AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous voulez vivre à center bay ? sans trop payer ?
cette colocation devrait vous ravir !

jouer de la musique est votre passion, venez rejoindre ce groupe de musique.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 #27 (dawn) even if it is a mistake, won't forget your face

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: #27 (dawn) even if it is a mistake, won't forget your face (#)   #27 (dawn) even if it is a mistake, won't forget your face EmptyLun 11 Juin - 12:22

"Well the ink in my pen ran dry. Long before your smile. And the pages have always been blank, Like the trees in the wild. But the wind, yes, the wind, keeps pushing you and me. And time in time, I know when it's time to leave. And the memories we made will never be lost. And the look on your face, we both knew the cost." (@dailyrami//beerus)
even if it's a mistake
☆ Dawn & Joseph ☆

Sans qu'il ne s'en rende compte, un soupir s'échappa de ses lèvres. Son visage enfoui dans ses mains, il regrettait de ne pas pouvoir en partager la raison avec son frère de cœur, son meilleur ami, avec qui il n'entretenait plus qu'une relation de travail. Et encore, le terme « relation » était un bien grand mot, étant donné que les insinuations sur le passé des deux hommes ne manquaient pas dès qu’ils se retrouvaient en désaccord (ou en accord). L’ambiance n’était plus la même, la lourdeur des silences à chaque fois un peu plus pesante. Néanmoins, Joseph n’avait pas abandonné l’idée de se réconcilier avec Christopher. Peut-être un jour lui pardonnerait-il sa trahison. Peut-être un jour comprendrait-il que le Barclay n’était qu’un humain et en tant que tel, il lui arrivait de commettre des erreurs, aussi terribles fussent-elles. En l’occurrence, devenir l’amant de la femme de son meilleur ami. Mais s’il décidait de ne plus croire à l’éventualité d’un pardon de la part de Christopher, alors que lui restait-il ? Une amitié aussi longue que ses années passées sur cette planète. Évidemment, Joseph n’abandonnait pas ; aussi difficile que pouvait l’incertitude pesant sur l’avenir de leur amitié.

En attendant, le trentenaire s’évertuait à vivre de façon exemplaire, en évitant de mêler femme et alcool ensemble - puisque cela ne semblait résolument pas lui réussir -. Exception faite de @Dawn Gaiman. Son autre meilleure amie. Celle qui ne le détestait pas, même si elle n’avait définitivement pas approuvé le comportement de Joseph. Elle le lui avait bien montré d’ailleurs, en débarquant sur le seuil de son appartement comme une furie, en lui tapant littéralement sur la tête. La pauvre Dawn s’était retrouvée mêlée à toute cette sordide histoire, constamment prise entre deux feux tant au niveau personnel que professionnel. Il s’agissait d’une situation bien complexe, et Joseph se sentait désolé pour elle à chaque fois qu’elle se retrouvait à arbitrer un énième échange un peu trop houleux entre le Waltham et le Barclay.

Joseph se gara non loin de l’immeuble de son amie, avant de décrocher l’oreillette Bluetooth et de la déposer dans une petite boîte de rangement prévue à cet effet dans son 4x4. Une bouteille de bon vin  en main, il quitta le véhicule en faisant attention à bien le verrouiller pour éviter les mauvaises surprises.

Durant les quelques minutes de marche qui le séparaient de l’appartement de Dawn, le trentenaire réfléchit à la nouvelle excuse qu’il allait bien pouvoir inventer à sa mère cette fois-ci afin de lui opposer un refus à sa demande. Demande d’inclure la fille de l’une de ses connaissances dans l’une des productions de Joseph, ce qu’il refusait catégoriquement de faire. D’un, ce n’était pas fair play vis-à-vis des autres acteur.rice.s qui tentaient désespérément de percer. Le pistonnage, le trentenaire n’aimait pas, et peut-être était-ce d’ailleurs l’une des raisons qui l’avait poussé à quitter le milieu banquier pour privilégier le monde cinématographique.

Il décida toutefois de laisser au lendemain cette question, d’autant plus que le brun venait d’arriver devant l’antre de miss Gaiman. Joseph frappa plusieurs coups, afin qu’elle vienne lui ouvrir. « Quelqu’un a demandé du vin français par ici ? » dit-il lorsque Dawn apparut dans l’embrasure de la porte, sans lui laisser le temps de l’accueillir convenablement. Quoique… après toutes ces années passées à se côtoyer, la brune avait sans aucun doute pris l’habitude des arrivées impromptues de Joseph, mais aussi et surtout de son sarcasme. Un talent qu’il tenait d’une grand-mère particulièrement cynique et au sens de l’humour assez dark. « Prête pour une soirée de folie ? » finit-il par ajouter, avec un petit rire moqueur. La soirée prévue n’avait pourtant rien de très fou : s’avachir sur le canapé du salon, regarder un film, se goinfrer de malbouffe relativement saine (si l’on pouvait la qualifier comme tel) et vider une ou trois bouteilles d’alcool. Rien d’extraordinaire. Juste une soirée entre amis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: #27 (dawn) even if it is a mistake, won't forget your face (#)   #27 (dawn) even if it is a mistake, won't forget your face EmptyVen 13 Juil - 17:04


   
Joseph & Dawn
  Even if it's a mistake, won't forget your face

C’est une des périodes de l’année les plus chargées, en fait non. Toutes les périodes de l’année sont chargées pour Dawn. Mais il est bien plus aisé pour elle de se mentir que de prendre quelques minutes et regarder les choses en face. A savoir, une vie amoureuse inexistante et une vie amicale bien désastreuse. Entre ses deux meilleurs amis qui ne s’adressaient plus la parole autrement que pour parler boulot ou s’envoyer des piques. Lizzie qui était partie des années plus tôt et avec qui la situation était tendue. Parfois, Dawn en a marre de faire le pont entre Christopher et Joseph. Surtout quand cela impacte leur travail, seul havre de paix, seule parcelle de sa vie qu’elle arrive à contrôler. Mais elle n’en dit rien, car elle a déjà tout dit. Sermonner Jo avec des tapes sur la tête ? Check. Supplier Chris de faire quelques efforts et de lui pardonner enfin ce petit écart ? Check. Et pourquoi ? Pour rien. Que pourrait-elle faire de plus, cette histoire ne la regarde pas après tout.

Un soupir et une main qui remet en place une mèche rebelle qui s’échappe de son chignon, tandis que l’autre glisse sur le tailleur beige qui complimente la teinte de sa peau. Et là voilà repartie en direction de son macbook pro. Les doigts fuselés dansent sur les touches du clavier alors qu’elle vérifie le dernier scénario que leur boîte pourrait produire. Heure sup’, soirées passées sur son ordinateur à écrire ou à corriger les erreurs de ses imbéciles de stagiaires, tout pour ne laisser aucune place à l’ennui, notion absente de la vie de la belle femme.

Dans un silence presque religieux, une tasse de café fumante qu’elle déguste de temps à autres - tout aussi bien pour reprendre de l’énergie que pour faire de minuscules pauses – repose sur la table en verre du grand salon/salle à manger/cuisine de son loft au top de l’architecture moderne. Pas un vêtement ne vient briser l’atmosphère du lieu aussi organisé que propre, et la plus petite des poussières serait bien rapidement aspirée, nettoyée, éradiquée si jamais elle osait s’installer dans un des recoins du loft. La perfection, l’organisation, maîtres mots dans la vie de Dawn, mais pourtant, cette pièce ne manque pas de vie. Une multitude de photographies habillent les murs blancs. Photographies de son père, de ses amis d’enfance, et de tous les moments de sa vie, bons comme mauvais. Tout ce qui fait que Dawn Gaiman est Dawn Gaiman.

Sous ses airs de concentration, Dawn est en fait dans l’attente. L’attente de son meilleur ami, Joseph, et de la soirée qu’elle lui a promise il y a plusieurs semaines de cela. Rien de fantastique ou d’outrageux, simplement deux amis qui se retrouvent pour manger des pizzas et autres cochonneries devant un bon film et une belle bouteille de vin. Rien qu’à l’idée, un sourire se crée sur son visage pointu et vient casser avec l’air austère qu’elle porte d’habitude comme une marque de fabrique. Heureusement que ses amis sont là pour la rappeler à l’ordre et la forcer à s’ouvrir et à vivre autre chose que cette vie de labeur que fournissent les grands bureaux de l’entreprise. Mais cela bien sûr, elle ne l’avouera jamais. Tout comme elle n’avouera pas qu’elle attend son ami en trépignant d’impatience, le claquement de ses talons sur le sol en bois comme preuve. Ni qu’elle décide d’arrêter de travailler plus tôt qu’à l’accoutumée – aussi exceptionnel que cela puisse paraître – pour se rendre dans sa chambre et enfiler une tenue plus simple. Les escarpins reposant maintenant dans la buanderie, et le tailleur détrôné pour une robe simple qu’elle ne porte jamais. Pas qu’elle souhaite se faire belle pour celui qui l’a vue dans ses pires états, lendemain de soirée, la gueule de bois et les cheveux tout emmêlés. Mais si elle était encore une fois honnête, Dawn pourrait reconnaître l’inconfort de ses talons aiguilles et de ses jupes crayons qui – tout aussi flatteuses qu’elles sont – lui donnent l’impression d’étouffer.

C’est au niveau de la cuisine américaine que Dawn se rend ensuite, afin d’enfourner les petits plats achetés le traiteur. Hors de question qu’elle mette la main à la pâte, ce serait un coup à brûler l’immeuble et elle en prime ! Le minuteur est lancé au moment exact – comme par hasard – où des coups retentirent à la porte. Un peu plus guillerette qu’elle ne voudrait qu’on l’aperçoive, la business woman accourt jusqu’à la porte et l’ouvre en grand, immédiatement coupée dans son élan par l’indélicatesse toute spontanée de son ami. Mais en sont-ils encore aux formules de politesse après toutes ces années ? Pas selon Dawn en tout cas puisque elle attrape la bouteille avant de le serrer fort dans ses bras. Geste peu caractéristique chez le masque qu’elle revêt durant les heures de boulot mais très fréquent quand on la connait en dehors. « Du vin français, the best of the best. » Fit-elle en mimant le geste d’un chef étoilé, où l’image qu’elle en avait tout du moins. « On n’attendait que toi pour commencer mon cher. » fit-elle théâtralement en se poussant pour le laisser passer. « Par on j’entends bien sûr Agartha et moi. Cet amour de chatte à qui tu manques tant. »

En excellente maîtresse maison, Dawn attrapa la veste de son invité qu’elle alla accrocher dans un des nombreux placards de l’entrée avant de se diriger vers la grande pièce. « Je répète les consignes même si tu les connais depuis le temps, mais pas de chaussures dans mon loft et si tu salis mon tapis blanc, je t’assassine. » C’était presque devenu un jeu entre eux, accentuer leurs traits les plus dépréciés par les autres, car il valait mieux rire qu’en pleurer. Toujours dans un état d’excitation qu’elle ne cherchait pas à dissimuler, la brune se rendit sur la table où trônait encore l’ordinateur ouvert et le ferma d’un coup sec avant de récupérer le tire-bouchon qu’elle avait préparé et de servir le merveilleux vin dans les grands verres qu’elle gardait pour les grandes occasions… Ou pour ses amis proches. « Alors, comment vas-tu ? » Question qui aurait pu paraître superflue puisque les deux australiens se côtoyaient presque tous les jours, mais qui ne l’était pas au regard du peu de temps qu’ils avaient pour discuter d’autre chose que de leur travail. « Raconte tout à ta vieille amie qui vit par procuration. »
(c) Miss Pie
Revenir en haut Aller en bas
 
#27 (dawn) even if it is a mistake, won't forget your face
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: