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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

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 Une rencontre sans intimité

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MessageSujet: Une rencontre sans intimité (#)   Une rencontre sans intimité  EmptyMar 17 Juil - 12:48

Une rencontre sans intimité  ft everybody

Target on my back lone survivor lasts, They got me in their sights, No surrender no, Trigger fingers go, Living the dangerous life.

Je ne pensais pas qu'il y avait autant de réverbères qui illuminé la plage d'Island Bay. C'était une des premières fois où je venais en pleine nuit, en même temps qui se balade en pleine nuit vers les unes heures du matin sur la plage ? Les lampadaires éclairaient presque toute la plage de sable fin sauf au niveau de l'eau, la lumière n'allant pas aussi loin. Quelle idée stupide quand même ! Pensais-je. Je regardai l'horizon et marchai sur le sable sans vraiment avoir de but précis. En ce moment rien de concret ne se passait pas dans ma vie et je là trouvais un peu ennuyante. Ça me désespérer et trouvais ça pathétique, ma vie était pathétique, jusqu'à maintenant je n'avais rien fait de bien passionnant, à mes 18 ans, j'étais partie de la maison pour aller essayé de trouver le rêve américain à Boston, j'avais fini par perdre le peu d'économie que j'avais à causse des soirées, de l'alcool et de la drogue. Et depuis que j'avais essayé de reprendre ma vie en main à Island Bay, elle était encore plus ennuyante qu'avant. Je travaillais en temps que caissière au cinéma de la ville ce qui me prenait la plupart de mon temps de repos et sinon j'étais à l'université de Wellington, ou je bossais pour avoir mon diplôme. J'ai choisi la photographie, car c'était ma passion, mais comme si j'avais une chance de réussir dans le métier ? Je n'avais aucune personne pour me pistonner alors que les autres venaient de famille assez aisée.

J'avais discuté avec une fille de ma classe sur le fait que je trouvais la vie un peu ennuyante en ce moment. Elle m'avait dit qu'il fallait que je me mette des défis à réaliser même s'ils étaient stupides, comme prendre un bain de minuit, m'avait -elle suggéré. C'est vrai que je ne l'avais jamais fait étant assez pudique de nature. Mais aujourd'hui ça allait changer, j'allais prendre mon premier bain de minuit, seule car je n'allais pas proposer à des inconnus - Eh, tu veux prendre un bain de minuit avec moi ?, je n'ai pas envie de passer pour une aguicheuse ou un micro-onde. Je me déshabillai, prêt de l'eau même si j’hésitai pendant un moment à enlevé mes sous-vêtements, non un bain de minuit ça se fait nue ! Putain de défi à la con ! Je regardai autour de moi pour m'assurer que personne ne s'y trouvait, mais on ne voyait pas bien loin avec la nuit, tant mieux. J'enlevai mes derniers vêtements et me précipitai dans l'eau. Elle était fraîche, mais quand même bonne, en même temps en pleine journée, c'était un peu la canicule dehors. Je fis quelques brasses sans vraiment m'éloigner du bord.
 

  ©crack in time
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MessageSujet: Re: Une rencontre sans intimité (#)   Une rencontre sans intimité  EmptyMar 17 Juil - 16:41

Une rencontre sans intimité ~ Alinz

Still so young and anxious to be free. But now trapped inside with these memories. There's more than this if you open up your eyes. And then soon you will realize those days are all gone

Plus qu'une nuit et je recevrais mes résultats qui allait conditionner mon passage à l'année supérieure. Sauf que ma nuit s'avérait blanche, identique à certaines copies rendues en cours de ces derniers mois de cours. Des interrogations, des devoirs côtés, des corrections à justifier. C'en était fini, nous avions donné de notre personne pour pouvoir y répondre chacun avec ses facilités ou non. La surprise allait-elle tomber ? C'était du cinquante-cinquante sur mes chances d'être validé. Je ne voulais faire aucune projection sur la délibération que le jury de professeurs a octroyé à ma tête. Je savais que peu importe la décision accordée, je m'y rendrais avec Victoria et nous passerions la journée entière ensemble peu. Je commencerais pas la féliciter pour son passage au degré supérieur, et puis on avisera selon ce qui me concerne ... On verra, nous n'y étions pas encore. Nous n'étions qu'à J-1, bientôt le jour J mais à H-10 puisque minuit n'était plus qu'à quelques minutes de nous faire basculer dans le jour suivant. J'avais décidé d'être seul, sans même sonder Vic, parce que je ne voulais pas non plus monopoliser tout son temps pour moi. Je devais également assumer ma vie sans elle à mes côtés. Je me demandais par moments comment j'avais fait avant de la connaître, et me raisonnais de dire que j'avais bien vécu sans la connaître pendant les douze premières années de mon existence, alors pourquoi soudainement ne plus y parvenir ? Cela n'avait aucun sens.

Mon refuge, je l'avais trouvé au pied d'un poste de maîtres nageurs sauveteurs. Accroupi, les fesses de mon bermuda adhérant au sable durci par la forte humidité qui avait dominé cette journée et s'intensifiait seulement avec le soir tombé, mon regard s'était perdu dans l'immensité des vagues de l'océan face à moi. Sans l'avoir entendue arriver, je fus surpris de voir une silhouette débarquer dans mon champ de vision pour se diriger vers l'eau. Il faut dire que je ne croisais pas souvent du monde dans ce coin-ci de la plage. A quelques kilomètres plus au Nord, oui, de jeunes adultes à peine plus âgés que moi se réunissaient jusqu'aux petites heures du matin, mais sur cette partie du littoral c'était plutôt rare de voir quelqu'un passer. De temps à autre un homme avec son chien, que je pouvais facilement confondre avec un démuni ne trouvant pas le sommeil ni la patience de s'endormir au coin d'une ruelle ou sur le premier banc public devant lequel il serait passé. De loin je ne parvenais qu'à mettre une identité féminine sur la corpulence qui, devinais-je là encore, avait choisi de pratiquer la baignade dans son plus simple appareil. Sans doute était-ce dans ce but qu'elle avait attendu, par pudeur, que les lieux furent déserts. Ou presque. La personne venue troubler le tableau que je contemplais ne brisait pas le semi-silence a-delà du clapotis de la marée s'échouant en séquence à une trentain de mètres de ma position. Elle-même devait donc patauger à une quarantaine de mètres tout au plus, passant en parfaite ligne droite dans l'axe de mes chaussures.

Je m'étais redressé, le dos collé au bois solide maintenant la vigie au-dessus de moi. Si celle-ci me cachait des lumières provenant de la ville, elle ne pouvait empêcher le faisceau de la lune par-delà l'horizon de m'éclairer assez clairement. Comme la lampe d'un hélicoptère de police quand ils coincent un malfrat durant la nuit, dans les films. La silhouette se penchait pour avancer dans l'eau, le haut du corps émergeant après quelques brassées puis replongeant quelques secondes et reprenant pied. Et ainsi de suite, alternativement. On aurait dit qu'elle prenait soin de ne pas trop mouiller ses cheveux en conservant sa tête hors de l'eau. En tout cas, j'écartais les mauvaises intentions du genre suicide qui m'avaient fait me lever. Cela ne me soulageait pourtant pas alors que je ne voulais surtout pas assister à ce genre de fin chez quelqu'un. Je me figeai plutôt, la nuque tendue à force de presser le bois dur avec mon crâne, lorsque la fille se retourna en direction de la civilisation. Elle paraissait soucieuse de garder un regard plus volontiers vers les habitations qu'au large de cette nappe à perte de vue. Mes jambes ne répondaient plus pour me rabaisser en position recroquevillée, sans doute stressé inconsciemment d'être pris en flagrant délit de quelque chose que j'ignorais et qui portais pourtant un nom. De quelque chose qui pour moi n'avait rien d'extraordinaire, mais qui en société était mal perçu. Sauf que je me reconnaissais pas dans cette société, et j'ignorais dès lors tellement de ses normes. 

@Liz Harper Une rencontre sans intimité  2483518822

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