Richie Filds l What the world needs now is love, just love.

Richie Filds

Ce que le temps nous réserve n’est rien à côté de ce dont toi et moi, sommes capable.

les informations en vrac

Richie est fils unique › Ses parents possèdent un hôtel *** à Toronto › Il adore chanter, d’ailleurs il a prit des cours de chant plus jeune › Sa chanson préférée est Creep de Radiohead › Son premier copain s’appelait Leo  › Il est toujours amoureux de son ex › Il adore les films d’horreurs › Il s’est fait tatoué le « T » de Tom › Il a décidé de devenir avocat à l’âge de 10 ans lorsque son meilleur ami de l’époque, Ethan a avoué que son père l’avait attouché sexuellement. › Lorsque Richie a quitté l’appartement qu’il partageait avec Nathan, il s’en est mordu les doigts directement et souhaitait faire demi tour, mais persuadé que Nathan en avait finit avec lui, il n’as jamais osé rentrer, trop honteux › Richie est sans filtre, il prend parfois des décisions sans queues ni têtes et va tout le temps au bout des choses même s’il s’avère que parfois, c’est plus dangereux qu’il n’y paraît › Il a la phobie des volatiles › Richie est un garçon très attentionné, très attentif, pas étonnant qu’il pouponne si bien › Il a échapper de peu à une balle au cours d’une fusillade dans un centre commercial de Toronto en juin 2012 › Depuis ce jour, il s’est mit en tête que la vie mérite d’être vécue pleinement si l’on ne veut pas avoir de regrets › Aujourd’hui, retrouver son fils et Nathan et la seule et unique chose qui l’intéresse › Pendant plus de 10 mois, ses nuits n’ont été que cauchemars et angoisses à l’idée d’avoir tout fichu en l’air › Il a quitté le Canada sur un coup de tête pour partir en Nouvelle Zélande, tenter de récupérer sa famille ›

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>grant gustin ›</pris> richie filds

   

l'histoire de ma vie

Il était une fois...

PARTIE I : La porte.

La porte se refermait derrière moi d’un coup sec. Le bruit sourd qu’elle avait provoqué avait résonné en moi comme le bruit qu’émet le marteau du juge lorsque ce dernier conclu l’annonce de votre sentence. Dans mon cas, inutile de faire appel car c’est bien moi qui ait engendré tout ça. En mettant un terme à tout ce que j’avais entrepris avec Nathan, j’avais l’impression de rembobiner les vieilles cassettes qu’on mettait dans les magnétoscopes. Je voyais les images de ces dernières années défiler. D’un côté, j’étais soulagé et d’un autre, mon cœur se tordait dans tous les sens d’avoir fait l’erreur de mettre un terme à ce qui m’était arrivé de plus beau. Je suis égoïste et lâche. Lâche d’avoir abandonner Tom, mon fils et Nathan que j’aime éperdument. Sans mon envie de paternité, sans ma précipitation nous n’en serions peut-être pas là ? C’est bien moi qui ai proposé a Nathan de m’épouser en emménageant à Ottawa, c’est moi qui ai tout lâché pour retrouver l’homme que j’aime pour quoi au final ? Tout lâcher comme ça ? Pour retrouver une liberté qui jadis ne me plaisait guère ?
La porte d’entrée était close tout comme devait surement l’être celle du cœur de Nathan. Aucun moyen de faire demi tour, je n’avais plus qu’une chose à faire, affronter cette nouvelle vie qui au final ne m’enchante pas plus que ça. Je dévalais les marches de l’immeuble, mes sacs dans les mains. Arrivé devant l’entrée, je déposais au sol mes sacs afin d’essuyer du revers de ma manche une larme qui roulait sur ma joue. Le taxi qui j’avais commandé était là, prêt à m’emmener loin, là où j’entamerais ma pénitence. J’avançais droit devant, mes chaussures crissant sur la neige qui jonchait le sol. Le conducteur me débarrassait de mes affaires pendant que je pénétrais dans la voiture. Lorsque le coffre se refermait avec fracas, je levais instinctivement les yeux vers la fenêtre de notre salon, au 3e étage. J’espérais le voir, Tom dans les bras, me donnant toute la force et la rage de faire demi tour et de lui dire que tout ça n’était qu’un mauvais rêve… mais personne n’était là. Ni Nathan, ni Tom. Il ne saura jamais combien je m’en suis voulu à cet instant précis et ô combien j’aurais aimé faire demi tour et lui dire que nous finirions notre vie ensemble. Il ne saura jamais que j’ai regretté et que j’en paye le prix.  
Le taxi démarra et me guida tout droit vers l’aéroport. Direction Toronto, retour à la case départ.

PARTIE II : Subconscient

« Maître Filds je vous prie ».
Je m’avançais alors devant le juge, la gorge nouée. L’instant était décisif.
« Merci Monsieur le juge.
Tuer… est un crime, commettre un attentat est un aussi. Qu’en est il du vol ? Un délit, une infraction. Je n’essaye pas de réduire la gravité de l’acte commis, loin de là, un délit doit être punit. Je vous demande juste, mesdames et messieurs les jurés de regarder ce jeune homme de 15 ans et de voir bien plus loin que l’acte. Mon client, n’as pas cherché à dérober des produits de haute technologies, encore moins des bijoux. Il s’agit içi de nourriture. D’éléments essentiels à la survie de tous. Mon client vit seul avec son père depuis plus de dix ans et depuis, de nombreuses demandes d’aides ont été faites par cette famille qui manque de tout, qui vit dans un appartement de 16m2 tout au plus et qui peine à survivre. Son père travaille comme un acharné mais parviens tout juste à payer le loyer. Sans repères depuis la départ du concubin de son père, le jeune homme est dépourvu de tout repère. Il évident qu’avec un seul salaire et un manque de repères, cet individu tente par tout les moyens de subvenir aux besoins de sa famille ! S’il y a une personne à blâmer dans cette affaire, c’est ce parent indigne qui a tout quitté au nom de quoi ? De rien ! Comment voulez vo…
« Excusez moi Maître Filds, mais si quelqu’un est à blâmer dans cette affaire, c’est vous et personne d’autre que vous ! »
« Moi ? Mais comment ça, je… »
« D’ailleurs, nous avons un nouveau témoin qui souhaite intervenir, Monsieur Lane… »
Je fais alors volte face et tombe nez à nez à Nathan. Je ne peux m’empêcher de faire trois pas en arrière jusqu’à ce que je sente une petite tape sur mon épaule. Je me retourne à nouveau et me retrouve face à mon client. « Papa ! » répète t il alors que son corps semble rapetisser et rajeunir au point de reprendre les traits de Tom tel qu’il l’était la dernière fois que je l’ai vu. Il continue alors de répéter « Papa, pourquoi tu es parti ? » tandis que Nathan murmure à mon oreille « Tu n’es qu’un lâche ! Tu n’as pas honte ? ».
Je ne sais alors plus où donner de la tête, mes yeux s’embuent de larmes et je me mets à hurler.

Seul au milieu de mes draps je tente de reprendre mon souffle haletant. Autour de moi, rien d’autres que le noir de ma chambre. Je ferme les yeux quelques instants avant de me rendre dans la salle de bain afin de me passer de l’eau dans le visage. Mon corps est en sueur, mes yeux sont cernés et ce schéma ne cesse de se reproduire nuits après nuits.
J’enlève alors mon tee shirt et mon caleçon pour me glisser dans la douche. Alors que l’eau vient glisser sur ma peau, je me laisse alors glisser le long de la paroi jusqu’à me retrouver assis sur le sol, mes larmes venant se confondre avec le liquide tempéré. Ça n’en finira jamais. Je ne peux plus vivre avec ça. Je savais qu’un an auparavant j’avais fait la plus grosse erreur de ma vie, aujourd’hui, il était temps de reprendre les choses en mains.

PARTIE III : Voyageur

Lorsque j’ai rencontré Nathan, j’avais su que nous étions voués à faire de grandes choses ensemble. Je l’avais su à l’instant même où son regard avait croisé le mien lors des vacances de février dans la station de ski où je dispensais des cours. Evidement, j’étais loin d’imaginer que nous nous serions mariés si rapidement et que nous aurions eu un enfant ensemble mais après tout, tout ça, je l’ai voulu et au fond, je le veux encore.
Un an, ce n’est à la fois rien et à la fois interminable. Tom me manque, Nathan me manque, notre vie me manque. Depuis ces nombreux mois, nous n’avons pas vraiment échangés, au point même que je n’étais même pas au courant qu’il avait changer de pays, avec mon fils. Peut être Nathan ne m’aimeras t il plus jamais après tout, mais Tom… même s’il n’est pas la chair de ma chair, il est mon trésor, un trésor que j’ai abandonné mais pour lequel je donnerais corps et âmes pour le retrouver. Je veux au moins que mon fils sache que j’ai été un gros con, que j’ai prit une décision horrible mais que j’ai besoin de lui, que je l’aime et que plus que tout, je veux qu’il fasse parti de ma vie. Quant au jour où il me demandera si je l’ai retrouvé cette liberté que je souhaitais tant retrouver, je lui affirmerais le plus sincèrement possible que non. « Ma liberté, elle n’a jamais aussi présente que lorsque tu es arrivé dans ma vie, que lorsque VOUS êtes arrivés dans ma vie… ». Rien, rien n’a su combler leur présence, je n’ai rien vécu, rencontrer personne, tout ce qu’il m’a manqué au final, c’est eux.
J’aimerais tellement pouvoir dire « vous », inclure Nathan, mais son cœur… J’ai peur qu’il ai trop souffert. C’est bien ce qui sera le plus dur à faire pour moi, me dire que mon acte est irréversible et qu’il ne reviendra jamais. Mais qui ne tente rien n’a rien et ma détermination est sans faille depuis toujours.
Après quelques brèves recherches auprès de proches, j’ai appris que Nathan est partit rejoindre sa fratrie à Wellington en Nouvelle Zélande. C’est loin, très loin, je sais et je n’ai pas beaucoup d’argent, juste quelques sous mis de côtés pour subvenir aux besoins de Tom plus tard. Heureusement pour moi, mes parents, qui ont toujours crus en moi et en cet amour que nous partagions avec Nathan m’ont forcé la main pour que j’accepte qu’ils me payent un billet d’avion. C’est vrai que j’ai été chanceux. Mes parents ont toujours accepté mon homosexualité et encore plus Nathan qui selon eux, était fait pour moi et je les rejoins là dessus. Nous avions toujours été complémentaire, indispensable l’un à l’autre… tout n’était qu’une évidence.

Je n’ai rien. Qu’un grand sac sur les épaules et mon courage entre les mains. Je ne sais pas si je dois y croire ou pas, j’ai l’impression d’être dans un film américain, une sorte de drame où l’un quitte tout pour retrouver son âme sœur à l’autre extrémité du globe pour réparer l’erreur qu’il a commise. Généralement dans ces films, tout finit bien. Pour le coup, je suis un peu moins certains en ce qui me concerne. J’ai son adresse, son numéro de téléphone et je sais plus ou moins où il travaille. Je n’ai rien réservé, ni hôtel, ni couchsurfing, je dormirais sous un pont s’il le faut mais je veux les retrouver, je DOIS les retrouver. Je suis tellement déterminé a revoir mon bout de chou, ses faussettes rieuses, ses petites mains boudinées, son rire inestimable… Je suis déterminé à le revoir lui, celui qui m’a tout donné et à qui j’ai tout prit, celui pour qui du premier regard à fait vibrer mon cœur. Je suis si déterminé et pourtant… j’ai si peur.