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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 in the moment (reya)

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MessageSujet: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyJeu 12 Juil - 11:17

In the moment
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Le cœur en miettes, tu tournes en rond dans ta chambre. Hors de question d’arpenter une autre pièce de la maison et de te faire prendre par l’un de tes colocs en train de faire les cent pas. Tu ne veux pas parler de tout ce qui se passe dans ta tête. Tu n’es pas prêt. Tu es bouleversé par tellement d’émotions contradictoires que tu n’arrives pas toi-même à faire le tri dans tout ça. Tu ne saurais pas par où commencer et puis, soyons honnête, tu ne veux pas commencer. Car en parler serait admettre que ce qui s’est passé hier soir est bien réel et que tout est fini. Après des mois à le suivre dans sa danse du ‘un pas en avant, trois pas en arrière’, tu ne te sens pas capable d’admettre que votre valse est terminée. Et pourtant, c’est toi qui as décidé d’y mettre un terme. C’était la bonne décision, tu le sais. Cependant, ça n’en est pas moins douloureux. Tu soupires, puis attrapant ta veste, tu sors de ta chambre, puis dans la maison, sans un regard autour de toi. Tu ne vois pas Emrys dans le salon affalé sur le canapé. Tu ne fais pas attention à Ava dans la cuisine. Tu ne remarques même pas Jay qui joue avec Merlin – un spectacle qui en temps normal t’aurait mis du baume au cœur. Non, tu ne vois rien. Tu enfourches ton vélo et quittes la colocation sans but précis.

Tu pédales pendant ce qui te semble être des heures. Tu ne fais attention à rien, ce qui n’est pas forcément le meilleur plan qui soit, cependant c’est au-dessus de tes forces. Son visage et ses mots te hantent. Il t’a blessé. Tu n’aimes pas ce qui t’arrive. Tu n’aimes pas l’état dans lequel tu te mets pour lui. Tu n’as jamais ressenti ça, et pourtant, tu pensais que jamais tu n’arriverais à surpasser les sentiments que tu éprouvais pour Newt au lycée. Oh que tu avais tort. A tel point que tu en viens à te demander si c’était vraiment de l’amour à l’époque. Tout ça, toute cette histoire, te prend aux tripes et ton petit tour de vélo n’a pas l’effet escompté. Tu voulais te débarrasser de tes pensées. Tu voulais te vider la tête. C’est un échec.

Alors que tu rentres à la maison, une voiture te klaxonne et te sort de tes rêveries. Tu freines en sursautant, perds le contrôle de ta Brenda et te retrouves le cul par terre avec le genou légèrement égratigné. Rien de bien méchant. Tu soupires alors que l’homme dans le véhicule t’insulte par la fenêtre. Tu ne peux pas le blâmer, tu ne regardais pas spécialement où tu allais. Tu te relèves doucement en époussetant tes vêtements. Brenda toujours à terre, tu l’inspectes rapidement. Elle n’a rien. Tu la redresses et regardes autour de toi. Tu n’es déjà plus très loin de chez toi, seulement tu n’as plus envie de rentrer. Tu cherches un endroit où te réfugier pour passer le temps, loin de tes proches. Tu as l’impression d’être horrible, seulement tu ne veux pas qu’on te pose des questions. Ils te connaissent trop bien. Tu as envie d’être seul. Ou alors, avec des inconnus, des gens qui ne savent rien de toi et qui ne peuvent pas deviner ton mal-être. Tu jettes un coup d’œil à la vitrine devant laquelle tu t’es rétamé. Un tattooshop. Tu hausses les épaules. « Pourquoi pas, » dis-tu tout haut. Tu attaches Brenda au poteau le plus proche et entres dans la boutique. Un tintement retentit quand tu pousses la porte, puis un autre quand tu la refermes. Il n’y a personne à première vue, seulement tu devines que ce n’est pas la seule pièce de l’établissement. Tu jettes un coup d’œil aux murs sur lesquels sont accrochés quelques dessins. Tu les aimes bien. Est-ce que tu cherches réellement à te faire tatouer ? Tu n’en sais trop rien. Tu ne t’es jamais posé la question pour tout dire. Une voix te parvient et tu retournes vers une jolie blonde. Tu esquisses un sourire poli avant de lui adresser un : « bonjour. » Tu reportes rapidement ton attention sur le mur. « Ce sont vos dessins ? » demandes-tu à la jeune femme. « Ils sont très beaux. »
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyDim 15 Juil - 0:57

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Maya adorait son boulot, elle adorait dessiner, encrer une partie de leurs histoires sur la peau des gens. Elle n’avait pas vraiment de vie sentimentale, elle n’avait pas le temps pour ça et de toute façon, elle avait bien trop peur pour se lancer dans une nouvelle histoire. Elle rejetait les gens qui s’approchait de trop près de son cœur, elle ne voulait plus que quelqu’un prenne une place trop importante. Elle avait déjà bien trop souffert à la mort de son frère et elle ne voulait pas revivre cette douleur. Elle avait plongé suite à sa mort, elle avait touché le fond. Sa dépression l’avait mis à terre, elle n’avait pas réussi à donner l’illusion qu’elle allait bien.

Ses amis l’avaient vue sombrer, elle n’avait pas réussi à cacher son malheur trop longtemps. Cette faiblesse de sa part l’avait conduit devant un psychologue qui l’avait aidé même si elle ne voulait plus y retourner. Actuellement, elle prétendait aller mieux, mais ce n’était pas vraiment ça. Elle savait parfaitement donner le change en public, on avait percé sa carapace à jour une fois, elle n’allait pas se faire avoir deux fois. Elle avait travaillé son masque et affichait maintenant une expression souriante presque en permanence.


Personne n’avait deviné que sous son masque souriant se cachait une personne avec le cœur brisé et qui voulait juste que son frère revienne à la vie. Il lui manquait atrocement, il avait toujours été son pilier, celui qui ne la considérait pas comme le vilain petit canard. Il l’avait toujours accepté telle qu’elle était sans jamais la juger et cette vision d’elle qu’il avait lui avait permis d’accomplir des choses qu’elle n’aurait jamais pensé accomplir. Il avait toujours été son rocher, celui sur lequel elle pouvait s’appuyer sans aucune crainte. Il était sa vie et même s’il n’y avait aucune ambiguïté entre eux vu leur lien de sang, mais ils étaient des âmes-sœurs.

Il était son roc, il n’était plus là pour la soutenir et elle affichait une tête désespérée à chaque fois  que la date de sa mort approchait. C’était le seul moment où son masque craquait et elle ne laissait personne la voir comme ça. Elle avait ses petits coins où elle pouvait être seule, sans personne pour l’entendre hurler sa douleur ou pleurer toutes les larmes de son corps. C’était le seul moment où son salon de tatouage était fermé. Il restait ouvert le reste du temps parce que son boulot était toute sa vie.


Elle travaillait encore aujourd’hui, elle avait adopté un style assez sobre avec un pantalon à carreaux noir et blanc, un haut noir et des chaussures à talons. Sa seule excentricité du jour avait été de mettre de petite étoile noire sous ses yeux bleus. Elle adorait s’habiller de façon originale et se souciait peu de ce que l’on pouvait penser d’elle. Elle adoptait le style qu’elle voulait et son salon de tatouage ne désemplissait pas. Son carnet de rendez-vous était plein pour les mois à venir, ce qui la rendait heureuse même s’il lui arrivait d’être fatigué après sa journée de travail. Elle venait d’ailleurs de renvoyer son dernier client de la journée et s’apprêtait à tout ranger lorsqu’elle entendit la sonnette de l’entrée.

Elle savait qu’elle n’attendait aucun autre client donc elle s’approcha curieuse de l’entrée laissant son nettoyage. Bonjour ! Non ce sont les dessins du voisin ! Elle afficha un sourire espiègle avant de s’approcher du jeune homme. Pardon, j’essayais de faire une blague pourrie. Mais oui, ce sont mes dessins et merci pour les compliments. Tu veux du thé et du café monsieur mystère ? Elle s’assit sur le canapé de sa salle d’attente faisant signe au jeune homme de s’asseoir en face d’elle. Vous veniez pour prendre rendez-vous ? Parce que je n’avais plus de client normalement, sauf si je vous aie oublié.

Elle mit sa main devant sa bouche, elle avait vraiment peur d’avoir oublié un client, mais ce n’était pas possible. Elle n’avait jamais vécu cette situation et elle était presque certaine de ne pas avoir pris un rendez-vous si tard, mais elle espérait vraiment qu’elle n’avait pas oublié le rendez-vous du jeune homme. Je peux te tutoyer ? C’est plus simple pour moi, mais je préfère demander. Maya aimait instaurer une bonne ambiance avec ses clients, un sentiment de proximité.

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Dernière édition par Maya Schepper le Ven 17 Aoû - 18:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyJeu 16 Aoû - 17:25

In the moment
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Ce que tu fiches dans cet établissement en cette heure est un véritable mystère. Tu aurais pu rentrer dans n’importe quelle autre boutique. Le fleuriste, au bout de la rue, aurait été un bon choix. Au café, un peu plus loin, personne n’aurait été surpris de te voir. Habitué incorrigible de la caféine, il n’est pas rare que tu y passes plusieurs fois par jour à des heures plus qu’aléatoires. Mais non, tu as choisi d’entrer dans la boutique de tatouage de cette intrigante jeune femme. « Bonjour ! Non ce sont les dessins du voisin ! » te répond-t-elle avec un sourire. Tu te sens subitement très bête. Un peu comme s’il s’agissait d’une évidence. A vrai dire, tu ne t’y connais pas du tout en tattoo shops. Tu t’imaginais qu’ils étaient forcément partagés par plusieurs artistes. Tu réalises alors que tu t’es peut-être trompé. Ton regard quitte le mur pour se reposer sur la jeune femme. Si tu n’as pas fait attention quand tu l’as poliment saluée, tu remarques maintenant deux petites étoiles sous ses yeux. Sans trop comprendre pourquoi, ça te fascine. Tu te sens incapable de les lâcher du regard. « Pardon, j’essayais de faire une blague pourrie. Mais oui, ce sont mes dessins et merci pour les compliments. » ajoute-t-elle ensuite. Tu esquisses un sourire, légèrement rassuré par l’attitude de la jeune femme. Elle te propose ensuite un thé ou un café – proposition qui te surprend. Elle ne te connait pas. Elle ne sait même pas si tu es ou à l’intention de devenir l’un de ses clients, tu n’es même pas sûr d’être exactement dans les bons horaires d’ouverture et pourtant, elle fait preuve de tellement de civilité à ton égard. En réalité, le plus surprenant, c’est que tu t’en rendes compte. Les interactions humaines, ça n’a jamais été ton truc, et pourtant, tu as longtemps tenté de prêter plus attention aux signes. Jay t’a même fait plusieurs leçons à ce sujet, mais ça n’a jamais pris. Jamais complètement en tout cas. Dans le fond, tu sais à quoi tout cela est dû, seulement ça t’agace de l’admettre. Ça t’agace d’admettre, après tout ce qui s’est passé dernièrement, qu’il a eu un aussi grand impact sur ta personne. Tu pensais résister à l’appel de la caféine en déclinant sa proposition, mais tes yeux se sont comme illuminés quand elle t’a proposé cette tasse de café que tu te sentirais mal de la refuser maintenant. Tu acquiesces donc d’un léger signe de la tête avant d’ajouter : « je crois que je suis incapable de refuser du café. » Un rire gêné s’échappe de tes lèvres. Tu ne peux nier cette vérité. « J’m’appelle Reid au fait, » te présentes-tu en repensant au surnom qu’elle t’a donné quelques secondes plus tôt, ‘monsieur mystère’.

Elle s’installe sur le canapé de la salle d’attente et te fait signe de faire de même. Tu t’exécutes. « Vous veniez pour prendre rendez-vous ? Parce que je n’avais plus de client normalement, sauf si je vous aie oublié, » te dit-elle en passant sa main devant sa bouche. Tu secoues immédiatement la tête pour la rassurer. Elle ne t’a pas oublié. « Je peux te tutoyer ? C’est plus simple pour moi, mais je préfère demander, » te demande-t-elle ensuite. Tu acquiesces d’un signe de tête avec un sourire. Tu la trouves décidément très gentille. Cependant, ce que tu fais là … c’est la question à un million de dollars. Ce n’est pas dans tes habitudes de mentir, mais est-ce que tu tiens vraiment à étaler ta vie ainsi devant une inconnue ? Peut-être. Peut-être pas. La décision n’est pas facile et après quelques bonnes dizaines de secondes à délibérer dans ta tête, tu laisses échapper un long soupir. « Honnêtement, je sais pas exactement pourquoi j’suis là. J’me suis rétamé en vélo dehors et j’voulais pas rentrer chez moi, juste me changer les idées. Et j’ai vu vot… ta boutique, j’me suis dit pourquoi pas et j’suis entré. » Tu lâches du regard les étoiles qu’elle a sous les yeux pour le baisser sur tes chaussures. Tu te sens bête. Tu as l’impression d’être un enfant. Tu te demandes ce qu’elle peut bien penser de toi maintenant. C’est vraiment la pire explication du monde pour se retrouver dans une boutique de tatouages.
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyVen 17 Aoû - 18:57

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Maya n’avait pas l’habitude de voir des gens débarquer dans son salon sans être client. Généralement les gens qui n’avaient pas de tatouage et qui n’étaient pas intéressés par le monde du tatouage ne rentraient pas dans les salons de tatouage.

Après le départ de la précédente propriétaire, elle avait redécoré entièrement la vitrine ainsi que l’espace à l’intérieur. Elle avait fait en sorte que sa devanture ne soit pas sombre, elle ne voulait pas faire peur, ni vivre dans une grotte. Elle voulait rendre le coin cosy, elle pouvait tatouer correctement sans transformer son salon de tatouage en crypte rempli de noir, de musique métal et autre joyeuseté de ce genre. Elle n’avait rien contre le métal, elle en écoutait parfois, mais elle savait que tout le monde n’aimait pas.

Elle avait une collection de vinyle et passait les disques grâce à son tourne disque. Il y avait de tout, de la musique ancienne ou plus récente, différents styles. Elle n’avait pas non plus transformé l’endroit en quelques choses de trop féminin, c’était simple, mais décoré avec un certain goût. Pour garder une trace de l’ancienne propriétaire, elle avait mis certains de ces dessins dans son mur à dessin que son visiteur avait aperçu en venant ici.


Elle lui avait d’ailleurs fait une petite blague lorsqu’il était arrivé et son manque de réaction lui fit comprendre qu’elle ne devait pas se lancer dans une carrière d’humoriste. Elle fit signe au jeune homme de s’asseoir sur l’un des canapés. Je vais te chercher ton café. Elle sortit de la pièce avant de faire couler un café pour lui et un thé pour elle. Elle revient également avec des muffins qu’elle posa sur la table basse de la salle d’attente où se trouvait le jeune homme. Et voilà ! Tu peux te servir, les roses sont à la fraise, les beiges sont natures et les bruns sont au chocolat. Puis les blancs sont à la noix de coco. J’espère que tu n’es pas allergique ? Et je m’appelle Maya.

Elle fit le tour pour le serrer dans ses bras avant de le lâcher avec un grand sourire puis de s’installer en tailleur en face de lui. Le jeune homme la rassura bien vite en lui indiquant qu’il n’avait pas rendez-vous avec elle, ce qui l’amena à ce demandé ce qu’il pouvait bien faire chez elle. Il ne le dérangeait pas, elle avait juste prévu de dessiner et son prochain client n’allait pas arriver tout de suite, mais elle ne comprenait pas.

L’explication qu’il lui donna fit naître un sourire sur les lèvres de la jeune femme avant qu’elle ne posa sa tasse et qu’elle parte dans l’arrière-boutique pour lui récupérer une trousse de premier secours. Elle revient dans la salle d’attente avec la trousse à la main avant de se rasseoir. Vu que tu m’as dit être tombé, tu vas peut-être avoir besoin de pansement. Et ne t’en fait, tu ne me dérange pas. Tu peux me tenir compagnie si tu veux et je suis contente si mon salon t’a attiré. Tu as des tatouages ou tu n’aimes pas ? Maya était curieuse, son visiteur avait l’air d’être gentil après elle ne le connaissait pas vraiment.

Elle était assez bavarde et elle adorait accueillir de nouvelles personnes parce qu’elle pouvait parler sans s’arrêter. Enfin elle lui laissait un peu de répit en portant sa tasse de café à ses lèvres, généralement elle prenait un chocolat chaud. Là elle n’aurait pas eu le temps de tout préparer, mais elle envisageait de s’en faire un avant de fermer le rideau de son salon. Elle était un peu enfantine sur certains points et le chocolat chaud était son plaisir coupable.

Comme le fait de s’habiller comme elle le voulait, ce qui faisait qu’elle n’échangerait pour rien au monde son métier. Elle était libre de s’habiller comme elle voulait, de fixer ses propres horaires et elle n’avait pas de patrons chiant sur le dos. Elle essayait d’être une bonne patronne avec son apprenti et sa secrétaire.

Elle n’était pas trop chiante, pas trop méchante, malgré son côté exigeant. Elle avait remarqué que le jeune homme avait fixé ses étoiles, mais il n’avait pas fait de commentaire. Ce qui lui permettait déjà d’avoir un bon point auprès de Maya, elle allait sûrement l’apprécier, une bonne rencontre liée au destin.

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Dernière édition par Maya Schepper le Dim 26 Aoû - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyVen 24 Aoû - 23:25

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Cette rencontre, plus qu’inattendue, pourrait être exactement ce dont tu as besoin. Cette boutique, si tu n’étais pas tombé de ton vélo, tu n’y serais probablement jamais entré. Tu n’aurais pas fait la connaissance de cette jeune femme qui jusque-là ne t’inspire que de la bienveillance. Tu te trompes peut-être. Elle est peut-être très douée pour maintenir cette apparence que tu perçois. Ou alors, elle est tout simplement ce que tu t’imagines. Tu lui esquisses un sourire quand elle t’annonce qu’elle part te chercher ton café. Tu te sens un peu gêné, persuadé que tu ne fais que la déranger. Cette notion te déroute. C’est bien la première fois que tu te demandes si ta présence embête quelqu’un. Tu n’es pas dans ton assiette, c’est le cas de le dire. Pendant son absence, tu ne bouges pas d’un pouce. Assis sur le canapé, tes mains sur tes cuisses, le regard dans le vide, tu as terminé d’inspecter la boutique du regard. Tu la trouves très accueillante. A vrai dire, tu avais cette mauvaise conception des tattoo shops que beaucoup de gens peu intéressés – et renseignés – ont sur ces endroits. Si on t’avait parlé de cette boutique, tu te serais attendu à quelque chose de sombre avec de la musique qui arrache. Oui, pour toi, le métal, ça arrache. Tu ne saurais pas trop expliqué pourquoi cette idée est ancrée dans ta tête, mais elle est bien là. Tu n’es pas un grand fan de musique non plus. Quand on y pense, tu n’es pas un fan de grand-chose. Tu vis tellement ta vie à cent à l’heure depuis que tu es gamin que tu ne t’es jamais vraiment posé pour te trouver des passe-temps. Le cinéma, la musique et même la littérature te sont légèrement étrangers. Tu lis plus que tu ne regardes la télé ou écoute de la musique. Il faut dire que tu n’es pas très souvent chez toi et que tu te déplaces en vélo, ça n’aide pas beaucoup – quoique l’idée d’installer une radio sur ta Brenda t’emballe assez. Le fait est que cet endroit n'a rien à voir avec ce à quoi tu pouvais t'imaginer et tu es ravi d'avoir pu élargir un peu ton ouverture d'esprit. Tu te coucheras moins bête ce soir.

La jeune femme revient avec une tasse de café pour toi et un thé pour elle, mais aussi des muffins. Tu aimes beaucoup la tête qu’ils ont – plein de couleurs. Tu esquisses un nouveau sourire et la remercies quand elle termine de te présenter les différents goûts auxquels tu peux t’attendre. « Non, j’ai pas d’allergie, » réponds-tu d’abord à sa question avant d’ajouter : « merci, c’est très gentil. » Tu as toujours un peu de mal à réaliser l’accueil que cette Maya te réserve. Tu as vraiment bien fait ton choix. Faire un tour chez le fleuriste aurait été sympa, mais tu n’aurais jamais eu l’occasion de te poser un peu avec quelqu’un pour discuter. Ça aurait été bizarre. Est-ce que cette situation est bizarre ? Tu n’en sais trop rien. Tout ce que tu peux dire, c’est que c’est agréable. Maya fait le tour de la petite table basse et vient te serrer dans ses bras avant de s’installer sur le canapé en tailleur. Encore une fois, son geste te surprend, mais tu te laisses faire sans broncher. Elle t’inspire vraiment beaucoup. « J'vais en prendre un à la noix de coco, » dis-tu en tendant la main vers l’assiette de muffins. Tu n’as pas spécialement faim, mais tu ne te vois pas refuser la gentillesse de ton hôte. Et puis, ils ont vraiment l’air délicieux.

Tu lui racontes, un peu à contre cœur, la raison de ta présence dans sa boutique. Tu te sens bête et dans le fond, tu as un peu peur qu’elle se moque de toi. Elle aurait tous les droits, après tout, ta situation est légèrement ridicule. Sans un mot, elle se lève et quitte la pièce. Tu la regardes faire, surpris. De toutes les réactions auxquelles tu pouvais t’attendre, celle-ci n’en faisait pas partie. Alors que tu commences à te demander si tu ne devrais pas t’en aller, Maya revient dans la pièce avec une petite trousse blanche, décorée d’une croix rouge dessus. Une trousse à pharmacie. Un sourire sincère se dessine sur tes lèvres, probablement le premier de la journée … que dis-je ! De la semaine. Tu attrapes la trousse qu’elle te tend en expliquant son geste. Encore une fois, tu lui adresses un « merci ». Elle pense vraiment à tout. Dans la trousse, tu trouves du désinfectant et un pansement que tu appliques sur ton genou tout en répondant à sa question. « Aucun des deux, lui dis-tu. J’ai pas de tatouage, mais c’est pas parce que j’aime pas ça. J’me suis jamais vraiment posé la question à vrai dire, mais j’trouve ça beau. » Tu n’oses pas lui dire que ça dépend surtout des dessins, mais tu penses tes mots. Tu aimes bien les tatouages. Tu ne sais juste pas encore exactement si tu les aimes que sur les autres ou si tu les aimerais sur toi aussi. Le fait est que tu es curieux et que tu es sûr que tu pourrais trouver dans les dessins de Maya quelque chose qui pourrait te plaire. « Tu en as beaucoup, toi ? » lui demandes-tu avec curiosité. Ça te parait évident, seulement c’est ta façon à toi de montrer ton intérêt. Tu ne veux pas laisser faire la conversation toute seule. Tu portes ta tasse de café encore chaude à ta bouche et en avales plusieurs gorgées, la vidant de moitié, puis tu croques dans ton muffin. « C’est vachement bon ! » t’exclames-tu presque surpris.
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyDim 26 Aoû - 18:03

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Maya croyait vraiment au destin, elle savait que les choses n’arrivaient pas par hasard, mais parce qu’elle était prévue. Elle ne savait pas par qui ou pourquoi, mais elle savait que les êtres humains n’étaient pas totalement maître de leur vie. C’était comme le jour de notre mort ou la façon dont on allait mourir. Personne ne pouvait le savoir et en même temps on pouvait prendre l’avion dix fois et mourir suite à un crash aérien la onzième fois. Ce n’était pas de la malchance, c’était juste le destin. On ne pouvait pas contrer le destin, si l’on devait mourir dans ce onzième voyage, on allait mourir.

Il n’y avait pas d’échappatoire possible. Alors la blonde vivait au jour le jour sans se soucier des conséquences, elle croquait la vie à pleine dent. C’était pour ça qu’elle ne s’était pas vexé lorsque le jeune homme avait débarqué dans sa boutique, il n’avait rien à faire là. Mais pourtant, il était rentré dans sa boutique. C’était le destin, ils étaient faits pour se rencontrer de cette façon et Maya espérait qu’elle allait s’en faire un ami. Elle n’avait jamais trop d’amis dans sa vie et le jeune homme avait l’air sympathique.


Maya ne savait pas cuisiner, elle n’avait jamais fait un seul gâteau parce qu’elle n’en avait jamais eu besoin. Elle venait d’une famille aisée et elle avait toujours eu une gouvernante pour lui faire un gâteau ou tout ce qu’elle voulait. Elle n’avait donc jamais apprit à cuisiner, après elle n’était pas débile. Elle savait cuisiner des pâtes ou du riz, ce n’était pas compliqué et en suivant les instructions sur la boîte, elle pouvait y arriver sans aucun souci. Elle était donc ravie de savoir que le jeune homme n’était pas allergique, elle n’avait rien d’autre à lui proposer. Donc ça l’arrangeait bien, vu qu’elle adorait donner des petites gourmandises à ceux qui venaient la voir.


Lorsqu’il lui raconta son histoire, elle se leva rapidement pour chercher la trousse de secours avant de la poser devant le jeune homme. Je t’en prie, c’est toujours un plaisir d’aider les gens. Surtout que tu m’as l’air très gentil. Elle lui fit un sourire avant d’écouter ses explications qui lui firent plaisir. Elle qui voulait attirer les gens grâce à sa vitrine pas trop sombre était heureuse que le jeune homme soit rentré alors qu’il n’était pas familier avec cet art. Cela prouvait que ses efforts avaient fini par payer et que sa stratégie était la bonne.


D’accord, tu comptes franchir le pas un jour ? Ce n’est pas une obligation, mais je sais que l’on finit parfois par craquer lorsqu’on aime les tatouages. Ou alors tu as peur des aiguilles ? Ou tu fais un métier qui t’empêche d’être tatoué ?

Elle prit une gorgée de sa boisson avant de répondre à sa question en lui montrant les tatouages qu’il pouvait voir. Elle lui montra également l’emplacement de ses tatouages qu’il ne pouvait pas voir. Je peux te les décrire si tu veux, je ne peux pas tous te les montrer. Certains sont bien trop intimes et tu n’es pas une jolie demoiselle que je pourrais draguer. Sauf si tu me caches un truc ? Elle lui fit un clin d’œil pour montrer qu’elle n’était pas sérieuse. Elle aimait discuter avec lui et elle ne cachait jamais son orientation sexuelle. Elle n’avait pas de raison d’avoir honte, elle en était même fière, elle espérait juste ne pas tomber sur un con.

Elle lui sourit en l’entendant dire que le muffin était trop bon. Je dois t’avouer que je n’y suis absolument pour rien. Je n’ai aucune compétence en cuisine.
Je sais juste faire des repas basiques, je ne suis pas douée. Mais je peux te donner l’adresse si tu veux. Ou on pourrait y aller ensemble un jour ? Je ne veux pas t’imposer ma présence, je sais que j’ai tendance à trop parler. Mais être bavarde est une qualité non ?
Elle savait très bien que ce n’était pas le cas, elle parlait bien trop. Elle ne pouvait pas s’en empêcher parce qu’elle avait toujours quelques choses à dire. Enfin c’était son point de vue, pas vraiment celui de ceux qui était en face d’elle.

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Dernière édition par Maya Schepper le Jeu 20 Sep - 22:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyDim 16 Sep - 23:40

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Ta rencontre avec Maya, elle découle de pas mal de causes à effets : Cade qui te fait tourner la tête, ton besoin de prendre l’air, d’éviter tes proches, ta chute de vélo devant cette boutique, ton initiative d’y rentrer … Si tu croyais à toutes ces choses-là, tu dirais que c’était probablement un coup du destin. Seulement, tu n’es pas un fanatique de ce genre d’idées. Tu n’aimes pas te dire que ta vie est déjà toute tracée et que peu importe les chemins que tu décideras de prendre, tu finiras, de toutes les façons, au même endroit. Il faut dire que tu es dur de la feuille sur ce sujet-là. Tu en aurais pourtant des raisons de croire en ta destinée. Le simple fait que tu aies fait la connaissance de Cade alors que vous aviez vécu le même type de trauma aurait pu être suffisant à t’en persuader. Seulement, non. Ce n’est qu’une coïncidence à tes yeux, une parmi tant d’autres.

Tu te sens presque rougir quand Maya affirme que tu as l’air très gentil. Tu ne peux t’empêcher de penser modestement qu’elle l’est sûrement beaucoup plus que toi. Tout ce qu’elle a fait et dit à ton égard depuis que tu as mis les pieds dans son salon n’a fait que te mettre vraiment à l’aise. Elle a un don pour ces choses-là, penses-tu en lui adressant un léger sourire. Aider les gens, ça te connait. Cependant, tu ne t’étais encore jamais imaginé comme étant celui la nécessitant. « D’accord, tu comptes franchir le pas un jour ? Ce n’est pas une obligation, mais je sais que l’on finit parfois par craquer lorsqu’on aime les tatouages. Ou alors tu as peur des aiguilles ? Ou tu fais un métier qui t’empêche d’être tatoué ? » te demande-t-elle ensuite après que tu lui aies confié que tu n’avais rien contre les tatouages et que tu trouvais même ça joli. Ses questions soulevèrent cependant un point plutôt intéressant : la peur des aiguilles. Tu te sentis pâlir rien qu’à l’image d’une aiguille approchant ta peau d’un peu trop près. Tu as grandi dans un hôpital et le moins que l’on puisse dire, c’est que tu en as vu des gens se faire piquer. Cela dit, quand il s’agit de toi, c’est une tout autre histoire. Il suffit de voir à quel point tu te fais violence pour aller donner ton sang tous les deux/trois mois. « Je n’sais pas si je sauterai l’pas un jour, » lui réponds-tu relativement pensif. « Parce que maintenant que tu l’dis, les aiguilles et moi … ça fait deux. Après j’pense que si un dessin me tient vraiment à cœur, ça pourrait m’faire changer d’avis. » Tu as quelque peu retrouvé ton sérieux. Tu n’as plus l’impression d’être un gosse hypnotisé par les étoiles que la jeune femme à sous les yeux. Tu repenses également à l’une de ses questions, celle concernant ton travail. Il est vrai que pour certaines professions, les tatouages sont vus comme un désavantage. Tu trouves cela dommage. Cela dit, tu ne penses pas qu’au foyer, tu aurais qui que ce soit pour te faire une remarque. Certains animateurs ont d’ailleurs des bras recouverts de tatouages et ça ne dérange absolument personne. Pour ce qui est de ton bénévolat à l’hôpital, tu ne sais pas trop. Les parents peuvent parfois se montrer un peu stricts. Mais bon, malgré tout, tu sais que le port de tatouages est une pratique qui se démocratise peu à peu. « Après, j’pense pas que ça me poserait des soucis au boulot. J’travaille dans un foyer pour jeunes en difficulté, » ajoutes-tu ensuite, ne voulant pas délaisser une partie de ses questions.

La curiosité est un vilain défaut, pourtant tu n’as pas pu t’empêcher de lui demander combien de tatouages elle possède. Bien évidemment, ça ne te regarde pas le moins du monde, seulement les mots sont sortis de ta bouche plus vite que tu n’as eu le temps de les penser. Sans réelle surprise, Maya n’a pas l’air offusqué par ta question. Elle t’en montre d’ailleurs quelques-uns que tu observes avec grand intérêt. Tu remarques qu’elle ne te pointe pas les étoiles qu’elle a sous les yeux, et tu en déduis qu’il ne s’agit pas de réels tatouages comme tu l’as pensé en la rencontrant. Elle ajoute ensuite avec un clin d’œil : « je peux te les décrire si tu veux, je ne peux pas tous te les montrer. Certains sont bien trop intimes et tu n’es pas une jolie demoiselle que je pourrais draguer. Sauf si tu me caches un truc ? » Instinctivement, tu passes une main dans tes cheveux et laisses échapper un gloussement. Tu as beau savoir qu’elle plaisante, elle a sorti ces derniers mots si naturellement qu’elle t’a pris au dépourvu. Tu es bien un homme, en effet. La surprise passée, tu lui adresses un sourire complice. « Je vois, » lui réponds-tu simplement. Tu aimes beaucoup le fait qu’elle soit aussi ouverte sur sa sexualité. Elle ne te connait que depuis quelques dizaines de minutes et pourtant, elle partage déjà cette information – que tu juges plutôt personnelle – avec toi. Tu aimerais avoir son assurance. Tu as beau assumer totalement ta sexualité, ça ne t’arriverait probablement pas de le placer dans une première conversation avec quelqu’un. Tu sais que ce sujet peut rapidement devenir une source de conflits. Tu trouves cela dommage, cependant tu as été aux premières loges de beaucoup de critiques et de méchancetés destinées à tes deux mamans, et il faut croire que ça a eu un impact sur toi. Tu ne cherches pas le moins du monde à te cacher, mais tu ne te mets pas en avant de cette façon non plus. « Et ils ont tous une signification, ou est-ce que tu aimais juste certains dessins ? » demandes-tu ensuite, arrêtant la tasse de café à quelques centimètres de ton visage. Ta curiosité frappe à nouveau, seulement cette fois-ci, tu t’en rends compte. « Surtout arrête-moi si jamais je deviens trop intrusif, je me rends pas bien compte ... » laisses-tu échapper dans un débit de paroles important.

Tu dévores ton muffin à la noix de coco, presque surpris de sa texture si moelleuse. Tu compliments d’ailleurs Maya qui te répond qu’elle n’y est absolument pour rien. Tu laisses échapper un rire compréhensif. « La seule chose que j’sais faire, c’est les smoothies. Je suis tellement catastrophique que mes colocs m’ont interdit l’utilisation de tous ce qui pourrait mettre le feu à la baraque, » avoues-tu avec dérision. Il faut dire qu’après plusieurs incidents, c’était probablement la meilleure décision à prendre. Ça a du bon de se faire nourrir, et puis, tu participes quand même pas mal puisque tu as un potager dans le jardin qui fournit la majorité des légumes et des herbes que vous consommez. « Mais je peux te donner l’adresse si tu veux. Ou on pourrait y aller ensemble un jour ? Je ne veux pas t’imposer ma présence, je sais que j’ai tendance à trop parler. Mais être bavarde est une qualité non ? » ajoute-t-elle. Tu lui adresses un sourire amusé. Tu ne vois pas le fait d’être bavard comme un défaut, mais tu sais également que ce n’est pas le cas de tout le monde. Après tout, certaines personnes préfèrent le calme aux pipelettes. Ce n’est pas ton cas. Après tout, tu passes beaucoup de temps entouré d’enfants, et eux, ils ont toujours quelque chose à dire. « Je sais pas si c’est une qualité, mais en tout cas, ça me dérange pas du tout. Au moins, on s’ennuie pas avec toi. » Tu finis ta tasse de café en une petite gorgée et la pose sur sa soucoupe. Tu te sens revigorer. Et ce n’est pas uniquement grâce au café ou au muffin. Maya a réussi, sans vraiment essayé d’ailleurs, à te faire oublier tes soucis. Tu te sens plus léger. « Ça serait un plaisir d’y aller avec toi. ‘Fin, si je t’ai pas encore soulée par ma présence. » Tu as pleinement conscience que tu as eu de la chance de tomber sur une femme comme Maya. Elle transpire la bienveillance et tu serais ravie de t’en faire une bonne amie. « Ça t’arrive souvent d’avoir des gens un peu perdus comme moi qui rentrent dans ton salon pour prendre le thé ? » lui demandes-tu finalement en rigolant.
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyJeu 20 Sep - 22:18

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Maya aimait les visites imprévues dans son salon de tatouage, c’était peut-être bizarre de dire ça, mais elle adorait rencontrer de nouvelles personnes et lorsque c’était de façon originale, elle trouvait ça encore mieux. Elle aimait avoir des histoires à raconter, elle était bavarde, mais elle n’aimait pas ennuyer les gens. Puis les rencontres trop basiques ne faisaient pas de belle histoire. Que ce soit en amitié ou en amour d’ailleurs.

Enfin Maya ne pouvait pas le savoir en amour vu qu’elle avait une vie sentimentale inexistante. Elle travaillait peut-être trop pour rencontrer quelqu’un ou alors elle avait une tête qui ne plaisait pas aux gens. Elle n’en savait rien et ne s’en préoccupait pas surtout que son interlocuteur venait de lui répondre concernant les tatouages. Je comprends tout à fait après les aiguilles d’un dermographe ne sont pas les mêmes que celle après une seringue. Mais je respecte les peurs de chacun et je pense que je ne peux rien dire sur le sujet vu que je déteste les araignées. Je pense qu’on m’aurait dit que pour être tatouée, il fallait une araignée sur la peau je ne l’aurais pas fait non plus. Tu as d’autres peurs que les aiguilles ?


La blonde fut surprise d’entendre la profession du jeune homme, elle ne le voyait pas dans ce type d’emploi comme quoi le physique ne faisait pas tout. Il avait l’air d’aimer son boulot et les tatouages étaient peut-être bien acceptés là-bas. Elle n’en savait rien et ne voulait pas s’avancer en disant des choses fausses. Tu fais ce métier depuis longtemps ? Je ne savais pas qu’il y avait un foyer de jeunes en difficultés. Maya ne connaissait pas toute la ville malgré qu’elle soit arrivée depuis plus de deux ans déjà. Elle travaillait beaucoup puis elle ne s’intéressait pas à ce genre de lieu. Elle aidait des associations, mais elle ne s’intéressait pas vraiment aux jeunes en difficultés. Elle devait avouer qu’elle n’avait pas le temps de s’occuper d’une association en plus.

Elle aidait déjà une association d’aide aux animaux, d’aide aux homosexuels et une qui venaient en aide aux femmes en détresse. Autant dire qu’avec son boulot, elle ne pouvait pas se permettre d’aider une personne en plus enfin plutôt une association en plus. Mais elle était ravie d’apprendre que le jeune homme travaillait dans ce genre de structure, sa première impression sur sa gentillesse n’était donc pas fausse. Il avait un bon cœur et il aidait les gens à aller mieux. Elle ne connaissait pas son rôle dans cette organisation.


N’aimant pas être dans le flou, elle posa directement la question à son interlocuteur. Tu fais quoi dans ce foyer pour jeunes ? Tu as un rôle précis je pense non ? Maya était comme d’habitude bien trop curieuse. Elle ne pouvait pas s’en empêcher et cela faisait tout son charme. Elle n’était pas certaine de ça, mais le jeune homme n’avait pas l’air de s’en offusqué vu qu’il lui posa des questions sur ses tatouages. Maya y répondit le plus précisément possible assez fière des œuvres qui ornait son corps.


Elle n’était pas couverte de tatouage, elle mettait un certain temps pour se décider sur un tatouage lorsque cela la concernait. Et elle n’aimait pas avoir le corps couvert d’encre, elle préférait les pièces ici et là. Elle finit sa phrase en lui faisant comprendre sa sexualité. Ce n’était pas quelques choses dont elle avait honte malgré qu’elle ne le crie pas sur tous les toits. Pas par honte, mais plutôt parce qu’elle ne voyait pas l’intérêt de le dire à tout bout de champ. Les hétérosexuels ne s’en vantaient pas parce que c’était considérée comme normal donc elle ne voyait pas pourquoi sa sexualité devait être différente.


Toujours dans cette optique, elle n’avait jamais fait de coming-out, les hétéros n’en faisaient pas alors pourquoi devrait-elle en faire un ? Elle s’était juste affichée avec sa petite amie de l’époque lors d’un apéro familial. Elle n’avait jamais fait de déclaration en mode je viens de recevoir un prix aux Oscars. C’était complètement con, enfin c’était son point de vue. Elle ne voyait pas l’intérêt de faire ça, mais elle savait parfaitement que ce n’était pas l’avis de tout le monde.


Il finit par l’interroger sur ses tatouages et elle hocha la tête à sa question. Oui, ils ont tous une signification et je suis la personne la plus indiscrète au monde sans même m’en rendre compte. C’est horrible de dire ça, mais c’est tellement vrai. Donc c’est plutôt à moi de te dire de me prévenir si je deviens trop intrusive. Il finit par lui faire un compliment sur les muffins et elle lui répondit honnêtement qu’elle n’y était pour rien. La réponse qu’il lui donna la fit sourire. Nous avons plein de points communs, je suis aussi interdite de cuisine dans ma colocation. Sinon les pompiers auront aussi un feu à éteindre. On ne pourra jamais habituer en coloc.

Elle finit par s’excuser de son bavardage intensif et il lui affirma qu’il n’était pas dérangé par ses bavardages. Ne me dis pas ça, je parle énormément donc je vais me sentir pousser des ailes si tu me dis un truc dans le genre.

Elle lui fit un clin d’œil avant de prendre une gorgée de sa tasse qu’elle reposa vite lorsqu’il parla de l’ennuyer. Non, je ne suis pas soûlée par ta présence, tu m’es très sympathique. Puis nous avons plein de points communs donc c’est génial. Et non, tu es mon premier. Mais je suis contente d’avoir eu un premier comme toi. Elle lui fit un sourire, c’était sa première fois en matière d’intrusion.

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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyMar 25 Sep - 22:39

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Ta peur des aiguilles n’est pas quelque chose dont tu as l’habitude de parler. Il faut dire que personne ne t’a vraiment posé de question à ce sujet. Un peu comme si, le fait d’avoir deux mères chirurgiennes implique que, forcément, les aiguilles, ça te connait. Ce n’est pas le cas, ça ne l’a jamais été et ça ne le sera probablement jamais. Maya t’explique que l’instrument des tatoueurs est tout de même très différent d’une seringue. Tu la crois sur parole. Tu n’as pas la moindre idée de ce à quoi un dermographe ressemble de toute façon. Elle se confie ensuite sur sa peur des araignées. Tu fronces le nez de dégout. Tu n’aimes pas ça non plus, seulement c’est plus une histoire de mocheté que de peur. Tu trouves ces petites bêtes vraiment répugnantes. « Tu as d’autres peurs que les aiguilles ? » te demande-t-elle. C’est une bonne question. Il y a beaucoup de choses que tu n’aimes pas ou qui ne te rassurent pas trop, seulement rien qui te fasse vraiment peur. Tu hausses les épaules. « Avant, j’avais peur du noir, admets-tu finalement. Mais quand j’ai adopté mon chien, il en avait encore plus peur que moi, et en tentant d’le rassurer, j’me suis rassuré aussi. » C’est un peu bête comme anecdote, seulement l’important c’est que ça ait eu un impact positif sur toi. « Et toi, t’as d’autres peurs ? »

Ton métier est l’une de tes fiertés. Tu adores ce que tu fais. Tu as toujours été de ceux qui aiment venir en aide aux autres. C’est ce que tu fais tous les jours, que ce soit au foyer avec tes jeunes ou à l’hôpital avec les enfants malades. C’est donc avec plaisir que tu réponds aux questions de Maya. Il faut dire que ça n’arrive pas souvent que tu puisses en parler avec de parfaits inconnus. Les foyers sont des endroits bien trop peu connus des gens en général et pourtant, ils sont vitaux pour les enfants et adolescents impossibles à placer ou tout simplement pour ceux qui fuient leur situation familiale. Tu penses sincèrement que s’il y avait de vraies campagnes pour ces endroits, vous auriez davantage de fonds pour pouvoir faire la différence. « Ça va faire sept ans, » lui dis-tu en esquissant un sourire. Et en sept ans, tu as eu le temps d’en voir des jeunes défiler. En général, tu t’occupes principalement d’adolescents en échec scolaire ou avec des problèmes de comportement. Il parait que tu te débrouilles plutôt bien avec eux. Les parents – pour ceux qui en ont – sont souvent méfiants au début. Il faut dire qu’en te voyant comme ça, on ne sent pas vraiment la fermeté et la discipline. Et pourtant, tu en as, à ta façon. Ton truc à toi, c’est de responsabiliser les gamins pour qu’ils arrêtent les conneries. Tu leur montres aussi que t’es présent et que tu ne les laisseras pas tomber du jour au lendemain. Ta méthode prend du temps, mais elle fonctionne. Parce qu’ils valent tous bien plus que ce qu’ils pensent. « J’suis éducateur spécialisé. En gros, je gère l’éducation d’ados sur les plans relationnel, scolaire et professionnel. J’fais aussi le lien avec leurs parents s’ils en ont, et j’les suis dans un projet personnel, » expliques-tu en jouant avec tes doigts. Tu as conscience que tu ne rends pas les choses très attrayantes, pourtant c’est vraiment quelque chose qui te passionne.

Quand Maya t’annonce qu’elle est très indiscrète, ça te fait écho et tu lui adresses un sourire compatissant. Plus ça va, plus tu réalises que vous avez vraiment beaucoup de points communs. Ça t’amuse, mais surtout, tu t’en réjouies. Faire la connaissance de cette demoiselle est probablement la meilleure chose qui pouvait t’arriver. « J’crois qu’on est pareil. J’sais pas trop m’rendre compte quand j’vais trop loin. » renchéris-tu en te grattant l’arrière de la tête. Tu te doutes bien qu’elle n’est probablement pas totalement comme toi, cependant ça te fait du bien de te sentir un peu moins à part. On t’a souvent répété que tu étais intrusif et que ton comportement n’était pas toujours adapté aux différentes situations … mais c’est pour ça que tu avais Jay. Il était doué pour te remettre sur la bonne route. Mais ça, c’était avant. Il semblerait que Maya soit elle aussi interdite de cuisine. Tu ne peux t’empêcher de rire. Vous vous êtes définitivement bien trouvés.

Une expression un peu bête s’installe sur ton visage lorsque tu entends la jolie blonde te dire que tu ne la soules pas et qu’elle est contente que tu sois sa première âme perdue à entrer dans son salon sans réelle raison. « J’suis vraiment ravi d’avoir pu faire ta connaissance, » lui confies-tu en souriant. « On s'ressemble beaucoup, c’est rigolo, » ajoutes-tu, toujours un sourire accroché sur tes lèvres. « Sauf que j’parle probablement moins, » continues-tu en la taquinant.
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyMar 2 Oct - 22:59

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Maya ne jugeait pas les peurs des gens et surtout elle ne se baisait pas sur le métier des parents de cette personne pour en déduire des choses fausses. Elle en était la preuve vivante, elle avait des parents qui certes étaient riches, mais ils n’avaient aucune morale. Bien entendu, ils n’affichaient pas leurs mauvais côtés en public, mais les gens connaissaient leurs déterminations et leurs façons de ne rien lâcher. Ils étaient  des requins dans le milieu et le pire était certainement que ce n’était pas mal vu.


Les gens pouvaient écraser les autres tant qu’ils avaient la cote et qu’ils possédaient des sociétés avec un chiffre d’affaires et des résultats de plusieurs millions voir milliard. On pardonnait plus facilement aux riches, mais heureusement Maya n’était pas comme eux. Donc elle n’allait pas juger le jeune homme en face d’elle en fonction de ses parents et elle ne le faisait pour personne parce que cela ne voulait rien dire. Nos parents ne nous définissaient pas, c’était ce que la blonde pensait en tout cas. Après elle ne savait pas que le jeune homme songeait à cela et elle ne pouvait pas lui exposer son point de vue.


Par contre, il lui demanda si elle avait d’autres peurs en dehors des aiguilles et elle prit une mine fière avant de gonfler ses muscles inexistants. Bien sûre que non, je n’ai peur de rien d’autre et j’adore tous les autres animaux. C’est une vraie calamité, j’ai plein d’animaux chez moi. Et le pire, c’est que je peux adopter des serpents et des lézards en plus des chiens et des chats. Elle poussa un soupir avant d’afficher un sourire innocent. Elle ne voulait pas faire peur au jeune homme tout de suite, elle voulait s’en faire un ami et pas qu’il ait peur d’elle.  Et tu as donc un chien comme moi, il s’appelle comment le tien ? Et c’est un monsieur ou une madame ?

Maya adorait les animaux, elle prenait plaisir à s’en occuper et elle pourrait passer des heures à s’occuper de ses animaux. Il ne la jugeait jamais et il la comprenait. Oui, elle parlait avec chacune de ses bêtes et elle adorait ça. Mais elle n’allait pas révéler cette information au risque de passer pour une grosse folle auprès de son interlocuteur déjà qu’il ne devait pas la trouver complètement normale.


La jeune femme ne connaissait pas le centre dont lui parlait le jeune homme, mais ce qui lui disait l’intéressait vraiment. Elle allait peut-être convaincre ses parents  de financer le centre, après tout ils avaient une image à maintenir. Je ne connaissais pas le centre, mais ton métier à l’air fantastique. Je vais voir avec mes parents s’ils peuvent faire quelques choses.

De mon côté, je t’avoue que je suis déjà bien trop prise. Je soutiens trois associations et j’aime m’investir dans les causes que je soutiens. C’est un centre géré par l’état ou vous fonctionnez comme une association ? Parce que vous aidez des jeunes gens, mais ils viennent comment ? Ce sont des décisions de justice ou alors ils sont choisis en fonction d’un dossier ou je ne sais quoi ?
Maya était curieuse, elle voulait savoir comment cet endroit fonctionnait, enfin elle espérait que le jeune homme ne lui avait pas déjà dit. Elle essayait de se souvenir de ses dernières paroles sans grand succès. Elle écoutait ses interlocuteurs lorsqu’ils parlaient, mais elle ne pouvait pas tout retenir ce qui était assez gênant comme en ce moment. Elle croisait donc les doigts pour que le jeune homme ne se vexe pas s’il l’avait déjà dit.


Et on forme une belle bande de bras cassés je pense. Mais on forme un duo de choc, nous nous sommes bien trouvés. Elle lui fit un clin d’œil avant de prendre une gorgée de sa boisson, elle profitait du moment et elle était heureuse de vivre ce moment.


Elle continua de vivre tranquillement ce moment prenant des gorgées de sa boisson avant de pousser une exclamation outrée lorsqu’il la taquina sur son bavardage. Elle résista à l’envie de lui jeter un regard de colère, mais elle le menaça du doigt. Je ne suis pas si bavarde, bon si. Mais sache qu’on m’adore pour cette raison, je suis même une vraie star dans mon quartier. Tu fréquentes quelqu’un de génial donc tu devrais me donner un peu plus de respect. Elle prit un air hautain, elle n’était bien entendue pas sérieuse. Elle n’était pas hautaine et ne se considérait pas comme la meilleure. Elle savait qu’il y avait des gens bien meilleurs qu’elle et surtout des personnes qui parlaient moins.

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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyLun 8 Oct - 22:15

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L’amour de la jeune femme pour les animaux te fait sourire. Tu ne peux t’empêcher de penser qu’elle s’entendrait probablement très bien avec Augustus. Après tout, ton cousin est lui aussi un amoureux des animaux – bien plus que toi d’ailleurs. Tu admires les goûts divers de Maya en matière de compagnons. Tu n’es pas sûr que tu t’aventurerais à adopter un serpent ou un lézard. Quoi que … en vrai, ça te botterait bien un lézard. Seulement, tu n’es pas certain que tes trois colocataires apprécieraient. Tu leur as déjà imposé ton chaton quand Gus te l’a offert, il ne manquerait plus que tu rentres à la maison avec un reptile maintenant. Maya te parle ensuite de ton chien et des étoiles t’emplissent les yeux. Tu l’aimes ta petite bête poilue. « Merlin, c’est un monsieur magicien, » lui dis-tu en rigolant avant de lui retourner sa question. « Et le tien, c’est qui ? c’est quoi ? » Tu lui adresses un nouveau sourire avant de percuter sur ce qu’elle t’a dit juste avant. « Attends, tu as combien d’animaux ? »

Lorsque Maya commence à dire qu’elle va parler de ton foyer à ses parents. Tu te sens légèrement perdu. Sur le moment, tu ne comprends pas où est-ce qu’elle veut en venir, puis finalement, ça te frappe. Tu sens tes joues s’empourprer. Tu n’avais pourtant pas l’intention de faire la promotion du foyer pour gagner quelques fonds supplémentaires. Tu ne savais même pas que ses parents avaient ce genre de moyens, mais maintenant tu te sens un peu gêné. Cela dit, tu te gardes bien de le lui dire, car même si ce n’était pas ton but premier, tu penses avant tout aux enfants. Tu es bien heureux quand elle enchaine sur les associations qu’elle soutient puis sur quelques questions à propos de ton lieu de travail. « C’est un peu compliqué parce que le foyer fonctionne en deux temps. D’un côté, t’as des enfants qu’ont pas été placés en familles d’accueils pour diverses raisons, et de l’autre, t’as ceux qui ont fuient leur situation familiale et qu’on décide nous-même d’accueillir. La première partie est subventionnée par l’état, parce qu’les enfants sont les pupilles du gouvernement, mais la deuxième fonctionne davantage comme une association car c’est parti de quelques volontaires qui ont finalement réussi à récolter suffisamment d’fonds pour rendre tout ça un peu plus officiel. » Tu espères ne pas te tromper. Tu as toujours eu beaucoup de mal avec tout le côté administratif et politique, et il faut dire que c’est bien la première fois qu’on te pose une question aussi technique. En soi, ce n’est pas grand-chose, c’est d’ailleurs plutôt bien de savoir dans quoi tu as les pieds, surtout que tu travailles aussi bien dans une partie que dans l’autre. « J’étais pas là à la création du foyer et j’suis pas très habile avec toutes ces subtilités. J’espère que j’te dis pas d’bêtises, » ajoutes-tu malgré tout, incapable de t’en en empêcher.

Tous les deux, vous formez un duo de choc. C’est Maya qui le dit et tu es bien d’accord. Vous vous êtes bien trouvés et même si tu es incapable de lire l’avenir, tu penses très sincèrement que votre amitié naissante ne s’arrêtera pas à cette unique rencontre. Tu comptes bien la prendre au mot et aller manger des pâtisseries comme elle te l’a proposé. Tu ris avec elle quand elle t’annonce qu’elle est connue dans son quartier pour être une pipelette géniale. Etrangement, ça te fait écho, sauf que tu es plutôt connu pour être le weirdo de service. « Veuillez m’excuser gente dame, je n’avais pas réalisé que j’étais en présence d’une personne de votre renommée, » lui dis-tu avec éloquence et sérieux avant de pouffer de rire à nouveau. Tu n’as pas l’habitude de parler de la sorte. En réalité, tu pourrais avoir une très bonne diction, si tu le souhaitais, seulement ton anglais parlé est vraiment immonde. Tu en as conscience, seulement tu parles plus vite que tu ne penses et ça sort avant même que tu n’aies pu effectuer quelques corrections mentales. Anyway.
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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) EmptyJeu 18 Oct - 21:52

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Les animaux étaient toujours un sujet qui plaisait à Maya, elle adorait parler de ses bêtes et elle avait toujours une anecdote sous le coude. Elle ne possédait pas une ménagerie non plus, mais il avait pas mal d’animaux, peut-être parce qu’elle avait été habitué jeune. Ses géniteurs l’avaient toujours grondés ou fait grondés lorsqu’elle ramenait des serpents ou des lézards. Mais ils avaient toujours eu des chiens et des chats. C’était un moyen pour eux de redorer leurs images donc Maya n’avait connu que des chiens de race ou des chats de race durant sa jeunesse.

Ses parents n’adoptaient pas le bâtard du coin ou le chat de gouttière de la voisine. Ils prenaient les animaux dans des élevages renommés puis faisaient faire des concours à ses pauvres bêtes. Enfin ils payaient quelqu’un pour le faire à leur place, comme ils payaient quelqu’un pour s’occuper et éduquer leur fille. En y repensant, Maya avait la même place que le chien ou le chat dans cette famille, c’était assez marrant d’y songer. Elle avait comme dicton qu’il valait mieux en rire qu’en pleurer et elle essayait de l’appliquer chaque jour. De toute façon, pleurer n’arrangeait rien alors autant sourire.

D’autant plus que son interlocuteur lui posa une question après avoir répondu au sienne bien plus nombreuse comme d’habitude. C’est une madame chien, un bébé golden retriever. Et j’ai plusieurs animaux comme je te l’ai dit. Alors j’ai un serpent, un lézard, un chaton et je suis tentée d’adopter un cochon d’inde. Puis j’ai des chevaux chez mes parents et eux aussi ont un chien et un chat. Ils font des concours avec, mais ce n’est pas mon cas. Comme tu peux le voir, j’ai toujours été entourée d’animaux. Maya ne savait pas où elle allait s’arrêter, d’autant plus qu’elle avait encore de la place et que ses colocataires ne disaient rien.

L’appartement était à elle, donc elle pouvait mettre ce qu’elle voulait dans le contrat de ses colocataires. Elle n’aurait pas pu se permettre tout ça si elle n’avait pas été propriétaire. Ces derniers n’étaient pas connus pour être des amis des bêtes et beaucoup de propriétaire les interdisaient purement et simplement. Ce que la blonde pouvait comprendre, un animal étant susceptible de causer des dégâts dans l’appartement et donc de créer une charge supplémentaire au bailleur. Après le jeune homme avait trouvé donc tout le monde n’était pas fermé à l’idée dans cette ville. C’était une bonne chose et elle finit son muffin pour fêter ça.

Reid commença à lui expliquer le fonctionnement du foyer et Maya essaya de tout retenir pour le vendre au mieux à ses parents. Et tu peux venir faire du bénévolat dans ton foyer ? Enfin si ce sont des adolescents, ils n’ont peut-être pas besoin d’aide. Mais vous n’organisez jamais de gala ou événements comme ça si ? Je n’avais jamais entendu parler de ce lieu avant ta visite, c’est dommage. En dehors de ton travail, tu aides d’autres associations ? Avoir rencontré son interlocuteur lui avait permis de découvrir un nouveau lieu donc rien que pour ça elle était contente de l’avoir en face d’elle.


Elle finit par lui révéler qu’elle était connue comme la pipelette du quartier, ce qui fit rire le jeune homme qui commença à parler de façon distinguées. Veuillez noter que j’accepte vos excuses. Elle fit mine de jeter ses cheveux en arrière à la façon d’une diva avant de lui faire un clin d’œil. Elle crut déceler chez lui un petit accent, elle se trompait peut-être. Tu es originaire de ce pays ? Maya était curieuse étant elle-même étrangère. Elle venait de Suède à la base et parfois elle avait son accent natal qui reprenait le dessus. Ou alors elle l’avait en permanence et elle n’y faisait pas attention.

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MessageSujet: Re: in the moment (reya) (#)   in the moment (reya) Empty

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