour l’entendre hurler. Sérieux, il lui demandait vraiment ce qu’elle faisait là. Wait, ok, il avait l’air sérieux. « En fait, j’étais à une fête d’enfant de 5 ans qui manquait cruellement d’amusement. Et me voilà » Elle fit des grands gestes avec ses bras, faisant la mou quand elle se rappela de cette fête à coucher dehors qu’elle avait dieu merci quitté. « Et vous, que faites-vous là ? » Après tout, elle pouvait bien lui retourner la question. Ils avaient l’air tous les deux dans le même bateau, autant être en bonne compagnie pour oublier.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyJeu 22 Fév - 19:04



J'ai de bonnes raisons de demander si elle est mineure ou pas, après tout je suis un policier alors si jamais je m'approchais un peu trop d'une jeune fille, ma réputation ne serait pas gratifiante. Pas qu'elle le soit déjà, mais je préfère minimiser les dégâts histoire de ne pas passer pour un pervers de premier lieu. Cette pensée me fait rire intérieurement et j'affiche un petit sourire quand elle répond à ma question.
- On ne sait jamais sur qui on peut tomber, lâche-je presque innocemment.
Parce qu'elle ne me connait pas, elle ne sait pas qui je suis, et d'ailleurs je ne sais pas qui elle est. Peut être est-elle pire que moi ? Non, ça m'étonnerait fortement, son visage est angélique, elle a plus l'air d'une déesse sage plutôt que de Satan, bien que je n'ai jamais croisé le diable en personne. Ses paroles me font de nouveau sourire, sa façon de parler est assez crue, elle n'a pas l'air de passer par quatre chemins, ou alors elle est déjà bourrée.
Il y a autre chose que j'aimerais t'enfiler.
Elle se présente à son tour, et me serre fermement la main. Une sacré poigne. Je souris encore, et j'ai l'air idiot, parce que ce n'est pas mon genre. Peut être que son visage enfantin a un effet positif sur moi ? Des conneries, il n'y a rien qui puisse me sauver. Elle me précise que Camille est son prénom, comme si j'étais débile au point de ne pas comprendre. Je ne comprend pas trop l'intérêt mais je ne relève pas et hoche la tête, attrapant mon verre pour y boire une gorgée. Il se vide trop rapidement ce verre, c'est dingue.
Alcoolique.
L'idée de la séquestrer est assez bonne, ça pourrait être amusant, mais je chasse cette idée de mon esprit, parce que là, c'est à la limite de la perversion. Enfin, peut être que c'est son genre, peut être qu'elle m'envoie des signaux sexuels. Mille questions traversent mon esprit, mais ça me parait peu probable qu'elle ait des idées aussi... bizarres. Oui, bizarre c'est exactement le mot, et ça décrit assez bien la situation à ce moment précis. Je passe la main derrière ma nuque pour me faire un petit massage, ça me détend, je suis tendu. Est-ce qu'elle est en train de me mettre mal à l'aise ?
- Vous êtes tombée sur la mauvaise personne si vous comptez vous amuser.
Parce que je n'ai rien de drôle, je ne suis pas intéressant, pas aimable. Bref, je suis de mauvaise compagnie et si elle s'attend à une soirée sympathique, elle s'est adressée au tueur d'ambiance en personne. Dure réalité. Moi je suis là parce que je suis un alcoolique, que je passe ma vie ici pour observer les gens comme un psychopathe, et que rares sont les fois où l'on m'adresse la parole. Je souris néanmoins, je vais la faire fuir, c'est certain.
- Je n'ai rien de mieux à faire, voilà tout, dis-je en haussant les épaules.
Je vide une fois de plus mon verre, le liquide me brûle la gorge et je réprime une grimace. Drôle d'effet ressenti, c'est bien la première fois. Le barman me ressert une fois de plus, et il en fait de même pour ma compagne, il a du comprendre que la soirée allait durer, et il n'a certainement pas envie de perdre son meilleur client. Heureusement que je gagne bien ma vie, sinon, il y a bien longtemps que j'aurais du commencé à faire le trottoir pour payer mes consommations.
- Je vais être honnête Camille, je n'ai absolument aucune idée de quoi vous dire, alors on peut rester silencieux -ce qui risque d'être ennuyant à mourir-, ou vous pouvez choisir de trouver quelqu'un de plus... De plus accueillant pour vous tenir compagnie.
Elle va fuir, je le sais, mais je n'ai jamais été doué pour faire la conversation à quelqu'un. Moi, je saurais trouver des idées pour quoi faire, -des idées sexuelles sûrement-, mais de quoi parle-t-on quand on rencontre quelqu'un ? Je connais son prénom, c'est déjà suffisant. Peut être devrais-je lui demander ce qu'elle fait dans la vie ? Mais en même temps, ça ne m'intéresse pas plus que ça, je dois être honnête.
- C'est naturel cette couleur de cheveux ? dis-je en attrapant délicatement une mèche de ses cheveux blonds. Ça vous va très bien en tout cas.
J'ai l'air con, je me sens stupide. Où est passé le Eldrick sur de lui ? Je vide un nouveau verre, l'alcool m'aidera peut être à être moins stupide.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyVen 23 Fév - 15:19


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camille & eldrick

Etrangement, le lieu la rassurée, l’apaisée. Ce qui n’avait pas été le cas depuis l’instant où elle avait mis les pieds dans cette soirée. Camille avait parfois du mal à trouver un endroit où elle sentait à l’aise, un endroit où ce qu’elle était vraiment n’avait pas d’importance. En outre, ce serait ce bar miteux pour ce soir et elle s’en contenterait parfaitement. Et puis, elle avait pensé boire seule, ne pas trouver de compagnie pour être cette adolescente ivresse, mais finalement, le destin en avait décidé autrement. Le destin pouvait être bon quand il le voulait enfin, tant qu’elle ne se retrouve pas avec un bandeau sur les yeux, les mains ligotées dans une camionnette à l’odeur nauséabonde. Ça, ce serait un vilain coup du destin. Elle attendant, elle compte profitait de cette soirée déjà bien avancée. « Oui, effectivement, on ne sait pas. » Elle avait repris les paroles de l’homme à demi-mot. Repensant à cette noirceur entourant la camionnette. Son cerveau était très inventif quand il le voulait et cette idée la fit rire.  Elle essaie d’être à l’aise face à cette inconnue, de faire comme si cette situation, elle la vivait souvent. Bon, en fait, c’était certainement la première fois de sa vie qu’elle osait ouvrir la bouche devant un inconnu, dans un bar qui plus est. Surprenante. Voilà ce qui la définissait le mieux ce soir. Une fois la main de l’homme partit de la sienne, elle reprit sa position initiale contre le bar, comme si cette position était la plus confortable du monde. En apparence seulement. Les verres s’enchainaient devant elle et même si elle prenait le temps de savourer, elle commençait à sentir son esprit se vider, sa tête se mit à tanguer. Il était clair qu’elle ne tenait pas l’alcool. Sa dernière cuite remontée à une éternité et à chaque fois, elle se promettait que c’était la dernière. Sauf ce soir. Ce soir, ce serait différent. Il n’y avait plus de première ou de dernière fois, seulement de l’avancement. « En fait, je n’ai jamais dit que je comptais m’amuser. Seulement que cet endroit serait mieux que la garderie ! » Elle haussa les épaules comme pour dire que c’était la seule solution à son ennui mais la vérité, c’était que l’endroit, elle s’en fichait, elle voulait juste vivre. Alors peu importe si c’était dans ce bar ou dans une villa de riche. L’endroit n’était pas important. « Mais vous n’avez pas l’air d’être si ennuyeux que cela. Du moins, au premier abord. » Elle n’était pas certaine que ses paroles avaient un sens. La logique des mots était partie se dorer la pilule loin de son cerveau. « Au moins, nous serons deux à être de mauvaise compagnie. » Oui, il fallait l’avouer, Camille n’avait rien de quelqu’un d’intéressant non plus. Une étudiante des plus banales, travaillant corps et âme pour payer les études que sa mère n’aurait jamais pu lui offrir. Trimant pour avoir le bonheur qu’elle mérite. Non, vraiment rien d’intéressant. Dramatique même elle aurait rajouté si on lui avait posé la question. Quand il ajouta qu’il n’avait rien à faire de mieux, elle se mit à rire. Comme si personne n’attendait cet homme quelque part, comme si rien n’était mieux que de boire seul. C’était triste, vraiment. « Vous n’avez pas une joyeuse famille qui vous attends ? »Les verres continuaient d’apparaitre sur le bar alors que Camille faisait en sorte de ralentir sa consommation, elle ne voulait pas non plus perdre totalement les pédales. Sinon, elle finirait par dire des choses qu’elle regretterait, si elle s’en souvenait du moins. « Vous pouvez me parler de vous. » Ce n’était pas vraiment une question, mais plus une suggestion. Finalement, quelque chose d’étrange l’attirer à rester, à en savoir plus sur cet homme seul au bar. « Et puis, vous m’avez payer un verre alors je me dois de vous tenir compagnie, c’est une sorte de remerciement. » Elle ne se forcer pas du tout à rester, bien au contraire. Elle avait une part de curiosité en elle qui avait soif d’informations. Bon, c’était bizarre de le dire ainsi mais c’était le cas et elle ne s’en cachait pas. Quand il lui demanda si sa couleur de cheveux était naturelle, elle se mit à rire. « Mh, oui, sauf si quelqu’un me colore les cheveux pendant la nuit, mais sincèrement, je ne pense pas. » C’était plus fort qu’elle, elle se doit de répondre sur le ton de l’humour. Bon, faut dire que la situation est assez comique. Elle regarda sa mèche dans les doigts du brun « Mh, merci, c’est gentil, je suppose. » Elle haussa les épaules en rattrapant la mèche pour la mettre derrière son oreille. « Vous êtes toujours spontané comme ça ? » Elle le fixa presque intensément, comme si elle admirait une oeuvre dans un musée. Une énigme.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyVen 23 Fév - 18:19



Elle ne comptait pas s'amuser de ce qu'elle disait, mais en général, à son âge on préfère largement faire la fête plutôt que de rester dans un bar miteux à attendre que le temps passe. C'est exactement ce que je faisais, je n'ai rien de mieux à faire et mon corps réclame sa dose d'alcool, une véritable addiction qui ne me lâche pas depuis douze ans. Et je ne fais pas d'efforts, c'est devenu une habitude, prendre un verre -ou disons la bouteille- après le travail fait désormais parti de mon quotidien. Mais je me restreins de lui dire, je n'ai aucunement envie de la faire fuir, c'est tellement rare qu'on s'approche de moi, même si elle ne peut pas vraiment aborder pour le coup.
Fais des efforts Eddie.
Mais vu la soirée qui s'annonce, elle n'a pas vraiment envie de rester sage, ça se voit sur elle qu'elle n'est pas venu uniquement pour en rester à un seul verre, alors je lui remets la même chose, elle boira jusqu'à ce qu'elle n'est plus soif. Et encore, si c'est possible, parce que moi, quand je commence je ne peux plus m'arrêter, un puits sans fond.
- Si vous comptez côtoyer des tarés alcoolisés, vous êtes tombé au bon endroit.
Bien sur, je ne parle pas de moi, quoi que je pourrais faire parti de cette catégorie. Mais étant un habitué, j'ai vu un bon nombre de gens aller et venir ici, et ils ressortent toujours dans le même état : ivre. Mais l'ivresse peut avoir un côté positif, seulement ce n'est pas mon cas, je deviens violent quand je bois, et je risque de l'effrayer si je continue. Elle tiendra le coup, ce n'est plus une gamine, elle saura gérer la situation, j'en suis presque convaincu.
- Ne jamais se fier à la première impression, encore moins aux apparences.
Et si je n'étais qu'un pervers ? Et elle une manipulatrice ? On peut imaginer le pire, elle ne me connait pas, je ne la connais pas. Mais j'essaie néanmoins de sourire et de paraitre assez agréable pour qu'elle me tienne encore compagnie. Elle sent bon, c'est délicieux comme odeur, et ça a un effet bénéfique sur moi, la preuve je suis encore en train de lui parler. Quand elle parle de famille, ça résonne complètement dans ma tête, j'aurais pu créer une famille si jamais ma femme n'avait pas été tué douze ans plus tôt, et là, je suis seul ici. Complètement seul.
- Je suis un homme libre, je n'ai besoin de personnes, ma seule famille c'est moi même.
Et même si je dis ça comme une fierté, ça n'est pas le cas, mais je ne vais pas lui déballer mes problèmes comme ça alors que je ne la connais pas. Et puis même si c'était le cas, je ne suis pas très bavard, le passé appartient au passé.
- Et vous ? Pas de petit copain ? Une maman qui vous attend, inquiète, à la maison ?
Je la taquine, elle doit avoir l'âge d'être à l'université, alors ses parents ne doivent pas trop se préoccuper de ce qu'elle fait le soir. C'est une grande fille, elle me l'a fait comprendre quelques minutes plus tôt.
- Je n'ai pas besoin de remerciements, à mon époque on appelait ça de la galanterie.
Comme si j'avais soixante dix ans aussi. Je souris quant à ma remarque stupide. Mais il est vrai que les hommes étaient beaucoup plus galants à l'époque, désormais je ne sais même plus comment fonctionne les gamins, comment on flirte avec quelqu'un. Le barman la ressert et je plante mon regard dans le sien, tandis qu'elle enlève la mèche de cheveux que je tenais entre mes doigts. C'était agréable d'avoir un peu de proximité avec elle, même si ce n'était que l'espace d'une seconde.
- Vous supposez bien effectivement, on appelle ça un compliment dans ma langue.
Je lui fais un clin d’œil, et je ris doucement, elle me rappelle Liza, avec de la répartie et un brin de timidité qui m'avait fait craquer dès lors qu'elle avait ouvert la bouche. Mais elle n'est pas elle, personne ne lui arrive à la cheville. Je ne suis pas du genre spontané, mais c'est la seule chose qui m'est venu à l'esprit histoire de faire la conversation, seulement je passe très certainement pour un idiot. Je ne veux pas la draguer, mais ça y ressemble, cependant j'aimerais qu'il n'y ait pas de confusion, elle va prendre ses jambes à son cou dans peu de temps, je le sens.
- C'est vous qui me faite cet effet là.
Je souris et bois une gorgée de mon délicieux breuvage, ça me brûle la gorge, mais l'effet sur mon corps et mon esprit, est bien là, je me sens plus fort, plus apte à avoir une discussion avec cette jeune femme.
- Je suis capitaine de police, j'ai trente neuf ans, et j'adore le whisky.
Elle voulait en savoir plus, c'est le plus important, et honnêtement je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus sur moi. J'aime le whisky, je suis alcoolique, non, ça sonne complètement faux.
Elle va fuir mec.
- J'ai l'âge d'être votre père, n'est ce pas ?
Je ris, une fois de plus, pourquoi une gamine voudrait boire un verre avec un inconnu qui pourrait être son père ? Si seulement elle avait été noire toutefois.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyMer 28 Fév - 12:22


but I'm a creep I'm a weirdo

camille & eldrick

Intriguée. Voilà ce que Camille était à ce moment là. Oui, elle avait quitté une fête horrible où l'ambiance n'y était clairement pas. Cette même ambiance était présente dans le bar, et pourtant, elle avait envie d'y rester. Envie de comprendre pourquoi le destin était ainsi fait. Elle avait toujours été curieuse du monde et de savoir. Elle pouvait donc mettre en exécution son sentiment de non-contrôle. De voir ainsi, comment se déroulerait la soirée. Et puis, même avec un inconnu, elle aimait ressentir de la présence autours d'elle, ne pas être totalement seule même si en apparence cela pouvait être le cas. Cherchant réconfort et soutiens, comme un être normal. Elle sentait pourtant que le jeune homme à ses côtés n'était pas évident à discerner. Qu'il était un mystère entier, qu'elle bouillait d'impatience de découvrir. Comme on découvre pour la première fois ce qui se trouve dans un corps humain. Oui, drôle de comparaison mais ses sentiments actuelles étaient similaires. Elle se sentait à sa place sans vraiment l'être. Bon, c'était certainement dû à l'alcool qu'elle avait ingurgité et qui commençait à lui faire tourner la tête. « Des tarés ? Ce bar ne m'a pas l'air mal fréquenter pourtant. » Elle ne comprenait pas vraiment ou voulez en venir l'homme. Tournant son regard dans la pièce, elle ne visualisait que des adolescents et des groupes d'adultes à la limite de l'inconscient. En outre, personne que l'on pouvait définir en tant que "tarés". « Puis après tout, qu'est ce que l'on pourrait venir chercher dans un bar si ce n'est que ce fait ? » Voilà qu'elle commençait à penser à voix haute. Des phrases qui n'ont même pas de sens. Elle avait elle-même du mal à comprendre ce qu'elle souhaitait dire. Elle se frapa la tête comme pour remettre ses idées en place. Elle observa un instant l'homme en silence comme pour examiner sous toute forme possible celui qu'elle a devant elle. « Vous êtes donc un psychopathe ? » Elle haussa les sourcils comme si elle attendait une réponse positive. De toute façon, vu son état, elle n'était même pas certaine de reconnaitre la porte de sortie à celle des toilettes. Elle n'était même pas certaine de pouvoir crier. Bon sang, elle ne tenait pas du tout l'alcool c'était un fait. Elle essayait de faire face malgré tout pour ne pas passer pour ce qu'elle n'est pas. Comme pour changer de sujet, elle en vient à la famille, un sujet qu'elle ne maitrise pas particulièrement, pourtant, elle s'imagine souvent qu'autour d'elle, tout vas bien. Que le malheur n'entoure que sa famille, rien de plus. « C'est triste de penser cela. » Elle fit une mou triste pour aller avec ses paroles. Elle ne comprenait pas qu'on préfère la solitude d'un bar, à une famille aimante. Aimante. Ouaip, c'était un grand mot. Elle regarda autours d'elle comme pour trouver un petit-ami imaginaire. « Nope, pas de petit-ami. Mais peut-être une maman qui s'inquiète oui. Le problème d'être encore sous son toit. » Elle soupira en se souvenant qu'elle devait constamment envoyer un message à sa mère pour lui dire où elle allait, ce qu'elle faisait. Alors qu'elle était en droit de faire tout ce qu'elle voulait depuis longtemps maintenant. C'était l'avantage d'être un adulte, mais visiblement, personne ne lui avait fournit cet avantage. Elle vivait encore chez sa mère, c'était aussi peut-être ça le soucis. Ou bien, sa douce mère avait peur d'être encore une fois abandonnée. A vrai dire, elle ne lui avait jamais demander pourquoi elle se faisait autant de soucis quand la blonde quittait la demeure familial. Son passé avait toujours été tabous et Camille n'osait pas remuer le couteau dans la plaie. Ce n'était pas son but. Elle attendait que les choses viennent d'elle-même. « Mh, pardon ? » Elle s'était perdue dans ses pensées à trop réfléchir de ce fait, elle n'avait même pas entendue ce qu'il venait de prononcer. Elle avait seulement vue des lèvres en mouvement. « Je tiens à vous remercier quand même. C'est la moindre des choses. » Elle sourit timidement, en repoussant le verre sur le bar. « Je crois que je vais faire une pause.» Elle masse son crâne pour faire partir cette douleur qui submerge son cerveau. Est-ce l'alcool ou ses pensées, elle n'aurait su dire. Dans tout les cas, il serait préférable qu'elle cesse de boire. Souhaitant être le plus possible lucide sur le reste de la conversation à venir. Ses yeux s'ouvrent en grand quand il prononce sa dernière phrase. Lui faire de l'effet ? Wouah, c'est plutôt étrange et ça devient carrément glauque. Enfin, glauque est un mot fort quand même. Disons, que c'est assez surprenant. Bien sur, elle réalise après qu'il ne fait que répondre à sa propre question sur sa spontanéité. Ok, voilà que maintenant elle s'emballe et ne voit plus réellement les choses. « Merde. Vous êtes policier ? Je comprend mieux pourquoi vous vous inquiétiez sur mon âge. » Elle se mit à rire en pensant à ce que aurait pu arriver si elle avait été mineur. Même si vue la situation, elle voyait mal l'agent l'arrêtait pour un verre d'alcool. « C'est très résumé dis donc. Vous ne faites pas d'effort pour combler ma curiosité. » Pourquoi avait elle dit cela à haute voix? Elle fit la grimace en détournant les yeux. Voilà qu'elle allait passé pour une obsédé de cet homme. A vouloir tout savoir sur lui. « Mh, il faudrait déjà que je sache qui est mon père pour savoir son âge. » Voilà qu'elle commençait à se livrer honnêtement sur son paternel. Enfin, tout en adoptant un ton humoristique. Elle ne savait même pas le nom de son père, alors son âge. Et puis, pourquoi elle se mettrait à comparer l'homme qui l'avait abandonné avant même qu'elle vienne au monde, avec cet homme assis au bar ? « Un sujet plus joyeux peut-être à aborder ? » Finalement, elle attrapa le verre qui était encore sur le bar et le vida d'un trait. Son paternel avait toujours cet effet sur elle, rien que le fait de l'évoquer la mettait dans une rage folle.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyMer 28 Fév - 14:47



Elle pense donc que je suis peut être un psychopathe ? Elle n'a pas tort au fond, je ne peux pas dire que je suis le plus stable d'esprit en réalité. Mais me considérer comme tel ? Non, ma vie est un désastre, depuis douze ans je me bats contre mes démons. Est ce que c'est ça être un psychopathe ? Si elle m'avait rencontré quand j'étais sobre, elle penserait sûrement que je suis un homme ordinaire, un peu nerveux mais pas vraiment dangereux. Mais dans cette situation, j'ai l'impression d'être imprévisible, impulsif, l'alcool fait ressortir ce qu'il y a de pire en moi. Le monstre. Mais je me garde de lui dire, j'ai déjà du mal à assumer qui je suis, alors lui montrer mes côtés les plus sombres, ce n'est pas dans mon intention.
- Un psychopathe ? Non, je ne pense pas, ou du moins je l'espère.
Je lui donne à réfléchir, on ne sait jamais sur qui on peut tomber, que ce soit dans un bar ou dans la rue. Il y en a qui agresse des gens sans raisons, juste pour le plaisir d'assouvir une pulsion, une violence cachée. Mais ce n'est pas moi, pas du tout mon genre, ou alors j'essaie de m'en convaincre. Elle pense que c'est triste de penser que je suis seul, mais c'est pourtant la réalité. Je n'estime pas être malheureux, mais je n'en suis pas heureux pour autant. Tout n'est pas tout noir ou tout blanc, il y a un juste milieu, le gris, seulement le mien tire bien plus vers le noir.
- Est ce que j'ai l'air triste ?
Je m'efforce de lui faire un sourire, je n'ai pas envie qu'elle lise en moi et j'essaie de paraitre crédible, seulement ce n'est pas dans mes habitudes de sourire, je préfère inspirer la peur plutôt que la gentillesse, qu'y a-t-il de mal à ça ?
- Haa... les mamans oui, mais d'un côté, vaut mieux qu'elle s'inquiète, ça prouve qu'elle tient à vous.
Ma mère était comme ça aussi, elle pensait toujours qu'il allait m'arriver quelque chose de mauvais, même si c'était pour aller sur le trottoir en face de notre maison. Désormais elle est décédée, tout comme toutes les personnes qui ont pu me donner un peu d'espoir dans cette misérable vie.
Camille n'a pas l'air de tenir l'alcool, je peux le voir sur son visage, un peu moins lumineux depuis qu'elle a englouti les quelques verres. J'espère seulement qu'elle ne va pas me vomir dessus, parce que là, la soirée n'en serait que plus mauvaise. Intérieurement, je ris néanmoins, parce qu'elle s'est lancée dans le mauvais jeu avec moi, l'alcool c'est un besoin chez moi, une habitude, alors il m'en faut bien plus pour que je sois totalement ivre. Le fait que je sois policier la surprend, comme toutes les personnes avec qui j'ai pu parler avant elle. C'est vrai que c'est étrange pour un policier d'ingurgiter autant de liquide sans la moindre hésitation, et à en voir sa tête, elle devine que ce n'est pas la première fois. Je perd toute crédibilité.
- Pas vraiment, je ne suis pas en service alors vous auriez pu être mineure que ça ne m'aurait pas plus dérangé. Puis de toute façon, vous n'avez pas besoin d'aller dans un bar pour boire de l'alcool.
Je n'ai jamais accordé d'importance à cela, j'en ai pourtant vu des mineurs boire de l'alcool, se souler comme jamais, mais je pars du principe qu'ils sont conscients de ce qu'ils font, qu'ils ont choisi d'être dans cet état alors ça ne me regarde absolument pas. En tant que policier, ce ne sont pas les affaires qui me perturbent le plus, je préfère la violence ou les meurtres, là il y a lieu d'intervenir.
- Que voulez-vous savoir ? Ma vie n'est pas des plus passionnantes.
Je suis prêt à lui dire ce qu'elle veut entendre, parce qu'elle a l'air réellement curieuse, mais au final, elle n'en dit pas plus sur elle, alors disons qu'on est à égalité.
- Ce dont je suis certain, c'est que je ne suis pas votre père.
Je ris, parce que la situation est un peu drôle et qu'elle a l'air carrément tendu à l'idée de parler de son père. Elle ne l'a pas connu, et ça a l'air de l'énerver bien plus plus que de l'attrister. J'espère détendre un peu l'atmosphère, je ne suis pas venu là pour qu'on sorte les violons, entendre parler de sa triste vie ou de la mienne. Heureusement que je ne suis pas psy, j'aurais été très mauvais.
Je la vois vider le verre une fois de plus, et sans même que je parle, le barman se décide à la resservir. Fort heureusement, je gagne bien ma vie, je pourrais régler tous les détails. Il me ressert également, elle souhaite parler de quelque chose de plus joyeux, sauf que je ne connais pas vraiment de sujet joyeux. Est-ce que j'ai l'air joyeux ? Non, je suis ennuyeux à mourir, c'est certain.
- Vous allez tenir le coup à force de boire autant ? Il serait peut être plus sage de rentrer non ? Je peux vous raccompagner, si vous le voulez.
Sa tête doit tourner, ses yeux sont sombres, elle a déjà bu beaucoup d'alcool, peut être en avait-elle déjà bu avant d'arriver au bar ? Est-ce que je suis sensé la raccompagner ? Ce n'est pas mon genre, j'attends autre chose, du caractère, de la détermination. Et surtout, la foule me dérange, j'ai besoin de prendre l'air. J'attends sa réponse, et j'espère pouvoir continuer cette discussion ailleurs.


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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyLun 5 Mar - 14:00


but I'm a creep I'm a weirdo

camille & eldrick

Camille n’était pas non plus inconsciente au point de se mettre en danger. Même si finalement, un peu de peur ne lui ferait pas mal et permettrait peut-être de rendre cette soirée davantage stimulante. Elle balaie d’un revers de main l’idée du kidnapping pour se concentrer sur son interlocuteur qui ne semble même pas avoir eu cette idée, ou alors, il cache bien son jeu et elle est tombée en plein dans le piège. Elle laisse ses pensées se concentraient sur autre chose. Il est préférable que pour une fois elle ne voit pas le mal partout, qu’elle se laisse aller. Et puis, elle imagina la vie de son compagnon de beuverie. Comment il pouvait être en dehors de ce bar, quel genre de flic il pouvait être. Enfin, une vie bien faite en outre, du moins, dans son imagination. Malgré tout, elle ne voulait pas être trop oppressante, ni montrer qu’elle ne tolérait que peu l’alcool qui coulait maintenant à flot dans ses veines. Ses yeux se mirent à observer plus intensément le brun, comme si elle pouvait lire dans ses yeux ce qu’il ressentait. Bien évidemment, elle n’était pas devin donc cela ne marcha pas. Elle devait passer pour une folle simplement. « Bien, j’avoue que cela me rassure un peu de savoir que vous n’êtes pas un psychopathe. » Enfin, il pouvait toujours lui faire croire que non, et puis oui. Mince, voilà qu’elle recommençait à divaguer. A laisser ses pensées devenir noires. Après tout, combien de personne sur terre se faisait enlever chaque jour ? Des centaines, des milliers peut-être. Alors pourquoi pas elle ? Bon, ça devenait carrément dingue là. Alors, elle changea ses pensées pour un flot de pensées positives. Quelque chose de doux, de rassurant. Harper. Wait, cette fille lui collait vraiment à la peau même dans des situations sans équivoques. Et puis, quand il lui dit qu’il est seul, cela attriste quand même son cœur. Camille a toujours eu du mal à sentir la tristesse chez les autres, même si la solitude d’Eldrick n’a l’air de lui faire ni chaud ni froid. C’est simplement dommage. Elle rit quand elle voit le sourire forcé qu’il lui sort. Oui, elle se doutait que ce n’était que mascarade, sinon, il ne serait pas là ce soir. Tout comme elle. Voilà certainement la raison de sa venue dans ce bar. La tristesse. La solitude. L’abandon. Des pensées négatives, encore. Quelle démence. Et puis, le sujet de sa mère vient à bord, elle pense à la femme qui n’a vécu que malheur et abandon à son tour.  A ce sms qu’elle aurait dû envoyer pour la prévenir mais qu’elle n’avait pas écrit car elle voulait se comporter comme une adulte, encore une fois, elle montrait qu’elle n’était qu’une enfant qui ne se souciant que d’elle. Un coup de mou fit place dans son âme. Sa pauvre mère devait être morte de peur. « Oui, vous avez raison. J’aurai peut-être dû la prévenir. » Elle se sentait carrément bête. Chouinant comme une enfant. Bon, ça c’était peut-être dû à l’alcool aussi. Cela la rendait dingue de ne pas pouvoir se contrôler et de laisser ainsi ses émotions explosées. Bon, puis après tout, elle n’était plus assez prêt. Alors même qu’elle essayait de se contrôler. Elle était ridicule c’était certain. « Vous n’avez donc pas votre métier dans le sang. Sinon, vous seriez intervenu.» C’était une réponse surprenante de la part du jeune homme, elle aurait pensé que même hors son service, un policier se devait d’appliquer la loi et de montrer le bonne exemple. Enfin, montrer le bon exemple était un bien grand mot surtout dans la situation actuelle. « Non, effectivement, il y’a pleins d’autres endroits pour se mettre une bonne cuite. » Elle soupire comme si c’était la seule chose logique à faire face à cette situation. Elle se sentait bête maintenant qu’il lui demander ce qu’elle souhaitait savoir. Mh, par où commencer. Visiblement, elle n’en avait aucune idée. Pour tout avouer, elle pensait se prendre un joli vent. «Mh, quelle est la plus belle chose que vous avez vécu sur terre ?. » What, c’est quoi cette connerie ? Elle avait dit le plus truc qui lui venait et c’était vraiment ridicule. Elle passa ses mains devant son visage comme pour se cacher de cette débilité. Et puis, elle se renfrogne quand le sujet en vient à son père, du moins, quand elle parle de l’homme qui la conçu. Parce qu’après tout il n’est que ça pour elle. Pas un père, non, loin de là même. Naturellement, elle essaie de changer de sujet, pour plus de simplicité mais aussi pour ne pas qu’elle sorte de ses gonds à parler d’un homme qui n’en vaut pas la peine. Elle laisse de côté le verre que le barman vient de remplir de nouveau. Il est préférable qu’elle s’arrête là. . «Oui, je suis de cet avis aussi. » Tout en parlant elle repousse le verre faisant signe au barman de le remporter. Si elle continuait à boire, elle allait finir par s’effondrer et elle n’en avait clairement pas envie. «Oui quittons ce trou. Mais non, ne me ramenez pas s’il vous plait. » Surtout qu’elle n’était même pas certaine de pouvoir faire un pas devant l’autre. Alors oui il fallait qu’elle sorte, mais elle n’était certainement pas capable de le faire seule. . «J’ai encore des mystères sur vous à résoudre avant que vous me quittiez » Elle ferme les yeux un instant comme pour calmer son tournis intérieur. Cela est pire. Elle les ouvre rapidement avant de se lever chancelante. Elle fouille dans son sac à main de quoi payer les quelques verres qu’elle a pu ingurgiter avant d’attendre qu’on la suive à l’extérieur du bar.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyLun 5 Mar - 22:45



Quel intérêt d'intervenir si elle n'était pas majeure ? Les jeunes font leurs propres choix de nos jours et ce n'est sûrement pas un policier qui les interpelleraient pour x raisons. Personnellement, j'aime mettre une barrière entre mon boulot et ma vie personnelle, et le moment où j'entre dans un bar, ça relève d'une autre personne, un type ordinaire qui boit un coup comme le commun des mortels. J'affiche une petite moue, je n'ai plus mon métier dans le sang depuis bien longtemps, je l'aimais à l'époque, mais désormais ça me permet juste d'abuser de mon pouvoir et de m'offrir un salaire assez conséquent pour pouvoir faire ce dont j'ai envie. Camille n'aime pas parler de sa famille, et pourtant, on en vient assez rapidement au fait qu'elle vive encore chez sa mère. Et vu sa tête, elle n'a l'air pas très fière de ne pas l'avoir prévenu qu'elle ne rentrerait pas de si tôt. Si elle comptait rentrer, parce que dans l'état dans lequel elle commence à se trouver, je doute qu'elle ose franchir la porte de sa maison. Le désavantage d'être encore dans les études, sous le toit de ses parents. Les miens ne se sont jamais inquiétés, et vu l'époque dans lequel je vivais, c'était totalement différent. Maintenant les gens se font agressés, on ne sait jamais sur qui on va tomber. Drôle de vie quand même.
Sa question sur la plus belle chose sur Terre me surprend, j'en reste presque bouche bée. Parce que je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle évoque un sujet aussi sérieux, sur les merveilles de la vie, tout ça. Je hausse les épaules, je ne sais quoi lui répondre. La plus belle chose que j'ai vu sur Terre, c'est Liza, ma défunte femme et je ne me vois pas lui avouer bêtement ceci, parce que je ne la connais pas, et ça ne la regarde pas. Je n'ai pas envie d'exposer ma vie, mon mariage avec Liza est un moment intime, je le garde pour moi.
- Les casinos de Vegas, vous connaissez ? L'ambiance est folle, et on s'y amuse bien.
C'est certainement la deuxième chose qui m'a le plus marqué au monde. Il y a une telle foule, un tel engouement que ça pourrait être parfait si jamais il n'y avait pas autant de crapules dans le coin.
- Néanmoins, je trouve cette question un peu étrange, ça ne serait pas vous, la psychopathe ?
Je ris doucement, finalement on a l'air aussi con l'un que l'autre, et ça me rassure. Enfin, je pense que l'alcool fait son effet, elle n'est plus vraiment elle même. Si bien que quand je propose de la raccompagner, elle me supplie presque de ne pas le faire, mais elle a quand même envie de quitter ce lieu.
- Très bien, allons y. Résolvons les mystères autour de ma personne.
Elle sort de l'argent pour payer mais je la retiens et règle le tout. Après tout, c'est moi qui ai commandé tous ces verres non ? Je bois d'une traite ce qui restait dans mon verre et la suit vers la sortie. Je la vois tituber et ça me fait sourire. Délicatement, je pose ma main dans le creux de ses reins pour la tenir droite, je n'ai pas envie qu'elle se casse la figure, l'histoire se terminerait trop rapidement. L'air frais de l'extérieur me fait un bien fou et je respire longuement pour essayer d'évacuer l'alcool qui me consume. Dur retour à la réalité. Je la suis dans la rue adjacente et m'arrête, puis d'un geste je plaque mes mains sur ses hanches pour la confronter, je veux qu'elle me fasse face.
- Et maintenant ? Où est-ce que mademoiselle veut aller ?
Je l'interroge du regard, je ne la lâche pas parce qu'elle a l'air en mauvais état, j'ai peur qu'elle tombe si elle fait un mouvement brusque. Je réduis l'écart entre nous, laisse une main sur sa hanche et place la seconde dans le bas de son dos, des envies me submergent, mais je pense à son âge, à ses choix, je ne sais pas ce que je veux.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyMar 6 Mar - 11:49


but I'm a creep I'm a weirdo

camille & eldrick

Etrangement, Camille se sentait relativement en confiance. Elle n’avait pas envie de prendre ses jambes à son cou pour quitter cet horrible bar. Mais elle était finalement sereine face au fait qu’elle ne serait pas kidnapper ce soir même si son cerveau lui criait à haute voix de se méfier. Son instinct était parfois bon et parfois il n’avait que faire du danger. Elle a l’impression à ce moment qu’il n’y a plus de filtre et que ce qu’elle pense, elle peut le dire ouvertement comme si ça n’allait pas choquer, ni blesser. La discussion se suivait, passant d’un point A à un point B sans vraiment de fil. Elle n’avait pas envie de s’attarder sur certains points comme lui ne le faisait pas, passant à autre chose comme si elle n’avait pas bien compris que ce sujet n’était pas a abordé. Même si elle avait bu à haute dose, plus qu’à son habitude du moins, elle arrivait encore à cerner les choses. Avec moins d’habilité soit mais elle comprenait. N’appuyant pas d’avantage sur les points non-dit. Ses émotions étaient contradictoires alors que le souvenir de sa présence ici n’était connu de personne. Elle aurait peut-être dû être plus maligne en envoyant au moins un message même à la première personne dans son répertoire. Elle haussa les épaules comme si de toute façon elle ne pouvait pas revenir en arrière et balaya l’idée de le faire maintenant. Son message ne serait certainement pas claire et cela risquait d’inquiéter sa mère plus que de raison. Puis, qu’aurait-elle pu lui dire ? « Hey maman, je suis avec un psychopathe dans un bar remplit de gens étranges. Mais tout va bien, je n’ai pas bu tant que ça et j’ai les idées claires. » Oui, c’était ridicule et ça n’avait pas de sens. Puis après tout, elle était en âge de prendre ses responsabilités en main. «J’essayerais de ne pas faire de bruit en rentrant. » Elle pensa au savon que sa mère lui passerait si en plus elle faisait du bruit en plein milieu de la nuit. Pourquoi pensait-elle à ça d’ailleurs ? Aucune idée. C’était certainement la chose la plus simple à avouer. Et puis, elle revint sur cette envie de connaitre l’homme à ses côtés, d’en savoir davantage sur le pourquoi de sa présence, de sa vie, de son quotidien. Tout ce qu’en temps normal, elle n’aurait jamais demandé. Certainement que l’alcool aidait beaucoup, alors, elle sortait les premières choses qui traversaient son esprit. Se sentant bête après coup. «Ouais pardon, j’avais pas d’autres idées pour être franche. »Elle voyait que sa question était assez déroutante et qu’il s’attendait clairement à autre chose. Mais, elle attendit quand même qu’il lui donne une réponse digne de ce nom. Elle fut un peu déçue quand il lui parle des casinos de Vegas. Comme si il n’y avait rien de mieux au monde. Elle souffla sur une mèche qui retombait devant ses yeux. «Sérieux, Vegas ? »Si ce n’était pas une réponse qui donnait envie de clôturer la question, elle ne savait pas ce que cela pouvait être d’autre. Elle pinça ses lèvres pour faire taire ses pensées. «Promis, je suis clean de ce côté-là »Non, ce n’était clairement pas elle la psychopathe. Des idées surprenantes c’est tout ce qu’elle avait. Elle fut soulagée quand il proposa de partir, oui, l’air frais lui ferait certainement grand bien, mais elle se demandait aussi comment elle pourrait quitter cet endroit sans se fracasser quelque chose tellement la terre lui tournait. «J’ai hâte d’en apprendre davantage sur vous.»Elle le remercia une nouvelle fois pour le paiement des verres mais si cela la dérangeait quand même. Oui, elle n’avait pas un portemonnaie remplit de lingot d’or mais elle pouvait au moins payer ses consommations. Elle n’en dit pas mot, se concentrant sur ses pieds. Elle fut surprise du geste de son compagnon mais ne pesta pas quand sa main se mit dans son dos. Après tout, elle avait bien besoin d’aide. Laissant de côté sa dignité. Ce fut une nouvelle surprise quand un vent frais caressa son visage. Elle avait eu l’impression d’étouffer dans ce bar et l’extérieur avait quelque chose de rassurant. Elle marcha sans même savoir vraiment où elle souhaite se rendre, ne sachant même pas s’il allait finir par l’abandonner là où la suivre. Elle poussa un petit cri de surprise quand il la prit par les hanches pour qu’elle lui fasse face. Elle se surprit à affronter son regard malgré la peur qui avait pris place dans son corps. Elle mordille sa lèvre en secouant la tête. Elle n’avait aucune idée de ce que pourrait être le reste de leur soirée. «Ce que diable vous voudrez» Elle était assez mal à l’aise de cette proximité même si elle ne le repoussa pas. Ses jambes flageolées et elle était persuadée de raidir s’il ne la tenait pas entre ses bras. Elle s’accroche à son haut pour se stabiliser d’avantage effleurant de ses doigts le bas de son menton recouvert d’une légère barbe. «Ne me lâchez pas s’il vous plait. » Ses yeux continuaient d’épier ceux du brun, son cerveau était en train de faire une longue pause la laissant sans oxygène, sans moyen de se reprendre.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyMer 7 Mar - 14:26



L'idée que sa mère la voit dans cet état là a l'air de la perturber, elle est en train d'essayer de se justifier, de réfléchir à comment elle ferait pour rentrer discrètement chez elle alors qu'elle était fin bourrée. Ce n'est pas vraiment le cas, mais Camille ne semble pas dans son assiette et je vois clairement qu'elle a du mal à tenir debout, ou même à être rationnelle. Ça me fait sourire, je me demande quel air je peux avoir quand j'ai beaucoup trop bu, est ce que j'ai l'air si perdu ? Que je peine à tenir debout sans qu'on me tienne ? Non, la plupart du temps, je parviens à rentrer chez moi sans difficultés, alors c'est que je suis encore dans un état suffisant pour marcher et trouver mes clés. Quoi qu'il m'est arrivé de dormir dans une ruelle sans le souvenir de la veille, ou de m'endormir sur le palier de la porte de ma maison. Mais ça me parait assez ancien comme souvenir, alors je ne me rappelle pas très bien. Je la laisse parler à voix haute, je n'ai rien d'autre à ajouter, elle fera comme bon lui semble quand l'heure sera venu de rentrer.
Elle n'est pas convaincue par mon étrange réponse, à croire que je n'ai pas l'air plus crédible qu'elle. C'est qu'elle n'a jamais connu Vegas et ses casinos, ça semble banal dit comme ça, mais moi, j'adorais y aller à l'époque, avec Liza on pouvait jouer jusqu'au bout de la nuit sans s'arrêter. Mais elle n'y a jamais mis les pieds, elle ne peut pas savoir ce que je ressentais quand j'y allais, j'étais un autre homme, quelqu'un de différent de ce qu'elle a devant elle. Je hoche la tête, ça sera ma dernière réponse, je ne m'étalerais pas sur le sujet, c'est bien trop personnel pour se livrer à la première personne venue. Je l'accompagne dehors, elle a l'air de s'amuser, je vois qu'elle sourit, c'est qu'elle n'a pas peur de moi, peur de ce qui pourrait arriver. Je sais qui je suis, quand j'ai bu, je ne me contrôle pas, et même si je ne veux pas lui faire de mal, j'ai bien peur d'y parvenir sans le vouloir. Je souffle, je réfléchis, je l'observe d'un œil. Elle m'avoue qu'elle ne veut pas rentrer et visiblement, elle n'est pas apte à décider de l'endroit où elle veut aller. Au fond, je l’emmènerais bien chez moi, mais vu l'ambiance et la décoration, elle prendrait peur avant même d'avoir fini de visiter le couloir. Ce n'est pas mon domaine, il n'y a que des meubles comme si personne ne vivait là bas, une décoration complètement impersonnelle. Sans tableaux, sans photos, sans rien qui ne m'appartient réellement. Je soupire, et je plante mon regard dans le sien, je la tiens toujours au cas où elle tomberait. Ses jambes tremblent, elle s'écroulerait si jamais je décidais de la lâcher. Elle me surprend quand elle s'accroche à mon t-shirt, je ne m'attends pas du tout à cela et effectue un léger mouvement de recul, puis je retrouve ma position ordinaire. La proximité avec elle m'effraie, je ne sais pas ce qu'elle cherche mais elle n'est pas décidé à faire un pas en arrière, elle se veut près de moi, je peux le voir dans ses yeux.
- Je ne vous lâcherais pas, si vous y tenez.
Je me fais rassurant, même si ce n'est pas dans mes habitudes. Elle est si jeune, si jolie, elle me coupe le souffle à mesure qu'elle serre mon haut dans ses mains. Je sens sa panique, son adrénaline, ou son excitation, je ne sais absolument pas ce qu'elle ressent, mais elle n'est pas très rassurée, pleine d'hésitation.
- On va marcher un peu, trouver un endroit plus calme pour que vous puissiez reprendre vos esprits d'accord ?
Je me mord la lèvre inférieure et la fais avancer doucement pour ne pas qu'elle se casse la figure. Ses émotions sont difficiles à décrypter, elle est un mystère pour moi tout comme je dois l'être pour elle. Nous marchons un moment, peut être une dizaine de minutes avant de passer devant le motel voisin du bar. Ça me semble être une bonne idée de s'arrêter ici, ça lui évitera de perdre l'équilibre et il y aura un lit pour qu'elle puisse s'allonger et réfléchir à son état actuel. Je m'avance vers la réception, demande une chambre et paie. L'homme -étrange je dois dire- me donne les clés et je l'accompagne dans la chambre. Je l'assois sur le lit et lui enlève ses chaussures, puis la bascule pour qu'elle se retrouve allongée. Je m'assois près d'elle et la regarde longuement.
- Vous saurez qu'il ne faut pas boire autant désormais... Vous voulez un verre d'eau ?
Moi, j'aurais bien repris un verre, mais d'alcool, histoire de me remplir un peu plus et de remplacer le sang dans mon corps par l'ivresse totale. Ma main caresse doucement ses cheveux, j'ai l'impression que c'est une enfant, que je dois m'occuper d'elle, tout en étant sure de la désirer au minimum. Je ne sais pas comment agir, mes pulsions me submergent, je respire lentement.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyJeu 8 Mar - 13:45


but I'm a creep I'm a weirdo

camille & eldrick

Si elle l’avait vraiment souhaité, Camille aurait pu quitter ce bar depuis un moment déjà. Mais elle était restée, certainement parce qu’elle n’avait rien de mieux à faire et ensuite, parce qu’elle n’avait pas envie de rentrer. Cet homme l’intéresser et puis, elle avait depuis trop bu pour filer à toutes jambes. Mais après tout, elle était persuadée de ne rien risquer et de laisser sa conscience en pause pour de bon. Elle se laisse trop facilement prendre par ses émotions et cela se montre encore une fois quand le sujet de sa douce mère vient sur le tapis. Elle qui voulait montrer qu’elle était adulte, c’était définitivement mal barrée. Comment pourrait-on la prendre au sérieux si elle n’était même capable de faire parvenir un message à ses proches. Peu importe, ce n’était pas le sujet à ce moment. A ce moment précis, elle n’est pas en état d’avoir des pensées raisonnables. Elle doit vraiment faire pitié à voir. Même ses pensées se divulguent à voix haute alors qu’elle ne connait absolument pas l’homme à ses côtés. Et puis, même si elle finissait par se confier sur sa misérable vie, elle ne le recroiserait certainement jamais alors à quoi bon se battre contre soi-même. «Après tout, si c’est votre bonheur sur terre, qui suis-je pour en juger. » Elle haussa les épaules. En y réfléchissant bien, elle aussi avait peut-être des endroits étranges comme ça pour les autres. Quelque chose de naturelle pour elle, ne l’était pas forcément pour les autres et elle comprenait cela. Alors, elle ne rajouta aucun commentaire quant à Vegas même si vraiment elle trouvait ça vraiment bizarre comme réponse. Ensuite, elle n’avait jamais mis les pieds ailleurs que Island Bay, cela ne jouait donc pas en sa faveur. Elle se laissa porter par ces derniers échanges, presque commun avant de sentir son corps se rendre face à l’alcool qu’elle a ingurgité. Mais malgré son état, non, elle ne veut pas rentrer chez elle. Elle n’était pas fatiguée en plus, et elle ne ferait que cogitée si elle retournait à son domicile. Alors autant être là encore quelques instants, voir des heures. Peu importe ce qu’elle ferait tant que sa tête cessait de tourner pour lui donner un peu de répit. «Emmenez-moi où vous voudrez » Pourvu que ce soit ailleurs que ce bar glauque. L’air frais lui fit du bien même si sa tête continuait de tourner, luttant contre les éléments de son cœur. Quand les bras de l’homme la retinrent, elle se sentit mal à l’aise mais en sécurité. C’était assez contradictoire. De toute façon, elle était certaine de tombée s’il ne la retenait pas ainsi. Elle se sentait comme une enfant faisant ses premiers pas. Fébrile. Débile. Peu sûre d’elle. Pourtant, elle ne le lâcha pas même quand il se déroba un peu. Souhaitant garde ce contact rassurant, protecteur même si ça n’avait clairement pas l’air d’être son cas. Elle hocha la tête quand il lui rassura qu’il ne la lâcherait pas. Elle le remercia silencieusement. Elle se sentait fortement vulnérable à ce moment précis et son cœur battait à vitesse grand v dans sa poitrine. Elle acquiesça ne sachant pas si parler serait une bonne idée, alors, s’accrochant comme elle le pouvait, elle suivit les pas de l’homme. Les minutes lui semblant interminable avant qu’ils ne se pointent devant un motel. Ses jambes se figèrent mais le brun la mena jusqu’à l’accueil sans qu’elle ne proteste. Elle était surprise et en même temps paniquée sur ce qui pourrait arriver. Une fois dans la chambre, elle se laisse tombée comme un hippopotame sur le lit prise d’une soudaine envie de dormir jusqu’à les nuits des temps avant même qu’il ne l’aide à le faire. A quoi bon résister ? Sa voix était pâteuse mais audible « Je tâcherais de m’en souvenir la prochaine fois qu’un inconnu paiera mon verre. » Elle émet un petit rire avant de fermer ses yeux. Elle hocha la tête pour signifier que oui, elle avait bien besoin d’un verre d’eau. Ça lui remettrait certainement les idées en place. Elle se sentit bête d’avoir été aussi vulnérable face à l’alcool. Au main d’Eldrick dans ses cheveux, Camille se met à ronronner de douceur. Elle apprécie ce geste de réconfort de l’homme. «Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi ? » Tout en parlant, elle fixait de ses yeux ronds les prunelles de son interlocuteur, mordillant sa lèvre supérieur. Tout en joignant sa parole, elle porta une main au visage de son compagnon, la caressant tendrement. Elle avait des tas d’idées qui lui passaient par la tête, même les plus folles.
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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) EmptyVen 9 Mar - 14:49



Camille était vulnérable face à moi, j'aurais pu faire ce que je voulais d'elle vu dans l'état dans lequel elle se trouvait. On se trouve désormais dans un motel, le truc le plus bizarre qu'il m'est arrivé certainement. Je ne suis jamais allé dans ce genre d'endroits, sauf pour arrêter quelques criminels qui pensent que c'est la meilleure solution pour fuir la police. Sauf que les réceptionnistes sont du genre à balancer le premier type étrange qui prend une chambre, alors question de sécurité et de discrétion, on repassera. Je l'allonge sur le lit, il faut qu'elle reprenne ses esprits avant de rentrer chez elle tout de même, je ne vais pas la laisser rentrer dans un état pareil, elle serait peut être capable de me balancer à sa mère qui chercherait à me retrouver. Et elle me trouverait sans problèmes vu que je suis le seul policier noir dans ce commissariat. Cette pensée me fait sourire, pourquoi voudrait-elle me trouver alors que je ne fais que protéger sa fille des idiots ivres ? Je soupire, cette petite est naïve, elle me laisse lui offrir un verre, puis l'emmener dans une chambre de motel sans se méfier de ce que je pourrais lui faire. Elle ne sait rien de moi, elle ne connait pas le monstre, alors pourquoi me faire confiance si facilement ? L'alcool l'aide peut être, ou alors elle aime le danger, mais si elle était ma fille, je ne serais pas ravi qu'elle se trouve avec un mec comme moi dans les parages. Je lui donne son verre d'eau prit dans la salle de bain et la laisse retrouver un semblant de ses idées.
- Ne laissez personne vous offrir un verre, surtout quand vous êtes seule, ça risque de mal se finir.
Parce que j'en ai vu des petites violées ou agressées parce qu'elles s'étaient laissées faire par des idiots de première classe, et le danger se trouve partout. Pourtant, je lui ai offert un verre, alors peut être que c'est moi qui ai un problème ? Je n'aurais jamais du faire ça, cette soirée va mal finir, j'en suis certain. Elle est tout de même surprise que je sois si gentil avec elle, et elle se demande pourquoi j'agis ainsi. Je ne connais même pas la réponse, ce n'est pas mon genre d'être doux avec quelqu'un, mais au fond, elle me fait imaginer qu'elle aurait pu être ma fille, que j'aurais pu prendre soin d'elle si jamais nous avions eu des enfants avec Liza. Mes mains se perdent dans ses cheveux et elle ronronne à ce simple geste, signe qu'elle se sent en sécurité avec moi. Sa main vient caresser mon visage avec une douceur incroyable, quelque chose que je ne connais pas, et ça me surprend, si bien que je recule après en avoir profité quelques secondes.
- Parce que vous êtes idiote Camille, on ne part pas avec un inconnu dans une chambre de motel.
Je soupire et me lève brusquement, faisant les cent pas dans la chambre. Elle doit me prendre pour un dingue, mon esprit est contradictoire, il me dit de lui faire du mal, mais une autre part me dit de prendre soin d'elle, de l'épargner. J'enfouis mon visage dans mes mains, et bascule la tête en arrière en ne cessant pas de marcher, à droite, à gauche, je ne peux pas m'échapper, et je sens son regard sur moi. Ça devient pesant cette situation, mes jambes tremblent aussi biens que mes mains, je lui jette de rapides coups d’œil, je ne sais pas quelle est la bonne solution, ce qu'elle attend de moi à cet instant précis.
- Vous devriez rentrer, vous ne croyez pas ?
Elle se doit de dire oui, d'arrêter de me faire tourner en bourrique alors que j'ai bu plus que de raison. Je dois la ramener chez elle, en sécurité, il faut qu'elle cesse de jouer à ce jeu là avec moi, c'est une gamine, elle ne sait pas ce qu'elle fait, elle ne connait pas réellement ses envies.

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MessageSujet: Re: but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) (#)   but I'm a creep I'm a weirdo (camille&eldrick) Empty

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