When you see my face, hope it gives you hell ○ Nate Wayne

nate wayne

Believe you can and you're halfway there

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
1 ≈ Nate est très fier de ses origines. Il a une étagère entière remplie de livres sur les cultures africaine-américaine et nord-amérindienne. Si vous le lancez sur le sujet, prenez une boisson chaude car il peut en parler pendant des heures. Le jeune homme n’a jamais souffert du racisme en Nouvelle-Zélande, mais il se dit lui-même très engagé contre.
2 ≈ Aussi américain qu'il puisse se sentir et malgré son amour sincère pour la Nouvelle-Zélande, il n'est ni fan de football américain ni de rugby. Les seuls sports de ballon qu'il suit sont le football (soccer) et le basketball. Plusieurs maillots sont accrochés au mur de son bureau en guise de décoration, mais il n’est pas rare qu’il en porte quand il est en repos.
3 ≈ Entre les nombreuses heures de travail qu'il accumule et les habitudes de la vie de célibataire, le chirurgien est un consommateur assidu de pizzas et de nourriture de fast food. Son petit plaisir coupable après une longue garde ? S’affaler sur son canapé à déguster une quatre fromages en regardant le dernier match de NBA.
4 ≈ En dépit de toute la bonne volonté qu’il peut y mettre, Nate est têtu. Quand il a une idée en tête, inutile de chercher à lui faire entendre raison, il ne vous croira pas avant de s’être aperçu lui-même qu’il avait tort. Seul le contexte de son métier lui permet de délaisser ce trait de caractère au profit des patients.
5 ≈ Un petit être vivant à quatre pattes a récemment rejoint le foyer Wayne. Il s’agit d’un chiot golden retriever répondant au petit nom d’Ohana. Avec cette adoption, le métis a pris une revanche sur l’une de ses plus grandes frustrations d’enfant.
6 ≈ Leader, un mot qui qualifie bien le comportement du chirurgien. Il s'apparente davantage à un créateur qu'à un suiveur. Il prend très régulièrement des décisions et ne les regrette jamais, même si elles s’avèrent ne pas être la meilleure solution.
7 ≈ Nate est un acharné de la ponctualité. Il déteste être en retard et peut se montrer réellement désagréable si on l’est avec lui. Récemment, il a eu à coeur de passer un savon à l’un des internes à ce sujet. S’il était un personnage de Disney, il pourrait facilement être le lapin blanc d’Alice In Wonderland.
8 ≈ Son meilleur ami est le même depuis le lycée. Ensemble, ils ont fait les quatre cent coups, formant à l’occasion un trio avec le dernier des Wayne. Leur plus gros coup ? Avoir mis une pomme de terre dans le pot d'échappement de la voiture du professeur qu’ils détestaient. Aujourd’hui, bien qu’ils aient pris des chemins différents, les deux hommes se retrouvent régulièrement autour d’un verre ou sur un terrain de basket.
9 ≈ Aussi stupide que cela puisse paraître, Nate a peur de l’eau : il ne sait pas bien nager et déteste les sports nautiques.
10 ≈ La plupart du temps, le chirurgien sait faire la part des choses et séparer la sphère privée de la sphère professionnelle. Cependant, il lui est arrivé une fois de franchir les limites.
11 ≈ Nate a un sommeil de bébé. Une bombe pourrait exploser à côté de son oreiller qu’il pourrait ne pas s’en rendre compte.
12 ≈ Dans la précipitation, le chirurgien a trouvé un loft en centre-ville, mais il sait que ce n’est pas l’idéal pour son jeune chiot. Il aspire à autre chose à l’avenir, mais dans l’urgence, il n’a pas pu trouver mieux.
13 ≈ En parallèle du basket, le métis pratique le tir. Cette activité lui permet de faire appel à son sang-froid et à veiller à ne pas confondre vitesse et précipitation, un peu comme au bloc, en fait.
14 ≈ Cinq qualités qui définissent Nate : ambitieux, brillant, drôle, bienveillant, indépendant.  
15 ≈ Cinq défauts pour qualifier Nate : dominant, solitaire, réservé, exigeant, orgueilleux.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ avatar pris</pris> jesse williams

l'histoire de ma vie

C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel

I. Songs of innocence
Un siècle, c’est le temps qu’il aura fallu pour que les Africains-Américains soient enfin protégés contre la discrimination sur le simple critère de la couleur de peau. Miranda, la mère de Nate, était née peu avant 1964 et elle avait grandi bercée par la conviction que le racisme ne lui empêcherait pas d’occuper une position avec des responsabilités. Elle avait grandi en banlieue et avait décroché des bourses d’états pour faire des études. A l’université, elle s’était sentie bien seule au milieu d’une majorité d’étudiants à la peau claire. Bien sûr, il y en avait d’autres comme elle, ayant été éligibles au programme de discrimination positive favorisé par les courants politiques. Miranda ne s’était jamais isolée, elle avait essayé de s’intégrer et elle s’était fait des amis. Elle avait eu un parcours universitaire relativement brillant et avait intégré un hôpital suffisamment réputé pour l’époque. C’est à ce moment-là que les difficultés avaient commencé. Quoiqu’on puisse en dire, il restait encore une partie de la population profondément raciste qui menait la vie dure aux gens de couleur. Miranda avait été forte et elle n’avait rien lâché jusqu’à être diplômé. Entre temps, elle avait rencontré Jace, un cuisinier aux origines nord-amérindiennes qui avaient fait ses preuves dans l’une des enseignes locales de restauration. Entre eux, le coup de foudre avait été immédiat. Jace avait écouté la jeune femme parler pendant des heures de ses mésaventures à l’hôpital et ils avaient fini par ne plus jamais se séparer jusqu’à se marier. Très vite, ils avaient pris leur indépendance. Miranda avait un salaire respectable, bien qu’inférieur à celui de ses confrères, et Jace se débrouillait pour faire des heures par ci par là. A la sueur de leur front, ils étaient parvenus à acheter une petite maison en banlieue qu’ils avaient transformée en cocon. Après quelques années de vie commune, Miranda avait donné naissance à un premier enfant qu’ils prénommèrent Nate, et n’attendit que quelques mois pour agrandir le clan familial, une décision qui ravit toute la famille.

Les années étaient passées et Miranda avait gravi les échelons, elle était désormais classée comme l’un des chirurgiens pédiatriques les plus talentueux de sa génération. En dépit de toutes les critiques qu’elle recevait, sa position dans l’hôpital n’évoluait guère. Le coup de grâce lui fut infligé pendant l’hiver 1998 : un de ses collègues, arrivé bien après elle et moins expérimenté, avait été nommé à la tête du service. Miranda avait cherché un motif rationnel pour expliquer cette nouvelle, mais elle n’avait rien trouvé. C’est ainsi qu’après mûre réflexion, elle et Jace avaient plié bagage pour la Nouvelle-Zélande. Nate avait donc été contraint de quitter les attaches qu’il avait dans le Dakota pour prendre un nouveau départ sur la terre des Maoris. Malgré le soutien et l’amour qu’il recevait de la part des membres de sa famille, l’adolescent s’était renfermé sur lui-même. Ses résultats scolaires avaient légèrement chuté et il était bien moins jovial. Sa seule source de bonheur, il la devait à son petit frère ; les deux garçons étaient tellement inséparables qu’il leur arrivait parfois d’être pris pour des frères jumeaux. Ensemble, ils partageaient tout au point de jouer dans la même équipe et d’exiger de dormir dans la même chambre.

A force d’efforts et d’encouragements, Nate avait réussi à obtenir son diplôme du secondaire avec une mention. Il n’avait pas longuement hésité sur son avenir professionnel et avait fait le choix de s’orienter vers des études de médecine. Le restaurant de Jace marchait bien et le salaire mirobolant que touchait Miranda avait permis de lui offrir tout ce dont il avait besoin pour s’épanouir. L’aîné de la famille marcha donc dans les pas de sa mère, un destin nourri par une admiration sans faille qui lui donna les ressources nécessaires pour travailler dur et s’assurer de réussir.
C’est sur les bancs de la faculté qu’à l’âge de 22 ans, Nate croisa le chemin d’une jeune femme aux yeux brillants. Après plus d’un an et demi à jouer à jouer au chat et à la souris, ayant chacun des aventures de leur côté, les deux étudiants avaient fini par être face au mur et s’étaient considérablement rapprochés. Ils étaient amoureux, passionnément amoureux, et leur amour n’avait d’égal que les synopsis de comédies romantiques. Contre l’avis de ses parents, l’étudiant en blouse blanche avait fait le choix de demander en mariage sa petite-amie, une proposition qu’elle avait acceptée avec euphorie et qui l’avait rassurée quant à leur avenir ensemble. Les premières années de mariage avaient été idylliques. Main dans la main, les deux jeunes gens avaient fait des plans sur la comète : ils rêvaient de bâtir un foyer semblable à celui dans lequel le jeune homme avait grandi et de longs repas de famille. De leur côté, Miranda et Jace s’étaient ravis du bonheur de leur fils, laissant sur la touche leur rancœur et leurs inquiétudes pour s’inscrire dans le cocon familial tant désiré de leur rejeton. La vie de Nate, bien que ponctuée par les aléas du quotidien et soumise à la pression des examens, était un long fleuve tranquille. Le couple qu’il formait avec sa jeune épouse servait de modèle à ses amis et collègues et la quiétude du jeune homme ne laissait personne indifférent.

II. Songs of experience
La toute jeune madame Wayne était une femme épanouie. Une fois diplômée, elle avait décroché un poste au sein d’une prestigieuse clinique privée de Wellington, une stabilité professionnelle et financière qui donnaient de quoi se mettre à rêver d’enfants. Cependant, la routine s’était accaparée du couple de médecins. Les querelles étaient de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes jusqu’à ce qu’au détour d’un téléphone laissé déverrouillé, Nate mette le doigt sur l’infidélité de son amour de jeunesse. Depuis combien de temps ? Avec qui et surtout, pourquoi ? Il n’en n’avait eu que faire. Habituellement concessif à outrance avec elle, le chirurgien était entré dans une colère noire, jurant de tout détruire autour de lui. Ce soir-là, il avait appris que la femme avec qui il avait rêvé de finir ses jours entretenait une relation avec l’un de ses collègues, un chirurgien au nom à particules. Des larmes, la jeune femme en avait versé. Elle lui avait juré de mettre un terme à cette relation et de ne plus jamais retomber dans les bras de cet homme, mais le mal était fait. Le lendemain, alors même qu’on aurait pu attendre de la colère qu’elle soit redescendue, Nate avait franchi le seul de la clinique et avait demandé à voir l’amant de celle qui s’avérait être sa femme. L’homme n’eut même pas le temps de finir de se présenter que Nate se jeta sur lui et lui asséna plusieurs coups de poing sans faire preuve d’aucune pitié. Ce jour-là, son sang n’avait fait qu’un tour et en dépit de tout l’amour qu’il avait pu ressentir pour elle, le cœur de jeune chirurgien était brisé et il n’avait plus la force de faire comme si tout allait bien alors il était simplement parti en vrille sans se préoccuper de l’incidence que ses agissements auraient. A peine une semaine plus tard, Nate avait été contraint de se présenter devant la justice et de répondre de ses actes sous le regard amusé de sa victime. Les bonnes excuses qu’il avait n’en n’étaient pas aux yeux de la loi et il avait dû payer une amende colossale, évitant de peu de s’offrir un séjour en prison. Après ça, il avait déserté le domicile conjugal et avait engagé une procédure de divorce en s’arrangeant pour ne plus jamais avoir affaire à son ex-femme. Sa réputation d’homme modèle en avait pris un coup et certains de ses collègues lui avaient tourné le dos, jugeant qu’ils avaient de bonnes raisons de se méfier de celui qui avait désormais l’image d’un homme violent. Heureusement pour lui, Nate avait pu bénéficier du soutien d’une partie de l’hôpital et ses résultats irréprochables en tant que chirurgien jouèrent en sa faveur. Ainsi, il avait conservé son poste et avait passé quelques mois à dormir dans les salles de garde tout en évitant de s’étendre sur sa situation personnelle. Ces événements, bien que tragiques, l’avaient rapproché de sa famille. Tous les membres de la famille Wayne s’étaient montrés présents pour leur fils et frère. Ils avaient pris son parti sans pour autant manquer de respect à son ex-femme devant lui alors qu’en secret, Miranda l’avait maudite.

III. Songs of existence
La trahison infligée par son premier vrai amour s’était muée en une plaie difficilement pensable. Pour éviter de trop penser, Nate avait renoué avec la vie sociale dont il avait parfois manqué à cause de l’exclusivité qu’il réservait à sa femme. Il avait passé beaucoup de son temps avec ses collègues et amis et avait peu à peu remonté la pente. Désormais, il était plus à l’écoute des femmes sur qui son charme faisait effet et il reprenait goût à la vie de célibataire. Lui qui n’avait jamais été un coureur de jupons, il s’était laissé aller aux rencontres tout en restant fidèle à ses principes et en ne s’intéressant pas à n’importe qui. Il lui fallut attendre un soir de garde pour qu’après une longue discussion, l’une de ses amies décide de l’inscrire sur une application de rencontres. Même s’il n’était pas grand fan du principe, Nate s’était laissé prendre au jeu et son profil avait attiré de nombreuses célibataires en quête d’amour ou de plus de légèreté. En retour, il n’avait eu droit qu’à des bribes de conversations, jusqu’à ce qu’une jeune femme répondant au prénom de Thea lui donne envie de consulter l’application à chaque fois qu’il en avait l’occasion.