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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite

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MessageSujet: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyDim 6 Mai - 17:54


Consulter c'est la clé de la réussite

Lydia, ma psychologue, doit venir aujourd'hui à la maison pour une nouvelle consultation. La voir me fait toujours du bien d'autant plus que depuis qu'elle est de retour j'ai changé de psychologue, avant, lorsque Lucie est morte, c'est elle qui s'occupait de moi et de ma dépression mais à son départ quelques mois après j'ai dû changer de psy et je suis tombé sur un vrai crétin en qui je ne pouvais pas avoir confiance. Alors oui lorsque Lydia est revenue en ville je lui ai tout de suite demandé si elle voulait bien me reprendre comme patient parce que je n'arrivais pas à trouver un psy aussi bon qu'elle l'a été pour moi. Naturellement la belle a tout de suite accepté pour ma plus grande joie et depuis on se revoit régulièrement pour des séances à la maison. A l'heure d'aujourd'hui elle occupe un poste de psy dans le lycée de Island Bay du coup elle n'a pas son propre cabinet et je me vois mal débarquer au lycée pour mes consultations. Aucune envie de passer pour pédophile psychopathe, y'a quand même des limites. Justement aujourd'hui ma belle psy doit venir à la maison et je suis impatient. Installé dans mon salon avec Marley, mon husky croisé akita posé à côté de moi j'attends que ma psy se pointe chez moi. Au bout d'un moment je me décide à aller regarder par la porte-fenêtre pour voir si elle arrive mais rien pour le moment. Je file donc dans la cuisine et je sors du frigo les quelques gourmandises que j'ai acheté ce matin à savoir des donuts, cookies, muffins et pancakes ainsi que d'autres choses encore que nous pourrons déguster pendant que ma psy sera là. Manger et se confier ça fait toujours du bien, surtout auprès d'une psy de qualité comme elle, qui me comprend et ne me juge pas. J'ouvre le frigo sortant quelques fruits avec pour idée de faire des smoothies mais n'étant pas sûr de ce qu'elle préfère je décide de ne rien faire pour le moment et de lui laisser le choix sur les fruits quand elle sera là.

Ce n'est qu'au bout d'un moment que j'entends que l'on tape à la porte de ma villa, je range les kiwis et divers autres fruits dans mon frigo puis je file ouvrir la porte alors que Marley se met à aboyer bruyamment à l'évidence mon chien n'aime pas trop les visiteurs mais j'y suis habitué. Quand je vois Lydia je souris tout de suite « Bonjour ! Tu vas bien ? Entre donc je t'en prie. » La vouvoyer m'a toujours paru difficile déjà parce que nous avons le même âge et que je ne vouvoie jamais les personnes du même âge que moi. Pis y'a aussi le fait est que si je suis encore en vie à l'heure actuelle c'est en grande partie grâce à elle. J'aurais pu me suicider mille fois à la mort de ma Lucie mais elle a su trouver les mots justes pour me calmer et m'empêcher de commettre l'irréparable et pour ça je lui en suis éternellement reconnaissant. Je l'invite d'un signe de la main à rentrer à l'intérieur tandis que je m'écarte de devant la porte pour la laisser rentrer. Une fois qu'elle fût à l'intérieur je referme la porte et me tourne vers elle. « Alors ? Quoi de nouveau ? » Que je demande histoire de prendre un peu de ses nouvelles par la même occasion parce qu'en fin de compte ça fait quand même plusieurs jours que je n'ai pas eu énormément de nouvelles de sa part...
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyLun 7 Mai - 20:34

Aujourd’hui, nous sommes samedi après-midi.
Comme chaque samedi après-midi, je me rends chez mon unique patient du temps où je travaillais à l’hôpital de Wellington, j’ai nommée Fabian Jones.
Pourquoi une telle exception, me demandez-vous ?
Hé bien… pour vous la faire courte, quand je suis partie il y a deux ans, j’ai laissée une note informant mes patients que je démissionnais.
Du moins, pour ceux que je ne voyais pas en consultation avant mon départ précipité.
Pour les autres, j’ai eu l’honnêteté de leur informer de vive-voix, avec l’excuse d’un meilleur poste à pouvoir à l’autre bout du pays, qu’il devrait dès la semaine suivante s’en remettre à mon remplaçant.
Un homme très charmant d’ailleurs, autant que professionnel soit-dit-en-passant.
Toutefois, si cela n’a pas été du goût de tous - à cause de la difficulté de beaucoup d’entre eux à faire confiance à une personne étrangère au sujet de leurs problèmes, du point de vue de Fabian la réaction a été on-ne-peut plus surprenante.
Il m’a souhaité dans un premier temps de m’épanouir dans mon nouveau poste, auprès de mes nouveaux patients, avant de me transmettre la moindre de ces coordonnées personnelles.
Si la question pourquoi m’a également effleurée l’esprit, Il m’a été inutile de la poser. Fabian m’a informé spontanément qu’il me donnait ces informations pour le cas où je reviendrais à la capitale néozélandaise, un jour.
Sur l’instant, je me suis retenue de rire devant l’impossibilité d’une telle décision de ma part puis…
A mon retour, je me suis laissée tenter par l’idée de prendre de ces nouvelles finalement.
Sans attente particulière de cet appel, d’ailleurs.
Au contraire, j’aurais été ravie qu’il me dise qu’il se sentait bien auprès de mon remplaçant, ou qu’il n’ait plus besoin de thérapie.
Or, les nouvelles à ce propos n’ont pas été très encourageantes. Loin de là.
Sans juger la méthode de travail de mon confrère, Fabian déplorait grandement les qualités professionnelles de celui-ci - et ce depuis le tout début de ces consultations, avant d’émettre le regret que je ne puisse plus m’occuper de son dossier comme en deux mille quinze.
Une information qui n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde, comme dirait l’adage.
J’ai soupiré longuement, contrarié, et lui ai proposé jusque là l’impensable : reprendre sa thérapie avec moi.
Une formidable nouvelle pour lui, vous imaginez.
Oui ! Mais pour moi ? Qu’en était-il ?
Hé bien c’était la catastrophe !
Où allais-je bien pouvoir le recevoir pour les consultations ?!
Certainement pas dans le bureau du lycée qui m’emploie, et encore moins sur le grand divan dans la villa de mes parents !
C’est alors qu’il me proposa tout naturellement son propre domicile.
Hm… oui.
Cela me semblait être une bonne suggestion et, pour avoir désormais prit l’habitude de m’y rendre dans ce but, je confirme que cela l’été.
L’endroit est propice à sa thérapie, puisqu’il s’y sent bien, et le calme qu’il offre me permet de m’occuper de lui aussi sereinement.
Stationnant ma voiture à quelques mètres de sa villa, située dans le même quartier que celle de mes parents, je quitte celle-ci munie de ma pochette contenant son dossier.
Il est inutile que je précise que j’ai dû me le faire fournir - illégalement, en mentant sur mon statut de psychologue dans un cabinet du centre ville ; et que j’ai également été obligé d’emprunter l’identité de l’une de mes consoeurs pour ce faire ?
Je crois que je parle trop, souvent.
Bref. Me dirigeant jusqu’à la porte d’entrée, je toque quelques coups avant que celle-ci ne s’ouvre sur un Fabian souriant.
Visiblement, il m’apparaît de bonne humeur. C’est positif pour le coté thérapie de notre rendez-vous.

_ Je vais bien, je te remercie. Je lui réponds courtoisement, en entrant dans le hall de sa demeure. _ Et toi, comment vas-tu ?

Je lui retourne bien évidemment la question. Autant par politesse qu’intérêt médical, d’ailleurs. C’est utile pour confirmer ou infirmer ma première impression.
Quant au tutoiement ?
Totalement primordial à ma méthode de travail. Quand le patient ne l’emploie pas de lui-même - par convention par exemple, je l’encourage à le faire pour créer une proximité plus favorable à la confidences, à la confiance.
Ce que je n’ai pas eu besoin de faire avec Fabian, qui s’est senti dès le départ plus à son aise de me tutoyer où même de m’appeler Lydia.

_ Oh, pas grand-chose. Le retour de vieilles connaissances qui ne sont pas revenues qu’avec des bonnes nouvelles, hélas. Je lui déclare souriante, évasive, prenant par habitude la direction de son salon pour la séance. _ Mais parle-moi plutôt de toi, Fabian. Tu ne m’as pas beaucoup appelé cette semaine. Est-ce que tout se passe bien dans ta vie ?

Réflexe professionnelle. Chaque conversation finit indubitablement par lui être consacrer dans les secondes qui suivent.
Peut-être pour ne pas m’épancher sur mes propres troubles avec lui, ne pas inverser nos rôles.
Je ne suis pas payée pour ça, après tout.
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyMar 8 Mai - 1:23


Consulter c'est la clé de la réussite

Voir ma psy est toujours libérateur pour moi. Ne plus avoir à côtoyer son confrère qui m'a été assigné à son départ est un véritable bien-être intérieur pour moi parce qu'en fin de compte avec lui je n'étais vraiment pas à l'aise. Il ne me mettait pas suffisamment en confiance comme Lydia a réussi a le faire par le passé avec moi, et pourtant, à la base ce n'était pas gagné vu que je venais de perdre ma petite-amie. Mais non, Lydia a su tout de suite y faire avec moi, m'aidant à me relever petit à petit et c'est vite vu que si à l'heure d'aujourd'hui je suis encore en vie et bien c'est grâce à elle. Lydia m'a toujours soutenu dans les bons comme dans les mauvais moments et justement en ce moment ça va pour moi. Naturellement, ma Lucie me manquera toujours et à l'heure actuelle elle me manque encore beaucoup mais franchement ça va. On va dire que je suis dans un meilleur état d'esprit qu'il y a encore six mois. C'est que du bon surtout que Lydia est revenue en ville et m'aide énormément à avancer pour que je me sente mieux, que j'évolue, que je cesse de stagner à ce point dans ma vie. Pour moi ça compte de la revoir et justement voilà qu'elle arrive. En la voyant j'ai immédiatement le sourire aux lèvres et elle est tout autant rayonnante ce qui me met encore plus en joie "Je vais bien, je te remercie." Tant mieux c'est une bonne chose j'acquiesce alors qu'elle rouvre la bouche "Et toi, comment vas-tu ?" A nouveau je souris tout en hochant la tête vivement comme pour signifier que ça va pour moi mais je juge nécessaire d'ajouter un « Je vais bien je te remercie. » Tout en souriant largement alors que nous nous rendons dans mon salon allant nous poser sur le canapé.

Là-bas nous prenons brièvement des nouvelles de l'un et de l'autre et quand j'entends ses mots je grimace "Oh, pas grand-chose. Le retour de vieilles connaissances qui ne sont pas revenues qu’avec des bonnes nouvelles, hélas." Visiblement ça ne va pas fort pour ma psy mais elle ne me laisse pas le temps de poser la moindre question, de toute façon elle n'est pas du genre à me raconter sa vie, elle poursuit alors "Mais parle-moi plutôt de toi, Fabian. Tu ne m’as pas beaucoup appelé cette semaine. Est-ce que tout se passe bien dans ta vie ?" Automatiquement je souris, c'est vrai, je n'ai pas prit un instant pour l'appeler, je suis un peu un boulet pour le coup et je culpabilise. « Oui oui tout va bien ne t'inquiètes pas. Avec les patineurs nous préparons la prochaine tournée du coup on est en plein répétitions depuis des mois. On commence à partir du quinze Mai on est stressés mais tout va bien pour moi en ce moment. Je pense à Lucie bien sûr mais franchement ça va. » A dire vrai la seule chose qui va pas c'est que je stresse mais ça je n'ai pas besoin de le préciser ma psy le sait automatiquement elle n'est pas bête. « Veux tu manger quelque chose ? J'ai acheté pleins de petites choses succulentes à manger, ça te dit ? » Proposais-je histoire de déguster des bons petits trucs pendant que nous causons, la bouffe ayant toujours été mon gros péché mignon dans la vie je me dis que ça peut nous faire du bien de grignoter un peu...
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyVen 11 Mai - 18:05

Fabian va bien.
C’est une excellente nouvelle qui, non seulement me met en joie, mais me rend également confiante quant à la séance à venir.
Je prends d’ailleurs la direction de son salon pour la commencer dans les plus brefs délais.
Oui. Vous pouvez le dire : je suis une psychologue très professionnelle.
Chaque minute que Fabian paye pour ma présence, est irrémédiablement consacrée à sa personne.
Tellement, qu’il n’est jamais arrivé que je lui parle sincèrement de mes petits soucies d’ordres moraux, au delà de rapides réponses évasives, comme celle que je lui ai fournis sur les nouveautés de ma semaine.
Pourquoi m’y épancherais-je, d’ailleurs ?
Pour me faire plaindre ?
Certainement pas.
Je préfère de loin être l’épaule sur laquelle on peut s’appuyer, l’oreille à laquelle on peut se confier, que l’âme en détresse ayant besoin de soutien autant que d’écoute.
Et c’est parce que je le préfère que, immédiatement, je retourne la situation à mon avantage pour quérir des nouvelles de sa semaine.
Le fait qu’il ne m’ait pas appelé comme il en a prit l’habitude, me pousse à lui demander si tout se passe bien dans sa vie, par mesure de sécurité.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’est pas rare qu’un patient que j’appelle « en rechute », préfère s’isoler pour me le dissimuler, plutôt que de me le dire ouvertement.
Ce qui est - fort heureusement, pas le cas de Fabian qui m’affirme avoir été débordé par les répétitions nécessaires au métier qu’il exerce.
J’ai omit qu’il est patineur, j’avoue.
Peut-être parce que cette semaine, je n’ai pas l’esprit à retenir convenablement les détails de tout mes patients.
Qu’importe.
J’ouvre ma pochette en prenant place dans le canapé, avant d’en sortir son dossier ainsi que mon stylo.
Il est temps pour moi de faire mon travail : poser des questions, et prendre des notes qui me seront utiles autant aux conclusions qu’aux éventuels exercices qu’il devra faire jusqu’à samedi prochain.
Et je vous vois venir, bande de petits rigolos.
Quand je dis exercices, je ne pense pas à de l’anglais, des mathématiques, ou que sais-je encore quel matière tordue pourrait vous traverser l’esprit.
Je parle d’exercices plus d’ordres psychologiques.

_ Et les répétitions se passent bien ? Je l’interroge en faisant jouer de ma mine sur mon bloc note lui étant consacré. _ Tu prends plaisir à y aller ? A y assister ?

Entendez par là : est-ce une corvée ?
Si oui, Fabian n’est pas suffisamment bien moralement pour trouver dans sa passion le bonheur qui l’a encouragé à travailler dans cette voie.
Si non, Fabian est réellement sur la voie totale de la guérison et - même si l’idée ne lui plaît pas, il n’aura bientôt plus besoin de mes services aussi fréquemment.
Maintenant, passons à Lucie qu’il m’a évoqué un peu à la « volée ».

_ Dis-moi, dans quel état d’esprit te sens-tu lorsque tu penses à Lucie ? Mélancolique ? Désemparé ? Serein ?

Nous approchons doucement de la date anniversaire de la mort de celle-ci. Pour la plupart des patients en deuils, cela reste une période très délicate de l’année où il est préférable de rester vigilants sur leurs émotions autant que leurs réactions.
Certains vieux démons restent tenaces malgré les années qui passent - je sais de quoi je parle, je n’aimerais donc pas que mon patient se retrouve à nouveau à ressentir des envies de suicides à cause du manque.
Surtout qu’il a évoqué Lucie de son propre chef, sans que j’ai le besoin d’amener le sujet.
Cela peut-être signe de n’importe quoi. Autant de son avancé quand à la possible page qu’il tourne sur cette histoire, en la gardant tout-de-même dans son coeur ; comme un brutal retour dans le temps, qui me ferait reprendre le travail de mon confrère là où j’en été rester en partant.
Alors que j’inscris ses réponses consciencieusement, Fabian me propose quelque chose à manger.

_ Hum… je déclare en redressant aussitôt mon regard de ma feuille, charmante. _ Je trouve que c’est une riche idée. Qu’as-tu à me proposer ?

Je ne suis jamais contre de réaliser ma séance dans un cadre favorable à la discussion, selon mon patient.
Si pour Fabian, manger tout en bavardant lui est appréciable, alors je me dois d’accepter.
Je compenserais le surplus de calories éventuels par le sport !
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyVen 11 Mai - 21:19


Consulter c'est la clé de la réussite

Ça fait toujours un bien fou de voir Lydia, elle m'a toujours beaucoup aidé et même si je sais que j'arrive vers la fin de ma lutte acharnée contre la maladie je sais malgré tout que j'aurais toujours besoin d'elle. Certes, la mort de Lucie est passée, mais il n'en reste pas moins que je rencontrerais fort probablement d'autres ennuis par la suite et dans ces futurs moments j'aurais très certainement besoin de Lydia et qu'elle m'écoute lui raconter mes ennuis, qu'elle me conseille, qu'elle me dise ce qu'elle pense de telle ou telle chose. La dépression étant un cercle vicieux je sais que je peux replonger n'importe quand même si je m'en sors petit à petit et je m'en inquiète énormément. Mais avec elle à mes côtés je reste malgré tout très confiant parce qu'elle m'aide énormément. Nous parlons alors de mon travail et elle me questionne à ce sujet tout de suite "Et les répétitions se passent bien ?" Aussitôt j'acquiesce tandis qu'elle surenchérit en me demandant si "Tu prends plaisir à y aller ? A y assister ?" J'acquiesce une nouvelle fois mais jugeant que mes hochements de tête ne sont pas suffisant j'ajoute un « tout se passe bien c'est épuisant bien sûr et quand je rentre le soir j'ai juste envie de dormir mais c'est ma passion depuis longtemps tu sais donc maintenant j'ai juste le besoin de patiner et d'être observé par des spectateurs. Après j'avoue que le principal problème de mon métier reste les fans et les gens qui tentent constamment de connaître ma vie. J'ai du mal avec ça. Mais en soit les répétitions je les vis plutôt bien. » Oui j'ai dépassé ce cap au cours duquel j'avais énormément de mal à aller aux répétitions et que je voulais abandonner mon travail parce que ça me rappelait sans cesse Lucie qui était elle-même patineuse dans la troupe de Holiday on Ice. Mais maintenant tout va pour le mieux de ce point de vue là.

Nous discutons ensemble et elle me pose une nouvelle question mais cette fois-ci pas sur mon métier plutôt sur mon état d'esprit du moment "Dis-moi, dans quel état d’esprit te sens-tu lorsque tu penses à Lucie ? Mélancolique ? Désemparé ? Serein ?" Je grimace aussitôt tout en posant mes yeux sombres sur elle en me mordillant la lèvre « tout dépend en fait. Il y a des moments qui sont plus difficiles à gérer que d'autres. C'est vrai que quand je suis sur le glace je pense à elle à chaque instant je me conforte dans l'idée qu'elle aimerait que je continue à vivre et que je ne sois pas une épave qui tente de vivre raisonnablement. Donc en fait ça va mais ça reste toujours difficile. Tu sais... Elle est partie dans mes bras c'est quelque chose qui sera toujours difficile à gérer pour moi... » C'est ça que je ne peux m'empêcher de me dire depuis qu'elle est partie. Qu'elle est morte dans mes bras, que c'est arrivé devant moi et que j'ai été impuissant face à cette situation et ça c'est parfaitement douloureux pour moi à gérer. « Mais franchement ça va. Y'a mon meilleur ami de San Diego qui vit désormais avec moi depuis deux ans comme tu le sais et le voir me fait du bien. L'avoir au quotidien avec moi est plaisant. Maintenant je t'avouerais que ça n'enlève pas la douleur de la disparition de Lucie. Tu sais j'ai parfois l'impression d'être impuissant et de ne pas pouvoir empêcher des choses horribles se dérouler et ça c'est le plus dur. » Mais ça je suppose que c'est le cas de tout le monde et penser ainsi m'aide à avancer et vivre normalement, comme tout le monde je dirais.

Je lui propose ensuite de manger quelque chose pendant la consultation, ayant acheté tout un tas de pâtisseries dans la matinée il y a de quoi faire et automatiquement Lydia est intéressée "Je trouve que c’est une riche idée. Qu’as-tu à me proposer ?" Je ricane alors voyant bien le désir dans ses yeux même si une petite voix à l'intérieur de sa tête doit lui hurler de ne pas craquer mais ce sera certainement difficile avec un gourmand comme moi « J'ai acheté des cookies au chocolat, vanille et d'autres au caramel. Il y a des muffins banane chocolat. Ensuite des pancakes a différentes sauces et pour finir des donuts par dizaines avec pleins de goûts différents. Qu'est-ce que tu en dis ? » Dis-je d'une voix douce à ma psy tandis que je file dans la cuisine chercher la boîte sur la table puis je reviens vers elle et dépose la grosse boîte bien lourde devant nous que j'ouvre en lui montant les délicieuses choses présentent dedans « avoue que ça donne envie ! » Moi en tout cas ça me fait saliver d'avance de voir toutes ces choses. Puis, j'avoue que les donuts aux milles et une couleurs me sacrément envie surtout ceux au caramel et à la fraise qui sont de loin mes préférés...
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptySam 19 Mai - 22:11


Les répétitions de Fabian se passent bien.
Je prends note sur mon carnet, ajoutant les détails qu’il juge nécessaire de m’apporter.
Et dans l’ensemble, je dois conclure que - effectivement, tout se passe bien dans la vie de mon patient. Certes, il pense toujours à Lucie, à cause du fait qu’elle était elle-même patineuse, et qu’ils se rencontrés dans le cadre de son travail, mais globalement tout ceci est parfaitement normal.
Même sain, j’ai envie de dire.
Si Fabian ne voudrait plus penser à elle du tout, il exprimerait une forme de fuite - pour ne pas dire de rejet, face à la douleur de son deuil.
C’est donc on ne peut plus positif qu’il l’affronte au quotidien.
En ce qui concerne son rapport réfractaire avec l’intrusion constante de son public de fan, je ne peux malheureusement rien faire pour lui.
Ce ne sont après tout que les désavantages d’avoir un métier sous les projecteurs tels qu’ils soient.
D’ailleurs, chaque métier à ses désavantages, y compris le mien.
Vous souhaiteriez un exemple ?
Hé bien… je dirais l’incapacité de fréquenter une personne sans tenter de la psychanalyser à son insu.
Croyez-moi, c’est autant insupportable de mon point de vue, que de cette personne. Ça ferme de nombreuses portes à des relations ne serait-ce qu’amicales, et encourage ces personnes à me fuir.
Car oui, en dehors de mes patients, personnes n’aiment avoir un avis d’un psy sur son existence.
Bref, cessant de faire glisser la pointe de mon stylo sur ma feuille, je lui déclare très professionnellement.

_ Tu sais Fabian, l’important dans ton métier, est la passion que tu lui portes. Les fans autours, ils contribuent indirectement à ta passion, même si leurs intrusion sur ta vie privée te déplaît. Je marque une pause. _ Ce que je te conseille, c’est de te rappeler que sans tes fans, ta carrière ne serait pas aussi exaltante qu’elle ne l’est. Concentre-toi donc uniquement sur ce détail, et tu verras que tout ira beaucoup mieux.

La carrière abordée, je dévie naturellement sur Lucie, sa défunte petite amie.
Une aubaine qu’il m’a offerte, en l’abordant naturellement un peu plus tôt.
Je m’assure que tout nos efforts, et ceux de mon collègue, portent toujours leurs fruits.
Sa réaction spontanée ne me dit rien qui vaille.
Il se mordille la lèvre comme un petit garçon prit en faute, avant de chercher dans mon regard - du moins je le suppose, un début de représailles.
Les mots qui suivent me soulage quelque peu, dans le sens où il n’est pas complètement revenu au tout début de notre thérapie.
Il traverse des périodes difficiles - que j’annote comme être dû à la date anniversaire qui approche à grand pas, mais dans l’ensemble il garde à l’esprit que la vie continue, avance.
Car bien-sûr, d’où elle est, sa défunte compagne ne voudrait pas qu’il se laisse dépérir dans un coin.
D’ailleurs, je suis toujours étonnée qu’elle ne lui ait pas dit avant de mourir, ne serait-ce que dans ses bras.
En général, les personnes atteintes d’une maladie incurable, essayent de préparer mentalement les personnes qui leurs sont chers à leurs absences.
Dans le cas de Fabian, la jeune femme savait qu’il ne pourrait pas finir sa vie tout seul. Elle donc, par conséquent, dû l’encouragée à se tourner vers d’autres personnes - même subtilement.
Je note sur mon papier de lui poser la question, dès qu’il me laissera répondre.
Pour le moment, je me contente de l’écouter me parler de son meilleur ami et colocataire, qui l’aide au quotidien à avancer, au delà de son sentiment d’impuissance face à ce qui n’est finalement que la vie.
Personne ne peut empêcher les choses horribles de se produire.
Nous apprenons tous à les surmonter, pour vivre avec en faisant d’elles nos forces.

_ Tu sais Fabian. Je dis une fois que le silence est revenue entre nous. _ Personne ne peut empêcher les choses de se produire, les bonnes comme les mauvaises. Je t’ai déjà expliqué que la vie était comme une leçon. A chaque étape, comme à chaque chapitre, tu as des épreuves à surmonter. Soit tu les surmontes avec force, et tu t’en relèves. Soit tu abandonnes, mais tu passes toute ta vie à en souffrir. Lucie, tu ne pourras jamais l’oublier - c’est évident, mais plus tard, lorsque tu seras prêt à ouvrir ton coeur à une autre personne, tu verras que la douleur s’y rattachant ne sera plus qu’un lointain souvenir, et même que cette douleur t’aura rendu bien plus fort. Je marque une pause, le temps qu’il assimile bien mes propos. _ Maintenant, je vais te donner un petit exercice à faire pour la prochaine séance. Tu vas t’accorder du temps pour toi, pour sortir t’amuser. Et sans forcément jusqu’à aller à draguer une personne, je vais te demander de prendre le temps de regarder les autres et de te dire mentalement lesquelles te plaisent et lesquelles ne te plaisent pas. Avec qui tu aimerais faire connaissances, et avec qui au contraire tu ne préfères pas faire connaissance. Si il y a… Je réfléchis rapidement à un chiffre raisonnable. _ Disons… 0 à 5 personnes, tu es en bonne voie de tourner la page. S’il n’y a personne, donc 0, tu n’es pas encore prêt à vivre comme tu ne cesses de me le dire car vois-tu, Fabian, il ne suffit pas de dire que l’on continue de vivre, il faut le faire réellement. Et ton problème, il est là. J’ai le sentiment que tu ne vis pas réellement, que tu t’en donnes l’illusion.

C’est un long discours que je viens de lui faire mais, je l’estimais nécessaire.
D’ailleurs, d’un regard sur ma feuille, je me rappelle cette question que je voulais lui poser.

_ Dis-moi, Fabian. Est-ce que Lucie, avant son départ, t’as explicitement fait comprendre qu’il faudrait qu’après son départ, tu cherches à refaire ta vie ? Ou l’as-tu déduit de toi-même dans des attitudes ou des souvenirs de sa personnalité ?

Si Lucie n’a rien dit, c’est qu’elle savait que Fabian le déduirait logiquement.
Si Lucie l’a dit, c’est qu’elle savait qu’il n’en ferait rien sans une forme d’avertissement.
Dans un cas comme dans l’autre, l’analyse que je porterais aujourd’hui s'en verra changée.
Option une : Fabian est une personne réfléchie qui réalisera naturellement mon exercice, et le réussira.
Option deux : Les résultats seront variables. Tout dépendant de son humeur, son envie, et des tas d’autres paramètres qui sont associés à sa propre personnalité.
Me proposant de manger, pour sans doute rendre la séance encore plus agréable, je demande à Fabian ce qu’il a à me proposer.
C’est un défilé de sucreries qui se présente à moi.
Cookies aux différentes saveurs ; muffins bananes chocolats ; pancakes à différentes sauces ; et donuts aux différents goût également.
Un vrai plaisir pour les papilles, mais pas pour les hanches.
D’ailleurs, Fabian me ramène immédiatement toutes ces victuailles, qu’il dépose sur la table basse.
Avoue que ça donne envie ! Je ne peux retenir un petit rire amusée à cette remarque spontanée car, à vrai-dire, je ne suis pas spécialement fan de sucres de manière générale.
À l’occasion, pourquoi pas, puisqu’il faut avouer que c’est tout de même bon.
Cependant, pas jusqu’à m’en faire exploser la brioche.

_ Je vais prendre un cookie au caramel, pour goûter. Je lui demande doucement, pour éviter de salir mes doigts de sucres en le prenant moi-même dans la boite.  
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyLun 21 Mai - 11:08


Consulter c'est la clé de la réussite

Les séances avec Lydia me font toujours un bien de fou. Ma psy elle a toujours réussi a démêler le vrai du faux dans ma tête et ça me fait beaucoup de bien. Elle me comprend et ne me juge pas et elle trouve toujours des trucs sympas à me faire faire par la suite tout seul dans mon coin pour que j'avance progressivement dans ma vie. Je l'ai toujours dit à elle comme à d'autres mais elle est très douée dans ce qu'elle entreprend et lui parler me fait beaucoup de bien, ça elle le sait je lui répète un nombre incalculable de fois. Je lui parle donc de mon métier de patineur et plus précisément des répétitions ainsi que des fans pour le moins encombrants en ce qui concerne ma vie privée elle réagit aussitôt en me disant que "Tu sais Fabian, l’important dans ton métier, est la passion que tu lui portes. Les fans autours, ils contribuent indirectement à ta passion, même si leurs intrusion sur ta vie privée te déplaît." J'acquiesce aussitôt tout en posant mes yeux sombres sur elle mais elle surenchérit avant même que j'ai pu dire quoi que ce soit "Ce que je te conseille, c’est de te rappeler que sans tes fans, ta carrière ne serait pas aussi exaltante qu’elle ne l’est. Concentre-toi donc uniquement sur ce détail, et tu verras que tout ira beaucoup mieux." Une nouvelle fois j'acquiesce en étant bien d'accord avec ce qu'elle me dit « tout ceci je le sais figure toi. Ce qui me dérange ce n'est pas d'avoir des fans, je sais que les spectacles plaisent de base donc avoir des fans est normal. Et je remercie toujours mes fans pour l'amour qu'ils portent à nos spectacles comme à nous les patineurs. Ce qui me dérange surtout c'est qu'ils s'invitent dans ma vie privée alors qu'ils n'y ont pas leur place, souhaitant me connaître comme si nous étions des amis. Si je ne parle pas de ma vie privée aux médias ce n'est pas pour rien. Les seules choses que l'on peut apprendre sur moi sur Wikipedia c'est ma date de naissance, mon nom, d'où je viens et que j'étais en couple avec Lucie depuis qu'on s'est connu au lycée. Je considère que c'est déjà énorme comme informations... Mais non les fans ils sont indiscrets, ils en veulent toujours plus, tu vois ? C'est ça que leur reproche ! » Dis-je histoire qu'elle comprenne d'où vient réellement le soucis. Je savais dès le début qu'en devenant patineur je serais pour ainsi dire une célébrité, ça ne m'a jamais dérangé. Par contre renoncer à ma vie privée ça, ça me dérange réellement ! Et je n'y renoncerais pas. Il est hors de questions que j'aille raconter ma vie aux médias, je ne suis pas de ce genre.

Nous parlons ensuite de ma Lucie et de mon état d'esprit du moment face à sa disparition, il y a des avancées même moi je le vois que j'évolue petit à petit et j'arrive un peu mieux à digérer son absence dans ma vie quotidienne mais ça reste toujours quelque chose de difficile à gérer et ça me semble normal. "Tu sais Fabian." Je la fixe attendant qu'elle poursuive et lorsqu'elle ouvre la bouche pour me dire la suite elle a toute mon attention "Personne ne peut empêcher les choses de se produire, les bonnes comme les mauvaises. Je t’ai déjà expliqué que la vie était comme une leçon. A chaque étape, comme à chaque chapitre, tu as des épreuves à surmonter. Soit tu les surmontes avec force, et tu t’en relèves. Soit tu abandonnes, mais tu passes toute ta vie à en souffrir. Lucie, tu ne pourras jamais l’oublier - c’est évident, mais plus tard, lorsque tu seras prêt à ouvrir ton cœur à une autre personne, tu verras que la douleur s’y rattachant ne sera plus qu’un lointain souvenir, et même que cette douleur t’aura rendu bien plus fort." J'acquiesce vivement, ça elle me l'a déjà dit à plusieurs reprises mais c'est quelque chose qui est encore difficile à supporter pour moi « je sais bien... On en a discuté plusieurs fois de ça. Mais j'avoue que j'ai encore du mal à faire la part des choses. J'avance, je tente de vivre avec son absence dans ma vie mais j'ai encore du mal à accepter qu'elle soit réellement partie et que je n'ai rien pu faire mis à part la regarder partir. » Et c'est le plus à gérer ça parce qu'en fin de compte j'ai vu tous les stades de sa maladie défiler à une vitesse inquiétante .. Son cerveau qui faisait des siennes et qu'elle perde la boule quitte à parfois se comporter très agressivement, qu'elle devienne folle, comme diraient les médecins, qu'elle ai du mal à se bouger, qu'elle soit en fauteuil et j'en passe... Ce n'est pas facile à gérer. Ma psy se reprend alors me disant que "Maintenant, je vais te donner un petit exercice à faire pour la prochaine séance. Tu vas t’accorder du temps pour toi, pour sortir t’amuser. Et sans forcément jusqu’à aller à draguer une personne, je vais te demander de prendre le temps de regarder les autres et de te dire mentalement lesquelles te plaisent et lesquelles ne te plaisent pas. Avec qui tu aimerais faire connaissances, et avec qui au contraire tu ne préfères pas faire connaissance. Si il y a…" J'acquiesce alors attendant qu'elle rassemble ses idées et termine sa phrase pour ensuite réagir et quand enfin elle se reprend elle a toute mon attention, encore et toujours, "Disons… 0 à 5 personnes, tu es en bonne voie de tourner la page. S’il n’y a personne, donc 0, tu n’es pas encore prêt à vivre comme tu ne cesses de me le dire car vois-tu, Fabian, il ne suffit pas de dire que l’on continue de vivre, il faut le faire réellement. Et ton problème, il est là. J’ai le sentiment que tu ne vis pas réellement, que tu t’en donnes l’illusion." J'acquiesce alors en me disant que ce sera un exercice plus difficile à gérer que les autres et je me mordille la lèvre assez stressé par ce qu'elle me demande de faire « c'est difficile d'éventuellement accepter des nouvelles personnes dans ma vie... Je ne suis pas dérangé à l'idée de le faire mais... Disons simplement que ça reste quelque chose de délicat parce qu'en fin de compte je ne veux pas remplacer Lucie. Ceci tu le sais. Avoir des amis n'est pas un problème pour moi mais avoir une nouvelle personne sur le plan sentimental ça je le refuse. » Et je le refuserais certainement encore très longtemps parce qu'en fin de compte je me dis que c'est quelque chose qui m'est interdit même si ma psy et l'ensemble de mes amis ne sont pas d'accord avec moi à ce sujet.

Je la dévisage longuement alors qu'un silence s'installe et quand elle finit par le rompre en me demandant si "Dis-moi, Fabian. Est-ce que Lucie, avant son départ, t’as explicitement fait comprendre qu’il faudrait qu’après son départ, tu cherches à refaire ta vie ? Ou l’as-tu déduit de toi-même dans des attitudes ou des souvenirs de sa personnalité ?" Je secoue alors la tête comme pour signifier que non rien de tout ceci, je n'ai jamais réellement beaucoup abordé la maladie et les différents stades avec Lydia mais il va bien falloir que je le fasse aujourd'hui. « C'est plus compliqué que ça Lydia... La sclérose-en-plaques est une maladie qui, à la base, te fait perdre un peu la tête jusqu'à finir par te rendre vraiment fou... Lydia a finit ses jours non seulement à l'hôpital mais surtout au service psychiatrique parce qu'avant toute chose c'est une maladie neurologique mais aussi musculaire... Ensuite des problèmes qui te font perdre la tête tu te retrouves en fauteuil roulant et après tu ne peux tout simplement plus te bouger... Donc pour ainsi dire Lucia n'a jamais vraiment eu le temps de me dire que je devrais refaire ma vie. Elle n'en a pas eu le temps en fait. Elle était trop malade pour ça... » Dis-je en tentant de lui expliquer du mieux que je le peux la maladie pour qu'elle comprenne réellement ce qu'il en est. « Après je sais comment elle était et il est clair qu'elle aimerait que je refasse ma vie et que je ne passe ma vie entière à lui rester fidèle. Elle voudrait que je sois heureux, que je retrouve quelqu'un. Tout ça je le sais mais même si je le sais intérieurement je me dis que ce serait mal si j'acceptais une nouvelle personne dans ma vie. Quoi qu'il arrive cette personne serait une étrangère à ma vie tu vois ? Parce que justement Lucie était là avant et qu'elle sera toujours là d'une certaine façon. Ce sera toujours la première dans mon cœur. Je ne pourrais jamais aimer quelqu'un plus qu'elle parce qu'elle est mon premier amour. Donc j'ai du mal à accepter ou imaginer l'idée de refaire ma vie, j'aurais trop l'impression de la trahir même si elle comme vous, vous pensez que c'est comme ça que ça doit se passer j'avoue que moi j'en suis incapable pour le moment. » Et suite à ses mots je me tais tout en posant mes yeux sur elle en attendant qu'elle me donne son point de vue sur mes mots.

Je lui propose ensuite de manger un petit peu, ce qui ne fait jamais de mal du moment qu'on ne se gave pas, elle accepte en me demandant un "Je vais prendre un cookie au caramel, pour goûter." Je souris alors et fouille dans la boîte puis j'en prends deux un pour elle que je lui tends et un autre pour moi que je croque une fois qu'elle a prit celui qu'elle a prit de ma main. Manger fait du bien et rend la séance plus agréable et positif pis bon je dois bien avouer que la nourriture a toujours eu un effet extrêmement positif sur moi. Je ne saurais l'expliquer mais quand je mange j'ai un sentiment d'euphorie qui se dégage au fond de moi. C'est difficile à expliquer mais pour ainsi dire je suis accroc à la bouffe. « C'est bon, n'est-ce pas ? » Que je dis à ma psy en souriant histoire de voir si, comme moi, elle aime les pâtisserie de cette boutique, moi j'en suis fan mais les goûts et couleurs ne se discutent pas après tout...
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyDim 27 Mai - 1:01

Je sourie à la réponse de Fabian.
Bien évidemment qu’il sait.
Je ne le prends pas pour plus idiot qu’il ne l’est.
Seulement, aux mots qui suivent, je sens bien que mon patient n’a pas réellement entendu les mots que je lui ai adressés.
Je n’ai jamais demandé qu’il accepte d’être plus loquace sur sa vie privée, pour ensuite mieux accepter ce qui n’est que la rançon de sa gloire, non.
Je lui ai simplement suggérée de ne pas se focaliser sur cet aspect de sa relation avec ces fans - que j’admets être trop intrusive, pour mieux accepter la contrepartie désagréable.
Tout simplement.

_ Je comprends bien, Fabian, et ce n’était pas ce que je te demandais mais… qu’importe. Je déclare charmante, en réponse. _ Tant que ta vie privée te semble respecté, quelque soit tes actions futures, tu m’en vois ravie.

Je ne tiens pas particulièrement à éluder sur le sujet.
Je me suis intéressée à son travail pour en venir à la raison principale de sa thérapie, et c’est ce qui s’est produit avec brio.
Nous parlons tout deux de Lucie, sa défunte petite-amie, avant d’aborder le contrôle de l’humain sur les évènements de la vie.
Personne ne peut contrôler les imprévus du destin, bon ou mauvais.
Et ça me désole de devoir à nouveau le répéter aujourd’hui à Fabian.
Ça me désole car j’ai l’impression de me répéter en permanence en sa présence, ce qui n’est sûrement pas favorable à sa thérapie.
D’ailleurs, Fabian lui-même le reconnaît.
Pourquoi s’obstiner alors à ne pas vouloir juste, je dis bien juste, essayer de surmonter sa difficulté à l’assimiler.
Non. Mieux. Pourquoi s’obstiner à se reprocher de n’avoir rien pu faire pour Lucie ?
Car il est bien là le noeud du problème, le frein dans son travail de deuil.
Tant qu’il n’acceptera pas, nous tournerons en boucle.

_ Il va falloir que cela change, Fabian. J’annonce en écrivant cette conclusion sur mon bloc-notes. _ Il va falloir que tu acceptes cette réalité et que tu apprennes à vivre en conséquences sinon, je te le dis honnêtement, je crains que mon travail envers toi n’apporte plus aucun résultat.

Cela sonne dramatique dit ainsi mais, hélas, c’est la stricte réalité.
Je ne pourrais plus être d’un grand secours à mon patient, si lui-même refuse de suivre la voie que je lui demande simplement de suivre.
Je lui donne d’ailleurs un exercice à faire pour notre prochaine séance, pour tester non seulement son évolution psychologique au niveau affectif/sentimentale, mais également juger de sa volonté à suivre la thérapie en elle-même sans aller à contre sens.
Rien de bien compliqué, d’ailleurs.
Je lui demande simplement de sortir s’amuser, seul, pour s’interroger sur son envie de découvrir d’autres personnes.
Je ne lui exige pas de faire le pas de la rencontre, de la découverte, je le précise bien.
Toutefois, là encore, mon discours n’est pas assimiler comme je l’aurais souhaité.
Fabian n’est pas déranger à l’idée de mettre en pratique l’exercice mais - car effectivement il y a toujours un « mais » aujourd’hui, il ne veut pas envisager simplement l’option de remplacer Lucie à l’avenir.
On pourrait dire qu’il parle dans un futur relativement proche mais - cela confirme ce que je disais, toujours un mais - mon patient entends cela plus comme une décision ferme et définitif.
Un fait qui ne me scier absolument pas, d’autant plus que ce n’était pas l’intitulé même de mon exercice.

_ Fabian. Je reprends avec une fermeté contrôlée, pour marquer ma désapprobation sur son actuel comportement en thérapie. _ Je m’interroge sur une chose te concernant aujourd’hui : est-ce que tu m’écoutes réellement quand je te parle ? Je marque une pause trop courte pour qu’il puisse, volontairement, ne pas m’affirmer qu’il le fait. _ Mon exercice n’était pas que tu fasses de nouvelles rencontres sentimentales. Je répète en appuyant bien sur chaque mot. _ Mon exercice est juste un travail d’observation. Tu regardes les gens présents dans le lieu que tu auras choisis, et tu t’interroges sur la simple envie ou non d’apprendre à la connaître dans un but plus approfondis que la simple amitié. Bien évidemment, tu ne l’abordes pas si tu ne t’en sens pas prêt, nous sommes d’accord. J’attends juste de toi que tu essayes d’entrevoir un avenir possible avec quelqu’un d’autre. C’est uniquement un travail personnel, individuel, rien de plus. Je marque une nouvelle pause pour percer son regard de mes prunelles olives. _ Tu sais Fabian, je vais être honnête avec toi, je n’aime pas les thérapies qui n’aboutissent à aucun résultat. J’aime les progrès, même minime. Si tu désires que je poursuive mon travail avec toi, il va falloir que tu acceptes enfin mes conseils, ainsi que mes conclusions, sans les remettre en question permanente.

Ce n’est pas une option que je lui propose, mais bien un ultimatum que je lui impose avec la maitrise qui m’ait exigé dans mon travail.

_ Tu as une semaine pour y réfléchir. Je reprends en déposant à nouveau la mine de mon stylo sur la feuille. _ Quelque soit ton choix, je tiens à ce que tu le fasses en connaissance de cause.

Je le mentionne car, malheureusement pour lui, il n’y aura pas de retour possible en arrière.
S’il veut poursuivre dans cette propre spirale qu’il a crée autour de lui, je rendrais son dossier à mon ancien confrère à l’hôpital.
Peut-être que sa méthode portera alors plus ces fruits ?
En attente de la réponse à cette intéressante question, je poursuis ma séance en l’interrogeant sur le comportement de Lucie avant sa mort.
La réponse de Fabian m’encourage à prendre des notes, nécessaire à mes conclusions précédentes.
Et le verdict c’est que : ceci explique cela.
Mon patient est réellement dans une optique de continuer à vivre comme aujourd’hui, volontairement.
Il fait fie des recommandations que Lucie auraient pu lui faire, comme de celles qui peuvent venir de toutes personnes y compris moi.
Nous sommes clairement dans une impasse où notre issue de secours est le choix que je le contrains à faire, pour dans sept jours.
Soit me suivre en acceptant toutes mes demandes ; soit accepter de mettre un terme à notre collaboration.
Fabian allège la conversation en me proposant à manger.
J’accepte de goûter un cookie au caramel, qu’il me sert immédiatement.
Je le goûte du bout des lèvres lorsque mon téléphone vibre dans la poche de ma veste.
Je le sors pour découvrir l’identité du destinataire du message, avant de découvrir horrifié une photo prise par l’iPhone de Maxime.
Mon visage se décompose subitement.
La vision de cette télévision en morceaux, au sol, ne manquerait pas de me faire m’étrangler de colère.
Ce petit con, je vais le tuer.
Mais vraiment.
Et je ne plaisante pas.
Je vais glisser de la mort-aux-rats dans ses plats à petites doses et… Non.
Faire de la prison pour un tel petit con, ça m’emmerderait.
Surtout que je suis maman derrière donc… Mauvais plan.

_ Excuse-moi Fabian, mais je vais être obligé de mettre un terme prématuré à cette séance. J’annonce précipitamment en rangeant mes affaires. _ J’ai depuis peu la tutelle d’un adolescent à problèmes de dix-huit ans, et il vient encore de casser quelque chose chez mes parents pour m’emmerder. Je me lève, quittant le salon dans la foulée. _ Je te revois samedi prochain, à la même heure. N’oublie pas de réfléchir à ce que je t’ai demandé, c’est important.

A ces mots, je quitte la demeure de mon patient pour regagner ma voiture au pas de course.
Je jette rapidement la pochette sur le siège passager, avant de démarrer en trombe pour regagner la villa de mes parents.
Encore une journée en enfer.

HRP:
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MessageSujet: Re: [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite (#)   [Lydian#1] Villa#44 Consulter c'est la clé de la réussite EmptyDim 27 Mai - 20:01


Consulter c'est la clé de la réussite

Bon nombre de personnes veulent absolument que j'avance dans ma vie, que je sors de ce foutu trou noir dans lequel je suis enfermé depuis la mort de ma chère et tendre Lucie. Peut-être bien que ces personnes ont raison et que j'ai droit au bonheur une seconde fois ? Oui peut-être mais j'admets que c'est plus difficile à accepter que ça. Néanmoins j'avoue que les ordres de ma psy aujourd'hui, son ultimatum clair et précis me met quelque peu la haine parce que c'est pas censé être son boulot de m'obliger à faire quelque chose alors que je ne suis pas prêt à ça. Mais bon je suppose qu'elle en a marre que je m'écoute autant depuis tout ce temps et qu'elle veut que les choses avancent enfin. Je peux le comprendre et si pour la garder je suis effectivement obligé de devoir faire ce qu'elle m'a demandé soit d'observer les gens et de me demander si ces personnes méritent mon attention et bien soit je le ferais. Il y a Helsie que je trouve fascinante, j'aurais peut-être dû lui dire avant qu'elle ne parte de chez moi, je ne lui ai pas encore parlé de cette fille mais la prochaine fois que je la verrais je lui parlerais d'elle. Peut-être aurais-je davantage de choses à lui dire au sujet de cette femme. Autant je vais la revoir dans quelques jours et j'en saurais plus sur elle. J'en sais déjà un certain nombre, des infos sur elle j'entends, mais je n'en sais pas encore assez pour avoir envie de réellement me pencher sur elle. Cette fille possède un passé extrêmement compliqué et je me vois mal m'aventurer dans une relation encore moins avec une femme qui a un passé difficile comme le sien peut l'être. Mais au moins, quand je suis avec Helsie je sais qu'elle capte toute mon attention et à mes yeux c'est ce qui est le plus important. Puis elle me plaît alors si jamais je ne revois pas Helsie dans le courant de la semaine j'aurais au moins le mérite de pouvoir dire que j'ai une femme dans mon entourage que j'ai vu à deux reprises, pour le moment, et que je trouve absolument charmante. J'ai également des amis de qualité qui méritent que je me penche sur eux pour pouvoir réellement les considérer comme des personnes nobles et dignes d'intérêts. Donc à mon sens c'est le plus important. Concernant le plan sentimental très franchement on verra plus tard, mais je suppose que concernant l'exercice qu'elle me demande de mettre en pratique je suis sur la bonne voie parce que oui une femme me plaît vraiment et j'ai envie de la découvrir. Je suis curieux oui, elle attise ma curiosité la jolie Helsie et à mon sens c'est le plus important dans tout cela. Alors, tandis que j'acquiesce à cette pensée je pose mes yeux sur mon écran de télévision éteint que j'allume puis j'allonge mes jambes sur mon canapé tout en grignotant des biscuits. Au bout du compte c'était une belle journée...

Fin du rp

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