Blaise { C'est toujours interdit de pratiquer une autopsie sur quelqu'un de vivant ?

Blaise Morgan

avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (1) Blaise est doté d'une mémoire photographique. C'est pour cela qu'il a toujours eu une grande facilité dans ses études. Ca lui permet surtout de se concentrer sur la pratique. Il n'a pas peur de le crier sur tous les toits. De toute façon, le gens voient bien que ce n'est pas un gros bosseur. Inutile de mentir. (2) Il a un sens de l'orientation vraiment pourri. Il a grandit à Island Bay, il est censé connaître la ville sur le bout des doigts, mais il est complètement infoutu de vous dire où se trouve telle ou telle rue. Donc évitez de lui demander de l'aide, il risque de vous diriger vers une maison close plutôt que chez le vétérinaire. (3) Il aime pas particulièrement le sport. Pourtant, ça ne l'empêche pas de faire des soirées avec ses potes au bar sportif pour supporter les All Blacks. En fait, c'est l'ambiance qu'il adore. Parce qu'il ne comprend toujours pas le principe de courir et de se prendre des coups pour rien. (4) Il adore parler de ses enfants. Blaise, c'est le genre de mec chiant qui vous envoie quinze photos par jour de ses mômes. Alors que soyons honnêtes, on s'en fout royalement. Mais ses deux poussins, c'est sa plus grande fierté. Il continuera de nous faire … avec eux. (5) Blaise vient d'une famille modeste. C'est grâce à ça qu'il garde toujours les pieds sur terre et qu'il n'a pas la folie des grandeurs. Il a d'ailleurs un peu de mal ses derniers temps à joindre les deux bouts. Il fait passer le bien être de ses enfants avant tout. C'est la raison d'ailleurs qui le pousse à refuser certaines sorties avec ses amis. Il ne peut pas se permettre de dépenser vingt dollars tous les soirs. (6) Sa plus grande passion après ses enfants et la médecine, c'est la cuisine. Gourmand, il a apprit très tôt à faire la cuisine. Il se débrouille plutôt bien. C'est d'ailleurs lui qui fait tous les gâteaux d'anniversaire pour ses enfants. (7) Blaise n'est pas vraiment fan des chiens. Bon, il faut l'avouer, il les déteste. Il s'est fait mordre par un chien qui ressemblait à un rat (pour le paraphraser) quand il avait sept ans et ça l'a traumatisé. En revanche, il adore les chats. Il adore leur air supérieur et pédant. Il a toujours dit que dans sa prochaine vie, il voudrait se réincarner en chat. (8) Le futur médecin est quelqu'un qui ne se prend jamais la tête. Il relativise tout. Ca en devient parfois chiant, il passe souvent pour quelqu'un de désinvolte. Ce n'est pourtant pas le cas. C'est juste qu'il essaie de voir le côté positif de toutes les situations. C'est un éternel optimiste. (9) Il est très superstitieux. Si il ne rattrape pas son caleçon le matin après l'avoir lancé, il sait que ça va être une journée de merde. Il ne passe jamais en dessous d'une échelle. Il jette le sel par dessus son épaule quand il le renverse etc etc. (10) Il a tendance à s'attacher rapidement aux gens. Il adore écouter les histoires des autres et les aider à aller mieux. C'est pour ça qu'il a voulu devenir médecin. Aider les autres à aller mieux, c'est sa mission, et il le sait. (11) Il a tendance à adorer les potins. C'est la commère de l'hôpital. Si une infirmière couche avec le pédiatre, il le saura. Il adore tout savoir, c'est pour ça qu'il a toujours son nez partout.

les indiscrétions sur le joueur

  

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<pris>○ douglas booth</pris> blaise morgan

l'histoire de ma vie

il n'y a que la mort qui peut me tuer

C'est dans l'ambulance que tu es né. Tu étais déjà trop impatient de rencontrer tes parents et de découvrir le monde. C'était ton père qui conduisait l'ambulance ce jour là. Il ne s'attendait certainement pas à ce que sa femme soit la première « patiente » de la journée. Tu étais un bébé bien portant, un peu plus potelé que la moyenne, ta mère se souviendra longtemps de ta venue au monde … Tu es le deuxième et dernier enfant des Morgan. Ta sœur aîné, Louise est né un an jour pour jour plus tôt que toi. Et oui, partager son anniversaire avec sa sœur, c'est plutôt naze. Si seulement ça s'arrêtait là... Le 16 Mars, de chaque année il s'est passé quelque chose de spécial. 16 Mars 1992.

Tu avais passé la nuit à hurler à la mort pour une raison qui était complètement inconnu. Tes parents avaient tout essayé. Le biberon, les caresses, les berceuses. Rien ne pouvait te calmer cette nuit du quinze au seize mars. En vérité, il n'y avait rien qui n'allait pas cette nuit là. Tu devais probablement avoir envie d'attirer l'attention. Comme aujourd'hui, tu aimes faire du bruit pour pas grand chose. Quel capricieux tu étais déjà. Alors ce jour là, tu avais dormi toute la matinée, laissant tes parents dans un état de zombie en décomposition avancé. Les pauvres n'avaient pas très bien dormi et avaient invité toute la famille pour fêter les deux ans de Louise et tes un an. Il était clair que tu avais choisit ton moment pour faire mentir tes parents. Eux qui disaient fièrement à tout le monde que tu faisais tes nuits. Voilà que ta mère était obligée de maquiller ton père pour ne pas qu'il ressemble à un cadavre sur les photos. Cette fête, vous vous en souviendrez, non pas à cause de la tête de tes parents qui avaient clairement besoin d'une sieste de trois jours. Mais bel et bien parce que ce fut le jour ou tu as foutu le feu à la baraque. Au lieu d'essayer de souffler sur la bougie et de cracher dessus comme tout enfant de un an normal l'aurait fait, tu l'as prise dans tes mains et tu l'as évidemment déposé avec toute la délicatesse qui te caractérise ... dans le verre de whisky de grand père Tom. Grand père Tom qui était tellement mort de rire qu'il a renversé son verre sur la nappe qui a brûlé et la suite, vous la connaissez. La maison en feu. Les voisins qui vous haïssent et qui maudissent votre famille. Des pompiers surpris de voir des gens morts de rire plutôt qu'accablés. Bref, un premier anniversaire bien original.16 Mars 1993.

Quand l'école appelle tes deux parents pour une réunion urgente avec le directeur, c'est plutôt mauvais signe. Tu étais assit sur l'une des chaise qui était à l'entrée du bureau du directeur de l'établissement, tu balançais tes jambes dans le vide, t'ennuyant profondément. Tu ne savais pas ce que tu avais fait de mal. On t'avait grondé, punit, et on avait dit qu'on préviendrait tes parents. Mais pour toi qui n'avait que cinq ans, tu ne comprenais pas vraiment pourquoi. Ta mère arriva la première à l'école. Évidemment, elle t'avait interrogé sur la raison de cet appel. Tu avais haussé les épaules, ne sachant pas quoi lui répondre. Ton père la suivait de près. Il te posa les mêmes questions que ta mère. Tu n'y répondit toujours pas, n'ayant toujours pas trouvé réponse. Une fois dans le bureau du proviseur, tout s'éclaira.  « Votre fils s'est battu pendant son goûter d'anniversaire avec un autre camarade. Vous comprenez qu'on ne tolère pas ce genre de comportement dans notre établissement. » Tu regardais tes pieds qui se balançait d'avant en arrière, ne t'intéressant pas vraiment à la conversation des adultes. La discussion dura longtemps jusqu'à ce que ton père te demande pourquoi tu avais fait ça.  « Joey pas partager son manger. » Alors, plusieurs problème à cette réponse. De un : tu regardais déjà beaucoup trop la télé à l'époque. De deux : tu étais déjà chiant avec la nourriture. Effectivement, il ne vaut mieux pas que quelqu'un touche à ton assiette. De trois : la réaction de tes parents n'étaient pas du tout appropriée... Effectivement, quand le directeur de l'école de votre fils vous appelle pour vous dire que votre fils s'est battu pour une part de cake, vous êtes censé être en colère et gronder votre enfant. Ce ne fut pas le cas. Au lieu de ça, ils explosèrent tous les deux de rire … Joyeux cinquième anniversaire Blaise. 16 Mars 1997

Tu as quatorze ans. Tu commences à être grand, pas trop moche et il faut le dire, tu es plutôt charmant. Ton humour, ton naturel et ta bonne humeur à toute épreuve ont fait de toi un adolescent plutôt apprécié. Tu avais une bonne bande de copains avec qui tu t'amusais beaucoup. Tu avais invité tes amis à ton anniversaire, une sorte de soirée pyjama qui allait bien évidemment partir en cacahuète. Pourquoi ? Parce que ta sœur avait elle aussi invité ses copines à dormir à la maison parce que ne l'oublions pas, c'était aussi son anniversaire. Alors quand on a une bande d'adolescents déchaînés qui commence à avoir des fourmis qui les titillent dans le slip, comment vous dire que ça ne va pas rester silencieux. La musique était à fond, les garçons étaient de leur côté au début, se moquant de Jake qui s'était prit un râteau monumental la veille. Les filles, elles, se déhanchaient sur le rythme de la musique, essayant d'imiter Britney Spears ou Beyonce. Essayant juste … La soirée continuait jusqu'à ce que Jake, frustré de son râteau décida de lancer le fameux jeu de la bouteille. Quelle idée originale. Tu n'en avais pas envie, soyons clair. Tu n'avais toujours pas eu ton premier baiser et tu n'avais clairement pas envie que ça se passe comme ça. Tu regardais beaucoup trop de film romantique avec ta sœur pour avoir envie d'embrasser pour ta première fois devant une foule d'adolescents. Clairement, ce n'était pas ton truc. Seulement, tu as laissé faire le destin. Et bien entendu, c'était toi le premier. Tu es tombé sur Sam, une copine de ta sœur que tu n'aimais pas vraiment parce qu'elle se servait d'elle. Bon dieu que c'était dégueulasse ... Trop de langue, trop de salive, trop de tout. Malheureusement, ce baiser, tu t'en souviendras toute ta vie. Mais heureusement, quelques heures plus tard, après que la soirée se soit calmée et que tout le monde était en train de pioncer dans leurs sacs de couchage. Tu es allé dans la cuisine pour manger un bout de gâteau en toute tranquillité. Une des copines de ta sœur avait eu la même idée. C'était Lucy, la plus discrète, celle qui faisait secrètement battre ton cœur d'artichaut. Elle était belle, elle était douce, elle était gentille. Tout chez elle te plaisait. Vous discutez, après avoir divisé la dernière part de gâteau en deux. Ca a duré longtemps. Vous chuchotiez pour que personne ne vienne interrompre ce moment que tu attendais tant. Et puis, le baiser que tu as eu plus tôt avec Sam, tu l'oublias un instant. Car celui que venait de t'offrir Lucy était bien plus beau. Tu aurais tant voulu que ça soit ce baiser ton premier.   16 Mars 2006

18 ans, c'est l'âge qui te permet de dire à tes parents «  Je suis majeur et vacciné, je fais ce que je veux ». Heureusement que tu n'a jamais été un de ses jeunes branleurs à faire sa crise d'adolescence. Jamais tu as dit à tes parents « De toute façon, quand je serais majeur, je partirai de la maison et je ferai ce que je veux. » Toi tu es le bon fils à ses parents, tu t'imaginais plutôt vivre chez eux jusqu'à tes quarante ans. Avouons le, vivre dans une maison que quelqu'un d'autre paie, manger la nourriture que maman fait et avoir ses caleçons tout propre, c'est le rêve. Seulement, tu avais d'autres rêves aussi. Le premier était de t'installer avec ta copine. Tu avais trouvé un studio parfaitement bien situé, entre la boutique de ta chérie et l'université où tu allais faire ton entrée. Ce seize mars deux mille dix, tu t'en souviendras comme le jour ou tu es devenu indépendant. C'était le jour où tu as déménagé. Tu avais demandé à toute ta bande de pote de venir t'aider. Ta chérie était occupé à sa boutique et n'avait pas pu poser de jour de repos pour te donner un coup de main. Alors dans ta tête, tu t'étais imaginé finir le déménagement le plus rapidement possible pour offrir un joli appartement bien rangé à la femme que tu aimais. Ca aurait pu le faire. Vous aviez donné beaucoup de vous même pour réussir à tout faire en une journée. Tu avais tout bien rangé. Heureusement qu'il n'y avait pas grand chose dans ce studio, sinon tu n'aurais pas été prêt. Évidemment, tête en l'air, tu n'as pas appelé pour qu'on mette l'électricité dans l'appartement. Comment faire plaisir à ta belle si tu avais oublié l'essentiel ? Tu as de la chance d'être tombé sur une femme qui t'aime comme tu es. En même temps, qui n'aimerait pas tomber sur un véritable dîner aux chandelles en rentrant d'une longue journée de travail ? Tu avais allumé toutes les bougies que tu avais … donc trois pauvres bougies qui se battaient en duel sur la table basse. Tu avais acheté le meilleur tacos de la ville parce que tu savais qu'elle raffolait de ça. Quand elle est rentrée dans la pièce, qu'elle a posé ses affaires et qu'elle a vu le spectacle qui s'offrait à elle, elle se jeta dans tes bras, t'embrassa avec tant de passion que tu t'en souvient encore aujourd'hui. Ce soir là, vous avez fait des plans sur la comète, vous fiançant au passage, entre deux bouché de tacos. Mais surtout, c'est le soir qui changea votre vie. Le soir ou vous n'aviez pas de protection. 16 Mars 2010

La troisième année, c'est pas si compliqué que ça en fait. Tout le monde te disait que plus tu avancerait dans tes études, plus tu en chierais. Bande de menteurs. Tu es le genre de mec hyper insupportable à qui tout réussit. Bordel, mais comment tu fais pour être un père complètement gaga, un mari aux petits soins et un étudiant exemplaire ? Tu dois avoir un frère jumeau qui t'aide pour tout ça. Mais non, vous ne savez pas tout. Tu étais pas bien dans ta peau. Tu montrais toujours un entrain certain et un sourire parfait. Mais sous ce masque de bonheur se cachait un mal être. Tu n'avais pas à te plaindre de ta vie. Elle était parfaite. Seulement, tu n'arrivais plus à tout faire en même temps. Avoir plusieurs casquette, c'était beaucoup trop compliqué. Fort, tu ne dis rien à personne. Tu continuais ton petit cinéma, faisant croire à tout le monde que tout allait bien. Ton esprit lui divaguait. Tu n'étais pas si heureux que ça. Tu voyais bien que ta femme n'en foutait pas une à la maison, qu'elle ne t'aidait pas avec Neville, ton fils. Qu'elle passait plus de temps à sortir avec ses copines. Mais tu n'as rien dit. Parce que tu l'aimais et que tu avais peur qu'elle parte. Tu lui donnais tout. Toutes tes forces. Seulement, ce 16 Mars 2013, ton corps ne supportait plus toute cette pression. Tu fis un malaise au volant de ta moto. S'en suivit un accident qui, heureusement, ne coûta la vie à personne. La conductrice de la voiture que tu avais percuté n'avait rien eut. Toi par contre, tu as dégusté. Multiples fractures qui eurent beaucoup de mal à se soigner. Car les mois où tu étais censé rester dans ton lit à rien faire, tu t'occupais de ton fils de trois ans pendant que madame sortait avec ses copines parce qu'elle avait, je cite « besoin d'un peu d'air. Je subis trop de pression en ce moment ». Quelle conne celle là. 16 Mars 2013

L'envie de gagner le golden bipper te prend aux tripes. Tu veux les opérations de folies. Tu veux que pour ce vingt cinquième anniversaire, tu ais une opération tellement unique qu'elle restera gravé dans les anales. Tu étais au taquet, prêt à battre tes amis en n'hésitant pas à leur mettre des bâtons dans les roues. Tu la sentais bien cette journée. Tu savais que tu allais l'avoir le golden bipper. Après tout, tu avais rattrapé ton caleçon en allant à la douche. Luna qui avait eu deux ans trois jours plus tôt avait eut un sommeil tellement profond que tu as eu un doute si tu n'avais pas mit ton somnifère dans son biberon plutôt que dans ton verre d'eau. Neville s'était réveillé tout seul comme un grand et t'avait même préparé un petit déjeuner d'anniversaire. Que demander de plus ? La journée ne pouvait pas mieux commencer. Tu étais parti à l'heure, laissant tes enfants avec leur mère qui avait prit sa journée. Évidemment, les choses se sont corsés au fil des heures. Premièrement, tu n'as pas eu le golden bipper. Pourquoi ? L'esprit de compétition est tellement fort entre tes amis interne et toi que tous les coups sont permis. En gros, ils t'ont enfermé dans les toilettes. Nous ne rentrerons pas trop dans les détails de comment ça s'est passé, c'est trop ridicule et humiliant. Tu as pris sur toi, en te espérant qu'il y aurait deux supers opérations aujourd'hui et qu'avec un peu de chance, tu serais sur l'une d'entre elle. […] Les heures défilèrent et toutes les interventions te passaient sous le nez. Tu avais l'impression que c'était une caméra caché et qu'ils te faisaient un blague qui ne te faisait pas rire du tout. Le meilleur arriva en milieu d'après midi, quand ta sœur est arrivée en catastrophe avec tes deux enfants. Elle avait l'air stressé, complètement perdue et terriblement gênée.  « Ta femme. Elle est partie ce matin en me demandant de garder les enfants. Je ne pouvais pas les laisser seuls alors j'ai dit oui. Mais Bou, j'ai une urgence au boulot, je suis obligée d'y aller. » C'était quoi ce bordel ? Où était sa femme ? Pourquoi ne l'avait-elle pas appelé ? […] Plusieurs heures plus tard, tu étais sur le canapé, le regard dans le vide, caressant les cheveux de Luna qui s'était endormie sur tes genoux. Tu as donc dû rentrer chez toi, demandant une faveur à ses supérieurs. Une fois à la maison, tu t'es occupé de tes enfants, téléphonant toutes les dix minutes à ta femme qui n'a jamais décroché. Tu avais peur qui lui soit arrivé quelque chose. Cette angoisse t'avait rongé pendant de longues heures. En fin de journée, elle finit par t'appeler.  « Je suis désolée Blaise, je n'avais plus de batterie. Je rentre demain. Ne t'inquiètes pas, tout va bien. » Tu n'as pas eu le temps de lui répondre qu'elle avait déjà raccroché. Mais bordel, elle était où ? 16 Mars 2017

Il s'en est passé des choses depuis le seize mars deux mille dix sept. Tu as apprit que ta femme avait eu plusieurs aventures et qu'elle fréquentait plusieurs hommes à la fois. En décembre, quelques jours après Noël, elle t'a quitté et a demandé le divorce. Étrangement, tu ne l'as pas mal vécu. Cela faisait des années que tu ne ressentais plus d'amour envers ta femme. C'était plus de l'affection qu'autre chose. Ce qui t'a fait le plus souffrir, c'est quand ton fils a cassé ton trophée scientifique que tu avais gagné en dernière année au lycée. Autre chose importante aussi, ta sœur a largué sa petite amie, après s'être rendue compte qu'elle aimait encore son ex qui venait de se marier avec un homme. Cette histoire t'a prit la tête pendant de long moi, mais tu étais là pour la soutenir et l'héberger. Vous en avez passé des soirées à picoler et à manger des chips au vinaigre tout en vous plaignant de vos vies compliquées. En ce qui concerne le boulot, tu es maintenant en troisième année d'internat en chirurgie. Tu te poses beaucoup de question sur l'orientation de ta carrière. Tu hésites entre plusieurs services et tu n'aimes pas les incertitudes. A une époque, tu n'aurais pas hésité une seconde, tu aurais répondu immédiatement la traumato. En ce qui concerne ta vie amoureuse, tu l'as complètement mise de côté pour le moment. Tu as eu des petites histoires, mais tu as l'impression que tu n'as pas le droit de t'attacher tant que ton divorce n'est pas prononcé. aujourd'hui