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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

une fratrie de trois enfants attend d'être complétée.
alors si vous désirez jouer l'un d'eux, venez voir ce pré-lien !

 

 ♠ u f*cking kidding me, bailor

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MessageSujet: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyJeu 6 Sep - 12:58


U F*CKING KIDDING ME
sun is shinin' in the sky. there ain't a cloud in sight. it's stopped rainin' everybody's in a play and don't you know. it's a beautiful new day, hey hey. runnin' down the avenue. see how the sun shines brightly in the city on the streets where once was pity. mister blue sky is living here today, hey hey. (mr blue sky)

Il aurait dû se méfier des ballons qui flottent, négligemment ficelés à la boîte aux lettres. Il y en avait plusieurs, un peu partout dans le quartier. Ridicule habitude des parents bien trop fiers de leur stupide progéniture, ils se sentent le besoin de faire savoir à la communauté toute entière que leur horrible marmaille vient de passer encore une année de trop sur cette foutue planète. Ellie écraserait son petit poing sur son épaule si elle entendait le fond de cette pensée : parce qu'elle serait de ces parents stupides, probablement.

Shelby s'est pointé dans le quartier ouest d'Island Bay, la bécane un peu plus loin et l'emballage d'un sandwich disparu dans la poubelle juste derrière. Les combats de Bailor ne commencent que ce soir, il est environ quatorze heure. La banlieue est arrosée de soleil et les oiseaux chantent : une putain de série télé finalement. Le juif termine sa clope, adossé à la deux roues. Un nouvel adversaire pour le boxeur, du pognon dont il n'a jamais vu la couleur et surtout, la foutue p'tite voyante que Bailor semble traîner dans ses jupons de jour comme de nuit. Elle s'octroie des droits, nargue le boss et ose donner son avis sur les combats du type qu'elle prend pour un crétin fini. Shelby juge la niaiserie d'un homme alors que son parcours n'est pas beaucoup plus glorieux quand on le lit dans les yeux de la barmaid. La cancéreuse lui glisse des doigts et sa semelle prive la braise d'oxygène. Décidé à parler boulot, fric et femme, le loup se relève et prend le chemin de l'appartement, le casque sous le bras. Et il ne les voit pas, les ballons qui dansent avec le vent. Ou il les ignore, préférant croire que la candies party se déroule ailleurs que derrière la porte à laquelle il s'apprête à frapper. Ses phalanges se heurtent trois fois sur le bois et l'attente commence. Il glisse son paquet de garrots dans son blouson en cuir et les clefs de sa bécane dans la poche de son jean. Un brouhaha sonore derrière la porte, des rires criards qui percent le silence et des pas lourds et précipités qui s'approche avec hâte et désorganisation. Et merde, Shelby s'apprête à prendre la fuite, amorce un demi tour quand la porte s'ouvre avec fracas sur Bailor, une casquette rose affublée d'une putain de licorne sur la tête. La détresse se lit dans les yeux du roux, c'est un territoire en guerre qui s'anime juste derrière : des cris, des bonbons, des robes à froufrous et des paillettes à en faire une crise d'épilepsie, c'est un cauchemar. Tu t'fou l'doigt dans l'oeil Bailor, l'index menaçant, l'air inquiet et quelques pas de fuite vers l'arrière, Shelby sent la merde d'ici. Il aurait pas dû se pointer. Il avait choisi le mauvais jour. Pas le temps de prendre ses jambes à son cou, le boxeur s'est emparé du col de son t-shirt et l'englouti avec lui dans le Styx, referme derrière eux les portes des enfers.        

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Dernière édition par Isaac Shelby le Ven 2 Nov - 13:26, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyVen 7 Sep - 16:57

U f.cking kidding meIsaac & Jake
Everydoby needs someboby ♫ Premier anniversaire de Maya sans sa maman, première fois que Jake doit gérer un tel événement tout seul, comme un adulte, un vrai. Il s'était senti de taille, il se croyait prêt à affronter tout ça. Le pauvre homme, s'il avait su... Il a mis le paquet pour sa petite blondinette : Ballons, banderoles, confettis, accessoires, bonbons, gâteaux, cadeaux... Il a claqué tout son pognon dans ces conneries en sachant très bien que la majorité finirait à la poubelle avant la fin de la journée. C'est comme ça que ça marche, depuis toujours. Le fric qu'il gagne en cassant des gueules, c'est pour sa gamine. Toutes ses dépenses c'est pour elle, pas pour lui. D'ailleurs il a encore oublié de payer son fichu loyer et son amende pour conduite dangereuse aussi. Maya, c'est une princesse qui passe avant tout. Vraiment tout. Il a fait les invitations, il a invité toutes les copines de la maternelle. Pas de copains. Non, pas de garçons chez lui, il se méfie déjà. Ça laisse présager de beaux moments lorsque sa nièce mettra les pieds dans l'adolescence. Le boxeur est prêt, il a pensé à tout, excepté un tout petit détail : Il est tout seul pour s'occuper de six petites filles surexcitées en tenue de princesse !

Ce qui devait être une sympathique petite après-midi à jouer aux chaises musicales et à faire du coloriage se transforme rapidement en vrai cauchemar ! Maya c'est l'unique expérience de Jake avec des enfants. Il a de la chance, elle est plutôt calme et docile mais bordel c'est pas le cas de toutes les pisseuses qu'il a en face de lui. Ça part en vrille, le dur cuir du Holster se sent désarmé, parce que ouais, il va pas utiliser ses poings contre des petites filles. Pour le coup, il préférerait presque se retrouver face à Talia et se prendre la tête avec elle. On frappe à la porte, il grogne. C'est vraiment pas le moment ! Mais lorsqu'il ouvre la porte, il y voit un espoir, un sauveur, un héros. « Seth ? » Un héros grec même, tout en muscle, avec peut-être même la faveur des dieux. « Faut qu'tu m'aides ! » Il attrape son boss et l'entraîne avec lui. Il ignore ses menaces, elles n'ont aucune importance pour le moment, car comparé à ce qu'il se passe sous leurs yeux, elles ne lui font pas peur. Ça braille, ça court dans tous les sens, ça saute sur le canapé, ça gribouille sur les murs... Sans parler du Gros Flan -le chat- qui tape dans le gâteau en mode no stress. Les deux hommes sont juste des putains de soldats américains débarquant sur les plages de Normandie ! Jake se tourne vers Shelby, la détresse se lit dans son regard. « J'suis en train d'péter un câble ! J'arrive pas à gérer ! Elles vont m'buter avant que j'puisse remonter sur le ring ce soir ! » On est loin du champion de la Meute, impulsif et sauvage. « S'te plait faut qu'tu fasses une diversion, juste le temps d'remettre un peu d'ordre ! » Même pas il lui laisse le temps de répondre qu'il hurle déjà : « Les filles, le magicien est arrivé ! » Les gamines se précipitent vers lui, Seth n'a plus le choix. Tu parles d'un magicien ! Mais Bailor n'a pas vraiment d'autres idées en tête. Il sait même pas si Isaac connaît deux ou trois tours. En fait il aurait été plus crédible en stripteaseur, mais bon, devant des gamines de quatre ans...

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MessageSujet: Re: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyMar 18 Sep - 17:18


U F*CKING KIDDING ME
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La guerre et la répression, ses ancêtres avaient déjà donné pour les millénaires à suivre. La porte s'était refermée derrière et juste en face s'expose à lui le champ de bataille. Des gamines qui courent aussi vite que vole un Stuka allemand. Des hurlements aussi stridents que les juives qui se faisaient prendre. Des jouets traversant la pièce dans tous sens tels des balles perdues. Et sur la robe rouge de la créature la plus proche, il jurerait y voir les deux lettres ennemies. Et dans les yeux affolés de son vieil ami, l'étoile de David. Il vendrait presque son casino pour avoir le droit, l'opportunité, de faire demi-tour mais le boxeur ne lui laisse pas le choix. Les poings fermement accrochés dans son col, il l'emmène avec lui jusqu'au centre des combats et le laisse en pâture à cette armée avide de sang impur. Si tu m'laisses ici c'est moi qui vais t'buter Bailor. Les épaules tentant toujours la fuite vers l'arrière, le juif menace son frère d'arme. Le roux a l'habitude et la carapace endurcie par le caractère rustre de son boss : il ne se démonte pas et envoie le colonel au front. Le soldat a les mains moites et les tempes humides. Shelby constate que les hostilités ont déjà assez duré. Il se prendrait presque de pitié pour son sous-fifre avant que celui-ci ne le déclare magicien de pacotille. Le juif reste idiot, planté au milieu de la pièce avec les mini bosh qui l'assaillent de toutes parts. Il n'allait pas sortir un putain de lapin de son boxer, c'était certain. Il avait bien un briquet dans sa poche. Etait-ce suffisant pour l'intellect diminué d'une gamine ? De s'extasier devant une flamme ? Il en avait foutrement aucune idée. Les enfants, très peu pour lui. Les divertir, plutôt crever. Bailor prend la fuite, Shelby le chope par la manche avant qu'il ne l'abandonne. A la limite j'peux t'faire apparaître des putains de cookies dans ton putain de four mais certainement pas un putain de civet. Beaucoup de putains dans une seule phrase qu'il déblatère en regardant les monstres qui s'agitent juste en dessous mais qui est belle et bien destinée au malheureux qu'il tient à bout de bras. Peine perdue que de lui faire mettre de côté sa vulgarité face à l'innocente marmaille : une façon comme une autre de garder sa frustration pour lui et lui seul. Il lâche la manche du roux qui prend effectivement la fuite. Les gargouilles miniatures sautent de joie à l'idée de se remplir la panse et le juif leur sert un de ses sourires les plus forcés et exagérés, de ceux qui l'ont adresse aux abrutis les plus profonds. Il prend silencieusement la direction de la cuisine, le troupeau agité à sa suite, dans le malaise le plus total. A défaut de connaître quelques tours de magie, Isaac sait cuisiner et ce, depuis toujours. Accro aux stéréotypes, il n'y en a qu'un qui lui fait défaut : chez les Shelby, c'est monsieur qui est aux fourneaux. T'as du chocolat en tablette ? Et il est où ton sucre ? Et ta foutue farine ? Incisif, il ordonne à Bailor plus qu'il ne lui parle, vexé de se retrouver dans cette situation non désirée. Les regards sont noirs et les mâchoires grincent mais le boxeur n'y prête pas attention. Une gamine lui tire le t-shirt, il baisse les yeux : c'est Maya. Tonton quand il cuisine il met toujours ça, elle lui tend un tablier chiffonné, il inspire profondément pour ne pas perdre sa contenance. Un dernier regard vers Bailor, noir, un spasme sur son visage qui indique très clairement un tu t'fous d'ma gueule dirigé vers son vieil ami et il prend le tissu que lui tend la mioche. Bien parce que c'est toi, il siffle entre ses dents, à peine audible si on ne tend pas l'oreille. Les autres gamines, il les aurait envoyé paître. Avec toute la gêne et toute la rage du monde, il enfile le dit tablier pour y lire en toute lettres « wonderful uncle » une fois attaché dans son dos. Ah, et un papillon aussi. Ce serait moins drôle sinon. Active Bailor, j'ai pas toute la journée. Le boxeur tente de dissimuler un rictus amusé, en vain. Le patron s'agace et entreprend de mettre le four à préchauffer.         

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MessageSujet: Re: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyLun 1 Oct - 16:52

U f.cking kidding meIsaac & Jake
Everydoby needs someboby ♫ Des cookies ! La solution à tous vos problèmes ! La preuve : L'annonce de l'arrivée prochaine de ces délicieux gâteaux avait réussi à captiver suffisamment l'attention des petiotes pour qu'elle stoppent leur mise à sac de l'appartement. Le boxeur en profite donc pour remettre un peu d'ordre chez lui pendant que Seth sert d’appât. Un appât, oui c'est le mot, puisqu'en général ils sont rarement volontaires. Jake respire à nouveau, reprend son souffle, comme s'il avait été tenu par la gorge un peu trop longtemps. Mais la pause est de courte durée, la voix tranchante du patron s'élève dans la cuisine. Il a bien envie de faire comme s'il n'avait rien entendu et partir à pas de loup, s'enfuir comme un lâche, quitter la ville voire même le pays pour laisser son visiteur surprise endosser le poids de ses responsabilités. Ça le démange. Mais Seth n'a pas la patience d'attendre. Il exige, il ordonne, dans une cuisine qui n'est pas la sienne. Le trentenaire se résigne, Shelby serait bien capable de lui faire payer cette humiliation un jour. Il souffle et ramène sa fraise. Maya a sorti le tablier avec le papillon. Elle est intelligente, elle pense à tout. Jake est fier pour un truc aussi insignifiant. Il pose sur elle un regard tendre. Par contre celui qu'il pose sur le juif alors qu'il enfile le bout de tissu est tout autre. Jamais il n'aurait cru voir ça un jour. « T'es magnifique. » Les mots sortent tout seul, ça vient presque du cœur. Un sourire se dessine sur son visage, le rire est au bord des lèvres. Il ne s'approche pas de trop près pour éviter de s'en prendre une, il est déjà suffisamment amoché par ses combats auxquels il participe plusieurs fois par semaine. Il s'exécute plutôt et fouille dans ses placards à la recherche des ingrédients. « Ça va, ça va, j'me bouge. Le mec qui m'prend pour un commis d'cuisine quoi... Bon, du chocolat, du sucre, ok... D'la farine ? » Il se tourne vers sa gamine. « On a ça nous ? » La petite hausse les épaules. Après tout qu'est-ce qu'elle en sait elle ? Son oncle n'est pas un as du rangement et de l'organisation, ni même en cuisine à vrai dire. Jake il est doué pour un seul truc : Coller des beignes à d'autres mecs. Autant dire que ça ne lui sert pas à grand chose dans le cas présent. « Des cookies sans farine c'est possible ça ? » Qu'il demande l'air de rien. « Nan mais attend si j'en ai ! » Il dépose les ingrédients sur le plan de travail et regarde le tout l'air perdu. « Mais c'est pour de vrai qu'tu sais faire des cookies ? Parce que bon tu remontes vachement dans mon estime là. » Une petite vanne chiante au passage. Ça y est, Bailor reprend du poil de la bête maintenant qu'il n'est plus tout seul dans cette triste histoire.

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MessageSujet: Re: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyMar 9 Oct - 22:21


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Qu'importe le public et qu'importe les âmes innocentes qui volètent autour d'eux, Shelby lève un majeur hargneux vers le boxeur. Il est magnifique c'ui-là aussi ? S'il était moins con et moins aigri, il se joindrait volontier à ce rire qui fait trembler les épaules de Bailor. Et il y avait de quoi. Le loup de Wellington, figure crainte parmi les ombres de la ville. Toute une vie à bâtir cette image, celle de l'autorité qu'on ne défie pas, celle du fer qu'on ne plie pas. Il avait versé sueur et sang pour que les murs du casino tremblent lorsqu'il en pousse les portes et il avait suffit de quelques secondes et d'un bout de tissu coloré pour que tout s'écroule. Tu répètes ça à qui que ce soit, j't'enterre dans ton propre putain de jardin. Menaces incisives, paroles en l'air. Le rouquin devenu trop proche du juif, Bailor aurait la vie sauve pour une si petit erreur. Quelques dents à ramasser tout au plus. Le boxeur garde une certaine distance, celle de la sécurité. Il y a le plan de travail entre les opposants et le loup n'est pas assez piqué pour bondir par dessus.

Bailor s'active dans la cuisine, fouille les placards comme s'il n'avait jamais mis les pieds dans cette pièce, comme s'il venait de la découvrir. Le four est en marche et le chef se redresse sur le combattant qui questionne sa nièce comme si elle était maîtresse de maison. Les bras croisés sur le torse, Isaac observe le spectacle en laissant sa mâchoire naviguer de droite à gauche, de dépit. L'autre finit par se redresser, un ingrédient manquant entre ses mains. Tu t'paies ma tête, hein ? Des cookies sans farine. Sérieusement ? C'est comme une raclette sans fromage, c'est inconcevable, c'est hérétique. Pas le temps de grogner un peu plus fort, Jake dépose déjà en offrande la farine sur le plan de travail qui les sépare toujours. Il retrouve le sourire, le rouquin, contrairement à l'aimable personnage qui est en train de se servir dans le frigo pour en ressortir une motte de beurre et une boite d'oeufs frais. J'ai une gueule à plaisanter là ? Bien sûr que j'sais faire des cookies, le juif hausse les épaules, comme une évidence. La plaque du four posée en face de lui, le rouleau de papier sulfurisé à la main, c'est en homme de la situation que le loup agit. Les gargouilles se sont tues aux alentours. Il n'y a que Maya et une seule autre des mioches qui scrutent les gestes des deux gaillards qui leurs servent de nounous. Le reste du troupeau s'est volatilisé, tant mieux, l'air n'en est que plus respirable. Tu m'les brises, le doigt pointé vers nul part, le regard interloqué du boxeur, les carrés de chocolat, pas mes couilles, on aurait presque dit de l'humour. L'index se précise, montre la tablette à moitié ouverte. A défaut de pépites, il allait falloir les créer et pas de doutes sur les capacités de Bailor pour briser des bouts de chocolat entre ses dix doigts. La force, il avait que ça, ou quasiment. Un saladier qu'il trouve dans un autre placard, Shelby y ajoute les ingrédients les uns après les autres et lève les yeux sur le boxeur aussi à l'aise dans une cuisine qu'un puceau dans le casino. Tu lui fais quoi à bouffer à ta gamine si tu cuisines jamais ?

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MessageSujet: Re: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyVen 19 Oct - 14:36

U f.cking kidding meIsaac & Jake
Everydoby needs someboby ♫ Plus le temps passe et plus Seth regrette d'être entré dans l'appartement de son louveteau. Les menaces pleuvent mais la situation est bien trop hilarante pour que Jake  les prennent au sérieux. Il regarde son boss s'organiser dans sa cuisine comme un vrai petit marmiton. Il n'aurait jamais cru. Shelby il se l'imaginait... Nan en fait il se l'imagine pas, c'est la dernière chose dont il a envie. Il ne s'est jamais posé la question de ce qu'il pouvait bien foutre en dehors du Holster et ça lui convient très bien comme ça. Mais d'apprendre que le terrible monsieur qu'il a en face de lui est un petit cordon bleu, c'est drôle quand même. « Bah tu vois j'aurais pas cru. T'as pas la tête de l'emploi. » Qu'il répond, toujours avec ce même sourire moqueur sur le visage. « Pourquoi tu m'en fais pas quand j'gagne un combat ? J'le mérite ! » Il n'y a aucun sérieux dans sa voix, mais d'un côté il se casse quand même le cul -et casse celui des autres- pour lui rapporter un paquet de fric, alors pourquoi pas ? Le boxeur laisse cette réflexion en suspend lorsque Maya vient tirer sur sa manche. Elle n'est plus que toute seule avec une autre copine à elle, la fille de Rory. Elles regardent mais surtout écoutent ce que les deux hommes se racontent. Jake oublie toujours que sa gamine est dotée d'oreilles et qu'elle sait très bien écouter ses conversations. « Un combat de quoi ? Vous parlez de quoi ? » Bailor n'aime pas trop ça, il souhaiterait tellement l'éloigner le plus possible de ses conneries mais malheureusement il manque parfois de vigilance. Alors il lui sort la seule excuse qui lui vient à l'esprit. « On fait des combats... De bras d'fer ! J'gagne tout l'temps, il est ultra nul. » Qu'il dit en désignant Shelby du pouce. Les petiotes pouffent de rire, cette histoire passe crème, elles n'ont que quatre ans après tout. Le trentenaire mime un "ouf" avec ses lèvres puis se tourne vers son patron en haussant les épaules, son regard semble dire "Désolé, j'avais pas d'autre idée". Il se concentre à nouveau sur le plan de travail, leur mission doit être menée jusqu'au bout. L'index de Seth désigne la tablette de chocolat. Jake esquisse un sourire, il a du mal à savoir si la blague est volontaire ou non. « Ah. Ouais. Ça j'sais faire. » Lui casser les couilles aussi il sait faire, mais c'est une autre histoire. Il s'atèle alors à la tâche qu'on lui a confié comme un bon petit soldat, un bon petit louveteau, cassant de ses mains puissantes, la tablette en de multiple morceaux. Les yeux collé sur la table, il continue son job tout en répondant à la question de Seth. Une bonne question, que se pose énormément de monde au final. « Bah t'sais bien que j'bosse dans un restau à côté, alors parfois j'ramène des trucs. Sinon j'squatte chez d'la famille ou des voisins à l'heure des repas. Ah et j'me sers aussi dans les cuisines du Holster quelques fois... » Il hausse les épaules. Putain de pique-assiette professionnel en puissance ! Et vu comment il avoue ça, il n'en a pas honte. Oh non, c'est à des milliers de kilomètres de le déranger. Finalement sa gamine elle mange plutôt bien et sainement, elle n'a pas à se plaindre. « J'ai fini, on fait quoi maintenant ? » Qu'il demande comme si de rien était, en relevant enfin les yeux vers Shelby.

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MessageSujet: Re: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyMer 31 Oct - 15:48


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Il voudrait être loin, très loin. Shelby ne rêve plus que d’une seule chose : rejoindre le calme de la rue, les ronronnements de sa deux roues et le souffle du vent contre son casque. Son aversion pour les progénitures humaines est mise à rude épreuve, tout comme sa patience déjà très peu développée. Le seul qui s’amuse, le seul qui s’épanouit dans cette situation incongrue, c’est le rouquin qui se bidonne comme un phoque face à son patron mal à l’aise. Bailor continue sur sa lancée, ose utiliser la plaisanterie avec le loup qui montre les crocs. Il n’a pas froid aux yeux, le boxeur, il connaît les limites qu’il ne doit pas dépasser, sait qu’il n’y est pas encore et en profite autant qu’il le peut. Parce que j’suis pas ta putain d’boniche. Seth n’était au service de personne mais le monde entier devait être à son service. Conséquence lugubre de cet ego surdimensionné qui évolue dans son crâne malade. Maître incontesté des petits trafics sur cette terre néo-zélandaise, il a l’orgueil enflé et la possessivité égoïste. Et puis t’as bien assez d’bide comme ça. Le loup hausse un sourcil et pointe le ventre du roux avec la cuillère en bois qu’il tient dans sa main. Un brin d’humour pour une plaisanterie que l’ami captera rapidement. Shelby, il a l’humour pudique et sélectif. Bailor, il fait partie des occasionnels qui savent déceler une plaisanterie derrière cette gueule qu’un sourire écorcherait. La gamine qui tire la manche de son oncle et met le doigt sur les aveux inconscients qu’il vient de faire. Le loup voit la détresse dans les yeux du boxeur, il devine que sa cervelle de moineau est en train d’éplucher toutes les possibilités qui s’offrent à lui avant que l’une d’entre eux ne passe ses lippes. Shelby croise les bras, silencieux, laisse le roux le traiter « d’ultra nul ». Elle est loin, son aura d’autorité qu’il traîne au casino. J’aurai tout entendu. Il secoue ses mâchoires, reprend ses activités au fond du saladier juste en-dessous.

La catastrophe évitée, les créatures en robes de tulle détournent leur attention vers le reste du troupeau qui s’égosille un peu plus loin, derrière les murs protecteurs. Bailor semble hésiter, ne savoir si derrière l’ordre du loup se cacher une vanne. Il obtempère finalement, réduit la tablette de chocolat en minuscule morceau tout en répondant à la question qui lui a été posée. Shelby écoute, dispose la pâte sur la plaque du four avant de stopper son mouvement, le grognement au bord des lèvres. Dans les cuisines ? Il demande confirmation, même s’il n’en a pas besoin. Il se redresse, pose ses paumes de part et d’autre de son corps, sur le plan de travail. Et tu m’réclames des cookies en plus de ça ? T’as pas l’impression d’me plumer là ? L’ironie qui se tord dans sa voix, il n’a pas les propos menaçants. Le boxeur, le champion, est un privilégié parmi les autres louveteaux. Qu’il se serve dans les cuisines s’il le souhaite, tant qu’il n’y laisse pas trop traîner ses sales pattes. Un geste de la main qui traduit son abandon face à la témérité du rouquin, Shelby s’empare du chocolat qu’il partage entre les futurs cookies. Et ben maintenant on va laisser ça cuire et en attendant, t’as qu’à m’servir un verre avant que j’me déshydrate. Le loup se penche, enfourne la plaque et s’empresse de se redresser pour se débarrasser du tablier ridicule dont l’a affublé la gamine. Une dizaine de minutes avant que l’odeur de viennoiseries chaudes ne rameute l’intégralité des harpies en culotte courtes. Une dizaine de minutes de répit. Le tablier qui s’échoue sur le plan de travail, le loup attrape le torchon le plus proche pour s’y essuyer les mains. Un russe ce soir. Paraît qu’il a la droite peureuse et les côtés fragiles. Un coup d’œil aux alentours, les petites ont pris la fuite. Tu l’sens comment ? Les affaires, toujours les affaires qui lui trottent dans la caboche.

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MessageSujet: Re: ♠ u f*cking kidding me, bailor (#)   ♠ u f*cking kidding me, bailor EmptyMar 6 Nov - 23:36

U f.cking kidding meIsaac & Jake
Everydoby needs someboby ♫ Jake ose, il n'a pas peur de Seth. Après toutes ces années il sait comment fonctionne l'animal. Le fric, c'est tout ce qui l'intéresse et tant que le boxeur en ramènera dans les caisses, le loup continuera à passer l'éponge sur ses écarts de conduite. Bailor sait bien qu'il est un privilégié, qu'il est le seul combattant à être aussi proche du boss. Il fait ce qu'il faut pour le rester, il se donne corps et âme sur le ring. Jake a besoin de l'indulgence de Shelby car il est parfaitement incapable de se mettre une bride, de rester dans les rangs. Il est impulsif et réagit au quart de tour. Ses crises de colère sont comme des ouragans. Le trentenaire n'est pas un clébard que l'on garde en cage et que l'on sort uniquement pour sauter à la jugulaire d'un adversaire. Non. Il n'a pas besoin d'être tenu en laisse pour être d'une fidélité sans faille. Bailor montre les crocs mais jamais ne mord son maître. Tout ça Seth le sait. Les deux hommes se connaissent bien plus qu'ils ne le pensent.

Un sourire en coin se dessine sur les lèvres du champion. « T'exagères. Si j't'avais demandé un accès VIP aux filles de Neema en plus, ouais, là j'aurais essayé d'te plumer. » Il laisse échapper un rire. De la bouffe et des putes, que demander de plus ? Jake s'éloigne vers le frigo avant d'exaspérer une bonne fois pour toute son patron. C'est tout de même la moindre des choses que d'offrir un verre à celui qui l'emploie mais avec toute cette agitation, ça lui était complètement sorti de la tête. Il ouvre son frigo et bugge sur le vide intersidéral qui le compose. Enfin si, il y a les petites briques de jus de raisin et de pomme qu'il a acheté pour les mioches, mais pas l'ombre d'une bière. Un jus de fruit, avec une petite paille... Il ne peut pas servir ça à Shelby ! Oh non il ne peut pas ! Et pourtant c'est pas l'envie qui lui manque mais il sent que le loup n'a plus la force d'encaisser une fois de plus ce genre d'humiliation. Il a déjà donné tout ce qu'il avait dans le ventre avec les petiotes, le tablier, les cookies... Là tout ce que le boxeur risque c'est de se faire descendre sur le champ. D'un geste rapide et nerveux, il referme son frigo. « Un whisky ça t'dis ? Ouais un whisky c'est bien. » Il se fait la question-réponse tout seul, la tête dans un placard en hauteur, hors de portée de sa gamine. A défaut d'avoir de la bière, Bailor a toujours une bouteille de whisky, en grand amateur qu'il est. Et même sa flasque est uniquement remplie de cette alcool là. Il sort alors deux verres qu'il remplit du liquide ambré pour ensuite en tendre un à Seth. Il prend une gorgée tandis que son boss se lance sur le sujet pour lequel il était venu initialement. Bah oui, il croyait quoi, qu'Isaac s'était juste pointé pour lui faire un petit coucou ? Jake regarde autour de lui, il ne veut pas reproduire la même erreur que tout à l'heure. Moins Maya en sait, mieux il se porte. « Tu m'offres la victoire sur un plateau Seth. La droite peureuse et les côtes fragiles, sans rire ? Il va rien comprendre à c'qui va lui arriver. » De l'assurance dans la voix, de l'arrogance aussi. Bailor peut se le permettre, il n'est pas le maître du ring pour rien. « Ça t'va comme réponse ? » Cul sec, la tête en arrière, il termine son verre. « Y a déjà beaucoup d'argent en jeu ? » La question du pognon, celle qui revient à chaque fois sur le tapis. « Bon sinon t'vas pas m'faire croire qu't'es venu jusqu'ici uniquement pour m'dire qu'j'affronte un ruskov qui bat d'l'aile, hein ? »

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