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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 can't run away (tate)

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MessageSujet: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyLun 28 Mai - 17:55



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can't run away
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Avez-vous cette impression que lorsque tout va bien, un simple élément vient déclencher une tempête ? C’est un peu le cas dans la vie d’Isla, actuellement. La blonde avait été conviée à Las Vegas pour unir ses meilleurs amis. Elle avait été invitée à la dernière minute, sa meilleure amie lui demandant de préparer une valise et de la retrouver à l’aéroport. Elle a eu du mal à lui faire cracher le morceau, mais à force de persister, elle a réussi à avoir ce qu’elle voulait. Obtenir des informations sur ce soi-disant départ pour l’inconnu. Par chance, l’autre témoin se trouvait être le meilleur ami du futur marié, Tate. Vous savez, cet avocat très séduisant qui fait tant tourner la tête de notre néo-zélandaise. Les deux intéressés se sont rapprochés ces derniers mois, surement dû au fait qu’ils font plus attention, et que lorsqu’ils se croisent dans les rues de la ville, ils viennent forcément se parler. Lors de ce court séjour à Las Vegas, court mais intense, ils ont pu se rapprocher un peu plus, au point de passer la nuit ensemble, de partager bien plus qu’un simple lit double. Bien entendu, le coup monté par le meilleur ami a bien fonctionné, mais Isla et Tate ne veulent pas en parler autour d’eux, préférant garder ce moment intime rien qu’entre eux. Les autres n’ont pas besoin de tout savoir, non plus. Isla ne leur a pas demandée si la nuit de noce s’est bien déroulée. Le lendemain a été tellement mouvementé, et rapide, qu’ils n’ont même pas eu le temps de parler réellement de cette nuit partagée. Le plus compliqué aura été le retour chez elle, dans sa maison sur South Bay. Sa voisine l’avait informée qu’elle avait eu un colis et qu’elle l’avait déposée sur la table de sa salle à manger. Même si elle est de nature très curieuse, sa voisine n’a pas cherché à regarder ce que contenait le colis. En arrivant dans la pièce après avoir posée sa valise, Isla a tout de suite reconnu le colis, et le signe qui se trouve dessus. Celui de l’armée américaine, celui qu’Ezra avait sur son informe. Elle l’a assez vu pour le reconnaitre dans l’instant. Le courrier indiquait que l’armée a trouvé d’autres affaires concernant Ezra, et qu’il se devait de le retourner à sa femme. La famille d’Ezra se trouvant à Seattle a dû donner l’adresse de la blonde en Nouvelle-Zélande, car il ne l’avait pas, à sa connaissance. Ce qui expliquerait aussi le fait que le colis ait mis autant de temps avant d’arriver à destination. La blonde ne perdit pas de temps et ouvrit le colis, fouillant dans les souvenirs de l’être aimé. Son contenu l’a chamboulait, au point de ne plus donner de nouvelles à ses amis, encore moins à Tate alors qu’ils devaient discuter de ce qui s’est passé entre eux cette nuit-là, à Las Vegas. Elle avait prétextée crouler sous le travail à sa meilleure amie quand cette dernière lui envoyait un message et qu’Isla osait enfin lui répondre. Bon, certes, c’est un peu le cas, puisqu’elle a quelques projets en cours, mais tout de même. En attendant, elle entendit quelqu’un frapper à la porte. Ne se doutant pas un seul instant de l’identité de son visiteur, Isla a le pas lourd pour atteindre la porte de sa maison. Elle déverrouille la serrure à l’aide de la clé, et se retrouve nez à nez avec… « Tate ? » Surprise, elle ne s’attendait pas du tout à le voir débarqué chez elle. Ce dernier ne tarde pas à lui faire une remarque, sur le fait qu’il est déçu de ne pas avoir eu de ses nouvelles. La remarque de Tate lui annonce un peu le ton de cette conversation. Il lui affirme être ravi de savoir qu’elle est en vie et en pleine forme. Ouais, pleine forme, c’est peut-être pas le bon mot, mais bon. « Entre. Ne reste pas dehors. » La blonde ouvre un peu plus la porte pour le laisser entrer à l’intérieur de sa maison. « Je t’offre à boire ? » La moindre des politesses. Elle lui adresse un mince sourire, en refermant la porte, tout en se dirigeant vers la cuisine. « Excuse-moi de ne pas avoir donné de nouvelles. J’ai été pas mal débordée depuis le retour de Las Vegas. J’ai pas vu le temps passer. »
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyMer 30 Mai - 17:26

can't run away
EXORDIUM.
Un million de doutes envahissait ton esprit à l’instant où tu franchissais le seuil de l’immeuble. Tu avançais d’un pas peu assuré, le visage perplexe, les traits tirés. Tu ne savais plus si tu devais y aller, ou bien retourner chez toi. Tu te mordais les lèvres au fur et à mesure que tu avançais vers le seuil de la porte d’Isla. Tu te demandais s’il ne valait pas mieux continuer à faire comme si de rien n’était, comme tu avais toujours opté. Tu t’étais trop longtemps protégé, trop laisser aller. Les aventures avaient défilé et jamais tu ne t’étais lancé dans quelques chose. Par manque d’envie, manque d’implication. Tu n’étais plus vraiment attaché aux jeunes femmes que tu avais côtoyées, préférant les relations à courte terme, celles qui ne te demandaient pas de t’engager dans quelque chose. Les choses avec Isla étaient différentes. Tu l’appréciais, peut-être un peu trop. Et si tu avais pensé lui laisser le temps, peut-être le temps qu’elle aussi digère ce qui s’était passé à Las Vegas, tu avais fini par demander des explications. Elle t’avait tout simplement fui, pris la fuite comme une voleuse. Elle ne répondait pas à tes appels, tes messages. Si tu avais fini par laisser tomber, aujourd’hui tu avais besoin d’explication. Besoin de comprendre. Où tu en étais, ce qu’il en était d’elle, de vous. Ce qu’elle pensait, ce qu’elle voudrait faire. Tu voulais la comprendre, la bousculer. Tu frappais à sa porte, les traits tirés. Tu attendais devant la porte, les mains dans les poches, espérant secrètement qu’elle n’était pas là pour fuir des explications que tu n’étais peut-être pas prêt à entendre. Tu entendais des pas avancés près de la porte et tu te redressais, inspirais un grand coup et abordais une moue grave. La jeune femme semblait faire comme si de rien n’était, ce qui avait t’agaçais. Tu te mordis l’intérieur des joues pour ne pas t’énerver, mais c’était trop pour toi. « Surprise ? » Tu étais un poil agacé par l’attitude indifférente d’Isla. Tu ne la reconnaissais pas. Un jour, elle se rapprochait de toi et l’autre jour elle t’ignorait. Le genre de comportements que tu détestais chez les gens, qui te réfrénait. Tu entrais suite à son invitation, les mains dans les poches, jetant un regard autour de vous. Tu l’écoutais, et d’un geste de tête négatif, tu refusais son invitation à boire quelque chose. « Non merci. » Tu la suivais, écoutant ses excuses, levant quelque peu les yeux au ciel. Portant ta main à tes lèvres, tu regardais Isla, la sondant. « Tu mens très mal Isla. » Tu plissais les yeux, t’adossant au plan de travail, pour faire face à la jeune femme. « C’est con parce que tu peux pas me fuir là. » Tu dis, un brin sarcastique parce qu’agacé. « Vu que tu me fuis, je suis venu te demander des explications Isla. Pourquoi tu me fuis? J’ai fait quelque chose de mal ? » Tu demandais d’un ton grave, croisant les bras. « Parce que je comprends pas ce changement soudain de comportements. » Tu étais honnête avec elle, et enfin honnête avec toi-même.Tu voulais poser carte sur table et tu attendais pareil d’elle. « Je suis gentil Isla mais pas con. Et ce que tu fais, ça me plait pas. Alors maintenant, j’attends tes explications. Je partirais pas tant que je n’en aurais aucune. » Agacé par cette attitude, tu avais envie de balancer tout ce que tu avais sous la main. Tu serrais points et la mâchoire, mais tu allais exploser.
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyJeu 31 Mai - 13:31



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En entendant frapper à sa porte d’entrée, Isla ne s’attendait pas un seul instant à trouver Tate de l’autre côté de la porte, venant lui rendre visite à sa maison. Elle ne peut retenir sa surprise, quand son regard croise celui qui lui fait tant tourner la tête, ces derniers temps. « Euh… Un peu, oui. » Elle se sentait légèrement mal à l’aise, parce que la blonde ne savait pas trop comment engager la conversation avec lui. Surtout qu’elle le sentait bien agacé, son ton quand il s’adressait à elle ne pouvait que le confirmer. Isla tient à lui, beaucoup plus qu’elle ne peut l’imaginer. Si on revient quelques années en arrière, Tate était seulement le meilleur ami d’Ezra. Celui avec qui il a partagé tant de choses lorsqu’ils se trouvaient tous les deux à l’armée. Isla, elle ne le connaissait pas réellement, et elle ne ressentait pas non plus l’envie d’en savoir d’avantage sur lui. Les choses ont bien changées désormais. Elle le croise de plus en plus, dans les rues d’Island Bay. Elle lui pose des questions pour en savoir plus sur sa vie, sur ses habitudes, sur ses goûts. Elle s’intéresse fortement à lui. Beaucoup plus qu’elle ne le devrait. La blonde le laisse entrer dans sa maison en bord de mer, et lui propose à boire. Il refuse. Bon… Elle a tout de même un peu peur que la situation ne s’aggrave. Après tout, ils ont passés une nuit ensemble, lorsqu’ils étaient à Las Vegas, et depuis, la blonde ne lui a donné aucunes nouvelles. Silence radio. Le vide intergalactique. Un peu comme si c’était le calme avant la tempête. La néo-zélandaise préfère tout de même s’excuser, en lui disant qu’elle avait été pas mal débordée depuis son retour et que le temps est passé à une vitesse impressionnante. Et c’est comme si elle cherchait à se trouver convaincante mais ce n’est pas le cas. Absolument pas. Tate n’en croit pas un mot, d’ailleurs. Il ne tarde pas à lui avouer qu’elle ment très mal, et la blonde se sent prise au piège. Isla ne se voit pas lui donner les raisons exactes de son absence d’investissement envers lui. Pas maintenant. C’est bien trop tôt. La blessure récente à bien du mal à se panser. Tate lui fit face, tout en lui affirmant qu’elle ne pouvait pas le fuir, à cet instant. « Je n’ai pas cherché à te fuir. » Ce sont ses sentiments qui la rongent qu’elle tente de fuir, plutôt. En vain. L’avocat souhaite obtenir des explications, des réponses à ses questions. Pourquoi est-ce qu’elle le fuit ? Est-ce qu’il a fait quelque chose qui la déplu ? A cet instant, la blonde se rend compte que le brun doit se poser tout autant de questions qu’elle ne se pose de son côté. « Non, bien sûr que non. » Comme si cette simple phrase pourrait le rassurer. Elle se doute bien que ça ne sera pas suffisant pour Tate, alors elle reprend la parole. « Tu n’as rien fait de mal, ne t’en fais pas. » Essaye encore. Ce n’est pas pour autant qu’elle lui donne une explication. La blonde croise son regard, et le soutient, tout en passant une main dans ses cheveux, signe de son malaise. « Je ne peux pas t’en parler. » En règle générale, ce n’est pas une réponse que l’on aime entendre, et elle est certaine que Tate ne va pas lui sourire gentiment en la laissant tranquille après une réponse comme celle-ci. « Pas maintenant… » Elle ne veut pas qu’il se met en colère, mais vu ce qu’elle lui dit, Tate pourrait largement s’énerver. Il n’obtient aucune réponse à ses questions. Il ne comprend pas pourquoi elle a changé d’attitude envers lui, tout d’un coup. C’était si soudain. Isla, elle noie le poisson, c’est tout. Elle parle vaguement, sans répondre clairement. « Je le ferais. Simplement, ce n’est pas le bon moment pour l’instant. » Il faut qu’il lui fasse confiance. « Si ça peut te rassurer, je n’ai donné de nouvelles à personne, depuis mon retour de Las Vegas. Même pas Maywen. Et pourtant, elle ne cesse de me harceler, alors qu’elle est censée profiter de sa lune de miel… » Un hochement d’épaule, même si elle se doute bien que cela n’allait rien arranger entre eux. C’était simplement pour lui faire comprendre qu’elle n’agissait pas ainsi seulement avec lui, mais plutôt avec tout son entourage. La preuve, sa meilleure amie sent bien que quelque chose la tracasse, mais elle ne lui répond pas non plus. Elle a besoin de prendre du recul. C’est tout. « J’ai besoin d’encaisser, avant de pouvoir en parler. J’ai toujours fonctionné comme ça. » En lui faisant cette remarque, Isla lui avoue un peu qu’elle est perturbée par quelque chose, sans pour autant lui en dire plus.
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyJeu 7 Juin - 16:52

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EXORDIUM.
Tu t’étais posé la question. De savoir si tu devais aller briser la glace ou simplement attendre que le temps passe. Tu avais pensé que cela n’aurait été l’histoire de quelques jours, le temps que chacun reprenne le court de sa vie, et puis les choses se seraient arrangées. Tu lui avais laissé l’espace, le temps. Tu t’étais dit que c’était normal, qu’elle accusait probablement le coup. Puis quand tu décidais de retourner vers elle en lui envoyant quelques messages, des messages demeurant sans réponse, tu compris que les choses n’allaient pas se dérouler comme tu l’espérais. Tu avais tenté de faire des efforts, peut-être parce qu’au fond, tu tenais à Isla. Elle n’était plus cette jolie inconnue, plus la simple fiancée d’un ami que tu avais perdu. Isla, elle avait pris un peu plus de place dans ta vie, plus que tu ne l’avais prévu. Et la voir te fuir te rendait fou. Fou de rage. Tu ne comprenais pas ce revirement de situation, venant à te demander si tu n’étais pas fautif. Pourtant, tu avais fait des efforts, tu étais allé vers elle. Et si tu lui avais laissé quelques jours pour qu’elle réponde, tu décidais finalement d’aller la voir. Tu voulais tirer les choses au clair, tu voulais comprendre. Pour peut-être faire les choses mieux, te corriger. Elle semblait surprise de te voir, ce que tu lui fis remarquer. Elle semblait prise au dépourvu, ce qui te ravit. Tu refusais son invitation à boire quelque chose, tu n’étais pas venu ici pour discuter auprès d’un verre. Tu étais venu chercher des explications, sitôt que tu les aurais tu disparaitrais. Tu voulais comprendre les choses, tu voulais arrêter de te retourner la tête, arrêter de penser à cette situation qui te rendait littéralement fou. Tu écoutais la jeune femme, se perdant dans ses explications, mentant sciemment. Tu pouvais déceler qu’elle ne te disait pas la vérité, habitué à sonder les personnes dans ton métier. Les bras croisés, le regard indifférent, tu t’adossais à son plan de travail.[color=#3399cc « Alors pourquoi tu ne répondais pas à mes messages ? Arrête de me prendre pour un con Isla, je suis pas d’humeur.»[/color] Tu avais toujours été conciliant, toujours tenté d’être clément avec les personnes qui t’entouraient. Mais avec Isla, tu avais probablement atteint ta limite. Elle te rendait littéralement fou. Elle fuyait ton regard, comme si elle refusait de te dire la vérité, mais une vérité que tu étais prêt à tout pour obtenir. « Alors dis-moi si j’ai rien fait. Je commence un peu à en avoir marre de jouer à la chasse aux réponses avec toi Isla. » Tu l’écoutais, se perdre dans ses explications, plissant les yeux, tapotant ta main contre ton bras. Tu soupirais, te malaxant les paupières, un tantinet agacé par ce désintérêt. « J’en ai rien à foutre Isla que tu aies pas donné de nouvelles aux autres. Dis-moi. » Tu ne voulais pas tenter de la jouer plus gentiment, bien trop énervé par Isla. Une facette qu’elle ne connaissait pas de toi mais qu’elle avait suscité en jouant un jeu qu’il n’appréciait pas. « Ecoute c’est simple Isla. Soit tu m’en parles maintenant, soit je me casse. Et si je me casse, je reviendrais pas Isla.» Tu dis en te redressant lui faisant face: « Je te laisse cinq secondes pour choisir. Soit tu me retiens et tu me dis, soit je me casse. Et y aura pas de retour en arrière possible, crois-moi. » Tu dis, en la regardant droit dans les yeux : « Alors ? »
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptySam 9 Juin - 18:06



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Isla n’a aucune envie d’oublier ce qui s’est passé entre l’avocat et elle, lorsqu’ils se trouvaient à Las Vegas. La blonde se pose de nombreuses questions, depuis qu’ils ont passés la nuit ensemble, échangeant bien plus que de simples baisers. Ils n’ont pas eu l’occasion d’en parler dès le lendemain, puisqu’ils ont dû prendre leur avion, retourner en Nouvelle-Zélande, et reprendre le courant de leurs vies respectives. Elle comptait le contacter, l’appeler pour lui demander qu’ils se voient. Cela aurait été l’occasion de pouvoir donner des réponses à ses quelques questions, en supposant que Tate en ait aussi, de son côté. Ce qui est surement le cas, sinon il ne serait pas là. Le charmant avocat se trouvait à la porte de sa maison et il était bien décidé à obtenir des réponses. Peut-être pas spécialement sur la nuit qu’ils ont passés ensemble, même si la blonde se doute qu’ils finiront bien par en parler, tôt ou tard. Tate veut surtout savoir pourquoi elle n’a pas donné de nouvelles, pourquoi elle ne répondait à aucuns de ses messages, ou de ses appels. La blonde l’avait laissé entrer dans sa maison, refermant la porte derrière lui, et elle lui propose à boire, chose qu’il refuse. Il entre dans le vif du sujet, ne mâche pas ses mots, quitte à ce qu’ils soient blessants. Isla, elle ne peut rien lui dire. Elle est consciente que son comportement de ces derniers jours peut avoir des conséquences qu’elle ne pouvait imaginer. Isla cherche ses mots, se perdant dans ses explications, ne se rendant pas forcément compte que de lui répondre sans vraiment lui donner des explications n’allait pas arranger la situation. « J’avais besoin d’être seule. » Elle ne tourne pas autour du pot, cette fois. Elle lui répond. Tate voulait savoir pourquoi la néo-zélandaise n’a pas répondu, à aucun de ses messages. Voilà la triste vérité, elle avait besoin d’être seule. C’est tout. La blonde préfère tout de même le rassurer, en lui disant qu’il n’avait rien fait. Au contraire, elle le trouve tellement charmant et séduisant. Isla s’est fortement attachée à lui, bien plus que ce qu’elle ne pouvait imaginer. Il est impossible de revenir en arrière. Et puis, même si c’était possible, Isla n’est pas certaine de vouloir effacer ce qu’elle ressent pour lui. Parce que oui, la blonde a des sentiments naissants envers Tate. Elle fuit tout de même son regard, alors que l’avocat est prêt à tout pour obtenir plus de réponses. Il utilise d’ailleurs un ton bien moins agréable, lorsqu’il s’adresse à elle. Il est terriblement agacé, et elle ne peut que le comprendre. Elle aurait surement agit ainsi de la même façon, si la situation était inversée. Plus énervé, Tate lui pose comme un ultimatum, qui semble tellement simple pour lui, quand il le lui pose. Soit elle lui parle maintenant, soit il s’en va. Et si Tate s’en va, Isla ne pourra s’en vouloir qu’à elle, car elle l’aura perdu, dans tous les sens du terme, d’ailleurs. Tate est très sérieux. Il se redresse, et leurs regards se croisent. Aucun mot ne sort de la bouche de la néo-zélandaise. L’avocat se dirige vers la porte, mais la blonde ne bouge pas, et ne dit rien. Elle ferme les yeux un instant, et quand elle entend la porte d’entrée s’ouvrir, elle sait que si Tate l’a franchi, elle ne le reverra surement pas. Isla soupire un instant, avant d’ouvrir la bouche, et de s’adresser à lui. « Il avait l’intention de me quitter… » Tate est la première personne à qui elle parle de cette découverte. Il n’est pas nécessaire de préciser qu’elle parle d’Ezra, de son défunt mari, qui était également le meilleur ami de l’avocat. Elle ne rentre pas plus dans les détails. Elle a surtout une question qui lui vient en tête, et elle a besoin d’avoir la réponse de l’homme qui l’a trouble ces derniers temps. « Tu étais au courant ? Il t’en avait parlé ? » Elle aimerait savoir si son mari s’était confié à celui qu’il considérait comme étant son meilleur ami. Après tout, ils étaient tellement proches sur le front. Et lors d’une de leurs précédentes conversations avec l’avocat et la blonde, elle lui avait confiée qu’elle ne parlait pas de ce qui se passait à l’armée avec son compagnon. C’était un sujet tabou entre eux. Peut-être qu’Ezra lui en avait parlé…
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyJeu 14 Juin - 14:04

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Tu avais laissé de coté ta partie conciliante. A toujours trouver des excuses, à toujours chercher des réponses pour comprendre le comportement des uns et des autres, pour justifier des actes pourtant injustifiables. Tu n’avais plus envie de laisser le temps à Isla, plus envie de la laisser t’échapper. Tu voulais connaitre les raisons de cette disparition soudaine, connaitre si tu avais tes torts dans l’histoire. Peut-être que tu avais quelque chose qui lui avait déplu, peut-être que tu avais foiré quelque part, sans même t’en rendre compte. Et la meilleure solution était de lui parler. Et si tu t’étais heurté à un mur pendant quelques jours, tu avais décidé de lui faire face. Elle ne pouvait plus t’éviter, elle ne pouvait plus ne plus te répondre. C’était une solution radicale, mais la seule solution que tu avais trouvé. Si tu lui avais donné un point de rendez-vous, tu n’étais même pas sur qu’elle daigne venir. Tu avais encore assez de fierté pour ne pas vouloir te faire planter. Et maintenant que tu lui faisais face, tu attendais à ce qu’elle soit honnête avec toi. Tu attendais d’elle des réponses aux nombreuses questions. Tu ne voulais pas qu’elle tourne autour du pot, tu ne voulais pas qu’elle t’ignore. Tu lui faisais face, et ne la lâchait pas du regard. Si elle se perdait dans ses explications, si elle se perdait dans ses mots, ton esprit rationnel contrebalançait la situation. Ses premiers mots te firent grimacer mais tu pouvais comprendre, parce qu’il t’arrivait bien souvent de ressentir le besoin de t’isoler, de la folie du monde. « T’aurais pu daigner au moins me prévenir Isla. Je pense que si j’avais osé faire ça, je m’en serais pris plein la gueule. » Tu soupirais, pas vraiment satisfait des explications. Tu savais qu’il y avait quelque chose. Et tu voulais connaitre les raisons de ce besoin de s’isoler. Ce n’était probablement pas anodin, quelque chose qui l’avait probablement bouleversée. Tu aurais voulu l’aider, un point de vue extérieur l’aurait peut être aidée à se sentir mieux. Peut-être parce que tu t’inquiétais pour elle, peut-être parce que tu commençais un peu trop à t’attacher à la fiancée de ton défunt ami. Une relation bien trop compliquée, prenant des envergures auxquelles aucun de vous deux ne s’y attendait. Et parce que la colère semblait la laisser indifférente, tu tentais l'ultimatum.  C’était la seule solution qui t’était parvenue, la seule solution qui se présentait à toi. Tu espérais que ça allait la faire réagir, car tu avais appris à tes dépends, que le seul moyen de faire réagir Isla était de la pousser dans ses retranchements. Tu étais sérieux dans ton ultimatum, prêt à nier tes sentiments, prête à l’ignorer. Tu la regardais, les mains dans les poches, exaspéré par ce manque de réaction. Tu te dirigeais vers la porte, adressais un dernier mot : « Si je franchis cette porte, tu peux tirer un trait sur moi Isla.» Tu la regardais, la main sur la poignée, laissant quelques secondes pour la faire réagir. Mais voyant qu’elle semblait indifférente quant à ton départ, tu ouvrais la porte, prêt à claquer la porte quand elle te retint. Probablement pour ton plus grand bonheur, rassuré de savoir qu’elle ne voulait pas te perdre. Tu l’écoutais, les sourcils froncés, refermant la porte, te tournant vers elle. Te massant le front, tu soupirais, un brin gêné par sa question. « Je savais pas qu’il avait l’intention de te quitter Isla. Je te promets.» Tu la regardais, jetant un regard par terre, passant une main dans tes cheveux: « Je savais juste, enfin il m’avait confié qu’il doutait de votre avenir. Qu’il était plus sûr de quoi que ce soit entre vous et qu’il avait besoin de temps pour réfléchir. » Tu haussais les épaules : « Mais il m’avait pas dit qu’il allait te quitter, je te jure. » Tu t’approchais d’elle, doucement, de peur qu’elle te rejette par tes confessions. « Je suis désolé Isla. Je te l’ai pas dit pour pas te blesser, te faire plus de mal. Comment tu as su ça ?» Tu poses une main sur son bras, peut-être qu’elle te rejetterait, peut-être qu’elle plongerait dans tes bras. Tu voulais juste lui montrer que quoi qu’il arrive, t’étais là pour elle. « Il a eu tort en voulant te quitter.» Tu dis, en replaçant une mèche de cheveux sur son visage.
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyJeu 14 Juin - 19:56



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Le prévenir ? Oui, elle aurait pu. « Et qu’est-ce que tu aurais voulu que je te dise, Tate ? » Certes, l’avocat aurait aimé que la blonde prenne au moins la peine de le prévenir, mais c’est bien facile de faire cette remarque. « Salut Tate. Excuse-moi de ne pas t’avoir donné de nouvelles. J’ai besoin d’être un peu seule en ce moment, mais t’en fais pas, on se revoit vite. » Elle prend un ton désinvolte pour faire cette remarque, à moitié ironique. Alors oui, peut-être que si les rôles ont été inversés, Isla lui en aurait voulu et elle se serait surement emporté contre lui. Elle en a conscience. « Tu crois vraiment que tu l’aurais bien pris, franchement ? » La blonde attend sa réponse, croisant ses bras au niveau de sa poitrine. Elle voulait une réponse franche, bien qu’elle ne doute pas que les mots qui sortent de la bouche de Tate soient faux. L’avocat est tout de même quelqu’un de très honnête et de droit. « Si les rôles avaient été inversés, et que tu m’aurais répondu ce genre de chose à mon message, crois-moi, tu me voyais débouler chez toi dans la minute. » Et ce même si Tate avait besoin d’être seul. Rien à faire. « Je suis consciente que mon attitude envers toi n’est pas correcte, surtout vu ce qui s’est passé entre nous, à Las Vegas. » Ce sont des petites excuses, si on peut les considérer ainsi. La blonde sait qu’elle a merdé mais elle ne peut pas revenir en arrière. Cela ne sert à rien de polémiquer pendant des heures sur ce point. Isla aurait dû prendre le temps de répondre à au moins un de ses messages, mais ça n’a pas été le cas, et elle s’en veut. Même si elle ne le montre pas spécialement en ce moment, et qu’elle reste de marbre par rapport aux remarques glaçantes de Tate. La néo-zélandaise ne peut pas lui en vouloir, elle sait qu’elle est entièrement fautive et qu’elle n’aurait pas dû agir ainsi, vis-à-vis de l’avocat. Enervé par les non réponses de la douce, ce dernier lui lance un ultimatum. Soit elle lui dit tout, soit il s’en va. Et il est très sérieux, lui faisant bien comprendre que s’il vient à franchir la porte de sa maison, elle peut faire une croix sur lui. Tate insiste bien sur ce fait, et ces mots font comme un électrochoc pour la blonde. Elle ne veut pas prendre le risque de le perdre. Tate compte bien trop pour elle, désormais. Elle baisse la tête, soupire un instant. Il faut qu’elle trouve les bons mots, mais rien ne vient. Et puis, elle pense à Ezra et à ce colis qu’elle a eu en provenance de l’armée. Elle avoue alors à Tate qu’Ezra avait l’intention de la quitter. Il referme la porte, et se tourne vers elle, quand Isla lui demande s’il était au courant. Sa réponse peut avoir beaucoup de répercussions sur l’avenir de leur relation. Tate lui promets qu’il n’en savait rien sur les intentions d’Ezra concernant leur couple. Isla est quelque peu rassurée, même si cela ne retire pas toute la peine qu’elle ressent depuis son retour de Las Vegas. L’avocat reprend la parole, et il lui avoue avoir eu des confidences de la part de son ami, comme quoi ce dernier doutait de leur avenir et qu’il avait besoin de temps pour réfléchir. Tate se rapproche d’elle, en s’excusant de ne pas lui avoir dit plus tôt, prétextant qu’il ne voulait pas la blesser ou lui faire du mal. « Le mal est quand même fait. » Elle lève son regard sur lui, et se noie dans ses yeux. Tate voulait savoir comment elle a été mise au courant, mais ses paroles résonnent dans sa tête. Attentionné, Tate vient poser une main sur le bras de la blonde, qui se recule doucement, croisant de nouveau ses bras autour de sa poitrine, un peu comme pour se protéger. « A notre retour de Las Vegas, un colis m’attendais. Un colis de l’armée… » Les années ont passés depuis le décès d’Ezra, et la thérapie de la blonde pour aller de l’avant fonctionne plutôt bien. Elle s’était même permis de ressentir des sentiments pour un autre homme. Et puis, il faut qu’elle reçoive un colis de l’armée, contenant des affaires d’Ezra et tout se bouscule dans sa tête. « Il avait gardé de nombreux souvenirs de nous, des souvenirs de notre rencontre, notre premier rendez-vous, plusieurs photos de nos voyages. » Un brin nostalgique quand elle en parle, elle tente tout de même de lui adresser un mince sourire, qui sonnait bien faux. « On avait décidé de ne pas parler de ce qui se passait sur le front, et dans le colis, il avait écrit plusieurs lettres qu’il n’avait pas envoyé, où il retraçait son quotidien là-bas, et dans l’une d’entre elles… » Elle ne prend pas la peine de continuer sa phrase, c’était bien plus clair. L’une des lettres résonnait comme une rupture. Les yeux rougis, Tate devait sentir sa détresse, puisqu’il tente une nouvelle approche, replaçant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, lui disant qu’Ezra a eu tort de penser un instant à la quitter. « J’ai passé les dernières années à ressasser ce qu’on avait vécu. Je m’en suis même voulu de commencer à penser à un autre homme de la sorte, et lui, de son côté, il pensait à mettre un terme à notre relation… » Elle le vit plutôt mal, ce qui est tout à fait normal.
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyLun 25 Juin - 23:44

can't run away
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Les paroles de la jeune femme résonnèrent dans ta tête sans vraiment te faire réagir. Les lèvres pinçant, les poings serrés, tu avais accumulé tant de colère et de rancune que tu sentais tes nerfs à vif. Les excuses de la jeune femme se brisèrent contre ta colère grimpante. Tu plissais les yeux, ayant l’impression qu’elle se foutait royalement de ta gueule. Qu’elle se foutait royalement de tes sentiments, de tes ressentis. Comme une claque dans la gueule qui résonnait dans l’appartement. Le silence était la meilleure des réactions. La colère se dissipait, tu reprenais le pas sur tes émotions. Tu ne voulais pas t’emporter, tu ne voulais pas lui faire du mal, lui dire des choses que tu regretterais. Tu ne soutirerais aucun plaisir à la voir triste. « Ouais c’est un bon début. » Tu finis par dire, haussant les épaules. Elle aurait dû t’envoyer un message, un signe de vie. Elle t’avait simplement laissé ruminer, toi et toutes ses questions. Elle aurait dû venir te voir, elle aurait dû tenter d’apaiser la situation . « Au moins j’aurais pas cette putain d’impression d’avoir fait une connerie. » Tu dis, la regardant, tentant de lui faire comprendre ce que tu avais pu ressentir. Elle avait refusé de te donner des nouvelles comme si elle avait regretté, comme si cette nuit n’avait été que l’histoire brève d’un soir. Tu l’écoutais, soupirant, préférant ne rien dire. Elle s’enfonçait dans son mutisme et toi tu étais prêt à partir. Prêt à claquer la porte, prêt à tout abandonner. Elle n’était malheureusement pas apte à discuter et toi à faire des compromis. Elle campe sur ses positions, tu prends la poudre d’escampette, prêt à partir sans te tourner. Finalement elle te retient, tu la regardes, les lèvres pincées, le coeur tiraillé. Tu l’écoutes, baisses les yeux. L’envie irrésistible de la serrer dans tes bras te saisit, mais tu te contentais de la regarder, l’écoutant doucement. Tu passais une main dans tes cheveux, avançant vers elle. Tu tentais de te rapprocher d’elle, lui disant la vérité mais elle se reculait. Tu baissais les yeux, honteux de lui avoir caché la vérité. Mais tu avais toujours pensé que le moment n’était pas propice. Tu ne savais pas quoi dire. Ton silence transperçait la salle. Tu aurais voulu la rassurer, lui dire qu’elle n’était pour rien mais aucun mot ne sortit de ta bouche. Muet, tu observais la scène. « Je suis désolé Isla. J’ai.. j’sais pas quoi te dire.» Tu étais adossé à l’évier, le regard vide. Ezra était paumé, tu le savais mais il n’avait jamais évoqué de quitter Isla officiellement.   « Mais c’est peut-être ce dont tu avais besoin pour avancer. Besoin pour tourner la page.» Tu dis, soutenant son regard. Tu tentais de la raisonner, lui faire voir le positif de la chose. « Il est temps pour toi Isla d’avancer. Que tu arrêtes de mettre toutes ses barrières. C’est un signe du destin, tu vois..»
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyJeu 28 Juin - 22:11



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Elle ne voulait pas le mettre dans cet état, loin de là même. C’était bien la première fois qu’elle pouvait voir Tate ainsi, en colère. Et la blonde sait qu’elle en est l’unique fautive. Après tout, ils ont couchés ensembles lorsqu’ils se sont retrouvés à Las Vegas pour le mariage de leurs meilleurs amis, et depuis, plus rien. Isla ne lui a donné aucune nouvelle, et n’a même pas pris la peine de répondre aux messages qu’il avait pu lui envoyer. Elle était surprise de le voir sur le pas de sa porte, mais au fond, elle s’y attendait. Comme elle le lui dit, si la situation avait été inversée, elle serait venue très rapidement chez lui, pour obtenir des explications. Sauf que quand c’est l’avocat qui se pointe chez elle, la blonde, elle daigne lui donner des réponses. Tate, il se heurte à un mur. Isla, elle ne dit rien. Peut-être parce que ce qu’elle peut avoir à dire est bien trop douloureux, et qu’elle ne sait pas réellement comment s’y prendre. Elle tient à lui. Bien plus qu’elle ne le devrait. On ne peut pas revenir en arrière. Ce qui est fait, est fait. Ils ont passés une nuit ensemble, les sentiments sont présents. On ne peut plus les nier. Du moins, ceux d’Isla en tout cas, car elle ne sait pas ce qu’il en est réellement du côté de ce bel avocat ténébreux. Ce n’est pas une conversation qu’ils ont réellement entre eux, parce que la blonde a peur de la réponse de Tate. Et si, il n’était pas intéressé comme elle peut l’être ? Isla se sent bien lorsqu’elle est avec lui, alors ce serait dommage que tout soit gâché pour une histoire de sentiments naissants non partagés. Elle ne le repris pas, quand il lui annonce qu’il a eu cette impression d’avoir fait une connerie. Ce n’était pas une connerie. Elle le sait, mais les mots pour lui dire ne sortent pas de sa bouche. C’est comme si elle n’arrivait pas à lui en parler, comme si elle ouvrait la bouche mais qu’aucun son n’arrivait à en sortir. Et puis, il fallu que Tate lui pose un ultimatum. Soit elle lui parle tout de suite, et elle lui avoue tout. Soit il s’en va, et il ne reviendra pas vers elle. C’est son unique chance de repartir sur de bonnes bases, de laisser ces quelques temps derrière eux. Elle ne peut pas le perdre. Isla prend un instant pour réfléchir, même si tout était fait dans sa tête. Il fallait seulement qu’elle trouve les mots, et qu’elle l’empêche de passer cette porte. Ce serait un peu comme le point de non-retour. La blonde, elle soupire, et puis, elle lui avoue que son mari comptait la quitter. Elle l’avait lu dans une des lettres qu’elle venait de recevoir, dans un colis de l’armée. Les derniers effets personnels de son mari. Isla lui pose une question risquée, mais elle préfère tout de même lui demander, car sa réponse peut découdre de l’avenir de leur relation. Il lui avoue avoir été mis au courant de ses doutes, sans pour autant savoir qu’il comptait mettre un terme à leur mariage et leur histoire. Tate tente de l’approche, mais elle recule et met ses bras autour de sa poitrine, comme pour se protéger. Et puis, il finit tout de même par trouver d’autres mots, un peu pour la rassurer, en lui disant qu’Ezra aurait eu tort de la quitter, et la blonde, elle se confie à lui. En avouant surtout qu’elle ressassait leur histoire depuis des années, et qu’il faut que cette information arrive au moment où elle commence à s’intéresser à un autre homme. Lui, bien évidemment. Elle ne le dit pas clairement, mais son regard ne trompe personne. Tate finit par conclure que c’était peut-être ce dont elle avait besoin pour permettre d’avancer et de tourner la page. Elle l’observe, sans réponse. La blonde se contente de croiser son regard et de le laisser parler, quand il lui dit que c’est peut-être un signe du destin. « Tu crois au destin, Tate ? » Une question peut-être qui peut sortir de l’ordinaire. Ce n’est pas forcément quelque chose qu’on pose régulièrement. « Je commençais à avancer, réellement. A voir les choses sous un autre angle, à ne plus me sentir coupable de ressentir quelque chose pour quelqu’un d’autre. » Bien entendu, elle parle de lui. Même un aveugle pourrait se rendre compte de la façon dont elle parle, quand elle s’adresse à lui. Enfin bref. « Et il a fallu que ce colis arrive, et vienne tout chambouler dans ma tête. » Isla, elle pose son regard sur Tate, et elle se passe une main sur le visage. « Je ne sais plus quoi penser. J’me sens… perdue. » Alors destin ou pas, dans tous les cas, c’est une belle merde.
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyVen 14 Sep - 22:00

can't run away
EXORDIUM.
Le coeur amorphe. L’esprit tumultueux. Le coeur se battant contre ta cage thoracique. Des ressentiments à l’égard de ton meilleur ami, celui que tu aimais comme un frère. Parce qu’il avait merdé Ezra. Parce qu’il parvenait encore à semer le chaos dans l’esprit d’Isla. Parce qu’il parvenait encore à faire effondrer les derniers vestiges d’une belle relation. Qu’il avait foutu en l’air. Parce qu’il ne restait plus grand-chose de beau à voir, plus grand-chose de bien à voir. Seulement une Isla paumée. Incapable d’avancer, se remettant sans cesse en cause. T’aurais voulu lui dire qu’elle était parfaite, t’aurais voulu lui donner ce dont Ezra était incapable, mais à la place tu restais silencieux, simplement accoudé contre le mur, l’écoutant. Parce que tu n’avais rien d’autre à faire, parce que tu ne pouvais rien faire d’autre. Tu passais ta main dans les cheveux, tes lèvres se pinçaient. Un flot de pensées nostalgiques t’envahissait. Toi qui avais vécu la guerre, toi qui souffrais de stress post-traumatique, toi qui avais vu des horreurs, t’étais impuissant. Parce que t’avais tellement envie de la prendre dans tes bras, la rassurer. Parce qu’elle méritait Isla elle aussi d’être heureuse. Trop d’années passées à se morfondre, à s’imaginer un monde encore avec Ezra. Parce que ça devait être la cacophonie dans sa tête et que toi, t’étais incapable de l’aider. Putain. Tu te contentais d’être silencieux, l’écoutant. Parce qu’elle avait besoin de se confier, parce que t’étais probablement la personne la plus à même à la comprendre. Deux êtres incompris par le reste du monde, deux êtres étroitement liés. Qui avaient succombé à la tentation, une fois. Incapables de se comporter comme un adulte. T’avais passé l’âge d’éviter les confrontations. Et pourtant, quel revirement de situation. Parce que le silence d’Isla t’avait fait mal. Parce que tu pensais, peut-être un peu trop naïvement, que tu comptais pour elle. C’était ce que tu avais ressenti ce soir. Lorsque vous vous étiez adonné à ce plaisir charnel. Cette connexion entre vous, tu ne l’avais pas inventée. Non. Impossible. T’étais perdu. T’avais besoin de temps pour tout évacuer, pour songer à cette histoire. Qui occupait ton esprit. Un peu trop. Tu l’écoutais la belle, haussant les épaules à sa question un peu trop déroutante. « Je suis assez rationnel.» Tu finis par répondre. Incapable de répondre à une question, incapable de te positionner. C’était ton éternel problème, celui qui t’empêchais à présent d’avancer. Tu haussais les épaules aux paroles de la jeune femme, curieux de savoir de qui elle parlait. Tu t’imaginais, pendant quelques secondes, qu’elle ressentait des sentiments à ton égard. C’était pas improbable. Mais tu n’étais au courant de rien dans sa vie, peut-être bien qu’elle avait rencontré quelqu’un d’autre. L’air songeur, tu te malaxais les paupières. « Faut que t’arrêtes de t’empêcher de vivre. Si tu ressens quelque chose pour quelqu’un, alors fonce..» Tu dis, distraitement. N’aimant pas ce mystère autour de toi, autour d’elle. Tu te rapprochais d’elle, posais une main sur son épaule, frissonnant rien qu’à ce contact. « Arrête. Justement. C’est l’occasion pour toi de passer à autre chose, tu ne vois pas ?» Tu dis, simplement. Retirant ta main. Haussant les épaules, une main agrippée à tes cheveux : « Je pense que c’est un signe du destin. Qui te dit qu’il est temps pour toi d’arrêter de ressasser le passé que tu ne pourras jamais changer.»Tu jetais un oeil vers le sol, toujours songueur: « Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, dis-le moi. Si tu veux que je parte, dis-moi. » Parce que tu ne voulais pas imposer ta présence, parce qu’elle semblait avoir besoin de temps pour tirer ça au clair. Et toi aussi, putain.
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MessageSujet: Re: can't run away (tate) (#)   can't run away (tate) EmptyDim 16 Sep - 20:05



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Tate est devenu important pour la blonde, au fur et à mesure des moments qu’ils passent ensemble. Ce n’était pas évident au début, puisqu’au départ, Tate était simplement le meilleur ami de son mari. Ils se sont rencontrés à l’armée, ils étaient au même endroit et ils se sont liés d’amitié. Une amitié qui s’est formé très rapidement, et qui n’aura malheureusement pas duré longtemps, un peu comme la relation entre Ezra et Isla. Le couple aura été trop court, la blonde ne cesse de le penser. Il est arrivé quelque fois, que durant les permissions d’Ezra, il rentrait avec Tate. Ils avaient pu se voir, quelques fois, sans chercher à en apprendre un peu plus, l’un sur l’autre. Ce n’est qu’après la mort d’Ezra qu’ils ont réellement commencer à en savoir plus par rapport à l’autre, même si Tate devait surement savoir des points de vie concernant Isla. Elle se doute bien qu’Ezra ait dû lui parler de sa femme. Tout comme Ezra lui avait dit deux ou trois trucs concernant l’avocat, mais ce n’était pas leur sujet de discussion principal. Il était temps de mettre un peu les points sur les i, de s’expliquer par rapport à son silence de ces dernières semaines. Isla ne lui avait pas donné de nouvelles depuis leur retour de Las Vegas. Peut-être parce qu’elle ne savait pas quoi dire au début, et parce qu’elle a été chamboulée par ce colis qu’elle avait reçu durant son absence. Le tampon sur le colis retirait le doute sur la provenance de ce carton. Isla savait que c’était l’armée américaine qui lui avait fait parvenir. Avec des affaires concernant son mari. Elle se sentait mal à l’aise, parce qu’elle avait passé une nuit avec le meilleur ami de son défunt mari, et elle se rendait compte qu’elle commence à ressentir quelque chose pour lui, et voilà qu’il faut que le passé vienne la rattraper, et la bloquer, sentimentalement parlant. Isla venait d’avouer à Tate qu’elle commençait à avancer, et à ne plus se sentir coupable d’éprouver des sentiments pour une personne autre que son mari, et que ceci l’a complètement chamboulée. L’avocat lui avait alors répondu qu’elle devait arrêter de s’empêcher de vivre. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il lui dit, et encore moins la première personne à lui faire des confidences de ce genre. Des avis qu’elle tente de prendre en compte, mais son passé l’a rattrape bien souvent. Il va même jusqu’à lui dire de foncer, si elle ressent quelque chose pour quelqu’un. A ce moment-là, Isla ne sait pas si l’avocat a compris qu’elle parlait de lui. « Encore faut-il que cette personne ressente quelque chose en retour, aussi… » Ce n’est pas évident de se lancer, et même si ils ont partagés une nuit ensemble, est-ce qu’on peut dire que Tate possède des sentiments pour la blonde ? Elle n’en est pas certaine, et elle a un peu peur de se prendre un râteau. Bon, avec ce qui s’est passé entre eux, elle a tout de même des doutes. Si vraiment il ne ressentait absolument rien pour elle, il ne serait certainement pas venu chez elle pour lui demander des explications par rapport à son silence, suite à leur nuit partagée lors d’un évènement à Las Vegas. Du moins, c’est l’idée qu’elle se fait en tête, mais elle ne peut nier que dans un petit coin de sa tête, elle ait des doutes. Tate vient à se rapprocher d’elle, et poser une main sur son épaule, se mettant à frissonner légèrement par ce contact, avant qu’il ne retire sa main, bien trop vite au goût de la blonde. Alors qu’il s’adresse à elle, et qu’elle l’écoute attentivement, elle se dit qu’il a surement raison, et qu’il est temps pour elle d’arrêter de penser au passé, et d’avancer, réellement, sans qu’un imprévu vienne tout chambouler dans sa vie, et encore plus dans sa tête. Et ses dernières paroles lui décrochent même un sourire, quand il lui dit qu’il est prêt à faire quoi que ce soit pour elle, et qu’il peut partir si elle le souhaite. C’est toute cette attention qu’elle apprécie chez lui, qui l’a surement aidé à craquer pour lui, c’est certain. « Il faudrait me remettre au travail. J’ai une réunion d’équipe importante, la semaine prochaine. » A force de passer du temps avec elle, Tate sait que son travail est très important pour la blonde. Elle a tellement peur de décevoir son frère ainé, qui est à la tête du groupe familial. Le brun décide donc de quitter la maison d’Isla, et elle le raccompagne à sa porte d’entrée. Elle lui adresse tout de même un sourire, avant de s’adresser de nouveau à lui. « Je t’appelle, vite. » Oui, parce qu’elle a envie de le revoir, réellement. On pourrait presque croire qu’elle a besoin de sa dose de Tate. Elle s’approche de lui, et dépose un baiser sur sa joue, mais tout en étant très proche des lèvres du jeune homme. Elle se recule en souriant, avant de reprendre la parole. « Promis. » Cette fois-ci, elle le contactera, il n’a pas de soucis à se faire là-dessus.
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