Pretty Little Girl ~ Apolline

ONGLET 1 ONGLET 2

Pretty Little Girl

Il y a des coups de téléphone dont on se passerait bien. Quand je vois le nom d’Ariane apparaître sur mon écran je sais déjà que cet appel fait parti de cette catégorie. Je sort tout juste du travail et je compte bien profiter de mon début de soirée alors je ne décroche pas mais ma sœur s'acharne. C'est avec regret que je finis par décrocher l'appareil. Je le recule très vite quand ma soeur me hurle dessus. Et pour une fois j'ai bien du mal à comprendre ce qu'elle me reproche. Elle finit par arrêter de crier. Alors j'écoute enfin ce qu'elle me raconte et je soupire. Elle m'accuse d'avoir enlevé sa fille. Mais non je suis au travail. Je n'ai pas eu le temps d'aller chercher l'enfant à l'école. Et plus elle parle plus je comprends qu'elle ne sait même plus ce qu'elle raconte. Elle a été la chercher. Alors je suis quasiment certaine que la petite est quelques part chez elle. Ma sœur me jure que non. Elle m'accuse de nouveau. Je serais soit disant venue la chercher chez elle. je ricane doucement, elle est sérieuse, elle m'aurait vu. Mais mon rire finit par se calmer quand elle me répète que l'enfant n'est plus là tout comme son cartable de maternelle. Je comprends les choses bien avant ma sœur. « Elle est partie toute seule » A l'autre bout du fil ma soeur ne semble même pas réagir. Je soupire. « Ariane! Ali est dehors toute seule bouge toi ! » La seule réponde auquel j'ai le droit est une nouvelle accusation. Ma faute, quand ça l'arrange c'est bien souvent ma faute. Elle raccroche et je l'insulte intérieurement. Comment peut elle prétendre être une bonne mère si elle ne se rend même pas compte de quand sa fille sort de chez elle. Je rentre aussi vite à la maison, pour vérifier que la petite n'est pas là. Mais Ali n'est pas ici. Alors je sors dans la rue en hurlant son prénom. Je suis terrorisée. Qu'est ce qu'il vas se passer si elle fait une mauvaise rencontre? Je hurle « Aliénor !» Mais je n'ai aucune réponse et j'ai de plus en plus peur. Je cours à travers les rues et soudain j'aperçois la plus jolies des petites têtes blondes dans les bras d'une brune. Je cours dans sa direction « Mon amour ! » Aliénor me tend ses bras et je la soulève en pleurant de joie.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

❝ Pretty little girl ❞
apolline & magdalena

Une journée que tu croyais comme les autres terminaient doucement. Tu étais calme, tu déambulais dans les rues environnantes de l’appartement de ta soeur afin de te familiariser avec les environs. Tu ne portais qu’une mince attention à ce qui t’entourait, bien trop occupée à tout remettre en question. Encore une fois. Tu revois le visage de ton ancien élève. Tu revois son corps si musclé et parfait à la fois. Tu te souviens même de la sensation de sa peau sous tes doigts, glissant le long de son torse. Tout était encore aussi frais dans ta mémoire. Comme si l’événement en question datait de la veille. Ce qui n’est guère le cas. Malheureusement. Car il y a des conséquences à céder aux pulsions similaires à celle-ci. Conséquences que tu n’es pas tout à fait prête à assumer. Ce qui ne semble guère être ta priorité pour l’instant, au vue de la jeune fille qui court vers toi. Tu ne reconnais aucunement son visage. Peut-être croit-elle venir à la rencontre d’Odie. Peu importe, tu ne l’ignores pas. Lorsqu’elle arrive auprès de toi, le seul mot que tu parviens à comprendre s’avère être un prénom, inconnu. Magdalena. Tu vois bien que la petite semble perdue, qu’elle espérait une personne que tu n’es pas. “Veux-tu que je t’aide à retrouver celle que tu cherche?” Demandes-tu, calmement à la petite. Celle-ci n’hésite pas bien longtemps avant de te répondre que oui et tendre les bras en ta direction. Prise par surprise, tu ne sais pas ce que tu dois faire. Et cela se voit sur ton visage. La petite demoiselle te regarde, surprise à son tour. “Pardon…” Dit-elle, avant de baisser les bras et le regard. Action qui vient fendre ton coeur… Tu la trouve si mignonne, si gentille. Tu ne peux rester là sans rien faire. C’est bien pour cette raison que tu t’approche d’elle, lui tends les mains avant de laisser quelques mots franchir tes lèvres. “Tu veux venir dans mes bras? On va parler en marchant toutes les deux!” À cette demande, tu vois son visage s’illuminer, charmant ton âme. Tu ne serais peut-être pas aussi nulle que tu le crois avec un enfant. Était-ce le destin qui mettait cette petite sur ta route, afin de te faire comprendre que la décision est déjà prise. Tu l’ignores. La seule chose dont tu es certaine, tu dois marcher. Tu dois aider cette petite. Après plusieurs minutes et plusieurs intersections qui ne te sont pas réellement familière, tu entends une voix. Une voix qui semble hurler un prénom que tu connais désormais. Celui de la petite qui est dans tes bras. Cela ne prit que quelques secondes avant qu’une inconnue n’approche de toi, dérobant l’enfant de tes bras avant de verser quelques larmes. Tu vois bien qu’elles se connaissent, qu’elle doit être celle que tu cherchais. “Magdalena, je suppose?” Demandes-tu, sans chercher à te présenter ou justifier ta présence auprès de la fillette. “C’est le prénom qu’elle m’a dit en premier.” Ajoutes-tu, comme pour expliquer ta précédente question.

ONGLET 1 ONGLET 2

Pretty Little Girl

Je suis totalement paniqué mais surtout j'en veux à ma sœur. Ma petite Aliénor est seule dans la rue et ma grande sœur ne s'est même pas rendue compte que la petite était partie. Je ne sais pas comment ça été possible. Je me demande bien franchement comment on ne peut pas se rendre compte de ça. Mais je ne demanderais pas à ma sœur. Je n'ai pas le temps de toute façon. La priorité là c'est de retrouver ma princesse. Alors je crie son prénom encore et encore. Un tas d'idée noires me passent par la tête. Une gamine de trois ans seule dans la rue, il peut lui arriver un tas de truc horrible. Mon cœur bat à cent à l'heure alors que je cours aussi vite que possible pour parcourir un maximum de rue. Je veux retrouver ma petite fille aussi vite que possible. Je finis par la trouver enfin, dans les bras d'une inconnue. Je récupère l'enfant quand elle me tend les bras et j'embrasse son front les larmes aux yeux. Elle est là, elle vas bien. Je la regarde sous tout les angles, au cas où mais non, heureusement la fillette n'a absolument rien. Mon regard se porte alors sur la femme qui portais la petite juste avant. Femme qui connait mon prénom. Je la fixe surprise, car son visage ne me dit absolument rien. Elle m'explique alors que c'est Aliénor qui lui a dit. C'est apparemment la première chose qu'elle lui a dit. Je souris doucement et embrasse de nouveau le front de ma fille avant de murmurer « Je suis là » Je sais que je devrais sermonner la petite fille pour s'être enfuie de la sorte. Mais je pense qu'elle a eu assez peur comme ça. Je pense qu'elle a retenue la leçon alors je n'ai pas envie de lui crier dessus. La gamine s'accroche aussi fort que possible à mon cou et je la berce tout doucement avant de regarder une nouvelle fois la brune « Merci beaucoup. C'est ma nièce, elle s'est enfuit de chez ma sœur... Je n'imagine même pas ce qu'il se serait passé si elle était tombé sur un malade. » La brune elle n'as pas l'air d'une folle loin de là. Ali gigote avant de murmurer « J'ai faim maman » Je caresse son dos avant de regarder la brune « Merci beaucoup encore une fois. Je peux vous offrir un café pour vous remercier ? » Je me sens tellement redevable envers cette femme, un café me semble bien dérisoire mais il faut commencer par quelques chose.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

❝ Pretty little girl ❞
apolline & magdalena

Les enfants et toi. Toi et les enfants. Peu importe le sens de cette courte phrase, tu n’arrives pas vraiment à l’imaginer possible. En dépit de la patience dont tu peux faire preuve, de l’amour et l’affection que tu as à offrir. Tu reste incertaine. Que cela soit le tiens ou non. Cette combinaison te semble littéralement impossible. Il y a un problème à l’intérieur de ton esprit qui t’empêche de visualiser correctement cet avenir pour toi. Tu te vois réussir dans ton travail. Tu te vois trouver l’amour et être heureuse. Peut-être même mariée, qui sait. Mais, te voir avec un petit être au creux de tes bras, tu as de grande difficulté. Alors, venir en aide à cette petite fille qui semble perdue, ce n’était guère ton premier réflexe. Non, tu n’aurais pas été en mesure de la laisser là, toute seule, livrée à elle-même. Toutefois, ce n’est pas pour autant que tu t’élances pour lui venir en aide, pour la sauver, pour trouver une solution à son problème. Peu importe ce que tu ressens à son égard. Que cela soit de la pitié, de la compassion ou même de l’affection pour son adorable petit minois parfait… Rien ne pourra faire naître cette vision à l’intérieur de ton esprit. Quand bien même tu marches de longues minutes avec l’enfant dans les bras. Quand bien même tu lui parles doucement, tendrement pour qu’elle reste calme. Quand bien même tu tente d’en apprendre un peu plus à son sujet, pour lui faire oublier sa peine. Tu reste indécise. Garder le bébé ou pas. L’éternel question qui viendra toujours hanter ton esprit. Puis, le miracle ce produit. Tu entends la voix d’une femme hurler un prénom, la petite fille qui réagit. Dès lors que cette autre femme approche de ton emplacement, cela ne prends que quelques secondes avant que l’enfant ne tendent les bras vers elle. Ce qui vient confirmer tes pensées, elle est celle que l’enfant recherchait. Tu affiche un sourire sincère, quelque peu tendre face à l’image que tu observes. Mais, sans plus. Tu ne veux pas paraître de la femme dérangée qui court après les enfants perdue, au contraire. Ce n’est qu’une simple bonne action, tu ne voulais pas que cette petite tombe sur une mauvaise personne. Tu ne voulais pas qui lui arrive malheur. Est-ce là ce que l’on appelle l’instinct maternel? Encore une question sans réponse. Au-lieu de chercher à comprendre ton esprit, tu concentre tes efforts sur la conversation qui se poursuit avec l’autre femme. Elle pense comme toi, mais avec d’autres mots. Tu laisses échapper un petit rire avant de lui répondre, amusée. “J’en conclue que je ne suis pas une malade!” Dis-tu. En seulement quelques secondes, tu sens un rire qui franchit tes lèvres tandis que tu glisse une mèche de cheveux derrière ton oreille. C’est au moment que tu pense reprendre la route que ton interlocutrice propose un café, pour te remercier. “Ce n’est rien, je n’allais quand même pas la laisser continuer toute seule, à tenter de retrouver son chemin…” Lui réponds-tu. “Mais, si tu insiste… Je ne dis pas non pour un café!” Te contentes-tu d’ajouter. À t’entendre, tu as l’impression de vouloir profiter de la bonté de cette femme, ce qui n’est guère le cas. Elle offre une manière de remercier. Tu ne fais que la saisir, avec le sourire.

ONGLET 1 ONGLET 2

Pretty Little Girl

La petite est blottie contre moi et je suis enfin soulagée. J'ai retrouvé ma princesse. Une part de moi se calme, car elle vas bien. Mais la colère ne meurt pas totalement. Ma sœur vas payer. Comment peut elle laisser sa fille seule comme ça. Alors oui je sais bien que ce n'est pas lui qui lui a ouvert la porte en lui disant vas y file. Mais quand même. Elle aurait put garder sa fille à l’œil. Quand moi je m'en occupe jamais la petite ne s'est retrouvé dans la rue comme ça. Et après on me demande pourquoi je veux retrouver la garde de cette petite. J'aime cet enfant, plus que tout. Je ne peux pas me résoudre à la laisser entre les mains d'une femme irresponsable. Car oui selon moi ma sœur n'est pas capable de s'occuper de sa fille. Pas maintenant en tout cas. Je sais bien que c'est sa fille pas la mienne d'un point de vue biologique en tout cas. Mais ce n'est pas une excuse pour la laisser faire n'importe quoi. Je sers un peu plus la petite dans mes bras et embrasse son front avant de regarder la femme qui a trouvé ma petite fille. Je la remercie. Je suis soulagée de voir qu'elle cherchait de son côté la mère de la petite. Je rigole doucement quand elle me dit qu'elle n'as pas l'air d'une malaise. « En effet vous n'avez pas l'air totalement folle » Sinon je serais déjà partie en courant avec ma petite princesse. Je la remercie donc et lui propose de lui offrir un petit café pour la remercier. Ce n'est pas grand chose face a ce qu'elle a fait mais je ne me vois pas la laisser repartir comme ça. Elle refuse arguant qu'elle n'as pas fait grand chose mais je secoue la tête. Elle ne se rend pas compte. C'est énorme ce qu'elle a fait. Elle a sauvé ma fille, enfin ma nièce mais pour moi c'est du pareil au même. Alors non, ce n'est pas rien. Ali aurait put tomber sur n'importe qui. Je finis par avoir une réponse positive. « Parfait, suit moi. En fait tu sais mon prénom mais moi je ne sais pas le tiens » Je me rend à la maison et ouvre la porte en me faisant attaquer par trois chiens un renard. Je souris doucement avant de me tourner vers la brune qui m'accompagne « Désolé, la maison est bien remplie » Je me dirige vers la cuisine et dépose ma petite puce sur une chaise avant de lui donner un gâteau. L'enfant le dévore alors que je lance la cafetière. « Tu es du quartier ? Je ne t'ai jamais croisé »

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

❝ Pretty little girl ❞
apolline & magdalena

Rendre service. Aider ton prochain. Voilà des choses qui te semblaient naturelle et facile. Des actions que tu n’avais aucun problème à poser, peu importe auprès de qui. Et ce, même auprès de cette petite fille perdue, qui pleurait alors que l’espoir disparaissait de son regard. Tu voyais bien qu’elle ne savait plus où aller, qu’elle ne savait plus quoi faire. Puis, au vue de son jeune âge, tu ne pouvais pas simplement lui indiquer le chemin du retour, et la laisser marcher seule. Quelque chose en toi craignait pour elle. Tu sais à quel point les villes peuvent être peuplé de gens complètement fou. Prêt à faire du mal à une petite enfant comme elle. Chose que tu considère inacceptable. Et qui est, par la même occasion, la principale raison de l’aide que tu offre à cette petite. Tu la prends dans tes bras, tu marches avec elle et tu la guide jusqu’à ce qui semble être le quartier qu’elle cherchait. C’était facile de le croire. Car, plus tu approchais, plus tu entendais une voix de femme hurler un prénom. Prénom qui faisait réagir la petite dans tes bras, ce qui est une bonne chose pour toi. Tu ne le diras jamais de vive voix, mais tu ignores comment agir avec les enfants. Tu souffre d’une insécurité lamentable, n’ayant jamais vraiment eu de jeunes enfants autour de toi. Outre le fils de ta jumelle que tu n’a pas vu beaucoup depuis sa naissance. Les minutes qui suivirent ta rencontre avec cette autre jeune femme s’écoulèrent rapidement. Elle était gentille, mais surtout, très reconnaissante de ton geste. Pour toi, cela paraissait naturelle de venir en aide à une petite fille perdue. Mais, tu sais que ce n’est pas la réflexion de tout le monde. Alors, tu peux bien comprendre son état et ces nombreux remerciement. Cependant, ce qui te surpris de sa part, son invitation pour un café. Au début, tu n’osais pas trop accepter, tu ne voulais pas abuser de son temps. Elle devait bien avoir autre chose à faire. Mais, en même temps, tu avais bien envie de faire connaissance avec une nouvelle personne. Ce qui, par la même occasion, pourrait venir agrandir ton petit cercle de connaissance ici, dans cette nouvelle ville. Réponse qui semble lui convenir vu qu’elle t’invite à la suivre aussitôt. Tu acquiesce et commence à la suivre. Ce n’était pas bien loin, car rapidement, l’autre jeune femme ouvre la porte d’une maison, d’où sort trois chiens et un renard. Tes yeux s’ouvrent grand à la vue d’autant d’animaux, mais tu ne dis pas un mot. Ce n’est guère du jugement que tu ressens, mais une pincée de jalousie. Toi qui aime beaucoup les animaux, tu aimerais bien en posséder plusieurs à ton tour. “Remplie tu dis! J’aimerais bien la même chose, ça doit mettre beaucoup de vie!” Dis-tu, avant qu’un petit rire joyeux ne résonne. Après tout, les animaux sont reconnus pour leur vivacité, leur énergie. La maison ne doit pas être très souvent calme. Chose que tu aimerais, cela pourrait venir combler tes instants de solitude. “Oui, je suis du quartier. En fait, je viens presque juste de débarquer chez ma soeur qui vit pas très loin d’ici. J’arrive de France, j’ai eu envie de changer d’air et de nouveauté alors me voilà!” Te contentes-tu de répondre à la demoiselle. “Paraît que c’est une belle ville, selon ce que ma soeur peut en dire. Tu es d’accord?” Tu te surprends face à cet élan de curiosité, mais cela te paraît normal. Si tu comptes vivre dans les environs, mieux vaut te renseigner. Et, ta soeur risque d’être bien trop positive pour être réaliste. “Il y a souvent des enfants qui se sauvent comme ça?” Viens-tu demander, un léger sourire moqueur au coin de tes lèvres. Tu ne sais pas si c’est trop tôt, mais tu tente l’humour quand même.

ONGLET 1 ONGLET 2

Pretty Little Girl

Pas besoin d'être un grand devin pour voir que ma petite fille a eu peur. Bon pas ma fille totalement mais vu ce qu'il vient de se dérouler je pense qu'il faut sérieusement revoir les capacités d'Ariane à prendre soin d'elle. Je ne peux pas comprendre que ma sœur laisse sa fille filer de la sorte. On a eu de la chance qu'Aliénor termine avec cette jeune femme et pas avec n'importe quel malade. Le pire aurait pu arriver ce soir. Alors il est tout naturel pour moi de remercier la jeune femme qui a aidé Ali à me retrouver. Je l'emmène donc à la maison. Evidemment quand nous rentrons nous sommes très vite assaillie par les nombreuses boules de poil de la maison. Je m'en excuse. Je sais que mon arche de Noé ne plait pas à tout le monde. Même ma famille me trouve étrange avec cette manie de m'entourer d'autant de bestioles. Mais Apo ne semble pas perturbé, au contraire. Elle me dit que j'ai de la chance que ça doit animer la maison. J'éclate de rire « Ah ça, la maison ne manque pas d'animation! » Et comme pour le confirmer voila que Nimbus court après misterfox qui vient me sauter dans les bras. Ce renard se comporte parfois comme un chat, voilà qu'il réclame des caresses que je lui accorde sans me faire prier. Pendant que je grattouille le renard je pose quelques questions à la femme. J'apprend ainsi qu'elle n'habite pas très loin et qu'elle squatte chez sa soeur pour le moment. Elle vient de France, c'est donc ça l'accent que je perçois. Mais elle se débrouille quand même drôlement bien, bien plus que moi je pourrais le faire dans une autre langue. Après tout je n'ai jamais quitté la ville depuis ma naissance, enfin presque jamais mais dans tout les cas je n'ai jamais mis les pieds dans un avion de toute ma vie. « Tu as de la chance, parfois j'aimerais beaucoup changer d'air » Mais je n'ai jamais pu car il faut avouer que ça coutait cher l'avion et que ma famille n'avait jamais roulé sur l'or et à présent même si je gagnait plutôt bien ma vie, l'argent était essentiellement pour les animaux, vu la tribu je n'avais pas trop le choix. Mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. Les animaux c'était toute ma vie. Je sortais deux tasse et lançais la cafetière avant de regarder la jeune femme quand elle me demanda si la fuite d'enfant était fréquente dans le coin. Je secouais doucement la tête « Normalement non. Quand elle était chez moi Ali n'as jamais fait ça mais ma soeur ... elle ne sait pas gérer je crois » Et ça me rend triste. On lui a rendu la garde et j'ai peur que ma fille en paye les conséquences. Ali revient avec un chaton et je lui souris tendrement « Vient là ma chérie » Je câline avec tendresse la petite fille et donne la tasse de café à Apo avant de répondre a sa dernière question « Island Bay est une petite ville sympa, mais à vrai dire je n'ai pas trop de point de comparaison. Tu es venue t'installer pour ta jumelle ? » Chose que je peux comprendre. Je ne sais pas ce que je ferais si mon frère partait à l'autre bout du monde. On est trop fusionnel, ce serait juste invivable.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2