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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
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le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
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 the one who launches a challenge. | tom.

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MessageSujet: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyMar 26 Juin - 17:02



tom&monroe
the one who launches a challenge.

Pas ce soir, j'suis en repos. Tu souffles à un des types qui t'approchent. Tu le connais bien. Client régulier, homme qu'a choisi Seth pour toi. Mais même si tu es présente au Holster, tu n'es pas là pour le business. Juste pour voir Isaac quelques minutes. Lui rendre des comptes sur la soirée de la veille. Un type pareil, qu'il oublie. Tu es bien capable d'accepter beaucoup de choses mais pas ça. La violence à cette extrême là, qu'ils n'y pensent même pas. Quelques ecchymoses parcourent ton corps. Tu as réussi à les masquer grâce quelques touches de fond de teins. Escorte, mais pas un objet pour autant. Et ça, il faudrait que certains le comprennent. Mais peu importe. Ce soir, tu n'es pas de service. Une soirée libre, sans devoir écarter les cuisses pour un inconnu. Bien que la plupart de tes clients ne soient plus vraiment des inconnus. Hommes réguliers qui partagent ta couche et tes soirées. Bref, tu quittes rapidement le Holster décidant que tu allais partir dans un bar de Wellington pour y passer la soirée. Ta bécane garée, ton casque sous ton bras, tu te diriges vers le comptoir sans savoir à quoi se résumera ta soirée. Tu ne cherches rien de précis, à vrai dire. Tu veux simplement passer une soirée seule, loin de ceux qui t'entourent habituellement.

Tu entres, t'installes. Ne scrutes pas les personnes déjà présentent dans le commerce. Tu t'en fiches bien, après tout. Le barman s'approche et tu commandes un whisky sec. Drôle de boisson pour une femme, tu assumes. Tu joues avec le verre quelques secondes, plongée dans tes pensées. Rien de bien sombre. Et tu les enchaînes sans vraiment t'en rendre compte. Il n'y en a pas assez pour que tu sois ivre, évidemment. Mais trois ou quatre, ça fait déjà un bon compte. ... Allez, j'te promets que tu ne regretteras pas de m'accompagner jusque chez moi. Le regard qui glisse, la silhouette du blond qui percute ton esprit. Pas intéressé, c'est certain. Tu le vois dans son regard, tu le comprends dans ses mots. Et la brune qui s'approche encore un peu plus de lui devrait le comprendre aussi. Mais elle n'a pas l'air de l'entendre de cette oreille. Elle se fiche des dires de l'homme, elle continue. Déterminée, prête à attaquer, elle veut sauter sur l'occasion. Mais pas que. ... La meilleure soirée de ta vie, je te l'assure. Tu lèves les yeux au ciel, son ridicule te fait doucement rire. Ils ne sont pas bien loin de toi, la table derrière toi. Et puis, tu te décides finalement. Deux verres à la main, tu viens rompre la distance qui te sépare des deux personnes. Désolée chéri, il y avait une queue de dix kilomètres pour les toilettes. Mais je ne reviens pas les mains vides. Tu souffles après être arrivée à la hauteur. Les deux verres que tu fais claquer sur la table, ton regard qui glisse sur l'intrus. Tu as besoin d'aide pour dégager ? Tu lui demandes finalement, le ton sec. Et finalement, elle ne se fait pas prier. Un signe de la tête, elle bat en retraite sans demander son reste. Tu n'en attendais pas moins de sa part.

Tom, ça fait un bail. Une dizaine d'années. Un peu plus, même. Tu n'étais qu'une gamine à l'époque. Une adolescente lorsque tu as débarqué chez les Berenson. Une énième famille où l'on t'a envoyée. Celle que tu as quitté en fuguant. Quittant par la même occasion ce système que tu as tant haïs pendant toutes ces années. Tu viens t'installer sur la chaise libre, un des deux verres que tu pousses vers le blond. Tu deviens quoi ? Tu demandes, l'air naturel. Comme si de rien n'était. Comme si tu n'étais pas partie du jour au lendemain du foyer qui t'avait été offert. Sûrement le mieux que tu ais connu en dix-sept ans. Le plus sain, en tout cas.


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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyMer 4 Juil - 12:29

Depuis plusieurs semaines, Tom avait l’impression de ne plus vivre pour lui. Ses journées se ressemblaient ; il se levait tôt, allait travailler, rentrait pour s’occuper de ses animaux, alternait bien souvent ses soirées entre chez Dylan ou chez lui, avec Judith. Il était devenu un peu l’homme de compagnie, quand bien même il se sentait directement concerné en tant que futur père et futur parrain. Son temps libre lui manquait, ses soirées de célibataire où il sortait boire une bière avec des collègues, des amis, rentrer quand bon lui semblait. La vie ne lui avait pas tellement fait de cadeaux ces derniers mois et très honnêtement, il commençait à se demander quand est-ce qu’il pourrait souffler un peu. Tout cela pour justifier ce qui l’avait mené à fausser compagnie à ses deux baleines préférées pour aller occuper sa soirée dans un bar animé de la ville. Il avait lancé les invitations par SMS mais n’avait eu que des retours négatifs. Alors au final, c’était un Tom bien écrasé par la fatigue et peu motivé à faire un effort qui s’était retrouvé à la table, une pinte de bière devant lui. Le match de foot en fond sonore, il se fondait assez bien dans le décor, relevait les yeux sur l’écran dès que l’ambiance dans le bar commençait à s’échauffer.

Du moins, c’était jusqu’à ce qu’il se fasse aborder. Directement, et pas pour juste une discussion, un verre, un numéro de téléphone, et rebelote. Elle le veut dans son lit, et ne s’en cache pas. Cela a pour don de faire soupirer Tom, de lui faire exprimer son ennui et son agacement de toutes les manières qui soient. Premièrement car son amour pour les femmes est assez limité, est généralement la cause de l’alcool. Or, il n’a même pas une bière dans le bide. Ensuite, quand bien même il serait bourré, il n’y avait rien qui l’attirait. Ni ce visage trop maquillé, ni ces seins refaits, ni ces lèvres trop pulpeuses pour donner envie. Elle a des manières qui l’agacent. Il a beau le lui dire, la repousser dès qu’elle tente un contact physique -comme une main sur son entre-jambe-, la cruche ne comprend pas. C’est assez pour faire grimper l’exaspération du blond, à deux doigts de l’envoyer méchamment sur les roses. Enfin, c’est ce qu’il aurait fait, si une troisième actrice dans cette comédie n’avait pas fait son intervention.

Chéri. Il a besoin de tourner la tête, alerté par cette voix familière. La surprise fait qu’il ne la ramène pas, laisse Monroe chasser l’indésirable et s’imposer à sa place. Ce n’est pas une compagnie des plus désagréables désormais, c’était juste…. Extrêmement inattendu. « Monroe Caldwell. » Effectivement, cela faisait un bail. Pour le coup, Tom n’est même pas intéressé par le verre gracieusement offert. Il s’enfonce juste contre le dossier de la chaise, croise les bras sur son torse en observant la petite brune. Elle était reconnaissable. C’était juste une version femme de l’adolescente que sa famille avait accueillie il y a des années. « C’est plutôt moi qui devrais te demander ce que tu deviens. Ravi de voir que tu n’es pas morte dans un caniveau ou quelque chose de ce goût là avec tes conneries. » Il lui en voulait encore un peu. Elle n’avait été ni la première, ni la dernière à fuguer de chez eux. Mais comme à chaque fois, et davantage parce qu’elle leur semblait fragile, elle avait inquiété tout le monde. Sa mère n’en avait pas dormi pendant quelques jours et avait multiplié les coups de téléphone jusqu’à ce que son père la raisonne : elle était partie comme elle était arrivée. Dans l’espoir de trouver ce qu’elle cherchait. La traquer ne l’aurait pas aidée. Au fil du temps, Tom avait fini par être du même avis.
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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyJeu 5 Juil - 16:43



tom&monroe
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Une soirée rien que pour toi, c'est devenu bien rare ces dix dernières années. Seth te laisse évidemment du temps libre. Moment que tu partages le plus souvent avec Ray, ou même avec les Shelby. Jamais bien loin de cette vraie famille qui s'est proposée à toi. Tu n'as qu'eux, et tu t'en contentes forcément. Tu n'as pas besoin de plus. De toute façon, tu ne t'es jamais vraiment sentie orpheline. Le manque de figure parentale n'a jamais été une contrainte à tes yeux. Gamine indépendante depuis le début de ton adolescence. Quitter le système, partir de ce foyer ; tu n'as jamais regretté tes actes. Même si les Berenson t'ont offert bien plus que quiconque dans tes dix-sept premières années de vie, ils n'en étaient pas moins un réconfort que tu as choisi de rejeter. Tu n'étais pas prête. Ce que tu voulais n'était pas une famille, mais ton indépendance. Et malgré les aléas qui ont suivi ta fugue, tu as réussi à t'en sortir. La vie dans la rue n'a pas été si difficile que tu l'aurais pensé. Et forcément, retrouver Tom après autant d'années, ça n'a rien de déplaisant. Bien au contraire, même. Une certaine satisfaction se voit sur ton visage. Tu l'as toujours bien aimé, si ce n'est même un peu plus. Ouais, tu aurais voulu plus. Pouvoir partager des liens un peu plus forts, un peu plus étroits et beaucoup plus intimes. Mais le blond s'est toujours refusé à toi. Chose que tu as eu beaucoup de mal à digérer. Essuyer ce genre d'échec n'a rien d'habituel, déjà à cette époque. A l'heure actuelle, c'est différent. On vient te chercher pour ce genre de service. Métier que tu as plus ou moins choisi mais qui te convient parfaitement. Contrairement à certaines de tes compagnes qui sont arrivées dans ce milieu alors qu'elles ne le souhaitaient pas vraiment. A croire que devenir une catin était déjà tailler dans le marbre.

Sauf que Tom n'a pas franchement l'air ravi de te retrouver. Mais ça, tu t'en doutais bien. La façon dont tu es partie a sûrement eu un goût amer. Mais tu étais bien trop égoïste à l'époque pour t'en soucier. Tu lui as pourtant sauvé la mise et fais déguerpir cette bimbo qui lui collait au cul. Tant pis pour elle, tant mieux pour toi. Verre que tu pousses faire lui, le tien que tu portes à tes lèvres. Un échange distant. Tu m'as sous-estimé, Berenson. Sûrement plus qu'il ne le croit, d'ailleurs. Déjà parce que tu n'es pas morte dans un caniveau comme il peut le constater, mais aussi parce que tu t'en sors plutôt bien même. Aucune attache, un job, un appartement et aucune IST ou maladie à recenser. Je m'en tire plutôt bien. La vie rêvée, ou presque. Parce qu'on ne peut pas toujours être pleinement satisfait de ce qu'on est. Un sourire étire tes lippes avant que tu ne prennes une nouvelle gorgée de ton whisky. Tu as fais le résumé de ce que tu es à présent, et c'est déjà pas mal. Et toi alors ? Parce que la question lui était destinée, à la base. Laisse-moi deviner. Tu souffles avant qu'il ne prenne la parole. Silence de quelques secondes alors que tu le détailles. Tu n'es pas profiler. Tu n'as sûrement aucune idée de qui est réellement. Dix ans, ça peut faire changer une personne. Tu en es la preuve. Mais autant se prêter au jeu. Toi, ça te plaît bien. Une petite vie bien rangée, un métier qui te plaît et dont tu n'es pas peu fier. Célibataire, ou casé mais pas marié. Ce qui fait donc de toi un homme sur le menu. Par contre, ce que tu fais ici, c'est tout un mystère. Aucune arrière pensée, évidemment. Tu marques une légèrement pause tout en reprenant une gorgée de ton whisky. Un truc qui cloche dans ta vie ? Loin de toi l'idée de t'improviser psychologue.


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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptySam 7 Juil - 23:13

Au fil des années et des expériences, Tom avait appris à ne plus en attendre trop des gens. Il savait pertinemment qu’il pouvait s’attacher à des figures qui disparaîtraient du jour au lendemain, qu’il verrait un jour sans se douter que ce serait la dernière fois. Monroe avait fait partie de ces personnes là. En soi, le blond avait passé l’éponge depuis bien longtemps, s’était fait à son départ. Mais il n’en restait pas moins une certaine rancœur sur ce départ sans prévenir, sans en parler à qui que ce soit. Elle avait toujours été un peu sauvage, difficile à apprivoiser, et pourtant, il avait eu la sensation qu’ils avaient noué un lien ensemble. Ils étaient proches, plus qu’il ne l’avait été avec beaucoup des jeunes de passage dans la famille. Ils avaient partagé des moments et comme à son habitude, il l’avait considérée comme sa petite sœur. Il n’était pas sûr à l’époque de ce qu’elle pensait de lui, ce qui se cachait derrière sa moue éternellement insatisfaite. Il avait toujours eu cette sensation qu’il ne lui avait pas offert ce qu’elle souhaitait et avait réussi à culpabiliser comme un con, penser que cela avait causé son départ. Alors non, il ne s’attendait pas à la revoir après autant de temps. Surtout à Island Bay, qui était une petite ville. Il aurait dû le savoir, il aurait dû la croiser, la trouver. Il n’en avait rien été.

En tout cas, cette part d’insolence qu’elle a n’a pas changé. Pas plus que sa façon de voir la vie. à la façon qu’elle a de le présenter, elle semble ravie de son sort. C’est rassurant de savoir qu’elle s’en est sortie, et pourtant, la désinvolture rend Tom inquiet de connaître la presque vie rêvée de la brune. Pourtant, même s’il fronce les sourcils, il n’obtient pas plus d’informations. Elle fait la discussion avec cette effronterie qui lui est propre, comme si rien n’avait d’importance. Se donne le droit de l’analyser comme s’il était une bonne plaisanterie. Et ça le fait juste lever les yeux au ciel de se faire décrypter de la sorte, de l’écouter sortir un portait aussi basique de ce qu’était probablement sa vie. Il n’a pas envie de la lui raconter, de parler de son boulot, de ses rêves, de ses histoires de cœur, des jumeaux. « J’ai la vie d’un type parfaitement normal, qu’il n’a pas foncé tête la première vers les problèmes et les mauvaises décisions. Tout va bien pour moi, j’avais juste envie de sortir et mes camarades de beuverie n’ont pas pu me suivre ce soir. Mais je peux trouver de la compagnie où je veux. » Il ne savait pas trop dire s’il aurait préféré aller aborder les types de la table d’à côté, s’incruster et trinquer avec un grand sourire d’abruti plutôt que de retomber sur Monroe.

Et malgré tout, il y a cette part d’affection qui subsiste, lui donne envie d’en savoir plus. « Je pourrais te retourner la question. Qu’est-ce qui cloche chez toi, pour que tu te retrouves à boire seule ? T’avais prévu quoi au juste, boire jusqu’à ne pas comprendre comment tu vas te retrouver dans le lit du premier type venu ? » Il l’avait toujours trouvée influençable. C’était ce qui lui avait donné l’envie de se rapprocher de la petite brune, de la surveiller de plus près. Il avait échoué, lamentablement. Et encore aujourd’hui, il se sentait un peu minable. Peut-être que finalement, c’était sa famille et lui qui avaient merdé. « Je t’en veux de t’être barrée comme ça, sans explications. » Ils devaient en parler.
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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyDim 8 Juil - 15:33



tom&monroe
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Cette liberté, tu en as toujours eu besoin. Sortir du système t'a été bénéfique. Essentiel, même. Tu n'étais pas heureuse, Monroe. Tu n'arrivais pas à l'être. Et c'est sûrement la raison qui a fait de toi une enfant et une adolescente difficile. Tu ne voulais pas être là. Dans les foyers, dans des familles aussi différentes les unes que les autres. Tu avais ce besoin de t'échapper. D'être seule. Dommage que tu es pris ton indépendance alors que tu vivais sous le toit des Berenson. Tu sais que cette famille aurait pu t'apporter beaucoup. Une stabilité, une vie saine. De l'amour, peut-être. Mais tu restes persuadée que tu ne voulais pas de ça. Tu n'en avais pas besoin, surtout. Alors, tu as fais ton bonhomme de chemin. Tu as grandi, tu n'es plus à la merci de ce système étouffant. Où les gamins ne sont que des pions. Tu as souffert de ça, toi. De ces familles heureuses de t'avoir pour le chèque qui tombe à la fin du mois. De ces familles maltraitantes pour te faire taire, pour te rendre plus docile. Ce sont elles qui t'ont données le gerbe. Elles qui t'ont rendues telle que tu es à l'heure actuelle. Peut-être pas quelqu'un de bien, mais tu t'en fiches pas mal. Un tableau que tu peins. Une vie parfaite à tes yeux. Et ce jeu qui t'amuse alors que tu tentes de cerner le Tom qui se tient devant toi. Plus de dix ans, ça fait un sacré gouffre à combler. Il pourrait y avoir cette longue discussion amicale sur ce que vous êtes devenus. Sur ce qu'il a bien pu se passer dans vos vies pendant cette décennie. Mais tu as trop de choses à cacher, Monroe. Alors, tu préfères ne pas te dévoiler d'avantage. Tu préfères te concentrer sur lui plutôt que sur toi. Il n'est plus nécessaire que tu ailles chercher de la compagnie ailleurs. J'suis là, maintenant. Et tu n'es pas prête de bouger de cette chaise. Un sourire accompagne tes paroles, ton verre que tu portes une nouvelle fois à tes lippes.

Sauf qu'il y a cette question. Elle t'électrise. Elle te rend peut-être un peu plus froide, aussi. Ce n'est pas mon genre. Tu siffles presque. Non, tu es bien pire que ça, en réalité. Tu n'as pas besoin de boire pour te retrouver dans le lit d'un inconnu, habituellement. Tu n'as pas même pas besoin de te déplacer. Et c'est plutôt eux qui viennent dans ton lit. Un lit prêté par Isaac pour que tu puisses assurer tes activités. J'ai une soirée de libre. Ce qui est plutôt rare. Alors, j'ai eu envie de faire un tour en moto et de boire un verre en toute tranquillité avant de rentrer chez moi. Simple vérité, pour une fois. Rien ne cloche chez moi, tu vois. Tu ajoutes pour appuyer tes dires. Il n'y a rien de mal à vouloir être seule. Ça a toujours été ton cas, après tout. L'indépendance, la solitude. Mais maintenant que tu as mis la main sur Tom, autant dire que tu n'en ressens plus le besoin. Autant profiter pleinement de cette rencontre. Mais sa dernière remarque fait disparaître ton sourire. Etonnée, déstabilisée par cette réaction. Tu viens jouer distraitement avec ton verre sans oser le regarder. J'en avais besoin. Je devais partir. Tu souffles après quelques secondes de silence. C'est vrai qu'il y avait ce lien entre vous. Cet attachement certain que tu éprouvais pour Tom. C'en était presque malsain. Si lui te considérais comme une soeur, toi tu avais un tout autre désir. Mais finalement, est-ce que ce n'est pas ce petit détail qui t'a poussé à quitter précipitamment la maison ? Peut-être bien. Si je t'en avais parlé, tu aurais voulu m'en empêcher. Sauf que je ne pouvais plus être aussi proche de toi. Je ne pouvais plus te savoir dans la même maison et ne pas réussir à attirer ton attention comme je le souhaitais. Un aveu alors que tu n'oses toujours pas poser ton regard sur lui. C'était bien plus fort qu'une envie de l'avoir dans ton lit comme il aurait pu le croire à l'époque. Mais il n'y avait pas que ça. Je devais prendre mon indépendance. Ce n'est ni ta faute, ni celle de ta famille. J'ai simplement saisi l'opportunité de disparaître quand le moment s'est avéré être propice à ça. Tu ne le blâmes pas, loin de là.


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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyVen 13 Juil - 13:50

Tom ne pouvait pas s’empêcher de se poser des questions sur le sens de la présence de Monroe. Elle imposait sa compagnie, faisait de lui son occupation exclusive pour la soirée. Mais était-ce par plaisir ou ennui ? Est-ce qu’elle disparaîtrait à nouveau après ça ? Est-ce qu’elle donnerait des nouvelles, ou est-ce qu’il devrait patienter le prochain coup du sort pour recroiser ce regard vif et cette silhouette fragile ? Malheureusement, il penchait pour la deuxième solution. Monroe et l’affect, c’était quelque chose de compliqué, et il l’avait bien compris. C’était juste bien plus dur de lui faire confiance. Les années n’y avaient rien changé. Finalement, ils n’étaient rien de plus que des connaissances du passé. Elle aurait pu être une fille qu’il avait croisée durant ses années d’école sans jamais trop devenir amis, que ce serait exactement la même chose. Alors Tom ne rétorque rien, soupire bruyamment en plongeant les lèvres dans sa chope de bière. Elle est piquée au vif la belle, comme si l’idée de ramener un homme chez elle allait contre tous ses principes. Ce n’est pas son genre et pourtant, il ne la croit pas. Il l’aurait su déjà à l’époque si Monroe avait une morale et un amour propre à préserver. « Si tu le dis. » Il ne la jugerait pas. Chacun faisait comme bon lui semblait, lui le premier. Il faut dire que la dernière fois qu’il avait fait la connerie, il avait réussi à mettre une femme enceinte. Et dans quelques mois avec Dylan, ils accueilleraient leurs jumeaux.

« Je n’ai pas dit que quelque chose clochait chez toi. » Il tient à le signaler, la darde du regard avec un sourire presque paternel. Il n’a pas besoin d’être psy pour saisir qu’il a touché un point sensible, et le simple fait qu’elle se défende contre une accusation inexistante ne fait que ressortir ses états d’âme. Alors non, il ne la jugera pas. Mais c’est sans aucune méchanceté qu’il admettrait que Monroe n’est pas une femme forte, indépendante et indestructible. C’est juste un ensemble de pièces brisées qu’elle a réussi à mettre en ordre. Les apparences trompent probablement le monde entier, mais pas lui. Et forcément, ils ne peuvent pas occulter ce sujet qui leur plane dessus, telle une épée de Damoclès. Il ne peut décemment pas la laisser revenir sans lui faire savoir combien son départ l’a blessé. Un genre de discussion qu’elle n’est pas habituée à avoir, cela se sent au malaise ambiant qui commence à grimper. Des excuses, elle en aura. Des prétextes, d’autant plus. Il ne s’attendait pas à ce que la faute soit dirigée vers lui en premier lieu. Vers leur relation, qui n’avait toujours été que fraternelle. C’est un coup dans l’estomac, une nouvelle qui le laisse stone et lui fait cligner les yeux. A l’époque, il s’était dit qu’elle cherchait juste de l’affection. Pas que c’était sérieux. Après tout elle était jeune, plus que lui. Quatre années les séparaient, et ce n’était pas rien à cet âge. « Monroe… tu n’aurais jamais réussi à avoir quoique ce soit de ma part. J’étais… et je suis toujours gay. » Il se penche sur la table, baisse volontairement la voix. Ce coming-out inattendu le fait grimacer. Il faut dire que même dix ans plus tard, le secret est toujours bien gardé. « Il n’empêche que ça ne t’aurait rien coûté de donner des nouvelles de temps à autres. Même en admettant que je comprenne ce qui t’es passé par la tête, tu m’as déçu. »
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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyVen 20 Juil - 18:10



tom&monroe
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Il y a toujours eu ce lien entre vous. Sauf que toi, tu aurais souhaité plus. Plus qu'une amitié quasi fraternelle. Tu t'es beaucoup reposée sur Tom. Tu as été cette adolescente ingrate au quotidien mais qui pouvait devenir une crème en sa présence. Ça restait une relation particulière. Mais tu aurais voulu que ça se passe autrement. Tu avais des sentiments. Mais Tom n'était pas en mesure de te donner ce que tu voulais. Tu es partie, c'est vrai. Sans rien dire. Sans même un regard en arrière. Et surtout, sans aucun regret. Tu n'en as toujours pas actuellement. Même après ses dires. Même en sachant qu'il t'en veut. Tu restes persuader que cette fuite t'était vital. Sauf que tu as du mal à avouer tout ça. Lui dire que tu aurais voulu créer un lien plus fort avec lui. Cette discussion te gêne. Elle te dérange parce que tu es loin d'être le genre de personne à te dévoiler. Sauf que c'est à présent dit. Loin d'être une excuse. Loin d'être désolée. Mais pour autant, tu n'as pas envie qu'il s'imagine que ton départ a été causé par son manque d'intérêt à ton égard. Mais la suite, tu ne t'y attendais vraiment pas. Et sûrement que ton visage traduit totalement tes pensées. Gay ? Tu ne peux retenir un rire de s'échapper d'entre tes lippes. T'es pas sérieux ? Tu as du mal à y croire, forcément. Mais tu sais qu'il l'est, sérieux. Ça se voit. La pilule, tu as un peu du mal à la digérer. Tu n'imaginais pas Tom être de ce bord là. Non, loin de là. Même si au fond, il fait bien ce qu'il veut. Excuse-moi. Un rire déplacé. Tu comprends qu'il n'est pas aussi facile que ça d'accepter une telle évidence. Tu es ouverte d'esprit. Tu es toi-même assez ouverte. L'amour, très peu pour toi. Mais tu apprécies les plaisirs charnels avec les deux sexes. Crois-moi, c'est du gâchis. Tu souffles en haussant les épaules. Tu n'as aucun filtre, jamais. Tu avoues trop rapidement tes pensées. Mais tu ne peux pas te retenir. Tu ne peux pas lui mentir.

Regard baissé suite à sa dernière remarque. Pique que tu encaisses difficilement. Décevoir, c'est un mot dur. Un mot compliqué que tu as du mal à entendre. Décevoir certaines personnes, tu t'en fiches bien. Mais Tom, c'est complètement différent. C'est bien plus facile de peindre le tableau de ta vie. De lui faire croire que tu n'es pas qu'une putain. Une vie normale et bien rangée, c'est sûrement ce qu'il voudrait pour toi. Mais au fond, tu es toujours cette gamine brisée. Cette poupée cassée. Tu pousses un soupire, viens jouer avec ton verre sans oser relever tes iris vers lui. C'est ma spécialité, tu sais. Je déçois tout l'monde. J'suis née pour ça. Même si tu t'efforces d'être exemplaire, tu es loin d'être parfaite. Tu veux faire bien. Tu voudrais faire la fierté de quelqu'un. Même Seth il t'arrive de le décevoir encore.

Il paraît qu'on ne peut jamais être certain à cent pour cent de notre orientation sexuelle. J'ai lu ça quelque part. Comme un cheveux sur la soupe. Tu veux surtout changer de sujet. Faire en sorte qu'il n'en dise pas plus. Qu'il ne te blesse pas davantage. Pour toi, la question ne se pose pas. Tu as choisi la solution de facilité, comme toujours d'ailleurs. Alors, un sourire vient étirer les traits de ton visage. Une idée qui te traverse l'esprit. Une mauvaise idée, sûrement. J'suis sûre que j'peux te faire changer d'avis sur la question. Tu ajoutes tout en te saisissant de ton verre qui se retrouve vidé. Donne moi ton numéro, et j'te rappellerai. Tu souffles en tendant ton téléphone pour qu'il s'en saisisse. Est-ce qu'il allait accepter ? Tu n'en as aucune idée. Mais tu veux tenter ta chance. Qui sait ce que l'avenir peut vous réserver après tout. Bien des surprises, tu en es certaine.


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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyLun 6 Aoû - 23:13

Finalement, Monroe elle n’était qu’une parmi tant d’autres, une gamine de plus qu’il n’avait pas su comprendre ou aider. Une famille d’accueil devait se préparer à accumuler les échecs, Tom aurait dû l’accepter. Il avait laissé tomber dans le sens où il n’avait jamais cherché à retrouver la brune, mais la culpabilité et la déception avaient continué à lui serrer la gorge. Avec le temps, cela avait fini par s’évaporer, comme un parfum laissé sur un oreiller trop longtemps. Mais à la revoir devant lui, il ne pouvait pas la laisser jouer, revenir comme si de rien n’était. La seule chose qui ne changeait pas avec ces années plus tôt, c’est qu’il se sentait le besoin d’être honnête, de montrer l’exemple sur ce qu’elle aurait dû faire. Et ça l’amène à cette vérité, celle qui reste bien trop souvent coincée entre ses lèvres. Ça lui en coûte, sincèrement. Et la voir éclater du rire lui fait l’effet d’une douche froide, le crispe. Son regard n’a plus rien d’avenant, il se recule sur son dossier et croise les bras sur son torse. « Est-ce que j’ai l’air de rire ? » La réponse est non. En fait, il se sent même blessé. Il réalise brutalement que pour une fois qu’il s’ouvre, sa confiance n’était pas méritée. Cela ne fait que ressortir une facette de la brune qu’il préférait ignorer, lui prêtant plutôt toutes ses autres qualités. Elle n’a rien de terre à terre, Monroe. Rien n’est grave, ni les mots, ni les actes. Les conséquences sont un contexte abstrait. « Écoute, je n’ai pas à me plaindre. » Il est brusque, soudainement glacial. Elle ne fait que de partir d’un peu plus loin pour récupérer son estime.

Elle provoque un sacré cas de conscience, malgré tout. C’est vrai qu’elle est forte à décevoir les gens. Mais au fond, qui peut l’en blâmer ? Il ne connaît pas grand-chose de sa vie, n’a aucune idée de ce qui a pu se passer entre l’époque où elle était une gamine même pas majeure et aujourd’hui. Ce discours, c’est celui d’une jeune femme qui n’a jamais su se prouver à soi-même et aux autres sa réelle valeur. C’est exactement le même personnage paumé que ce qu’il avait connu. Peut-être que dans un premier lieu, si elle était née au bon endroit, avec les bons parents, ça aurait été différent. C’est facile de blâmer les autres, certes. Il ne faut tout de même pas leur enlever leur part de responsabilité. « En même temps, je ne me souviens pas t’avoir vu faire d’efforts. » C’était certainement le cœur du problème.

Et la voilà qui revient à la charge, ne se démonte pas. Elle le fixe avec un aplomb qui lui est propre, le fait littéralement halluciner. « J’suis très sûr de moi, Monroe. » Il a juste une occasion parfaite pour se remémorer que ça ne sert à rien de lui parler à cette nana, elle s’en fout et fera selon son bon vouloir. Il aurait besoin d’y réfléchir, d’inverser les rôles. De prendre son numéro et de faire à son rythme. Il la connaît encore assez bien pour savoir ce qui se trame dans son esprit. Le faire changer d’avis, cela revenait à lui vendre les courbes féminines, à le pousser au vice. Il se sent comme un foutu robot à reformater. Et à côté de ça, c’est Monroe. L’instinct de grand frère lui souffle de la garder à l’œil malgré tout. Alors il finit par prendre le téléphone, mais son bras attrape fermement le poignet de la jeune femme. « Je ne suis pas un jeu, Monroe. » Il darde son regard dans le sien, ne la lâche que quand elle semble avoir compris. Puis il abdique, note les chiffres qui signent la fin de sa tranquillité.
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MessageSujet: Re: the one who launches a challenge. | tom. (#)   the one who launches a challenge. | tom. EmptyJeu 9 Aoû - 15:28



tom&monroe
the one who launches a challenge.

Son comportement change, à Tom. Tu l'as blessé. Tu as fais ce que tu sais faire de mieux : être une connasse. Être celle qui ne sait pas se contrôler. Un rire éclaté qui aurait dû être plus réserver. Tu es excessive, tu es imprudente. Et tu le prouves encore aujourd'hui. Tu regrettes, ouais. Tu regrettes parce que Tom est sûrement plus important que tu ne voudrais l'avouer. Paraître être une fille bien à ses yeux, ça a son importance. Tu diminues tes chances. Tu baisses encore un peu plus dans son estime, peut-être. Et finalement, même si tu te rends compte de ton erreur ; tu ne t'excuses pas. Persuadée qu'un retour en arrière est impossible. Il est à présent distant, presque blessant avec toi. Il ne t'épargne pas, et tu apprécies ça. Ce serait trop facile, sinon. Bien moins intéressant. Ne me juge pas, Tom. Qu'est-ce qu'il en sait, après tout ? Tu déçois ceux qui t'entourent, mais il n'a pas à se permettre de tels propos. Tu n'es pas un exemple à suivre. Tu n'agis peut-être pas de la meilleure manière. Mais c'est ce qui est toi. Finalement, peut-être que tu te complais à être une déception. C'est sûrement plus facile. Tu n'as jamais voulu avoir d'accroche. Tu n'as jamais souhaité que quelqu'un puisse être attaché à toi. De cette manière, tu évites de faire souffrir ceux qui t'entourent. Tu es une louve solitaire, au fond. Une personne qui a toujours clamé son indépendance. Une femme qui n'a besoin de personne. Mais ça, Tom n'a pas l'air de le comprendre. Il n'a pas envie de l'entendre, surtout. Déjà lorsque tu n'étais qu'une gamine. Une enfant qui souhaitait sa liberté. Ce que tu as plus ou moins obtenu. C'est beaucoup plus simple de cette manière là. Qu'il le veuille ou non, c'était ta décision.

Pour autant, cette ambiance ne te convient pas. La distance, le fossé qui se creuse. Tu voudrais pouvoir retrouver ce qui vous liait à l'époque, Tom et toi. Le message est passé, tu ne l'intéresses pas. Tu n'es pas le genre de personne sur qui il se retournera. Pas de la manière que tu souhaiterais. Mais l'alcool est synonyme de détermination. Et au fond, tu te lances ce défi. Celui de le faire changer d'avis sur la question. Est-ce une bonne idée ? Sûrement pas. Tu sais déjà que tu fonces droit dans le mur. Mais peu importe. Même si tu échoues, tu es certaine que tu tireras du positif dans tout ça. Tu ne l'es pas, Tom. Tu souffles avant qu'il ne lâche ton poignet. Un sourire satisfait se dessine sur ton visage tandis qu'il vient taper son numéro dans ton répertoire. Une première victoire, peut-être. S'il est sûr de lui, il accepte tout de même que tu viennes faire partie de sa vie. Et peu t'importe de quelle manière. Tu viens finalement récupérer ton portable, un merci que tu murmures. Sincère. Un message de Shelby qui s'affiche.

Le devoir m'appelle. Tu souffles en remuant le téléphone. Il exige ta venue pour régler un problème. Finalement, tu peux dire adieu à ta soirée de repos. Alors, tu te lèves et viens coller tes lippes à la joue du colosse. Crois-le ou pas, j'suis heureuse de t'avoir revu. Tu murmures contre son oreille. Ton casque que tu viens récupérer avant de finalement t’éclipser du bar. Tu n'as aucune idée d'où cette rencontre te mènera. Mais tu as l'intime conviction que tu ne la regretteras pas.

fin.


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