Silas - tout vient à point à qui sait attendre

Silas Sutherland

petite citation pour faire joli

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ ❦ J’adore les enfants, et j’en ai d’ailleurs faits mon métier. A mes yeux, ils sont notre avenir, que l’on doit chérir pour s’assurer un monde meilleur. ❦ Je suis une grande dingue de cupcake, si je pouvais me nourrir seulement de ça, je le ferais. ❦ Je suis une femme qui assume son corps, et ses formes. Pour moi, les vêtements et le maquillage sont un art avec lequel j’adore m’amuser. ❦ Ça ne se voit pas, mais en réalité, je n’ai aucune confiance en moi. Mes parents étaient très exigeants envers moi, et avaient toujours une remarque désobligeante à me faire. C’est une chose que j’ai gardée en grandissant. ❦ Je porte toujours autour du cou le collier que j’ai hérité de ma grand-mère à sa mort. J’étais très proche d’elle, parce que j’avais l’impression qu’elle était la seule à pouvoir me comprendre et ce bijou a une très grande valeur sentimentale pour moi. ❦ J’ai toujours eu des histoires d’amour assez chaotiques, la plupart du temps parce que je n’arrivais pas à m’ouvrir complètement. J’ai peur de me montrer totalement à nue avec quelqu’un, et pourtant, je suis une personne qui croit énormément en l’amour, le vrai. ❦ J’ai un petit chat, Mystic, que j’adore et pomponne comme une gamine. ❦ Je déteste les fruits, et tout ce qui est à base de fruit. Me demandez pas d’où ça vient, j’en sais strictement rien ! ❦ J’ai une peur bleue des coccinelles. Ça non plus, je ne sais pas d’où ça vient, mais je peux devenir totalement hystérique dès que j’en vois une. ❦ J’ai tendance à m’attacher très facilement aux gens, et à leur pardonner tout. C’est très difficile pour moi de faire un trait sur n’importe quelle relation. ❦ Je déteste la violence sous toutes ses formes. Pour moi, c’est la pire invention de l’espèce humaine. ❦ Je suis quelqu’un d’extrêmement calme, qui garde tout en soit, et qui ne s’énerve jamais. Ce qui en général frustre pas mal les gens. ❦ J’adore sortir pour me changer les idées, et boire pour oublier, même si quelques fois, je finis dans des états pas possibles.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Emeraude Toubia</pris> silas kennedy

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

C’est l’histoire d’une petite fille qui n’avait rien demandée à personne. Une petite fille, née dans une famille, somme toute banale. Une fille unique, avec des petits yeux malicieux et pleins de vie. Une fille qui pouvait avoir un grand avenir, mais à qui la vie n’a pas fait de grand cadeau. Cette fille, c’est moi. Silas Rafael Sutherland.  Mon histoire n’est pas des plus palpitantes, ni des plus joyeuses, mais elle fait partie de moi. Mes parents m’ont élevé dans le but que je devienne une enfant modèle. Une fille parfaite, qui irait loin, qui verrait grand, qui serait respectée, admirée. Dans le fond, ils partaient d’une bonne intention, mais ils s’y prenaient mal. Mon enfance n’a pas été remplie de robes de princesses et de poupées adorables, comme pour toutes les autres filles, mais de bonnes manières et de savoir-vivre, poussé à l’extrême. Je me devais de suivre toutes ces règles à la lettre, sans la moindre imperfection. Je ne comprenais pas pourquoi, je me demandais comment ça se faisait que les autres enfants de mon âge n’avaient pas la même vie que moi. Je ne sortais pas jouer dehors avec mes amis. Ma mère avait trop peur que je salisse mes vêtements. Je prenais des cours de piano, alors que les autres jouaient aux billes, ou encore à la marelle. Je marchais, sans jamais courir. J’étais calme, et faisait tâche, au milieu de ces enfants constamment surexcitées à l’idée de découvrir de nouvelles choses.

Adolescente, les études avaient pris le dessus. Je me devais d’être la meilleure en tout, dans n’importe quelle matière. Mon père était derrière moi, s’assurant que je n’oublie rien, que je retienne tout, dans les moindres détails. Un événement a marqué mon histoire. Cette fois où j’avais ramené une mauvaise note. Ou plutôt, une note imparfaite. Ce douze sur vingt qui avait animé la rage de mon père. Je ne l’avais jamais vu aussi en colère. Et il me faisait peur. Toujours plus peur. Quand ça n’allait pas, je me réfugiais chez ma grand-mère. Elle ne me forçait à rien. Elle était toujours là pour m’écouter, pour m’expliquer des choses que je n’osais pas demander à mes parents. Elle était ma confidente, mon amie. La seule qui me protégeait, et qui s’occupait réellement de moi, comme on s’occupe réellement d’un enfant. La perdre a été une épreuve énorme pour moi. J’avais seize ans. Je me cherchais encore. J’étais perdue. Mais surtout, je n’attendais qu’une chose : mes dix-huit ans. Cet instant où je pourrais enfin quitter la maison. Les années étaient longues, éprouvantes. J’essayais toujours d’être au mieux, pour que mes parents me laissent tranquille. Je sortais en cachette, avec mes amis. J’ai connu mon premier amour, aussi. Celui qu’on croit indestructible sur l’instant, et qui nous donne notre premier coup de poignard quand ça s’arrête. Je prenais de l’assurance, ou tout du moins, j’essayais.

Et à ma majorité, j’ai enfin eu le courage d’affronter mes parents. D’affronter mon père. Je leur ai annoncé mon départ. Je ne pouvais plus vivre dans cette maison. Et j’ai faits mes bagages, pour partir vivre à l‘opposée de la ville, dans un petit studio. La seule chose que je pouvais me permettre. J’avais trouvé une formation en alternance pour pouvoir payer mon loyer, tout en apprenant le métier de mes rêves. J’étais au milieu des enfants. J’apprenais, en même temps qu’eux. Je m’épanouissais. Et j’ai obtenu mon diplôme. Premier pas vers ma vie d’adulte. J’ai aussi fait la connaissance de la personne la plus importante de ma vie. Nathanaël. Ce garçon qui a toujours été là pour moi, qui m’a soutenu, qui a écouté mon histoire. Il n’a jamais fui face à mes états d’âmes. Il est le remède à tous mes malheurs. Le seul qui était là quand on m’a une nouvelle fois brisé le cœur. Cet homme, il y a un an et demi, qui a eu le geste de trop à mon égard. Le geste qui m’a fait fuir, le geste qui m’a donné peur. C’est chez Nathanaël que je me suis réfugiée après ça. Je ne voulais plus sortir, je ne voulais plus le recroiser. C’est encore Nathanaël, qui m’a aidé à surmonter cette peur.

Aujourd’hui, c’est une toute autre peur qui me noue l’estomac. Celle de le perdre pour toujours. Nous avons, un soir, échangé un baiser. Il s’est ouvert à moi. Il m’a avoué, ce qu’il ressentait. Et je me suis fermée comme une huitre. J’ai fuis. Par peur, par manque de confiance, par crainte de le faire souffrir, avec ce malheur qui me colle à la peau. Je me demande si j’ai fait le bon choix. Certainement pas. Je sais ce que je ressens, moi aussi. Mais je ne veux pas me l’avouer. Je me sens idiote. Après tout, il est parfait. Mais moi, je ne le suis pas. A quoi bon lui faire perdre son temps ? C’est ce que je me dis constamment. Alors j’essaye de continuer à vivre, de continuer à m’épanouir dans mon travail, à défaut de ma vie sentimentale. Pourtant, j’ai toujours cette petite question qui me trotte dans la tête. Et si tu essayais ?