Things gonna be alright... You gotta be kidding me, right ? ▬ Isleen

Isleen O'Shea

I'm a mess, I'm a loser
I'm a hater, I'm a user.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. La photographie ça a toujours été une passion qui m’a prise à l’âge de huit ans, mes parents m’avaient offert mon premier appareil photo pour ce Noël. Enfin on m'a toujours dit que mon père l'avait fait aussi, mais c'était un mensonge. C’était un polaroid. A vrai dire, je l’ai toujours, il ne me sert plus tellement, mais je le garde en souvenirs. 2. Je voulais être danseuse quand j’étais petite, ma mère m’emmena à un cours à mes six ans, de danse classique puis de danse modern jazz et cela m’a tout de suite plu. C’est vrai que j’aimais la rigueur du classique mais je m’extériorisais davantage dans le modern. J’ai pratiqué la danse jusqu’à mes dix-neuf ans, j’avais toujours envie d’en faire mon métier mais la compétition et l’ambiance générale m’ont dégoûté de ce métier. Je continue la danse mais sans que cela ne soit à but professionnel. 3. Je suis pour la protection des animaux, je suis bénévole dans une SPA à Island Bay depuis bientôt deux ans. J’ai toujours aimé les animaux en plus, j’étais le genre de personnes à toujours vouloir recueillir ces petites bêtes. J’en ai deux maintenant, deux chiens, deux beagles d’un an et deux ans qui sont adorables et très fidèles à leur maîtresse. 4. Je suis quelqu’un de gentil quand on l’est avec moi. La première fois qu’on me voit, je peux paraître froide mais je me méfie souvent des gens. J’ai eu de mauvaises expériences par le passé qui m’ont détruite, et j’ai eu du mal à me sentir prête à redonner ma confiance. Cependant quand je suis certaine de bien connaître la personne, je suis quelqu’un d’adorable et, on peut compter sur moi. 5. Je ne suis pas quelqu’un de très drôle ou disons que j’ai ce qu’on appelle un « humour particulier », c’est-à-dire qu’il m’arrive de rire à mes propres blagues mais ce n’est pas forcément le cas de mes amis. Je suis apparemment plus drôle après avoir bu un ou deux verres. 6. J'ai toujours aimé l'eau, si je pouvais y être tout le temps, ce serait parfait. Je passe d'ailleurs pas mal de temps dans mon bain, une à deux fois par semaine pour ne pas trop dépenser mes économies. 7. La pâtisserie c’est toute ma vie. C’est ma mère qui m’a mise dedans alors que ma carrière de danseuse s’était soldée par un échec. J’avais toujours aimé faire des gâteaux et toutes autres pâtisseries pour mes proches. Même si je n’étais pas tellement proche de mes frères et sœurs, je devais me rendre à l’évidence que lorsque nous étions réunis autour d’une pâtisserie, tout allait déjà mieux dans notre vie. 8. Je n’ai jamais été trop fan de café, mais depuis mon arrivée à Island Bay, c’est devenu mon miracle du matin après une bonne gros cuite. Bon, j’avoue, je ne bois pas tout le temps, mais une crémaillère, une fête, c’est prétexte à boire. Je tente souvent de remplacer l’alcool par le café mais l’envie est parfois trop forte. 9. Ma vie de famille n’est pas la meilleure qu’il soit. Mon père est un fou furieux, il a été envoyé en prison pour homicide volontaire. Ma mère n’était plus heureuse, elle a fauté mais, qui pouvait lui en vouloir ? Mon père était un sale con, un violent, un malade. Elle a juste voulu d’une meilleure vie pour ses enfants. Lui, il a tué le mec avec qui elle l’a trompé. 10. L’amour j’ai cru le connaître pendant trois ans, mais, en vérité, je ne le connaissais pas vraiment et pourtant j’ai aimé, plus que je ne pensais pouvoir le faire un jour, et je me retrouve, désormais, perdue entre ma peine et l’envie de tenter autre chose.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ caitlin stasey</pris> isleen o'shea

l'histoire de ma vie

I have just better things to do

J’vais écrire quelques de simple, de basique, bref.
Moi c’est Isleen O’Shea, je suis née en été, le jour de l’été justement, soit le 21 juin 1990 dans la grande ville de Galway en Irlande. On m’a affublé d’un prénom irlandais comme mon nom en fait, et je suis la petite dernière de la famille. En parlant du nom, je m’appelais McCarthy au début et puis, les choses ont fait que ma mère a demandé que mon nom soit changé. Mon frère et ma sœur aînée ont eu la même chance que moi. Je suis donc arrivée dans une famille qui semblait unie mais juste en apparence. Mon père a longtemps fait son « gentil » mais on a bien compris au fur et à mesure des années que quelque chose clochait. Ma mère a fait semblant assez longtemps et elle nous payait tout ce qu’elle pouvait pour cacher les vraies raisons de ses achats. J’étais la plus rebelle des enfants, je ne rentrais pas toujours dans le moule, comme si je testais toujours les limites de mon paternel, pourtant j’étais une gamine assez calme à l’extérieur, j’avais quelques amis, mais rien d’extravagant, je devais être trop timide pour qu’ils ne veuillent d’une amitié avec moi, pourtant s’il savait qu’en rentrant chez moi, j’étais un petit démon, pour mon père surtout. En ce qui concernait mes frères et sœurs, nous n’avions jamais été très proches, un rien nous opposait et comme j’étais caractérielle, ils ne voulaient pas souvent jouer avec moi.

Les années défilèrent jusqu’à ce que je termine mes études, sans avoir de but précis en tête, juste un : m’en aller de cette maison. Mon père était devenu encore plus étrange, jusqu’à ce qu’il ne décide d’être violent avec ma mère, du moins, elle faisait bien tout pour le cacher, et je la soupçonnais d’avoir caché cela depuis quelques années maintenant. Je me demandais bien ce qui la faisait rester. J’avais dix-neuf ans et je n’avais pas envie de faire de longues études, puis, une idée me vint, j’avais toujours aimé faire de la pâtisserie avec ma mère. Le projet avançait donc bien, ma mère était même d’accord de me joindre dans cette affaire, et j’étais convaincue que cela lui redonnerait un peu de baume au cœur, du moins, je l’espérais. Nous trouvions les fonds dans nos économies et ouvrions une pâtisserie et salon de thé, en fait, c’était aussi le rêve de ma mère, mais elle n’avait jamais eu l’audace de sauter le pas, voilà qui était fait désormais.

Notre affaire fonctionnait plutôt bien, depuis trois ans d’ailleurs, et je revoyais ma mère heureuse comme jamais elle ne l’avait été, c’était beau à voir et puis, elle mettait du cœur à l’ouvrage. Cependant, je remarquais depuis plusieurs mois qu’elle partait de plus en plus tôt, elle me prétextait toujours des rendez-vous et je lui faisais confiance après tout, elle était toujours la première arrivée et toujours prête à en faire plus alors je ne pouvais pas lui en vouloir. Il n’y a qu’une fois, où je suis rentrée à la maison et je compris rapidement que quelque chose n’allait pas. Mon père était là, il tapait sur tout ce qui bougeait, mon frère était descendu à la cave pour se cacher et, entre temps, prévenir la police, ma mère tentait d’empêcher son père de la frapper. Je ne savais pas quoi faire, je ne pouvais pas me mettre entre les deux. Puis, mon père s’éclipsa un moment, et nous crûmes qu’il allait s’en aller, mais c’était pour mieux revenir en tirant ma sœur aînée au sol et par les cheveux. Plusieurs cris retentirent, même moi, je m’étais mise à crier : « Mais laisse-la partir ! Arrête ! », rien n’y faisait, il ne la lâchait pas. Je tentais de balancer tout ce que je trouvais, donc une casserole, un livre, une assiette, en direction de mon père, mais même si cela l’assommait, il était vigoureux, ce gaillard. C’est à ce moment que mon frère sortit de sa cachette avec un homme que je ne connaissais pas. L’homme fit de son mieux pour libérer ma sœur et pointa son arme sur mon père. Nous reculions tous, la respiration complètement coupée, nous nous demandions ce qui allait se passer ensuite. Je croyais que mon père allait se rendre, mais non, il avait une arme cachée dans son blouson et maintint en joue l’homme, puis il s’avança vers chacun de nous, en hurlant que nous étions des « enfants de catin », et il jura sur ma mère avec différents noms d’oiseaux pas très flatteurs. C’est là que je comprenais pourquoi ma mère avait l’air aussi heureuse ces derniers temps, elle avait un amant. Cependant, comment pouvions-nous lui en vouloir avec un mari pareil ? Par la suite, mon père tira un cou en l’air avant de pointer de nouveau son arme sur l’amant et de le tuer de plusieurs balles. C’est à ce moment-là que la police entra à l’intérieur et découvrit l’homme gisant dans une épaisse flaque de sang. Mon père fut jugé et mis en prison. Je ne voulais pas rester ici, ma mère et mes frères et sœurs non plus. Nous avons donc fermé notre salon de thé et avons préféré quitter le pays pour la Nouvelle-Zélande, j’avais vingt-deux ans et peu d’argent en poche.

Arrivée là-bas, nous avons habité longtemps tous les quatre jusqu’à ce que mon frère et ma sœur ne trouvent un travail et ils avaient besoin d’indépendance donc ils ont quitté le nid, me laissant avec ma mère qui était toujours aussi perturbée depuis le meurtre de son amant et la mise en prison de mon père. C’est pour cela que nous avons changé de nom aussi, nous ne voulions plus être apparenté à ce criminel. Pour ma part, j’ai fait quelques petits boulots, rien qui concernait la pâtisserie même si je m’y remettais un peu à la maison. J’ai quitté le nid quelques années plus tard en rencontrant une petite bande d’amis qui levaient bien le coude en soirée. Je me suis vite liée d’amitié avec eux et c’est comme cela que j’ai rencontré mon petit-ami, avec qui je suis restée trois ans. Ma mère n’appréciait ni mes amis ni mon petit-ami alors j’ai doucement commencé à couper les ponts avec elle jusqu’à ce que je n’apprenne qu’elle avait fait une tentative de suicide et qu’elle était à l’hôpital. Elle était très affaiblie quand je l’avais vu pour la dernière fois. Elle ne s’alimentait plus depuis plusieurs jours, car elle n’avait plus envie de vivre. La dernière fois, elle nous a serré nos mains, à moi et mes frères, et sœurs, et s’est éteinte dans un dernier souffle.

Ma vie a été différente par la suite, je me suis enfermée dans une relation avec un garçon gentil qui ne l’était pas tant, enfin, il était sous l’effet de diverses drogues, mais malgré tout cela, je continuais de l’aimer. On m’a même souvent dit de le quitter parce qu’il ne me « méritait pas », mais qu’est-ce que je méritais après tout ? « Être heureuse », c’est ce qu’on me répondait toujours. Pourtant, j’étais heureuse avec lui, bien que notre relation soit devenue toxique. Il est décédé quelques mois après m’avoir demandé en mariage. Une overdose, c’est ce qu’ils ont dit. Ça fait un an maintenant et alors que j’avais fait le deuil de ma mère, je devais enchaîner avec mon ex-fiancé. Je me demandais bien si la roue allait finalement tourner. Puis, c’est dans ce bar que je l’ai rencontré, une belle jeune femme drôle, charmeuse, et, avec mes quelques verres de consommer, je me suis laissé draguer. Je n’ai rien contrôlé et je me suis laissé aller à des choses que je ne pensais pas voir arriver un jour. Nous avons fini dans le même lit et le lendemain matin elle n’était plus là. Il y avait juste un petit mot sur lequel était écrit : « C’est quand tu veux pour la prochaine fois ma jolie – S. » Je n’avais donc pas plus de piste. Je me sentais complètement perdue dans mes pensées, dans mon cœur et dans ma sexualité aussi. Cependant, je voyais tout cela comme un appel, comme un besoin nécessaire de changer, de transformer ma peine en quelque chose de plus positif, mais, par où pourrais-je commencer ? La suite, dans un prochain épisode…