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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

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 What's in your head? Owen

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MessageSujet: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyJeu 12 Juil - 0:34



owena
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"Bah alors ma chérie, pourquoi tu pleures? Tu croyais sérieusement que j'aurai pu tomber amoureux d'une fille comme toi?!" Rayan éclate de rire en tapant dans ses mains. "Owen m'avait prévenu" Owen apparait à son tour dans l’entrebâillement de la porte, un sourire au coin des lèvres et les deux se mettent à rire ensemble.

Lorena se réveille en sursaut dans la salle de repos de l'hôpital, le front couvert de sueur, son cœur tambourinant dans sa poitrine tandis qu'elle soupire bruyamment en réalisant que ce n'était qu'un cauchemar. Elle n'arrête pas de les enchaîner depuis sa rupture avec Rayan, toute sorte de scénarios atroces qui lui déchirent le cœur un peu plus à son réveil. Elle ignore pourquoi elle rêve de Rayan en parfait enfoiré numéro un puisqu'il a tout fait pour la retenir mais c'est la complexité des rêves. Ils ne se contrôlent pas. C'est elle qui a pris la décision de mettre fin à leur idylle, sans détour, sans hésitation et elle l'espère, sans regrets. Elle a besoin de temps, elle n'est pas sûr de réussir à digérer le coup qu'il lui a fait. Pour l'instant, seul le chagrin et la colère l'habite et elle se refuse à la discussion préférant amplement la fuite et l'ignorance quand elle le croise. Elle lui en veut terriblement, à lui mais également à Owen, son beau père. Elle sait que depuis cette fameuse nuit les tensions sont omniprésente mais elle ne pensait pas qu'il irait jusque là. En parlant d'Owen, elle ne l'a pas recroisé depuis leur face à face à l'appartement. Elle ressasse ses paroles en boucle dans l'incompréhension la plus totale. Elle a mal à la tête à force de penser à toutes ces histoires mais elle a besoin d'essayer de comprendre et de démêler tout ce bordel. Il ne peut pas être amoureux d'elle, pas après tous les coups bas et les piques qu'ils se lancent sans cesse. Encore moins après le coup avec Rayan. Elle refuse d'y croire, c'est encore une ruse de sa part certainement. Elle secoue la tête en sortant de ses pensées et sort de la salle de repos. Elle évite soigneusement le service neurologie et cancérologie depuis trois semaines. Hors de question de tomber sur l'un d'entre eux ou pire, sur les deux ensembles. D'un pas las, elle se dirige vers la cafétéria et quand elle pousse la porte ses yeux se portent immédiatement sur Owen assis à la table qui se trouve en face d'elle. Elle se pince les lèvres, agacée, retenant une injure pour elle même et elle commence à le contourner. Sauf que quand elle arrive à sa hauteur elle s'assoit soudainement en face de lui, affichant un sourire faussement amical pour les curieux autour d'eux et elle se met à chuchoter pour qu'on évite de l'entendre. "Pourquoi?" Elle plonge son regard dans le sien. "Pourquoi tu as manigancé tout ça avec Rayan?" Elle lui fait clairement comprendre que désormais elle a fait toutes les connections. Elle ignore si les deux garçons se sont croisés depuis leur rupture. "Tu sais quoi, j'te crois pas une seconde." Qu'elle lâche sans montrer une quelconque émotion "Un homme fou amoureux (elle imite les guillemets avec ses doigts) d'une femme n'essaye pas de la briser à la première occasion.. et c'est bel et bien ce que tu as fait." Elle hausse les épaules à la fin de sa phrase. "Alors bravo, je te félicite tu as réussi ton coup cette fois." Sa tête lui incite de se lever maintenant et de quitter la pièce, le laissant en plan sans attendre de réponse mais elle n'en fait rien. Elle reste assise, ses yeux plantés dans les siens, elle a besoin d'avoir des réponses et de démêler ce tas de nœuds.   


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyMer 25 Juil - 11:22



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Ce n'était pas une fatalité, il n'y avait pas grand chose à dire, tu devais continuer. T'étais encore dans le mensonge et malgré tout, tu ne cessais de continuer à te torturer. Devais-tu rester ou partir ? Faire table rase du passé et de mettre un trait d'union entre ces deux temps ? Tu l'ignorais, t'étais perdu et loin de tous tes repères qui forcément, te déséquilibre.
Tu soufflas en quittant ton bureau.
La situation que tu avais réussi à gagner ici te plaisait. La raison qui t'avait poussé à venir jusqu'ici, pourtant, te bloquer. L'aimais-tu vraiment où n'était-ce seulement qu'une lubbie qui n'était clairement plus de ton âge. Pourtant, ce qui t'étonnais par dessus tout, c'était les faits. Tu n'avais jamais autant remué ciel et terre pour retrouver une fille. Une preuve courait toujours quelque part dans la nature en la personne de ton premier amour et du fils. Elle ne t'avait jamais recontacté, comme elle te l'avait promis. T'étais juste un con à l'époque mais l'étais-tu encore ? Oui, peu de personne ne t'avait te poser avec quelqu'un, puisque ce n'était pas ton style. La stabilité te faisait peur, une sorte d'engagement qui ne t'intéressait pas or, avec Lorena, c'était tout autre. Son corps était devenue une sorte de graal qui ne devrait enchanter que tes sens et cela t'inspirait quelque chose de malsain mais qui, en sa présence, se volatilisait. Tout de suite, tu la voulais que pour toi et tout ce désir prenait tout son sens. Tu l'aimais.

Tu te dirigeais vers la cafétéria.
Depuis ta dernière confrontation avec Lorena, tu ne l'avais plus revu. Elle devait être secouée par tes révélations et si Rayan avait été franc, il lui aurait dit que tu n'étais pas un menteur. Or, lui, il l'était au final. Ton plateau refroidissait beaucoup trop vite et tout ce que tu touchas, c'était l'entrée qui était une salade de tomate rouge, jaune et noire. De toute façon, tu n'avais pas faim, tu cherchais surement à croiser Lorena, ton obsession, celle qui te faisait te sentir aussi mal. « Elle t'a rejeté, vieux. Laisse tomber... » se disait-il en serrant les dents. Pourtant, les mots qu'elle t'avait dit ne sonnaient clairement pas vrais dans ta tête. Tu savais qu'elle aussi, mentait.
« Pourquoi ? »
Tu relevas la tête et tes sourcils se levèrent très haut sur ton front. Tu étais surprit et ça se voyait clairement. Inutile de se dire que ton cœur manquait plusieurs battements avant de pouvoir répondre.
« Pourquoi tu as manigancé tout ça avec Rayan ? »
« Ah nous y voilà ! » te disais-tu en poussant ton plateau pour nouer tes mains sur la table. Tu développas cette attitude décontractée pour ne pas attirer l'attention sur vous. Les rumeurs courraient tellement vite et t'étais étonné qu'elle nomme Rayan dans la conversation, alors qu'il y avait du monde autour.
« A la base, il n'y avait rien de spécial. Il cherchait quelque chose à se mettre sous la dent. Tu t'es foutu de ma gueule alors j'ai provoqué votre rencontre. Après ce qu'il a voulu faire avec toi, je ne suis pas au courant... »
« Tu sais quoi, j'te crois pas une seconde. »
Tu haussas des épaules en détournant le regard quelques secondes, puis te rapprochas de la table :
« Un homme fou amoureux d'une femme n'essaye pas de la briser à la première occasion... Et c'est bel et bien ce que tu as fait. »
Un rictus se forma sur ton visage :
« Wow wow wow ! Comme tu y vas là... »
Tu dénouas tes mains et fis un geste pour lui intimer de se taire. Elle avait haussé des épaules et tu ne pouvais rien faire pour te montrer plus convaincant. Tu la comprenais mais hors de question de le montrer ici.
« Alors bravo, je te félicite tu as réussi ton coup cette fois. » Cela avait un double sens puisque tu savais ce que tu encourais si elle ouvrait trop fort sa bouche et tu ne le désirais pas, autant qu'elle. Les conséquences seraient funestes pour tous les deux.
« Premièrement, il n'était pas question qu'il te fasse croire au prince charmant, je n'étais pas au courant. Deuxièmement, je n'avais pas idée de ce qu'il avait derrière la tête. Chacun à son libre arbitre donc, tu ne peux pas en vouloir qu'à une seule personne. Troisièmement, il aurait très bien pu te mettre au parfum directement, or, il savait ce qu'il s'était passé entre nous alors il a agit de son propre chef. »
Elle t'observait et tu n'étais pas prêt à ce genre de confrontation sur ton lieu de travail. Tu avais délibérément évité Rayan parce que tu connaissais le dénouement de cette histoire. Rayan savait qu'il avait été trop loin puis qu'il n'était pas censé entretenir cette relation plus d'une nuit et Owen, toi, tu t'es laissé berner.
« Je voulais qu'il joue avec toi. Je n'étais pas au courant que vous étiez encore ensemble jusqu'à ce que je le comprenne... » Tu baissas les yeux, puis les bloqua dans le sien : « J'avais imaginé tout un tas de scénarios mais celui où il t'aurait mené aussi longtemps en bateau. Je ne le connaissais pas aussi manipulateur... »
Tu te penchas un peu plus sur la table pour pouvoir lui parler, bougeant tes mains. Tu voulais donner l'impression que tu expliquais quelque chose de plus formelle aux personnes qui t'entouraient :
« Ouais ok, j'ai arrangé cette rencontre. Je voulais me venger, je n'accepte pas que l'on me repousse, d'accord ? Mais jamais je n'aurais cru qu'il t'embobinerait à ce point ? Jamais. »   


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyJeu 16 Aoû - 21:52



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Son premier réflexe en voyant Owen à la cafétéria a été de vouloir le contourner et d’éviter cette confrontation mais c’est plus fort qu’elle. Elle est attirée comme un aimant sur cette chaise face à lui, ses paroles sortent de sa bouche avant même qu’elle ne se rendent compte de ce qu’elle dit. Elle sait qu’elle prend des risques en s’affichant de la sorte en plein milieu de l’endroit où tous les employés se réunissent pour manger mais sur le coup elle s’en fiche royalement. Elle a des comptes à régler avec son beau père et elle ne peut pas attendre plus longtemps surtout quand elle le voit se pavaner dans l’hôpital maintenant qu’il occupe un poste permanent ici. Pas de bonjour, pas de politesse, c’est techniquement son supérieur mais c’est avant tout son beau père avec qui elle a un passif et ils doivent régler leurs différends. Il a mis le bordel dans sa vie en moins de temps qu’il ne faut pour dire ouf, il a soufflé un coup sur tout ce qu’elle a construit et tout s’est écroulé comme un château de cartes. Elle le surprend et c’est le but, elle ne veut pas lui laisser le temps d’en placer une ou de la charrier avec une quelconque remarque. Elle a cherché la confrontation et elle l’a trouvé, Owen prend cet air qui a le don de la mettre en rogne et quand il ouvre enfin la bouche pour répliquer elle grince des dents en serrant les poings. « A la base, il n'y avait rien de spécial. Il cherchait quelque chose à se mettre sous la dent. Tu t'es foutu de ma gueule alors j'ai provoqué votre rencontre. Après ce qu'il a voulu faire avec toi, je ne suis pas au courant... » Elle soupire en laissant un petit rire moqueur s’échapper de ses lèvres. Il recommence à parler de ce soir-là, elle ne sait plus quoi dire ou quoi faire. Ils ont dérapé et elle a l’impression que c’est devenu une histoire de grande ampleur. Ce qu’il lui a dit chez elle est gravée dans sa mémoire et ce n’était pas son intention de le rendre amoureux. « Je rêve ! Monsieur est vexé dans son égo surdimensionner alors il se permet de me donner en en-cas à un de ces potes. A quel moment c'est correct de faire ça ? A qui que ce soit?  Parfait, quelle belle mentalité Owen. » Elle hoche la tête en faisant mine de le féliciter avant de se pencher un peu plus vers lui pour éviter les oreilles indiscrètes. Elle pense pouvoir tenir face à lui mais les paroles qui suivent lui clous le bec. « Troisièmement, il aurait très bien pu te mettre au parfum directement, or, il savait ce qu'il s'était passé entre nous alors il a agi de son propre chef. » Il a raison sur ce point mais jamais elle ne l’admettra, elle en voulait tout autant à Rayan de lui avoir menti même si elle ignore si ça aurait changé quelque chose s’il lui avait avoué dés le départ. Elle se serait probablement méfiée tout autant mais après presque un an de relation, la pilule était dure à digérer. Plusieurs fois elle ouvre la bouche pour lui tenir tête, pour presque prendre la défense de Rayan mais elle se ravise et la referme à chaque fois. Ses paroles sont des poignards, le visage de Lorena se décompose au fur et à mesure de la conversation, il lui fait parfaitement comprendre qu’elle s’est faite prendre pour une conne, il enfonce le couteau dans la plaie, là où ça fait mal et elle se sent soudainement étouffer. Elle se recule d’un coup, plongeant ses yeux dans les siens avant de les baisser et de secouer la tête. « Tu changeras jamais.. J'te déteste.. » Un murmure, des mots qu'elle ne pense peut être pas, mais il a très bien entendu, Rayan a ses tords mais Owen en a tout autant. Elle a l’impression qu’il prend un malin plaisir face à cette situation malgré qu’il insinue le contraire. Elle se lève et quitte la table sans un regard vers lui, les autres la regardent s’en aller d’un pas précipité et elle tourne dans le premier couloir avant de s’engouffrer dans la première pièce vide qu’elle trouve. Une réserve. Elle n’y prête même pas attention et se laisse glisser contre le mur. La porte s’ouvre, se referme et elle s’essuie rapidement les larmes qui ont roulé sur ses joues jusqu’à ce qu’elle voie Owen. « Laisse moi tranquille s’il te plait. J’veux plus me battre avec toi, j’veux plus me battre avec ma mère, j’veux plus me battre avec personne je veux juste qu’on me foute la paix ! »


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyMer 29 Aoû - 15:55



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Comment expliquer ce qui s'était réellement passé dans la tête d'Owen au moment où il avait monté ce traquenard. Il n'avait pas vraiment pesé le pour ou le contre lorsqu'il avait appelé son pote pour mettre Rayan sur le chemin de Lorena mais que pouvait-il bien faire maintenant ? Le mal était fait, Lorena n'était pas vraiment l'unique victime. Aujourd'hui, il y en avait trois et Owen savait bien qu'il en était le seul responsable : « Je rêve ! Monsieur est vexé dans son égo surdimensionner alors il se permet de me donner en-cas à un de ces potes. A quel moment c'est correct de faire ça ? A qui que soit ? Parfait, quelle belle mentalité Owen. » Il leva les yeux au ciel en faisant des roulements lents avec ses mains. Tout le monde n'était pas clair dans l'histoire, c'était bien ce que Lorena oubliait, justement lorsqu'elle lui reprochait les 7 pêchés capitaux. Il continuait son listing, il n'y fit pas attention puisque de toute façon, ce n'était ni le lieu, ni le moment pour avoir ce genre de discussion. Owen avait bien comprit qu'il avait lâché une grosse bombe dans un couple insoupçonnable, surtout en voyant le visage décomposé de la jeune femme. Cela étant dit, il se sentait lui-même trahi, baladé par son propre ami et encore plus loin de la femme qu'il aimait : « Tu changeras jamais.. J'te déteste. » « Oui, une chose est sûr, ça aussi ça ne changera jamais. » Que devait-il bien faire pour apaiser cette dernière ? Se pendre ou s'injecter du léthal ? En la voyant se lever, il la suivit du regard un moment tout en reposant la fourchette qu'il tenait encore dans sa main droite. Il ne s'en était pas aperçu mais la conversation avait duré assez longtemps pour que son propre café soit froid : « Putain... Va chier ! » lâcha t-il en repoussant la plateau de son autre main. Durement, il repoussa la chaise qui crissa légèrement sur le carrelage, ramena le plateau au dépôt et chercha la jeune femme. Il n'était pas question de la quitter de cette manière. Ce dernier affrontement l'avait encore plus démoli, plus qu'il ne laissait vraiment paraître et il n'avait plus envie de chercher quelque chose qu'il n'aura jamais. Il allait partir, très loin, trop loin pour qu'on le retrouve après avoir signé les papiers du divorce. Grace n'aura plus le choix que de vivre par ses propres moyens, il ne resterait pas plus longtemps avec la mère de celle qu'il aimait vraiment. C'était une pure hérésie. Lorsqu'il passa devant une porte entre ouverte d'une réserve, il eut l'instant d'y entrer à son tour. Très vite, il entendit la voix de Lorena le supplier : « Laisse moi tranquille, s'il te plait. J'veux plus me battre avec toi, j'veux plus me battre avec ma mère, j'veux plus me battre avec personne je veux juste qu'on me foute la paix ! » Il acquiesça, pourtant, il resta planter là : « Je vais partir. Ma lettre de démission est déjà écrite, je n'ai plus qu'à la déposer au siège. Je règle quelques formalités administratives et je vous laisse, toi et ta mère. Je ne peux plus vivre comme ça. Je t'aime trop pour continuer à te voir souffrir de cette manière et autant me détester. » Il déglutit, serrant les poings : « Je sais que ce ne serait pas facile mais j'espère qu'un jour, tu ne penseras plus à moi comme une sorte de merde collée à tes chaussures. C'est con mais je suis amoureux et vu que c'est la première fois que ça m'arrive, je... J'ai été un con. » Il tourna les talons, bien décidé à partir.  


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptySam 15 Sep - 19:08



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La confrontation est sa meilleure défense face à Owen. Son ton glaciale et ses paroles tranchantes et vexantes sont les seul moyens qu'elle trouve pour lui faire face comme à chaque fois depuis des années maintenant, depuis ce fameux soir. Elle tient bon quelques minutes, elle n'a même plus la notion du temps à cet instant, elle ne se préoccupe plus des gens qui l'entourent et quand finalement il commence à frapper là où ça fait mal , elle abandonne le combat. Elle le sait pourtant qu'il est doué à ce petit jeu, qu'elle est rarement gagnante dans leurs multiples confrontations, elle est trop faible face à lui, il l'a connait trop bien pour qu'elle réussisse à rester impassible. Elle se lève et quitte la pièce pour aller se réfugier seule dans une des réserves de l'hôpital. Elle ignore si elle pense vraiment les mots qu'elle vient de lui dire, tout se bouscule dans sa tête depuis l'arrivée d'Owen, ses aveux sur ses sentiments et sa relation chaotique du moment avec Rayan. Elle a l'impression que son crâne va exploser, elle n'arrive plus à réfléchir, elle ne sait plus ce qu'elle veut, elle a besoin de mettre le temps sur pause et de prendre une grande inspiration. Tout va trop vite et elle n'arrive plus à garder le rythme. C'est une sensation très désagréable de se sentir ainsi perdue surtout quand ça dure depuis bientôt un mois. Elle souffle, les yeux fermés, se laissant glisser contre le mur. Elle profite des quelques secondes de calme avant que la porte ne s'ouvre à nouveau laissant la silhouette d'Owen apparaître. Son regard se relève immédiatement quand il annonce qu'il va partir. Elle l'écoute parler, elle réfléchit en même temps. A t-elle réellement envie qu'il parte pour de bon ? Elle est tiraillée entre le oui et le non. D'un côté ça réglerait ses problèmes, cette petite guerre entre eux et elle n'aurait plus à se poser de questions sur ce qu'elle veut réellement mais d'un autre côté elle se retrouverait déjà avec sa mère sur le dos sans Owen pour la canaliser et elle culpabiliserait sans doute au final de l'avoir amener à démissionner et à s'éloigner d'elle. Elle l'écoute jusqu'à la fin, jusqu'à ce qu'il prononce cette phrase qui sonne comme des excuses au fond. Une seconde de réflexion avant de se relever rapidement pour lui attraper le poignet et le ramener à l'intérieur de la pièce. Sa main s'abat sur la porte pour la refermer et elle se place en face de lui, lui bloquant le passage pour la sortie. "Non" Elle secoue la tête avant de la relever pour le regarder dans les yeux. "Tu peux pas partir comme ça, démissionner, ça voudrait dire que c'est de ma faute et j'veux pas être amené à culpabiliser.. Elle se rend compte qu'elle a toujours sa main qui tient le poignet de son beau père alors elle la retire doucement en se raclant la gorge. ".. et puis tu peux pas me laisser seule ici avec elle. Tu l'as traîné avec toi tu la reprends avec si tu veux vraiment partir !" Autrement dit sa mère. Elle sait que si Owen s'en va pour de bon elle va être constamment sur son dos et ça, c'est hors de question. Elle hoche doucement la tête baissant les yeux un instant, réfléchissant avant de soupirer. "T'es pas obligé de partir.. J'en ai marre de toutes ces histoires, de ces guerres de famille.. On doit bien pouvoir trouver un terrain d'entente.." Elle se mord l'intérieur de la joue avant de le regarder à nouveau. "Pourquoi tu ne me l'as jamais dit? Pourquoi t'as toujours été un con pendant toutes ces années ? J'veux dire, ça remonte quand même, entre temps j'suis venue ici, j'ai refait ma vie loin de vous, t'es resté marié à ma mère comme si de rien n'était et tu débarques maintenant, quand ma vie était enfin stable, pour venir lâcher cette énorme bombe.." Elle soupire, elle est perdue et ça se lit clairement sur son visage. Est ce que c'est seulement possible de ne pas savoir quoi ressentir  pour un et d'en aimer un autre en même temps? "Je sais pas si c'était des excuses, ça sonne comme telle mais j'suis prête à lever le drapeau blanc entre nous, si toi de ton côté tu arrives à rester en ma présence et à arrêter d'être vexant et arrogant pour essayer de te protéger comme tu le fais toujours.." et ils verront bien où ça les mène après tout.   


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyJeu 20 Sep - 11:24



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« Je vais partir. Ma lettre de démission est déjà écrite, je n'ai plus qu'à la déposer au siège. Je règle quelques formalités administratives et je vous laisse, toi et ta mère. Je ne peux plus vivre comme ça. Je t'aime trop pour continuer à te voir souffrir de cette manière et autant me détester. » Owen avait prit sa décision. Il l'avait prise depuis bien avant que Lorena lui avait sommé – encore une fois, de partir et de la laisser tranquille. Il n'était pas question de continuer sur cette voie, il se sentait beaucoup trop vieux pour badiner encore longtemps avec l'amour. Il tourna les talons et entreprit de quitter la pièce mais contre toute attente, une main le stoppa sur son départ Il comprit qu'il n'était pas prêt de partir puisqu'elle s'était placée entre lui, et la porte. Il devait se faire violence pour ne pas laisser les souvenirs vivaces dans son esprit remonté. C'était dit, Rayan était au courant maintenant Lorena et pour Owen, c'était sûrement la meilleure des solutions. C'était le mauvais petit canard dans cette histoire : « Non. » Les sourcils d'Owen montèrent très haut sur son front : « Comment ça, non? » demanda t-il, pris au dépourvu. Il sentait encore la main de Lorena qui le tenait mais n'osa pas bouger d'un pouce. « Tu ne peux pas partir comme ça, démissionner, ça voudrait dire que c'est de ma faute et j'veux pas être amenée à culpabiliser... » Comme piquée par quelque chose, elle retira sa main et la chaleur qui avait envahit Owen disparu avec elle : « Tu n'as pas à te culpabiliser, c'est mon ch- » « ...et puis, » Il soupira sans camoufler son étonnement. Au fonde de lui, il avait pourtant cru comprendre que c'était ce qu'elle voulait, qu'il disparaisse alors il la laissa continuer : « Tu peux pas me laisser seule ici avec elle. Tu l'as trainé avec toi, tu la reprends avec si tu veux vraiment partir ! » Un petit sourire s'afficha sur le visage du quadra. Elle n'avait donc rien compris : « Je n'ai rien à voir la-dedans. En disparaissant comme tu l'as fait, ça a encouragé ta mère à t'en vouloir. C'est elle qui a engagé un détective et j'avais déjà assez de problème dans ma famille et au boulot pour me soucier de vos problèmes. » Il hésita : « Et puis il y a cette nuit qui n'a pas arrangé les choses. » Il recula de quelques pas, l'estomac dans les talons. Cela faisait combien de temps qu'il n'avait rien avalé ou qu'il faisait semblant ? Il ne savait plus trop, toujours est-il qu'il n'avait plus vraiment eu d'envie depuis la grande révélation. « T'es pas obligé de partir... J'en ai marre de toutes ces histoires, de ces guerres de famille.. On doit bien pouvoir trouver un terrain d'entente.. » Il secoua la tête, cherchant un moyen pour reprendre contenance : « Tu ne penses pas ce que tu dis, Lorena. Ça ne peut pas s'effacer d'un revers de main, ce n'est pas un coup de balai qu'il faut passer devant ta porte pour te soulager, et t'es assez bien placée pour le savoir. Non, tu ne peux pas comprendre,.. » Les mots filaient entre ses lèvres. Il ne voyait aucune issue, rien qui ne pouvait lui permettre de rester alors il évacuait les mots sans filtre : « Je t'aime trop pour continuer à te voir souffrir de cette manière et autant me détester. » Lorena avait réagit tout de suite : « Pourquoi tu ne me l'as jamais dis ? Pourquoi t'as toujours été un con pendant toutes ses années? J'veux dire ça remonte quand même, entre temps j'suis venue ici, j'ai refais ma vie loin de vous, t'es resté marié à ma mère, comme si de rien n'était et tu débarques maintenant, quand ma vie était enfin stable, pour venir lâche cette énorme bombe... » Elle ne comprenait toujours pas ce qui se passait dans sa tête et il ne pouvait pas lui en vouloir. Il ne donnerait sa situation à personne, pas même à son pire ennemi : « A qui veux-tu que je justifie ces sentiments ? A qui j'aurai pu dire que je suis lamentablement tombé amoureux de ma belle-fille hein ? Même sortie comme ça, je trouve que c'est incensé et pourtant, c'est la vérité ! » Il commençait à hausser le temps : « C'est interdit, légalement, partout, c'est mal vue, d'accord ? Je ne l'ai pas choisi, ça m'est tombé dessus et crois moi que... » Il s'arrêta. Il ne pouvait même pas donner ce qu'il n'avait pas. Il n'avait pas envie de revenir en arrière puisqu'il réagirait de la même manière. Il s'était laissé prendre à son propre piège : « Ce que tu ne comprends pas, c'est ma position dans cette histoire. Avant de coucher avec toi, je pouvais toujours détourner le regard et attendre que ça passe, que tu prennes ton envol quelque part. Je pensais que ta mère réussirait à tirer un trait une fois que tu serais partie mais non... Tu es devenue son obsession, sa raison de vivre et pas franchement dans le bon sens du terme. Je n'avais pas mon mot à dire et j'étais beaucoup trop pris par les problèmes de ma propre famille et de mon boulot pour me battre encore plus avec ta mère... » Il accompagna cette révélation par des excuses que Lorena semblait accepter, ou tout au plus, entendre. C'était déjà une première. « Je sais pas si c'était des excuses, ça sonne comme telle mais j'suis prête à lever le drapeau blanc entre nous, si toi de ton côté tu arrives à rester en ma présence et à arrêter d'être vexant et arrogant pour essayer de te protéger comme tu le fais toujours.. » Un petit sourire narquois résonna dans la pièce : « Je t'ai perdu. J'ai tout perdu.Je l'ai compris trop tard mais mieux vaut tard que jamais... » Il prit le temps de réfléchir à ces mots : « Crois moi, ça m'coûte mais, Rayan n'est pas un sale type. C'est moi qui a tout manigancé par orgueil, il n'était pas du tout au courant du stratagème. » Il baissa les yeux dans ceux de la brune : « Ce que je veux dire par là c'est qu'il ne mérite pas ce qui s'est passé même si... tu as l'impression du contraire. » Il se rapprocha, prenant entre son pouce et l'index, le menton de la jeune femme : « Il faut que je m'éloigne. Tu n'as aucune idée du mal que ça m'fait. Du mal que ça m'fait de t'imaginer avec un autre et je n'ai pas du tout l'étoffe du parfait beau-père... Je n'aurai pas cette médaille en tout cas. » Il sourit seul à sa petite blague : « Je t'aime beaucoup trop et parfois, quand c'est comme ça, j'ai appris qu'il fallait laisser partir la personne pour son bonheur. Et de toute évidence, je ne suis pas la personne qu'il te faut... » Il clancha la poignée de la porte pour partir : « Et ne t'en fais pas pour ta mère. Actuellement, elle est beaucoup trop préoccupée à vider mon compte en banque plutôt qu'à s'occuper de ta vie... »


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyMer 3 Oct - 21:32



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Owen veut s'en aller, Lorena a du mal à y croire. Elle lui bloque la sortie, le retenant par le bras. Elle devrait pourtant le laisser s'en aller, un problème serait au moins réglé mais elle ne peut pas, c'est plus fort qu'elle. Elle n'est plus vraiment maître d'elle même à ce moment précis. Tout ce qu’elle sait c’est qu’il ne peut pas partir comme ça. Pourquoi ? Elle ne saurait pas mettre de mots là-dessus. C’était simple avant qu’il ne débarque à Island Bay mais maintenant il est là, le passé les rattrape et l’esprit de Lorena s’embrouille. Il ne lui facilite pas la tâche, surtout depuis qu’il lui a fait ces déclarations chez elle l’autre jour, depuis que sa relation avec Rayan a implosé, depuis que tout se mélange dans sa tête et dans son cœur. Elle le pense quand elle dit qu’elle culpabiliserait, il est bon dans son boulot, l’hôpital a de la chance de l’avoir et elle ne doit pas être la raison de son départ c’est hors de question. Elle secoue la tête, enchaîne, ne le laisse pas finir sa phrase. C’est à son tour de froncer les sourcils sous l’incompréhension face à la réponse d’Owen pour sa mère, la surprise se lit sur son visage et elle lâche finalement un rire jaune devant les énormités qu’elle entend. « Un détective ? C’est une blague.. décidément elle vieillit mal. » Elle se mord ensuite la lèvre quand il évoque leur nuit commune, elle ne dit rien préférant baisser la tête. Elle essaye en vain de trouver une solution, lever le drapeau blanc, faire la paix avec lui et il faut croire qu’elle lui a délié la langue puisqu’il se met à nouveau à lui parler de ses sentiments. Lorena réagit au quart de tour, cherche à savoir pourquoi il ne lui a jamais rien dit. Elle veut essayer de le comprendre. « A qui veux-tu que je justifie ces sentiments ? A qui j'aurai pu dire que je suis lamentablement tombé amoureux de ma belle-fille hein ? Même sortie comme ça, je trouve que c'est insensé et pourtant, c'est la vérité ! » Lorena ouvre la bouche pour répliquer mais il ne lui laisse pas le temps.  Quand il s’arrête au milieu de sa phrase, elle le regarde l’interroge du regard. « Que quoi Owen ? » Il est temps pour eux de jouer carte sur table, de déballer tous les non-dits qui s’accumulent depuis toutes ces années.  Elle comprenait, du moins maintenant qu’il lui en parle, elle pense réussir à comprendre sa position. Elle-même a eu du mal à réaliser ce qu’il s’est passé entre eux, elle a longtemps prétendu que ce n’était qu’une erreur dû à l’alcool mais au fond d’elle, elle a toujours eu cette attirance déplacée pour Owen. Elle a toujours su garder ses distances par rapport à sa mère, sauf cette fois-là. Elle se garde bien de le dire, elle a toujours prétexté le détester et au fond à force de s’en convaincre c’est devenu presque réel jusqu’à ce qu’il refasse son apparition dans sa vie. Son regard se perd et c’est seulement quand il évoque Rayan qu’elle relève les yeux. « Merci. » Elle murmure en haussant les épaules. « Merci de me dire ça j'en avais besoin.. Il m’a quand même menti sur notre rencontre et on va devoir prendre le temps de voir où on en est.. et puis.. » Elle ne finit pas sa phrase quand elle sent le contact des doigts d’Owen sur son menton. Elle se fige, elle a l’impression que plus un seul de ses muscles ne bougent et elle se perd dans le bleu des yeux d’Owen pendant qu’il parle. Et dans la seconde d’après il quitte son champ de vision pour partir, une seconde fois. Elle fait volteface en lâchant un petit rire. « C’est toi qui comprend rien ! » Son ton monte, une pointe d’énervement dans la voix. « Me convaincre de te détester et d’être affreuse avec toi c’était le meilleur moyen pour moi de rester loin de toi et de ne pas succomber à nouveau ! Et oui, tu m'as faciliter la tâche en agissant comme le dernier des con ! J’ai tout fait pour que ça ne se reproduise plus. J’ai fréquenté des mecs de mon âge, je sortais tout le temps, je pars à l’autre bout de la planète et ça allait mieux ! J’ai refait ma vie en gardant cette image quasiment fictive du toi que je détestais, c’était plus simple que d’admettre que je ressentais.. je sais pas quoi d’ailleurs, pour toi, d’accord ?! Je suis même tombé sincèrement amoureuse et ça m’a fait un bien fou de me sentir normale malgré que ça ne soit pas la plus simple des relations qui soit. Mais je ne faisais du mal à personne, il n’y avait que lui et moi et .. tu débarques.. » Elle marque une pause, laissant un long soupire s’échapper de ses lèvres. Elle se contredit sur tout ce qu'elle a toujours dit sur son beau père. Il a souvent agi comme un connard et ça a aidé la jeune interne à se convaincre qu'elle le détestait depuis ce soir là mais il faut bien qu'ils soient enfin honnête l'un envers l'autre, qu'ils crèvent l’abcès et au fond, sa mère l'a toujours su qu'il y avait quelque chose de pas net entre ces deux là. Lorena n'a jamais voulu l'admettre jusqu'à aujourd'hui. « .. je sais plus où j’en suis.. » Ses derniers mots se noient dans un murmure et après avoir fermé les yeux quelques secondes, elle relève la tête pour regarder Owen dans les yeux. « On aura au moins réussi à être honnête l’un envers l’autre pour une fois.. si c’est vraiment ce que tu veux, partir, je peux pas t’en empêcher. »  


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyVen 19 Oct - 11:52



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C’était ce qui avait été dit avec Ryan.
Elle ne l’aimerait jamais, il n’avait plus qu’à prendre la poudre d’escampette et de se faire oublier du reste du monde. Peut-être allait-il s’installer en Alaska. C’était un pays où les cancérologues ne couraient pas les rues alors autant se faire place de premier choix. En réalité, il ne savait pas sur quel pied danser. Il voulait qu’elle l’aime, qu’elle le regarde autrement et en même temps, il avait agit comme un gosse jaloux lorsqu’il s’était rendu compte qu’elle était vraiment éprise d’un autre mec. Rien n’avait été plus difficile que de se rendre compte que cet autre homme avait été son meilleur ami. C’était injouable dans sa tête, il perdait le contrôle alors ses mauvais travers avaient totalement repris le dessus.

Cette nouvelle confrontation, probablement la dernière, Owen ne pouvait plus la supporter. Il l’aimait tellement fort, il le ressentait jusqu’au plus profond de ses entrailles. Ses rêves étaient peuplés de cauchemar où il était complètement ridiculisé. Un lui avait peur, celui d’avoir été mis derrière les barreaux pour avoir touché la fille de sa femme. Une horreur et pourtant, il était irrésistiblement attirée par sa belle-fille, même après tous les efforts qu’il avait pu faire jusqu’à ce soir-là, au 21e anniversaire de Lorena. Encore aujourd’hui, il ressentait encore les effets de leur seule et unique nuit passée tous les deux. “Que quoi Owen ?” avait-elle demandé après qu’il eut terminé son spitch mais c’était trop difficile, même à l’entendre de sa bouche. Oui, il était lamentablement amoureux de sa belle-fille, toujours marié à une femme qu’il n’aimait plus depuis longtemps maintenant. “Me convaincre de te détester et d’être affreuse avec toi c’était le meilleur moyen pour moi de rester loin de toi et de ne pas succomber à nouveau !” Owen rabaissa les yeux vers la jeune femme mais ne l’interrompit pas. “Et oui, tu m’as facilité la tâche en agissant comme le dernier des cons !” Il fourra une main dans sa poche : “J’ai tout fait pour que ça ne se reproduise plus. J’ai fréquenté des mecs de mon âge, je sortais tout le temps, je pars à l’autre bout de la planète et ça allait mieux !” Owen se souvenait de la réaction de sa maternel lorsque cette dernière avait apprit par une détective, que Lorena s’était planquée à Island Bay. La jeune fille ne pouvait pas imaginer quelle tempête elle avait déchaîné à New-York. Alors qu’Owen en avait tout simplement profité pour agir, et mettre en place sa vengeance, c’est à dire : appeler Ryan pour le guider vers Lorena. Certainement sa plus grosse erreur. “J’ai refait ma vie en gardant cette image quasiment fictive du toi que je détestais, c’était plus simple que d’admettre ce que je ressentais…” Encore une fois, le regard d’Owen chercha celui de Lorena, sans succès. “Je sais pas quoi d’ailleurs, pour toi, d’accord ?! Je suis même tombée sincèrement amoureuse et ça m’a fait un bien fou de me sentir normale malgré que ça ne soit pas la plus simple des relations qui soit. Mais je ne faisais du mal à personne, il n’y avait que lui et moi et… tu débarques…

Owen se décala doucement, ne sachant pas trop ce qu’il pouvait rajouter si ce n’était de répéter ce qui avait déjà été dit. Ryan était au courant pour Lorena. De leur conversation, Owen avait su que Lorena lui en avait parlé et pourtant, il n’avait toujours rien dit, il avait tout simplement préféré fermer les yeux et jeter Owen de sa vie plutôt que d’abandonner la jeune femme. Au fond, le cancérologue aurait réagit de la même manière, surtout pour elle. Après une petite pause où ils entendaient le monde continuer de tourner sans eux, il l’entendit murmurer : “... Je sais plus où j’en suis…” Suivi d’un : “On aura au moins réussi à être honnête l’un envers l’autre pour une fois… Si c’est vraiment ce que tu veux, partir, je peux pas t’en empêcher…” Sur ces mots, il vint caresser la joue de la jeune fille, sans la quitter du regard, maintenant qu’il était dedans, il ne voulait plus en ressortir : “Je n’ai jamais voulu partir. Je n’ai jamais voulu quitter ce lit dans lequel j’y ai vécu le plus beau moment de ma vie. Pourtant,...” Et voilà, il craquait. Il eut un mouvement de recul mais il sortit la main de sa poche pour venir prendre le visage de la jeune interne entre ses mains : “Pourtant, plus le temps passe et plus…” Il baissa son visage sur les lèvres de la femme qu’il aimait pour y voler un baiser : “Et plus le souvenir devient plus difficile à retrouver… Si je veux partir, c’est non seulement pour ton bien mais pour le mien aussi.” Il resserra son emprise mais sans l’idée de lui faire mal : “Tu m’obsèdes, Et j’ai l’impression que je commetrais une erreure fatale en te laissant partir… T’es tellement belle, intelligente…” enuméra t-il en lui reprenant un autre baiser, s’ennivrant à nouveau de ce goût qui l’avait tant manqué : “Arrête moi, dis-moi d’arrêter…" Un baiser. "J'arrêterai” Et encore un autre baiser, où il lâcha le visage de l’héritière pour lui saisir délicatement les mains, nouant ces dernières ensemble. Les mains relevées au niveau de sa tête : “Je t’aime Lorena…” et les baisers devinrent passionnels, fougueux quoique totalement maladroit.


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MessageSujet: Re: What's in your head? Owen (#)   What's in your head? Owen EmptyDim 21 Oct - 18:30



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Il est temps pour Lorena de parler franchement à Owen et ça sort tout seul, ses paroles s'échappent de ses lèvres sans qu'elle n'ai le temps d'y réfléchir. Cette confrontation est différente de celle qu'ils ont eu dans l'appartement de Lorena, elle avait été prise au dépourvu, elle s'était mise sur la défensive immédiatement comme à chaque fois avec lui, elle avait laissé cette haine qu'elle avait nourri toutes ces années sans raison apparente prendre le dessus pour en mettre plein la tronche à Owen, encore une fois. Mais aujourd'hui, dans cette réserve, face à lui à nouveau, les masques tombent, elle en a marre de se battre, marre de cette haine perpétuelle qu'elle entretient depuis cette fameuse nuit pour nier cette attirance qu'elle a eu pour lui depuis le jour où il est entré dans la vie de sa mère et elle. Un désir inavoué qu'elle s'est toujours refusé d'admettre, elle en avait honte par rapport à sa mère surtout. Alors oui, elle lui en veut de s'être immiscé à nouveau dans sa vie, de lui avoir révélé la vérité sur le lien qui l'unit avec Rayan mais d'un autre côté il est temps qu'elle arrête de se mentir à elle même et qu'elle affronte enfin son beau père. Elle se sent prise au piège entre sa relation sincère avec Rayan et ce qu'elle refoule depuis trop longtemps pour Owen. Comment est-elle censée se sortir d'une telle situation? Elle n'en a pas la moindre idée, son père lui dirait d'écouter son cœur et cette pensée la fait doucement sourire. Si seulement c'était si simple. L'amour n'a rien de simple et c'est pour ça qu'elle l'a longtemps fui, pour s'en protéger. Il ne dit pas un mot tandis qu'elle déballe tout ce qu'elle se retient de lui dire depuis cette nuit, ce qu'elle ressent vraiment à son égard, son ton monte parce qu'au fond elle est quand même en colère, en colère contre elle même surtout. Lorena finit par conclure son petit monologue en baissant les yeux et le contact de la main d'Owen sur sa joue lui donne des frissons. Ses yeux se relèvent et croisent ceux du cancérologue. Lorsqu'il reprend la parole, Lorena a d'abord un mouvement de recul quand il prend son visage en coupe dans ses mains, elle essaye encore de se raisonner, de le repousser mais elle perd pied au fur et à mesure de ses mots. Elle se fige littéralement quand il dépose un premier baiser furtif sur ses lèvres entre deux phrases, elle n'est même plus sûr d'entendre encore ce qu'il dit dans l'immédiat. Ses lèvres chaudes se posent sur les siennes une seconde fois, elle ne bouge plus un muscle.  “Arrête moi, dis-moi d’arrêter…" Oui, Lorena tu devrais lui dire d'arrêter t'attends quoi au juste? Cette petite voix dans sa tête qui tente de la raisonner tandis qu'Owen continue de la couvrir de baiser après chacune de ses phrases. Elle ne devrait pas le laisser faire, c'est trop tôt, elle est encore trop confuse, elle ne sait plus ce qu'elle fait, la rupture avec Rayan ne date que d'un mois, elle a résisté à Owen pendant tellement longtemps pourquoi elle ne le pourrait pas maintenant? et pourtant elle ne bouge pas d'un millimètre. "Owen" Son prénom s'échappe dans sa bouche quand leur deux corps se rapprochent, elle déglutit,  son corps entier frissonne, en le fixant droit dans les yeux. "Je.." Elle en perd ses mots, beaucoup trop perturbé par ce qu'il vient de se passer et il ne lui laisse pas de répit. “Je t’aime Lorena…” Il se saisit à nouveau de ces lèvres mais cette fois avec passion, la jeune interne tente d'abord de lutter, de revenir à la raison en stoppant cette étreinte, mettant une main sur son torse pour le garder à distance. Elle fait volte face pour lui tourner le dos, elle enfouit son visage dans ses mains. "C'est pas vrai.." Un murmure pour elle même, elle ne réalise pas ce qu'il vient de se passer, elle n'arrive plus à réfléchir. Sans se retourner, elle se remet à parler. "Qu'est ce que je suis censée faire ou dire Owen? Je pensais que tout allait bien dans ma vie, mes sentiments étaient clair et net, j'avais aucun doute. Aucun. Et tu débarques , tu me dis tout ça, tu rallumes ce que je me suis toujours forcé d'éteindre et en une fraction de seconde je suis juste perdue. Complètement perdue !" Elle se retourne à nouveau pour lui faire face en levant les bras. "ça ne devrait juste pas être possible de se retrouver dans une telle situation ! Je sais pas.. je sais plus.." Sa voix se meurent dans un murmure et elle lui tourne à nouveau le dos, les larmes lui montant au yeux.  sans un mot, elle quitte la réserve avec encore plus d'interrogations qu'avant qui se bousculent dans sa tête.   


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