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|  Sujet: Le super héros des frites | LIBRE (#) Jeu 15 Mar - 17:20 | |
| Il ère sans le moindre but. Aujourd’hui il ne travaille pas et même s’il ne pensait pas dire cela un jour, il le regrette. Il n’a pas le travail qui lui demande le plus de réflexion, en effet il livre des pizzas à l’aide du scooter de la pizzeria. Même s’il n’a pas besoin d’être tout le temps concentré, ça lui permet de l’occuper et penser à autre chose. Il passe le moins de temps possible dans l’appartement dans lequel il vit. Depuis qu’il a couché avec sa colocataire il n’a pas vraiment eu l’occasion d’en reparler avec elle. Quand ce n’est pas l’un qui évite l’autre, c’est l’inverse. On ne peut donc pas lui en vouloir de ne pas vouloir rester dans l’appartement. Il pourrait aller voir des potes mais entre ceux qui travaillent et ceux qu’il n’a pas forcément envie de voir au vu des conversations qu’ils pourraient avoir. Quand on ne veut pas parler du fait qu’on a couché avec quelqu’un, on ne couche pas avec cette personne durant une soirée où tous nos potes sont là. Noah ne sait pas exactement ce qu’ils ont vu, il ne sait même pas s’ils sont au courant. Tout ce que Noah sait c’est qu’au réveil l’appartement était vide. Il pensait voir des gens totalement saoul étalé sur le sol du salon mais heureusement que non. Il se sentait suffisamment mal comme ça au réveil pour ne pas lui rajouter la corvée de mettre des gens dehors avec son humeur massacrante. Il ne sait donc pas quoi faire, ou aller, il est juste totalement démotivé. Ce n’est pas dans ses habitudes, lui qui d’ordinaire manque de temps puis il a surtout tous des tas de projet en standby à faire en cas d’ennui. Là il ère, sans savoir quoi faire et n’est même pas certain de vouloir faire quelque chose. Ne penser à rien et ne pas s’occuper parfois ça fait un bien fou. Finalement il entre dans un fast-food, tout ça lui a donné une faim de loup et autant dire que les pizzas, il en a juste là. Alors, il fait la queue, comme tout le monde. Il a beau ne pas être l’heure exacte de manger, il y a un monde fou alors il n’a qu’à prendre son mal en patience. Heureusement qu’il n’est pas quelqu’un d’impatient sinon il aurait dû aller ailleurs pour manger car ça commence à être long. Alors qu’il était le prochain à passer commande, la personne devant lui s’excusa plusieurs fois tout en fouillant au fin fond de son sac, apparemment la personne n’a pas assez d’argent sur elle, ce qui fit attendre considérablement du temps. « C’est bon soyez pas impatient ! » Di-il en râlant. Ok lui aussi sent son ventre crier famine mais ce n’est pas une raison de devenir agressif et insultant. Alors que les personnes derrières continuaient à râler et commençaient même à pousser, il tendit un billet de vingt dollars à la personne à la caisse « C’est pour moi, j’vais prendre la même chose » Il avait déjà prévu de prendre la même commande alors au moins ça ira plus vite. Il ne roule pas sur l’or mais bon, il n’est pas à ça près. |
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| | Sujet: Re: Le super héros des frites | LIBRE (#) Mar 7 Aoû - 8:37 | |
| "Tiens, c'est pour toi ! Eh, mais ça ne pas la tête, pourquoi est-ce que tu me griffe?" soupirais-je après mon chat. Cet animal a vraiment un caractère épouvantable. Il en devient même désespérant. Lorsque je regarde l'état de mes bras, je me dis que Le Chat n'est pas un banal chat de gouttière, mais un petit tigre. Il devrait pourtant se montrer reconnaissant, grâce à moi,il n'est plus enfermer dans une cage au refuge pour animaux de la ville. Je lui ai donc évité un destin funeste, car malheureusement, personne, à part moi, ne semblait vouloir de lui. Et tout ça à cause de son caractère épouvantable. Ce matin là,je déposais sa gamelle sur le sol, à l'endroit pareil et allez savoir quelle mouche a bien pu le piquer, il me griffe. Il souffle, crache et je préfère battre en retraite et l'ignorer. J'ai pris un chat parce que vivre seule me pesait, mais finalement, c'est comme si j’étaie toujours seule. Je suis dans l'impossibilité de le prendre dans mes bras pour le caresser. J'ignore pourquoi il est comme ça, mais peut importe. Je recule et comme je commence à avoir un petit creux, je décide de manger. Le problème, c'est que, lorsque j'ouvre un par un mes placards, et mon réfrigérateur, c'est le néant. Il ne reste plus rien à se mettre sous la dent, j'ai complétement oublier de faire les courses ce week-end. Je lève les yeux au ciel face à ma bêtise et je me décide d'aller manger dehors. Quoi, je n'en sais encore rien. Je le saurais le moment venu. Je prends la direction du Nord. Et bien vite, l'odeur des frittes vient me chatouiller les narines. Je pénètre donc dans le fast-food et attend bien patiemment mon tour. Il y a du monde, mais malgré tout, c'est rapidement à mon tour. Je passe commande et au moment de payer, je me constate que je n'ai pas pris assez d'argent. Bien évidement, derrière moi, on s'impatiente. C'est fou comment sont les gens, ils ne supportent absolument rien. Un homme brun juste après moi râle après eux, pas après moi ; enfin je crois ; et finalement, il tend un billet de vingt dollars au caissier. Je me sens rougir comme une idiote. "Merci mille fois !" que je bredouille, reconnaissante. "J'suis désolée, je suis partie vite fais de chez moi et je pensais avoir assez !" poursuivis-je, morte de honte. |
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