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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 ♠ buisness is back, aaron

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MessageSujet: ♠ buisness is back, aaron (#)   ♠ buisness is back, aaron EmptyLun 11 Juin - 23:30


sobek & seth

buisness is back


Quel temps de merde. La pluie n’avait pas cessé de tomber depuis des jours et des jours. L’hiver était peu à peu arrivé sur le pays et l’automne avait emporté avec lui la promesse des jours meilleurs. Et aussi celle de garder un parquet propre. Shelby savait déjà qu’il allait se faire engueuler lorsqu’il rentrera avec ses molosses dans la maison pour le moment immaculée. Alors il reste planté dans le parc d’à côté, abrité sous un parking à vélo, la clope au bec tandis que les deux bergers allemands se battent joyeusement. Ce qu’il pouvait les aimer ces clébards. A la base choisis pour lui assurer autorité et protection, ils se sont avérés être deux boules de poils innocentes et surtout abruties : deux frangins qui ne s’intéressent qu’aux jeux et aux siestes sur le canapé. Loin de l’image qu’il aurait voulu leur donner, Rémus et Romulus sont finalement deux chiens à leur pépère, le pouvoir de dissuasion en plus. Le patron regarde sa montre machinalement : la maîtresse de maison doit être en train de prendre la poudre d’escampette puisque la nuit tombe et que ce soir, elle est la gardienne de cette ville, l’insigne accrochée à la ceinture. Il siffle sèchement et la société canine rapplique aussitôt dans un désordre plus ou moins contrôlé. Le trio se met en marche et prend tranquillement le chemin du numéro 221.

Comme prévu, la maison est vide lorsqu’il plonge son bras dans le sac de croquettes, acclamé par ces deux aspirateurs en furie. Une fois la paix par le ventre retrouvée, il erre comme un vieux mec dans la cuisine et s’ouvre une bière pas vraiment méritée mais amplement désirée. Son cul trouve rapidement le chemin du canapé dans lequel il s'affale, bientôt rejoint par les clébards. Ce soir, le Holster se passera de lui et de ses directives. Entre l’agression dont il a été victime et l’esclandre de sa femme, les bruits de couloirs deviennent plus assourdissants dans le casino et le boss s’octroie quelques heures de silence entre les quatre murs de sa maison avant de reprendre sa place parmi ces louveteaux affamés. La télévision allumée, le générique à peine terminé et les trois animaux pioncent déjà à poings fermés, les uns entassés sur les autres sans autre forme de confort. Il ne s’avouera jamais vaincu, l’australien, et il niera en bloc même s’il est prit sur le fait mais ce repos est salvateur. Tellement qu’il n’entend pas la sonnette retentir une première fois, étouffée par les trombes d’eau qui assaillent les volets. Ce sont les chiens qui aboient dans un second temps, dérangés par cet acharné qui s’obstine derrière la porte. Isaac se lève, encore groggy, une tempe rougie par l’épaule de chien qui lui servait d’oreiller et va ouvrir lourdement la porte d’entrée. Aaron ? Ouais, c’est bien cette face de bienheureux qui se prend la pluie en pleine gueule. Qu’est-ce que t’attends, rentre, t’as vu ta gueule de clébard mouillé ou quoi, la voix éraillée par le sommeil, il se décale pour laisser passer son vieux pote. Une accolade au passage et l’autre juif est à l’abri, lui aussi. Plus d’un an qu’ils ne s’étaient pas vus et ce sont les retrouvailles avec l’autre moitié du duo qui décrochent un sourire à Shelby. Le compère, l’acolyte, le camarade ou encore le complice : s’il était une personne sur cette terre qui pourrait convaincre Shelby de retourner au trou, c’est bien celle qui vient de passer le pas de sa porte. T’as bonne mine pour un gars qui sort de taule, les risques du métier, l’un et l’autre en avaient conscience et si Isaac avait pu aller rendre visite à son pote durant ces douze mois d'incarcération, il l’aurait fait. Ses yeux se posent finalement sur la valise qui traînent derrière Aaron, tu vas m’annoncer que tu te barres en Thaïlande ou quoi ? D’un signe du menton, il désigne l’armoir à roulettes qui a laissé sa trace humide sur le parquet.  

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MessageSujet: Re: ♠ buisness is back, aaron (#)   ♠ buisness is back, aaron EmptyLun 18 Juin - 17:04

Business is back
Aaron & Isaac

Les derniers jours qu’Aaron avait passé en prison n’avaient pas été de tout repos. L’australien y avait fêté ses quarante ans, l’occasion pour lui de se souvenir du passé et surtout de faire un bilan global de sa vie. Autant vous dire que le bilan n’était pas très glorieux… Le brun était seul, sans boulot, le réseau qu’il avait bâti n’existait plus, il était marié à une femme qu’il n’avait pas vue depuis un an et son meilleur ami se trouvait dans un autre pays depuis deux décennies. Bref, il était au fond du trou tant au sens littéral que figuré. Mais Aaron n’était pas du genre à se laisser aller, à baisser les bras et à abandonner. Non, même s’il lui arrivait de broyer du noir certains soirs, il faisait partie de ceux qui allaient toujours de l’avant et qui trouvaient à chaque fois la sortie de secours. Alors il avait réfléchi, encore et encore. A ce qu’il pouvait faire, aux options qu’il avait à sa disposition. Elles n’étaient pas nombreuses il fallait l’avouer, mais il n’était pas totalement démuni non plus. Cependant, ce ne fut que le soir de sa libération que l’ancien commercial compris ce qu’il devait faire. Seul au domicile conjugal, Aaron n’avait pour compagnie que la solitude et le silence.  C’est en se remémorant des souvenirs de jeunesse dans lesquels Isaac l’accompagnait toujours qu’il eut la révélation tant attendue : ils devaient se retrouver. Oui, les deux compères de toujours devaient se réunir et se remettre à bosser sérieusement, pas à temps partiel comme c’était le cas depuis que Shelby avait posé ses bagages en Nouvelle-Zélande. Une fois sa décision prise, Aaron commença les préparatifs de son déménagement sans prendre la peine cependant de prévenir qui que ce soit, pas même le principal concerné qui n’allait pas tarder à le voir débarquer dans sa ville. La première étape fut de rejoindre Sydney, les vols au départ de Darwin n’étant pas directs et par conséquent beaucoup trop longs. Le quarantenaire ne pris qu’une petite valise avec lui. Il n’avait pas besoin d’emporter toute sa maison dans ses bagages, l’argent qu’il avait mis de côté durant toutes ces années lui permettrait de racheter tout ce dont il aurait besoin et de commencer une nouvelle vie à l’abri du besoin. Aaron resta une nuit à Sydney, n’ayant pas réussi à avoir de billet d’avion avant le lendemain après-midi. Après avoir tué le temps, il finit par embarquer pour un vol de trois heures environ. Ce n’était pas une durée très longue, mais cela lui parut être une éternité tant il était excité de se poser sur les terres néo-zélandaises et de retrouver son acolyte de toujours. Une fois à Wellington, il commanda un taxi pour se rendre à Island Bay, petite ville tranquille où Seth avait élu domicile. En chemin, Aaron laissa son regard se perdre dans les paysages qui défilaient devant lui. Il eut un semblant de doute, comment leurs retrouvailles allaient se dérouler ? Doute qu’il chassa rapidement, il ne pouvait pas se permettre d’avoir peur de revoir Isaac. Pas lui, pas eux. Mais inconsciemment, il se demandait si après tout ce temps, ils n’avaient pas changé tous les deux. Il passa le reste de son temps à penser à Emma, sa femme aux yeux de la loi. Où était-elle, que faisait-elle, comment allait-elle ? Voilà le genre de question qu’il se posait depuis qu’il était sorti de prison. Elle ne l’avait pas contacté une fois et n’avait laissé aucun indice sur l’endroit où elle pouvait se trouver. Aaron avait essayé de l’appeler deux fois en prison, mais par fierté il avait fini par arrêter. A sa sortie, il n’avait pas tenté de lui laisser un message ou de reprendre contact. Mais aujourd’hui, la question qu’il se posait le plus était la suivante : la reverrait-il un jour ?

« On est arrivé. » La voix de son chauffeur le sortit de ses pensées. En effet, il reconnaissait bien la baraque de son frère de cœur. « Merci. » Il sortit du véhicule et attrapa la valise que le chauffeur venait de sortir du coffre. En échange, Aaron lui refila un billet qui correspondait à la course et à un gros pourboire. « Gardez la monnaie. » Le jeune homme le remercia vivement et ne se fit pas prier pour ranger le billet avant de prendre la poudre d’escampettes. Le brun marqua un temps d’arrêt devant la bâtisse qui se tenait devant lui. Il ne pouvait plus faire marche arrière et ne le voulait pas surtout. Ce qu’il espérait le plus, c’était que Shelby soit bien là et qu’il ne tombe pas nez à nez avec sa femme, Ellie. Cette femme demeurait une inconnue pour lui, et ça risquerait d’être plus compliqué de la convaincre elle de le laisser squatter chez eux quelques temps plutôt qu’Isaac. Bref, l’heure n’était plus à la réflexion, et la pluie qui tombait en trombes d’eaux incitait plus que vivement Aaron à se précipiter chez son ami. Il se présenta à sa porte d’entrée et sonna une première fois… pas de réponse. Pourtant il y avait bien de la lumière provenant de la maison. Et la pluie qui semblait s’intensifier si cela était encore possible. Aaron appuya une nouvelle fois sur la sonnette, plus longtemps cette fois-ci. « Allez, grouille-toi… » souffla-t-il en jetant un œil derrière lui pour vérifier que personne ne venait vers lui, et pourquoi pas Isaac ou sa femme. Finalement il entendit du bruit provenant de la maison, et la porte ne tarda pas à s’ouvrir pour laisser place à la tronche d’abruti d’Isaac. « En chair et en os ! Et trempé aussi. » Un énorme sourire s’était installé sur son visage, alors qu’il avait envie d’éclater de rire devant la face d’Isaac qui semblait ne pas être sûr de ce qu’il voyait. « C’est pas trop tôt ! » accepta-t-il de rentrer s’abriter à l’intérieur. « Ça fait une plombe que j’suis planté comme un con devant chez toi,  tu t’touchais ou quoi ? » Amusé, il rendit son accolade à Isaac chaleureusement. Bon dieu que ça lui faisait un bien fou d’être avec lui à ce moment précis, après un an passé complètement seul. « T’as bonne mine pour un gars qui sort de taule. » Aaron, qui se passait la main sur le visage pour y retirer l’eau qui coulait, haussa doucement des épaules. « Tu m’connais, il en faut plus pour m’atteindre. » Isaac et lui étaient faits du même bois, il était impossible de les faire plier et encore moins de les briser. Ils pouvaient tout endurer, absolument tout. Car au bout du compte, ils savaient qu’ils n’étaient pas seuls. « Et j’ai fait en sorte de préserver ma belle gueule pendant tout ce temps, c’est que j’ai besoin d’elle tu vois ? » L’humour, encore et toujours. Un moyen pour Aaron de montrer que ça ne le touchait pas et qu’il ne perdait pas le moral. Un moyen aussi de cacher des pensées plus sombres. « Tu vas m’annoncer que tu te barres en Thaïlande ou quoi ? » Aaron jeta un regard à sa valise qu’il avait presque oubliée. « Presque. T’as raison j’ai décidé de me barrer mais j’avais pensé à un autre endroit… Island Bay, tu connais ? » Pas besoin de faire des mystères ou d’être énigmatique. « Et pourtant Dieu sait que ça m’aurait fait du bien de me tirer en Thaïlande pour des vacances prolongées. Mais j’y ai même pas pensé, j’suis vraiment trop con parfois. » Il fit semblant de se frapper la tête. Il aurait pu en effet se trouver un petit coin tranquille pour se retirer et vivre une vie paisible. Mais ce n’était pas ce qu’il recherchait, non, lui il voulait retrouver son plus vieil ami et retrouver les sommets avec lui. Rien d’autre. « Sérieusement, après ce qu’il s’est passé l’année dernière, j’avais besoin de me casser et de recommencer ailleurs. Et comme je sais que je te manque, j’me suis dis pourquoi pas venir ici ? Depuis le temps que t’y as posé tes miches, ça doit pas être trop mal dans le coin. » Il posa son regard dans celui de son meilleur pote. « T’en dis quoi ? »
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MessageSujet: Re: ♠ buisness is back, aaron (#)   ♠ buisness is back, aaron EmptyJeu 21 Juin - 23:59


sobek & seth

buisness is back


C’est avec un style approximatif que Shelby a ouvert la porte sur son vieux pote, la mine déconfite et les traces du sommeil encore marquées sur son visage. Un jogging aussi vieux que leur amitié et un t-shirt mal repassé pour accoutrement, heureusement que ce n’était pas la reine d’angleterre qui était venue trouver le pas de sa porte. Williams rentre sans se faire prier, l’éternel sourire aux lèvres et la mine des bons jours, qu’importe ce qu’il pouvait lui arriver, ouais c’est ça, on a pas tous la queue qui démange autant que toi, vieux crado. Shelby rit comme il ne le fait que rarement. C’est discret, c’est pudique, mais c’est bien un rire qui fait vibrer ses cordes vocales. Parce qu’Aaron, c’est un des seuls chanceux capables de lui arracher une once de bonne humeur, comme si un sourire pouvait le tuer, comme si dévoiler son bonheur était une faiblesse. La société canine vient se joindre aux australiens, tournant avec joie autour de celui qu’ils n’avaient pas vu depuis trop de temps. Ah les clébards, partout des clébards. Aaron avait l’habitude et connaissait les deux molosses depuis leurs premiers pas dans le jardin du 221. Et puis, il connaissait surtout son vieil ami et son amour pour la compagnie canine. Un nouveau rire et Shelby lâche un pffff désabusé lorsque le brun se lance des fleurs tel l’apollon qu’il se prétend être, t’essaie de me draguer là ou je rêve ? Shelby arque un sourcil, joue l’incertitude et le mec flatté. Aaron n’avait plus à prouver son charme à personne : il était un coureur de jupons, peut-être même le roi des dragueurs, et s’il était gay, Isaac aurait probablement succombé à son sourire ravageur comme toutes les âmes sur cette foutue planète.

Seth balance la question de la valise puis s’éloigne dans la cuisine pour revenir avec une bière sortie tout droit du frigo et préalablement ouverte. Après que Williams ait joué l’idiot en se frappant le front, Shelby lui tend la bouteille, j’le savais déjà que t’étais con. Prends ta bière et explique moi ce merdier. Island bay ? Isaac n’est pas certain d’avoir bien entendu le nom de cette petite ville dont il est habitant depuis presque vingt ans. Qu’est-ce que Aaron viendrait foutre à s’installer dans un bled comme celui-là ? Shelby se dirige vers le salon, suivit de près par son pote, pour s’installer au même endroit qu’un peu plus tôt sur le canapé. Il éteint l’écran et attrape la bière qu’il s’était déjà ouverte avant de sombrer au fond de son canapé. Seth écoute Sobek, attentif, et surtout incertain quant à la nouvelle qu’il est en train de lui annoncer, recommencer ailleurs ? C’est-à-dire ? Plus idiot qu’il ne l’est vraiment, tant qu’il n’a pas des mots clairs et précis, Shelby doute toujours. Il est assit au bord du canapé, le buste en avant et les coudes sur les genoux. T’as décidé de vivre ici ? Tu vas te faire chier mon pauvre, Island Bay c’est sympa mais à part l’ambulance qui vient chercher un macabé de vieille une fois tous les mois, y’a pas grand chose qui se passe. Le coeur d’Isaac se gonfle d’espoir, s’étouffe de bonheur quand l’effleure l’idée que son pote puisse vivre ici, tout près, et qu’ils puissent se voir tous les jours si l’envie les prenait, putain ce serait terrible que tu restes dans le coin, un souffle, une remarque pour lui-même plus que pour son interlocuteur tandis que son visage bascule de droite à gauche, le regard dans le vide. Shelby ne pense plus à la Meute, ni au Holster, mais juste à cette vieille amitié qui le fait toujours autant vibrer. Il ne pense pas au fait qu’Aaron est là pour remettre en route ce duo infernal, pour remettre le boss sur les bons rails, qu’ils soient de métal ou de poudre blanche.

Soudain, un éclair de conscience le traverse, mais t’as déjà un appart’ ici ? Parce que le juif commence à faire le lien entre la pluie qui tombe au même rythme que la nuit, la gueule satisfaite de Williams et la valise qu’il a laissé dans un coin du salon. Me dis pas que t’as l’intention de crécher ici, le visage de Shelby s’illumine une nouvelle fois et ses pommettes s’étirent pour former un franc sourire. Il se redresse, comprenant peu à peu ce qui est en train de se dérouler sous son toît, t’es ici chez toi mon vieux, comme un gamin qui retrouve son pote, il lève une main vers Aaron, la paume saillante, l’incitant à lui décrocher un high five toujours aussi brutal. Mais la maîtresse de maison n’est pas là et son cher et tendre à tendance à oublier que son avis compte aussi.  

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