It's christmas (loterie rp)

Une fois de plus mes pas m'avaient emmenées sur le marché de Noël. Je souris doucement en voyant toute cette beauté. Même s'il me manquait toujours la neige et le froid de Lyon. Toutes ces décorations et cette ambiance. Il n'y avait pas à dire on était dans l'esprit de noël. Je passait d'ailleurs devant toi une chorale de noël qui reprenait une de mes chansonsfavorites. Je ne pouvait pas m'en empêcher. Je m'arrêtais pour chanter avec eux  All I Want for Christmas Is You. Une fois la chanson terminé je reprenais tranquillement ma route toujours en chantonnant. 《 I don't need to hang my stocking. There upon the fireplace.》 Je slalome comme je peux entre les gens qui se trouvent ici. C'est le petit inconvénients. Il y a du monde beaucoup de monde. Trop de monde je n'aime pas vraiment ça. Alors je me met un peu à l'écart de la foule. Soulevant Orion dans mes bras. Je n'ai que lui ce soir. Neptune avait l'air trop fatigué je n'avais pas eu le coeur de réveiller mon shiba d'amour. Calinant Orion je regarde autour de moi profitant du calme relatif de ma position. Je vois quelqu'un qui perd un sac. Je n'hésite pas vraiment. Je vais récupérer le sachet et interpelle la femme qui vient de le perdre. 《 Bonsoir 》 Je la laisse reprendre le paquet et lui répond   《 Pas de soucis. Il y a tellement de monde en même temps ... Je suis heureuse d'avoir déjà fait le plus gros de mes cadeaux 》 Je n'ai que la crapule poilue  à  surveiller et c'est déjà bien suffisant. Je regarde les bras chargés de la jeune femme et sourit 《 Vous allez faire des heureux dites moi 》

Je crois que l'ambiance de noël le fait du bien. Le marché de noël, les odeurs et les chants de noël. je me sentais de bonne humeur et j'en avais vraiment besoin. Je n'avais pas toujours la tête à la fête. Quand on fait un sapin dans une chambre d’hôpital plutôt que chez soit près de la cheminée ce vraiment déprimant. Tout comme ce n'est pas très magie de noël de se dire qu'on vas avoir le droit à un repas fade dans des barquette en plastique pour le soir du réveillon, ce n'était définitivement pas la joie. Mais en promenant ici je l'oublie un peu. Je regarde autour de moi et je suis un peu comme une gamine face au jolies décoration argentées, au boules multicolores et au jolies guirlandes que les exposants vendent. Plus je les regarde et plus je me dit que je vais en acheter encore plus. Roméo seras heureux. C'est en regardant autour de moi que je vois le paquet égaré, je m'empresse donc de le rendre à sa propriétaire qui me remercie. Rien de plus normal selon moi. On échange quelques banalité sur la foule, sur les cadeaux et puis elle s'intéresse au chien que je tiens dans mes bras. Je souris doucement. J'adore parler de mon bébé alors elle ne pouvait pas poser de meilleure question « Je vous présente mon chien, Orion » Je le grattouille avec amour, j'aime tellement ces bestioles. J'aimerais en avoir un autre mais je suis incapable de me décider sur sa race. J'hésite toujours entre un autre shiba ou pourquoi pas un chien de traîneau. C'est à voir. La femme se présente et me demande si je suis du coin. je rigole doucement, de toute évidence mon accent se fait encore entendre, pourtant j'en ai passé du temps ici et à la fin on ne pouvait même plus faire la différence. Avec le temps je suppose que ça reviendras « Odessa et non pas vraiment, je suis française mais j'ai passé pas mal d'année ici il y'a quelques. Je viens de revenir » Pas pour la meilleure des raison mais je mentirais en disant que ça me déplaisait d'être de nouveau ici.  

Je présente ma petite bête à la jeune femme qui semble le trouver plutôt mignon. Je souris et le caresse encore alors que mon chien ferme les yeux de contentement. Elle s'étonne de ne pas reconnaître la race et je souris de plus belle, c'est vrai que ce n'est pas une espèce vraiment répandue. Enfin en France ça commençait mais il est vrai qu'en me promenant à Island Bay je n'avais pas beaucoup croisé de ce joli petit chien. Pas du tout en fait. Neptune et Orion semblaient être les deux seul représentant en ville. Contrairement par exemple au berger australien qui étaient très nombreux et me faisait craquer. Je faisais d'ailleurs suer Elsa avec ça, je ne dirais pas non à un troisième chien à la maison. En attendant je répondait à la jeune femme en face de moi. Je grattouillais une dernière fois la tête d'Orion avant de déclarer « Il s'agit d'un shiba inu, ce sont des chiens japonais. Il a sept mois et j'en ai un peu plus vieux à la maison » Qui dormait certainement sur le canapé comme un gros tas. D'ailleurs en parlant de tas je déposais mon chien et fouillais mon sac à main. J'en sortis un paquet. Le cadeau de noël d'Orion, bon d'accord ce n'était pas encore le moment mais ce n'était pas si grave non? Je le laissais détruire le paquet en souriant mais ce sourire se fana en découvrant que je m'étais trompé en attrapant le paquet avant de partir. Orion ne tenait pas entre ses dents un jouet pour chien mais belle et bien l'un de nombreux jouets prévu pour le noël de Roméo. « Et mince mauvais cadeau » Je le fis lâcher sans trop de mal et reprenais la boule de poil dans mes bras « Désolé terreur, tu l'auras en rentrant »  Je regarde de nouveau Ava que mon prénom semble perturber. Elle le confirme en me questionnant sur mes origines, sur celles de mon prénom en tout cas. « Oh non je suis seulement françaises, mes parents aiment juste l'originalité et on vas dire qu'entre ma soeur et moi j'ai hérité du pire » Une preuve supplémentaire que mes parents avaient une favorite mais je ne préférais pas m'étendre sur le sujet. Alors je lui retournais les questions « Et toi alors tu viens d'ici? Ou d'ailleurs ? »  

Je présente mon chien avec fierté, après tout mes chiens sont un peu comme Roméo. Ils sont mes fiertés et encore plus comme il s'agit d'un espèce peu courante ici. En France ils commençaient à devenir un effet de mode plutôt malsain, tout le monde voulais ses chiens ressemblant à des renard mais le soucis c'était que les shiba avait souvent pas mal de caractère. C'était d'ailleurs à cause de ça que j'avais récupéré mes deux petits ange. Neptune et Orion avait tous les deux finis à la SPA, leur ancien maître n'arrivant pas à les gérer. C'est moi qui les avaient sortis de là. « C'est vrai que c'est un peu compliqué d'avoir deux terreurs de ce genre. Mais quand j'ai voulut adopter un chien j'ai craqué sur les deux. Je ne me voyais pas en prendre un et laisser l'autre croupir au chenil » Non c'était hors de question, j'avais donc dit que je craquais pour les deux et c'était avec deux compagnons que j'étais repartie. Elsa n'avait pas été franchement ravie mais elle avait bien compris mon choix. Aujourd'hui je pense que ni elle ni moi ne regrettais. Bon peut être qu'Elsa un peu mais c'était plus dut au fait que les shiba sont les chiens d'un seul maître et que pour les deux il n'y avait aucun doute, c'était moi l'élue. « En fait je crois que je vais avoir droit à un petit troisième pour noel, cadeau de couple » Elsa nourrissait l'espoir qu'un nouveau chien l'écoute enfin. J'en doutais mais évidemment je ne lui disait pas, je voulais ce petit dernier. On parle prénom et je lui confie que le mien est juste une envie d'originalité de mes parents.« Merci, mais j'aurais tout de même préféré qu'ils échangent, ça s'est pas joué à grand chose, j'ai une jumelle, j'aurais put être Apolline » Et cette phrase vaut pour beaucoup de chose car il y avait pas mal de domaine dans lequel ma soeur me surpassait et notamment dans l'estime de nos parents. C'était fou comme ça ne se jouait pas à grand chose la vie parfois. En l’occurrence ça c'était joué à quelques secondes, si j'étais née la première j'aurais été Apo et ma vie aurait surement été totalement différente. mais avec des si on refait le monde. Ma vie est ce qu'elle est. Ava m'apprend alors qu'elle est française d'Annecy plus précisément. Je souris avant de lui répondre en Français « C'est une belle coincidence je viens de Lyon, c'est vraiment pas loin, on aurait presque pu se connaitre là bas! Tu es installée ici depuis quand toi ? » Je garde un sourire béat. Trouver des français c'est chouette, je suis heureuse de parler en français avec quelqu'un d'autre que ma compagne.  

Mon enthousiasme est très grand quand je parle de mes chiens. Je n'y peut rien, ce sont les animaux que je préfère depuis que je suis toute petite. Mais enfant je n'en ai jamais eu, sous prétexte que ça faisait trop bruit et que ça prenait trop de place. Tu parles, on avait une maison bien trop grande pour les quatre personnes que nous étions. Mais c'était ainsi, mes parents n'étaient pas très animaux, pas très enfant non plus, je m'étais parfois demandé pourquoi ils en avaient fait. Je savais très bien que c'était juste pour maintenir la lignée, il ne s'attendait pas avoir deux bébés, ça ils me l'avaient fait comprendre plus d'une fois. Dans tous les cas je compensais les manque d'animaux étant petite maintenant. Alors parler de mes amours de boules de poils ne me posait aucun soucis, au contraire. Je grattouillais la tête de mon chiot avant de répondre à sa question « Non Neptune vas avoir deux ans, Orion, ici présent a presque dix mois. Ils étaient ensemble chez leur ancien propriétaire. Alors j'ai décidé de les laisser ensemble. J'ai fait râler mon amie mais au final ils font partie de la famille maintenant » Oh oui et j'avais été triste quand au début j'avais du me résoudre à les laisser en France, l'avion pour eux et les frais de quarantaine étaient élevé et avec le transport médical de Roméo, nous n'avions pas pu tout payer d'un coup. Mais l’important c'est qu'ils sont là à présent et bientôt il y'en aura trois. La jeune femme me dit que ça risque de faire de l'animation chez moi. Je hausse les épaules, depuis que mon petit bonhomme passe toute ses journées et ses nuits à l'hopital, j'ai toujours l'impression que la maison est vide. Il me manque tant mon petit bonhomme. Je préfère ne pas répondre et enchaîne plutôt. On parle famille, elle m'apprend ainsi qu'elle a deux frère et deux soeurs. Elle a de la chance, j'aurais aimé avoir d'autre frère et soeur. J'adore ma soeur mais notre relation était particulière. « Moi je n'ai que ma jumelle » Je suis ravie d'apprendre qu'elle est française alors je ne me prive pas pour changer de langue. Elle m'apprend qu'elle est ici depuis longtemps. On aurait pu se croiser avant. « J'ai vécut ici de mes dix huit ans à mes vingt cinq ans. Mais la France me manquait, surtout ma soeur alors je suis rentrée » Ce n'est pas tout à fait vrai. J'aurais pu continuer à vivre ici si ma grossesse ne m'avait pas pris de cour.« Tu es retourné en France de temps en temps ? Ou pas du tout ? » Je l'avais fait assez peu quand je vivais ici, le temps d'avion était assez dissuasif, tout comme le prix d'un billet. Moi qui déteste être assisse pendant des heures, c'était toujours un calvaire de retourner en France. 

Quand je parle animaux j'ai tendance à m'emballer un peu. Alors évidemment je raconte avec pas mal de détail l'arrivée de mes deux boules de poil dans nos vies. Je laisse échapper le fait que ma belle rousse n'avait pas forcément sauté de joie en apprenant que j'en ramenais deux. J'avais promis de prendre un chien, un seul chien. Mais j'avais craqué sur les deux petits shiba. Je secoue la tête doucement « Oh si elle les aime bien mais elle en voulait un seul au début. En plus il faut bien avouer que ce sont des chiens d'un seul maître et qu'ils la snobent souvent » Moi je trouvais ça très drôle mais ça avait le don de faire enrager ma compagne. Quand elle demandait à Orion de lâcher un truc et qu'il passait devant elle en gardant bien dans la gueule sa pantoufle. On mentirait en disant que ça ne prêtais pas à rire. La jeune femme s'excuse de toute ses questions mais je lui souris « Ce n'est rien, je m'emballe souvent quand je parle des mes animaux, pareil avec mon fils » Alors non je n'en voulais pas à Ava. Je parlais avec plaisir des mes bébés poilus. Je parlais ensuite de ma famille et de ma jumelle surtout car c'était la plus importante dans ma famille. La seule qui comptait en fait. Elle m'apprend qu'elle a des jumeaux dans sa fratrie. On parle ensuite de la France puisqu'elle aussi vient de mon pays. C'est drôle de croiser des français. Il n'y en a pas beaucoup mais je suis toujours heureuse d'en croiser. En plus je peux parler en français et c'est agréable. Bon je parle encore souvent en français, puisque ma compagne est française et que mon petit garçon parle bien plus cette langue, dès que nous sommes en famille nous parlons qu'en français. « C'est vrai que c'est compliqué, en plus la France c'est vraiment pas la porte à coté. Quand j’étudiais ici je ne rentrais vraiment pas souvent. Ma jumelle venait plutôt » Mes parents eux n'étaient jamais venus me voir mais ça ne m'avait jamais étonné. Je sais très bien qu'ils ne viendrons pas plus maintenant. Depuis que je suis avec Elsa je suis persona non grata de toute façon. Je m'en moque bien. Je ne me soucie plus de l'avis de mes parents depuis un moment déjà. « Même si la France me manque parfois, je pense que je n'y retournerais plus. Enfin si une fois, on veut se marier là bas mais ensuite je crois bien qu'on vas rester ici. » Et ce n'est pas si mal, même si ma soeur me manquait et que la famille de ma compagne lui manquait. « En tout cas j’espère pour toi que tu y retourneras un peu »