C'mon, smile and be happy man!

Lisandro Salviati

“Deux choses comptent : gagner et s’amuser. Gagner sans s’amuser n’a aucun intérêt.”

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Ta mère est néo-zélandaise, et a toujours vécu dans la ville d’Island Bay, avant de la quitter pour ce qui ne devait être qu’un simple voyage en Sicile, où elle fit la rencontre de ton père, et à partir de là, tu naquis. (&) Durant seize longues années, tu passas toutes tes journées à te promener aux côtés de tes amis, à rire (et à boire, une fois l’âge pris), dans la capitale sicilienne, puis, finalement, tes parents y mirent un terme en déménageant à Island Bay. Tu n’avais que seize ans, mais tu as su accepter ce changement brusque. (&) Ta mère est professeure de biologie, alors que ton père est médecin généraliste. En d’autres termes, tu étais voué à t’orienter vers une carrière scientifique. (&) Depuis toujours, tu es un grand passionné de chimie : tu partages cette passion avec ton grand-père sicilien, duquel tu es extrêmement proche ; sa mort t’aura beaucoup affecté, à l’âge de quinze ans. (&) Le matin, tu ne supportes tout bonnement ni les cafés, ni les thés verts, ou que sais-tu encore ! Non, le matin, c’est un bon chocolat chaud avec des guimauves à l’intérieur, ainsi qu’un bon verre de jus de fraise (parce que tu ne supportes pas le jus d’orange). (&) Tu manges tout le temps ! Tu ne peux pas t’en empêcher, tu es un ventre sur pattes. Ton repas préféré ? Eh bien, c’est compliqué de choisir, mais tu dirais après de nombreuses hésitations et heures de réflexion que c’est certainement un bon hamburger bien gras (et des frites —que ferais-tu sans frites bien salées ?). Tu aimes vraiment trop la mal bouffe. (&) Le weekend, tu aimes bien sortir et faire la fête ; tu en avais l’habitude, dès tes quinze ans (oui, cela n’était pas forcément bien vu par tes parents, mais tu faisais semblant de ne pas boire, bien que ces derniers avaient remarqué que tu leur mentais : tu titubais tout le temps en rentrant de chez tes amis !). (&) Tu as horreur du goût de la vodka. C’est simple, ça te brûle la gorge, et rien que d’en sentir l’odeur te donne des envies de… eh bien, tomber ivre mort. (&) Ton péché mignon ? Dévorer des plaquettes entières de chocolat noir. Surtout le chocolat noir ! Même s’il faudrait que tu en manges un peu moins pour que ce soit bon pour ta santé. (&) Tu as eu, au cours de ta courte vie, trois relations amoureuses. La première, tu avais treize ans, et tu n’y connaissais rien. Vous avez rompu parce que tu n’avais finalement pas envie de t’emmerder avec elle constamment, et que, de toute façon, tu voulais juste t’éclater avec tes potes. La deuxième, tu devais bien avoir quinze ans. Elle, elle était spéciale : deux ans de relation, vous étiez bien amoureux (ton premier grand amour), mais t’as fait le con parce que tu buvais trop, tu rigolais trop, tu plaisantais trop, en bref, t’étais pas sérieux et elle ne voulait pas de ça (et puis, fallait dire que tu t’barrais en Nouvelle-Zélande, alors elle t’aurait jamais revu). La dernière, tu avais vingt ans. Ça s’est mal fini, elle n’a pas supporté ton manque complet de responsabilités. Elle voulait un bel avenir à tes côtés, et toi, tu voulais juste qu’elle te foute la paix et que tu puisses jouer tranquillement à la Playstation. Et manger, aussi. (&) Tu as peur de t’engager dans des relations amoureuses ; tu n’oses pas te l’avouer, mais au fond de toi, tu sais que c’est pour ça que t’as toujours tout merdé. Par contre, tu peux te vanter de ne pas être infidèle ; t’es un bon gars de ce côté-là. (&) Parfois (souvent), il t’arrive de boire une bière, puis deux, et trois, quatre, le soir, quand tu te sens seul, en regardant la télévision. Ton caractère enjoué et ta bonne humeur cessent alors pour laisser place à la déprime totale. Tu t’fais chier dans ces moments. (&) T’es vraiment un piètre danseur (malgré des cours de danse), mais tu t’éclates bien, alors pourquoi t’arrêterais ? Et puis, on dit bien que le ridicule ne tue pas. (&) Tu aimes bien faire des blagues foireuses. Ça t’amuse, même si ça ne fait pas rire les autres. (&) T’es un très bon ami. En revanche, t’es un mauvais petit-ami. (&) A l’avenir, tu aimerais apprendre à aimer réellement (tu es déjà tombé amoureux, mais là, tu veux apprendre à te poser, à y aller en douceur ; tu veux pas qu’on te brusque). Ouais, t’attends un peu la bonne, mais en même temps, t’aimerais qu’elle vienne tard. Sait-on jamais, elle pourrait peut-être t’empêcher de t’amuser ? (&) Ta vie ne se résume qu’à rire, quand tu regardes bien. T’es un rigolo, et personne ne te prend au sérieux. Des fois, ça t’agace, mais tu dis rien. A quoi bon, après tout ? (&) Tu es très sociable, sans doute parce que, comme tu ris tout le temps, tu attires facilement du monde autour de toi : c’est presque si ta bonne humeur n’en devient pas contagieuse !

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ dylan o'brien</pris> lisandro salviati

l'histoire de ma vie

“Avant, j'étais chiant et... c'est toujours le cas.”

primo capitolo…

La naissance d’un être est unique en soit. Personne ne peut ressentir la même chose à chaque naissance, à chaque apparition d’un nouvel être humain sur Terre, et comme le disait Grace Salviati : “Il existe une grande différence entre mettre au monde un enfant afin de lui donner la vie, et attendre l’arrivée d’un nouvel enfant au sein du foyer construit au fil des années et des larmes coulées.”. En effet, comment un père pouvait-il comprendre la douleur que ressentait une mère, au moment même où elle tentait de mettre au monde un enfant, au moment où elle sentait qu’elle perdait les eaux, qu’enfin, oui, il allait arriver, ce gosse agaçant et pleurnicheur qui jamais ne les laisserait tranquille. Pourtant, un père ressent de nombreuses choses, mais Raffaello Salviati ne voulait jamais contredire la plus merveilleuse des épouses de laquelle il eut la chance et le bonheur infini de partager son existence, et ses tracas du quotidien. De cette union faite d’amour naquirent quatre enfants d’origine sicilienne —des italiens en somme, mais comprenez que la Sicile avait tendance à se considérer “sicilienne” et non pas “italienne”, en soit un débat peu utile, mais bien existant ; un peu comme la Corse avec la France, n’est-ce pas ?—, dont les naissances ne permirent en aucun cas la création des mêmes sentiments si ce n’était celui d’une intense joie affirmant être de la fierté de pouvoir agrandir le foyer. De ces quatre enfants naquit le troisième, un dénommé Lisandro Giordano Salviati. A peine né qu’il hurlait déjà —et cela ne faisait qu’annoncer le reste. Lisandro avait beau n’être que le troisième des quatre enfants, il n’en demeurait pas moins le plus agaçant. Il faisait des caprices à longueur de temps, ne voulait pas faire ses nuits, jetait ses jouets partout, et frappait même les membres de sa famille —parfois, il lui arrivait d’être calme. Oui, quand il mangeait. Ou lorsqu’il jouait et que personne ne venait le déranger. Lisandro était un enfant un peu trop hyperactif, mais au cœur tendre. Un amour bruyant, dirais-tu. Du moins, tu supposerais que cet enfant était un “amour bruyant” puisque tu étais cet enfant ! Oui, toi, tu en avais tellement fait baver à tes parents,  à l’inverse des autres membres de ta fratrie. Mais tu étais une source de rires et de sourires, alors, pourquoi cesser d’être aussi créatif en terme de nuisance sonore ? Tu aimais croquer la vie —pas à pleines dents, puisque tu n’en avais pas encore beaucoup à cet âge-là.

secondo capitolo…

L’enfance et ses grandes blessures et traumatismes. Tu étais une boule d’énergie sur jambes —tu courais partout, et bon Dieu ce que tu riais tout le temps ! Ton jeu préféré n’était pas ce vieil indémodable de cache-cache ; non, toi, ce que tu préférais, c’était attraper tes camarades, c’était être le loup qui dévorait les moutons. Tu aimais courir, tu aimais bouger, et surtout, tu adorais manger ! Malheureusement, il t’arrivait parfois de manquer de finesse, et de causer quelques dommages. Tu te souvenais donc t’être bagarré à de nombreuses reprises avec des garçons qui n’aimaient pas ta façon de faire —pour eux, tu bougeais un peu trop, et surtout, tu ne respectais pas les règles. Tu n’aimais pas attendre les explications des règles de jeu, et cela les énervait au plus haut point. Eux, ils voulaient écouter leur maîtresse leur expliquer les choses calmement et dans la tranquillité, alors que toi… eh bien, toi, tu faisais du bruit. Tout le temps du bruit. Tu n’avais décidément pas changé de tes années de bambin ! Au contraire, tu n’en étais que ressorti plus bruyant. Tu te souvenais parfaitement de ton grand-père sicilien qui te surnommait constamment “nuisance sonore ambulante”. Au début, tu ne comprenais pas ce que cela signifiait, avant d’apprendre qu’en réalité, par ces termes compliqués qu’il employait pour un enfant de ton âge, cela n’avait que pour signification que tu étais tel un aboiement constant de chien qui hurlerait à la mort —autrement dit, tu fais trop de bruits, et t’es un peu trop chiant. Ouais, t’étais chiant, mais au moins, tout le monde pensait à toi. T’aimais pas trop quand les autres oubliaient ta présence. Tu voulais tout le temps leur montrer que toi, t’étais là, et que tu savais être là. Bien entendu, peut-être aurais-tu dû apprendre à être davantage calme, plus réfléchi, mais tu n’en faisais qu’à ta tête à cette époque, et ce n’était pas prêt de se terminer.

terzo capitolo…

La pré-adolescence et les premiers amours. Que disais-tu ? Quels premiers amours ? Tu ne faisais qu’entrer au collège, à peine, et tu n’en demeurais pas moins qu’un vulgaire énergumène qui aimait faire des conneries à longueur de temps. Tes professeurs disaient de toi, dans tes bulletins, que tu n’étais pas très attentif en cours, mais tu n’en restais pas moins l’un des meilleurs élèves. Tu avais tout pour réussir, et toi, tout ce qui t’importais, c’était jouer. Tu voulais courir avec ton chien dans les ruelles sombres, tu voulais jouer au pirate alors même que tu n’en avais plus l’âge, tu avais envie de courir constamment, tu souhaitais… faire tant de choses que tu ne savais plus où donner de la tête. Jusqu’à une proposition fort intéressante de la part de l’un de tes amis que tu venais de te faire —une mauvaise fréquentation, prétendait Grace, ta maman. Tu venais de rompre avec ta première copine —Bruna, elle était fort gentille, mais tu n’avais clairement pas envie de t’faire chier à toujours être là avec elle. Non, tu voulais de l’action dans ta petite vie morose, alors à treize ans, tu comprenais que tu ne pouvais guère rester avec elle. Cet ami te proposait donc de participer à des “soirées”, le terme étant déjà bien trop prestigieux pour ce que c’en était réellement, mais t’aimais le concept, et tu ne disais pas non. En fin de compte, peut-être n’aurais-tu dû pas accepter puisque te voilà entraîné, à l’âge de quinze ans, vers de réelles soirées comme les adolescents l’entendent. Oui, des fêtes organisées par des ados amateurs de boissons alcoolisées qui voulaient juste se défoncer la gueule, comme diraient tes amis, et zieuter les quelques siciliennes aux alentours. Toi, c’était pas ton truc, d’observer les autres. Tu préférais boire et danser —oh comme tu dansais comme un pied ! mais tu t’éclatais, alors on ne te disait rien, et puis, tu étais un invité en or : tu savais mettre l’ambiance. Les fêtes commencent, et l’adolescence n’en est pas à sa fin.

quarto capitolo…

L’entrée dans une jeunesse florissante, avec des études passionnantes en sciences. Ta grande passion, que tu partageais avec ton grand-père sicilien ? La chimie, pour sûr. Tu aimais cette matière, alors que tu étudiais encore, et tu rêvais de devenir un grand chercheur en chimie (en d’autres termes, tes amis disaient que tu voulais juste être chimiste —oui, s’ils voulaient ! mais tu préférais le terme de “chercheur en chimie”, bien plus classe, non ?). Tu te lançais donc dans ces études-là, sans oublier de faire la fête à longueur de temps. Tu restais ce même enfant en toi, tu aimais trop t’amuser, et cela provoqua plus tard la fin de ta relation avec ta troisième et dernière petite-amie. Pas d’ta faute, disais-tu, elle essayait de se projeter trop vite à tes côtés, dans un bel appartement à Wellington, avec des mioches qui n’auraient eu de cesse de hurler et pleurer comme toi au bon vieux temps. Toi, tu ne voulais pas de ces responsabilités —tu en avais même peur, alors, tu l’as lâchement abandonné. Et puis, merde, c’était pas la bonne. Oh, tu avais dit Wellington, plus tôt ? Oui. Tandis que tu entamais tes dix-sept années de vie, tes parents prirent la décision de déménager, et quittèrent à tes côtés (ainsi qu’aux côtés de ta formidable famille) la Sicile pour s’installer à Island Bay, la ville natale de ta mère. Tu retrouvais alors les origines néo-zélandaises de cette dernière, et de sa famille que tu n’avais encore jamais réellement pris le temps de découvrir —oh, tu n’avais pas précisé que ta mère n’était pas sicilienne, mais néo-zélandaise ? Mince. Maintenant, vous le saviez. Ce départ n’en fut toutefois pas un profond bouleversement : non, au contraire, tu continuais d’être le même être empli de bonheur et de rires, et tu faisais en parallèle de ton mieux pour t’assurer un bel avenir.

ultimo capitolo…
ou devrais-tu dire last chapter… ?

Depuis quelques temps maintenant (tu avais obtenu un diplôme du supérieur huit ans après l’obtention de ton examen d’enseignement secondaire) tu accomplissais le rêve que tu t’étais juré de réaliser : celui de devenir chercheur en chimie. Tu aimais répandre la joie auprès de tes collègues, mais tu comprenais que ta vie ne pouvait se résumer qu’à cela. Pourtant, malgré tes nombreux échecs en terme de relations amoureuses, tu n’en demeurais pas moins rêveur et idéaliste d’un monde dans lequel tu trouverais l’élue, celle qui saurait te faire rire, celle qui rirait et qui apprécierait ton tempérament puéril (sans trop l’être) sur les bords. Tu continuais de vivre à Island Bay, tout en retournant de temps à autres à Palerme —après tout, tu y étais né ! Ton histoire ne se résumait qu’à cela, à peu de choses près. Cependant, tu savais une chose fort importante : le livre dans lequel était écrit la continuité de tes accomplissements n’était pas prêt de se fermer maintenant et de retourner à la poussière. Tu avais encore tant de choses à faire ! Et c’était maintenant ou jamais, ici.