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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Eu preciso de voce. ξ dean.

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MessageSujet: Eu preciso de voce. ξ dean. (#)   Eu preciso de voce. ξ dean. EmptyMer 4 Juil - 16:41


 
Eu preciso de voce. ~ dean
Rien n’était simple en ce moment, plus les jours passent plus j’ai l’impression que ma vie, mon état de santé se dégrade de jour en jour. Je ne manges presque plus voir pas du tout a des moments, je pars de la maison pour aller au boulot et du boulot chez moi. Le moindre détours au supermarché que je fais je dois l’avoir au téléphone pour qu’il soit sur que je ne vois personne. Au début c’était passer, la première gifle était passé mais c’est au moment ou il a perdu son boulot qu’il a commencé à réellement boire mais surtout à mettre toute les fautes sur moi. Comment je peux encore travaillé ? Je ne sais pas mais se que je sais c’est que c’est mon petit bout d’échappatoire quotidienne. Quand mes parents m’invitent, heureusement qu’ils les connais je peux y aller sans trop soucis, mais quand je veux aller voir mes frères et soeurs ou bien voir des amis c’est bien plus dur. Alors que ce soir je devais aller faire les courses, je n’avais plus de batterie sur mon téléphone. Je l’avais laissé dans ma voiture a charger. Fatiguée, je n’ai pas du tout pensé à le récupérer. Je suis sortie de ma voiture, puis je suis partie faire tranquillement mes courses sans aucun soucis mais surtout en ayant la tête en l’air. Je traîne un peu dans les rayons, je m’arrête par moment pour observer ce que je peux bien choisir. Il n’a pas de mot sur la nourriture, ou presque pas, vue que c’est moi qui fait a manger tout les jours. Alors que je suis en caisse, je regarde dans mon sac pour trouver mon portefeuille puis je me rends compte que je n’ai pas mon téléphone. Je viens doucement déglutir, j’essaye de ne pas montrer mon appréhension a la caissière. Je viens mettre dans mon caddie mes courses puis je la paye rapidement. Je vais vers ma voiture, c’est la que je range mes courses dans le coffre de ma voiture, referme, range le caddie puis je monte dans ma voiture. Je prends mon téléphone en main, et je vois le nom incalculable d’appel en absence de Kevin mon mari. C’est la que je débranche mon chargeur, je le range dans mon sac puis avant de partir je t’envoie un message. « Dean… Si tu n’as pas de nouvelle de moi dans une heure, vient le plus vite que tu peux à la maison. » Pourquoi je t’envoie ce message ? Je ne sais pas du tout, c’est comme un instinct de survie en réalité. Je pose mon téléphone dans mon sac puis je rentre chez moi avec toutes les courses. Au début il ne me dit rien, me laisse ranger mes courses comme il le faut. Mais c’est là, c’est la que je sens sa présence derrière moi. Mon coeur se mets à battre le plus rapidement possible. Je viens doucement déposer mes lunettes sur le plan de travaille. Je me retourne vers lui en souriant doucement, comme pour me faire pardonner. Mais ça ne fonctionne pas, pas du tout en réalité. Tout va bien trop vite pour moi, je ne réussi pas a me défendre, à savoir ce qu’il peut se passer, je ne me rends compte rien a part la douleur. Alors qu’il ma laisser dans la cuisine dans un salle état pour sortir, le seul truc que je réussi a faire c’est de me relever comme je peux pour attrapé mon téléphone et appeler le numéro d’urgence. Je ne me sens vraiment pas bien, une douleur assez forte au niveau du ventre mais surtout sur mon visage, un liquide coulait le long de mon arcade, je pouvais sentir ma lèvre inférieur me brûler. C’est la que je me laisse tomber à terre en me tenant contre le mur de mon salon ayant finit de les appelés. Je t’envoie un message simple « SOS » Ca ne faisait pas une heure mais je n’avais pas la force, je n’avais plus la force d’appeler, de t’appeler. Tu savais très bien que je laisse une clef sous un pot de fleur à l’entré. Mais surtout, avant ton arrivée, j’ai envie de dormir. Je ferme doucement les yeux. Combien de temps je ne sais pas du tout. C’est au moment ou je réouvre les yeux car des voix me faire rappeler que je suis encore en vie. Les lumières bleues reflètes fortement dehors avec la nuit, mais aussi je te vois, enfin t'aperçoit avec un ambulancier en train de parler. « Dean... » je murmure doucement. Avec le peu de force que j’ai je tend un peu le bras vers toi mais il retombe rapidement. Mes yeux veulent se refermer mais je lutte tant que tu n’es pas à côté de moi.

   
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MessageSujet: Re: Eu preciso de voce. ξ dean. (#)   Eu preciso de voce. ξ dean. EmptyDim 5 Aoû - 0:34

Il était toujours agréable de mener une vie de couple. Depuis qu'il avait déclaré sa flamme à Chloé, le quotidien paraissait meilleur. Comme si le fait d'avoir une personne dans son coeur suffisait à effacer le reste. En réalité, il s'agissait bien de ça. Filer le parfait amour, savoir que pour quelqu'un, il comptait et qu'il n'était pas qu'un simple ami ou un coup d'un soir. Wilkerson recherchait ça depuis qu'il était en âge de s'intéresser aux filles. Et si son mariage avait été un échec lui laissant de belles cicatrices, il s'était repris en main. Un nouveau départ, pour tenter de fermer les yeux sur le passé et les garder braqués sur l'avenir. En ce moment, il dormait mieux, et ça n'était pas lié qu'à la présence de Chloé dans les mêmes draps. Mentalement, il voyait bien la bonne influence de la jeune femme sur lui. Finalement, leur colocation avait aussi beaucoup aidé puisqu'ils étaient complémentaires. Le fait de vivre l'un avec l'autre depuis tant d'années permettaient de passer la période d'acclimatation. Ils étaient directement dans le vif du sujet, désormais. Et tout se passait bien. Malheureusement, on ne pouvait pas dire cela pour tout le monde. Certaines personnes n'avaient pas autant de chance. C'était le cas de Naevia. La jolie blonde, il la connaissait depuis quelques mois et il avait souvent eu l'occasion de la croiser dans le cadre de ses interventions. Victime d'une chute par ci, d'un accident domestique par là, au début, tout semblait normal. Dean la jugeait extrêmement maladroite. Il ne ratait pas une occasion de la taquiner légèrement lorsqu'il la conduisait à l'hôpital.

Mais bien vite, il ne tarda pas à comprendre que les bleus, les coups, elle ne se les faisaient pas toute seule. Naevia était victime de violences conjugales. Il s'en rendit compte un jour qu'il la transportait et qu'il avait vu les marques sur l'aine. Cela fut confirmé par le fait que son téléphone ne cesse pas de vibrer sous un flot continue de SMS. Naevia le lui avoua à demi-mot de lendemain. Et depuis, Dean se montrait aussi présent qu'il le pouvait, aussi protecteur qu'il était possible, sans que ça ne mette sa vie en danger. Car Naevia aimait son mari, ça se sentait et elle pensait sans doute que le temps arrangerait les choses. Hélas pour elle, le destin en déciderait autrement. Elle était en tout cas devenu une bonne amie et savait qu'en cas de coup dur, elle pouvait compter sur lui. C'est pour cette raison qu'elle lui envoya un SMS. Dean le reçut alors qu'il était de garde à la caserne, pour la nuit. Avec son équipe, ils jouaient aux cartes, profitant de l'accalmie de l'hiver sur les incendies pour prendre le temps de se distraire et de se maintenir éveillés, aussi. En ce moment, il y avait une réduction d'effectifs qui les obligeaient à travailler plus. C'était un nouveau pli à prendre. Dean s'en accommodait. Après lecture du message, il fut incapable de continuer la partie de cartes et prétexta une envie pressante pour s'éclipser. Il se rendit dans son bureau, qu'il n'occupait presque jamais. Il s'assit sur la chaise et posa son portable devant lui. Une heure... Il s'inquiétait. Il se demandait bien ce qu'il pouvait se passer. Mais il s'abstint de la contacter à son tour, de peur d'envenimer les choses.

Il attendit... une bonne demie-heure qui lui parut être une éternité. Quand le téléphone vibra à nouveau, il se jeta dessus. Le mot "SOS" lui glaça le sang. Il se leva précipitamment et rejoignit ses collègues pour les avertir de la situation. Il désigna deux d'entre eux pour l'accompagner, les autres devant rester sur place au cas où il y ait d'autres urgences. Il se hâtèrent vers le fourgon et Dean prit le volant. Sirènes hurlantes, il se lança dans la circulation de la ville. Il affichait une mine tendue. Ses collègues restèrent silencieux. Il faut dire que tout le monde connaissait son engagement en tant que soldat du feu. Dean avait gardé un comportement sérieux et mature, de son passé militaire. Il n'en restait pas moins humain. Et dans chacune de ses interventions, il avait à coeur de sauver des vies. Aussi, il aurait pu parler d'une mission à l'autre bout du monde, ses coéquipiers l'auraient suivi, en fermant les yeux. Il gara le véhicule devant la maison et sortit, en laissant quand même les gyrophares allumés. Les trois hommes avancèrent vers la porte d'entrée. Dean récupéra la clé sous le pot de fleurs, ce qui étonna ses amis. Ils manquèrent faire une allusion graveleuse mais ils s'abstinrent car ça n'était vraiment pas le moment. Ils trouvèrent rapidement Naevia, étendue par terre, le visage en sang. Wilkerson tenta de la réanimer mais en vain. Au moins respirait-elle. Pour combien de temps encore ? Nerveux mais néanmoins professionnel, il palpa à plusieurs endroit pour vérifier qu'il n'y avait pas d'hémorragie.

Prudent il fit venir les autres pour prendre la civière. Le pouls était régulier. Ils pouvaient la transporter, au moins jusqu'au camion. Ils la soulevèrent en bloquant le dos pour éviter qu'elle ne bouge. C'est à ce moment là que Dean vit du sang sortir de sa bouche. Il tourna doucement sa tête sur le côté pour éviter qu'elle ne s'étouffe. Ils la transportèrent jusqu'au camion devant un voisinage médusé. Dean confia le volant à un de ses collègues et resta à l'arrière, pour essayer de faire revenir Naevia à elle.

- Elle a saigné de la bouche quand on l'a déplacée. Elle fait probablement une hémorragie interne... Il faut pas trainer...

C'est là qu'il entendit son prénom. Il posa son regard inquiet sur Naevia et s'approcha d'elle en posant sa main sur son épaule, pour la rassurer.

- Oui... oui c'est moi... Je suis là... nous sommes là, ça va aller... Reste avec moi, d'accord ? J'ai besoin de savoir si tu as mal quelque part ? Où a-t-il frappé ? C'est important d'accord... ne me montre, dis-moi juste où.
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MessageSujet: Re: Eu preciso de voce. ξ dean. (#)   Eu preciso de voce. ξ dean. EmptyMer 8 Aoû - 17:42


 
Eu preciso de voce. ~ dean
Tout ce qu’il se passe autour de moi ? Je ne sais pas du tout, je ne sais même pas où je suis en ce moment. Chez moi ? Sûrement car je sens encore le carrelage froid sur ma peau qui limite me donnerait des frissons mais pour le coup, j’ai l’impression de voyager d’être dans un autre monde, un monde tellement meilleur que j’ai l’impression de craindre plus rien mais surtout que lui n’est pas présent et encore moins dans les parages. Je ne sentais pas son parfum et encore moins l’odeur immonde de la bière qu’il boit tout le temps. j’avais l’impression d’être dans mon petit coin de paradis, dans celui ou j’ai toujours envie de m'évader mais aussi où je pense que je serais le mieux, entouré des ses fleurs assez belle mais aussi que ma mère à dans son jardin, de voir que tout est beau et que tout me sourit à présent. Ce qu je ne sais pas c’est que je suis malgré moi tomber un coma léger peut-être car malgré ma respiration présente régulière mais assez ample, et mon coeur qui bat toujours je n’arrive pas à distinguer tout ce qu’il se passe autour de moi. Je pouvais sentir des pressions sur mes membres inférieurs et supérieurs mais sans plus ça ne me donne même pas l’envie de me réveiller. Avant tout ça je savais que je pouvais compter sur toi, que je pouvais t'appeler ou plutôt te prévenir à n’importe quel moment quand ça ne va pas, du tout tu savais que je n'abuserais pas. Au contraire des fois je devrais mais ce soir c’était les coups de trop. Je ne sais plus trop où exactement mais je sais que j’ai des douleurs assez importante au niveau du visage mais aussi au niveau du ventre. Ses douleurs sont peut-être plus si importante pour que je ne me réveille pas pour autant je suis trop bien dans mon coin de paradis. Je ne me rends même pas compte que vous me transférait pour que je sois installé ensuite dans le vsav pour être enfin transporter. Un autre froid me refroidit encore plus le corps, malgré la couverture de survis sur moi je sens que je quitte ma maison. - Elle a saigné de la bouche quand on l'a déplacée. Elle fait probablement une hémorragie interne... Il faut pas trainer... cette voix ne m'est pas inconnu bien sûr que non, pas inconnu du tout et je sais que tu es là. Mais de là aussi j’entends les murmures de mes voisins “T’as vue ? Tu crois qu’il sait passer quoi ?” plusieurs le dis, mais aussi j’entends la petite de ma voisine “Maman, elle à quoi Nae ?” mais je pense que la voix qui me marque le plus c’était la tienne, c’est de là que ça me fait doucement sortir de mon petit monde en t'appelant en tendant ma main. Les portes se ferme le moteur se mets en route et je te vois poche de moi, ta main sur mon épaule. - Oui... oui c'est moi... Je suis là... nous sommes là, ça va aller... Reste avec moi, d'accord ? J'ai besoin de savoir si tu as mal quelque part ? Où a-t-il frappé ? C'est important d'accord... ne me montre, dis-moi juste où. J’ai envie de te mentir quand tu me parle de m'être faite frappé, tu le sais tu n’est pas bête non plus sauf qu’une violente douleur me fait doucement gémir au niveau du ventre. « Au ventre surtout… » je dis en me tordant de douleur. « Mon visage me brûle… j’ai mal à la gorge aussi Dean… Je... » j’avais du mal à parler car ma gorge me brûlait surement à cause du sang, mais j’essaye au maximum de garder les yeux ouverts, vue que tu m’as demandé de rester avec toi. Mes mains sont alors sur mon ventre, comme pour me le tenir et je viens doucement m’installer sur le côté gauche comme si cette position allait me faire du bien, comme si elle allait me soulager. Je sens aussi mes larmes couler doucement le long de mes joues. Ma respiration qui cette fois s’accélère rapidement à cause de mes larmes qui ne cessent de monter.  « Je m’en sortirais jamais de cette situation... » je dis entre deux gémissements. C’était purement la vérité, mais surtout je sais très bien que malgré tout il recommencera à nouveau et que pour le coup si je suis hospitalisé il va jouer son tout gentil devant tout le monde en me faisant passer pour une menteuse, en me faisant passer pour celle qui est bien trop maladroite et qui est tomber à nouveau dans les escaliers. Ou bien que je ne devais pas laisser traîner mes affaires et c’est à cause de ça que je suis tomber. Personne est débile, que ce soit toi ou bien même les médecins, ils vont vite remarquer que je ne suis pas “simplement” tomber. Je te laisse t’occuper de moi, je te laisse faire ce que tu as faire, toucher, palper si tu as besoin, je te fais confiance, une confiance assez grande sinon je pense que je ne t’aurais pas dit de venir. Mais d’un côté j’aurais tellement préféré rester dans ce coin de paradis, de rester dans ce monde où plus rien ne m’arrivera, cette endroit ou les gens sont heureux et qu’ils sont là à sourire sans aucun soucis. Mais aussi à voir mon corps correctement, sans ses blues, sans avoir maigri assez rapidement, sans que je sois triste et brisée de l’intérieur mais où je suis obligé de faire sembler de sourire et de dire a tout le monde que je vais bien car rien ne va. Je te regarde à nouveau avec difficulté. « Je t’en supplis ne l’appelle pas et encore moins mon frère... » je dis avec une voix faible et brisé, comme s’il avait brisé quelque chose en plus a l’intérieur de moi.

   
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MessageSujet: Re: Eu preciso de voce. ξ dean. (#)   Eu preciso de voce. ξ dean. EmptySam 1 Sep - 17:17

- Douleur vive dans l'abdomen. Il faudrait probablement qu'ils fassent un scanner à l'arrivée.

- Peut-être une côte cassée ?

- Espérons...

Dean reporta son attention sur Naevia qui se tourna sur le côté, le visage orienté vers lui il l'aida du mieux qu'il put. Normalement, on déconseillait aux gens de bouger mais il savait que ce qu'elle venait de vivre l'avait profondément marqué et il se garda bien de lui donner un quelconque ordre. Le fourgon était légèrement agité du fait qu'ils roulaient vite. Le chauffeur avait activé les sirènes et les gyrophares. Ils les conduisaient à l'hôpital le plus proche. La jeune femme ne put davantage retenir ses larmes. Elles montaient et sortaient toutes seules. Wilkerson prit un mouchoir et le lui donna. Il posa doucement sa main sur son épaule. Ses coéquipiers semblaient comprendre ce qu'il s'était passé. Et ils préférèrent le laisser gérer, car dans des cas de violences conjugales, tout devenait rapidement très complexe. Pour maintenir Naevia éveillée, Dean resta dans son champ de vision. Il s'agenouilla pour mettre ses yeux à hauteur des siens. Et il lui dit, d'un ton doux, sans lever la voix :

- Regarde moi, Nae... regarde-moi. Tu vas t'en sortir. Je te le promets, tu vas t'en sortir. On va t'amener à l'hôpital pour que tu sois soignée. Ils vont voir ce que tu as au ventre, ils vont calmer la douleur. Et ensuite, suivant ce que tu veux faire, je t'y aiderais Nae. Je t'amènerais moi-même voir la police s'il le faut. Je peux te payer un avocat pour que tu divorces. Je suis là, d'accord ? Tu n'es pas toute seule ! Il faut que je regarde si tu as quelque chose de cassé, d'accord... Tu me dis si je te fais mal...

Il déposa un baiser sur son front, pour la rassurer, puis se redressa. Il souleva son haut pour mettre à nu son ventre. Il y avait une grosse rougeur et des bleus. Il commença à palper, dans le creux de l'abdomen d'abord puis plus haut, au niveau des côtes. Il sentit une bosse, sur l'os qui sembla crisper la jeune femme. Il s'arrêta et se tourna vers ses collègues :

- Ca me semble bien être une côte cassée. Il y a des bleus plus anciens, là et là. Les rougeurs sont d'aujourd'hui. Je vais appliquer du froid pour soulager la douleur.

Il joignit le geste à la parole. Ce n'était pas forcément très agréable. Naevia souffrait déjà pas mal et elle avait froid, mais le fait de placer quelque chose pour engourdir la douleur et la rendre moins intense avait vocation à la soulager. Il la regarda à nouveau lorsqu'elle le supplia. Il n'avait aucunement l'intention d'appeler qui que ce soit pour le moment. Mais il lui devait quand même la vérité. Il lui dit, toujours aussi doux :

- Ce n'était pas dans mes intentions. Rien ne nous oblige à l'appeler, sauf si tu es inconsciente et qu'il faille prendre des décisions. Il faut que tu restes éveillée, que tu ne lâches rien, Nae. On va te soigner... mais je pense, sincèrement, que l'on devrait appeler la police. Je ne veux pas te forcer la main, d'accord... Je pense juste que cette fois ce n'est pas passé loin et que la prochaine fois, ça pourrait être bien pire... tu lui as donné sa chance, tu as espéré que ça change mais c'est toujours pareil... pire, ça s'aggrave... Il suffit que tu me dises que tu le veux et je fais finir cette torture...
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