saffron ๑ breathing fire.

saffron 'roni' haas

we're fire breathers.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ un ๑ tu es une adepte du yoga. à l'adolescence, tu t'y est intéressé pour ses propriétés relaxantes. tu vivais beaucoup de stress et d'anxiété, et on t'avait recommandé de faire de la méditation ou du yoga. en très peu de temps, c'est devenu l'un de tes sports favoris. c'est bon pour le mind, body and soul comme ils disent. deux ๑ depuis ton arrivée en nouvelle-zélande avec ton fils, tu as instauré une sorte de routine; à tous les soirs, lorsque la température le permet, vous allez marcher en empruntant toujours un trajet différent. ça vous permet de découvrir un petit peu plus les alentours et développer votre sens de l'orientation. même votre déménagement à island bay pour ton travail n'a pas fait bouger la routine. ton fils le demande à tous les soirs, par peur que tu l'aies oublié. trois ๑ si au lycée tu étais une femme pétillante, dynamique, nonchalante et un brin naïve, il est faux de dire que tu l'es encore à quarante-deux ans. en effet, tu as vécu différents évènements qui t'ont forgé un caractère plus dur, plus sévère qu'avant. tu as compris avec le temps qu'il fallait se greyer d'une carapace. les gens qui ne te connaissent que très peu pense de toi que tu es froide, sans façon et limite hautaine, alors qu'au fond, tu restes une femme forte fragilisé par les aléas de la vie d'adulte. quatre ๑ en amour, tu as toujours été assez chanceuse. au collège, tu n'avais pas besoin de faire grand chose pour que les hommes te remarquent. une belle grande femme comme toi ne laissait pas indifférent les garçons et à l'époque, tu avais un meilleur caractère que maintenant. cela dit, ta dernière relation amoureuse t'a marqué au fer rouge, laissant une trace permanente sur ton corps, sur ton âme et dans ta vie. violence conjugale, abus de pouvoir et de confiance, enfant né d'un viol... même si tu as décidée de garder travis et qu'il est devenu ta raison de vivre, sa venue a causé beaucoup de brouillard dans ta vie. cinq ๑ au lycée, tu avais ce que l'on peut appeler « la bosse des maths », c'est-à-dire que tu excellais dans ce qui touchait les chiffres, les calculs mathématiques, les équations d'algèbre... tes parents croyaient que tu tenais ça deux, tous les deux étant de grands comptables de londres. toi, tu n'avais qu'une seule envie et c'était de trouver un métier qui sortait de l'ordinaire, qui te sortirais de ta zone de confort. à la fin du collège, tu entamas donc une formation à l'école de police. tu fis engagé dans la police anglaise et tu y passas quelques années avant de décidé de joindre les rangs des enquêteurs. tu passas ton examen d'entrée qui te valu le titre de sergent-détective. six ๑ tu as quatre tatouages. ils sont tous à des endroits difficilement visible, accessible. c'est une façon pour toi de conserver ton intimité et la signification de ceux-ci est particulièrement importante pour toi. tu as la silhouette d'un ours de tatouée sur le haut de la fesse gauche, cela représente ton père. tu as une minuscule colombe de dessinée sous le sein gauche, cela représente ta mère. tu as le mot « fearless » sur l'intérieur de la cheville droite, représentant ton combat avec la violence conjugale et finalement, tu as le chiffre 17 d'inscrit sur le poignet gauche, jour d'anniversaire de ton garçon. sept ๑ tes plus grandes qualités sont sans aucun doute ta générosité abusive, quoi que depuis quelques années elle se fait plus rare. ton sens aiguisée pour l'organisation et même la sur-organisation. tes collègues de travail te trouvent limite barge, mais il faut bien que tu montres l'exemple ! tu es aussi quelqu'un de compréhensif, de très sensible et de malheureusement trop empathique, ce qui n'est pas toujours bon dans ton domaine. huit ๑ tes principaux défauts (ceux qui font que les gens te trouvent insupportables parfois, malgré toutes tes belles qualités), sont sans contredit ton sarcasme hallucinant. on ne sait jamais si tu es en train de te foutre de la gueule de quelqu'un ou si tu es sérieuse comme un pape. tu es très directe, trop franche et parfois crue. tu n'as pas de filtre, tu dis tout haut généralement ce que les gens pense tout bas. malgré le fait que tu sois hyper organisée, il n'en demeure pas moins que tu es très bordélique. tu te retrouves dans tes affaires, mais ça ne fait pas le bonheur de ton lieutenant qui se plains que ton environnement de travail n'est pas propre. neuf ๑ ton plus grand rêve serait d'aller passer au moins six mois à l'étranger. faire les tour des états-unis d'amérique, passer par le canada. découvrir le monde, voir du pays... tu ne peux pas rester en place et concevoir que tu passeras toute ta vie à n'avoir probablement vue que l'angleterre et la nouvelle-zélande... étant adolescente, tu t'étais promise de faire le tour du monde, visitant les plus beaux recoins de notre planète avant qu'il ne soit trop tard. tu as un peu mise de côté ce rêve pour te concentrer sur ta vie professionnelle puis sur ta vie de mère monoparentale, mais l'idée d'un jour lever les voiles et partir à la découverte de cette planète terre avec ton fils est encore bien présente dans ton esprit. dix ๑ bien que tu fasses très attention à ton alimentation et à ta santé physique, t'entrainant même dans une petite salle de sport tranquille géré par un ancien boxeur, il n'en demeure pas moins que tu as tes vices cachées : tu es une fanatique invétérée de la pâte à biscuits crue, notamment celle aux brisures de chocolat. il t'arrive assez régulièrement d'en acheté une préparation et la manger tout d'un coup en une seule soirée. crise d'angoisse ou de boulimie ? va savoir... quoi qu'il en soit, ce n'est pas rare qu'on te voit faire du jogging autour du pâté de maison lorsqu'il te prend de remords...

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ Kate Beckinsale</pris> saffron haas

Code: saffron

Code: haas

l'histoire de ma vie

i'm br(ok)en.

20 avril 2012
tu étais assise bien droite sur le fauteuil bon marché qui trônait dans une salle d'attente vide et dépourvue de décorations quelconques. c'était froid, terne et sans goût. hélas, c'était tout ce que tu avais les moyens de t'offrir pour l'instant et dieu seul sait à quel point tu devais en finir. c'était soit ça ou alors les pieds devant dans une civière... tu étais nerveuse, tu n'arrêtais pas de te ronger la peau autour du pouce gauche. tu fis un saut lorsqu'une lourde porte en bois s'ouvrit. l'homme prononça ton prénom et ton nom avec une voix ferme, sans attache. il avait dû en voir d'autres, des femmes comme toi, dans sa carrière. tu te levas brusquement, prenant ton sac au passage, lançant un dernier coup d’œil derrière toi pour être sûre et certaine que personne ne t'avait suivi jusqu'ici. tu pénétras dans le grand bureau, précédé de me. standford. soit disant le meilleur avocat « à petit prix » de la région. la pièce était grande et faiblement décorée. toujours plus que la pitoyable salle d'attente, pensas-tu. tu pris ton courage à deux mains et osa un petit sourire nerveux alors que l'homme d'une cinquantaine d'années prit place devant toi, de l'autre côté de l'énorme bureau en bois massif. il t'invita à prendre place, à te mettre à l'aise. il su, par le choix de ses mots et le ton maintenant humain et tendre dans sa voix, te mettre en confiance en moins de deux minutes. aujourd'hui, tu y repenses avec nostalgie et reconnaissance. cet homme allait sauver ta vie. « donc je vois dans votre dossier que vous cherchez à poursuivre monsieur alexander samuels pour agressions sexuelles sur votre personne, en plus de violence psychologique et fraudes ? » tu hoches la tête faiblement avant te t'éclaircir la voix. « je voudrais aussi rédiger un contrat de divorce. et mentionner dans ce dernier que je lui refuses les droits parentaux de l'enfant que je suis en train de concevoir. » pire erreur de ta vie. tomber amoureuse d'un parfait étranger. baisser ta garde au moment où tu aurais dû être le plus vigilante... le laisser te traîner vers le bas sans même t'en rendre compte. l'épouser par peur. lui permettre de t'abîmer psychologiquement et moralement. comment as-tu pu revivre cela après toutes ces années ? comment ? « madame haas ? nous regarderons tous ces détails, si vous le voulez bien. » maître standford te sortis de tes cauchemars avec une petite phrase toute douce et un sourire confiant. il ne le savait pas encore, mais il allait jouer un très grand rôle dans ta nouvelle vie.

18 mars 1985
« oncle charles ? » sourire tendre, un peu de gêne au fond de tes yeux. tu as beau n'avoir que huit ans, déjà tu comprends qu'il ne devrait pas être là, il ne devrait pas être à l'étage, dans ta chambre. il devrait plutôt être avec tes parents, à la cuisine, en train de discuter de choses de grands... « je venais voir si tu dormais. et comme tu ne dors pas encore, je me disais que je pouvais rester un peu, discuter avec toi... » et il se rapprocha. un peu. puis assez. et sans que tu ne t'en rendes vraiment compte, il avait sa main sous ta culotte. et tu ne trouvais pas cela si désagréable que ça...

ce n'est qu'en grandissant que tu compris que ces jeux qui semblaient si innocents avaient détruits ta confiance personnelle, ton estime en tant que femme et tes relations amoureuses futures. ça a été un gros drame également au sein de ta famille lorsque tu as osé lever le voile sur cette histoire d'inceste, d'attouchements. tu as eu très honte, tu t'es sentie coupable, renié de ta famille qui te traitait quasiment de menteuse en plein visage malgré tes crises et tes larmes. vers l'âge de dix-sept ans tu quittas le nid familiale, en pensant que ça allait au moins résoudre tes problèmes pour un temps, mais hélas il n'en fut rien. persécutée, vivant constamment dans la peur de représailles, tu finis par quitter le sol anglais avec un goût amer dans la bouche. tu as subit cela jusqu'à tes presque trente ans. et encore aujourd'hui, il t'arrive de recevoir des emails de bêtises en provenance de tes cousines, les filles de ce « cher oncle charles »...

11 mai 2019
tu es assise sur ta petite terrasse en train de savourer ton premier café du matin. on est samedi, il fait beau malgré la température qui se refroidit tranquillement dû à l'arrivée de l'hiver. voilà quelques mois que tu as fait l'acquisition d'une belle petite maison sur north bay, à island bay. les sept dernières années de ta vie ont été remplis par des changements, des nouveautés, des joies, quelques peines, mais surtout elles t'ont apprise à être toi-même et à t'apprécier en tant que femme et surtout, en tant que mère monoparentale d'un petit bonhomme de presque sept ans. tu es devenue une femme forte, responsable et en pleine maîtrise de ta vie professionnelle et personnelle. tu ne laisses plus personne te contrarier ou entrer dans ta vie sans être au préalable vraiment, vraiment sûre et certaine de ses intentions. et c'est de cette façon que tu resteras debout, pour toi, mais surtout pour ton fils qui est devenu ta priorité numéro un.