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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
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 bad habits are hard to break [Eldrick] (hot)

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyJeu 1 Mar - 22:51



Quand je descend le premier verre d'une traite, je sais qu'elle ne me regarde pas de façon ordinaire. Pas qu'elle me regarde autrement depuis tout à l'heure mais je sens clairement son jugement sur mes épaules. Je fais une petite moue, je me fous de ce qu'elle peut penser de moi, désormais je ne suis plus le policier qu'elle a vu quelques minutes plus tôt. Et puis quoi ? Ce n'est pas interdit de vider son verre comme bon lui semble. Je laisse le barman me resservir tandis qu'elle n'a pas encore touché à son verre. Elle n'en avait pas besoin elle, c'est juste un plaisir, même si ça n'a pas l'air occasionnel vu comment le barman la regarde. Il la connait, c'est certain, ce n'est pas la première fois qu'elle vient ici, mais je ne me formalise pas, je ne suis pas ici pour la juger, parce que je ne serais pas le bon pour le faire. Elle n'en démord pas, elle a toujours à l'esprit que je suis un policier, que je pourrais lui faire vivre un enfer, seulement mon service est terminé, les affaires restent au poste de police, pas dans un bar.
- Plus maintenant, j'suis juste un type dans un bar.
Je veux qu'elle se sorte cette image de la tête, je ne suis pas aussi mauvais que j'en ai l'air, non je suis certainement pire. Et comme on dit, l'habit ne fait pas le moine, ce n'est pas parce que je suis flic que je ne sais pas m'amuser ou faire d'autres activités que d'arrêter des gens en permanence. Elle fait signe au barman, une fois de plus, pour lui demander des verres, encore et toujours. Je suis surpris de cette initiative, mais ravi, parce qu'elle a choisi du whisky, ce que j'aime le plus dans ce monde. Je la regarde contempler les verres s'alignant sur le comptoir, c'est magnifique à voir, autant d'alcool à déguster en une seule fois. Je suis comblée, bien plus qu'elle ne peut l'imaginer.
- A la tienne, je répète juste après elle en levant le premier verre dans sa direction.
Elle vide les verres tout aussi vite que moi, je suis surpris mais je ne relève pas, elle assure, elle sait ce qu'elle fait, ce n'est plus une enfant. L'alcool me brûle la gorge, bien moins qu'à elle visiblement vu la tête qu'elle peut tirer, mais son visage retrouve rapidement son air insolent. Je la reconnais bien. Elle se lève, prend son verre et m'invite à la suivre. Je fais des signes au barman et il me donne la bouteille dont j'avais besoin, avec un verre évidemment. Je lui tend un gros billet et la suis en emportant ma bouteille, celle que j'ai attendu toute la journée. Un verre n'aurait pas suffit, c'est certain. Je m'installe près d'elle, mais pas trop, essayant de garder une distance tout à fait raisonnable mais suffisamment proche pour l'entendre parler, parce qu'avec les quelques personnes présentes ici, ça fait déjà du boucan.
- Eldrick, parce que c'est mon prénom. Ou Eddie, c'est comme bon te semble.
Je ne lui demande pas son prénom parce que je le connais déjà, je l'ai lu sur son dossier, comme tout un tas d'autres choses, comme son âge, son métier et le plus important : ses délits. Mais ça ne fera pas l'objet d'une discussion ce soir, le boulot reste au commissariat, comme tous les soirs. Je me sers un verre et en bois une petite gorgée, je ne veux pas passer pour un alcoolique, ce que je suis pourtant.
- C'est juste un air que tu te donnes ou tu cherches à garder tes distances ?
Je sens une gêne, peut être qu'elle ne vient pas d'elle, je n'en sais rien, mais il faut briser la glace. Je ne suis pas venu pour l'entendre m'insulter ou pour la regarder dans le blanc des yeux.
- Je me demande pourquoi tu n'aimes pas la police à vrai dire... Parce que j'ai bien compris que ce n'était pas seulement moi le problème, mais l'autorité en général alors... C'est quoi le soucis ?
Je lui souris, je n'ai pas envie de gâcher l'ambiance, je veux juste savoir pourquoi elle a tant de rancœurs envers mes collègues ou moi même. Peut être était-ce indiqué dans son dossier, mais je ne l'ai pas lu dans les détails, et je préfère clairement avoir une discussion plutôt que de croire ce que dit un bout de papier. Je me décide à enlever ma veste, il commence à faire chaud. J'attends qu'elle soit honnête avec moi, parce que des femmes comme elle je n'en avais jamais vu avant, c'est bien la première fois qu'on me traite avec autant de mépris, alors autant comprendre la raison de cette haine.

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyVen 2 Mar - 21:31

Il a raccroché l'insigne au moment où il a passé le pas de la porte. En théorie, il n'est plus que le type qui a fini sa journée de travail maintenant. Mais Alice n'arrive pas à se détacher de l'image qu'il lui a offert, celle du type prêt à employer des moyens plus que discutables pour arriver à ses fins. Il avait gagné au final. Est-ce que son comportement dans ce bar aurait été différent si elle l'avait envoyé se faire foutre une nouvelle fois ? Le contraste est réel. Et pas de chance, c'est le caractère du flic qui a piqué l'intérêt de la brune. « T'es le type qui m'a foutu dans la cellule. Mais t'es dans un bar, ouais. » Un flic, donc. Ce n'était pas parce qu'ils étaient sortis du poste qu'elle allait oublier ce qu'ils venaient de vivre. Comme première approche, on pouvait faire mieux. Ceci dit, ce n'est pas le sujet. La brune ne s'y attarde pas, attrape juste le premier verre de la série de shots. C'est un étrange soulagement que de vider les verres, que de se sentir submergée par cette vague de chaleur. D'ici quelques minutes, tout deviendrait plus confus, elle pourrait enfin arrêter de faire attention aux détails. Elle ne finirait pas cette soirée sobre, ne resterait pas sur un goût amer. En fait, elle espérait bien que cette soirée annoncerait aussi son lot de surprises. Ce serait décevant s'il s'avérait que ce type qu'elle croisait aussi souvent n'avait au final rien qui ne vaille le coup d'attirer son attention.

« Va pour Eddie. » Elle n'a rien à répondre de plus. Il sait déjà tout ce qu'il désirait savoir sur elle, et ça a de quoi la mettre un peu mal à l'aise. Elle sait qu'il existe ce casier, qu'elle a eu de quoi le remplir. Mais jusqu'où ils ont poussé les faits, ça, c'est une bonne question. Le regard un peu perdu dans le vague, elle ne fait pas attention au blanc qui s'installe entre eux. Ils doivent avoir l'air de deux cons, assis côte à côte, leurs doigts serrés autour d'un verre, et incapable de parler ensemble. Un silence qu'elle regrette très rapidement, à peine l'homme eut-il ouvert la bouche. Il s'attire presque automatiquement un regard noir. Elle n'apprécie pas ce qu'il est en train d'insinuer. Elle a beau être au courant qu'elle ne renvoie pas l'image la plus positive qui soit, vu ce qu'il s'est passé plus tôt, poser la question relève de la connerie profonde. Et ce n'est pas pour s'améliorer sur la fin. C'était la première fois qu'on lui demandait exactement ce qu'était son problème envers la police. Ça lui avait toujours semblé plutôt évident. « Le souci. » Elle répète avec dédain, a un bref rire ironique qui est étouffé alors qu'elle plonge les lèvres dans son martini. S'il voulait jouer à ça, elle aurait besoin d'une nouvelle tournée de shots. « Tu es le genre d'homme à casser les ambiances toi, non ? » Poser les questions qui fâchent au parfait timing, cela relève de l'art. Encore une fois, cette envie de l'envoyer se faire foutre se ranime. C'est un peu à contre-coeur qu'elle doit lui donner une part de raison. C'est volontaire, si elle évite d'être trop avenante. Elle ne peut rien faire avec ses vieilles rancoeurs qui secouent des souvenirs qui n'ont jamais cessé d'être douloureux.

Le plus stupide, c'est qu'elle réfléchit à une réponse. « Tu as déjà regretté d'avoir rencontré quelqu'un ? Tu as déjà eu ce sentiment que peu importe ce que ta vie aurait pu te réserver, si on t'avait laissé le choix, tu aurais mille fois préféré la version où il n'y avait pas cette personne ? » Elle repense à Jem qui l'a foutue dans cette merde. Elle repense à ce connard de chauffeur qui l'a balancé. À ce psy qui a juste ruiné son existence et l'a foutue au fond du trou. « Tu me feras pas dire ce que je n'ai pas dit, mais je suis pour les punitions. Quand tu fais une connerie, c'est normal d'en assumer les conséquences. À partir de là, la police, c'est une bonne idée. » Dans la théorie, ouais. Sauf que ça se saurait si ce monde était parfait. La brune agite nerveusement le cure-dent avec les olives dans son verre, baisse les yeux pour ne pas croiser le regard d'Eddie. « J'avais 19 ans quand j'ai été arrêtée et foutue derrière les barreaux. Mais j'ai pris plus que ce que je méritais, vraiment plus. Les connards avec le pouvoir, ils s'en foutent si tu subis plus que nécessaire. Plus ils exercent leur force, plus ça leur plaît. J'en ai croisé un comme ça, puis deux, puis trois. Au début, tu as la naïveté de croire que ce sont des cas isoles et que tu finiras pas croiser une personne humaine qui mettra un terme à ce désastre. » Le cure-dent se casse dans le verre. À cet instant seulement, elle le lâche, trouve la force de relever les yeux vers Eldrick. « L'être humain est pourri jusqu'à la moelle. Donne lui du pouvoir et il l'exercera de toutes ses forces. Aucun n'a échappé à la règle parmi ceux qui se vantent de représenter les forces de l'ordre. Crois moi que si je n'avais pas croisé leur route, je ne serais pas ici aujourd'hui. » Elle serait certainement en train de dîner avec son fils, à lui demander comment se passent ses études. « Tu ne me feras pas croire que tu es une exception. » Elle replonge ses lèvres dans son verre, le met au défi de nier. Il a envie de comprendre son aversion pour la police, elle veut saisir ce qui s'est passé dans son esprit pour sembler si proche de perdre les pédales un peu plus tôt.
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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyDim 4 Mar - 14:58



J'ai toujours tendance à choisir le mauvais timing pour poser les questions, et à la vue du regard qu'elle me lance, je sens que c'était une très mauvaise idée de lui demander ce qu'elle avait contre les forces de l'ordre. J'en ai vu des gens qui détestaient la police, mais à son stade, ça relève plutôt de la haine, et comme je fais parti de ces personnes, j'ai envie de comprendre ce qui la rend si désagréable. Mais je regrette d'avoir posé la question, parce qu'elle me foudroie, comme si j'avais parlé de quelque chose d'impardonnable. Il est vrai que je ne suis pas très bon auditeur, mais quand je vois le cure dent se casser dans le verre, je comprend très bien que ce n'est pas moi le problème et qu'elle a vécu quelque chose qui la rend triste peut être, ou bien nerveuse, je n'arrive pas à la cerner. Je n'ose pas la couper dans son élan de franchise, elle a l'air d'avoir besoin de déverser toute sa haine maintenant, et je veux l'entendre jusqu'au bout, je veux comprendre ce qui la blesse à ce point. Je hoche la tête face à elle, je ne suis pas différent des autres policiers, je ne suis pas une exception, certes, mais tout me pousse à croire qu'on a le même avis sur la question. Parce que si des années plus tôt, la police avait fait son travail en arrêtant Kauffman, il n'aurait certainement pas assassiné ma femme, et je n'en serais pas là, avec tout cet alcool qui remplacerait presque mon sang. Je la comprend, je l'entend, mais je ne tiens pas à lui raconter ce qu'il y a de plus difficile à dire.
- Je n'en savais rien... Je n'avais pas lu cette partie là de ton dossier.
Je l'ai survolé, je n'ai pas besoin de connaitre tous les détails pour la cerner, et j'ai réussi, seulement elle n'est plus comme dans la cellule, je sens sa haine, sa colère envers la police, et j'ai bien envie de lui dire ce que j'ai sur le cœur, de lui expliquer que, moi aussi je les hais toutes ces personnes qui ont détruits ma vie.
- Je suis d'accord avec toi, l'être humain est le pire prédateur qui soit, et encore plus quand on lui donne le pouvoir. Il n'y a qu'à voir les hommes politiques non ? Malheureusement, la vie est faite comme ça, tu ne peux pas revenir en arrière. Mais tu peux aller de l'avant, et au vu de ta personnalité, je pense que t'as pas de mal à le faire.
Pas vraiment un compliment, mais j'essaie de lui montrer de la compassion. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans sa vie pour qu'elle soit aussi dure avec elle même et avec les autres, et ça ne me regarde sûrement pas. Seulement, ce qui est fait est fait, on ne peut pas changer son passé et il faut vivre avec même si la vie est difficile. Je ne dis pas que c'est facile, parce que je suis devenu une version de moi même qui n'existait pas à l'époque, mais ce genre de souffrances, ça renforce.
- Les policiers sont tous pareils, je sais de quoi je parle Alice, et je souffre autant que toi de ce manque de respect, de négligence, d'attention. Comme toi, je suis passé par là, et désormais je suis quelqu'un d'autre, mais ce n'est pas en t'acharnant que ça changera les choses..
Je ne suis que le monstre maintenant. Si je l'avais rencontré à l'époque où Liza était en vie, jamais je ne lui aurais fait ce qui s'est passé ce soir, jamais je n'aurais osé lever la main sur elle, et je l'aurais laissé partir, même s'il y avait outrage à agents. J'aurais été le gentil flic, celui prêt à tout pour la laisser rentrer au plus vite pour pouvoir retrouver sa femme et regarder un film romantique avec du popcorn, allongé sur le canapé. Je bois mon verre d'une traite, une fois de plus, cette discussion m'a fait remonter de mauvais souvenirs et l'image du corps inanimé de Liza me rend fou de rage. Je chasse cette vilaine pensée, il faut oublier, boire pour oublier.
- Alors non, je ne suis pas une exception, j'ai le pouvoir et je l'exerce sur les autres, quitte à leur faire du mal... Et je ne te ferais pas croire le contraire, je suis un salaud et je l'assume totalement, j'me cache pas derrière un masque, je fais ce que bon me semble et personne ne me dira jamais rien, parce que je représente le pouvoir. Et pour être honnête, j'adore me sentir supérieur aux autres.
Parce que je ne suis qu'un monstre, ça ne me dérange pas de tuer, de torturer, de faire du mal, et je ne regrette jamais mes actes, c'est comme ça que la vie a voulu que je sois en m'arrachant mon seul espoir.
- Et maintenant, si on oubliait cette mauvaise journée, qu'on arrêtait de broyer du noir ? Je lève mon verre. Santé, Alice !
Même si je ne suis pas le plus optimiste du monde, ou même le plus joyeux, ça risque d'être compliqué d'avoir une conversation simple, comme des gens civilisés, parce que je ne sais pas faire ça, je ne connais que ma part d'ombre, la seule qui puisse exister.

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyLun 5 Mar - 1:47

Elle se sent vidée, épuisée subitement. Toutes les résistances tombent. Il lui faut un sacré effort pour ne rien laisser filtrer, pour ne pas laisser la détresse prendre le dessus. C'est bien la première fois de sa vie qu'elle évoque, même de loin, ce qu'il s'est passé pour elle derrière les barreaux. La façon dont elle a été traitée. Comment ces gens lui ont retiré son enfant sans même une once de compassion. Le fait que Eldrick ne sache rien de cette histoire, qu'il ne puisse pas saisir exactement ce dont elle parle, ce n'est que le réconfort d'une seconde, seconde noyée dans son verre de martini. Cela lui demande tout ce qu'elle a de reprendre contenance face au flic. « Je me doute que ça t'aurait fait trop de lecture pour une fin de journée. » Elle est sarcastique, un poil trop alors qu'il tentait certainement d'être empathique. Mais elle ne le regrette pas la moindre seconde, souffle un bout coup avant de se redresser sur la banquette, pivoter un peu plus vers l'homme. Malgré tout, elle n'a jamais voulu être celle qu'on plaint, qu'on positionne dans la case de la victime. Alors son discours sage sur ce qui s'agit d'aller de l'avant, d'oublier, de finalement ne pas se laisser avoir pas ses vieux démons, ça lui donne envie de se lever et de se barrer. C'est un exploit, qu'elle reste silencieuse et ne l'envoie pas bouler. Comme si elle ne savait pas que son passé lui pourrissait l'existence, l'empêchait d'être heureuse. Elle faisait comme elle pouvait. Et ce n'était pas à elle qu'on rappellerait que le passé était immuable. Elle en avait bien assez conscience comme ça. En revanche, qu'il accuse à son tour la police, ses collègues supposés être sa seconde famille ? C'est déjà plus surprenant. « Alors c'est pour ça que tu es flic ? Parce que tu espères changer les choses ? Ouais, les résultats sont flagrants. » Il avait clairement montré une imagine compréhensive et pleine d'espoir de lui, un peu plus tôt. « Je m'acharne pas, je résiste. » Deux choses bien différentes, qu'ils soient d'accord là-dessus.

Et finalement, peut-être qu'elle avait bien fait s'il était bel et bien le connard dont il dressait le portrait. Subitement, c'est comme si cela sonnait comme une évidence. Il aimait son pouvoir, elle aimait avoir le dernier mot. Il aimait faire mal autant qu'elle aimait se défouler sur les autres pour décharger de sa propre détresse. Et comme ce n'étaient pas des traits de caractères glorieux, ils en arrivaient à se cacher, prétendre, offrir une autre version de l'histoire. C'était pour cette raison, qu'ils avaient accroché un peu plus tôt. Parce qu'ils étaient ces deux atomes capables de s'attirer mais de se repousser de toutes leurs forces à la fois. « Les connards sadiques et mégalomanes, c'est tout à fait mon genre. » Elle est sarcastique au possible, mais cette fois dans le bon sens du terme. Elle ne le jugera pas pour être ce qu'il est, pas quand elle sait combien les aléas de la vie nous changent. C'est clair qu'avoir un bon caractère, pas de vices cachés, ça aurait été beau, plus pratique pour affronter le monde extérieur. « J'accepte la trêve pour ce soir. A la tienne. » Elle trinque, finit les quelques gorgées de son verre. Encore un, encore de l'alcool qui va prendre un malin plaisir à se répandre dans son sang. De quoi encore atténuer la réalité, rendre les contours plus flous, les détails moins importants. Elle sera rapidement ivre, et même en ayant conscience de ce fait, son regard cherche la serveuse dans la salle. « A nos âges, on devrait probablement avoir des choses plus intéressantes à faire que de traîner dans un bar le soir, t'y penses jamais ? » Elle mâchonne son bout d'olive sans se résoudre à le manger, observe les autres personnes présentes. Plus jeunes, plus joyeuses, plus différentes que ce couple mal assorti au fond de la salle. Ils ne rentraient vraiment pas dans les cases classiques, et c'était une évidence qu'elle avançait facilement même sans connaître la vie de l'homme.
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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyLun 5 Mar - 2:17



Trop de lecture pour une fin de journée ? Non, c'est surtout que je m'en balançais complètement de savoir ce qu'elle avait fait de mal. Là n'était pas la question, elle m'avait offusqué alors lire dans les moindres détails ce pour quoi elle avait été condamnée ne m'intéressait pas vraiment, autant être honnête. Je ne relève pas sa remarque, je n'ai plus du tout envie de me battre ce soir, je n'en ai plus la force, l'alcool m'a trop manqué et je n'ai franchement pas envie de m'énerver, surtout pas avec deux grammes dans le sang. Parce que c'est ce qui va arriver, je ne m'arrête jamais à un verre, la bouteille ou rien, et bien plus s'il le faut. Ses paroles me font écho au fond de mes oreilles, je n'ai jamais eu la vocation d'être policier pour changer le monde non, j'avais plutôt pour ambitions de faire respecter la loi, mais ça n'a jamais fonctionné, les gens perpétuent à commettre des délits, et même avec des rappels à l'ordre. La preuve avec elle, Alice connait parfaitement la police, elle est déjà allée en prison et pourtant, elle continue de provoquer alors qu'elle sait qu'elle pourrait une fois de plus finir au fond du trou. Ça, je me garde de lui dire, après les révélations qu'elle m'a faite, je comprend très bien qu'elle l'a mal vécu et qu'elle le vit encore mal à l'heure actuelle, alors une fois de plus je ne relève pas, je préfère passer outre pour ne pas la blesser, pour ne pas qu'elle parte, qu'elle me laisse seul ici avec ma bouteille et mon désespoir.
- Rassure toi, je n'ai pas l'intention de changer le monde, ce n'est pas dans mes prévisions.
Mais l'avantage d'être flic, c'est que j'ai pu tuer le meurtrier de ma femme de sang froid et que personne ne m'a jamais rien dit, parce que c'est ça avoir le pouvoir. J'aurais préféré qu'elle soit encore vivante. Je soupire et bois mon verre, la tête commence à me tourner mais je passe outre, je me concentre sur Alice, je la regarde un peu plus dans les détails, je vois les cicatrices invisibles, celles qui ressemblent en tout point aux miennes. Et ça me plombe carrément le moral alors quand elle continue ses paroles sarcastiques, ça me fait l'effet d'une bombe, je souris -ce qui est assez rare de nos jours. Et elle continue dans sa lancée, elle ne lâchera rien, elle s'acharne ou elle résiste, c'est comme elle préfère, mais dans tous les cas, mes joues affichent des petites rides que je ne vois que très rarement, un peu de bonne humeur dans ce monde bien pourri.
- Ça tombe bien, parce que j'adore les résistantes un brin sarcastique.
Je lui fais un clin d’œil, je la vois bouger et se rapprocher peu à peu de moi. Je reste immobile, son geste n'est peut être pas volontaire et avec elle, il ne faut vraiment pas s'emballer, ça signifierait que j'accepte son arrogance, or je n'en suis pas encore là. En tout cas, elle a une belle opinion de moi, elle a employé les mots justes pour me décrire, à sa place je ne pense pas que j'aurais pu faire mieux que ça. Sadique, ça relève bien de mes compétences, je l'admets.

Elle trinque avec moi, elle oublie le passé, même s'il est encore proche, mais ce n'est que pour un soir. Je sais que les choses seront de nouveau électriques si jamais on se recroise à l'avenir. Je commence à la cerner, elle campe sur ses positions et manque de bol, je campe sur les miennes. Je bois une gorgée cette fois-ci, je n'ai pas envie qu'elle me voit ivre, et en même temps, j'aime cette sensation de ne plus avoir le contrôle sur rien, ça en deviendrait presque indécent.
- Non, j'y pense jamais. J'aime bien mieux être là plutôt qu'affaler sur un canapé à regarder les actualités du monde entier. Surtout que j'en ai rien à foutre. Puis bon, ça me permet de voir du monde, parce que j'suis pas le gars le plus sociable du monde t'as pu le voir... Pourquoi, ça t'importe tant que ça de voir tous ces jeunes ici à côté de toi, avec un âge différent du tien ?
Je n'aborde jamais personne, je laisse les gens venir à moi pourtant je n'ai pas une tête avenante, mais j'espère toujours que quelqu'un viendra me sortir du trou dans le quel je me trouve. L'alcool me monte clairement à la tête, j'ai cette impression d'être beaucoup plus doux qu'à l'ordinaire, je ne veux surtout pas renvoyer l'image d'un bon et gentil, ce n'est pas mon genre. Mais je ne veux pas qu'on me voit comme un monstre -ce que je suis- c'est certainement l'image répugnante qu'on a de moi. Je me résigne, je me décale pour me retrouver un peu plus proche d'elle, la distance qui nous sépare est minime maintenant, sa cuisse est contre la mienne et rien que de sentir sa chaleur, je me sens un peu plus rassuré sur l'opinion qu'elle peut avoir de moi. Mon bras passe derrière ses épaules, juste histoire de poser mon bras sur le dossier du fauteuil, je ne veux pas qu'elle y voit un quelconque rapprochement.
- J'suis certain que ce soir, j'aurais rien trouvé de plus intéressant à faire que de trainer dans ce bar...
Je plante mon regard dans le sien, je ne sais pas à quel jeu je joue, si je veux la mettre mal à l'aise ou bien si je désire jouer une fois de plus avec elle. Mais à un jeu différent, certainement beaucoup plus intense que précédemment.

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyLun 5 Mar - 19:56

C'est vrai qu'ils ne changeront pas le monde, ni l'un ni l'autre. Qu'il soit flic, qu'elle s'oppose aux forces de l'ordre, ils ne restaient que deux personnes de passage, sans grande importance. Avec un peu de chance, une poignée de gens se souviendraient d'eux quand ils mourraient, mais finalement... Les luttes n'étaient que pour des causes égoïstes. Elle avait beau ne pas comprendre qu'on puisse travailler pour des gens qu'on méprise, si cela pouvait lui donner un infime sentiment de satisfaction, tant mieux pour lui alors. La brune n'avait aucune intention d'argumenter sur le sujet pendant encore toute la soirée. Elle serait mal placée pour critiquer une profession de toute façon, vu la sienne. Elle vendait des cercueils et ressentait de la satisfaction quand la mort d'inconnus et la douleur d'autrui se traduirait en une facture bien salée. C'était bien la chose la moins morale au monde que de proposer des boîtes en bois à des prix exorbitants pour le montrer quelques heures avant de l'enterrer à jamais. Un exemple parfait que l'homme est pourri, motivé par des principes à la con. Ils sont deux à profiter du système, finalement. Si bien que malgré leur lot de différences, ils se trouvent un peu de compatibilité. Ils se complaisent bien assez dans la réalité mordante, au point qu'elle lui rend son sourire, trouve presque un peu de bonne humeur à les voir exhiber leurs pires côtés. « Si tu savais. » Elle pourrait le rendre fou à lui tenir tête. Elle pourrait le faire sortir de ses gonds, générer quelques envies de meurtre. Il l'adorerait beaucoup moins à ce moment là. Peut-être une prochaine fois, s'ils avaient à nouveau envie de se battre. Ce soir, Alice a laisser tomber les armes, se contente de finir son verre. Elle n'est plus sobre. Pas encore totalement ivre, mais bien entamée. Elle le sent, mais cela ressemble davantage à une sorte d'allégresse qui lui consume l'esprit. C'est agréable.

L'alcool aide la lucidité, parfois. Elle remarque des problèmes qui n'en sont pas en temps normal. Et ça la fait sentir particulièrement stupide, d'en avoir parlé. Quelle importance, s'ils sont plus âgés que la moyenne dans ce bar ? Y a personne pour les juger, personne pour avoir ce droit. Indirectement, ça lui permet de s'assurer qu'elle ne s'est pas trompée, que Eldrick est bien comme elle. Seul et sans attaches. Mais c'est lui qui a raison, qu'est-ce qu'elle foutrait sur son canapé, à part regarder la télé ? Ce serait différent si elle avait des enfants et un mari. Or, elle n'avait plus ni l'un ni l'autre. Et autant ne pas se mentir, la plupart de ses rencontres d'un soir se faisaient dans ce genre d'endroit alors... « Je m'en fous pas mal aussi. Ça me rappelle juste que j'ai pas une vie qui colle à ce que la société attend. Mais t'as raison, on s'en fout pas mal. Surtout que les jeunes ont leur qualité, parfois. » Elle laisse filtrer un sourire narquois, un brin provocateur. Qu'il s'imagine ce qu'il veut. Il n'empêche que la distance commence à devenir un ancien souvenir, tant physiquement que psychiquement. Elle peut sentir jusqu'à son parfum, de sa place. Chose qui attire étrangement son attention, comme s'ils avaient subitement fini par s'apprivoiser l'un et l'autre.

C'est que ça devient électrique. « Tu penses ? » Elle pivote sur la banquette, pose son coude sur le dossier, appuie sa tête contre sa main sans le lâcher du regard. « Tu manques quand même cruellement d'imagination. » Et ça se veut innocent, mais les jambes croisées sous la table, il y a son pied qui vient se frotter langoureusement à la jambe d'Eddie. Ce pourrait n'être rien. Et en soi, ce n'est pas ce qu'il y a de plus explicite. Mais si le jeu, c'est semer le trouble, alors elle était de la partie. « Tu vois, une soirée dans un bar, je pourrais trouver ça intéressant si tu rencontres des gens, s'il y a de longues discussions... Mais à part l'ivresse, ça apporte pas grand chose. Rentrer directement chez moi pour aller dormir, ça laisse un goût d'inachevé. Ce n'est qu'une question de point de vue, remarque. » Elle se tait, fait mine de réfléchir en continuant de le fixer intensément. Jusqu'à finir par se détourner très volontairement, attraper la bouteille et remplir son verre vide tout en sachant pertinemment que les gorgées sont comptées avant qu'elle perde tout contrôle.
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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyLun 5 Mar - 23:06



Elle se fout pas mal de ce que pensent les autres, tout comme moi et implicitement, elle me fait comprendre qu'elle n'a pas d'attaches, pas de famille, d'enfants ou de mari qui l'attendent à la maison. Tant mieux, je suis certain que si c'était le cas, elle ne se serait pas lancée dans cette querelle avec moi, qu'elle ne m'aurait pas défié comme elle avait pu le faire, qu'elle serait beaucoup moins provocante et peut être plus rangée. Forcément, ses défauts sont ce qui m'a attiré en premier chez elle, je sens comme une attraction entre nous, et je ne pense pas me faire des idées quand je dis ça. Elle n'est pas le genre de femmes à se prendre la tête, à sa façon de faire ou de parler, elle marque les esprits, peut être pour cette raison que je la repère tous les jours quand je passe devant sa boutique morbide.
- De toute façon, c'est de la merde de rentrer dans les normes, j'fais pas dans ce domaine là. Alors clairement, j'm'en fou.
Je hausse les épaules, renvoyer une mauvaise image ça m'est égal, par contre ce qui l'est moins c'est ce qu'elle vient de dire. Je m'en rend compte juste après avoir parlé, elle n'est pas du genre à se caser, elle aime les relations d'un soir ? C'est ce qu'elle essaie de me faire comprendre, ou du moins j'en ai la vague impression. J'affiche un petit sourire, ses paroles me laissent un goût amer, j'ai le sentiment qu'elle en attend plus de ma part, comme si elle voulait m'allumer. Alice une allumeuse ? Ça m'en a tout l'air en tout cas, ou c'est ce qu'elle laisse paraitre.
Sa position change quand mon bras se positionne tout près d'elle, elle ne me quitte pas des yeux, son regard me lance des défis, j'ai du mal à me contrôler.
- Je manque d'imagination, tu crois ? Ou peut être que je cherche simplement à te flatter implicitement...
Rien de mieux à faire que de se trouver dans ce bar, mais surtout avec elle. Par contre dans d'autres endroits, les idées auraient été présentes, mais toutes mes lubies impliquaient qu'elle soit là. Son pied atteint ma jambe et je suis plutôt surpris de cette initiative. Je la sais provocatrice, mais je ne pensais pas qu'elle serait prête à tout, et elle commence à semer le trouble dans mon esprit, aussi bien que dans mon corps. Je sens comme une vague qui me submerge tout entier, je garde le contrôle, je ne lâcherais rien. S'il n'y avait que moi, je la prendrais là, maintenant, sur cette table. Seulement, j'aurais peur de la mettre mal à l'aise. Et à son tour, elle me laisse un goût d'inachevé lorsqu'elle se tourne brusquement pour se servir un verre. Elle me laisse sur ma faim, et je n'aime pas ça. Je bois mon verre d'une traite, je ne la laisserais pas me faire perdre pied comme ça. Je passe ma main derrière son dos et attrape sa hanche pour la faire venir se coller contre moi, puis mon autre main se pose sur son ventre, sur ton tee-shirt, puis dessous. Doucement, j'approche mes lèvres de son cou pour le mordiller délicatement.
- Ça, tu vois, ça me laisse un goût inachevé... Des paroles sans actes, ça ne va pas ensemble...
Ma main lâche son ventre et descend jusqu'à sa cuisse pour la caresser vigoureusement, mon visage reste proche d'elle, elle peut sentir mon souffle dans son cou, mon excitation. Des tas d'idées traversent mes pensées, j'ai envie de la toucher, de la baiser s'il le faut, parce que dans cet acte, il n'y aura pas d'amour, j'en suis certain.

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyLun 5 Mar - 23:56

Pour un type supposé représenter la loi, il manque cruellement de principes et de convictions sur la société qui les entoure. Ça la fait encore sourire davantage Alice, et hocher la tête. Elle aurait pas dit mieux. Après tout, elle avait toujours été la déception du monde entier, de ses parents, ses professeurs à de purs inconnus. On ne la prédestinait à rien, elle n'a pas fait un trajet recommandé ou recommandable. Aujourd'hui, elle avait appris à s'en foutre. Ils mourraient tous à la fin et elle n'était pas de ceux qui croient à la répartition entre l'enfer et le paradis. Alors pourquoi satisfaire une brochette de connards quand ils finiront tous au même point ? Morts. Et si elle avait de la chance, elle en enterrerait pas mal d'ici à ce que vienne son tour. De toute manière, ils n'avaient aucune importance, encore moins à ce moment précis où ils se mettaient à marcher sur la corde, prêts à basculer d'un côté ou de l'autre. Ce qu'elle est en train de faire ? L'allumer. En toute franchise, et sans en avoir honte. C'est pas encore assez pour lui faire penser que c'était gagné, pas assez pour qu'elle s'engage à quoique ce soit. Juste suffisant pour faire naître le trouble et le doute quant à ses intentions. « T'embête pas à me flatter. C'est pas ce que je veux. » Elle l'assume parfaitement. Si le jeu veut qu'elle fasse traîner les choses, fasse grimper doucement la pression jusqu'à ce qu'elle devienne insupportable, elle ne se cache pas de ce genre de désirs aussi simples. Ce serait une forme de satisfaction, de lui faire sortir les yeux de la tête quand plus tôt, la brune voulait juste les lui arracher sous l'énervement.

De toute façon, elle n'est pas celle qui cédera en premier. Elle est parfaitement conscience de ce qu'elle fait à complètement le délaisser, à agir comme si de rien n'était. S'il lui avait laissé une seconde de plus, elle aurait probablement trouvé un sujet de discussion à la con pour faire durer le plaisir un peu. Mais il n'en est rien ; elle est attirée contre lui, sent la chaleur de son corps survoler sa peau. Et encore une fois, les lèvres qui se perdent dans son cou, lui font fermer les yeux une seconde, un large sourire de satisfaction aux lèvres. Le même geste qu'il a esquissé quand elle était derrière les barreaux. Ses mains sagement posées sur la table, verre à portée de doigts, elle se tient sage. Mais il vient caresser sa cuisse, elle sent la chaleur de sa peau à travers le tissus de son pantalon. Elle se surprend même à se haïr d'avoir opté pour un pantalon, ce jour là. Elle a le cœur qui se met à battre plus vite, un coup de chaud qui lui fait certainement rougir le visage, sans trop savoir si c'est dû à l'excitation ou à l'alcool. Et pour la première fois de la soirée, elle espère qu'il ne lui ressemble pas trop, qu'il ne serait pas capable de la laisser en plan comme elle pourrait le faire avec un homme. Parce que dans son esprit, ce qu'elle attend, c'est bien clair désormais.

Ses doigts attrapent la main sur sa cuisse, la poussent alors qu'elle se redresse, pivote pour venir s'asseoir à califourchon sur les cuisses d'Eddie. Elle replace la main dans le bas de son dos, puis attrape entre deux doigts le menton de l'homme pour le forcer à lever la tête et la regarder. « Parce que tu penses vraiment que je suis le genre à ne pas agir ? » Leurs lèvres sont extrêmement proches alors qu'elle prononce ses mots, mais elle préfère embrasser brièvement sa mâchoire. « Le truc c'est que... » Elle se met à onduler du bassin, juste pour le plaisir de le laisser imaginer ce que cet acte donnerait qu'ils étaient nus. « ça pourrait vite paraître indécent. » Elle n'est pas adepte de l'exhibitionnisme. Et à moins d'aller directement dans les toilettes, ils seraient vite coincés ici alors... « J'habite à cinq minutes. » Cette fois-ci, ça lui en coûte de se lever, prendre son sac et traverser la salle comme si de rien n'était. Elle disparaît parmi les clients, profite d'être à l'extérieur pour s'allumer une clope. La vérité, c'est que son corps entier proteste, prend extrêmement mal le fait de devoir patienter. Plus vite il la rejoindrait, mieux ce serait.
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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyMar 6 Mar - 0:30



Ses intentions sont claires, c'est certain, mais elle joue à jeu dont je ne connais pas les règles. Elle commande et je dois suivre, ce qui n'est pas dans mes habitudes. Je ne me laisse jamais conduire, à moins d'y être contraint et là, j'ai le choix entre rester planté là à la laisser m'allumer ou à mon tour laisser mon corps et ma tête perdre le contrôle une fois pour toute. Elle n'a pas envie d'être flatter, parfait, ce n'est pas ma spécialité, pas ce que je sais faire de mieux. Ce n'est pas de cette façon que je traite les femmes, non pas que je les maltraite, mais j'ai d'autres idées un peu moins banales pour la séduire. Et c'est ce que je veux réellement désormais, la séduire, lui faire perdre pied et l'entendre me supplier pour que je la baise. Pas de sentiments, pas d'égarements, je veux juste me perdre en elle, oublier un instant toutes les mauvaises choses qui m'entourent, me délecter de toutes ses obligations et de ce masque que je dois sans cesse porter pour ne pas faire voir qui je suis vraiment. Je sens clairement son excitation quand je pose ma main sur sa cuisse, la chaleur de son corps vient m'envahir, je lui montre seulement mon côté le plus sage, et surtout, je n'ai pas envie de faire partager mes excès d'alcool et d'adrénaline à toute l'assemblée qui peut -ou pas- nous regarder. Je sens son cœur battre dans sa poitrine, son corps n'est plus apte à riposter et le mien en est au même stade.

Elle me surprend encore Alice, parce qu'elle vient s'installer à califourchon sur moi, elle replace mes mains sur des parties déjà brièvement explorés et de ce fait, mes mains descendent lentement sur ses fesses. Les vêtements rendent la chose désagréable et mon sexe se sent étriqué dans mon pantalon, ça en devient presque désagréable de bander.
- Indécent ? Je ne vois pas comment...
Je me fiche du regard des autres, mais je n'ai pas envie de faire ça en public, je ne désire pas que tout le monde puisse se rincer l’œil sur un acte comme celui-ci, surtout venant d'un flic, j'ai une réputation à tenir tout de même. Elle ondule sur moi, je sens son corps tout près, j'imagine déjà mes mains parcourir toutes les courbes de son corps. Je la presse contre moi pour qu'elle puisse sentir mon érection, j'ai l'impression que mon corps tout entier va exploser, elle m'allume, et finalement, elle me laisse sur ma faim, une fois de plus. Mais ses paroles raisonnent dans mes oreilles, hors de question de rester dans cette situation, je suis haletant, j'ai envie de plus, de me donner complètement à elle. Elle attrape son sac et quitte rapidement la salle, me laissant seul avec mon excitation et ma frustration. Je vide mon verre, encore et toujours, et rapidement, je la rejoins dehors. Je ne laisserais pas cette occasion passer, pas comme ça. Je ne lui laisse pas de répit, à peine sorti je colle mon corps contre le sien, je lui montre que rien n'a changé depuis qu'elle est sorti, mon érection se plaque à ses fesses, il faut vraiment qu'elle se dépêche, je ne tiendrais pas longtemps dans cet état là, surtout avec l'alcool que j'ai pu boire. Je l'invite à avancer en la poussant doucement, toujours contre elle.
- J'te suis...
Je la laisse avancer devant, mais je n'ai pas envie de la lâcher. Si ça ne tenait qu'à moi, je la pendrais dans cette ruelle, peu importe qui nous regarde ou comment les choses sont faites. Je marche près d'elle et je la presse, je n'ai qu'une hâte, c'est d'être chez elle pour profiter pleinement de ce qu'elle a à m'offrir.
- Ne me fais pas attendre... dis-je pour l'inciter à aller plus vite au fur et à mesure que nous marchons.

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyMar 6 Mar - 15:02

Elle se sent incroyablement fébrile, devant le bar, ses lèvres entourant le bâton de nicotine. Elle guette la sortie, esquisse un sourire en voyant Eldrick surgir. Plus pressé que les autres, le regard plus vif malgré l'alcool. Il pourrait tromper le monde qui l'entoure et prétendre que tout va bien, sauf que Alice sait. Elle sait que ses idées sont embrouillées, que son corps est tendu, désireux de relâcher la pression. Elle devine l'érection qui ne faiblit pas et doit gêner ses mouvements. Mais il ne lui laisse pas une seconde de répit, se colle à elle tout en l'incitant à avancer, prendre la direction de son domicile. Ce qu'elle fait, docile, au moins autant désireuse que lui de s'enfuir de la foule pour retrouver un endroit tranquille, où ils pourront s'en donner à cœur joie. « Par là. » Elle souffle, se met à son tour à avancer. Sa démarche est un peu plus laborieuse dû à l'alcool, lui demande toute sa concentration. Au bout de quelques dizaines de mètres, ils se retrouvent à nouveau dans ces quartiers résidentiels où la lumière est éteinte par endroit. Les âmes tardives sont plantées devant la télé, ne font pas le moins du monde attention à eux. Il n'y a rien qui les empêcherait de se foutre sur la première pelouse venue, se sauter dessus dans l'ombre. Ça ne la dérangerait même pas au fond. Pourtant, la brune continue d'avancer jusque chez elle, comme un objectif ultime. Il manquerait encore juste une minime résistance de sa part pour faire grimper encore la tension, rendre cette attente insoutenable. Pour eux deux. « On arrive. » Elle pourrait bien supporter encore une poignée de minutes s'il le fallait. Si cela lui suffisait pour prendre encore le dessus, mener le jeu malgré son envie de simplement se faire sauter, enfin soulager la pression.

Elle écrase sa cigarette au sol en avançant dans l'allée en gravier, s'exaspère de ne pas trouver ses clés. La présence d'Eddie aussi proche d'elle n'est pas pour l'aider. Et enfin, le clic de la serrure retentit, elle peut pénétrer dans son salon, refermer la porte. Ils sont seuls dans l'obscurité, mais plutôt que d'allumer la lumière, la brune prend les devants, agrippe l'homme par le col de sa chemise pour le pousser dos contre le mur de l'entrée. Elle est proche, n'a pas encore su mettre de la distance entre eux. C'est d'autant plus troublant qu'elle n'arrive pas à se décider entre lui sauter dessus ou le faire galérer. Juste par simple plaisir d'affoler un peu plus la bête. « Je crève d'envie de te laisser poireauter encore un peu. » Ce serait simple. Elle n'aurait qu'à faire comme si de rien n'était, proposer un dernier verre, au risque de se faire sauter à même le comptoir de la cuisine. Pas que ça la dérangerait. À la place, ses mains s'activent avec une adresse surprenante vu l'état de son esprit embrumé par l'alcool, viennent défaire les boutons de la chemise, un vêtement trop formel qui rappelle le flic. « T'as intérêt à être mémorable. » A la faire grimper au plafond. Parce qu'elle ne pourrait pas se satisfaire d'un coup dans le vent, pas de la part du type qui lui avait reproché de parler sans agir. Le lendemain, les choses reviendraient certainement à la normale. Ils n'auraient pas la moindre raison de se fréquenter à nouveau, pourraient à nouveau se rentrer dedans sans que cela se termine bien pour l'un ou l'autre. Ils pourraient céder à une autre forme de violence. Ses mains descendent, agrippent la ceinture. Maintenant, c'est elle, l'impatiente.
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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyMer 7 Mar - 14:50



Les temps me parait long, les minutes complètement interminables et la distance énorme entre le bar et son domicile. Je n'ai qu'une hâte, me retrouver chez elle et lui donner ce qu'elle mérite, en espérant qu'elle m'offre ce dont j'ai envie également. Je la suis, je marche à une allure assez rapide derrière elle, je ne la lâche pas, pas question de me repartir sans rien de sa part, elle a parlé, elle doit agir. Mon érection ne redescend pas, coincée dans mon pantalon, j'ai juste une envie, c'est de l'enlever et de la sauter. Parce que c'est de ça qu'il est question, elle m'a clairement allumé dans ce bar que je ne tiendrais plus si jamais elle me faisait poireauter encore trop longtemps. Nous ralentissons et nous retrouvons certainement près de chez elle, elle peine à chercher ses clés parce que mes mains ne la lâchent pas, mes lèvres couvrent son cou de baisers fougueux, je la veux elle et maintenant, sans plus attendre. Nous entrons dans le hall et elle ne prend pas le temps d'allumer la lumière. J'aurais aimé la voir me supplier de la baiser, mais peu m'importe, dans ces conditions, tous me conviendrait. Elle agrippe sauvagement mon col et me plaque contre le mur sans que je m'y attende, elle prend les devants et l'excitation est à son comble, j'aime ce genre de femmes. Mes mains se perdent dans le creux de ses reins, puis jusqu'à ses fesses que je malaxe doucement, mon dieu ma queue ne demande qu'à être libéré. Et elle ose me dire qu'elle a envie de me faire patienter encore un peu. Ce qui est hors de question, je ne la laisserais pas me faire ça et même si elle essayait, c'est moi qui lui sauterait dessus pour la baiser jusqu'à épuisement.
- Ne prend pas ce risque.
Je suis sérieux, je ne lui laisserais pas le choix, ça serait cruel de sa part de me laisser dans cet état, haletant, ne demandant qu'à soulager mes besoins qui se révèlent être vitaux ce soir. Ses mains enlèvent rapidement les boutons de ma chemise et je m'active à l'aider pour la défaire complètement. Mes doigts attrapent le bas de son t-shirt et la mette au même niveau que moi. Dans l'ombre je vois assez mal comment elle peut être foutue, mais mes mains curieuses viennent caresser sa poitrine et je devine clairement que c'est le genre d'attributs qui risquent de me faire un bel effet. Je la caresse, sans cesser, je veux connaitre tous ses points faibles, la faire grimper au rideau. Et c'est ce qu'elle attend de moi.
- Ne t'en fais pas pour ça, je vais te donner ce que tu attends...
Je lui chuchote doucement, puis ses mains attrapent ma ceinture qu'elle essaie de défaire, je sens son impatience, et son excitation, son souffle qui s'accélère au fur et à mesure que nos corps se rapprochent. Je suis désireux de lui faire plaisir autant qu'à moi ce soir, et je tiens bien rester dans sa tête pendant longtemps, hanter ses nuits beaucoup trop calmes. Je l'aide à déboutonner mon pantalon et d'un geste brusque, mes mains se posent sur ses fesses pour la soulever. Une main descend le long de sa cuisse puis remonte rapidement vers le haut pour entreprendre de défaire son pantalon. Je ne cherche pas à comprendre, je l'allonge sur le sol et tire rapidement sur son pantalon pour le défaire totalement. Mon érection est enfin libéré, il ne reste plus que mon caleçon et sa petite culotte pour faire barrière à nos deux corps. Mes doigts se perdent sur son corps, ma bouche vient à la rencontre de sa poitrine, j'enlève son soutien gorge d'un geste habile et mordille un téton, puis l'autre. Je colle mon corps contre le sien, encore plus, je veux qu'elle sente mon excitation, qu'elle se rappelle de cette nuit. Parce que le lendemain sera différent, et tel que je me connais, je risque bien de partir sans préavis, de l'abandonner après lui avoir offert ce qu'elle désirait. Les choses redeviendront comme avant, je passerais devant sa boutique avec un air satisfait, une pensée pour cette nuit là, puis je l'arrêterais encore et encore parce qu'elle n'en démordra pas, elle voudra toujours avoir raison face à la police. C'est cette Alice que je vais retrouver demain matin, et les jours à venir, mais je garderais le souvenir de l'entreprenante, de l'allumeuse et malgré moi, ça me fera sourire. Ce soir, je veux l'entendre gémir plus que tout au monde.

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyMer 7 Mar - 15:37

Il n'est plus question d'aucune résistance, au final. L'excitation a pris le dessus, motive chacun de leurs gestes. La précipitation rend les gestes maladroits, la pénombre n'arrange rien. C'est peut-être mieux au fond, cela les laisse se concentrer sur leurs corps qui se heurtent, se pressent, éternels insatisfaits. Elle a chaud, beaucoup trop chaud. Les mains qui caressent, explorent la peau de l'autre ne sont pas pour aider. Après la chemise, c'est son haut qui tombent, permettent le contact du torse plus musclé qu'elle aurait pensé contre son ventre. Mais c'est lent, tellement lent. Une impression probablement faussée qu'elle a du mal à faire taire en s'attaquant à la ceinture qui refuse de céder un premier temps. Il y a encore trop de tissus, trop d'épaisseur pour emprisonner l'érection qu'elle ne peut que sentir sous ses doigts. C'est frustrant, de devoir passer par là. Tout comme elle s'exaspère d'avoir mis un pantalon au lieu de ses robes habituelles. Les jambes enroulées autour de lui, ça aurait été plus simple. Il aurait pu la prendre contre le mur à peine la porte passée. Au lieu de ça, elle termine le dos contre le parquet frais, à se débattre de ce vêtement trop encombrant. L'égalité est rapidement faite, donne plus d'espace à leur peau pour se frôler. Et elle ne sait plus où donner de l'esprit, ses mains parcourant le dos musclé, les côtes, les hanches, les fesses, remontent pour se perdre contre son torse. Ses jambes s'enroulent aux siennes, se prennent dans un nœud maladroit. Elle voudrait le tirer contre elle, qu'il se dépêche de céder. À la place il lui échappe, explore sa poitrine devenue bien trop sensible. C'est assez pour la faire se cambrer, chercher ce contact qui ressemble à une délicieuse torture. Elle peut sentir le sexe tendu contre sa cuisse, et ne résiste pas une seconde de plus à agripper les cheveux d'Eldrick pour le forcer à remonter, tandis que son autre main glisse le long de son ventre, jusqu'à heurter l'élastique du caleçon. Ses lèvres viennent pour la première fois de la soirée happer celles du flic, laissant une totale liberté à ses dix doigts pour revenir à la charge, faire glisser l'élastique par-delà les fesses, libérant le trajet. C'est avec une curiosité avide qu'elle l'empoigne, le caresse sur toute sa longueur. Même l'esprit embrumé par l'alcool, elle ressent cette satisfaction grimper dans un coin de son esprit. Il est bien monté. Et il lui a promis de lui donner ce qu'elle attend alors... « T'attends quoi pour me sauter ? » Sa voix est hachée, essoufflée. Mais très claire quant à ses intentions. Si il ne peut pas voir son regard insolent, il peut au moins l'entendre. Le fait qu'ils s'envoient en l'air, qu'ils se soient tolérés pour une soirée ne change rien à la situation ; ils n'ont pas les mêmes convictions. Et sitôt que la situation le permettra, ils seront à nouveau à se battre, les crocs sortis. Autant rester à ce qu'ils savaient bien faire après tout. Et si elle devait à nouveau se retrouver dans une cellule à devoir le céder, elle connaîtrait quelques démons à utiliser contre lui. Quand bien même elle ne s'en sera pas plainte. Ce n'est pas comme si elle l'avait ramené chez lui en pensant qu'il serait tendre et prévenant. Désormais, elle est juste là à l'attendre, à désespérément gérer sa frustration en espérant qu'il se dépêchera de lui donner satisfaction, ici, à même le sol. Et comme pour encourager l'acte, la brune fait glisser sa culotte le long de ses jambes, s'en débarrasse prestement avant d'enrouler ses jambes autour des siennes. Il n'y a plus rien pour les empêcher de se donner à l'autre, pour créer un souvenir qui animera leur regard d'une lueur bien particulière la prochaine fois qu'ils se croiseront en faisant mine de ne pas se connaître.
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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyMer 7 Mar - 15:55



Je sens l'excitation jusqu'au bout de mes orteils, j'ai envie de m'amuser avec elle, de ne pas prendre mon temps, mais je me retiens. Je veux laisser le plaisir nous consumer, comme elle avait pu me faire attendre ou m'allumer quelques minutes plus tôt. L'alcool contrôle mon esprit, je ne suis plus à même de réfléchir à quoi que ce soit, la seule chose qui me fasse envie c'est la sentir tout contre moi, être en elle. Mais j'essaie de prendre un minimum de temps, je ne veux pas brusquer les choses, la faire jouir ou jouir trop vite à mon tour sans même avoir exploré toutes les courbes de son corps. Elle ne réfléchit pas non plus, ses mains caressent mon corps tout entier et je frissonne face à sa délicatesse. Elle cache bien son jeu, même si les mouvements son sauvages, il lui reste de la douceur, ce que je n'aurais pas soupçonné le moins du monde. Elle ondule sous mois, se cambre pour me laisser accéder à son corps tout entier, plus un centimètres ne nous sépare désormais, elle sera mienne pour un bon moment je l'espère. Ses mains attrapent mon caleçon après s'être balader sur mon torse et elle le descend à une vitesse folle, signe qu'elle en veut plus qu'elle n'attend plus que ça désormais. Elle ne me laisse pas de répit, c'est une insatiable de sexe que j'ai devant moi. Ses lèvres rencontrent enfin les miennes et je peux sentir sa fougue, son désir, celui qui me consume tout entier. Ma langue rencontre la sienne, et la caresse avec ardeur, ses caresses font durcir mon érection, bien plus que d'ordinaire. Mon sexe est enfin libéré, et avec sa rapidité, elle enlève sa culotte pour me signifier qu'elle est prête à recevoir ce que je lui ai promis de par des regards ou des gestes. Elle ne me laissera pas partir sans que j'accomplisse ce pour quoi je suis venu, et je ne demande que ça. Je la sens contre moi, humide, son sexe ne demande qu'à rencontrer le mien, je sens ses mouvements qui m'excitent de plus en plus. Et ses paroles confirment ce que je ressens, ce que je peux percevoir, elle est désireuse de se faire baiser, elle n'est plus disposé à attendre. Et je ne le suis plus non plus. J'attrape une fois de plus ses lèvres pour l'embrasser sauvagement, et dans un geste bien assuré, je la pénètre doucement. J'effectue des vas et vient, elle gémit, elle pousse de petits cris qui m'encouragent à ne rien lâcher, ne pas abandonner ma quête. Mes mains attrapent ses fesses pour la rapprocher plus encore, la pénétrer au plus loin, lui donner celle qu'elle mérite. Il n'y a plus de frustration désormais, les dés sont jeter, on ne peut plus revenir en arrière. Je n'en finis pas, je ne lui laisse aucun répit, je me sens bien au fond d'elle, elle est accueillante, humide comme je l'avais espéré, un bel échappatoire à nos disputes précédentes. Et si je m'attendais à ça... Je n'aurais jamais pensé me retrouver dans de tels positions avec elle. Je la laisse décider de ce qu'elle a envie, pour une fois, je suis prêt à la laisser commander si elle a envie de plus, de changer de position, de prendre le dessus. Tout ça m'est bien égal, je la possède déjà comme j'avais osé le penser avant même que ce jeu ne commence entre nous. J'ai déjà tout, et rien ne pourra gâcher cet instant.

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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyMer 7 Mar - 16:58

Elle ne veut plus attendre, perdre encore du temps à faire monter la température. Elle le veut, bien assez pour être capable de le supplier si c'est ce qu'il souhaite. L'éventualité ne lui traverse l'esprit qu'une seconde alors que les lèvres de l'homme s'écrasent à nouveau contre les siennes. Cela n'a rien de doux comme baiser, c'est brusque, sauvage. Et c'est contre ces lippes qu'enfin, elle étouffe un gémissement de satisfaction en le sentant pénétrer en elle. La douceur contraste agréablement avec tout ce corps à corps depuis qu'ils ont passé la porte. Mais c'est une sensation grisante qui lui fait fermer les yeux, jusqu'à se désintéresser des baisers. Elle se cambre, resserre ses jambes autour du bassin d'Eddie pour se rapprocher encore plus, aller à la rencontre du sexe qui va et vient en elle. Ça la fait totalement perdre pied, souffler, gémir, s'exprimer même un peu plus bruyamment quand il finit par s'enhardir. Elle n'arrive plus à penser correctement, devient davantage avide de ces vagues de plaisir. Ses mains se perdent, l'une agrippée à la nuque du brun tandis que l'autre s'est perdue quelque part dans son dos. Dans la pénombre, elle ne peut pas le voir, ne peut pas capter son regard qu'elle imagine troublé par l'excitation. L'imagination doit faire tout le boulot et se débrouiller avec la faible lueur dans l'entrée, due aux lampadaires extérieurs. Et elle ne sait pas combien de temps ça dure, combien de temps il passe à aller et venir entre elle, mais ils passent le cap où Alice doit bien l'admettre ; il lui a effectivement donné ce qu'elle voulait. Mieux encore que ce qu'elle aurait pu espérer. Que ce ne soit que l'histoire d'un soir, c'était presque du gâchis...
Il n'empêche que la brune finit par reprendre ses droits. Elle attire l'attention de l'homme en l'embrassant une nouvelle fois, perdant quelques secondes à mordiller sa lèvre inférieure avant de le repousser légèrement. Juste assez pour qu'il puisse se retirer et qu'elle puisse se redresser. Le geste est incertain, mais le résultat est le même. Elle l'incite à échanger les positions, à passer en-dessous. Ainsi, elle peut prendre le dessus, prendre le contrôle de leurs ébats. Ce qui peut paraître égoïste ne le reste pas réellement alors qu'elle revient sur lui, se met à le chevaucher à son rythme. La tête renversée en arrière et le cœur battant à tout rompre, elle s'applique à continuer à faire grimper les plaisir, à rendre leurs ébats plus que satisfaisants. Elle vient chercher l'une des mains d'Eddie, la plaque franchement sur son sein tandis que de l'autre, elle prend appui sur son torse. Et alors que son corps entier ondule, qu'elle sent le plaisir grimper en flèche, elle sait qu'il ne lui faudra plus longtemps pour atteindre l'extase et profiter de la plénitude de l'orgasme. Elle espère juste que ça durera encore un petit peu, qu'ils ne retomberont pas sur Terre pour se rappeler de qui est l'autre, de pourquoi cette sauterie relevait de l'improbable. Parce que pour l'instant, le fait qu'ils ne soient que deux corps transpirants l'un contre l'autre, occupés à se démener direction le septième ciel, cela lui convenait parfaitement.
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MessageSujet: Re: bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) (#)   bad habits are hard to break [Eldrick] (hot) - Page 2 EmptyMer 7 Mar - 18:54



Je sens la chaleur montée en moi, le feu me remplit totalement, mon corps ne m'appartient plus désormais, je lui offre toute ma personne et je la possède totalement. Nos corps ne font plus qu'un, je continue mes vas et vient, grogne en l'entendant gémir, je ne réponds plus de rien. Je n'aurais jamais imaginé ce qui allait se passer, si on m'avait dit ça plus tôt dans la journée, j'aurais ris aux éclats et voilà maintenant que j'étais en train de coucher avec elle. Je ne contrôle plus rien, la situation m'échappe totalement, je me laisse aller dans ses bras, je frissonne à chaque caresse qu'elle m'offre, je sens que je vais enfin être libre. Mais je ne veux pas jouir tout de suite, je veux laisser encore le plaisir me consumer totalement, et je veux lui donner ce qu'elle attend le plus à cet instant précis.
Elle prend enfin les rennes, elle se stoppe brutalement sans que je m'y attende et m'invite délibérément à changer de position. Je ne rechigne pas, j'ai tout donner de ma personne, je veux voir de quoi elle capable à son tour. Elle s'installe sur moi et de nouveau mon sexe entre en elle. Un sentiment de bonheur, d'exaltation me submerge, je ne la vois pas mais je l'imagine très bien, son corps, ses courbes, mes mains ont libre accès à toutes les parties de son corps. Elle renverse la tête en arrière et une de mes mains attrape ses cheveux pour la faire rester dans cette position. Mon autre main se perd sur sa poitrine, mes doigts caressent son sein, fait rouler son téton entre mon pouce et mon index. Je perd pied face à elle. Elle ondule, je sens qu'on est sur le bon chemin, je sens son plaisir s'accentuer à chaque mouvement qu'elle fait avec son corps. Sa respiration se fait aussi saccadée et rapide que la mienne, je sens qu'elle va jouir dans quelques instants, juste le temps de la pénétrer au plus profond de son être. Ses jambes commencent à trembler, je la sens à travers moi, j'attrape ses cuisses et la presse encore un plus sur moi, je veux qu'elle me sente jusqu'au bout. Elle va et vient et je pousse encore avec des coups de reins plus rapide cette fois-ci. C'est le moment que j'attendais, je la sens venir, et dans un cri strident, elle s'offre totalement à moi et je jouis en elle comme je ne l'avais pas fait depuis bien trop longtemps à mon goût. Je me souviens de mon dernier rapport sexuel, mais ce qu'elle m'a offert est bien différent du précédent, mon corps tremble encore à son contact et je la laisse s'écrouler sur moi, reprendre ses esprits. Je ne me retire pas d'elle, je veux encore la sentir, elle se fait rassurante quand je suis en elle, rien de plus plaisant. Et là, j'espère qu'elle l'a atteint son septième ciel, mais vu ses cris, je doute que ça ne soit pas le cas. Mes mains se perdent dans son dos, au creux de ses reins, sur ses fesses. Tant qu'on est encore dans cette position, je veux profiter pleinement des courbes qu'elle a à m'offrir.

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