Dark Secret - PV Abraham

Le restaurant était certes une diversion pour le mieux agréable, mais Abraham ne l'avait pas choisis pour son côté pratique, mais encore pour son côté réaliste. Être en présence d'un inconnue qui à tenter de s'enlever la vie et le ramener dans une autre partie de la ville peut vite comporter son lot de problèmes ou indirectement ses mensonges. Ici Abraham était un habituer et connaissait bien les gens qui venaient, si le jeune homme tenterait réellement quelque chose, il n'irait pas bien loin, surtout que le poste de police est à moins d'un kilomètre du restaurant. Le docteur avait battue le gamin à un jeu d'analyse et s'apprêtait à le battre une seconde fois. Il prit évidemment place devant Billy et l'observa, analysant sa posture, ses manières, ses remarques jusqu'au moindre tic et se berça dans ses analyse psychologique. Le jeune home tenta de le bercer avec des paroles à l'eau de rose, racontant les fantasme que pouvait donner la réalité Américaine avec ses élans de rose et de clicher, citant par exemple la femme ou encore le chiant et ça ne fit que lui donner un morceau de sourire au coin des lèvres. Pour tout dire, Abraham posa ses coudes contre la table et entrelaça lentement ses mains en posant son menton près de celle-ci silencieux. Le jeune homme continuais de déblatérer encore et encore des histoires ne serait-ce moins intéressante et qui tenait la route l'une que l'autre, ce qui lui donnait encore moins l'envie de même s'y sentir intéresser. C'est fascinant il n'empêche, comment le cerveau peut même aller creuser dans l'imagination lorsqu'il le souhaite pour avoir encore plus de réponse. Abraham le laissa terminer avec roman de meurtre et garda son petit sourire derrière ses main, soulevant lentement le regard et rebaissant doucement ses mains. Il retira lentement ses lunettes et soupira en rigolant très faiblement derrière le geste négligeant de la tête pour lui symboliser qu'il était décourager avant de remettre doucement ses lunettes et de fixer le jeune homme.

-Vous êtes le pire... Scénariste qui soit. Ne faîtes jamais de films.

De manière réaliste, Abraham savait les risques du danger, connaissait quand même un temps soit peu le danger de sauver qui que ce soit auprès d'une falaise. Il ne savait pas ce que pourrait être la réalité, mais il pouvait assurément confirmer que ce jeune homme n'avait certainement pas tuer quelqu'un quand même. Un moment passa entre-temps et lorsque la serveuse s'approcha doucement, Abraham prit la parole ne laissant même pas le jeune dire quoi que ce soit.

-Ce sera deux spécialité du jour Diane et je te pries, sers nous donc deux bière fraîche, celle de ton choix. Au fait tu passeras le mots à ta mère que la tarte était excellente!

La jeune serveuse fit un sourire à Abraham et nota sur son petit cahier, quittant avec les commandes. L'homme suivit la serveuse du regard et le porta de nouveau sur le jeune homme.

-Alors... Commençons donc par les formules de politesse. Partons du bon pied puisque votre histoire doit sacrément être intéressante pour vous retrouver ici. La base d'un récit c'est de connaître son jeune héro, je vais donc me présenter le premier, Docteur Abraham Lewitt.

Le docteur sortit doucement le porte-feuille de son veston et le déposa lentement contre la table en ne quittant pas le jeune homme du regard. Il sait qu'il veut le porte-feuille et c'est tout à cet instant l'important d'une négociation réussie.

-Je reposes donc ma question gamin. T'es debout au précipice, près à sauter et tu va me faire croire que ton histoire n'est pas assez pertinente? En revanche elle l'est assez pour cacher un porte-feuille. Voilà donc ce que je pense, tu me prends sacrément pour un vieux dépasser... Pas capable de comprendre ce qui se passe. Tu es en fuite. J'ignore pourquoi, comment, mais c'est thèse... Et peu importe ce que tu fuis, je ne suis pas ton père, ton juge, un agent fédéral... Je suis juste un mec qui t'offres une discussion devant une bière... Soit tu parles... Soit la soirée va être sacrément longue. Alors?

Il ne fallut à Abraham d'un soupçon de menace bien placer pour sentir qu'il avait littéralement touché la bonne corde chez le jeune homme qui se présenta à être en réalité un certain Billy. Aussi il surprit Abraham par la facilité de se mettre à table, ce qui lui exposa son bon fond, sa tendresse et réellement son engouement pour l'aide qu'il recherchait indirectement. Il est vrais que l'homme n'avait pas réellement tout les détails de l'échange avec son passer, mais il en avait assez apprit pour que l'histoire qu'il lui raconte aie un réel maintien entre la fiction et le réalisme. Ce qui donna réellement un coup de vérité dans ce qu'il racontait fût très exactement lorsque Billy s'exécuta à ouvrir le porte-feuille pour montrer ce qui était réellement fort probablement la raison de cacher autant d'émotion devant un porte-feuille, soit ses vraies identités. Quelques mystères restait encore nébuleux dans l'esprit du docteur, mais il pouvait lire en lui un réel besoin d'aide et le fait qu'il s'adonne ainsi à Abraham était un signe de confiance indirectement. Lorsqu'il laissa l'ultimatum à l'homme, la serveuse revint avec les bières et les repas, qui s'avérait à être de délicieux sandwich avec des frites et deux bières maison rousse pour faire passer le tout. Abraham remercia poliment la jeune serveuse qu'il connaissait relativement bien et dont il était familier, avant de simplement retirer doucement ses lunettes pour les glisser dans sa poche et regarder Billy qui ne semblait toucher à rien attendant une réponse de la part d'Abraham. Le docteur laissa un petit soupir en guise de réponse, puisqu'il comprenait que le jeune homme venait de se vider le cœur, mais reprit aussitôt la conversation de la manière à son sens la plus raisonnable qui soit.

-Mange, je te promets de t'aider, mais vus la couleur de ta peau et de tes cernes... Mange pour le moment.

Billy semblait si fatiguer, épuiser et surtout presque à dire vrais mourant sans forcément en démontrer les signes. La blancheur de la peau était tellement évidente qu'on pouvait sentir que son état d'alerte avait été présent depuis déjà quelques jours. Cela ne fut d'ailleurs pas très long qu'au bout de la première bouchée, il en entama une seconde, mâchant comme-ci cela faisais quelques jours qu'il fuyait les restaurants peut-être ou encore les commerces à épicerie fine. De bon cœur, Abraham souleva d'ailleurs son assiette et vint partager la moitié de ses frites avec lui en soupirant, tels un père qui offrirait plus de cette succulente patate à son fils.

-Je ne suis pas fanatique des pommes de terres... Allez mange mon garçon.

Le repas se déroula comme prévu dans les quelques minutes qui suivirent rapidement vus l'appétit de Billy. Au bout de ce délais les deux hommes discutèrent peu, mais discutèrent bien. Abraham partagea son appréciation pour l'université du Massachusetts ou même encore Harvard et les deux cerveaux trouvèrent leur points culminants, échangeant comme-ci ils se connaissaient depuis toujours. Certes le docteur était encore fâcher que Billy aie tenter de lui mentir au sujet de certaines informations, mais il pouvait tout à fait comprendre qu'on ne fait pas confiance au premier venu et c'est pour ça qu'il n'en portait pas rancune. Mine de rien, au fil de la conversation, Abraham comprit également le besoin qu'aurait Billy au cours des prochains mois ou même années à s'installer en Nouvelle-Zélande, puisque cette terre promise est en quelques sortes l'avènement d'une vie à laquelle si on est pas du tout préparé, on termine à la rue. Ça lui rappelait tout ses esprit, toutes ses âmes qu'il avait croiser et qui arrivait avec de grands projets, mais qui finissait par disparaître tels poussière dans la nature une fois que tout était tomber à l'eau. Billy rappelait un peu de ses gens, mais vus la connexion qui s'était rapidement lier entre les deux hommes et surtout après le fait que l'homme lui ai sauver la vie, ce serait un peu dommage de le laisser pourrir à son sort. Une fois sa bière terminée, Abraham s'approcha doucement de Billy et grattant son menton, il lui montra le restaurant avec ses mains.

-Tu aimes cet endroit? J'en connais le propriétaire. Je sais que c'est pas le boulot de rêve, mais... Tu pourrais y travailler pour te payer un toit, plutôt que de sauter dans les rivières... Qu'en penses-tu... Dis-toi que parfois après avoir toucher le sol, on ne peut que remonter vers le haut... .

Comme tout le monde connais Abraham, étant logé et bon citoyen depuis des années, beaucoup lui rendait service facilement en échange de consultation médicale à un rien. Alors décrocher un emploie pour Billy ici, ce serait du gâteau. D'ailleurs l'homme sortit doucement de sa poche son second téléphone portable, un modèle inférieur un peu désuet, mais inconnue de Billy et surtout de son entourage. Comme cet appareil ne servait que lorsque Abraham partait de la région pour faire un transfert d'appel dessus, il décida de le donner à Billy.

-Un numéro est déjà programmer, je te l'écrirai sur un bout de papier. Voici donc ce que tu va faire pour moi, pour toi surtout. Créer ta vie ici, travaille, installe-toi, socialise, mais surtout... Soit discret et fais toi oublier du monde extérieur... Si tu tiens parole, que tu ne fais pas de bêtise, je tâcherai de voir au congrès médical si un cerveau comme le tien peut nous rejoindre à l'hôpital pour améliorer ton sort.

Abraham prit ses lunettes et les enfilas en se dirigeant dans le stationnement avec Billy, lui laissant ses bagages.

-Une seule règle pour un meilleur avenir. Ne déconne pas Kitkat... Et je serai ton homme de parole.

Une poignée de main en signe de nouvelle amitié et le docteur lui rappela que son numéro était pré-programmer en cas d'urgence uniquement. Il embarqua dans son véhicule et c'est ainsi que les deux hommes se quittèrent pour de bon.

RP TERMINÉ.