EMORY + maybe the stars, have lied for once

emory price

la vie fait chier alors autant faire chier les autres en même temps

les informations en vrac

fume un peu trop souvent › elle porte une chaîne avec un anneau en argent  › est très douée en mécanique › elle a une moto sport › elle parle anglais, français, espagnole, russe et arabe › elle est diplômée en médecine interne › elle a perdu un rein dans l'explosion de son véhicule de transport durant une tournée en Irak › elle a un frère et une sœur › elle sort avec la même femme depuis plusieurs années › elle vit à Island Bay depuis qu'elle a 5 ans › elle adore les animaux › c'est une grande insomniaque › elle adore courir très tôt le matin › elle ne boit jamais de café › elle a perdu ses parents adolescente dans un incendie › elle a été dans l'armée pendant presque 8 ans avant de démissionner › elle fait du bénévolat dans des cliniques, mais ne travaille plus vraiment dans le domaine médical ›elle connait plusieurs arts martiaux différents › elle est très proche de sa famille › elle chante et joue de la guitare ainsi que du piano › ce n'est pas une femme qui pardonne facilement › elle a toujours eu du mal à s'ouvrir › elle adore l'astronomie › elle se débrouille pas trop mal devant un four › elle déteste le froid › Les bruits soudain ou violent la rende nerveuse.

les indiscrétions sur le joueur

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<pris>caity lotz›</pris> emory price

   

l'histoire de ma vie

je déteste qu'on me traite de jolie gueule

« Je ne comprends pas pourquoi tu t’obstines à vouloir faire un tel boulot alors que tu es plus intelligente que la moitié des gens. Bon sang Emory, tu es diplômée en médecine ! Ce n’est sans doute pas que pour frimer ! » Mon oncle a toujours été un peu le père de substitut depuis la mort de mon propre père. Perdre mes parents dans l’incendie qui a détruit notre demeure n’a pas été chose facile. Au moins, on a eu quelqu’un pour prendre soin de nous après cette tragédie. C’est un homme bon et qui a toujours prit soin de nous sans jamais se plaindre. Mais le plus gros problème avec lui est qu’il ne semble jamais comprendre le point de vue des autres dès qu’il est différent du sien. Oui, j’ai fait médecine et aujourd’hui je fais tout mon possible pour resté le plus loin de ce métier. Ça sonne sans doute très étrange pour n’importe qui, mais pour moi ça fait du sens. Bien que sauvé des vies à toujours été agréable, c’est aussi quelque chose qui me rappelle sans arrêt certains moments plus difficile de ma vie quand je me trouvais à l’étranger avec le risque de me faire flinguer à chaque respiration. Autant j’ai aimé mon boulot autre fois, autant aujourd’hui la vue du sang me rend parfois mal à l’aise. Je sais que personne ne peut réellement comprendre et je ne sais pas trop comment leur expliquer comment je me sens chaque fois qu’une nouvelle vie est placée entre mes mains. J’ai essayé après mon retour de pratiquer, mais c’est devenu trop oppressant, trop difficile alors je me suis dis que prendre une pause de quelques mois ne serait pas si mal que ça. Les mois se sont transformés en une année qui elle est devenu plusieurs années par la suite. Je n’ai pas complètement mit de côté la médecine, mais disons que c’est devenu plus un passe temps qu’un réel métier. Heureusement que les indemnités militaires sont généreux quand vous manquez de vous faire exploser à trois ou quatre reprises et que vous survivez à une grosse escarmouche avec des rebelles irakiens. Je me serai bien passé de tout ça, mais comme je suis toujours vivante aujourd’hui, je vais tout simplement me compter chanceuse et passer à autre chose.

« Je sais que tu ne peux pas comprendre et je ne vais pas tenté de te faire comprendre. Je veux jusque toi et tante Evelyn comprenez que je n’abandonne pas… j’ai juste besoin de faire autre chose. » Je peux clairement le voir rouler des yeux même au téléphone au son du soupire que j’entends. « Gamin, tu dis ça depuis des années maintenant. Tu ne peux quand même pas continuer à utiliser cette excuse encore et toujours. Qu’est-ce que Johan va finir par en penser ? » Soudainement, je n’ai plus envie de parler avec lui. Je me sens terriblement fatiguer et lasse. J’aime mon oncle, mais s’il y a quelque de quoi je ne veux surtout pas parler c’est bien ma petite amie. Quand j’ai emménagé pour en colocation il y a trois ans, je ne me suis jamais attendu un seul instant pour me retrouver à partager une relation quelques mois plus tard avec une de mes colocataires. Ma relation avec une femme n’a pas franchement été une surprise pour qui que se soit dans ma famille. Elle n’est pas la première. J’en ai eu quelques unes depuis la fin de mon adolescence. Fort heureusement pour moi, personne n’a jamais semblé vraiment déranger par mon orientation. Le simple fait que je sois capable de m’installer avec une autre personne a ravi au plus haut point mon entourage. Disons que les relations stables n’ont jamais été mon point fort. Mon métier de l’époque n’a jamais aidé d’ailleurs.

Mon regard tombe sur un cadre posé sur le bureau en face de moi. Il me renvoie une image qui me semble presque lointaine de Johan et moi prisent il y a plus d’un an maintenant. J’ai l’impression que le couple sur cette image n’a rien à voir avec celui que nous sommes devenus. Par moment, je me demande ce qui se passe entre nous. Je sais qu’elle souffre de la mort de son frère. Mais le pire dans cette situation est l’impression qu’elle me tient sans arrêt à bout de bras d’elle comme si soudainement ma présence lui est devenue insoutenable. Enfin, c’est un peu l’impression que j’ai. Plus je tente d’approcher, plus je la sens loin de moi. Est-ce normal ? Je ne sais pas trop. Bien entendu, mes problèmes de couple ou de sentiment profond ne regardent que moi. Je déteste en parler avec qui que soit sauf peut-être ma sœur. J’imagine qu’être la plus jeune de trois enfants fait en sorte qu’on tente toujours de me protéger de tout. C’est drôle parce que je suis sans doute celle qui a toujours pris le plus de risque dans sa vie. Devenir militaire n’a jamais été franchement une carrière qui m’intéressait. Médecin a toujours été mon but afin de faire comme notre propre mère. J’imagine que ce fut ma manière de lui rendre hommage et de ne pas l’oublier autre que le collier que je porte toujours autour de mon coup. Ariane, ma sœur, me l’a donnée ne me disant de toujours rester forte parce c’est ce que maman nous dirait d’être. Je me sens toujours chanceuse de l’avoir eu avec Oliver. Soudé dans l’adversité et contre tous. C’est ce qui nous a toujours bien représenté.

Malgré mes choix, mes erreurs, mes peurs, ils ont toujours été là. Ils ne comprennent pas toujours, comme aujourd’hui, mais au moins tous les deux ne me remettent pas toujours en question quand je fais des choix qui leur semble étrange. Je n’ai plus besoin qu’on me fasse la moral à mon âge, mais qu’on m’encourage quand je prends une décision, bonne ou mauvaise. Devenir médecin militaire ne fut pas un choix facile, mais quand l’armée vous propose de payer vos études de médecines… ce n’est pas quelque chose qui se refuse vraiment. J’ai accepté en ne pensant jamais me retrouver en plein milieu d’un champ de bataille. À un moment donner, on m’a mit un flingue dans la main et on m’a dit apprends à tuer parce qu’on te tuera sinon. Sans aucun doute l’expérience la plus horrible et effrayante de ma vie. Prendre une vie alors qu’on a juré de tout faire pour sauver des gens finit par creuser un trou dans votre fond intérieur. On vient à ce demandé si ce qu’on fait est juste. J’ai peur de ne plus pouvoir sauver qui que se soit. J’ai peur d’échouer parce que j’ai trop vu de cadavre par le passer. Ceux-ci sont souvent les compagnons de mes nuits d’où mes insomnies. Je me frotte les yeux en essayant de me concentrer de nouveau sur la conversation que j’ai présentement avec mon oncle ce qui n’est pas chose facile. J’ai tellement de chose en tête. Je regarde la chambre autour d’un air un peu absente. « Je vais faire quelque chose bientôt. Je te le promet. » Ma réponse semble le satisfaire et il change de sujet à mon plus grand plaisir. « Bon, bon! Vous venez toujours manger à la maison ce week-end ? » Autre sujet sensible. « Je vais posé la question à Johan et te revenir. Écoute, je dois y aller maintenant. Je te reparle plus tard. » C’est un mensonge, mais je dois mettre fin à cette conversation maintenant. « D’accord gamin. On se parle bientôt. » Je laisse tomber mon téléphone sur le bureau après avoir raccrocher. Pendant un instant, je me tiens assis en silence. Je finis par me lever du lit en entendant la voix familière de ma petite amie. Pour une fois, c’est moi qui ne veux pas être dans l’appartement alors qu’elle s’y trouve. J’enfile mes souliers de courses et mes écouteurs avant de sortir de notre chambre. « Hey Price, tu manges avec nous ? » Je lève mon téléphone avec mes écouteurs comme seule réponse avant de marcher vers la sortie sans un autre mot ou regard pour quelqu’un. J’entends des pas derrières moi. Johan m’a suivi en voyant mon totalement manque de reconnaissance. Agir de la sorte ne me ressemble pas du tout. J’ai toujours été le genre de petite amie un minimum affectueuse donc être aussi distante est loin d’être normal. « Mory, tout va bien? » Je hoche la tête en souriant à peine sans trop la regarder. « Aouis, ne t’en fait pas. Juste un petit argument avec mon oncle. Rien de grave. J’ai juste besoin de me vider la tête. Je reviens après. » Pour faire en sorte qu’elle ne s’inquiète pas je lui donne un rapide baiser avant de m’éclipser pour aller courir alors que le soleil se couche tranquillement. Courir m’a toujours aidé à me vider la tête, mais ce soir j’ai l’impression que c’est tout le contraire.

Je finis assis dans le sable seule après une bonne heure de courses. J’ignore tous les messages de mon entourage en espérant que personne ne va venir mon chercher. J’ai besoin d’être seule plus que jamais on dirait bien. C’est ce que je me dis alors que quelqu’un s’assoit à côté de moi. « On dirait que vous avez eu une très mauvaise journée. » Je me frotte les yeux avec mes paumes de mes mains et je réalise alors que je pleurais. Comment je fais pour ne pas m’en rendre compte ? Je n’ai jamais été une femme qui pleure ce qui fait en sorte que je suis très étonné. Je me tourne vers l’inconnue. « Ça se voit t’en que ça ? » Elle hausse les épaules tout simplement en regardant droit devant. La femme est plus jeune que moi de quelques années, blonde et porte des lunettes noires. « J’en connais un rayon sur les mauvaises journées. » Elle me sourit et je n’ai aucun mal à lui retourner. Je tends alors la main vers elle. « Emory. » Elle prend ma main. « Kalhan. » Il n’y a pas besoin de plus de mots. Son silence veut tout dire et pour un moment j’ai l’impression que le monde n’est pas sur le point de me bouffer toute crue. Je me sens un peu mieux, déchirer parce que d’une certaine manière j’aimerais que se soit ma petite amie qui me fasse ressentir ainsi. C’est triste comme constatation. Mon téléphone continue de vibrer et je l’ignore pour profiter du coucher de soleil avec une femme que je viens de rencontrer, mais que je sais que je vais revoir. Je le sens dans chaque partie de moi que ce n’est que la première fois. Ça me rassure presque.

bravo, tu es validé(e)

› ma soeur m'a chargée de te valider ! Alors voilà c'est fait .

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