(m/libre) ○ michael fassbender

same old love ○ Il ne lui aura suffi que d’un regard, d’un sourire, pour qu’il en tombe fou amoureux. Des papillons dans le ventre, le rouge aux joues, les yeux qui pétillent, il n’avait jamais ressenti ça avant elle Carl. Mais Rebecca, elle n’était pas si facile à avoir. Pour elle, Carl était bien trop parfait pour être vrai. Il avait cette gueule d’ange à en faire craquer plus d’une, ce sourire bien trop charmeur à son goût. Elle ne voulait pas tomber dans ses filets, se disant qu’elle finirait par en souffrir. Et pourtant, après avoir joué plus d’un an au jeu du chat et de la souris, Rebecca a fini par craquer. Elle lui a confié son cœur, son être. Elle était bien naïve, la poupée. Pourtant, ils ont vécu de belles années ensemble. Ils s’aimaient comme ils pouvaient parfois se détester. Une relation mouvementée, mais des plus magnifiques. Carl a fini par lui demander sa main, car ça sonnait comme une évidence pour lui. Rebecca a accepté, bien entendu. Mais au fil des années, leur relation s’est quelque peu dégradée. Car c’est une ambitieuse la Grice, tout comme Carl. Et ils ne se voyaient que très peu. Trop peu. La boîte de Rebecca lui prenait tout son temps, alors que Carl était sans cesse en réunion à l’autre bout du monde. Un beau soir, alors que Rebecca rentrait, elle a senti un parfum qui lui était étranger. Et c’est là qu’elle vit le désastre, Carl. Son mari, dans les bras d’une autre, dans leur propre lit. Ça l’a brisé, la douce. Alors elle est partie, en claquant la porte, laissant son alliance sur le coin de la table dans l’entrée. Quelques jours plus tard, elle lui a envoyé les papiers du divorce. Oui, il allait lui briser le cœur. Et il l’a fait, Carl. Elle n’a jamais voulu l’écouter, l’évitant le plus possible. Et quand elle s’est fait virer de sa propre boîte, ç’a été le coup de grâce pour elle. Rebecca est partie, du jour au lendemain, pour Wellington. Sa ville natale. Carl, ne l’a plus jamais revue. Il a signé les papiers du divorce, mais au fond, tout ce qu’il veut, c’est la retrouver. Car il s’en veut. Car il l’aime.