may we meet again | odessa

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❝ may we meet again ❞
apolline & odessa

L’avion. Moyen de transport dont tu semble ne pas raffoler. Tu es nerveuse. Tu es anxieuse. Tu n’ose guère laisser ton regard arpenter le hublot qui se trouve près de ton emplacement. Ta respiration est rapide, saccadée. Jamais, ô grand jamais tu ne reprends l’avion. Encore moins dans la condition que tu es. Enceinte, il n’est pas recommandé d’effectuer de long voyage, encore moins de prendre l’avion. Cependant, têtue comme tu es, tu n’as pas écoutée. Bien au contraire. Il fallait que tu prenne la fuite. Il fallait que tu changes d’air le plus rapidement possible. Alors, te voilà à bord d’un avion, atterrissant en Nouvelle-Zélande. Par chance, tu ne seras pas seule. Il y a ta soeur jumelle qui sera présente. Chose que tu lui seras éternellement reconnaissante. Elle te permet de retrouver un minimum de stabilité dans cette nouvelle ville. Elle t’héberge sous son toit, et ce, malgré les problèmes et les difficultés qu’elle traverse avec son fils. En plus de venir te récupérer à l’aéroport. Ainsi, tu n’as guère besoin de chercher un moyen de transport, de te perdre dans cette nouvelle ville pour trouver l’adresse. Tu n’as qu’à la suivre, lui sourire et lui offrir ce petit présent que tu tiens précieusement. Tu la connais mieux que personne Odessa. Tu connais son appétit pour les plats français, à quel point cela peut lui manquer. Toi, tu raffole de la pâtisserie, elle, de tout le reste. Une manière comme une autre de former une belle équipe, forte soudée. Du moins, à tes yeux. Tu ne sais juste pas encore à quel point vous pouvez être encore proche. Tu lui accordes ton entière confiance, ce n’est pas là le problème. Au contraire. Tu te demandes simplement si elle va t’accorder le bénéfice du doute, la possibilité de raconter ton histoire dans les moindres détails, de justifier ton geste avant qu’elle ne critique. Toutes ces questions font partie de la raison qui t’empêche de lui raconter aussitôt que tu vas la voir. Qu’elle remarque le petit surplus de poid dont tu commences à être victime ou non. À tes yeux, c’est un terrible secret dont tu as quelque peu honte. Quand bien même tu ne regrette rien. Quand bien même ton coeur et ton âme était en accord avec ce geste. Quand bien même la tentation était bien trop forte, bien trop puissante. Tu ne peux savoir si elle va comprendre. Tu l’espère, tu le souhaite plus que tout. Ainsi, tu auras ta jumelle auprès de toi pour traverser cette rude épreuve. Peut-être même t’aider à prendre une décision. Car oui, tu es encore indécise. Garder cet être qui grandit en toi, ou bien, avorter. Ce qui, à tes yeux, équivaut à le tuer. Malgré tout, la question tourmente ton esprit jour et nuit. Et ce, depuis que tu as effectuée le test de grossesse. Augmentant, par la même occasion, la quantité de question qui peuvent arpenter les couloirs sombres de ton esprit. Par chance, tu n’as plus le temps de te poser ces questions, tu n’as plus le temps de te tourmenter concernant cette petite chose. Les portes de l’avion s’ouvre, permettant aux passagers de quitter. Te redressant en vitesse, tu attrapes ton bagage de cabine, ainsi que la surprise pour ta soeur et te dirige vers les portes. Souriant aux hôtesses, tu franchis les quelques mètres qui te sépare de la bâtisse rapidement. Tu n’en peux plus de cet objet volant, de tous ces bruits et de cet inconfort. Tu ne souhaite plus qu’une seule chose, rejoindre ta soeur et trouver un lieu douillet pour t’installer, ne serait-ce que quelques semaines. Peu importe. Tu sais bien que ta soeur ne te mettra jamais à la porte. Ô grand jamais. Toutefois, ce n’est pas pour autant que tu vas abuser de son hospitalité. Tu vas en profiter, oui. Mais, dès que tu trouve un emploi, dès que tu commences à avoir de l’argent de manière plus régulière, tu te trouveras un appartement pour toi. Et qui sais, peut-être ce petit être sera de la partie. Après avoir traversée les différentes étapes d’arrivée en nouvelle terre, tu attrapes tes valises et cherche ta soeur du regard. Cela ne prend que quelques instants avant que tu n'aperçois ton reflet un peu plus loin. Un large sourire vint étirer tes lèvres, tandis que tu approche de son emplacement. Dissimulant derrière ton dos la petite surprise que tu lui réserve, tu commences par la prendre dans tes bras. “Que tu le veuille ou non, je te garde dans mes bras!” Te contentes-tu de lui dire, bien trop heureuse de retrouver ta jumelle, de pouvoir l’approcher et la toucher. À tes yeux, tu as l’impression que cela fait une éternité. Après de longues secondes, tu te recule, gardant tes mains sur ces épaules, plongeant ton regard dans le sien. “La Nouvelle-Zélande te va à ravir ma chère soeur, tu es toujours aussi jolie.” À ces mots, tu lui adresse un petit clin d’oeil avant de reculer, récupérer tes bagages en main. “Oh, j’allais oublier. J’ai un petit quelque chose pour toi, Odie.” Dis-tu, avant de lui tendre le sac contenant la nourriture française dont tu sais qu’elle raffole. “T’as intérêt à être satisfaite d’ailleurs…” Ces derniers mots, tu les prononce bien moins fort. Cherchant seulement à agacer légèrement ton interlocutrice plus qu’autre chose.

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May we meet again

Un drôle de mélange de sentiment me prend la tête alors que je monte dans la voiture de ma belle Elsa. Je n'aime pas conduire une voiture, j'ai une nette préférence pour ma moto, je me sens plus libre, plus sereine aussi. Je sais pourtant que ma moto est bien plus dangereuse que la boite de ferraile d'Elsa. Et pourtant ça ne change rien, je préfère ma moto . Mais je sais bien que je ne peux pas allez chercher ma jumelle avec, je risquerais d'avoir un petit soucis avec les bagages d'Apo. Alors je monte dans cette voiture avec appréhension, j'ai peur de faire une connerie avec cette voiture. Mais aussi avec joie. Je vais revoir ma sœur jumelle, ça fait très longtemps que je ne l'ai pas vu. bon c'est vrai que nous avons vécut loin l'une de l'autre bien plus longtemps que ça, mais quand même. Je suis toujours très heureuse de la retrouver. Je prend donc la direction de l'aéroport, je suis en avance alors je roule tranquillement, de toute façon les avions sont comme les trains en France, ils sont toujours en retard. J'arrive pas trop en retard. Là je descend la chienne de la voiture. Orphée est heureuse. Elle sautille partout, découvrant avec joie un nouvel environnement. Cette chienne était une vraie curieuse. Je la rattrape pour lui passer le harnais autour d'elle. La chienne n'aime pas cet attirail. Elle tourne en rond dans le vain espoir de l'attaquer mais évidemment ça ne marche pas. Finalement elle attaque sa queue et tourne en rond de plus belle. J'éclate de rire. Mais je finis par tirer doucement sur la laisse pour me rendre dans le hall d'arrivée. Un coup d'oeil sur le panneau m'apprend que le vol de ma jumelle n'est pas encore arrivé. Il me reste une demi-heure et moi je commence à avoir faim alors je vais patienter au starbuck. Je prend un café et un muffin puis attend la jeune femme. Enfin son vol est annoncé. Je range tout mon bazar et vas attendre devant les portes d'arrivée. Je suis impatiente et guette chaque visage qui arrive. Ma jumelle se fait attendre, les salles se vident et toujours pas d'Apo. Je commence à me demander si elle n'as pas changé d'avis. Et si finalement elle était resté en France. Je sens les larmes monter à cette idée. Mais soudain j'aperçois son visage, ou mon visage mais c'est la même chose après tout. Elle me sourit et je lui rend avant de m'approcher autant que j'en ai le droit. J'ouvre mes bras en grand prenant garde à ne pas blesser ma petite boule de poil tout de même. Et j'attrape ma soeur dans mes bras. Je la sert contre moi avec joie « T'es là » Je suis heureuse et je souris quand elle déclare ne plus vouloir me lacher. « Tu vas avoir des soucis avec Elsa alors » Je ne pense pas que ma fiancée soit ravie si ma soeur reste collée à moi vingt quatre heures sur vingt quatre. Ma chienne non plus ne semble pas ravie. Elle sautille pour se faire remarquer alors quand ma soeur se détache de moi j'attrape la boule de poil. Ma soeur me regarde de la tête au pieds et j'en fais de même. Je remarque un petit détail et tout de suite ça me perturbe. Je connais ma soeur par coeur alors le petit arrondi de son ventre, tout léger, ne passe pas inaperçu. Je vais lui faire une remarque mais ma soeur m'offre un cadeau. Je souris heureuse « Merci ma belle ! » Je repose le chiot et déballe « Oh oui des trucs mangeable ! » Bon j'abuse. Ma fiancée cuisine très bien. Mais certain produits sont introuvables ici. Je colle un bisou sur la joue de ma soeur « Tu es parfaite ! » Comme moi mais ça c'est logique, nous sommes les mêmes. Je l'aide en prenant une de ses valises « Tu es chargés ma belle » Je suis un peu surprise car en réalité je ne sais toujours pas si ma soeur reste ici quelques temps ou pour bien plus longtemps. J'aimerais bien la seconde option, mais je ne peux pas vraiment lui imposer de choix. Je l'emmène vers la voiture et je ne peux pas me retenir de lui demander « Apopo ? C'est moi où tu as pris du poids ? » Je suis assez intriguée car il faut dire que ma soeur et moi sommes pareilles, on peut engloutir des masses de nourritures, sans prendre un gramme.

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❝ may we meet again ❞
apolline & odessa

Il y avait tant de nervosité, d’impatience à l’intérieur de toi. Tu ne pouvais plus tenir en place. Autant tu avais hâte de quitter l’intérieur de cet avion, autant que tu avais hâte de retrouver ta soeur jumelle. Elle te manquait, plus que jamais. Tu avais besoin de conseil, tu avais besoin de son support ou simplement, de son épaule pour verser quelques larmes. En réalité, tu ne savais plus. Ce qui explique pourquoi tu as besoin d’elle. En aucun cas ton journal intime ne pourra s’asseoir auprès de toi, tout en prononçant de judicieux et précieux conseil. Ce qui s’avère être l’une des seules choses dont tu aurais besoin en ce moment. Tu as besoin que ta soeur s’approche de toi, te prenne dans tes bras et te dise que tout va bien aller. Mais, tu sais que cela n’arrivera pas. Du moins, pas avant que tu ne prennes ton courage en main et que tu lui annonces cette nouvelle. Cette erreur que tu as commise. Cette action dont tu as presque honte. Après tout, ce n’est pas tous les enseignants qui tombe sous le charme d’un élève. Ce n’est pas tous les enseignants qui succombe aux désirs charnels que provoque une personne bien particulière. Et surtout, ce n’est pas tous les enseignants qui tombent enceinte de ce genre d’aventure. Mais tous ces détails sont secrets. Tu n’as pas eu le courage de parler avec ta soeur ni par message ni par téléphone. Tu te sens lâche, faible. Et ce n’est pas une sensation que tu apprécie tout particulièrement. Ce fût donc dans cet état d’esprit que tu franchis enfin les portes de l’appareil. Elles étaient ouvertes depuis quelques minutes déjà, juste le temps que tu attrapes tes bagages à main, que tu souris aux hôtesses à la sortie, et te voilà en Nouvelle-Zélande. Tu étais si heureuse, si soulagée d’avoir atteint ta destination. Tu n’en pouvais plus de rester assise à ton siège de longues heures durant. Tu n’en pouvais plus de cet homme qui ronflait juste derrière toi et dont personne ne semblait en mesure de réveiller. Tu n’en pouvais plus de l’inconfort éternel de ce moyen de transport. Par chance, le tout prenait fin à l’instant. Tu pouvais marcher, tu pouvais courir si l’envie te prenait. Tu retrouvais un minimum de liberté, et cela te manquait depuis plusieurs heures. Ta motivation pour traverser une telle épreuve? Il en fallut beaucoup. Cependant, le simple fait d’envisager une nouvelle vie, un nouveau départ te suffit pour affronter ta crainte des hauteurs. Tu as besoin de te retrouver, de chercher les réponses à tes question, de comprendre ce que tu vis. Mais surtout, d’assumer que tu n’es plus seule. Il y a cette chose qui grandit en toi. Chose dont tu vas devoir choisir entre le garder ou le sacrifier. Tandis que ton esprit divaguait de nouveau sur différent sujet, cherchant réponse, ton regard se pose sur ta soeur jumelle. À cet instant, tu oublie tout. Tu l’approches et la serre dans tes bras, prête à la garder ainsi de longues heures durant. Elle te manquait depuis son départ. Tu ne l’a voyais guère assez à ton avis. Toutefois, tu ne pouvais lui empêcher de vivre sa vie. Elle était heureuse, et tu pouvais le voir facilement. Son visage rayonnait, son regard brillait. Elle était heureuse, elle était amoureuse. Qui étais-tu pour lui retirer cela. C’est bien pour cette raison que tu prévois trouver rapidement un appartement à toi. Afin de ne pas être trop dérangeant, trop envahissante. Après une agréable étreinte, quelques parole, tu lui remet ton cadeau. Le sourire qui prend place sur son visage vient te convaincre que tu as bien fait, que tu as bien choisi. “Normal que je sois parfaite!” Dis-tu, adressant un petit sourire moqueur à ta jumelle. “Ravie que tu aimes, j’avais bon espoir que tu allais être contente!” À ces mots, tu aperçois le regard de ton interlocutrice se diriger vers ta valise, après avoir observée ton corps. Tu sais que ton ventre commence à paraître, malgré les quelques semaines de ta grossesse. De base, tu n’es pas très grosse, alors le petit arrondi de ton ventre est visible. Du moins, pour une personne comme ta jumelle qui te connaît dans les moindres détails. Cependant, tu n’es pas prête à aborder le sujet. Pas encore. Alors, tu te contente d’éviter la question. “Chargée? Ce n’est rien, j’aurais voulu en apporter plus… Mais je manquais de valise et de main pour tout apporter.” Te contentes-tu de lui répondre. “Je sais, où je vais mettre tout ça… Promis, je ne vais pas prendre beaucoup de place et pas très longtemps!” À ces mots, tu commences à embarquer tes valises à l’intérieur de la voiture. Puis, tu poses un nouveau regard sur ta jumelle. “Je ne te remercierai jamais assez de me laisser dormir chez toi! Mais je vais quand même vite trouver quelque chose pour moi, juste histoire de ne pas trop déranger…” Tu lui affiche un tendre et sincère sourire. Car tu lui es réellement reconnaissante. Sans elle et sans son offre, tu aurais dû attendre pour faire le voyage...

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May we meet again

Je la vois et j'explose de joie. Même si ma vie ici était bien remplie entre mon boulot, les retrouvailles avec Roman, mes préparatif de mariage et évidemment la maladie de Roméo. Il manquait encore un petit truc. Petit truc qui vient d'arriver à bord d'un avion. Ma sœur jumelle évidemment. Sans elle je suis incomplète. Ma soeur est un élément important de ma vie même si nous n'avons pas toujours eu les meilleurs des rapports. La compétitions constante de nos parents a pourri pas mal de chose. Heureusement ils sont loin maintenant alors quand ma soeur m'a demandé si j'avais de la place pour elle chez moi je n'avais pas hésité. Elle pouvait rester aussi longtemps qu'elle le voulait. J'étais trop heureuse de l'avoir chez moi. Pourtant je voyais toutes ses affaires et je me demandais combien de temps elle allait rester. Mais peu importe. Je la sers contre moi et profite de sa présence, je suis tellement heureuse de l'avoir que même si elle reste trois ans dans la chambre d'amis ça m'iras. En attendant j'attrape mon cadeau et la remercie, la nourriture française c'est autre chose que celle du coin. Je souris et embrasse sa tempe alors qu'elle me dit qu'il est logique qu'elle soit parfaite « Et oui tu es comme moi, tu ne peut pas être autre chose que parfaite ! » Et je lui souris doucement avant de lui coller un autre bisou sur le front. Oui j'aime bien profiter de la présence de ma sœur jumelle. J'attrape une de ses valises avant de prendre la direction de la voiture. Je n'aime vraiment pas conduite des voitures mais je crois que je n'aurais pas trop le choix dans quelques temps, il faudra que j'achète une voiture moi aussi, avec un enfant de plus. Mais pour le moment je me contente de ma moto, je l'aime beaucoup trop. Je charge la voiture. Et lui fait remarquer combien elle est chargée. Je ne sais pas si elle le prend mal. Mais dans tous les cas elle me dit qu'elle ne vas rester longtemps et ne pas trop s’étaler. Je secoue la tête « Tu sais très bien que tu es là bienvenue aussi longtemps que tu veux ! La chambre d'ami est ta maison maintenant » Jamais au grand jamais je ne laisserais ma soeur jumelle à la porte. Je sais que la réciproque est vrai alors tant qu'Apo me le demanderas je serais là pour elle. D'ailleurs j'ai envie qu'elle se confie, quand elle m'a annoncé qu'elle venait me rejoindre j'ai bien sentie qu'il y avait un soucis et j'aimerais bien savoir ce qu'il se passe dans la vie de ma jumelle. Je ferme le coffre et elle me dit alors qu'elle vas se mettre à chercher quelques chose. Je la fixe « Attends chercher un appartement ça veut dire que tu restes ? » Je lui saute de nouveau dans les bras heureuse comme tout. Ma jumelle me rejoins, tout est parfait. Je reste un moment contre elle puis je me détache doucement et vais prendre m'installer derrière le volant. Je souris une fois que ma sœur est installé à mes cotés. Je démarre avant de lui demander « Tu me dis ce qu'il se passe maintenant? Je te connais par coeur je vois bien que y'a un truc que tu me dis pas ... tu me fais pas confiance ? »

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apolline & odessa

Tu n’as pas eu la meilleure réaction. Tu n’as pas eu les mots justes. Tu le vois bien au visage de ta jumelle, à la réponse qu’elle te fournie. Tu as l’impression de ne plus savoir que faire. De ne plus savoir quoi dire afin de pardonner cette précédente erreur. Tu ne voulais guère transmettre le message qu’elle est interprète. “Ne le prends pas mal ma belle, je n’ai juste pas envie de devenir un poids pour toi et Elsa. Je sais bien que vous avez vos habitudes et vos vies, sans compter Roméo.” Dis-tu, d’une voix calme et douce. Le tout, avant de t’approcher un peu plus d’elle afin de déposer un baiser sur son front, à ton tour. Tu l’aimes plus que tout ta soeur, elle est la personne la plus importante et la plus précieuse au sein de ton existence. Et ce, malgré la distance, malgré le temps et malgré les différences entre vos vies respectives. Elle est celle qui te complète, celle qui te comprends le mieux en ce bas monde. Tu ne pourrais définitivement pas vivre sans elle. Bien au contraire. Et ce, quand bien même tu lui cache certaines petites choses en ce moment. À tes yeux, ce n’est rien de bien grave. Il y a beaucoup d’autre chose à discuter avant tes problèmes de coeur, tes problèmes d’avenir. Il y a aussi que tu n’as pas réellement envie de tout remettre en question le jour de ton arrivée. Alors, tu te contente de sourire à ta soeur, tandis que les dernières valises se faufilent à l’intérieur du coffre de la voiture. À cet instant, ton interlocutrice se tourne vers toi, un large sourire fendu aux lèvres. Tu vois bien qu’elle n’avait guère songé à cette possibilité. Ce qui te réjouit de pouvoir lui faire une telle surprise. “Oui oui, je reste! Je ne viens pas juste en visite, pas avec autant de chose.” Les seuls mots que tu parviens à répondre avant que celle-ci ne te prenne dans ces bras, heureuse comme jamais. Ce qui te rends tout aussi heureuse. Durant un court instant, tu craignais la réaction de ta jumelle face à ton arrivée. Allait-elle être ravie de te retrouver. Allait-elle vouloir partager cette ville avec toi, sa jumelle. Allait-elle accepter ta présence au sein de son existence de tous les jours. Comme toujours, tu ne pouvais empêcher les questions de parcourir ton esprit à toute vitesse, ne laissant guère le temps à la moindre réponse de voir le jour. Mais, tu avais l’habitude. Ou du moins, tu semblais être habituée. C’était ainsi depuis déjà bien longtemps. Ton cerveau remet toujours tout en question jusqu’à ce que tu obtienne réponse, ou confirmation de tes craintes. Tu ne pourrais expliquer pourquoi. Mais toi, Apolline, tu fonctionne ainsi. Tu sais bien que ce n’est pas vraiment le cas pour ta jumelle. Et c’est bien parfait ainsi. C’est elle qui est en avantage, c’est elle qui peut sourire facilement à la vie. “C’est bien pour cette raison que je parle de ne pas trop rester longtemps chez toi, même si je suis convaincue que tu me garderais trois ans si cela pouvait me faciliter la vie! Et c’est bien pour cela que je t’aime ma belle.” Dis-tu avant de lui afficher un large mais sincère sourire. Tu pèse chaque mot. Ta soeur, tu l’aimes. Et tu serais prête à tout pour elle. Comme elle pour toi, tu le sais très bien. C’est ainsi depuis toujours. Affichant un dernier sourire, tu la regarde prendre place à l’intérieur de la voiture, espérant pouvoir continuer ainsi. Tu n’avais pas vraiment envie de parler de ton ventre, de la raison de ton arrivée soudaine. Tu n’étais pas encore prête… Prenant alors place dans la voiture, aux côtés de ta soeur, tu retrouve lentement ton calme. Enfin, tu n’es plus à bord de cet avion. Cependant, il faut parler maintenant. Et ta jumelle vient confirmer cela en demandant de nouveau ce que tu lui cache. Dès lors qu’elle termine sa phrase, tu te tourne vers elle, surprise. “Si, je te fais confiance Odie! Et c’est bien pour cette raison que je suis là!” Tu tente de paraître convaincante. Il est vrai que tu lui accordes ton entière confiance, sans la moindre limite, sans la moindre retenue. Il s’agit simplement d’un sujet délicat pour toi. “C’est juste que… En fait, je suis… je suis enceinte.” Finis-tu par avouer, baissant le regard. Voilà. La bombe est lâchée. Bien plus vite que tu ne l’aurais voulu, mais peu importe.

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Ma jumelle évoque le fait qu'elle ne veut pas nous déranger Elsa et moi. je ne peux pas m’empêcher de grimacer un peu. En ce moment notre relation est compliqué, alors avoir quelqu'un pour nous calmer ne nous ferais pas de mal. Et puis « Tu sais depuis que Roméo est à l'hopital, l'appartement me semble bien vide » Oh évidemment il y a toujours Elsa et les trois boules de poils mais en comparaison a l'énergie que pouvais avoir mon fils avant sa maladie, ce n'est pas grand chose. Alors si je le pouvais je garderais ma soeur avec moi encore très longtemps. Mais en même temps elle a le droit d'avoir sa vie elle aussi. Je la sert un peu plus contre moi quand elle m'embrasse le front. Je suis tellement heureuse de l'avoir que je compte bien rattraper ma dose de câlin. Petite on passait notre temps à s'en faire des câlins, on dormait souvent toute les deux et je me souviens qu'on pleurait quand on nous séparait. Enfin jusqu’à ce que mon père mette le holà à cette relation qu'il qualifiait de malsaine. On avait cinq ans mais il voyait d'un mauvais œil deux petites filles qui se font des câlins à tout bout de champ. Il me l'avait d'ailleurs bien fait comprendre, selon lui c'était ma faute. De toute façon pour lui tout était toujours ma faute. Je sert un peu plus ma jumelle en essayant de repousser ces mauvais souvenir. Je n'en avais jamais vraiment parler, encore moins à Apo, je ne voulais pas qu'elle se sente coupable. Mais je ne peux pas refouler les quelques larmes qui se mettent à couler sur mes joues. Je la regarde d'un air désolé avant de lui murmurer « Je t'aime toi » Les larmes ne se calment pas, trop de mauvais souvenir. Alors je renifle et les essuie de la main alors que ma sœur m'apprend qu'elle vas rester pour de bon. Je ne pourrais pas être plus heureuse. Elle était la seule personne qui me manquait ici pour que tout soit presque parfait, oui presque. Pour que ce soit totalement parfait, il faudrait que mon petit bout soit guérit mais ça c'était un autre soucis. Je sert ma sœur de nouveau « C'est formidable! On vas te trouver la plus canon de toute les maisons ! » En attendant je l'emmenais dans ma maison a moi, enfin mon appartement. Dans l'urgence nous n'avions pas eu le temps de trouver plus grand. Je démarre avant de lui répondre en souriant « Je te garderais toute ma vie s'il le fait. Plus personne ne peut nous juger de toute façon » Oh non nos parents étaient trop loin et de toute façon mon père ne me parlait plus depuis que j'étais avec Elsa, ma mère non plus, trop soumise à son mari. Je fini par regarder ma sœur de nouveau et la question de son ventre je lui repose la question. Je sens qu'elle me cache un truc et je n'aime pas ça du tout. Alors oui j'insiste un peu, lui posant des questions sur la confiance qu'elle a en moi. Elle me rassure en me disant qu'elle me fait confiance. Je lui sourit quand elle me dit que c'est pour cette raison qu'elle est là « Je suis heureuse que tu me rejoigne » Mais je veux savoir ce qu'elle fuit. Il y a une raison pour qu'elle soit là. Elle me donne enfin la raison de son départ. Enceinte. Ma soeur est enceinte. Je souris et vient prendre sa main « Mais c'est super ! Je vais être tata! Mais tu ne m'as même pas dit que tu avais quelqu'un dans ta vie? Vous n'êtes plus ensemble ? » Si ma sœur est ici je suppose que non. Alors je suis désolé pour elle « Oh ma chérie ... Je suis là pour toi »

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apolline & odessa

Les retrouvailles avec ta soeur s’avère être plus émotionnel que tu aurais pu le prévoir. Oui, tu savais être heureuse comme jamais de la rejoindre, et ce, pour de bon. Mais, tu craignais que ce plaisir ne soit pas partager. Tu craignais d’être un poids, un problème aux yeux de ta jumelle. Alors, pouvoir constater que ce n’est guère le cas, tu te sens rassurée. Même que le mot est faible. Tu es si heureuse, si fière d’avoir cette femme responsable et accomplie comme jumelle. Tu espère ne plus jamais être séparée d’elle, ou du moins, sur le long terme. Elle est la personne la plus importante au sein de ton existence. La plus précieuse, la plus confiante. Tu as besoin de sa présence, de son réconfort, mais surtout, de son absence de jugement. Car, tôt ou tard, il va bien falloir que tu lui avoue pour tes problèmes en France. Ceux ayant provoqués ton départ soudain. Tu ne regrette rien, pas même cette aventure quelque peu illégale. Toutefois, tu ne seras pas celle qui l’avouera. Au contraire. Tu vas nier jusqu’à la dernière seconde possible. Même auprès des personnes qui te connaissent là-bas, si jamais tu venais à leur parler de nouveau. Ce qui n’est pas du tout dans les plans. Moins ils en savent, moins ils ont de chance d’échapper l’information auprès des mauvaises personnes. Tu ne crains pas qu’il te retrouve. Tu espère simplement ne jamais le revoir pour rester la femme forte que tu es. Tirée de tes sombres pensées par la voix de ta jumelle qui retentit de nouveau à tes oreilles, tu lui souris tendrement. Son entrain face à ta présence permanente te rends terriblement heureuse. À la limite, tu regrette de ne pas avoir prise cette décision plus tôt. Elle te manquait depuis son départ. Il y avait ce vide au sein de ton existence. Vide que tu étais incapable de combler, peu importe la manière utiliser. Il te fallait ta jumelle. Il te fallait Odessa de retour dans ta vie de tous les jours. “Si tu savais comment ça me fait du bien de te retrouver Odie!” Finis-tu par lâcher, soulager qu’elle ressente la même chose que toi. Tu aurais bien voulu la prendre de nouveau dans tes bras, ne plus la lâcher. Cependant, cela s’avère être un peu plus complexe assise à bord d’une voiture. Tu te rattraperas aussitôt arrivée à destination, aussitôt que l’occasion se présentera. Et ce, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus supporter d’être aussi proche de toi. Ainsi, tu pourras clâmer que ta réserve sera pleine, ne serait-ce que pour quelques jours. Après, tu vas recommencer. Ainsi de suite. Tu ne prévois pas partir. Tu ne prévois pas la quitter de nouveau. Encore moins la laisser partir. Peut-être que cela peut paraître contrôlant, voir même possessif, mais cela ne t’importe que très peu. Elle te manque à un point que tu n’oserais l’imaginer ni même l’avouer. Alors, maintenant qu’elle est de retour, tu l’as garde. Elle est ta jumelle. Et personne ne pourra venir s’interposer entre vous. Ni vos parents ni leurs jugements complètement stupides. Du moins, jusqu’à ce que la question concernant ton ventre revienne à la surface. Là, tu ne peux plus nier. Tu ne peux pas lui mentir non plus. Elle te connaît trop bien pour qu’elle ne voit pas la nervosité ni l’anxiété grandir en toi. Alors, tu te contente de lui annoncer la nouvelle pour ta grossesse. Nouvelle qui est plutôt bien accueillit, contrairement à ce que tu aurais cru. Elle attrape ta main, exprimant sa joie pour toi. “En fait, pour faire court, c’est un peu plus compliqué que ça…” Te contentes-tu de lui répondre, quelque peu attristée. “Dis, Odie?” Tu relèves vers elle un regard suppliant, les larmes s'accumulent au bord de tes paupières. “Tu accepterais de ne pas avoir trop de détail pour l’instant? Je ne suis pas vraiment prête à tout raconter dans les détails cette histoire… C’est encore trop récent, trop douloureux. Tu comprends?” Tu sais que ce n’est pas la meilleure manière d’annoncer les choses ni même de débuter les retrouvailles avec ta soeur. Mais, c’est la vérité. Tu l’aimais bien cet homme, voir même plus que simplement l’apprécier. Le quitter, ainsi que tout le reste, sans un mot, n’a pas été chose facile. “Sache que je vais bien, il n’est rien arrivé de grave ou de dangereux. Mais avec cette histoire, j’avais besoin de changement… Et ma soeur adorée me manquait!” Tu finis sur une note plus joyeuse, plus heureuse. Tu espère vraiment que cela sera suffisant pour elle. Du moins, pour l’instant. Le temps que tu trouve comment lui annoncer la vérité. Le temps que tu comprennes ce que tu vas devenir ici.

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May we meet again

Petite j'étais très démonstrative avec ma soeur puis ça avait cessé brutalement. Je n'avais jamais dit pourquoi à ma jumelle mais du jour au lendemain j'étais passé de jumelle collante à l’extrême a soeur distante qui lui disait à peine un mot. Notre relation avait souffert de ça. Tout comme elle avait souffert de mon départ soudain en Nouvelle Zélande dès mes dix huit ans arrivé. Je crois bien qu'apo n'avait jamais compris pourquoi je voulais tant partir. Mais malgré tout ça notre relation n'avait jamais été rompue. On devait se donner des nouvelles, entendre la voix de l'autre pour se sentir bien. Mon retour en France nous avait plutôt rapproché, Apo avait été le seul membre de la famille à me soutenir quand j'avais décidé de garder Roméo et de l'assumer seule. Et quand je m'étais mise en couple avec une femme, là encore le seul soutient de ma famille avait prit la forme de ma soeur jumelle. Alors maintenant qu'elle est là c'est tout naturel que les retrouvailles soient pleine de sentiments. je l'avais serré un long moment contre moi sans rien dire, profitant simplement de sa présence. J'avais du la lacher pour l'emmener à ma voiture. J'aurais encore plein de temps pour lui faire des câlin puisque de toute façon ma soeur allait rester à la maison un moment. Je fu surprise lorsqu’elle m'appris qu'elle allait rester ici. Rien ne pourrais me rendre plus heureuse. Ma soeur allait vivre ici, elle ne me manquerait plus à longueur d'année. Car il fallait être honnête, je n'allais pas souvent la voir quand elle vivait en France, le temps et le prix des vols était un sérieux frein. Passer trois jour en voyage c'était affreux. Je souris doucement à ma soeur quand elle me disait que ça lui faisait du bien de me retrouver. « Oh je sais. Je ressens la même chose » C'était parfois top d'avoir une soeur jumelle, il y avait un tas de chose qu'on partageait et que peu ne pouvait comprendre. On montait en voiture, celle d'Elsa que je lui avais piqué pour l'occasion et que je détestait conduire mais bon je ne pouvais pas prendre la moto pour récupérer ma soeur et ses valises. Alors qu'on roulait je ne pu m'empêcher de la questionner sur son ventre rond. Elle m'apprit ainsi qu'elle était enceinte. Ce fut un choc pour moi. Je la regardait et essayait d'avoir plus d'information. Mais ma soeur était génée et elle me demanda de ne pas en parler maintenant, c'était compliqué. Je vint prendre sa main « D'accord Apo mais tu sais que je suis toujours là si tu en as besoin » J'aimerais qu'elle me fasse assez confiance pour qu'elle me le dise. Mais je n'allais pas insister. Elle le ferais quand elle se sentirais en confiance. En tout cas elle me connaissait très bien. Elle me rassura en me disant que tout allait bien. C'est vrai je m'imaginais déjà le pire vis à vis de cette grossesse. Mais elle me rassurait. « D'accord chérie » Mon regard se reposa un instant sur son ventre avant que je me décide à lui apprendre. « Je suis peut être enceinte moi aussi ... de Roman, le père de Roméo » Je ne lui avait pas encore raconté tout les rebondissements dans le traitement de mon petit bonhomme.

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