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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
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 and you thought the lions were bad • isaac

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MessageSujet: and you thought the lions were bad • isaac (#)   and you thought the lions were bad • isaac  EmptyMer 5 Sep - 15:36

AND YOU TOUGHT THE LIONS WERE BAD
When we were young we were the ones. The kings and queens, oh yeah we ruled the world. We smoked cigarettes, man no regrets. Wish we could relive every single word.

Une autre journée touchait à sa fin dans la petite banlieue au sud d’Island Bay. La pluie tombait dans un rythme régulier et presque apaisant, alors que le vent commençait à se lever et à emmener les volets avec lui pour claquer contre les murs. Quelques mètres plus loin, la mer aussi commençait à s’agiter et les vagues venaient s’écraser sur le sable, engloutissant tout ce qu’elles trouvaient sur leur passage. Tout semblait parfaitement normal. Et pourtant, un peu plus loin, un vent bulgare s’était levé, renversant tout sur son passage. L’orage était en chemin.

Après une nuit des plus arrosées en très bonne compagnie, Solal avait passé la moitié de la journée planqué, à l’abri du moindre rayon de lumière. Jamais il ne l’avouerait, même pris sur le fait, mais ses vieux os avaient bien besoin de ce repos. Et puis, ce n’était pas avec deux pauvres heures de sommeil qu’il garderait sa belle gueule intacte. Il traîna ses pattes jusqu’à l’entrée, décidé à inhaler un minimum d’air frais. Le briquet déjà en main, il porta sa compagne mortelle à ses lèvres et l’alluma. Les yeux perdus dans la tempête qui s’annonçait devant lui, il avait toujours aimé voir les éléments se déchaîner. Que ce soit une averse qui vous trempe jusqu’aux os, le tonnerre qui vous électrise le corps ou encore une tempête qui ravage tout sur son passage. Le juif avait toujours eu cette impression d’être pris au cœur d’une tornade et c’est au milieu de tout ce chaos qu’il se sentait enfin à sa place. Huit autres pattes se joignirent à lui, manquant de lui faire perdre l’équilibre à plusieurs reprises avant de finir par se chahuter entre elles. La scène arracha un sourire au brun qui finissait doucement d’empoisonner ses poumons. Ce qu’ils pouvaient être cons ces cabots, pas fichus d’avoir l’air un minimum effrayant. Le filtre entre les dents, il siffla les deux boules de poils qui rappliquèrent aussitôt et referma la porte derrière eux. La maîtresse des lieux était déjà partie depuis un bon moment, son insigne et son arme à la ceinture, en traque de celui qui partageait son lit. Les yeux voilés par un tissu de mensonges, elle rentrerait une fois de plus bredouille, alors que le principal suspect franchirait lui aussi ces portes avec son masque du petit mari de banlieue.

Un arrêt par la cuisine où il se sert une bière bien fraîche, l’australien se retire ensuite jusqu’au salon où il s’écrase contre les coussins du canapé. Les deux molosses ne tardent pas à envahir son espace et prendre leur place à ses côtés, comme ils aiment le faire avec leur maître. Il lève les yeux pour la forme mais sa main libre trouve rapidement son chemin derrière les oreilles poilues en quête d’attention. L’australien eu à peine le temps de rafraîchir sa trachée qu’un lourd claquement se fit entendre dans l’entrée. Très vite suivi de plusieurs noms bien fleuris marmonnés, les deux chiens se redressèrent aussitôt et se firent entendre bien trop fort au goût du brun. Shelby apparu devant lui quelques secondes après. Le regard sombre et étincelant de rage, il semblait prêt à brûler le quartier tout entier. « Isaac ? Ça va mon vieux ? »  Solal sentait le chaos arriver, ses lèvres tentèrent tant bien que mal de dessiner un sourire mais rien de bien convainquant n’en sortit. « Merde alors, t’as une de ces tronches. C’est ta p’tite fliquette qui t’a encore fait la misère ? »  

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MessageSujet: Re: and you thought the lions were bad • isaac (#)   and you thought the lions were bad • isaac  EmptyJeu 6 Sep - 11:46


AND YOU THOUGHT THE LIONS WERE BAD
run, boy, run. this world is not made for you. run, boy, run. they’re trying to catch you. run, boy, run. running is a victory. run, boy, run. beauty lays behind the hills.

Une bombe qui vient d'exploser, de réduire une vie à néant. Le juif n'avait pas essayé de ramasser les morceaux. Il avait pris la fuite, vite. Sa liberté qui s'effrite, il devait déjà mettre en place sa propre libération. Le contrôle. Toujours le contrôle. Une maladie obsessionnelle. Et depuis quelques heures, ce foutu contrôle lui glissait entre les doigts. Une histoire qui se répète : la Cvetkov l'avait réduit à l'état de fugitif. Il y avait Ellie. Il y avait Bailey. La harpie n'avait épargné personne, encore une fois, et c'est sans scrupule qu'elle avait laissé libre court à son égoïsme. Il n'y avait pas d'issu, il le savait. la dignité percutée de plein fouet, Ellie le balancerait en pâture à ses propres troupes. Elle n'y trouverait aucun réconfort mais la satisfaction d'avoir un peu moins mal, le besoin de se rendre justice. Shelby avait fait trembler dans ses gonds la porte de son bureau, pressé par le temps et le compte à rebours qui bourdonnait dans ses oreilles.

Qu'importe les feux et les priorités, le casier était déjà trop long pour un seul homme. Le moteur de la deux roues résonne entre les immeubles au même titre que les éléments qui se déchaînent. Il va vite, trop vite, pour rejoindre le salon dans lequel se prélasse son seul échappatoire. Ironiquement, le destin avait bien fait les choses en mettant Solal sur sa route. La moto dérape dans un virage mais la catastrophe reste sur le trottoir. Entre le jour qui décline et la pluie qui s'acharne, Shelby ignore le danger. De toute façon, il est déjà mort. Les rues sont toutes trop grandes, ce soir. Et la ville aussi. Le temps ne défile pas, les kilomètres non plus. Le casque même pas fermé, le juif a la désagréable sensation qu'il ne retrouvera jamais son chemin. Une sirène juste devant. Peut-être pour lui. Peut-être pas. Il vire de bord et emprunte les chemins de traverse. Jamais trop méfiant. Le trajet devient plus long, encore, mais Wellington finit par le laisser s'enfuir. Il peut accélérer pour voir enfin se profiler le prochain théâtre de sa vie. Le garage est ouvert, il s'y engouffre et coupe le moteur sans plus attendre. Le casque rejoint avec grand fracas l'étagère qui lui est destinée et le colosse passe le pas de la porte, en trombe. Putain d'merde, SOLAL ! Shelby passe une main sur son visage trempé, la pluie goutte encore de ses cheveux et de sa barbe. Le carrelage s'assombrit dans son sillage et il envoit s'échouer plus loin son manteau de cuir. Solal est là où il l'attendait : avachi dans le canapé. Le pas lourd, Isaac s'interpose entre l'ami et la télé et entame l'errance d'un loup malade. On est dans la merde, vraiment dans la merde, de droite à gauche, de gauche à droite, le juif ne cesse de marcher tel un animal fou. Il prend sa tête entre ses mains, s'acharne à s'en arracher les cheveux. Cette pétasse a tout balancé, l'autre juif comprendra la référence, pas besoin de prénom, elle lui a tout dit. Ellie sait tout, vieux. Le casino, la meute … On est dans la merde putain. La voix tremble, les yeux se perdent, Isaac transpire la panique et il se répète comme s'il ne réalisait pas. Il ne hurle pas, pas encore. Et pourtant dans ses entrailles il ressent toute la force de l'ouragan qui se lève. Sa marche macabre ne fait que salir le carrelage, mélanger un peu plus ses idées. Il s'arrête enfin, fait face à son vieux pote et lève les bras au ciel, et tu d'vineras jamais la meilleure, j'ai un putain de fils qu'elle a dégueulé en cellule ! Elle avait oublié d'me l'dire ça aussi ! Les paumes suppliant quiconque de bien vouloir l'épargner, Shelby fixe son pote, cherche une solution. Pulsion parmis les autres, le juif s'empare de la télécommande posée sur la table basse juste devant lui. Ce même objet qui, quelques secondes plus tard, vient s'écraser au fond de la pièce, FAIT CHIER ! Les bris s'éparpillent sur le sol et il vient appuyer sa paume contre le mur le plus proche. Son autre main vient nerveusement malmener ses paupières. Ils sont dans la merde.        

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MessageSujet: Re: and you thought the lions were bad • isaac (#)   and you thought the lions were bad • isaac  EmptyLun 10 Sep - 17:19


and you thought the lions were bad
when we were young we were the ones. the kings and queens, oh yeah we ruled the world. we smoked cigarettes, man no regrets. wish we could relive every single word.

De toutes ces années passées aux côtés d’Isaac, Solal l’avait vu dans bien des états. De l’euphorie la plus indécente jusqu’à la folie la plus sombre, sans manquer ses nombreuses colères baignées dans le sang d’un autre. Témoin de tous ses états d’âme et de ses délires les plus fous, il connaissait cet esprit malade par cœur.

Une flamme sauvage dansait dans ses yeux alors qu’il s’agitait comme un chien à l’approche de l’orage. Trempé jusqu’aux os, les traits de son visage tiraient d’autant plus sur la folie qui semblait le rattraper. Solal s’était redressé, suivant le mouvement des deux cabots qui s’étaient déjà jetés aux pieds de leur maître. Il écoutait l’autre juif s’expliquer, tentant tant bien que mal de suivre ses paroles emmêlées. Simple spectateur de la folie qui gagnait son ami, Solal l’observait s’en prendre à lui-même. Les mains accrochées à son crâne comme s’il cherchait à retenir les morceaux de cet esprit qui s’effritait. Les explications se poursuivaient et Solal senti son cœur rugir dans sa poitrine alors qu’il déchiffrait le message. Pas besoin de plus de détails, le brun savait très bien de qui il s’agissait. Il aurait préféré se tromper mais l’univers n’était pas aussi clément avec les gens comme eux. Alors elle l’avait encore fait. Quelques mots glissés, à l’abris des oreilles indiscrètes de la meute et la bulgare avait une fois de plus, tout détruit autour d’eux. La main sur son visage il poussa un long soupire et vint claquer sa bouteille sur la table face à lui. « Eh merde ! Encore cette garce ?! » D’un bond il imita son vieux frère, entamant une marche agitée par sa rage. « Mais qu’est-ce qu’elle fout ici putain ? Ça lui a pas suffi d'se faire baiser une fois ?! » Son cœur s’emballe, sa rage s’embrase et lui pique les doigts. Une sensation de déjà-vu qui lui brouille la vue et siffle dans ses oreilles. Pas encore. Ses pas se figèrent alors que les pensées continuaient de se percuter dans son crâne. Il fit à nouveau face à l’autre juif qui se noyait sous ses yeux. La nouvelle cogna dans ses oreilles et Solal secoua doucement la tête, pas sûr de vouloir l’entendre. Un fils ? Un rire probablement nerveux lui échappa avant qu’il ne dévisage l’autre juif à la recherche d’une confirmation. «T’es pas sérieux là ? T’as un gosse avec cette cinglée ?! Mais merde Isaac ! T’es sûr que c’est l’tiens au moins ? Elle est plus à ça près de nous entuber la harpie. » La peur qui se cache derrière sa colère. La peur que tout s’écroule. Que cette fois-ci le loup ne se relève pas. « Après c’est moi qui suis pas foutu de garder ma queue dans mon pantalon. » Quelques mots marmonnés pour lui-même, il ne voulait pas faire face à la tempête qui arrivait. Mais elle était déjà là, claquant la porte derrière Isaac, soufflant ses mots avec violence. Il secoua la tête et se tourna à nouveau vers son complice de toujours qui perdait pieds devant lui. La télécommande qui vole en éclats, leur empire qui s’écroule. Solal s’avança jusqu’à lui, une main ferme qu’il porta à l’échine humide du loup. T’en vas pas. «Eh, j’suis là vieux. On s’est pris pire dans la gueule, c’est pas cette putain de Cvetkov qui nous aura, crois moi. Plutôt crever que d’la voir gagner.» La voix ferme et grave. Parfaite façade de la panique qui se levait en lui. Il ne devait pas flancher. Il devait le garder avec lui. Mais une question restait en suspens «Tu penses qu’elle va le faire ?» Ellie. Tu penses qu’elle va t’envoyer au bûcher ? Qu’elle te regardera brûler sans détourner les yeux ? Ou alors baissera-t-elle l’échine pour rentrer dans les rangs, la louve enfin consciente de sa meute. La question que toute la meute redoutait depuis le jour où le loup avait ouvert leurs portes à la bleue. Une bombe à retardement qu’ils s’attendaient tous à voir exploser tôt ou tard.
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MessageSujet: Re: and you thought the lions were bad • isaac (#)   and you thought the lions were bad • isaac  EmptyLun 17 Sep - 16:38


AND YOU THOUGHT THE LIONS WERE BAD
run, boy, run. this world is not made for you. run, boy, run. they’re trying to catch you. run, boy, run. running is a victory. run, boy, run. beauty lays behind the hills.

L'enfer qui s'ouvre peu à peu sous ses pieds, les portes des limbes qu'il sent claquer dans son dos, les ongles abîmés de Perséphone qui viennent lui mutiler la nuque. Elle n'est plus très loin, l'écho de la folie qui envahit les méandres de son esprit malade. Dans sa chute, il essaie de se rattraper aux paroies quitte à s'arracher les griffes, il essaie de planter ses mains dans le conscient à s'en casser les poignets. Il ne voit qu'une seule main tendue, floue, celle du crocodile qui accompagne son propre chao. Il n'entend pas sa voix rocailleuse qui accuse la harpie de se mêler encore à leur mascarade. Solal s'insurge. Solal bouillonne. Il se redresse et accompagne la danse macabre de son vieux frère. Deux hommes à la dérive à cause de la langue trop pendue et des dents trop longues d'une femme au coeur noir. Elle s'était défendu en balançant l'existence d'un fils, celui-là même qu'elle protège de ses mensonges, celui-là même qui provoque un rictus chez l'autre juif. Le loup se fige, s'accapare avec violence du regard du brun, ça t'fait marrer ? Les babines retroussées et les canines saillantes, il agresse comme un clébard qu'on accule dans un coin de ruelle. Y'a vingt ans c'est moi qui la tringlais, et personne d'autre, il en était certain. Et dans les yeux de Bailey, on pouvait y lire la colère de son père. Fallait le voir pour le croire. La relève du loup de Wellington qui venait de pointer le bout de son museau, qui venait de traverser un océan pour exploser au visage de son père. Le regard se perd dans la pièce et c'est un moment de répis que Seth offre à Sobek avant qu'il ne marmonne l'arrogance qui les caractérise tous les deux. Répète un peu, les épaules qui roulent comme celles d'un prédateur, il s'approche de son pote, le visage penché et les pupilles agressives. J'suis un putain d'enfant d'coeur à côté d'ta queue. C'est toi qui d'vrait avoir ta progéniture qui s'balade dans la nature. La voix de Shelby siffle entre ses dents. Il ne s'en prendrait jamais à Solal, même s'il frappe là où ça fait serrer la mâchoire.

La télécommande éclate un peu plus loin et le mur supporte le poid de Shelby qui y appuie sa paume. Son visage subit les assauts de sa logique qui s'égare tandis que la main chaude du crocodile s'échoue dans son dos. Isaac ne répond pas à la tentative réconfortante de son ami même s'il s'accapare de ses mots et les garde dans un coin de son esprit. Solal avait la vision floue, lui aussi : rien ne pouvait être pire que de sentir sa vie s'effriter, que de perdre le contrôle de sa liberté, que de se savoir traqué comme un vulgaire cabot en cavale. Puis l'ami évoque la charnière de ce piège infernal, celle qui enverra tout s'éclater contre les murs de la maison. La colère boue de nouveau et le juif se retourne brusquement sur Solal qu'il attrape fermement par les épaules, EVIDEMMENT QU'ELLE VA L'FAIRE ! Il s'accroche à ses pupilles, entre haine et désespoir, incapable de demander à l'aide. Les gouttes perlent sur ses temps, pluie ou sueur, tandis que son regard terrifié cherche l'échappatoire dans ses pupilles brunes. Il resserre son emprise autour des épaules de Solal, s'accrochant à lui comme un gamin à sa mère. Elle vient d'apprendre que j'me fou d'sa gueule depuis le début, que j'pisse sur son équipe depuis des années et tu crois qu'elle va entendre que j'me suis miraculeusement pris d'affection pour elle ? Elle va m'envoyer au trou vieux, elle va m'y jeter. Les mots qui s'échappent et les pensées qui s'enfuient, Shelby laisse sa phrase en suspend, les yeux perdus dans le vague. Il relâche son emprise, peu à peu, libère le juif qui n'avait pas bronché, laissant libre court au délire du plus âgé. Shelby s'essouffle, se redresse et fait un pas mal assuré vers l'arrière. Va falloir qu'tu payes ma caution, comme une révélation, il n'accepte pas la fatalité mais décide de l'anticiper. On n'enferme pas la loup ad vitam eternam. Le visage baissé vers le sol et les mains agitées et levées vers Solal, il tremble de tout son corps, entame les explications, la grande salle du casino, tu vois les table de jeux ? Ouais, tu les vois … Ben la 7, ses mains s'agitent un peu plus, il mime l'indescriptible, nan la 12, y'a un faux fond, t'y trouveras un paquet d'fric, faut qu'tu m'sortes de là. Ses yeux s'égarent toujours sur le sol tandis qu'il perd le fil. Les idées s'emmêlent et la conscience s'embrouille. Il se raccroche à son vieil ami plus qu'à la plaquette de médocs' qui gît au fond de sa poche. Il énonce son plan avec la monotonie d'un fou. Des billets qu'il amasse depuis des années, au cas où. Un récital qu'il avait mûrement préparé, au cas où.         

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MessageSujet: Re: and you thought the lions were bad • isaac (#)   and you thought the lions were bad • isaac  EmptySam 13 Oct - 11:38

AND YOU TOUGHT THE LIONS WERE BAD
When we were young we were the ones. The kings and queens, oh yeah we ruled the world. We smoked cigarettes, man no regrets. Wish we could relive every single word.

Deux frères rattrapés par leur passé, les fers qui se refermaient lentement autour des poignets de l’un. Déjà rougis par le temps, ce n’était pas leur première fois. Les risques du métier. Ils avaient rêvé avec grandeur, ne s’imposant aucune limite, prenant toujours plus que ce qui leur était autorisé. Offert ou non, ce monde était le leur. Un monde impitoyable où il était préférable de toujours rester sur ses gardes. Grand loup à la tête de la meute ou petit dealer au coin de la rue, personne n’y échappait. Pas même lui. Cet homme qui sombrait plus vite qu’il n’y paraissait, dans les abysses de son esprit. Cet homme, son vieil ami. Son frère, pas l’même sang mais l’même esprit déglingué ça c’est sûr.

Comment concevoir l’arrivée d’une autre roue dans leur duo infernal ? Le brun peinait à enregistrer l’information. Un fils. Même pas un petit morveux mais un foutu gamin de vingt ans. Jamais il n’avait envisagé un tel scénario. Pas d’ça, pas avec eux, ça valait mieux. Et puis faut dire qu’ils n’avaient pas franchement la gueule du père du mois. Alors l’idée d’un gosse qui se baladait depuis plusieurs années avec le sang de Shelby dans les veines, ça le faisait doucement sourire. Note moqueuse qui déplu aussitôt au concerné. Les nerfs à vifs, il aboyait sur Solal comme pour retrouver un semblant de contrôle sur cette situation où tout lui échappait. Rictus figé, il soutenait ces pupilles qui le fixaient avec affront mais ne broncha pas. Il le défiait de lui répondre, de le contredire. La bête piquée dans son égo qui montrait qu’elle pouvait toujours mordre à tout moment. Solal soutenu ce regard fébrile encore un instant avant de le laisser s’égarer quelque part dans ses pensées dérangées. Quelques mots marmonnés et eux non plus n’échappèrent pas à l’oreille du loup qui s’imposa à nouveau face à lui. Les mots qui frappent, aucune main qui vole, ils savaient où appuyer pour faire baisser les échines. « C’est bon l’enfant d’cœur, j’ai compris, ferme la. » Mâchoire crispée, l’égo piqué, Solal avait attisé ce brasier qui prenait forme face à lui. Il savait bien comment il marchait, bien que légèrement imprévisible quand son esprit s’effritait de la sorte, Solal avait fait face à pire.
 
Une tentative d’apaisement, de retour à la réalité, vite rejetée par des mots qui lui hurlaient de se rendre à l’évidence. Elle va le faire. Il va partir. Solal sentait les griffes du loup s’enfoncer dans ses épaules, ses mots qui se forçaient à lui. Les yeux happés par ce regard implorant et noyé d’émotions trop brutales, trop douloureuses. Il le laissa faire, ne posant aucune objection au cours de sa folie. Désemparé face à la détresse de son vieil ami, ses mains trouvèrent leur place presque machinalement sur ses bras, futile support à ce corps qui perdait équilibre entre réalité et folie. Il n’y avait rien à dire, Isaac avait parfaitement raison et au fond il le savait très bien. Jamais Ellie ne pourrait fermer les yeux sur tous ses mensonges, peu importe la sincérité des sentiments qu’il avait pour elle. Elle était peut-être déjà en train de donner son dossier en ce moment-même. Livrant son mari en pâture comme le vulgaire criminel qu’il était. Pas Isaac, pas son époux, pas son amant ni même son ami, juste un autre de ces affreux qu’elle traquait sans relâche. Les mots s’écoulaient et Isaac resserrait son emprise sur ses épaules, comme s’il craignait de le voir s’échapper à la moindre occasion. Ses derniers mots raisonnaient dans son crâne comme une évidence qu’il se butait à ignorer. C’était comme une mauvaise blague de l’univers, les laisser se retrouver pour encore une fois tout faire exploser. Solal se crispa, il bouillonnait, des flammes qui dansaient dans ses yeux à l’idée de laisser la flicaille poser ses mains sur son acolyte. Il voulait protester, l'arrêter dans sa tirade et lui dire que peut-être, peut-être il n'avait pas à retourner au fond d'un trou. Mais l'autre brun semblait déjà résigné à son sort. Ses mains le libéraient enfin et il ne perdit pas de temps avant d’entamer son plan. Isaac s'éloignait d'un pas tremblant alors que Seth se redressait. Esprit malade, avide de pouvoir et de contrôle. Il lui fallait reprendre le contrôle de la situation. Pas l’temps pour pleurnicher. Une routine bien établie entre eux. Remettre les pièces en ordre pour relancer la machine. Elle ne devait pas flancher. Alors Sobek serra les crocs et hocha la tête. Parce qu’il le suivrait toujours. Du coin le plus sordide de Wellington à la taule la plus redoutée du pays. Table 7 Table 12. Il suivait les explications du loup avec attention, ignorant ses mains qui reflétaient l’agitation de son esprit. Le faux fond. Le fric. Simple, efficace, infaillible. « Table 12. J’m’en occupe. » Un pas hésitant vers l’ami qui semblait déjà parti ailleurs. Il cherchait son regard, sûrement égaré dans les méandres de ses pensées. Un feu qui lui brûlait les entrailles, Solal restait stoïque. Un phare pour le naufragé. Un pilier sur lequel prendre appui. « J’vais pas t’laisser moisir là-bas, tu peux compter sur moi. » La voix ferme, aucun doute là-dessus. « J’m’occuperai du Holster et des autres avec Anat, t’inquiète pas pour ça. » Les pièces qui s’emboîtaient peu à peu pour former une copie bancale de ce château qui s’écroulait. « Et puis de toute façon tu leur casseras trop les couilles pour qu’ils te gardent là-bas trop longtemps. » Une touche de légèreté, parce qu’il n’aimait pas cette tension. Parce que Solal c’était ce bourrin au cœur léger qui enfouissait ses pensées noires sous ce sourire insolant qui le caractérisait si bien. Parce qu’au fond il savait bien que cette fois-ci, Ellie avait toutes les cartes en main pour abattre le loup et tout ce qu’il avait construit. Il abandonna son ami d'une main sur épaule, le temps de s’éclipser dans la cuisine pour y récupérer un verre qu’il remplit d’un breuvage plus corsé qu’une simple bière. Une minute de répit avant de retourner sur les lieux du sinistre, il récupéra sa bouteille et tendit le verre au loup. Main tendue vers une trêve, légère insolence au coin des lèvres. « Mazel tov, mon vieux. » Une gorgée avalée, l’alcool ne faisait qu’attiser ces flammes qui consumaient ses entrailles. L’heure n’était pas à la célébration. « Et Cvetkov, tu veux en faire quoi ? Elle sait clairement pas retenir une leçon, il s'rait p't'être temps qu'on lui ferme sa gueule définitivement avant qu'elle continue ses conneries non ? »

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MessageSujet: Re: and you thought the lions were bad • isaac (#)   and you thought the lions were bad • isaac  EmptyMar 23 Oct - 23:23


AND YOU THOUGHT THE LIONS WERE BAD
run, boy, run. this world is not made for you. run, boy, run. they’re trying to catch you. run, boy, run. running is a victory. run, boy, run. beauty lays behind the hills.

Le loup qui se retrouve à l’état de vieux cabot en cavale. Il a l’échine courbée et les yeux révulsés. Un clébard que l’on vient de prendre au piège, que l’on vient d’acculer dans un coin sans autre issue de secours. Ses flancs qui s’appuient un peu plus chaque secondes contre les briques froides et humides, il grogne comme un damné. Et y’a les mains tordues de la Cvektov qui viennent doucement se glisser dans son pelage : il sent sa jugulaire battre contre les pulpes de ses doigts, il sent ses ongles sales qui se fraient un chemin au-dessus de ses os. Et sans crier gare, le rictus de ses lèvres à peine caché dans l’ombre, elle le prend à la gorge, enfonce ses doigts dans la fourrure du loup qui s’asphyxie lentement, agonise dans ce qui lui reste de liberté et d’oxygène. Et le cul dans l’angle du mur, il a le grognement éternel et les babines retroussées, le juif. Il a les yeux agressifs et au moindre geste brusque, à la moindre approche, il mord, plante ses crocs dans les bras de l’inconscient. L’inconscient qui n’est autre que son vieux pote, le sourcil arqué et la patience comme bouclier. Il reste muet aux attaques de Shelby qui aboient à lui en percer les tympans, à s’en crever les poumons. Il attend que la violence cesse et qu’il ait l’attention d’Isaac pour le rabrouer comme un gosse, lui dire de la fermer. Ce qui fut fait. D’un coup de patte bien placé dans le museau, le crocodile vient remettre les idées du loup en place, lui rappeler qu’il s’en prend à la mauvaise personne. La joue douloureuse, Isaac avait accepté la leçon dans le mutisme le plus total. Pas toi vieux frère.

La frénésie dans les doigts, le juif décrit la marche à suivre, les gestes imprécis pour illustration. Ses yeux se perdent dans ses mouvements incontrôlés. Seth reprend les rênes, laisse Isaac sur le bas côté. Le crocodile est imperturbable, écoute les ordres avec l’assiduité qu’on lui connaît. Il connaît le manège, il connaît la machine et ses vieux rouages. La meute qui respire toujours, même sans son loup. Le casino qui doit grouiller de monde, toujours, qui doit continuer d’être cette impénétrable machine à fric. Il connaît ça sur le bout des doigts, Solal, puisqu’il l’a montée de toutes pièces, lui aussi. Deux esprits malsains aux ambitions trop grandes pour ce monde : les deux juifs ne s’étaient jamais donné de limite. Solal s’approche, le bruit de sa semelle qui vient faire résonner le parquet et fait lever les yeux de Shelby. Il s’y accroche, aux iris brunes de son pote. Ouais, j’sais que ce s’ra pas un problème pour toi. Une confiance inquantifiable, Isaac donnerait au brun son casino et la vie de sa femme s’il le fallait. Il se redresse, reprend un semblant de prestance lorsque le crocodile ose un trait de légèreté qui arrache un rictus sur les lippes du loup. Compte sur moi. Un rire, léger et sans écho, le dernier avant un long moment.

Quelques instants seul avec cet esprit qui bourdonne, Isaac passe sa paume sur son front humide de peur. Il est en train de tout perdre, absolument tout. Un regard qui fait le tour de la pièce, qui erre sur chacun des murs. Cette maison ne serait bientôt plus la sienne. Ce salon serait bientôt la scène du terrible spectacle de son arrestation mais celui celui où il apprend que la vie s’agite sous le nombril de sa femme. Mazel tov vieux frère. Ses doigts s’enlacent sur le verre que lui tend Solal, violent réconfort. Une gorgée rapide, celle qui vient lui brûler l’œsophage tout entier puis ses pupilles reviennent croiser celles du brun. Si j’la recroise j’vais la flinguer, tu l’sais. Mais j’peux pas. Ce n’est pas le cran qu’il lui manque, ce n’est pas les pulsions de violence qui l’assaillent lorsqu’il entend le nom de ce fantôme. Ce n’est pas ce qui lui manque le problème, c’est ce qu’il a de plus. Bailey, un fils imprévu, le fruit de ses tripes. Une jeune âme en perdition venue réclamer des réponses à ses questions. A défaut d’avoir été un père exemplaire, il voudrait éviter d’être le bourreau de sa mère. Y’a un fils, maintenant. Le crocodile comprendra, il verra les liens qui se sont noués autour des poignets du loup. Une deuxième gorgée pour recadrer les esprits autant que pour les enflammer. Mais elle peut définitivement pas continuer sa vie d’merde tranquillement en sachant tout c’qu’elle sait. Un regard vers l’ami, ils se sont compris, comme toujours. Tu t’en occupes ? Il est le prolongement de son âme, un frère bien plus qu’un ami. Il saura gérer cette situation de crise, avec les méthodes agressives pour lesquelles Shelby l’admire.         

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MessageSujet: Re: and you thought the lions were bad • isaac (#)   and you thought the lions were bad • isaac  EmptyMer 31 Oct - 10:48

AND YOU TOUGHT THE LIONS WERE BAD
When we were young we were the ones. The kings and queens, oh yeah we ruled the world. We smoked cigarettes, man no regrets. Wish we could relive every single word.

 Le tonnerre grondait dans la poitrine d’Isaac. Solal l’entendait, dans ses mots emprunts de panique et de haine, discours décousu qui reflétait ses pensées. Il l’apercevait, dans ses pupilles bleues où terreur et folie entamaient une danse macabre. Le vieux cabot agité par la peur qu’il crachait à la figure du crocodile, seule âme présente sur laquelle se défouler. Lui attendait, le sang qui chauffait et les grognements du cabot qui tapaient dans son crâne. Il attendait qu’il revienne, qu’il quitte les abysses de sa folie pour revenir à la réalité avec lui. Le regard qui se perd, Solal le retrouve et le rappelle à lui. Mais le loup ne se vit offrir que quelques minutes de plus avec son conscient avant que Solal ne le regarde s’écarter d’un pas mal assuré pour laisser place à Seth. Un masque parmi tant d’autres pour maintenir la machine en vie. Des limites entre ces visages qui seraient un jour trop difficiles à distinguer.

 
Nouvelle danse funeste qui s’en suivit, les mains de Seth la conduisaient avec les oreilles et l’attention du crocodile pour partenaires. Des gestes aussi agités et confus que ses paroles, des instructions préparées depuis bien longtemps dans l’attente d’une tempête. Ils l’avaient attendue, certains qu’elle arriverait un jour. Pourtant le brun se sentait bouillonner plus que jamais. L’envie de hurler à son acolyte qu’il se trompait, qu’ils pouvaient encore régler toute cette histoire. Qu’il n’avait à partir cette fois, que le temps ne leur manquait pas. Mais ces mots restèrent au fond de sa gorge, étouffés par les instructions de Seth et son besoin de tout planifier. De la création de son empire jusqu’à sa chute et sa réduction en cendres, il aurait tout pensé. Mais elle, tu l’avais prise en compte dans tous tes petits calculs ? Ellie, la maîtresse des cartes qui pouvaient tout faire s’effondrer. Et l’autre, la brune au cœur rongé par la rancune, effacée de l’équation depuis des années et pourtant de retour. Tous les calculs étaient à refaire à présent, de nouvelles variables à prendre en compte, d’anciens éléments à modifier. Ce contrôle dont le loup avait terriblement besoin, lui échappait peu à peu, s’évaporant entre ces doigts avec sa liberté. Un pilier, une main tendue, comme toujours, le brun était là pour aider son vieux pote à se relever. Les regards qui se croisent, il retrouve Isaac quelques instants. Ses iris bleues qui semblaient lui crier ses craintes et cette confiance aveugle qu’ils partageaient. Un hochement de tête, une promesse silencieuse. « C’est Anat qui va encore rager. » Léger sourire au coin des lèvres, en imaginant l’égyptienne apprendre qu’elle devrait travailler avec lui. Sa touche de légèreté vint tirer les lèvres du brun en ce qui semblait être un sourire, un rire se fit même entendre de sa part, faible et bancal. Pas vraiment la tête à ça mais le cœur essayait. L’autre juif osa à son tour un sourire qui se voulait rassurant, avant de s’échapper de cette tension qui lui tordait les entrailles.
 
Une brève célébration, ils étaient loin de savoir qu’elle ne serait pas la dernière. Leur attention reportée sur la source de tout ce chaos, leurs yeux se retrouvent et Solal y voyait une colère brute que le plus vieux exprimait sur un ton froid et sec. Il ne doutait pas un instant que son envie d’envoyer la bulgare entre quatre planches n’était pas partagée, du sang, ils en avaient versé. Leurs mains ne seraient plus jamais vraiment propres maintenant, et leur cœur aurait toujours cette tâche noire qui les consumerait. Mais quelque chose avait changé. Y’a un fils, maintenant. Un fils. Pas le sien, pas vraiment, pas encore. De nouveaux liens qui emprisonnaient les pattes du loup. Pas un nouveau louveteau, bien plus. Le prochain loup peut-être. Il n’irait pas causer du tort à son propre sang, quelque soit la nature de leur relation, il ne le permettrait pas. Le crocodile serrait les mâchoires, ravalant les idées macabres qui naissaient déjà dans son esprit. Un jour il réglerait ses comptes avec la brune, mais pas maintenant. Maintenant il s’agissait juste de lui faire baisser l’échine et de lui couper les griffes. La faire taire pour le bien de la meute et le sien. « Ce s’rait trop rapide pour elle de toute façon. » Un rictus lui étira les lippes alors que de nouvelles idées s’emboîtaient dans cet esprit bercé par la haine. Il leva ses yeux sombres vers le brun. « Avec plaisir. Elle s'ra plus un problème à ton retour. ». Fatalité à moitié acceptée, il fallait raisonner avec s'ils voulaient s'y préparer du mieux possible. « J'pense même qu'elle pourrait s'rendre utile. » La dernière fois qu’il avait voulu s’occuper du cas Cvetkov, le brun s’était laissé tomber entre ses griffes. L’esprit égaré et la solitude qui lui rongeait les os, il avait flanché face à ces iris qui reflétaient une noirceur familière. Mais pas cette fois, il ne se le permettrait pas. « T’as besoin que j’m’occupe d’autre chose ? » Tout pour distraire ses pensées du chaos imminent. Une nouvelle gorgée pour chasser les vieux démons, avant de retrouver sa place sur le canapé. « Quel bordel putain… Tu l’as vu alors ? » Ses phalanges se pressaient contre ses yeux alors qu’il tentait encore de trouver un sens aux dernières révélations. « Le gamin. Tu lui as parlé ? »  

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