ohana means family. | braxton.

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Maison familiale. Celle où tu n'es pas venue depuis des mois. Ouais, depuis pas mal de temps, c'est vrai. Mais disons que tu n'as pas franchement le coeur à ça. Il y a bien trop de souvenirs. C'est trop douloureux pour toi. Et, c'est ce qui a aussi amené ta mère à s'en aller. Quelques semaines loin d'Island Bay. Probablement que ça lui a fait du bien. Un message reçu le matin même pour réunir toute la famille. Pincement au coeur lorsque tu le lis. Parce que l'entièreté de la famille n'a pas été réunie depuis des années. Depuis que votre père est mort, en réalité. Et maintenant, elle ne le sera plus jamais. Peu importe ce que certains peuvent en dire. Sans le patriarche, plus rien ne sera pareil. Sans Ryan aussi. Une famille détruite, qui a perdu bien trop de membres. Et puis, Swan ne sera pas là non plus. Tu le sais de sources sûres, ou presque. En fait, tu n'en sais rien. Ta soeur aînée est remplie de surprises, après tout. Déjeuner auquel tu n'as pas envie de te rendre. Tu ne le caches à personne. D'ailleurs, Sven l'a bien remarqué. Il y a des semaines en arrière, tu aurais tout fait pour que les Braxton soient à nouveau réunis. Aujourd'hui, tu n'es plus vraiment certaine de ce que tu veux. Tu ne viens pas les mains vides. Tu t'es occupée de préparer le dessert. Tu imagines que le retour de ta mère en ville ne doit pas être de tout repos. Surtout avec Kara enceinte jusqu'au coup. Le terme n'est pas loin, dans tes souvenirs. Ouais, Kara enceinte. Ça t'a fait un sacré choc quand tu l'as appris. La dernière qui devient mère de famille en première. Enfin, la dernière, avant toi. Tu déguerpis de l'appartement après que Sven t'est plus ou moins forcée. Tu appréhendes cette réunion. Un mauvais pressentiment te ronge. Une légère robe vient t'habiller. Le printemps est enfin là, et les rayons du soleil alors que tu marches jusqu'à la maison te font du bien. Quelques minutes et puis, tu restes plantée devant la maison. Tu la regardes, la détailles. Ça te fait bizarre d'être là. De revoir cette façade qui te semble inchangée. Ouais, comme si tout était encore pareil. Un soupir et tu avances finalement vers la porte d'entrée que tu ouvres après avoir légèrement frapper dessus. Au fond, même si tu n'habites plus ici, tu y as encore ta place. Tu es encore chez toi. Il n'y a pas un bruit, sauf celui de quelques ustensiles qui s'entrechoquent. Ta frêle carcasse que tu traînes jusqu'à la cuisine où tu y vois ta mère. Maman. Tu murmures dans un souffle. Un léger sourire vient étirer tes lippes alors que tu avances un peu plus pour la prendre dans tes bras. Ça te fait du bien de la voir là. D'être contre elle. Comme si tu revenais à l'époque où tu étais gamine. Une époque bien lointaine maintenant. Tu t'éloignes d'elle, balayes la pièce du regard. J'pensais être en retard, mais j'vois que je suis la première. Ma baleine préférée n'est pas là ? Kara. Ouais, tu t'amuses à l'appeler ta baleine. C'est qu'elle a un peu pris du poids en neuf mois. Tu déposes le plat sur le plan de travail, toujours en regardant ta mère.

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Courir, verbe qui décrit parfaitement ta journée. Depuis ce matin tu n'arrêtes pas. Réveil qui n'a pas sonné, une chance qu'un bruit t'est réveillé. Bond que tu as fait en voyant l'heure. Ce matin t'étais bien, trop bien. Chaleur de son lit, son odeur qui t'apaise, moment à deux. Des moments que vous avez peu en ce moment. Entre ton boulot, ton dénie et le fait que tu ne vives plus seul .. on ne peut pas dire que l'intimité soit au centre de votre relation. Malgré tout, vous arrivez à trouver des instants, comme hier soir. Un repas, un film, une discussion et pouf tu étais déjà parti dans les bras de Morphée. Simplicité, mais ça te fait du bien. Il te fait du bien et c'est réciproque. Les tensions sont derrière vous à présent, vous agissez au grès du vent. T'essaies de ne pas reproduire tes erreurs passés. T'essaies à ta façon d'être dans cette relation, mieux encore : de ne pas l'en évincer. Et cela semble fonctionner. C'est à cause de ce flot de bonheur, douceur que tu as oublié ton réveil. Une chance que t'en es un dans la tête et que les chiens ont fait un bordel pas possible. Oui parce qu'Alfie ne dort jamais bien loin de toi. Cette boule de poil ne te quitte pas, tout comme Merlin ne quitte pas son maître. Autant dire que ça donne une sacré ménagerie, mais ça vous va. Pas de plainte à l'horizon, toute façon tu préfères ces 'enfants' que les vrais. Ceux qui braillent et font chier plus qu'autre chose. Non ça ce n'est pas pour toi. T'as beau avoir passé le cape de la trentaine, t'être récent posé dans une relation stable, mature, t'en reste pas moins fidèle à tes principes. Pas d'enfants, ces trucs et toi.. ça ne va pas dans la même phrase… enfin ce n'est pas la question du moment. Malgré ce réveil chaotique et en fanfare t'as réussi à être à l'heure au boulot. Une chance, tu n'es plus sous surveillance, mais presque. Ça ne s'oublie pas neuf mois de mise à pieds. Il t'a toujours sous surveillance le chef, tu as beau faire du bon boulot, il n'oublie rien. Il demande toujours des preuves de ton réel changement .. C'est peut être pour ça que tu es en partie dans le déni. Que tu réagis à ta manière face à tout ce qui se passe dans ta vie.. deux mois. Deux mois que vos vis ont changés, mais ça.. ça tu n'y penses pas. Tu gardes la tête hors de l'eau. Tu vogues vers ces eaux troubles à ta façon. Hors de question de replonger, tu n'as pas fait tout cela pour .. que tout vole en éclat. Deux mois que tu tentes d'être là pour eux. Que tu fais du mieux que tu peux. Parfois maladroit, mais au moins tu es là. Deux pieds ancrés dans le réel, ton réel à toi. Un réel emplit de déni une partie de toi en est parfait conscient, mais .. tu avances. Tu avances comme tu peux à ta manière. Message de ta mère qui t'a aussi ramené à cette réalité. Tu venais de quitter la maison de Reid lorsque son nom s'est affiché sur ton écran. Ça t'a perturbé, voir troublé.. un long moment que tu n'en avais pas reçu. Tu sais qu'elle avait besoin de se ressourcer. De s'éloigner de toute cette souffrance, tu n'aurais pas eu ta vie ici… tu aurais pu faire pareil. D'une certaine manière, tu as fait ça.. durant neuf mois. Tu t'es enfermé dans ta bulle, tu refusais les gens d'y entrée, de t'y approcher .. tu ne voulais pas qu'il te voit ainsi.. différence, mais proximité du geste … tu lui as répondu présent. C'est ta mère après tout… mais une boule en toi s'est crée, réunion de famille. Es-tu prêt pour ça ? Pas vraiment, mais le choix tu ne l'as pas non plus. Si tu la fuis, ça voudra dire que tu ne tiens pas tes promesses. Que tu as de nouveau sombré.. si tu y vas.. tu sais ce qui t'attend, sans vraiment savoir… alors tu as mis ce message de côté pour te focaliser sur ta journée. Sur ton travail, sur ces tâches de sang. Parce qu'à tes yeux, tout cela est beaucoup moins compliqué que la vie de tous les jours. Pire : que tes soucis familiaux.

Tu stoppes enfin ta course lorsque tu arrives à ton appartement. Pas de Lex aujourd'hui. Pas de bruit non plus dans l'appartement .. étrange. Alfie se précipite vers la chambre, vers son nouveau compagnon. Eh oui y a un autre spécimen qui vit chez toi, techniquement deux. Tu entends grogner dans ta chambre, le monstre est en vie. Ce qui est un bon signe. Tu souffles un instant, tu sais qu'elle a reçu le message. Parce que ta mère tu la connais et qu'elle l'inclut dans le lot Braxton. Qu'elle la veut dans cette réunion, toute façon : tu la veux. Elle est ton courage, à sa manière. « bon Vampirella, j'espère que t'es prête on part dans trente minutes. » que tu dis en te dirigeant vers ta chambre. La réponse tu la connais : absolument pas. Parce qu'il y a des jours avec et des jours sans. Là tu sais que c'est un jour sans. Suffit de voir sa position, la tv qui tourne en fond sonore, elle qui grogne enfouit dans ton lit. Au final, elle l'a bien trouvé sa place dans ton appartement, mieux dans ta chambre. Elle qui refusait de venir s'installer avec toi -mais qui n'a pas eu le choix-, se sent bien aujourd'hui dans ta demeure. Tu la fixes un instant, échange de regard. Elle te connaît, elle sait de quoi tu es capable. La preuve son regard, sa répartie va dans la direction de ton futur geste. Parce que vous vous connaissez bien. Bien avant que vous emménagiez ensemble, enfin emménager est un bien grand mot. Bien avant que vous deveniez colocataire. Tu balances la couette, attrapes ses pieds. Elle gueule, mais tu t'en moques. « tu aurais du l'prévoir Braxton ! » que tu lui balances avant de la prendre tel un sac à patate sur tes épaules. Elle te tape, elle gueule, elle hurle, d'ici peu tu auras la police à ta porte .. les voisins vont finir par se plaindre, mais tu diras que c'est pour le bien de ta belle sœur. Pour son hygiène et votre vie ensemble. Elle a beau hurlé à plein poumon que tu la lâches, elle finit dans la salle de bain, sous l'eau. Toi faut pas te chercher, tu lui mets du gel douche dessus, histoire qu'elle te fasse pas le coup à l'envers. Parce que tu connais le phénomène. Cette fois ci la bataille est évitée, tu déposes une serviette. « et si tu continues j'te choisis tes habits. » elle te regarde. Tu la regardes. Bref, vous vous regardez. Tu as gagné encore cette manche, ce qui te fait sourire.

Ta gorge se racle, ça grogne à côté de toi et ce n'est pas les chiens. « prête ? » que tu lui demandes, un regard rapide vers elle .. tu regardes à nouveau cette demeure. Maison familiale. Tu n'y a pas mis les pieds depuis l'enterrement. Ça fait quelque chose.. ça te confronte à nouveau à la réalité. Elle est direct et ne laisse guère de sortie de secours. Tu prends une grande inspiration et c'est parti. Plus le choix de faire marche arrière. La réponse de Sawyer, tu pouvais aisément la prévoir. Est-ce que tu l'es ? Pas vraiment. Tu es en contact avec certains, tu sais les grandes lignes .. mais après .. après s'est la découverte. Et dire que vous êtes une famille. Les chiens derrière vous, tu rentres, sans hésitation. « c'est nous, » que tu gueules. Connaissant ta mère, elle doit être en cuisine. Première fois pour Alfie dans ces lieux. La dernière fois, tu l'as confié à Reid. Tu ne sais pas pourquoi.. tu ne voulais pas trop de nouveauté d'un coup. Pensée qui te vient à présent en voyant la bête sniffer un peu tout. Heureusement pour ta mère, il est propre. Il ne va pas pisser au premier pieds de chaise. Sawyer te lance un regard qui veut tout dire. Celui qui dit 'j'te ferais prochainement la peau', tu lui souris et l'entraînes à ta suite. Non elle n'a pas le choix. Ça ne serait pas 'marrant' sinon et puis tu as vraiment besoin d'elle. Elle est loin de se douter de cet élément, mais pourtant c'est le cas. Sa présence te fait du bien, elle t'apaise intérieurement et puis.. ça te permet de ne pas te focaliser sur tes douleurs. De ne pas de nouveau sombrer. Elle est ta bouée, sans même le savoir. Un pas en avant, les visages s'affichent, ainsi que les sourires. Réel joie de se voir ou faux semblant ? T'en sais rien. Tu prends ta mère dans tes bras. Elle est.. différente. Embrasses ta sœur et attrapes un morceau de pain. Faire un premier pas ? Tu laisses l'honneur à ta mère, de parler .. « vous pouvez me féliciter car c'était pas gagné pour la sortir du lit, » que tu dis en regardant Sawyer. Petit tirage de langue, tel deux gamins. Qui aime bien châtie bien et puis ça permet de mettre l'attention sur elle. Ça c'est mal, mais au moins ta mère te demandera rien. Et ça c'est aussi bien.

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Comme tous les autres, tu as reçu le message de ta mère. Pourtant, c'est là où tu vis qu'elle a débarqué, ou plutôt redébarqué en t'annonçant qu'elle comptait réunir tout le monde. Comme d'habitude, elle t'a fait des mystères. Votre mère t'a toujours fait des mystères, un peu comme si tu n'étais pas digne de confiance pour te dire de quoi il s'agissait, ou même de garder pour toi un secret puisqu'elle t'avait gentiment dit "Non Kara, c'est un secret". Toi, d'ordinaire, les secrets, ça te réjouissait, elle, c'était pas le cas. Ce qui se comprenait depuis que vous aviez enterré Ryan, un sacré coup au coeur d'ailleurs. Et tu ne pouvais t'empêcher de te dire que c'était de ta faute, sans aucune raison valable, mais les disputes et les conflits, tu en as toujours été sûre, ont eu raison de lui. Ce qui t'avait nettement refroidie, il fallait le dire. Résultat, depuis, à l'exception de Jane qui avait fait le premier pas vers toi, tu n'avais reparlé à personne. Au moins, tu ne générais plus de conflits, selon ton étrange esprit dérangé. Depuis, tu as autre chose à penser. Tu t'es plus focalisée sur toi, c'est vrai, mais aussi sur ton bébé. Cependant, t'as eu beau essayé par tous les moyens, y compris le chantage affectif, tu n'as pas pu tirer une seule parole sur les raisons de cette réunion à ta mère. Du coup, ta seule défense logique contre cette déception, c'est de bouder. Tu es, depuis, montée dans ta chambre et n'en est redescendue que pour manger, te laver, et te servir de ce dont tu as eu besoin, peu importe s'il s'agissait d'ouvrir la porte pour une pizza ou simplement de piquer des bonbons sous le nez de ta mère. Ton récent anniversaire n'a pas eu raison de ton immaturité, malheureusement. L'heure du déjeuner organisé par la matriarche de la famille arrive et c'est en jogging, les cheveux à peine tirés et dans tous les sens, que tu écoutes de la musique, un casque sur les oreilles, dans ta chambre. Tu refuses toujours de descendre et encore plus de faire un effort pour accueillir tout le monde. Tu n'as aucune envie de devoir t'expliquer sur ton silence ni rien et tu n'as aucune envie d'entendre à quel point les autres vivent, dans leur malheur, des choses extraordinaire quand tu restes cantonnée à tes quatre murs et que tu ne vois plus personne, même pas tes amis. D'ailleurs, même Lily a fini par couper les ponts, et ça, ça te fait mal. Parce que Lily, c'était un peu comme ta meilleure amie, surtout depuis que tu es au courant de ta grossesse. Elle te supportait sans cesse, t'incitait à te changer les idées, s'imaginait marraine... et du jour au lendemain, plus rien. Plus de nouvelles, plus de réponse, et même son répondeur sonnait dans le vide. Alors après avoir autant perdu la main sur les rapports sociaux, comment pourrais-tu t'adresser à ta fratrie sans leur sauter à la gorge ? Tu espères juste que ça passera facilement et vite, surtout, une fois que tu auras accepté de descendre. C'est en entendant la porte s'ouvrir et se refermer que tu prends la peine de sortir de ta chambre. Pas énormément, mais assez pour entendre ce qu'il se disait, et pour reconnaître la voix de Jane. JANE ! pour elle, tu aurais descendu les escaliers à toute vitesse si tu l'avais pu et tu te serais jetée dans ses bras. Mais ton sale caractère demeure, et tu maintiens le fait que tu boudes. Du haut des escaliers, tu entends ta mère répondre à ta jumelle. Elle refuse de sortir de sa chambre. Ca ne lui a pas plu que je débarque sans lui dire pourquoi. Tu soupires. C'est un véritable euphémisme de penser que ça ne t'a pas plu. Tu aurais bien voulu savoir pourquoi elle est revenue après être partie aussi précipitamment. Te laissant seule, sans travail, sans argent, à gérer davantage que juste ton estomac, pour une fois. En faisant bien attention, et avec toute la lenteur possible, tu descends, sans pour autant être silencieuse. Pour le coup, si une baleine avait des jambes, elle ferait autant de bruit que toi en descendant cet escalier. Tu te poses dans l'encadrement de la cuisine, un sourire sur les lèvres pour ta soeur. « J'aurais dû me douter que la première arrivée, ce serait toi ! » Faut dire que si tu n'habitais pas là, tu serais très certainement la dernière arrivée à cette réunion de famille. Bien loin derrière tout le monde, ce qui ne t'empêche pas d'être contente de ne pas avoir à te déplacer. Tu tournes la tête vers l'entrée quand tu vois la tête d'un chien. C'est sûrement Cade. Tu restes assez à l'écart pendant que ta théorie se confirme. Oui oui, c'est Cade sans oublier Sawyer. Tu déglutis. La dernière fois, tu n'as pas non plus été tendre avec eux. C'était peut-être avec eux que tu as été la pire, à vrai dire.

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Sa famille ? Keny avait de plus en plus de mal en parler.... Chez les Braxton tout était compliqué, très compliqué même depuis le départ de certains.... Une famille se doit unie, se doit de s’entraider les uns, les autres mais malheureusement certaines situations ne font que diviser et réveiller certaines blessures....

Très égoïstement, Keny s'était éloigné d'eux suite au décès de Maggie, le jeune homme avait souhaité se protéger en évitant de multiplier les épreuves qui lui brisaient le cœur.... Bonne stratégie ? Probablement pas ! Dans la souffrance les amis peuvent aider mais c'est très souvent les frères et sœur qui trouvent les bons mots pour atténuer votre peine et votre chagrin.... Le jeune journaliste avait bien évidemment reçu du soutien sous forme de textos ou encore d'appels téléphonique mais avec du recul il aurait certainement du procéder d'une toute autre façon..... Une accolade de Cade aurait été la bienvenue, ses sœurs actuellement au chômage auraient probablement eu le temps de lui concocter quelques pâtisseries pour lui donner un peu de heaume au cœur mais Keny toujours embêté à l'idée de montrer une facette faible de sa propre personne s'était refusé à tout ça.... Quel imbécile ! Dans cette fratrie la communication était donc un réel problème, il le savait très bien...

Message reçu de sa mère lui demandant de passer à la maison pour une grande réunion de famille ! Surprenant et mystérieux comme d'habitude..... Un brin réticent à l'idée de revoir tout le monde en une seule fois c'est au final la meilleure des stratégies et surement celle qui permettra à tout le monde de reprendre un minimum de contact... Oui l'espoir fait vivre ! Espérons néanmoins que de cette réunion ne naisse pas une nouvelle tragédie...

Comme à son habitude, Keny n'est pas en avance, l'embrasse rapidement son petit-ami avant de prendre la direction de la maison de sa mère située à seulement quelques rues de là où il vit depuis maintenant deux petites semaines.... Plus il s'approche et plus sa gorge se sert....

Accompagné d'une bouteille de champagne, il finit par pousser la porte d'entrée... Sans surprise aucune, les autres sont déjà là.... Keny se dirige en premier vers sa mère qui n'est pas comme d'habitude.... Clairement il y a un problème... Il embrasse ensuite Kara, Jane et termine par son frère, Cade... Il est gêné, embêté d'avoir fait le mort pendant si longtemps.... On voit sur son visage qu'il n'est pas spécialement à l'aise..... ''Ca sent super bon ici...'' Oui, il ne sait pas vraiment quoi dire...

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