Kyl' the fear, you cannot be the medicine and the poison.

Kylian Doherty

Kill the fear, you cannot be the medicine and the poison

les informations en vrac

01 › Je suis né en Irlande, à Dublin, d’un père américain et d’une mère néo-zélandaise, voyez le mélange. J’ai une jeune soeur qui fête aujourd’hui ses 22 ans mais qui a bien failli ne pas les fêter. Rylee a longtemps été atteinte de la mucoviscidose, mais heureusement, après une greffe bi-pulmonaire il y a deux ans, elle a été sauvée, bien que toujours sous traitement aujourd’hui.
02 › Depuis tout gamin, je suis comme cul et chemise avec une dénommée Faith. Ça a pas été bien compliqué, c’est la fille des meilleurs amis de mes parents. On a grandi ensemble, on a eu notre premier baiser ensemble, et puis on s’est rendu compte assez vite que c’était pas l’idée du siècle. Trop jeunes, trop de choses à vivre. Mais c’est sans compter une soirée arrosée il y a quasiment six ans. Allez savoir pourquoi, ça a dérapé, et puisqu’une fois n’est pas coutume, nous avons passé la nuit à rompre et rompre à nouveau le pacte qu’on avait établi de ne jamais coucher ensemble. Tu parles. Et comme une connerie n’est jamais sans conséquences, Faith est tombée enceinte et a refusé d’avorter. Au départ, je savais que ce n’était pas une bonne idée, mais j’ai fini par accepter, et notre petite Lana est née. Une petite bouille toute ronde, rousse avec des tâches de rousseurs et les yeux verts à faire craquer le plus gros mafieux qui soit.
03 › Vivre comme un couple, comme une famille, ça n’a pas été inné chez moi, j’ai mis du temps à m’y faire, et puis quand mes parents ont décidé de quitter Dublin pour Island Bay en Nouvelle Zélande, ça a été un choc. Mes parents étaient très présents pour nous aider avec Lana, et mon monde s’est un peu écroulé. Mais il fallait que je finisse mes études de médecine. Et puis il y a 3 ans, Rylee a eu une rechute dans sa maladie, et j’ai tout plaqué à Dublin pour rejoindre Wellington, être au chevet de ma soeur. J’ai fini par trouver une place d’interne dans le même hôpital où Rylee était hospitalisée, et j’ai commencé à faire ma vie ici, pendant que la femme que j’avais demandé en mariage quelques mois plutôt était toujours à Dublin avec notre fille. Pour elle, déménager a toujours été impensable. Dublin, c’est sa vie, elle a tout là bas. Tout, sauf moi désormais.
04 › Après quelques allers-retour, j’ai fini par dire à Faith combien je ne supportais pas la distance. Pas seulement pour le manque ça causait, mais par cette impression d’être enchaîné, de ne pouvoir vivre ma vie. Alors elle a accepté que je couche avec qui bon me semble, en me faisant pourtant promettre de ne jamais tomber amoureux. Depuis quasiment 3 ans, c’est ce que je fais. Je couche à droite à gauche, sans attaches. On ne peut pas dire que je sois un coureur de jupons, je ne cherche pas nécessairement à draguer, mais j’ai cette espèce de faculté à attirer les femmes sans forcément le vouloir. Je dis ça en toute modestie bien sûr.
05 › Ma vie a véritablement basculé après un coup de téléphone il n’y a pas moins de deux semaines, tout va très vite. On m’annonce qu’Faith a eu un accident grave, qu’elle est dans le coma et que la garde de Lana me revient de droit. Impossible de m’en sortir seul, je demande de l’aide à mes parents, et m’esquive du mieux que je peux de mes obligations paternelles, pas foutu de trouver ma place dans la vie de cette petite fille qui a pourtant mon patrimoine génétique.

les petits trucs à savoir

Je porte des lunettes de temps en temps, c’est quasiment rien mais j’aime bien le petit côté intello que ça donne ▲ Je fais du skate depuis toujours, et du parkour depuis une dizaine d’années. J’en ai même fait mon mode de vie ▲ Je prends soin de moi et de mon corps depuis le sortir de l’adolescence, faut dire que j’étais pas le mec le plus canon du collège/lycée. Ne me demandez pas de photos, j’ai honte ! ▲ Je ne bois pas beaucoup d’alcool, même quand je sors, sauf en cas de contrariété mais ça tourne autour d’une fête arrosée par moi. C’est plutôt raisonnable pour un gars de mon âge ▲ Je suis raide dingue de ma soeur Rylee, et du genre super protecteur avec elle. Si un mec l’approche, je grogne. ▲ Je crois au karma et à tout ce qui s’en rapproche. D’ailleurs, j’ai tatoué du les côte une phrase qui dit, en résumé, que l’on récolte ce que l’on sème. ▲ J’ai une admiration pour les étoiles sans savoir trop d’où ça me sort ▲ De nature gentille, je suis en réalité un faux calme. Je peux m’énerver très vite et dire ou faire des choses que je regrette immédiatement en suivant ▲ J’adore les animaux, en fait, j’en suis dingue, et si je ne bossais pas autant à l’hôpital, j’aurai adopté un chien depuis bien longtemps. Heureusement pour moi, l’opportunité ne s’est pas présentée. ▲ J’avais pour politique de ne jamais sortir avec les filles avec qui je bosse, mais j’ai enfreint cette règle deux mois après mon arrivée à l’hôpital. ▲ En général, je m’interdis de coucher plusieurs fois avec la même fille, pour respecter la promesse que j’ai faite à Faith. Mais bon, des fois ça part en cacahuètes, comme avec le Dr Owens. Ouais, là c’est parti en cacahuètes, et faut dire que j’ai du mal à dire non quand elle me fait les yeux doux pour passer dans son bureau, même si je sais qu’elle est mariée et qu’elle a deux gosses. Hum, pas bon pour le karma ça… ▲ je regarde très peu la télévision, si plus jeune j’étais du genre geek, aujourd’hui, mon temps libre, je préfère le passer dehors, profiter de la nature ou de mes proches. Je ne sais que trop combien c’est important. Pourtant, je ne refuse pas une partie gaming avec mon meilleur ami ! ▲ Je vis en colocation avec une créature sublime qui aime les femmes. Oui oui. Enfin ça m’empêche pas de la draguer, justement parce que je sais qu’il ne se passera rien. Enfin c’est ce que j’imagine. ▲ Je ne drague pas, ou très peu, je suis plutôt mal à l’aise de jouer de gars intéressé, je préfère encore quand les choses se font naturellement, mais je n’envoie pas bouler les filles qui prennent l’initiative de le faire. ▲ Je joue de la guitare depuis plusieurs années, j’ai appris seul et j’adore ça. Il m’est arrivé plusieurs fois d’écrire et composer quelque chansons mais pour le coup, il n’y a que Rylee qui a pu les entendre, la plupart étaient pour elle. ▲ Depuis que Lana a fait irruption dans mon quotidien il y a deux semaines, je dois revoir ma vision des choses et des responsabilités. Pour le moment, elle vit chez mes parents et c’est mieux comme ça, ça me permet de continuer de vivre en continuant de cacher cette partie de ma vie. Au final, peu de gens sont au courant. ▲

traits de caractère

▲ QUALITES ▲ à l’écoute, ambitieux, créatif, attentif, câlin, charismatique, dynamique, beaucoup d’humour, intelligent, positif, protecteur, serviable.
▲ DEFAUTS ▲ Impulsif, très bon menteur, bordélique, casse-cou, étourdi, parfois immature, indomptable, jaloux, mystérieux, possessif.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>andré hamann ›</pris> kylian doherty

   

l'histoire de ma vie

Réveillon du jour de l’an 2010
New York, Etats-Unis

Mon père est américain, comment j’ai pu attendre l’année de mes 23 ans pour aller sur les traces de sa ville natale : New York. La ville qui ne dort jamais. C’est carrément dingue cet endroit. Personne de mieux que Faith pour partager ce trip, un coup de tête, on a voulu aller fêter la nouvelle année là bas. Ma meilleure amie n’a pas mis longtemps avant d’accepter, on a foutu nos économies sur la table, compté, pris nos billets d’avions, et partis à la roots avec un sac à dos, et une liste d’auberges de jeunesse. Le vrai trip comme j’aurai voulu en faire un peu plus. On peut pas dire que mes parents aient beaucoup d’argent, et puis je vis encore chez eux, je vais pas les saigner non plus. Heureusement, j’avais fait bon nombre de petits boulots qui m’ont permis de partir avec Faith sans trop compter. « Tu sais quoi ? J’ai pas envie de repartir à Dublin sans rien. » Faith s’arrête face à moi et me regarde en clignant des yeux comme attendant que je poursuivre. « Ouais, je vais me faire tatouer ! » Un signe de tête sur ma gauche pour lui montrer que nous sommes devant un tatoueur. Sur mes bras, déjà quelques dessins d’artistes irlandais, mais j’ai encore pas mal de place, et surtout, j’adore ça. Alors pourquoi m’en priver ? « T’en as pas assez ? Sérieux Kyl’ tu veux pas faire la fête ce soir avec ton fric plutôt ? » « L’un n’empêche pas l’autre ! » Je la prends par le bras et entre dans la boutique de tatouage. J’explique au tatoueur en essayant de contrôler mon accent irlandais pour qu’il me comprenne, et me voilà déjà sur la table. L’adrénaline monte et je suis content que Faith soit là. J’aime cette fille, c’est ma meilleure amie, celle qui est le plus proche de moi en dehors de ma soeur. Elle fait partie de ma vie de tous les jours, et je ne verrai pas ma vie sans elle. Au bout de trois heures, Faith commence à voir le temps long. « C’est bientôt fini ? T’as vu l’heure, on va pas avoir le temps de rentrer pour nous préparer et passer acheter ce qu’il faut avant… » « Ok tu sais quoi ? Va acheter l’alcool, y’a un magasin un peu plus loin, et rentre à l’auberge. Je te rejoins quand j’ai fini, ça devrait plus être très long. » Elle hoche la tête, plaque un baiser sur ma joue et quitte le salon de tatouage. Quasiment une heure plus tard, je sors avec le biceps entouré avec du film plastique, en débardeur malgré le froid et mon sweat-shirt sur les épaules. Je jette un oeil à mon portable et me fais percuter par une jeune femme, elle fonce droit dans mon bras et putain, ça fait un mal de chien. Je place immédiatement ma main sur le plastique et me mets à pester. « Putain, vous pouvez pas faire attention ? » Elle relève le visage vers moi après avoir ramassé un je-ne-sais quoi qu’elle avait fait tomber par terre, et je croise son regard d'un bleu électrisant. Mon dieu. Je crois n’avoir jamais vu une femme aussi belle. Elle m’offre un large sourire et se pince même la lèvre, faisant rater à mon coeur un battement. « Je suis vraiment désolée, je regardais pas où j’allais, c’était idiot je.. je vous ai vraiment fait mal ? » Me demande-t-elle en posant sa main gelée sur mon bras brûlant par les piqûres successives. Je ferme les yeux un instant tellement la sensation est agréable, et souffle un peu avant de les réouvrir. « Non, ça va, c’est rien, juste la surprise… » Mais mon fort intérieur me crie de lui demander de reposer ses mains sur mon bras pour l’envelopper de sa fraicheur. Et son sourire, mon dieu, c’est vraiment, vraiment pas humain. « C’est peut-être con mais vous f… » J’allais lui demander si elle avait quelque chose de prévu pour fêter la nouvelle année, mais un bel apollon brun vient placer sa main à la taille de la jolie brune, puis plaque un baiser à sa tempe. « Excuse-moi mon amour, j’ai été un peu plus long que prévu, ça va ? » Je les regarde tous les deux tour à tour et resserre un peu plus mon sweat noué autour de mon cou. « Sans rancune pour le carambolage, ça arrive, bon réveillon à vous deux ! » Je lève ma main pour leur adresser un signe plutôt pacifique, et un sourire qui tend à être chaleureux mais qui, fatalement, est un peu déçu. Je crois n’avoir jamais ressenti un truc pareil en voyant une fille, c’est juste dingue.

Cette nuit là, j’ai bu, trop, beaucoup trop. Et on a pris une chambre d’hôtel pour y passer la nuit avec Faith. Nuit passée à faire l’amour, tout le reste de la nuit jusqu’au petit matin, jusqu’à ce qu’on soit à bout de force. Plusieurs fois c’est le visage de la jolie brune qui est apparu à la place de celui de Faith, c’est horrible à dire, mais c’est pourtant la vérité. Et puis, un peu plus d’un mois plus tard, nous avons appris que Faith était enceinte. Impossible pour elle d’avorter. Je la soupçonne d’être attachée à moi d’une manière bien différente de la mienne. Peut-être que ses sentiments sont plus amoureux, je ne sais pas. Mais élever un enfant avec elle, c’était à la base au dessus de mes moyens. 24 ans et déjà papa, ça fout un coup au moral. Mais j’ai décidé de faire du mieux que j’ai pu. Je ne suis pas le meilleur père du monde, mais j’aime ma petite crevette, c’est plus fort que moi.


Il y a deux semaines
Island Bay, Nouvelle-Zélande.

Mon téléphone sonne et étant bordélique, je peine à le retrouver. « Kyl téléphoooone ! » Elle se fout de ma gueule ou comment ça se passe ? Ma soeur a dormi chez moi cette nuit parce que je l’ai ramenée de force ici pour éviter que mes parents voient à quel point elle avait bu. « Rylee ta gueule putain ! Je l’entends autant que toi, aide-moi au lieu de gueuler comme un putois ! » Ouais, on est pas toujours tendres, mais on s’aime plus que tout. Elle se lève, la gueule enfarinée et ses petits yeux à peine ouverts. Elle a la gueule de bois, et même si je la trouve jeune pour ça, j’y suis passé avant elle. « Mais il est là trouduc ! » Elle prend mon téléphone dans une rainure du canapé et me le tend après s’être échouée dans le sofa comme une loque. Je récupère ledit téléphoen et décroche à la hâte pour répondre. « Mr Doherty ? » Je fronce les sourcils, n’aimant déjà pas le ton suffisant que prend la personne au téléphone. « Oui, c’est moi. Je peux vous aider ? » « Bonjour, je suis Ines Stanford, je travaille au service social à l’enfance. » Immédiatement mon coeur rate un battement et je pense à ma Lola, qu’est-ce qu’il s’est passé. « Suite à l’accident de votre compagne, je dois savoir si vous êtes en mesure de prendre soin de votre fille, aussi longtemps que se poursuivront les soins. » « Qu… quoi ? Quel accident ? De quoi vous parlez ? Qui vous a donné mon numéro ? Elle va bien ? » « Calmez-vous monsieur. Je vous propose d’appeler les parents de Melle Buckley, ils vous en diront plus. Rappelez-moi à ce numéro une fois fait, j’ai quelques questions à vous poser. » Je raccroche immédiatement et m’empresse d’appeler la mère de Faith. « Un accident ? Qui a eu un accident ? C’est grave Kyl ? Il se passe quoi ? » J’ignore complètement ma soeur et appelle mes ‘beaux-parents’ pour leur demander ce qu’il se passe. C’est ma belle-mère qui répond mais sous l’émotion, elle est incapable de répondre à mes questions, alors elle me passe son mari. « Faith est à l’hôpital Kylian, c’est très grave. Elle est dans le coma, ils ne savent pas si elle se réveillera, ni quand… » Putain… Le souffle court, je passe ma main dans mes cheveux et fais les cent pas dans l’appartement. « C’est pas possible… mais et Lana ? » « On ne peut pas s’en occuper, on doit veiller sur Faith, viens la chercher, tu es son père Kylian, tu dois t’en occuper. Sinon elle ira dans une famille d’accueil ! » Alors ça, pas question. Et c’est comme ça que je me retrouve à faire un aller-retour express à Dublin, déposer un bouquet de fleurs sur la table de chevet de la chambre d’hôpital de Faith. J’assieds Lana sur le rebord du lit. « Papa ? Est-ce que maman dort ? » Une boule dans la gorge, je hoche la tête. « Oui pumkin. Elle dort, elle est très fatiguée et… » Je ferme les yeux en serrant la main de ma fiancée, qui se trouve être surtout ma meilleure amie, plus qu’autre chose. « Tu vas venir habiter avec papa quelques temps le temps que maman se repose d’accord ? On va prendre l’avion, et on va aller voir papy et mamy, et tata Rylee aussi ! » La petite fille saute, innocente, et m’extirpe un sourire. Je ne sais pas comment je vais m’en sortir, mais j’y suis bien obligé. Je viens déposer un baiser sur le front de Faith et murmure tout contre sa peau. « Je vais m’occuper d’elle je te promets, bats-toi, bat-toi je t’en prie. Montre-nous à tous à quel point tu es une guerrière. » Les yeux brillants, je viens récupérer ma fille dans mes bras, puis quitte la chambre et l’hôpital après avoir croisé les parents de Faith à qui nous disons au revoir. Un taxi, un avion, et retour à Island Bay. « Maman, faut vraiment que tu m’aides, que vous gardiez Lana. Avec mon boulot de dingue et ma vie, plus ma coloc, je peux pas la garder chez moi, s’il te plait, le temps que je me retourne, que je trouve une solution. C’est important. » Ma mère est dingue de sa petite fille, ma soeur est dingue de sa filleule, alors je sais que Lana sera entre de bonnes mains.

Aujourd’hui
Hôpital de Wellington, Nouvelle-Zélande.

« Doherty, y’a une patiente qui a appelé chambre 212, tu veux bien aller voir ? » Je hoche la tête et m’empresse de rejoindre la chambre en question. Je frappe et entre dans la chambre. « Bonjour, vous avez appelé ? Je suis le Dr Doherty, je peux vous aider ? » Je m’approche et découvre le visage de cette femme. Mon coeur s’accélère en la regardant. Elle ressemble tellement  à cette femme croisée à New-York la veille du jour de l’an. Cette femme qui m’a hantée pendant longtemps, que j’ai tendance à voir un peu partout depuis ce jour. Bien que depuis un ou deux ans, les traits de son visage se soient effacée peu à peu de mes souvenirs. Je déglutis un peu en voyant son visage creusé, ses yeux fatigués, je suis incapable de dire si c’est bien elle, mais mon coeur, lui, a commencé sa course folle à l’instant où j’ai posé sur elle mon regard. Je fais le tour du lit pour prendre le dossier patient accroché aux pieds du lit et je parcours les lignes du regard pour voir ce qui l’a amenée ici. Un accident visiblement, elle a été amenée par les pompiers avec un taux important d’alcool dans le sang, et un taux d’anxiolytiques presque inquiétant. Pas de là à penser à une tentative de suicide par empoisonnement aux médicaments, mais une dose trop importante de toute évidente pour qu’elle ait été prescrite par un médecin censé. Je m’approche de la demoiselle tout en vérifiant ses constantes et je la laisse m’expliquer que son cathéter s’est déplacé dans son sommeil et que ça lui fait mal. « Je vais vous changer ça, bougez pas je reviens… » Bougez pas ? Sérieusement ? Mais quel abruti. Ok, va piquer un phare ailleurs Doherty. Sors, vite !