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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 who let the dogs out [James]

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MessageSujet: Re: who let the dogs out [James] (#)   who let the dogs out [James] - Page 2 EmptyVen 4 Mai - 18:41

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Contrairement à ce que la majorité du commun des mortels pensait savoir de lui, James n’était pas un abruti fini qu’on pouvait faire tourner en bourrique. Si au début, il s’était offusqué de voir qu’on le vendait comme un fils à papa incapable de réaliser la portée de ses actes, avec le temps, il s’en était amusé. Les années lui avaient montré que la seule personne à qui il devait prouver quelque chose, c’était lui et lui seul. N’en déplaise à certains, il avait réussi. Il avait dupé son monde, son propre père, et contre toute attente, il en était sorti gagnant. Alors peu importe ce que pouvaient penser les personnes lambda, il savait de où il était parti et de quoi il était capable. Alice pouvait bien se faire une idée erronée de lui, elle verrait bien, si les choses devaient se passer ainsi, qu’il était loin de ressembler à ceux qu’il devait fréquenter à titre professionnel.

Même s’il devait reconnaître qu’il n’était plus l’éternel séducteur que les tabloïds avaient vendu pendant des années, James avait au moins eu la finesse de faire rire la jeune femme. Un rire sincère, sorti du cœur, enjoué qui faisait du bien à entendre. La conversation tournait au match de ping-pong. Les répliques fusaient à droite et à gauche et même si certains auraient eu envie d’apaiser les choses, Jay, lui, ne mangeait pas de ce pain-là. Pour les chaussures cirées, il ne pouvait nier. Il avait le sens du détail et un costume ne pouvait être bien porté que s’il n’était accompagné que d’une belle paire de derbys entretenues. Au moins, il était désormais sûr de ne pas faire partie de la liste de ses prochaines victimes si elle était tueuse en série. Ou bien, peut-être était-ce une diversion ? Il n’eut même pas le temps de penser davantage puisque Carbone vint se joindre à eux, le frisbee plein de bave et le regard plein d’espoir que l’un d’entre eux soit enclin à jouer avec lui. Par réflexe, James passa une main entre les oreilles de sa bête et l’invita à se coucher sagement. Effectivement, le jouet en plastique était bien amoché, mais peu importe son état, il rencontrait toujours un franc succès auprès de son chien. « Dis-moi, tu peux acheter combien de frisbee comme celui-ci en vendant une couronne mortuaire ? » osa-t-il dire. Un peu d’humour noir ne ferait pas de mal. Après tout, ils avaient l’air de se comprendre.

Une idée lui vint subitement en tête en regardant l’eau. A combien pouvait-elle être ? Sûrement très peu chaude. Sans se poser de questions, le trentenaire se releva et commença à se déshabiller. « Avant de régler nos comptes comme deux adultes responsables et courtois, tu te sens capable de te jeter à l’eau avec moi ? » dit-il sans s’imaginer une seconde qu’elle pourrait avoir un sens figuré.


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MessageSujet: Re: who let the dogs out [James] (#)   who let the dogs out [James] - Page 2 EmptyMar 8 Mai - 23:23

Au fond, elle s’en fichait bien que James ait des habitues de riche, des attitudes qui lui semblent absurdes, voir risible. Elle avait beaucoup de défauts Alice, mais elle laissait les gens vivre leur vie comme ils l’entendaient. Elle n’avait jamais été ce genre d’esprit fermé qui s’offusque dès que quelqu’un sort du rang, ou au contraire, s’y cantonne strictement. A quoi bon ? Elle avait déjà assez à gérer avec sa propre vie pour offrir ce genre d’attention aux autres. Avec le blond, c’était surtout un jeu qui était en train de naître, celui du qui aurait raison. Et à vrai dire, elle ne voulait pas qu’il y ait de gagnants, pas alors qu’elle commençait à prendre un certain plaisir à discuter. L’air de rien, ils faisaient connaissance. Et pour sa part, elle ne comptait pas se contenter de si peu. De toute manière, ils ne semblaient pas prêts de partir, vu l’acharnement de leurs chiens à s’agiter comme de beaux diables sur la plage. L’envie d’attaquer l’autre semblait leur être passée, et c’était tant mieux. Son attention dériva à nouveau sur le maître alors qu’un sourire moqueur s’étira sur ses lèvres. « Si on prend un frisbee fabriqué par un enfant chinois, et une couronne mortuaire hors de prix que j’essaye de refiler aux plus riches, alors je crois que j’ai de quoi faire le bonheur de tous les chiens de Wellington. » C’était triste au fond, ce déséquilibre et ce monde basé sur l’argent. Mais c’était la vie.

En revanche, alors qu’elle s’attendait à un nouveau round, voir James subitement se lever la surprit considérablement. D’autant plus quand il commença à se déshabiller. Là, la brune fronça les sourcils sans trop comprendre. Se jeter à l’eau ? L’invitation aurait pu être équivoque s’ils n’avaient pas été à la plage. « J’en sais rien, tu as des arguments à donner si quelqu’un appelle la police pour attentat à la pudeur ? » Ce qui aurait peu de chances d’arriver. Cette plage n’était pas la plus réputée, ce jour de semaine et cette matinée pas des créneaux d’affluence. Ils étaient seuls. « Je dois admettre que tu tiens une bonne stratégie pour demander à une femme de se déshabiller dès la première rencontre. » Pas que cela le soit vraiment, mais bon. Il n’y avait plus de rapport entre prestataire et client, cette fois-ci. Alors Alice observa la mer, réfléchissant sincèrement à ce qu’il convenait de faire. Elle était mise au défi, était loin d’avoir honte de son corps. C’était l’occasion de sortir un peu de la routine. « Il ne faut jamais me lancer de défi. » Elle finit par se décider, se lever à son tour. Et c’est sans cligner des yeux qu’elle commence à se déshabiller à son tour, retire ses chaussures, son jean, son tee-shirt. Elle se retrouve en sous-vêtements face à un inconnu en plein milieu d’une plage, subit les courants d’air frais sans ciller. « Je te suis là-dedans, mais ça nécessitera une boisson chaude pour se réchauffer après. » Non pas qu’elle lui imposait, pas totalement. En tout cas, elle ne lui laissa pas le temps de rétorquer, filant avec une détermination vers l’eau, qui devait faire une vingtaine de degrés dans le meilleur des cas.

Avec une assurance forcée, elle entra dans l’eau, retint ses grimaces sous la température des vagues. Seulement une fois qu’elle fut immergée jusqu’à la taille, elle se retourna vers James. « Simple question de curiosité, que voulais-tu dire par ‘régler nos comptes’ ? »
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MessageSujet: Re: who let the dogs out [James] (#)   who let the dogs out [James] - Page 2 EmptyMer 9 Mai - 9:53

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Maintenant que le bon vieux Dave Thompson était six pieds sous terre, James pouvait saisir les opportunités amicales qui s’offraient à lui. Par le passé, il avait rencontré un certain nombre de personnes qui avaient essayé de lui faire la causette et de sympathiser avec lui, mais il ne pouvait se permettre d’aller jusqu’au bout de choses. Il l’avait fait à deux ou trois reprises, mais ne s’était jamais autorisé à plus. En amour comme en amitié, il avait été forcé à mentir et plutôt que de faire de la peine à ceux qui ne le méritaient pas, il avait préféré mener une existence de loup solitaire. Du moins, le vrai lui. La face qu’il montrait à son père était celle qui lui servait à attirer des jeunes femmes dans son lit et il devait s’en contenter. Toutes les femmes qui étaient apparues à son bras dans les tabloïds ou sur internet étaient toutes susceptibles d’être des cibles si son père venait à découvrir son double-jeu et James ne pouvait accepter de mettre en péril l’avenir d’autrui. Seulement ce secret, peu de gens le connaissait. Alors aujourd’hui, il ne comptait pas rechigner sur ce moment. Il ne savait pas où cela le, les, mènerait, mais Alice avait suscité son intérêt et il n’avait pas l’envie que cela prenne fin. Du moins, pas dans ces conditions. L’humour dont elle faisait preuve était à la hauteur des espérances du jeune homme. Lui-même avait dû débourser une somme astronomique pour devenir propriétaire temporaire d’une couronne de fleurs afin de jouer les familles parfaites et unies dans le deuil jusqu’au bout. « Dans ce cas, on fera ça à Noël. Plutôt que gâter des enfants, on ira faire le bonheur de pitbulls comme le tien. » Une idée originale, qui ferait sûrement pâlir de honte son défunt père.

Heureusement pour eux, l’endroit était trop peu connu pour qu’on puisse les condamner de s’être dénudés légèrement. Après tout, ils ne comptaient pas finir complètement nus. Ce détail vint tardivement à l’esprit de James qui manqua une occasion de rebondir aux propos d’Alice. De toute façon, la suite n’en n’était que meilleure. Sans se priver, il explosa de rire à la remarque de la jeune femme. Effectivement, elle marquait un point. Si ses intentions étaient de contempler la marchandise avant d’investir, sa proposition était une stratégie parfaite. Pourtant, il n’y avait pas pensé une seconde. Le Dom Juan de la famille Thompson était-il en train de s’encroûter ? Il y avait de quoi se poser la question. « C’est de bonne guerre. Tu m’as abordé puis invité à m’isoler avec toi dans un coin reculé alors pour montrer que je suis tout autant intéressé, il fallait bien que j’essaie quelque chose » argumenta-t-il avec une lueur de malice dans le regard. Bien qu’a priori totalement désintéressé, James ne détourna pas les yeux. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait une femme dans cette tenue. Un simple tour à la plage en plein été et il pouvait en voir de toutes sortes. L’évocation d’un troisième round autour d’une boisson chaude lui extirpa un sourire. Une invitation de plus et il allait vraiment finir par croire que malgré ses chaussures de ville cirées, il était intéressant.

Il la suivit dans l’eau sans même avoir le temps de répondre et ne montra aucun signe réel de réaction à la température. En tant que surfeur, il avait vu pire, mais il se passerait de le dire pour le moment. A son rythme, il suivit Alice tout en gardant une sorte de distance de sécurité d’un bon mètre cinquante. Pourquoi ? Il l’ignorait, mais quelque chose faisait qu’il avait ce réflexe inconscient. Seulement, quand elle aborda le sujet des comptes, il fit un léger pas en avant sans même s’en rendre compte. « Eh bien, je suppose qu’il faudrait qu’on remplace ce frisbee et j’ai bien peur que si je t’invite à aller l’acheter ensemble, tu prennes ça pour un rencard et que Bully s’attache à moi, tu vois un peu ? »


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MessageSujet: Re: who let the dogs out [James] (#)   who let the dogs out [James] - Page 2 EmptyLun 14 Mai - 1:24

Alice n’avait jamais été du genre à prendre les choses, ou même les gens avec des pincettes. Sa franchise et son franc-parler avaient plutôt tendance à lui causer du tort. Alors oui, elle savait s’adapter au travail, ou dans ce genre de situation qui exigeait le plus grand des sérieux. Mais elle restait tout de même bien plus friande des discussions avec des personnes qui n’avaient pas froid aux yeux, ne risquaient pas de s’enflammer pour une blague de mauvais goût ou une remarque trop déplacée. James ne mangeait pas de ce pain-là, si bien que le sourire s’élargit un peu plus à l’idée de gâter des chiens et non des gosses. « Soit tu n’as pas d’enfants, soit les tiens sont des terreurs qui n’ont pas mérité leur Noël. Mais ça me va très bien. Si on ne fait que les pitbulls, on aura le temps de rentrer et de manger la dinde encore chaude. » Pas que ces pauvres chiens soient bien acceptés à cause de leur réputation. Enfin, ça éviterait de devoir ratisser la ville.
Et puis, James fit la deuxième chose préférée d’Alice chez un homme. Passer à l’acte. Et pas de la façon la plus prévisible qui soit. En fait, la brune aurait pu hésiter si elle n’aimait pas autant les défis et l’inattendu. Pourquoi pas après tout ? Ce n’était pas comme si elle avait grand-chose à perdre. Il en faudrait plus pour la rendre réticente. « Bon, alors je suppose que la prochaine étape c’est de finir complètement nus. T’es sûr de pas griller quelques étapes ? » Ils n’en sont pas encore là, et c’est le sujet d’une bonne plaisanterie. Alice est bien au courant que le blond l’observe, ne s’est certainement pas gardé de descendre le regard plus bas que ses épaules. Un verre, surtout après cette baignade, serait probablement mieux venu qu’une exhibition pure et dure.
Surtout au vu de la température de l’eau, qui la fit frissonner violemment, bien qu’elle ne laisse rien paraître. Chaque mouvement dans les vagues lui mordait la peau, lui faisait légèrement regretter l’idée. Mais elle survivait, s’y ferait. Et il était hors de question qu’elle soit la première à sortir. Alors elle se réintéressa à James. La distance qui les séparait était polie, mais le bruit de l’eau les empêchant de parler, elle prit également le parti de se rapprocher. Tout ça pour entendre parler à nouveau de ce frisbee et des circonstances dans lesquelles il serait remplacé. « Tu sais, je pense qu’entre un frisbee et toi, le cœur de Bully risque d’aller vers le frisbee. Alors si ce n’est pas un rencard, ce n’est pas si grave. En revanche, si ça doit en être un… Je pourrais le laisser chez moi. Tu sais, histoire de ne pas prendre de risques et d’être tranquilles… » Sourire mutin aux lèvres, elle fait encore un pas, se retrouve obligée de lever la tête pour croiser son regard. Juste de quoi détourner son attention, exactement le temps nécessaire pour attraper son bras, reculer et le tirer brusquement jusqu’à lui faire perdre l’équilibre. D’immergé jusqu’à la taille, il était maintenant trempé de la tête aux pieds. « Je ne t’ai pas demandé si la température t’allait ? » Elle reprend la distance de sécurité, fuit les risques de représailles. Il avait eu l’idée après tout.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out [James] (#)   who let the dogs out [James] - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 21:42

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Etait-ce vraiment le moment de parler famille ? Si oui, James pouvait en parler pendant des heures. Il avait tellement d’histoires croustillantes à raconter sur ses parents et son enfance qu’il aurait de quoi faire rire Alice pendant des heures. Mais pour une fois qu’une femme se préoccupait d’autre chose que de son nom, il préférait éviter. Comme depuis le début de leur conversation, il userait de l’humour. « Si j’étais père de famille, j’aurais sûrement plus un labrador avec un médaillon sur lequel serait gravé mon numéro de téléphone. Ca te faciliterait les choses, mais ce n’est malheureusement pas le cas » dit-il avec un grand sourire. Un peu osé, mais ils n’étaient plus à ça près.

Certes, James avait pris ses aises. Du moins, il avait essayé de ne pas rester figé comme il l’avait été depuis la mort de son père. Sous le règne de Dave, il n’aurait jamais eu l’audace de faire de telles choses et parfois, il lui arrivait encore de renouer avec ses anciennes habitudes. La remarque d’Alice le fit sortir de sa réflexion. L’un comme l’autre, ils savaient s’envoyer des piques intelligents qui faisaient tout l’intérêt de leur discussion. « Je crains que tu te fasses des idées sur mes intentions, par contre… » répliqua-t-il. Heureusement pour elle, il n’avait pas d’idées mal placées. Si ça avait été le cas, il y aurait eu fort à parier qu’Alice n’aurait pas fait long feu. Dans une période proche, James aurait peut-être eu l’intention d’aller plus loin, encore que la situation faisait qu’elle n’était pas une sombre inconnue, mais cette période était révolue et il ne comptait pas y replonger.

Même si elle ne disait rien par fierté, James était suffisamment observateur pour se rendre compte qu’Alice avait la chair de poule. Effectivement, la température de l’eau n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable. Cependant, il ne comptait pas abdiquer avant elle. Ses paroles le firent à nouveau sourire. Il devait au moins admettre qu’elle avait le sens de la formule et il ne comptait pas la laisser l’emporter « Ca ne fait même pas deux heures qu’on se connaît, je veux dire, autrement que pour discuter boîte pour cadavres, et tu doutes de mes capacités à séduire ton chien. » commença-t-il en secouant la tête comme s’il était vraiment offusqué « Va pour la solution de secours, dans ce cas, on fera sans Bully… » dit-il avant de la voir s’approcher vers lui. Il trouva cette initiative louche et pourtant, avant qu’il ne puisse réagir, il se retrouva totalement mouillé. Elle avait osé. James se mordit l’intérieur de la joue et la tenta de la fusiller du regard avant de rire bêtement. Un point pour elle. L’eau était froide et cette fois-ci, il pourrait nier le besoin de se réchauffer, mais il essaya de ne rien laisser paraître. « Vraiment ? » demanda-t-il avant de se relever. Il resta immobile le temps d’une minute, baissa la tête et fit mine de sortir de l’eau sans ajouter le moindre de mot. Quelques pas plus tard, il jugea qu’il avait fait assez de distance pour paraître crédible et se retourna en un rien de temps pour attraper la jeune femme par les jambes et la porter, même contre son gré. Il encaissa les coups et fit parler sa force, fier de lui, pour faire plusieurs mètres dans l’eau et pouvoir se venger. « Alors, on fait quoi ? Est-ce que je prends le risque de ruiner un potentiel deuxième – ou troisième – rendez-vous pour cause d’hypothermie ou est-ce que je fais preuve d’empathie ? » dit-il avec un regard malicieux.


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MessageSujet: Re: who let the dogs out [James] (#)   who let the dogs out [James] - Page 2 EmptyLun 21 Mai - 0:31

Peut-être que cette impression venait de l’image d’homme comme il faut que James renvoyait. Le fait est qu’elle l’aurait bien imaginé marié, avec deux ou trois gamins, habitant dans ces grandes maisons avec jardin qu’on voyait dès qu’on s’avançait dans un quartier résidentiel axé famille. Le cliché classique et rangé, en somme. Mais plus ça allait, plus elle doutait de cette version. Le blond avait manifestement décidé de la surprendre jusqu’au bout et il fallait bien avouer que ça fonctionnait. Les répliques fusaient sans donner un air de déjà vu, généraient des sourires autant que des haussements de sourcils aussi théâtraux que spontanés. Ou même un rictus narquois, à ce moment. Un numéro sur le collier du labrador, ça aurait pu être une opportunité. « Mais j’ai déjà votre numéro, Monsieur Thompson. Il me suffirait de fouiller un peu dans mes dossiers… Le plus simple restant quand même de me le donner à nouveau. » Et ce, directement. Elle avait assez d’éthique pour ne pas utiliser les coordonnées de ses clients. Mais c’était un point qu’ils discuteraient après la baignade, puisqu’ils se retrouvèrent rapidement en sous-vêtements, à avancer à travers la plage pour se lancer à l’eau. « Je ne m’avancerais pas à essayer de deviner tes intentions, voyons. Après tout, c’est parfaitement naturel d’opter pour une petite baignade avec un quasi inconnu. » L’ironie est piquante, presque autant que la température de l’eau une fois qu’elle y a mis les pieds.

Le fait est qu’elle n’était pas certaine d’apprécier le moment. Chaque mouvement de sa part, chaque vague lui rappelait l’écart de température entre l’eau et sa chaleur corporelle, il arrachant un frisson désagréable. Ce n’était pas le meilleur bain de sa vie, au point qu’elle ne détachait plus son regard de James pour capter un mouvement de renoncement, quelque chose qui pourrait l’inciter à sortir de l’eau rapidement pour aller se réchauffer. Pourtant, la discussion qui se poursuivait laissait penser que James avait le même objectif. Cela obligea la brune à reporter son attention sur leur discussion, réfléchir ensemble à ce qui constituerait leur prochain rendez-vous, plus ou moins intéressé d’ailleurs. Si le prétexte débutait sur un frisbee pour chien, l’issue semblait changer doucement. « Mon chien ne se laisse amadouer que par des gens que sa maîtresse tolère alors… Je crois que tu viens de faire le bon choix. Sait-on jamais ce qu’il pourrait passer dans l’esprit d’un chien aussi dangereux que ce pitbull… » Elle se retient de rire tant ces mots semblent absurdes. Bully ne mordait pas. Il grognerait, au pire.

En attendant, la brune avait envie de se sortir de l’eau. Aussi, elle provoqua les choses. Si James était le premier à crever de froid et manquer la pneumonie, alors leur baignade s’interromprait peut-être. Elle ne pensait pas que le blond serait aussi facile à déséquilibrer mais en le voyant s’étaler dans l’eau, Alice préféra directement prendre ses distantes, éviter des représailles plus que prévisibles. Il n’en fut rien, le rire se mua en un échange de regards. Jusqu’à ce qu’il renonce. Et ce fut avec un plaisir non dissimulé qu’elle s’avança dans l’eau pour le suivre jusque sur le sable. Elle ne le vit pas venir, pas le moindre du monde. Et en un éclair, elle se retrouvait sur son épaule, prête à être balancée à la flotte. Crier et frapper le dos du blond en lui ordinant de la lâcher n’eut aucun résultat, sa crédibilité probablement étouffée par son hilarité. Jusqu’à ce qu’il s’arrête enfin, lui donne une chance de se tirer de là sans une revanche trop violente. A force de gigoter, elle parvint à glisser contre lui, entoura ses bras autour de son cours et enroula ses jambes autour de sa taille -surtout pour éviter le contact glacé, ne serait-ce qu’un peu. « Si tu me ramènes au sec maintenant, alors je peux déjà te garantir le deuxième rendez-vous. A prendre ou à laisser, offre à expiration presque immédiate. » Elle lui sourit franchement. Alors, décision ?
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MessageSujet: Re: who let the dogs out [James] (#)   who let the dogs out [James] - Page 2 EmptyLun 21 Mai - 18:25

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Un point pour la croque-mort. En effet, elle avait déjà son numéro, mais si ses souvenirs étaient bons, il lui avait donné son numéro professionnel ; une preuve de plus du détachement qu’il avait par rapport à la situation dans laquelle il avait fait appel à ses services. Alors certes, elle pourrait essayer de le joindre à ce numéro, mais elle resterait sûrement sur un échec. Montrer cette facette de lui n’était pas ce qu’il y avait de mieux. Pour le moment, il valait mieux qu’il se contente de paraître bien dans ses baskets. Est-ce qu’il lui donnerait son numéro ? Peut-être. Après tout, pour une fois, ils inverseraient les rôles. Souvent, c’était à la gente masculine de faire des pieds et des mains pour obtenir dix précieux chiffres, mais cette fois-ci, Alice et James semblaient sur un pied d’égalité. L’un comme l’autre, ils se cherchaient, et cette remarque lui fit comprendre que le plaisir était partagé. De toute façon, la phase de la baignade était une sorte de test inconscient. Sans quelques atomes crochus, Alice ne serait sûrement pas restée, et James n’aurait pas fait une telle proposition. Voilà qui résumait à peu près la situation.

Le caractère et la fierté étaient deux choses que James avait parfois à l’excès. Ici, il ne démordrait pas et se laisserait gagner par forfait de la jeune femme. Une part de lui était convaincue que sa relation avec Bully ne serait pas la plus complexe. Les chiens étaient bien plus simples que les humains : ils demandaient moins de choses et surtout, ils réfléchissaient beaucoup moins. Du coin de l’œil, le jeune PDG vérifia que tout était en règle pour les deux chiens. Avec tout ça, leurs humains les avaient presque oubliés. Pourtant, ils semblaient avoir trouvé un terrain d’entente puisqu’ils étaient tous les deux couchés sur le sable, la langue pendue, à regarder l’horizon ou bien à commenter, en langue canine, le comportement de leurs maîtres.

La façon dont James avait fait diversion était jouissive. Alice s’était fait avoir comme une bleue. Le blond avait dû endurer ses coups et ses tentatives de fuite, mais il n’en n’était rien : elle n’avait pas pu s’en sortir. Heureusement pour lui, les seules personnes qui se trouvaient dans un rayon suffisamment proche pour l’entendre pouvaient facilement savoir qu’il n’était pas en position de lui faire le moindre mal. Petit à petit, Alice avait réussi à changer de position et à se retrouver face à lui, son regard sombre dans les yeux bleus. Malin ? Plutôt. Elle amortirait sûrement sa chute ou… L’entraînerait avec elle. Ce qui, de ce point de vue, était moins malin car James devait sûrement peser bien plus lourd qu’elle. Néanmoins, elle prit la sage décision d’aller dans son sens. « Va pour le deuxième rendez-vous, dans ce cas, je veux bien te laisser une chance » dit-il avec un sourire de satisfaction à son tour. En homme galant, il la porta jusqu’au bout pour qu’elle puisse s’éviter un nouveau contact avec l’eau froide. Entre temps, ils avaient presque séché et allaient pouvoir repartir comme si de rien n’était, ou presque, puisque ce moment resterait le point de départ de tout ce qui allait suivre. Sous le regard du malinois et du pitbull, Alice et James se rhabillèrent tout en se plaignant que tout était moins confortable à présent. Une fois en tenue civile, James caressa la tête de Bully et celle du malinois qui était en manque d’attention puis se redressa pour prendre un morceau de papier sur lequel il nota les cinq paires de chiffres qui composait son numéro. Il la tendit à la jeune femme sans trop en faire et se rapprocha légèrement pour faire une ultime proposition à laquelle il espérait une réponse positive. « Etant donné que je nous vois mal aller quelque part dans cet état, qu’est-ce que tu dirais de dîner quelque part, ce soir ? C’est toi qui as pris mon numéro, mais c’est moi qui invite et toi qui choisis. Profites-en, ça ne sera pas toujours comme ça. »


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