(connor&siloë) _ les aurevoirs les plus douloureux [..] prononcés. "

connor & siloë.

" les aurevoirs les plus douloureux sont ceux qui n'ont jamais été prononcés ou jamais expliqués. "

Tu ne savais pas vraiment comment réagir. Oui, tu ne t’attendais pas vraiment à cela. Apprendre que ton frère était malade. Tu ne savais pas trop si tu réagissais bien ou quoi. Tu ne pourrais pas vraiment le savoir de toute façon. Tu avais discuté avec les médecins et tu allais sûrement avoir besoin d’eux pour qu’ils te conseillent. Tu en avais besoin. Tu avais rejoins ton frère. « C’est bien alors. » Tu disais mais tu ne savais pas trop si c’était la vérité ou non. Tu espérais quand même. Tu fronçais les sourcils en l’entendant. Un formulaire de sortie ? Et puis quoi encore. Il était fou ou quoi ? Tu n’allais pas le laisser sortir. « Non, tu ne peux pas sortir Connor et n’essaie de sortir avec moi. » Il était têtu mais tu pouvais l’être également de ton côté. Et pas qu’un peu. Surtout s’il s’agissait de ton frère et sa santé. « Tu dois rester ici tu dois te reposer. Tu ne peux pas faire d’efforts ou quelque chose du genre. » Tu savais que cela ne lui plairait pas vraiment. « Tant pis pour le voyage ce n’est pas important tu sais. On aura d’autres occasions de partir ensemble ou de faire des choses ensembles. » Oui tu l’espérais, enfin, tu ne savais pas combien de temps il avait à vivre. Tu espérais assez. « Tu devrais dormir ou.. tu as faim ? » Tu demandais alors, voulant prendre soin de lui.

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« Siloë s'il te plaît. » soupire t il lorsque la jeune femme refuse de faire la demande a quelqu'un portant une  blouse blanche dans cet hôpital d'un formulaire de sortie. Après, techniquement il a plus de dix huit ans. Il en est même loin. C'est plus qu'un adulte avec la quarantaine qui s'approche de plus en plus. Même s'il n'est pas certain qu'il aura le droit de faire une crise de la quarantaine. A cause de sa maladie. Encore plus s'il n'en fait qu'a sa tête en n'écoutant pas les conseils de cet homme en blouse blanche ou de Siloë. « Je n'veux pas rester ici. » ajoute t il avec un grimace inscrite sur les lèvres. Pourtant il le sait qu'au fond, il doit le faire. Parce qu'il est a peine stable. Ce serait prendre des risques inutiles de prendre un taxi afin de rejoindre l'hôtel et se faire encore quelques visites dans la capitale espagnole au lieu de faire la nuit à l'hôpital avec un tas de médecins et d'infirmières là en cas de besoin avant de prendre un avion dès le lendemain matin afin de rejoindre l'hôpital d'Island Bay.  « Si tu le dis .. » soupire t il en tournant la tête. Il exagère un peu, quand même. Parce qu'a moins que la maladie lui enlève la vie dans les prochaines heures, il n'y a pas de raisons qu'ils ne passent pas d'autres instants ensembles. « Ce ne sera plus pareil .. » Parce qu'à présent, Siloë est au courant de l'existence de sa maladie. Parce que cela ne va être qu'inquiétudes etc. de sa part. En soit, il n'y aura plus rien de naturel ou de « normal » entre eux. « Je n'ai pas faim, merci. » Pas du tout, même. Pourtant il devrait parce que son organisme est totalement vide avec tout ce qu'il a vomit. « Toi aussi, tu devrais dormir .. » Après tout, sans être malade il est tard. Alors, Siloë doit être tout autant fatiguée que lui. Même si physiquement ça peut le faire, du point de vue émotionnel, quelques heures de sommeil ne lui ferait pas de mal. « Retourne a l'hôtel. T'as pas besoin de rester ici, ça va. » dit il en lui souriant légèrement. « Ne le dis pas aux parents s'il te plaît, ni a Angus. » lui demande t il après s'être mit du côté, de tel sort d'être face a Siloë.

connor & siloë.

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Tu ne voulais pas céder au jeune homme. Non, tu n’allais pas céder et puis bon, tu n’étais pas médecin non plus. Ils t’avaient bien fait comprendre que, c’était mieux qu’il reste ici et se soigne, se repose plutôt que de faire des efforts. Puis bon, tu n’avais plus vraiment le cœur et la tête aux vacances. Tu ne voyais pas comment tu pourrais pour le coup, après ce soir. « Je sais.. mais on rentrera à la maison bientôt. » Tu lui disais alors. Tu poussais un soupir quand il te disait que cela ne serait plus pareil. C’est vrai que tu avais connaissance de la maladie de ton frère maintenant. Tu le savais et tu ne pouvais pas revenir en arrière mais tu préférais quand même. « Je.. je ferai en sorte de ne pas t’étouffer. » C’était une façon de parler bien sûr. Tu hochais la tête quand il te disait ne pas avoir faim. Tu étais fatiguée c’est vrai mais tu ne voulais pas le laisser seule. Tu ne voulais pas rentrer non plus et te retrouver toute seule. « Je ne dirais rien mais.. dis leur s’il te plait.. » Mentir à tes parents était difficile et tu te demandais aussi comment tu allais faire pour le cacher à Angus. C’était son meilleur ami. Tu ne lui dirais rien mais bon, faire semblant te serait compliqué. « Je peux dormir ici, avec toi ? » Tu lui demandais en te rapprochant de lui. Tu savais bien que ce n’était pas le plus confortable ou quoi mais bon tout de même. « Je veux dormir avec toi dans le lit. » Comme tu étais petite. Comme avant.

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« Ouais .. » soupire t il. Comme il a tous les papiers de l'assurance maladie avec lui. Parce qu'il n'a pas eu d'autres choix que de le faire : Cet homme en blouse blanche qui le suit depuis le début de son diagnostic qui ne trouvait pas que ce voyage en Espagne soit une bonne idée, lui avait dit de les faire au cas où .. Il a bien fait. Du coup, l'homme en blouse blanche lui a dit qu'il vaut mieux qu'ils le rapatrient le plus rapidement vers son pays d'origine. Alors, il le sait que dès demain au lieu d'être dans les rues de la capitale espagnole, ils seront dans un avion en direction d'Island Bay. « C'est gentil. » dit il avec un léger sourire aux lèvres. Même s'il n'est pas certain que Siloë en soit capable. A sa place, il ne le serait pas lui. Il ferait en sorte qu'a l'appartement, Siloë ne se fatigue pas. Il l'emmènerait a tous ses rendez vous médicaux et a tous les autres aussi. Etc. Une vraie plaie. Mais, il sait aussi qu'il ferait en sorte de lui changer les idées .. Etre optimiste. Etc. Enfin .. Ce serait pas surprenant que Siloë réagisse de la même manière .. Et c'est tout ce qu'il ne voulait pas. D'où son silence. « Hum .. Ok .. Bientôt .. » dit il avec une grimace inscrite sur les lèvres. Il le sait. Maintenant que Siloë est au courant qu'il est malade, il sait qu'il n'a pas d'autres choix que de le dire prochainement a ses parents ainsi qu'a Angus. Ce qui ne lui plaît guère. « Ok. » Si Siloë veut faire sa nuit auprès de lui à l'hôpital dans un de ces fauteuils peu confortable plutôt que dans sa chambre d'hôtel dans un lit, il n'a rien a dire. Puis, il n'est pas totalement contre au fond d'un peu de compagnie. « Oh oui, viens viens .. » dit il en se poussant afin que Siloë est la place de se coucher près de lui dans ce petit lit. Il éteint la lumière de la chambre dès qu'ils sont tous les deux dans une position correcte pour dormir .. « Bonne nuit Siloë .. J'suis désolée. » murmure t il en fermant déjà les yeux.

connor & siloë.

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Connor te remerciait mais il n’avait pas à le faire. Tu n’avais rien fait de particulier ou quoique ce soit. Loin de là d’ailleurs. Tu faisais cela pour lui, il le méritait également. Tu voulais bien faire des efforts et tout cela mais tu ne pouvais pas dire si tu réussirais ou quoique ce soit. Tu lui disais quand même avec un petit sourire. Tu ne savais pas encore comment tu allais faire, tu verrais. Il voulait sortir de là mais tu refusais. Tu ne voulais qu’il sorte et puis de toute façon, la décision ne te revenait pas. La décision revenait aux médecins. Tu lui avais demandé qu’il le dise à Angus et tes parents. Tu n’allais pas le faire mais, tu voulais qu’il le fasse. « Merci. » Tu lui disais avec un soupir alors que tu demandais si tu pouvais dormir avec lui. Tu ne voulais pas partir. Tu voulais simplement te coucher aux côtés du jeune homme, venir à ses côtés comme tu étais petite. Rien de plus. « Merci. » Tu le remerciais une fois encore. Tu te levais finalement de ta chaise. Tu venais à te coucher auprès de Connor alors que tu faisais en sorte de ne pas le déranger. Ne pas prendre trop de place ou quoique ce soit du genre. « Ne t’excuses pas.. bonne nuit. » Tu lui disais en te rapprochant de lui. Tu voulais qu’il te serre dans ses bras, rien de plus.