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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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  i hate that you're the one (breo)

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MessageSujet: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyLun 3 Sep - 21:16


I hate that you're the one

Leo regarde la femme en face de lui avec un grand sourire, le même qu’il arbore depuis tant d’années. Joyeux et communicatif, les personnes confrontées à lui sont obligées de faire de même. Et la confiance s’installe doucement, dans une bonne humeur guidée par les mensonges d’un agent immobilier qui n’attend qu’une seule chose : recevoir son chèque. Ce sourire qui semble si sincère n’est rien de plus qu’une façade, un mensonge sous lequel est dissimulée une envie que Leo aimerait crier au visage de sa clientèle : « signe, donne-moi ton argent ». Sa cliente et victime du jour ne se doute de rien, comme toutes les autres passées avant elle, elle ne voit que ce qu’il accepte de lui montrer. Un homme charmant, poli, respectueux et très professionnel. Le fait qu’ils soient actuellement à la terrasse d’un restaurant n’enlève en rien ce professionnalisme qui semble lui coller aux baskets. Encore une fois, ce n’est que du bourrage de crâne, une manipulation qu’il a acquise au fil des années. La proposition de payer la note totale de ce qu’ils mangeront ce midi et les quelques compliments qu’il lui administre sont habilement dissimulés entre toute la paperasse qu’il lui fait remplir. Les sujets abordés à cette table sont divers et variés, certains s’éloignent énormément de ce qui a poussé les deux individus à se rencontrer aujourd’hui. Ces sujets n’intéressent pas Leo mais il sait pertinemment qu’il aura besoin d’eux pour conclure sa vente un peu plus tard dans la journée : la jeune femme verra son agent immobilier comme un confident. Et c’est tellement plus simple de signer des documents quand on a l’impression d’entretenir un lien avec la personne qui nous tend les papiers.

Si Leo œuvre de tous ses charmes aujourd’hui, c’est parce que cette vente a énormément d’importance. Elle n’est pas « une parmi tant d’autres », comme il aime à le dire normalement. La vague de cambriolages qui a touché Island Bay en début de mois a perturbé toutes les habitudes de son agence et la clientèle s’est faite rare. Personne n’a envie d’acheter ou de louer un appartement ou une maison dans une ville qui n’est pas protégée, qui n’est pas sécurisée. Il sait que ce n’est que temporaire, qu’il faut laisser quelques semaines s’écouler avant que les affaires reprennent réellement. En attendant, chaque vente a son importance et il faut faire le maximum pour inciter les quelques aventureux à acheter les biens qu’ils convoitent. Voilà ce qui explique le restaurant et cette soudaine galanterie, ce qui explique son grand sourire et son oreille attentive à tous sujets normalement inintéressants. Sourires, rires et discussions visiblement profondes : voilà le spectacle que l’on peut voir sur la terrasse de ce restaurant. Un simple passant peut facilement s’imaginer un jeune couple déjeunant ensemble, ou deux personnes qui se plaisent réciproquement. L’aspect professionnel n’apparaît que dans la tête de Leo et de sa cliente, qui ne se rend pas compte du piège qui se referme sur elle. Le processus est enclenché, la signature est proche, normalement rien ne peut empêcher Leo de parvenir à ses fins.
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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyLun 10 Sep - 1:15


I hate that you're the one
Breo #3

Il y a des choses dans la vie qu'on ne peut contrôler. Il faut donc accepter le fait qu'on ne peut rien y faire, qu'il n'y a pas d'autres solutions. Les coups du sort ne sont jamais facile à gérer mais lorsqu'on apprend à faire avec, on se sent... apaisé. C'est ce pourquoi Brooke fait tout pour, ce n'est pas facile, c'est le moins qu'on puisse dire mais, elle pense qu'elle s'améliore. Elle essaie de moins prendre les choses à coeur, voir les bons côtés. En clair, elle fait en sorte de s'occuper pour ne pas trop cogiter. Le seul petit problème, ce sont les insomnies : elles vont, elles viennent. Elle ne sait pas que trop quoi en faire. Elles la rendent folle comme ce matin : elle s'est réveillée à trois heures, les yeux ouverts comme des soucoupes. Elle a beau être une femme très occupée il y a certains moments où elle n'a simplement rien à faire alors, elle a commencé à tourner en rond. Et c'est vraiment mauvais signe puisque son esprit a tendance à vagabonder lorsqu'elle s'ennuie et bien vite, elle se retrouve à penser à ce qu'elle veut oublier. Ainsi, elle décide de sortir un peu afin de s'aérer l'esprit. Littéralement. Connaissant bien évidemment son quartier par coeur, elle décide de s'éloigner quelque peu, vers les quartiers animés de Wellington. Alors qu'elle marche depuis bien deux heures, au loin, la terrasse d'un restaurant qui me semble tout à fait sympathique lui fait de l'oeil. Elle irait bien y manger un morceau, elle doit dire que vagabonder dans les rues de Wellington lui a ouvert l'appétit. C'est ainsi que lorsqu'elle s'approche afin de demander une table, une des choses qu'elle tenait désespérément à oublier me rattrape sans crier gare. Leo est ici. Bien évidemment. Elle ne l'a pas revu depuis qu'ils se sont embrassés avant de se déchirer de plus belle. Et pour être honnête, elle espérait arriver à l'éviter plus longtemps. Et c'est ce pourquoi elle tenait à faire demi-tour avant de s'apercevoir qu'il n'est pas seul. Il arbore un grand sourire charmeur, sourire qu'il offre à une jolie jeune femme. On dirait presque qu'il tient à la séduire. Cette pensée l'arrête nette. Les yeux étrécis au possible, elle le fixe quelques secondes, perplexe. Alors comme ça monsieur vient la voir avec ses grands discours, lui dit qu'il veut qu'on se donne une autre chance et après il prend rencard, avec une blonde ? Non mais c'est quoi ce bordel, se dit la brune. Tout ceci touche une corde sensible. Il est allé à voir ailleurs quand ils étaient ensemble et maintenant il joue sur deux tableaux. Elle a beau savoir pertinemment qu'il y est, elle a toujours l'impression de me prendre une claque dans ce genre de situation. Elle en vient à se demander si ce n'est pas elle le problème, si elle n'est pas complètement débile pour ne pas comprendre de quel bois il est fait. Sans qu'elle ne se rende réellement de ce qu'elle fait, elle se retrouve devant eux, un sourire tout ce qu'il y a de plus faux aux lèvres. "Leo, quelle surprise !" Ah ça, pour être une surprise... "Alors, on s'amuse bien ?" Lui seul la connaît assez pour comprendre le sous-entendu qu'elle met derrière cette remarque, son ton est bien trop amicale pour que la jeune femme qui l'accompagne s'en aperçoive. Ses pires instincts la guide t et ça n'augure rien de bon. Elle a beau être une personne très correcte la plupart du temps, elle peut tout aussi bien être véritablement mauvaise parfois. Elle compte bien saboter ce déjeuner, quoiqu'il en coûte.


Dernière édition par Brooke Bailey le Dim 25 Nov - 18:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptySam 29 Sep - 22:26


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Après une année à vivre loin d’elle, Leo s’est habitué à son absence. Il ne s’attend plus à la retrouver dans son lit, le soir, quand il va se coucher. Il n’imagine plus qu’il peut la croiser dans un quartier, complètement par hasard, quand ils ne sont pas chez eux. Aujourd’hui tout est différent du passé qu’ils ont en commun et il y a encore quelques semaines, elle n’était plus qu’un fantôme de celui-ci. Aujourd’hui, ils peuvent apprécier cette fameuse citation qui dit au monde entier que celui-ci est petit. Qui dénonce ce qu’il vit aujourd’hui : on peut croiser n’importe qui, n’importe où. Brooke s’immisce donc, certainement sans le moindre scrupule, dans ce repas plus qu’important pour Leo. Le blond connaît sa femme, il sait qu’elle n’est pas réellement surprise de le trouver ici et qu’elle ne s’intéresse absolument pas à comment se passe ce rendez-vous, qu’elle imagine sûrement autre que professionnel. ▬ Brooke ! Si elle veut jouer, il va devoir jouer. Parce qu’il n’est pas prêt à perdre ce contrat pour une simple crise de jalousie. Au fond de lui, tout est déjà clair : elle est venu jusqu’à lui parce qu’elle s’imagine des choses, parce qu’elle ne voit pas un simple agent immobilier et sa cliente, mais un mari infidèle avec sa maîtresse. ▬ Et bien écoute, nous allons bien, et toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Il se permet de parler pour lui-même et la femme en face de lui, préférant éviter que Brooke mêle celle-ci à la discussion. Elle peut sembler être adorable et attaquer dans la seconde qui suit. Si sa cliente se sent agressée, mal à l’aise ou seulement si elle leur fait perdre trop de temps, ça peut lui coûter très cher. La gêne peut se lire sur le visage du blond, mais il est difficile de comprendre pourquoi il l’est. Est-ce parce qu’il a été pris la main dans le sac, à aller voir ailleurs quand il parle de réconciliation, ou est-ce parce qu’il n’a pas envie de faire subir une scène de ménage à sa cliente ? Lui, il connaît la réponse, mais Brooke part sûrement dans la mauvaise direction. Il aimerait qu’elle puisse lire dans ses pensées, comprendre ce qu’il ressent actuellement, ce qu’il a envie de lui dire. Et pourtant, rien ne se passe, il reste simplement assis sur sa chaise à fixer sa femme, qu’il connaît bien trop impitoyable dans ce genre de moments.  
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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyJeu 11 Oct - 12:42


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Breo #3

Les guerres froides ont toujours été ses favorites. Brooke aime les complots, la sournoiserie, les non-dits. C'est pour ça qu'elle est douée dans son métier ; on croit à tord que, comme elle est franche de nature, elle ne ferait jamais quelques manoeuvres que ce soit. C'est totalement faux, elle sait être honnête et trouve ça appréciable mais il y a des situations qui requièrent un peu plus de malignité. Comme celle-ci par exemple. "Brooke !" C'est elle, la seule et l’unique. Fort à parier qu'il ne l'a pas vu venir celle-là et surtout qu'il n'est pas très content de la voir. Il a raison, ce n'est pas une bonne nouvelle pour lui, bien au contraire. Elle est agacée et quand elle l'est, rien ne se finit jamais bien. Elle a déjà été comparé plusieurs fois à la déesse Hera, c'est pour dire. "Et bien écoutes, nous allons bien, et toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ?" Nous allons bien. NOUS allons bien ??? Pour l'amour du ciel, dites à Brooke pourquoi il se permet de parler pour elle ? Soyons honnête, on ne parle pas pour quelqu'un comme ça, ça ne se fait pas, à moins bien sûr d'être proche de la personne. Est-il proche d'elle ? Oserait-il ? Bien sûr qu'il oserait, évidemment, c'est Leo, il n'y a rien qui le retient. "Oh et bien, je profite de ma journée, je me balade." Foutaises et il le sait. Jamais elle ne s'amuse à marcher sans raison, elle n'y prend aucun plaisir. "Ça vous ennuie si je prends une chaise, histoire qu'on puisse discuter un peu ?" Elle en connaît un que ça va ennuyer - pour sûr - et c'est bien pour ça qu'elle le fait. Sa venue a chamboulé beaucoup de choses, elle l'a chamboulé. Elle vient ainsi de décider qu'il n'allait pas s'en tirer comme ça. "Brooke Bailey, enchantée." Un sourire on ne peut plus hypocrite aux lèvres, elle tend un main déterminée vers la jeune femme, utilisant l'autre pour tirer une chaise jusqu'à leur table. Elle n'a pas attendu qu'ils lui en donnent l'autorisation et ce n'est pas un hasard, elle ne va certainement pas laisser l'occasion à Leo de se défiler. Il est venu s'immiscer plusieurs fois dans sa vie à des moments tout à fait inopportun pour elle, il est tant qu'elle lui rende la monnaie de sa pièce. Avec les intérêts.


Dernière édition par Brooke Bailey le Dim 25 Nov - 19:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyDim 28 Oct - 0:22


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Leo a l’impression d’être à part, comme s’il était l’habitant d’une île déserte, loin de tous dangers, et qu’il assistait à l’approche d’un ouragan sur la côte voisine. Un ouragan cruel, sans pitié, qui dévastera tout sur son passage. Et s’il faut lui trouver un nom, à la hauteur de Katrina et d’Irma, il l’appellera Brooke Bailey. Sans la moindre hésitation. Parce que aujourd’hui, en s’immisçant ainsi dans ce rendez-vous qui partait pourtant très bien, c’est ce qu’elle fait. Elle cherche à détruire et malheureusement pour lui, sa femme excelle dans ce domaine. Elle s’invite dans ce déjeuner, leur demande s’ils ne voient pas d’inconvénients au fait qu’elle prenne une chaise et s’installe avec eux. Intérieurement, il hurle. Il a envie qu’elle s’en aille, qu’elle retourne d’où elle vienne, qu’elle aille même signer ces foutus papiers, si le problème en est toujours là. Qu’elle fasse tout, absolument tout, sauf ce qu’elle s’apprête à faire. Mais il ne peut pas s’y opposer, quand elle a une idée derrière la tête, rien ne peut lui faire changer d’avis. Il voit bien que sa cliente se sent mal à l’aise, qu’elle est prête à s’en aller. C’est compréhensible, ça doit être très désagréable de faire face à la vie personnelle d’une personne que l’on emploie pour ses compétences professionnelles. La jeune femme serre la main de Brooke, se présente, mais on ressent dans sa voix qu’elle n’est pas dans son élément. Qu’elle n’avait pas prévu de copiner avec quelqu’un de l’entourage de son agent immobilier. Leo foudroie sa femme du regard, avant de soupirer bruyamment, se faisant ainsi remarquer par les deux femmes à côté de lui. Tu veux boire quelque chose, Brooke ? Quitte à ce que ce soit humiliant et long, autant l’inviter. Paraître sympathique alors qu’il rêve de la voir s’en aller, aussi vite qu’elle est arrivée. Il regarde sa cliente en face de lui, lui fait un léger signe de tête. Elle ne partira pas, ils finiront cette entrevue. Quoi qu’il se passe, il refuse de perdre cette vente. On parlait immobilier, elle veut acheter dans un quartier assez calme. Vu que tu vis ici depuis longtemps, t’en sais peut-être plus que moi. Et maintenant, il la fait rentrer dans leur conversation. Décidément, rien ne va dans ce rendez-vous.  
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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyLun 29 Oct - 12:28


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Breo #3

Ironiquement, on peut dire les rôles se sont inversés aujourd'hui. C'est en effet d'habitude lui qui s'immisce dans sa vie sans qu'elle ne puisse rien faire. Brooke apprécie le retournement de situation. Vraiment. "Tu veux boire quelque chose, Brooke ?" Elle sait que ça lui coûte de faire cette proposition, que la seule raison pour laquelle il se montre courtois, c'est la présence de son rendez-vous et c'est bien ça qui est amusant. "Je suis bien, merci." Refusant ainsi de boire quoique ce soit, elle lui montre très clairement quelles sont ses intentions. Elle n'est pas là pour papoter gentiment autour d'un bon cocktail, non, elle est ici pour lui faire payer son égoïsme. Fini de fuir, elle est là et elle y reste. "On parlait immobilier, elle veut acheter dans un quartier assez calme. Vu que tu vis ici depuis longtemps, t’en sais peut-être plus que moi." Un sourcil haussé, elle le fixe quelques secondes, des éclairs dans les yeux. Il ose vraiment lui demander de l'aider lui et son amie. C'est hallucinant de voir à quel point il n'a aucune limite, aucune décence. Au début de leur relation, Brooke trouvait cette impertinence charmante, attirante même aujourd’hui elle voit la chose d’un nouvel oeil. Maintenant qu'elle sait ce qu’implique réellement ce genre de comportement, ils l’exècrent au plus haut point. Elle joue pourtant le jeu même si l'idée d'exploser pour de bon lui passe par la tête, cette perspective me semblant plus adéquate et surtout plus jouissive. "Oh mais tu dois en savoir déjà beaucoup, non ? Tu as bien pris tes aises depuis que tu es arrivé." Elle se tourne alors vers son rendez-vous comme pour lui faire des confidences, prête à enfoncer le clou plus que jamais. "C'est vrai, il est arrivé sans qu'on ne s'en rende compte, il s'est approprié les lieux comme personne. On aurait que tout lui était dû, que tout lui appartenait." Son grand sourire donne l'impression qu'elle se contente de faire la conversation mais il n'en est rien et Leo le sait parfaitement. Tout ceci n'est qu'une attaque qui le vise. Elle lui reproche son arrivée surprise, la bombe qu'il lui a lâché en pleine figure et ses allers-venus agaçants à sa rencontre. À vrai dire, elle ne blâme pas tant ses paroles que les conséquences qu'elles ont eu sur elle et sur sa vie. "C'est pour ça que je suis sûre qu'il vous trouvera le parfait, petit logement et comme je le connais, il vous fera un prix. Il fait toujours un prix aux jolies femmes, c’est son pêcher-mignon." Et voilà une pic de plus, plus osée cette fois, elle l'admet. Il est temps qu'elle passe aux choses sérieuses, elle ne va pas rester des années à tourner autour du pot.


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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyDim 11 Nov - 15:40


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Il ne contrôle plus rien. Et bizarrement, c’est cette particularité qui peut lui faire perdre le contrôle de lui-même. Cette impulsivité tant reprochée par le passé, lors de leur dispute : c’est à ces moments qu’elle devient son arme, son seul recours. Est-ce qu’il est prêt à sacrifier définitivement ce contrat pour gagner cette bataille contre sa femme ? Bien sûr que oui. Elle a déclaré la guerre en lançant la procédure de divorce il y a plus d’un an. Et depuis, ils sont comme chien et chat. Bien sûr, il y a eu cette longue pause durant laquelle ils ne se sont plus revus, durant laquelle ils faisaient leur vie chacun de leur côté. Comme s’il n’y avait jamais eu ce mariage, comme s’ils ne représentaient rien l’un pour l’autre. Aujourd’hui, c’est leur retour de flamme. Pour l’un comme pour l’autre. Elle, pour avoir profité de cette année loin de lui, pour avoir espéré ne jamais le revoir après l’avoir quitté, sans attendre la moindre explication. Lui, pour l’avoir trompé, tout simplement. Les disputes sont plus violentes qu’elles ne l’ont jamais été, les sentiments plus puissants qu’autrefois. Aux premiers abords, la haine l’emporte haut la main sur l’amour. Sauf que la pureté de cette émotion est enfouie quelque part, dans le corps et dans le cœur des deux amants, et c’est bien celle-ci qui les oblige à lutter l’un contre l’autre, ce n’est pas la rancœur qu’ils se portent. L’ignorance est le meilleur des mépris et s’ils se détestaient réellement, ils ne se retrouveraient pas aussi souvent dans des situations comme celle-ci. Elle s’en fiche, Brooke. Il dit ça doucement, trop doucement. C’est presque un murmure, et sa femme poursuit dans un discours qu’il n’apprécie pas. C’est vrai qu’il abuse au mieux de son charme pour attirer la clientèle. La preuve aujourd’hui avec la femme qu’il avait en face de lui. Mais ça ne donne pas le droit à Brooke de le discréditer de la sorte, de le ridiculiser. Il secoue légèrement son visage en la regardant, soupirant avant de croiser ses bras contre son torse. Elle a pas tort. Ça veut dire que j’suis plutôt doué, vous aurez bien vite une jolie maison. Il emploie un ton presque explicatif, pour essayer de rattraper les propos de son épouse. Sauf qu’il n’a pas envie de s’arrêter là, lui non plus. Elle veut piquer là où ça fait mal, sauf que lui aussi, il sait le faire. D’ailleurs, c’est grâce à ces prix que j’obtiens la très grande sympathie de certaines de mes clientes. Il regarde toujours sa cliente du jour, pour elle, les sous-entendus doivent être difficiles à démasquer. Sans connaître leur histoire, sans être au courant de la tromperie. Il se risque enfin à la regarder. Tu sais, après, elles n’hésitent pas à m’inviter chez elles. Pour boire un coup, discuter.. tu vois ? Cette phrase semble être un aveux pour plusieurs autres tromperies, mais ce n’est évidemment pas le cas. C’est simplement pour la remettre à sa place, si elle veut le faire passer pour une pourriture, autant lui prouver qu’il peut réellement en être une.
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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyDim 25 Nov - 19:58


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Breo #3

C'est étrange de regarder avec tant d'amertume une personne qu'on avait pour habitude d'aimer. Brooke n'attendait rien de l'amour, elle n'envisageait pas même un jour le ressentir lorsqu'elle a rencontré Leo. Il balaya toutes ses certitudes et pendant un moment, la brune crut que c'était pour le mieux. Mais ce n'était que pure chimère, quoiqu'elle est pu ressentir pour lui, ça ne mena qu'à la destruction. Une destruction qui fait toujours ravage ce jour alors qu'elle prend sa revanche sur lui. "Elle s’en fiche, Brooke." Elle ne l'entend que d'une oreille et ça ne l'arrête pas, bien au contraire. Elle continue son discours, c'est presque si elle ne pouvait pas - de toute façon - faire autrement. Comme si elle en avait besoin. Comme si ça pouvait l'aider à se sentir mieux. Son coeur saigne depuis qu'ils se sont quittés mais il souffrait tout autant alors qu'ils étaient encore ensemble. C'est comme si, peu importe ce qu'elle faisait, rien ne l'empêcherait d'éprouver ce tourment. Elle en vient même à se dire que le jour où elle a laissé une place à Leo dans sa vie, elle a scellé son destin et que rien ne pourrait jamais plus être simple. "Elle a pas tort. Ça veut dire que j’suis plutôt doué, vous aurez bien vite une jolie maison." Un petit sourire en coin aux lèvres, elle ne peut retenir une remarque qui pourtant n'est pas tant de circonstance. "C'est vrai qu'il est rapide, ça on ne peut pas le nier." Qu'est-ce qu'une bassesse de plus ou de moins à l'heure d'aujourd'hui ? C'est pratiquement ce sur quoi est basé leur relation ; à l'époque, ils ne pouvaient s'empêcher de chercher l'autre. C'était malsain pour sûr, pour autant, ce qu'ils retenaient, ce n'était que la sensualité de la chose. "D’ailleurs, c’est grâce à ces prix que j’obtiens la très grande sympathie de certaines de mes clientes." Ça, rien n'est moins sûre. Leo est très doué dans sa branche, c'est indéniable, pourtant parfois ces demoiselles ne semblaient pas autant concentrées sur les biens à visiter qu'elles n'auraient dû l'être. Ce n'était pas un problème pour Brooke qui savait pertinemment que son mari se fichait pas mal d'elles. Ça l'amusait même pour être tout à fait honnête, elle aimait se dire que l'objet de toutes les convoitises ne désirait qu'elle. Avant qu'il ne la trompe, cela va s'en dire. Elle n'en est plus si sûre aujourd'hui. "Vraiment ? Tu crois ?" Le sarcasme, bien qu'amené sur le ton de la rigolade, est cette fois-ci tout ce qu'il y a plus perceptible. "Tu sais, après, elles n’hésitent pas à m’inviter chez elles. Pour boire un coup, discuter... tu vois ?" Sans honte aucune, il la regarde droit dans les yeux alors qu'il termine de poser sa question. Voit-elle de quoi il parle ? Bien sûr. Qui ne le pourrait pas ? Brooke est même intimement persuadée que la cliente a compris le sous-entendu tant il était peu fin. "Vous savez ce qui vous attend. Profitez, on se lasse bien vite... de ses discussions." Plutôt que de lui répondre directement, elle se tourne encore une fois vers la jeune femme qui l'accompagne. Si Brooke a bien retenu quelque chose de ses dernières entrevues avec Leo, c'est qu'il ne faut jamais montrer où le bas blesse. C'est bien pour cela qu'elle garde un ton léger, le visage détendu, lorsqu'elle lui lance une énième pique en réponse à sa dernière provocation. Elle était plus difficile à avaler celle-ci, elle doit bien l'admettre. Parfois, elle en vient à se demander s'il n'a ne serait-ce qu'une once d'amour pour elle ou si ce n'est qu'un jeu pour lui. C'est l'effet que ça lui fait en tout cas et elle est bien décidée à ne pas perdre la partie. "Et après lorsqu'on se lasse... c'est la fin. De tout." Garder le sourire alors qu'elle prononce ces propos lourds de sens lui est difficile mais elle doit tout faire pour qu'on est l'impression qu'elle le taquine, c'est bien pire pour lui ainsi. "C'est que l'heure passe dites-moi, je vais devoir vous laisser. Mais c'était un plaisir." Elle se lève comme pour décréter la fin de la partie. La fin du jeu. En cet instant elle a la ferme impression que ce qu'ils ont partagé est à jamais brisé. Et ça peu importe les beaux discours de son mari, elle n'y croit plus. Elle ne le peut plus.
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MessageSujet: Re: i hate that you're the one (breo) (#)    i hate that you're the one (breo) EmptyLun 26 Nov - 19:07


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Il a toujours pris un malin plaisir à provoquer Brooke. Leur mariage était basé sur ça, sur les perches tendues et les piques lancées. Autrefois, il y a avait leur alchimie capable de faire contrepoids dans la balance, voilà pourquoi ces petits jeux n’étaient pas destructeurs. Enfin, ils l’étaient, c’est indéniable, mais ça se voyait beaucoup moins. Ils ouvraient des blessures qu’ils soignaient en très grande partie quand ils se retrouvaient dans le même lit et puis ils oubliaient, jusqu’à ce que le sujet revienne sur le tapis et que le pansement maladroitement appliqué se retire. C’est l’archétype de la relation malsaine, ce couple, il ne fallait pas l’envier. Et pourtant, eux, ils se trouvaient beaux et ça se ressentait dans le regard des autres. Les Bailey, c’était quelque chose. Il trouve ça minable de se retrouver comme ça, sur cette terrasse de restaurant, à ne plus savoir quoi dire pour emmerder l’autre. Ça se cherche et ça se trouve bêtement, sauf qu’il n’y a plus rien de plaisant là-dedans, les bons côtés de leur rivalité perpétuelle ont disparus. Ils se sont envolés avec elle quand elle a décidé de le quitter, quand il est parti en vrille au point d’en désirer une autre. Il hausse un sourcil quand elle affirme à sa cliente qu’il est rapide, ils ne parlent visiblement pas du même domaine. Il aimerait lui dire que ça se voit qu’elle n’a plus été avec lui depuis longtemps mais il se retient, la jeune femme aux côtés de Brooke est toujours là et le sujet ne peut pas à ce point déraper. Il a besoin de ce contrat, malgré tout. C’est la suite de la discussion qui ruine vraiment tout, il a une mauvaise idée et ne recule en rien, il balance ses mots à la gueule de Brooke. Comme s’il n’en avait rien à faire d’elle et de ces dernières années, comme s’il la détestait plus qu’il avait pu l’aimer durant leur mariage. Il n’en est rien, il voulait simplement une victoire sur elle. Une de plus, parce que ça se passe comme ça, entre eux. Il a l’impression que cette dernière phrase vient de briser quelque chose entre eux, comme s’il n’y avait pas déjà assez de cassures. Et la réponse de Brooke est sans appel, il comprend bien à travers ses dires qu’elle parle de leur mariage : elle, elle a réussi à se lasser de lui, à se lasser de ce jeu, à se lasser d’être une Bailey. Et ça peut se comprendre sauf que, sur le coup, la pilule ne passe pas. Salut. C’est tout ce qu’il arrive à dire quand sa femme se lève enfin pour s’en aller. Un homme réellement intelligent et qui sait réfléchir dans l’urgence se serait levé pour la rattraper, lui, il reste assis. Les bras croisés sur son torse, il la fixe s’en aller loin de lui et de sa cliente. Il ne sait pas vraiment ce qu’il ressent au fond de lui-même, mais  tout est différent qu’il y a quelques minutes. Il lui en veut, parce qu’elle vient de briser le peu d’espoir qu’il lui restait. Le blond soupire finalement avant reporter son attention sur sa cliente, au revoir le numéro de charme, il se remet en quête de son contrat sans chercher à l’avoir dans les mailles de son filet. Il n’y a plus rien d’amusant là-dedans.

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