Alexander -une danse avec ses démons

Alexander Zorzi

Mes désirs sont des ordres.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (1) Il achète et lit le journal tous les jours, comme pour rester en contact avec le monde extérieur, de se rattacher au métier qu'il ne peut plus exercer. Il lui est difficile de rester inactif mais il n'est pas assez stable mentalement pour retrouver son poste. Il continue d'écrire malgré tout sur un journal intime. (2) Alexander est un homme sensible et susceptible, c’est quelqu’un qu’on peut facilement blessé, insulté ou menacé sans en avoir eu l’intention, sans même comprendre pourquoi. Il a tendance à percevoir des marques d’hostilité un peu partout, même sous les marques de sympathie ou parfois de tendresse et à s’en convaincre. D’ailleurs il a la rancune tenace et a beaucoup de mal a pardonner, ce qui ne fait pas de lui une compagnie facile puisqu’il se vexe si facilement.
(3) Il se méfie de tout, même de son propre mari. Il peut se montrer jaloux, au point de couvrir de coup son partenaire quand il se fait deborder par l’anxiété. Il s’est convaincu que celui-ci lui est infidèle, qu’il le trompe avec ses modèles. Enrik a beau le rassurer, a beau lui déclarer le contraire, Alexander ne le croit pas. Son esprit a fabriqué un veritable dossier d’evenement anodins qui lui prouve le contraire.
(4)  En revanche, il avait toujours été très sur de lui, de ses capacités et de sa valeur. Il se voyait en homme désirable, en journaliste talentueux, en père parfait.Cependant, l’image qu’il a de lui s’effrite peu à peu, on lui apprend qu’il ne peut faire confiance jusquc à ses propres sens, son propre cerveau. Il a conscience du trou béant qui existe entre sa situation et ses ambitions, et celui-ci semble s’approfondir. Il lutte contre l’angoisse que cela engendre.
(5) Il a une relation extremement fussionnelle avec son fils, il a la sensation qu’il n’y a que dans ses yeux qu’il n’a pas changé et ca l’apaise. Dans les yeux d’Elijah, il n’y a pas de pitié ni d’hostilité, pas de jugement. L’amour que lui porte son fils le fait tenir. Il faut aussi dire que ne pouvant pas travailler, sa vie tourne beaucoup autour d’Elijah, aller le chercher à l’école, l’emmener à ses activités, l’aider à faire ses devoirs.
(6) Il doit suivre un traitement strict composé d’antidepresseur, d’anxiolitique et d’antipsychotique pour réduire la fréquence de ses crises et de ses délires. De plus, il est suivi par un psychologue une fois par semaine, il continue pour Enrik, pour prendre du recul sur ses pensées, à défaut de les supprimer. Il progresse mais replonge toujours.
(7) Il regrette de ne pas être un bon amant pour son mari, de le frustrer. Sa libido est un peu éteinte d’autant plus que les médicamments qu’il prend l’endorme. Pourtant ca ne rend pas l’idée qu’Enrik se divertissent sur d’autre ou avec d’autre plus acceptable à ses yeux. Il aimerait lui redonner du plaisir, retrouver le jeu qu’ils possedaient avant, mais il est incapable de lui offrir.
(8) Boire est contre indiqué avec son traitement, ce n’est parfois pas l’envie qui lui manque pourtant au cours de ses longues journées. L’alcool a été banni de leur maison, mais il lui arrive de briser cet interdit dans les bars pour retrouver la saveur de son bière favorite.
(9) Il adore le tennis, l’a pratiqué dans les tournoi universitaire jusqu’à ce qu’il commence sa carrière. C’est un grand fan et il ne rate pas un match qui passe à la télévision. Il aimerait recommencer à y jouer mais son médecin ne lui a pas permis, à cause de la charge émotionnel lié à ce sport compétitif. On lui a conseillé la course alors il le pratique. Il a par contre inscrit Elijah au tennis.
(10)Alexander aime les films, en tout genre du film d’action aux dessins animé et à la comédie romantique. Il poste automatiquement une critique après chaque film qu’il regarde sur internet. Journaliste et cinéphile,celles-ci sont de qualités.  

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Gaspard Ulliel</pris> alexander zorzi

l'histoire de ma vie

Tes désirs font désordre.

La naissance d’Alexander était un miracle pour ses parents, le couple qui avait dépassé la quarantaine avait perdu l’espoir d’avoir un jour leur propre enfant. Ils s’étaient lancé dans une procédure d’adoption, longue et fastidieuse mais le desir d’être parent les tenaillaient. La grossesse de Judie Mayfield surprit et enchanta le couple. Alexander était leur trésor et, bien qu’il n’était pas particulièrement riche, ils l’ont choyé et traité comme la merveille qu’il était à leurs yeux. Ils lui repetaient qu’il était beau, qu’il était unique, qu’il était la plus belle chose qui leur était arrivé. Ils le traitaient comme un prince et un certain laxisme, cédant à toutes ses demandes et échouant à lui poser des limites. Enfant roi car ils avaient tant souffert de cette absence entre eux que leur petit bonhomme devint leur monde. Ils le portaient en maitre du monde, s’extasiaient du moindre de ses dessins, racontaient avec fierté les réussites de leur fils de trois ans que ce soit sa propreté ou le château de sable qu’il avait construit en le qualifiant d’adjectif plus élogieux les uns que les autres. Il comblait ses parents et ses parents le comblaient jusqu’au jour ou ils introduisirent un intru dans la famille.

Mr et Mme Mayfield, ils avaient beaucoup d’amour à donner, un amour qu’ils pouvaient offrir à un second enfant sans déprécier Alexander. C’est pourquoi, après avoir mis en pause l’idée d’adopter un enfant pendant la grossesse, ils avaient décidé de reprendre la procédure d’adoption pour avoir un second. Ce fut long mais la famille finit par s'agrandir. Alexander avait déjà cinq ans quand arriva son petit frère, un peu plus jeune que lui. Autant dire que le petit prince ne l’as pas bien accueilli, se sentant trahi par ses parents qui regardaient l’etranger avec ces étoiles dans les yeux qui lui étaient auparavant réservés. Il ne l'accepta pas. Alexander a passé des années à rejeter son frère, il ne le considérait pas de la famille. La plupart du temps Alexander ne faisait qu'ignorer Martin, mais il n’était pas rare que les deux garçons se battent, sous l'impulsion de l'ainé évidement. Il ne s’est vraiment rapproché de son frère que vers la fin de l'adolescence.

Alexander, c’était un gamin populaire à l’école, sportif et vif d’esprit, joueur de tennis virtueux , toute les filles de sa classe étaient amoureuses de lui, d’autant plus qu’il leur montrait un certain dédain. Il était plein d’assurance, sans doute un peu trop présomptueux et il brisait bien des coeurs. L’adolescent préférait les garçons mais il ne le révéla pas avant d’entrer à l’université, parce que c’était plutôt agréable de voir les filles en pincer pour lui. Il eut une seule petite amie, pendant plus de deux ans.  Amy, c’était la fille la plus populaire du lycée, cheerleader, riche, belle, ils formaient un petit couple parfait semblait il, mais ils ne firent jamais plus que s’embrasser, même s’il prétendait outrageusement le contraire à qui voulait l’entendre. Amy, elle était devenue sa confidente et elle fut la première à qui il avoua son homosexualité. Les deux adolescents ne se quittèrent pas pour autant, se promettant de rester ensemble jusqu’à ce que l’un d’entre eux tombe amoureux. Alec n’était pas vraiment près à assumé encore sa sexualité devant le collège,et Amy, elle était au finale bien contente que les garçons la pense en couple et ne cherche pas constamment à la draguer. Puis c’était le couple le plus populaire du lycée.

Parce qu’il y avait les meilleurs université du monde aux Etats Unis, parce qu’il voulait s’éloigner de sa famille, parce qu’il voulait pouvoir se sentir libre de vivre sa sexualité ou par passion pour New York , quel-qu’en soit la raison, faire ses études à New York fut la meilleure décision de sa vie. Il étudiait le journalisme, en poursuivant le tennis dans les tournois universitaires. C’est là bas qu’il rencontra Enrik. Il a eut un coup de coeur dès le premier regard pour cet homme lors d’une soirée. Il ne l’approcha pas, car Alexander doutait que ce garçon là puissent être homosexuel. Cela ne l’empêcha pas de le désirer, voir même qu’il devienne son unique fantasme, frustré de ne pouvoir l’obtenir, de ne pouvoir le posséder. Séducteur, Alexander enchaînait les conquêtes masculines à cette époque, des hommes qu’il n’avait aucun mal à mettre dans son lit. Il n’a jamais vraiment aimer ne pas obtenir ce qu’il voulait, alors évidemment Enrik le hantait de plus en plus jusqu’à ce qu’une rumeur parvienne à ses oreilles. Enrik aurait couché avec un homme. Il n’en fallait pas plus pour qu’Alexander aille tiser sa toile autour de lui, venant s’asseoir à côté de lui au restaurant, lui parler de chose et d’autre, le draguer en douceur mais de manière consistant. Enrik n’était pas vraiment réactif, jouait les indifférents, mais ce ne découragea pas Alec. Il avait observé la réaction d’Enrik face aux autres mec qui tentait de le draguer et elle était bien différente. Son silence était un consentement, pour une fois. Le neozelandais continua ce jeu jusqu’à ce que sa proie succombe à ses charmes. Chose qui tarda a arriver mais arriva!

Aimer  Enrik et sortir avec lui, c’était beaucoup de bonheur bien sur, de passion, de projet et de rêve d’avenir, mais pour Alexander ce fut aussi beaucoup de challenge. S’il acceptait de se faire passer pour un ami en public pour ne pas faire de vague sur la carrière sportive de son amant, le fait de n’avoir jamais rencontrer aucun proche d’Enrik finit par peser sur Alexander. Après tout, après plusieurs années de relation et de vie communes, Enrik connaissait toute sa famille qui vivait à l’autre bout du monde, ses meilleurs amis, ca lui semblait normal de rencontrer le monde d’Enrik. Alexander explosa quand il réalisa que son petit ami le cache à ses proches. Ceci fut une véritable blessure pour Alexander qui eut la sensation qu’Enrik avait honte de lui.  La colère l’avait envahit et  le fit poser un ultimatum, soit il appelait sa mère pour lui avouer qu’il était en couple avec lui, soit il le quittait.  

Alexander se lança professionnellement en temps que journaliste d’investigation pour un magazine, un travail dans lequel il excellait, s’infiltrant dans les secrets et les scandales des industries. Chacun de ses articles lui necessitait plusieurs mois de travail de recherche, d’entretien, d’infiltration parfois mais il adorait cela. Enquêter, manipuler ses interlocuteurs pour soutirer des informations, trifouiller dans les archives, dénoncer, faire justice sur le papier, Alec était doué pour ca. Bien sur la discretion lui était de mise et le fait d’être le petit ami d’un pilote de formule 1 au sommet de sa gloire l’a surement priver de cet anonymat.Ceci ne l’empêchait pourtant pas de désirer exposer sa relation, retourner vivre en Nouvelle Zélande, à Island Bay dont le couple était tomber amoureux,  comme il desirait être père, et avoir sa propre famille. Et il eut tout ça.

L’arrivée d’Elijah  bouleversa sa vie d’une manière qu’aucun des deux jeunes papas n’auraient pu imaginer. Cet enfant il l’avait désiré du plus profond de son coeur si bien qu’il était persuadé qu’il saurait être un père exemplaire pour l’enfant et gerer les absences de son amant au sommet de sa gloire. Son métier aussi était prenant mais ils sauraient faire face, assurait il. Alexander pensait tout contrôler de l’heure des biberons qui étaient milimitré aux moments d’intimité avec son amant à l’emploi du temps de ministre. Mais il n’ent fut rien. Entre les pleurs, les reveils plusieurs fois dans la nuits, son travail, les absences de son partenaire, Alexander s’épuisait pour y palier, doublait ses efforts, pour tout contrôler et offrir le meilleur à son fils. Il quitta son travail pour pouvoir travailler de chez lui en temps que correspondant local, pensant ainsi améliorer sa situation. En vérité, il avait horreur de confier Elijah à autre personne, même à Enrik. Ceci étant dit, l’envie de fuir sans son fils étouffait et il se culpabilisait d’avoir ses pensées. Il s’épuisait mais s’accrochait, il ne pouvait reconnaître qu’il n’était pas un père parfait, qu’il avait besoin d’aide, même à son chéri. Il luttait pour garder pied, mais s’enfonçait peu à peu dans la dépression sans parler ni de son mal-être, ni de sa solitude.

S’il avait d’abord soutenu le changement de voie de son amant, parce qu’il craignait qu’il se tue chaque fois qu’il courrait, il devint de plus en plus suspicieux. Il commença a noter les retards d’Enrik, les sourires qui ne lui était pas adresser à lui ou son fils, les noms qui revenaient dans sa bouche. Alexander se convaincu qu’Enrik le trompait et bientôt chaque paroles, chaque geste d’Enrik, chaque chose qu’il faisait ou nom, devenait la preuve de son infidelité. Enrik arrivait en retard : il avait eu un rendez-vous avec un mec. Enrik achetait un jouet à leur fils : il agissait par culpabilité. Enrik lui faisait l’amour : encore une fois culpabilité ou frustration car il ne l’avait pas fait avec un autre type.  Ca devenait un espèce d’automatisme qui le rendait plus misérable de jours en jours. Il tenta d’éteindre cette voix dans l’alcool buvant en secret quand son fils dormait.  Il finit par exploser dans un épisode délirant dont il ne garde aucun souvenir.

Alexander, il ne se pensait pas malade, il ne comprit pas pourquoi son partenaire l’entrainait devant le médecin et les psychiatres. Mais il apprit qu’il avait frappé Enrik et c’est pourquoi il accepta jusqu’au traitement dans un hopital psychiatrique après avoir été diagnostiqué d’une dépression doublée d’une personnalité paranoïde. Mis sous sédatif, il avait des entretiens quotidiens avec un psychologue et un thérapeute. Il pouvait parler, il pouvait apprendre à se connaître, Alexander était dans les nimbes, isolé de sa famille et des deux êtres qui comptent le plus pour lui. Son seul désir était de rentrer chez lui, de quitter ce lieux au parois si blanche et à la nourriture immonde. Il y passa plusieurs long mois qui lui parurent des années. Le père pu rentrer chez lui mais ce n’était plus comme avant.

Depuis il jongle entre meilleure période et rechute quand il se passe de la horde de medicaments. Un drôle de cercle vicieux. Il se bat contre sa maladie, contre ses pensées, mais il a aussi la sensation de n’être plus réduit qu’à cela dans le regard de la societé et de son mari.