brise-glace - fabian

❝ brise-glace. ❞
fabian & mathangi

Il est temps de souffler. Oui, Mathangi va enfin pouvoir se vider la tête : son déménagement s’est déroulé avec succès, ses premiers jours à la colocation ont été plaisants, enrichissants et très, très drôles, et il est maintenant temps de renouer les liens avec toutes ses anciennes connaissances, tous ses amis néo-zélandais - les personnes à qui elle tient et qui lui réchauffent le cœur. L’heureux élu d’aujourd’hui ? Fabian Jones, patineur de profession, et un ami de longue date. Patineur ? Un détail d’importance, puisque c’est justement sur la glace qu’elle le rejoint aujourd’hui. Enfin, pas directement sur la glace à cause de sa jambe, mais depuis les gradins. Elle espérait lui faire la surprise, sans le déranger. Après tout, qui pouvait s’attendre à un retour anticipé de Mathangi ?

Elle était là, assise dans les gradins, la tête posée sur la barrière à observer son ami dessiner des cercles, s’entraîner à quelques figures bien trop périlleuses au goût de l’indienne. Elle ne voulait pas se faire remarquer, même si le public était peu nombreux en ce jour d’entraînement. Enfin, lors d’un moment de répit pour le patineur, elle s’essaya à lui faire signe. Une fois, deux fois, trois fois. Puis enfin, ce fut la bonne. La quatrième fois, elle croisa son regard et lui adressa un sourire avant de sagement patienter jusqu’à sa sortie de la patinoire, sa piste de danse à lui. Elle attrapa sa béquille, descendit lentement les marches en prenant soin de ne pas précipiter sa descente en effectuant une série de tonneaux, et, lorsqu’elle fut à proximité de son ami, tendit un bras pour lui offrir une étreinte. Elle leva lentement sa béquille avec un demi-sourire, avant de s’expliquer.

- Désolée, je t’aurais rejoint avec plaisir en d’autres circonstances, mais c’est un peu compliqué pour l’instant.

Cette foutue blessure à la jambe lui menait la vie dure, empiétait petit à petit mais de plus en plus sur sa confiance en elle, mais Mathangi essayait tant bien que mal de garder le sourire, de se dire que ça finirait par s’arranger. Elle se trémoussa comme une enfant avec un grand sourire avant de reprendre Fabian dans ses bras.

- Oooh, je suis tellement contente de te revoir ! Comment tu vas ? Est-ce que tu as gagné des prix ? Tu es une superstar maintenant ?

Ses questions étaient à prendre sur le ton de l’humour. Elle n’en souhaitait pas moins pour son ami, mais elle savait que tout ça demandait du temps, et beaucoup de sueur. Elle alla se rasseoir et tapota sur le siège de plastique rouge à côté d’elle pour inviter monsieur Jones à venir s’installer à ses côtés. Oui, Mathangi était bien décidée à rattraper ses longs mois perdus avec son ami.

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fabian & mathangi

Tu es posé à la patinoire prêt à t'entrainer pour ta prochaine tournée qui commence en Mai. Tu es stressé et tu ne peux t'empêcher d'être impatient d'être à Août pour rentrer chez toi et ne plus être dans divers aéroports. Aujourd'hui tu es seul à la patinoire, Killian est occupé et les autres patineurs de la troupe tu ne sais vraiment pas ce qu'ils font. Donc tu profites de cet instant de solitude pour traverser toute la patinoire sur tes patins.

A un moment donné tu sens une présence derrière toi et tu te tournes légèrement jusqu'à voir l'une de tes plus proches amies : Mathangi. Une jeune femme que tu as connu grâce aux jeux vidéos. Tu souris immédiatement tout en quittant la patinoire et tu files la rejoindre jusqu'aux gradins. Aussitôt la belle te serre dans ses bras "Désolée, je t’aurais rejoint avec plaisir en d’autres circonstances, mais c’est un peu compliqué pour l’instant." Tu acquiesces en soupirant... Sa jambe... Oui sa jambe, tu sais bien qu'elle a été blessée un coup vous en aviez discuté tous les deux. Depuis elle est handicapée et pour combien de temps encore ça c'est un mystère.

« Ne t'en fais pas je comprends tout à fait. » Tu dis en souriant à ta belle amie.

Elle te reprend dans ses bras un moment et tu souris comme un gosse tout en caressant ses cheveux "Oooh, je suis tellement contente de te revoir ! Comment tu vas ? Est-ce que tu as gagné des prix ? Tu es une superstar maintenant ?" Tu ris aussitôt en entendant cette rafale de questions.

« Je suis content également ! A part ça, je vais bien et de ton côté ? » Tu réponds en premier lieu tout en souriant à la jeune brune. « Quant aux prix je ne fais toujours pas de compétitions en patinage donc je n'en ai toujours pas rapporté. Mais un jour peut-être... Pour ce qui est d'être une star malheureusement pour moi c'est toujours le cas vu que je continue de temps en temps à me faire harceler par des fans de Holiday on Ice qui sont à fond sur moi. » Tu ajoutes en roulant des yeux.

Oui les fans et qui plus est les grosses groupies tu détestes ça. Tu aimes ta tranquillité donc que l'on vienne te faire chier dans la rue en te couvrant d'éloges certains aiment ça mais d'autres, comme toi, détestent vraiment ça. Toi tu es du genre à aimer ta solitude donc quand tu te balades dans la rue pas le choix d'être déguisé pour empêcher une avalanche de fans en chaleur...

« Qu'est-ce que tu deviens ? Et cette jambe ? » Tu demandes curieux de savoir ce qu'elle est devenue depuis la dernière fois que tu l'as croisée...

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fabian & mathangi

Revoir ses amis après des mois à ramper sous les bombes, et à défaut de trouver des mots assez forts pour l’exprimer, fait le même effet qu’un bon chocolat un soir d’hiver pour Mathangi. Et avec la petite couverture en supplément. Elle se faisait violence pour ne pas étouffer Fabian dans le creux de ses bras, elle avait tellement de choses à lui demander et tout autant à raconter après ça. L’indienne hocha vivement la tête suite à la première question de son ami.

- Oh, oui. Oui, ça va. Je viens d’emménager, j’ai renouvelé mon abonnement à Netflix et je dors beaucoup, mais… franchement, ça va.

Elle hocha vivement la tête. Depuis qu’elle était rentrée, il est vrai que son quotidien était alimenté par les séries qu’elle avait pu rater ces derniers mois, en plus du fait d’avoir à apprendre à vivre avec Jenny et Maya. Elle ne s’en plaignait pas, et ne se plaindra probablement plus beaucoup de sa vie après ce qu’elle a vécu, au contraire. Elle préférait considérer ça comme des petites choses de la vie desquelles il faut profiter. Enfin, elle apprit ensuite que Fabian n’était toujours pas lancé dans les compétitions, qu’il se faisait parfois harceler par des fans. Mathangi laissa échapper un rire.

- Je te taquinais, ça viendra quand ça viendra. Contente-toi de faire ce que tu aime, et puis ce sera très bien comme ça. Oh, et comment ça se passe alors, avec Holiday ? Vous êtes toujours en tournée ?

Elle n’était pas très au fait des dernières actualités, depuis son retour. Et comme pour tout dans la vie, Netflix n’aide pas à être productive. Peut-être qu’elle devrait fouiner sur les sites de journaux type le Times, histoire de voir ce qu’elle pourrait trouver dans leurs vieux cartons. Avec son accès presse, elle pourrait aussi bien accéder aux articles du journal où elle bossait, à Wellington. Mais l’instant n’était pas à ce travail de recherche, il valait mieux garder ça pour plus tard. Pour l’instant, c’est la carrière de Fabian qui importait. Puis la jambe de Mathangi, puisqu’il posa vite la question.

- Oh, euh… Disons… un obus de mortier ?

Elle plissa les yeux, s’apercevant qu’il est difficile de faire preuve de tact avec ce genre de situation.

- Mais c’est pas grand-chose, je veux dire… je remarcherais normalement dans quelques mois, si tout va bien.

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fabian & mathangi

Tu es content de passer un peu de temps avec Mathangi bien que la belle ne t'aie pas prévenu de sa visite tu es très heureux de la voir et de prendre un petit peu de ses nouvelles "Oh, oui. Oui, ça va. Je viens d’emménager, j’ai renouvelé mon abonnement à Netflix et je dors beaucoup, mais… franchement, ça va." Tu souris amusé par ses mots tout en la scrutant longuement.

« Comment vivre sans Netflix hm ? Je connais ça... Quand je ne suis pas en tournée mondiale pour le patinage je passe ma vie devant ce site. » Tu dis en riant. « Je crois que c'est un peu la drogue non honteuse de tout le monde ne t'en fais pas. » Tu ajoutes en la fixant.

Aussitôt elle t'interroge sur ton boulot souhaitant savoir si tu as gagné des coupes ou non mais la réponse est toujours la même soit que non et sans doute que ta réponse restera toujours la même du fait que tu n'as jamais été intéressé par la compétition "Je te taquinais, ça viendra quand ça viendra. Contente-toi de faire ce que tu aime, et puis ce sera très bien comme ça. Oh, et comment ça se passe alors, avec Holiday ? Vous êtes toujours en tournée ?" Tu secoues aussitôt la tête tout en la scrutant longuement.

« Tout se passe à merveille mais comme tu peux le constater du fait de ma présence ici aujourd'hui je ne suis pas en tournée pour l'instant. Mais d'ici le mois de Mai nous sommes parti. J'ai autant envie d'y aller que de me prendre ça te donne une idée. » Tu dis en roulant des yeux.

Tu as toujours eu un gros souci avec l'avion... Tu détestes ça. Et puis l'idée même de ne pas pouvoir fumer ni d'avoir de connexion internet pendant plusieurs heures c'est d'un chiant... Qui plus est tu es claustrophobe donc pour toi les avions c'est synonyme même de malheur.

Mais bien vite tu en arrives à prendre de ses nouvelles à elle parce que bon parler de ta vie et uniquement de ça c'est rapidement chiant pour la personne en face comme pour toi et tu n'aimes pas du tout le fait de monopoliser une conversation. "Oh, euh… Disons… un obus de mortier ?" Tu grimaces en voyant qu'elle parle de sa jambe de cette façon mais au moins ç'a le mérite d'être clair concernant son état physique "Mais c’est pas grand-chose, je veux dire… je remarcherais normalement dans quelques mois, si tout va bien." Tu acquiesces en souriant ravi de cette réponse.

« Je croise les doigts pour que ça aille pour toi... Courage pour l'attente. » Tu dis en fixant ta belle amie. « Et moralement comment ça va ? » Tu demandes en souriant. « Tu veux qu'on aille boire un verre ou manger un morceau dans le salon de thé à côté ? » Tu proposes joyeusement...

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fabian & mathangi

Ah, Netflix…
La firme au grand N et au célèbre « tou doum » était devenue une véritable thérapie pour l’indienne depuis son retour du Moyen-Orient, sa principale source de divertissement pour rendre les nuits blanches moins pénibles et son principal contact humain – si on pouvait considérer ça comme tel – lorsque Jenny et Maya n’étaient pas à l’appartement, où lorsqu’elle n’était pas occupée à chercher du travail. Les deux amis tombèrent vite d’accord : c’était une drogue, un peu à la façon des réseaux sociaux ou d’Internet, de manière plus générale.

- Bien dit. Même si ça fait toujours un peu froid dans le dos, de se dire qu’on est dépendants, dans le fond.

Elle étira les lèvres pour adresser un sourire à Fabian. Ce qui l’intéresse également, l’indienne, c’est de savoir si le patineur perce dans le milieu : des passions comme celle-ci, c’est toujours mieux de pouvoir en vivre. Apparemment, il repartirait bientôt en tournée avec le reste de la troupe, même si l’envie n’y est pas. Sa remarque un peu cinglante fait d’ailleurs rouler des yeux Mathangi.

- Eh ben, c’est gai tout ça. Il faut se dire que c’est un mal pour un bien, il faut… oui, il faut souffrir pour être célèbre.

Elle hausse les sourcils à plusieurs reprises comme pour insister sur le dernier mot, avant de sourire de nouveau. Ils en viennent à parler de la jambe de la brune, qui lui fait défaut depuis son retour. Pas d’apitoiement, de colère ou de regrets : même si ça a été très difficile au début, elle se dit que ce n’est qu’une question de temps et préfère positiver pour en finir au plus vite avec ça. Fabian partage son enthousiasme, lui souhaite courage pour la longue période de convalescence qui est encore devant elle. Puis, il s’intéresse également à la santé mentale de l’indienne. Pour le coup, pas vraiment de réponse concrète à apporter. Les jours passent et se ressemblent, c’est parfois difficile de se changer les idées mais elle fait ce qu’elle peut. Elle se contente de hausser les épaules pour tout de suite s’intéresser à la proposition qui suit : aller passer un peu de temps au salon de thé. Mathangi hoche alors vivement la tête :

- Trop bonne idée, je commence à avoir un petit creux. Je t’invite.

Elle laisse Fabian rassembler ses affaires puis, une fois qu’il est de retour à proximité, tend le bras pour qu’il l’aide à remonter les marches de la partie de la salle réservée aux spectateurs. Quelques minutes plus tard, les voilà installés dans le boui-boui voisin, à consulter la carte.

- De la tarte au citron meringuée. Mince, je crois que je sais même plus quel goût ça a.

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fabian & mathangi

Netflix est une drogue pour bien des personnes. Toi tu l'assumes parfaitement visiblement Mathangi a beaucoup plus de mal à assumer et accepter qu'elle passe sa vie devant ce site de streaming en ligne "Bien dit. Même si ça fait toujours un peu froid dans le dos, de se dire qu’on est dépendants, dans le fond." Tu souris en la scrutant.

« Personnellement j'ai tendance à me consoler en me disant qu'il vaut mieux être accro aux séries plutôt qu'à une quelconque drogue. Tu ne crois pas ? » Tu dis en la scrutant longuement.

Elle t'interroge sur ta carrière et tu lui apprends retourner bientôt en tournée mondiale ce qui ne t'emballe pas du tout et ton amie semble comprendre "Eh ben, c’est gai tout ça. Il faut se dire que c’est un mal pour un bien, il faut… oui, il faut souffrir pour être célèbre." Tu acquiesces en grimaçant sans chercher plus loin.

« Disons que je m'en passerais bien. Je suis plus épanoui quand je suis ici. J'adore mon métier hein pas de doute là-dessus. Mais j'aime ma tranquillité aussi. Tu vois ? » Tu dis en la scrutant longuement.

Vous parlez alors de l'état de sa jambe qui n'est toujours pas remise de ses blessures puis tu l'interroges sur son moral mais là elle hausse des épaules sans te donner de réponses tu supposes qu'elle ne veut pas en parler pour le moment et tu respectes son intimité. Tu lui proposes donc d'aller au salon de thé à côté "Trop bonne idée, je commence à avoir un petit creux. Je t’invite." Tu souris ravi que ça la rende autant enthousiaste et tu quittes la patinoire en enlevant tes patins que tu vas rendre à l'entrée. Tu la retrouves alors dehors et vous allez jusqu'au salon de thé ensemble "De la tarte au citron meringuée. Mince, je crois que je sais même plus quel goût ça a." Tu souris amusé en entendant ses mots.

« Je t'avoue que je n'ai jamais aimé ça le citron dans un dessert. » Tu dis en riant. « Mais tu peux toujours tenter d'en prendre et tu verras bien si ça te plaît toujours ? » Tu ajoutes en souriant à la belle brune. « Moi j'opte toujours pour le cookie au caramel et chocolat blanc il est délicieux. Plus un smoothie pêche/abricot. C'est la vie ce truc. » Tu contes en riant...

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fabian & mathangi

Fabian marque un point, et cela a pour effet immédiat de réconforter l’indienne en ce qui concerne son addiction à Netflix. Elle y passe les trois quarts de son temps tant qu’elle est incapable de travailler, tout en gardant Sticky Notes à proximité pour noter toutes les bonnes idées de choses à faire qui lui passent par la tête ; les idées professionnelles, surtout.

- Tu as bien raison. Merci, Fabian. Et puis, peut-être que les groupes de toxicos anonymes sont plus sympas, quand ça concerne Netflix. Il faudrait que je me renseigne. J’ai toujours rêvé d’assister à quelque chose comme ça.

Elle se garderait bien de dire qu’elle s’y était déjà frottée par le passé, à l’occasion de quelques réunions de vétérans qu’elle couvrait pour le journal où elle travaillait fut un temps à Wellington. Tout ça appartenait au passé, maintenant, et il était important pour Dhury de ne pas étayer ses discussions avec quelques anecdotes un peu belliqueuses. Il fallait avancer maintenant, se reconstruire à Island Bay, son vrai chez elle, avec toutes les difficultés que cela impliquait pour l’instant. Fabian, lui, donne quelques détails on ne peut plus clairs sur son boulot, partage quelques confidences que Mathangi ne peine pas à comprendre.

- Bien sûr. Et encore une fois, tu as raison. Si c’est ce qui te rends heureux, alors c’est le plus important. J’aimerais être aussi sûre de ce que je veux parfois, ça me faciliterai la vie à un point…

Elle n’aimait pas réellement prendre l’avantage sur une conversation, se mettre au premier plan, elle et ses problèmes, de la sorte. Mais maintenant qu’elle était sans emploi, et sans aucune réelle idée de ce qu’elle pourrait bien faire de ses deux mains une fois rétablie, parler de bonheur dans ce qu’on accomplit avec Fabian lui donnait un peu le cafard. C’est pourquoi ils finirent très vite au salon de thé du coin, car le bonheur, c’est parfois aussi de se remplir l’estomac avec une bonne dose de sucre. Une tarte au citron meringué, voilà ce qui pourrait bien lui remonter le moral ; elle n’en avait plus mangé depuis des lustres, alors elle comptait bien la savourer. Fabian, lui, n’aime pas le citron. Le cookie caramel-chocolat blanc n’est pas une mauvaise idée non plus, il fait même douter Mathangi l’espace d’un instant, mais…

- Non, je ne peux pas faiblir. Ce sera tarte au citron meringué, avec un petit thé vert. Ça te dérange d’aller commander ? J’ai peur que ma patte folle ne me joue des tours pendant que je ramène les boissons. Après ça, tu dois me raconter tout ce qui s’est passé ces derniers temps.

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fabian & mathangi

Tu tentes de la consoler au mieux en lui disant qu'il vaut mieux être accro aux séries plutôt qu'aux drogues et l'effet fonctionne à merveille "Tu as bien raison. Merci, Fabian. Et puis, peut-être que les groupes de toxicos anonymes sont plus sympas, quand ça concerne Netflix. Il faudrait que je me renseigne. J’ai toujours rêvé d’assister à quelque chose comme ça." Tu souris en acquiesçant tout en la scrutant longuement « ça doit être intéressant. Mais déprimant aussi. Voir des gens mal dans leur vie comme ça pour en arriver à de telles extrémités je ne suis pas sûr que je resterais tolérant longtemps. » Tu dis en soupirant. Pourtant tu es quelqu'un de très tolérant mais quand il s'agit de drogue tout de suite tu es beaucoup moins tolérant et ça peut se comprendre du fait que la drogue c'est mal. Enfin tu penses ça mais tu fumes des joins de temps en temps. Mais ça s'arrête là, tu n'es jamais allé plus loin que les joins, pas tenté par le reste après tout pour quoi faire ? Tu es jeune et en bonne santé autant continuer à l'être au lieu de te mettre mal inutilement avec des drogues...

Mais bientôt vous parlez de ton métier, un sujet qui te passionne énormément du fait que tu vis de ta passion pour le patinage artistique ainsi que la danse. Il en faut du courage et de la patience pour faire ton métier. Entre les allers et retours chaque année à travers le monde pendant les représentations mondiales et évidemment les fans qui vous harcèlent, vous les patineurs, qu'ils considèrent comme des stars autant dire simplement que ce n'est pas toujours facile pour toi. Surtout pour la partie qui concerne les fans qui ont tendance à te mettre mal à l'aise à te demander des photos ou autographes quand tu en croises. "Bien sûr. Et encore une fois, tu as raison. Si c’est ce qui te rends heureux, alors c’est le plus important. J’aimerais être aussi sûre de ce que je veux parfois, ça me faciliterai la vie à un point…" Tu souris en la scrutant « Tu finiras par trouver ta voie ne t'inquiètes pas. » Tu dis à ton amie en souriant.

Vous allez ensuite au salon de thé où vous regardez les cartes de ce qu'ils proposent à boire et à manger. Toi tu optes pour un cookie et smoothie aux fruits et ton amie semble emballée par la tarte au citron meringuée, tu ne tardes pas à lui dire que tu n'aimes pas le citron dans les desserts et elle semble hésiter un instant "Non, je ne peux pas faiblir. Ce sera tarte au citron meringué, avec un petit thé vert. Ça te dérange d’aller commander ? J’ai peur que ma patte folle ne me joue des tours pendant que je ramène les boissons. Après ça, tu dois me raconter tout ce qui s’est passé ces derniers temps." Tu souris en acquiesçant tout en levant mais à ce moment précis un serveur arrive et prend votre commande à tous les deux. Vous le remerciez tandis qu'il s'éloigne puis tu te tournes vers ton amie. « J'ai rencontré une fille récemment. Enfin c'est compliqué. C'est la tante ou la cousine ou un truc du genre d'un petit qui est fan de la troupe de patineurs et donc de moi. » Tu dis en souriant. « Elle m'a semblé très agréable et je l'ai trouvée très jolie. Ça fait bien longtemps que je me refuse à quelque histoire que ce soit en vue du fiasco de ma dernière histoire... Avec ma Lucie qui nous a quitté. Et mon fiasco avec Helsie qui en pinçait énormément pour moi... » Tu contes en soupirant. « Mais cette Noa me plaît bien... » Tu ajoutes en te mordillant la lèvre...