i was so scared ◘ roxanne

i was so scared.
song ◘ w/"roxanne"

Dimanche matin, je suis bien tranquillement entrain de dormir dans mon lit, je sais que le temps n’est pas au rendez-vous mais je sens que je ne vais pas tarder a me faire réveiller par quelqu’un. Ma fille ? Le chien ? Ou la débilité de mon frère qui squatte le canapé depuis plusieurs jours et qui ne fait rien à l’appartement ? Je ne sais pas encore. J’ouvre doucement les yeux pour voir le temps extérieur, mais, quand je vois qu’il est gris, je viens a nouveau refermé les yeux pour en profiter encore un peu. Ce profitage qui ne dure pas longtemps en réalité. J’entends la porte s’ouvrir doucement. Toute en douceur, je sens le corps de ma fille qui se glisse sous ma couette et qui se colle contre moi. Je viens doucement la prendre dans mes bras. Pour une fois qu’elle ne saute pas sur mon lit comme une tarée. Elle se blottit contre moi puis elle murmure doucement. « Tu dors papa ? » je fais un non de la tête, puis j’embrasse doucement le sommet de son crâne. Elle sourit puis continue a parler doucement. « Papa… J’aime d’amour tonton mais… Depuis qu’il est là je ne peux pas regarder mes dessins animés, ni même les princesses à la télé... » je la sens se redresser pour monter sur mon ventre et me regarder. Je passe un bras derrière ma tête doucement en la regardant. Je passe une main dans ses cheveux et parle doucement. « Je sais ma puce, tonton ne va pas rester longtemps je te le promets. » elle hausse juste des épaules avant de s’allonger sur moi. Je l’entour de mes bras, puis, je sais qu’elle est triste, parce qu’on ne fait plus grand chose que les deux. Je viens alors la chatouiller. Elle n’aime pas ça, mais elle rigole assez fort, me supplie d’arrêter mais je ne le fais pas. Je sens Idéfix monter sur le lit tout amusé lui aussi mais aussi qu’il veut défendre Sarah. Mais je continue, elle bouge dans tous les sens et c’est la que mon chien aboie un coup parce qu’il ne peut rien faire. Je sais que ça va réveiller mon frère mais je m’en fous réellement. J’entends un grognement venant du salon, mais, ce n’est pas grave on continue a s’amuser. Elle me frappe avec un de mes oreiller. Je viens faire le mort. Pas longtemps parce qu’elle me saute sur le ventre et ça me fait réagir rapidement. On rigole tous les deux puis je lui dis de se lever qu’on va déjeuner. Je me lève après elle, enfile simplement un jogging, quand on arrive dans le salon, elle prend la télécommande et allume la télé pour mettre les princesses qu’elle veut voir. J’entends mon frère souffler, puis se lever sans dire un mot. « Bonjour Dan ! » je dis en le voyant qu’il dit bonjour a personne et part dans la salle de bain en lançant un. « C’est ça ouais. » je fronce les sourcils en le regardant s'en fermé. J’apporte les céréales à Sarah, qu’elle gobe presque en regardant la télé. Je me fais une tasse de café en restant dans la cuisine, mon frère arrive. « T’m’en donne. » je le regarde. « Débrouille toi. Tu sais te le faire, et le jour où la politesse sera dans ta bouche peut-être oui. Les parents nous ont élevé pareil je te rappelle. » et c’est de là que tout part. Il commence à lever la voix avec moi, sauf que ça ne me plait pas. Je viens lui rappeler que je suis son frère et pas l’un de ses dealers ou un de ses amis à qui il peut mal parler. Mais surtout les mots fusent, à la limite des insultes. Je commençais à en avoir marre de sa mauvaise humeur, qu’il reste ici sans bouger de ses journées mais là c’est la goute d’eau qui fait déborder le vase. Une voix plus haute que l’autre. La mienne. Plus imposante, importante mais aussi qui lui fait remettre les idées en place. Il ne supporte pas, il n’accepte pas ça puis il me dit que je suis une mauvais personne, un mauvais frère qui la abandonné. C’est repartie. C’est alors que j’étais prêt à répliquer, je me retourne pour voir ce que fait Sarah, mais … elle n’est plus là. « Sarah ? » je dis assez fort. « Elle a du se réfugier dans sa chambre vue comment l’ours gueule ! » je le pointe du doigt. « Toi tu te tait, du garde ton cul ici c’est pas fini. Les parents viennent te chercher aujourd'hui ! » je vais jusqu’à sa chambre, personne, la mienne, personne. Je soupire, prend alors mon téléphone dans ma poche puis j’enfile un tee-shirt pour sortir de l’appartement et venir rapidement sonner chez toi. C’est la première chose à laquelle je pense. Elle peut que se réfugier chez toi si elle n’est pas à l’appartement...

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song ◘ w/"phoenix"

Le petit bonheur du dimanche ? Traîner un peu plus longtemps au lit. C'était son seul jour de repos et elle l'appréciait grandement, car elle pouvait faire tout ce dont elle n'avait pas forcément le temps de faire en semaine. Bon, même les tâches ménagères... Mais ce qu'elle aimait surtout, le dimanche matin, c'était lorsque Alya, sa fille de sept ans et plutôt du genre lève-tôt, se glissait sans bruit dans la chambre de sa maman et venait s'allonger à ses côtés. Roxanne ouvrait instantanément les yeux pour venir câliner sa petite. Elles se racontaient leurs rêves faits dans la nuit, parfois leurs cauchemars, elles se faisaient des chatouilles, riaient... La jeune femme profitait pleinement de ces instants de complicité, consciente que dans quelques années, lorsque Alya deviendrait adolescente, tout cela serait fini. «J'ai une idée ! Et si...On faisait des pancakes pour le petit-déjeuner ?» Évidemment, elle savait qu'elle touchait dans le mille avec cette proposition, la mère et la fille étant aussi gourmandes l'une que l'autre. L'enthousiasme d'Alya ne tarda d'ailleurs pas à se faire entendre. «Oh oui maman ! Je t'aime !» dit-elle en venant lui coller un bisou sur la joue. Le cœur de la maman se mit à fondre, à cet instant. Elles se levèrent alors pour rejoindre le rez-de-chaussée. «Maman ? Je peux regarder les dessins animés, s'il te plait ?» Roxanne n'aimait pas vraiment que sa fille regarde la télévision. C'est pour cela qu'à chaque fois, Alya lui demandait la permission. «Oui tu peux». C'était dimanche matin, et il n'y avait aucune raison pour qu'elle refuse à sa fille de regarder un peu de dessins animés. De toute façon, et comme à chaque fois, elle surveillait son temps passé devant les écrans. La chirurgienne-dentiste était une maman cool, mais elle avait aussi son petit côté strict et autoritaire. La fillette installée sur le canapé après avoir mis l'un de ses dessins animés préférés, Roxanne s'affaira en cuisine, préparant la pâte pour les pancakes. Une poignée de minutes plus tard, et alors qu'elle faisait chauffer la poêle, quelques coups à la porte d'entrée se firent entendre. Curieuse, Roxanne quitta la cuisine pour aller ouvrir, sans savoir qui pouvait se trouver de l'autre côté de la porte un dimanche matin.. La frimousse de Sarah, la fille de voisin, apparut devant elle. «Sarah ?» demanda-t-elle alors, surprise. Que faisait la fillette devant chez elle, sans son père, de bon matin, et en pyjama ? «Papa et tonton se disputent, et j'aime pas ça... Ils crient fort...» Devant sa moue dépitée, la jeune femme soupira, ennuyée pour la petite. «Ton papa sait que tu es là ?»  Sans un mot, Sarah secoua la tête. «Rentre ma puce. Alya est devant les dessins animés, tu peux aller avec elle. Je prépare des pancakes, j'espère que tu as faim» Sans se faire prier, la fille de Phoenix entra chez la dentiste, et rejoignit sa copine sur le canapé pour regarder les princesses. Avant de se remettre au petit-déjeuner, Roxanne attrapa son téléphone pour prévenir Phoenix de la présence de sa fille chez elle. Ta fille est à la maison. Tout va bien ? Roxanne.
Alors que les pancakes se multipliaient dans l'assiette, signe que les filles pouvaient bientôt se mettre à table pour les déguster avec un chocolat chaud ou du jus d'orange, la sonnette se fit entendre. Peut-être Phoenix qui avait eu son message, pensa alors Roxanne en se dirigeant vers la porte d'entrée. Bingo. «Salut !» dit-elle en voyant son voisin et ami. «Entre. Tu as bien eu mon message?»

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song ◘ w/"roxanne"

Quand j’ai dis a mon frère que les parents allaient venir le chercher je l’ai entendus souffler comme un boeuf, ouais, il n’aime pas trop quand j’implique les parents, mais personnellement je ne pouvais pas vivre comme ça. Je ne pouvais pas vivre avec un frère qui ne m’aide pas, qui prend trop de place dans notre vie avec Sarah, mais surtout qu’on ne peut pas faire ce que l’on souhaite les deux. Certes je suis pas trop sévère avec elle, mais il y a des choses où on a nos petites habitudes. Les weekends elle a l’autorisation d’être un peu plus longtemps devant la télé comparé à la semaine ou c’est un peu plus strict pour le coup. Parce que oui, même si y a les dessins animés, je ne veux pas qu’elle passe ses journées devant la télé. Y a tellement mieux a faire que ça… même si, quand elle est chez ses grands-parents je le fais. Mais moi c’est une autre chose. J’avais remarqué qu’elle n’avait pas finit ses céréales, mais ce n’était pas grave ça. Je ne suis pas un grand cuisiner et elle le savait. J’avais limite claquer la porte au nez de mon frère, mais aussi j’avais pris les clés, que ça soit les miennes ou le double. Pour qu’il ne parte pas. Je n’avais pas pris la peine de voir mon téléphone, furieux que j’étais, mais l’inquiétude avait plus prit place. Encore en dit tenu de combat, jogging et tee-shirt trop large, les cheveux encore en bataille je sonne chez toi. Quand la porte s’ouvre et que je te vois. «Salut !» je souris légèrement. « Salut. » je dis dans un souffle, mais avant que je dise quoique ce soit, tu reprends rapidement la parole. «Entre. Tu as bien eu mon message?» j’entre-ouvre la bouche pour te répondre, puis je sors mon téléphone en voyant ton message un petit soupire de soulagement se fait en moi. « Je… Non, j’avais pas vue ton message, mon instinct ma fait venir chez toi en premier lieu. » je dis doucement en rangeant mon portable dans ma poche. Quand Sarah entend ma voix, elle se lève pour venir me sauter dans les bras. Je la soulève pour la serrer contre moi et embrasser sa joue. « Ca va princesse ? » je la vois me faire un oui de la tête, puis je tourne la tête vers ta fille. « Coucou Alya. Je vois que toi aussi tu regardes les princesses. » je dis en souriant en voyant qu’elle me fait un oui de la tête. Je dépose ma fille au sol. « Va. » je lui dis en souriant. Puis je reviens vers toi. Passant une main dans mes cheveux pour essayer de les remettre en ordre mais ça ne fonctionne pas. « Désolé de l'intrusion de Sarah mais… mon frère est à l’appartement depuis plus d’une semaine et fallait que ça éclate a un moment donner. Je n’aurais pas penser que ça soit devant Sarah ni même ce matin en faite. Il me gonfle... » je te dis en haussant doucement des épaules et soupirant un peu. Je comprends aussi pourquoi Sarah a fuit, la voix grave que j’ai de base mais quand je pousse une gueulante c’est pire. Mais je viens doucement jeter un coup d’oeil a ta cuisine et sourit en sentant l’odeur des pancakes. « Une vraie cuisinière à ce que je vois. » je dis en riant doucement. Puis je sens mon téléphone sonner. « Excuse moi... » voyant que c’est mes parents, je souris en te disant, puis de toute façon Sarah à l’habitude avec toi. Je m’éloigne un peu, me mettant dans la cuisine dans un coin pour répondre a ma mère. Je lui explique rapidement la chose, mais aussi qu’ils doivent venir le chercher le plus vite possible vue que moi je ne peux pas l’emmener mais aussi que je ne vais pas tuer ma journée pour lui, encore. Remerciant ma mère, je lui dis aussi que je la vois toute à l’heure. Secouant doucement la tête de gauche à droite. « Rox ? Je peux te prendre du café s’il te plait ? » je me retourne doucement vers toi en te regardant. « Tu en veux un au passage ? Et tu veux que je prépare les chocolats des petites ? Je ne vais pas te laisser tout faire quand même. » même si je ne suis pas chez moi, tu as ma fille avec toi. Même si elle a très vite oublier l’engueulade avec Dan, elle est bien au près de Alya a regarder les princesses. Mais c’est aussi que je me permets de te proposer de l’aide avant que les choses sérieuses s'installes. Parler de la présence chez moi. Tu savais qu’il était souvent là, mais je ne t’ai jamais dis pour quelle raison et je pense que c’est enfin le bon moment. Surtout que ce n’est pas la première que je te dis que je ne peux plus supporter les conneries de mon frère.

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song ◘ w/"phoenix"

L'arrivée de Phoenix dans le quartier leur avait fait du bien, à tous. Le courant entre l'ancien militaire et Roxanne était immédiatement bien passé. Il élevait sa fille seul, comme elle à présent. Bon, ce n'était pas tout à fait pareil. Seth était toujours très présent dans sa vie et surtout celle de leur fille, et il jouait un rôle majeur dans son éducation. Tandis que Sarah, elle, ne semblait pouvoir compter que sur son père. Cette dernière et la petite Altman étaient rapidement devenues les meilleures amies du monde. Cette amitié avait une répercussion très positive sur Alya, et certainement sur Sarah aussi, ce qui rendait la jeune maman très heureuse. Ainsi, il n'était pas rare que l'une vienne chez l'autre pour jouer, ou prendre le goûter. Mais un dimanche matin, c'était plutôt inhabituel. S'il était hors de question de refuser la petite fille, elle prévint tout de même, dans la foulée, son père de sa présence chez elle. Et une vingtaine de minutes plus tard, c'est lui qui pointa le bout de son nez. «Je… Non, j’avais pas vu ton message, mon instinct ma fait venir chez toi en premier lieu.» Elle acquiesça, le laissant entrer chez elle. «Elle est devant la télé, avec Alya» le prévint-elle avant qu'il n'aille la rejoindre. Alya salue le papa de Sarah poliment, puis ce dernier rejoint la maman dans la cuisine. Avant qu'elle n'ait le temps de le questionner, il lui donne une explication: «Désolé de l'intrusion de Sarah mais…» Roxanne secoua la tête, pas le moins du monde dérangée par la présence de l'adorable fillette. «...Mon frère est à l’appartement depuis plus d’une semaine et fallait que ça éclate à un moment donné. Je n’aurais pas pensé que ça soit devant Sarah ni même ce matin en fait. Il me gonfle...» Une légère grimace déforma son visage. Elle savait que le frère de Phoenix venait souvent lui rendre visite, et que ça n'enchantait pas plus que ça le Néo-Zelandais... Mais elle ne savait encore rien du pourquoi de ses visites, et pas grand chose de sa façon d'être. Seuls les récits de Phoenix lui donnaient une idée du phénomène que Dan était. «Comme tu dis, il fallait que ça éclate. Tu as déjà tenu une semaine, c'est admirable !» Elle sourit, histoire de détendre l'atmosphère. «Une vraie cuisinière à ce que je vois.» Un autre sourire éclaira le visage de la demoiselle. La cuisine, c'était plutôt le truc de Seth. Mais elle aimait bien passer du temps derrière les fourneaux pour le petit-déjeuner, ou pour confectionner des desserts. Mais à part ça... «Excuse-moi» dit-il après que son téléphone ait sonné. Ses parents, apparemment. Elle s'occupa de la cuisson de ses pancakes, bientôt terminés. «Rox ? Je peux te prendre du café s’il te plait ?» La jeune femme leva les yeux au ciel. «Tu en as d'autres, des questions bêtes ? Ou c'est la seule ? Evidemment nigaud, » Evidemment, pas une once de méchanceté, ni dans ses mots, ni dans le ton employé. Et Phoenix le savait, depuis le temps qu'ils se côtoyaient. «Tu en veux un, au passage ? Et tu veux que je prépare les chocolats des petites ? Je ne vais pas te laisser tout faire quand même.» «J'veux bien, c'est adorable !» Que ce soit pour le café, ou pour le petit coup de pouce. Plus vite le petit-déjeuner serait prêt, plus vite ils pourraient se réunir autour de la table et partager un moment convivial tous les quatre. «Tu auras le droit à ton petit pancake, en guise de remerciement» le taquina-t-elle en lui faisant croire que sur la pile de pancakes, il ne pourrait en manger qu'un seul. «Tu me racontes un peu ce qui s'est passé ?» demanda-t-elle alors, avant que les petites filles ne délaissent la télévision.

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song ◘ w/"roxanne"

Depuis que tu es ici, en face de chez moi mais aussi que nous ça se passe très bien j’en suis assez heureux je sais que je peux compter sur toi quand j’ai besoin et inversement mais aussi on sait tout les deux que les petites peuvent venir chez l’un comme chez l’autre quand elles veulent ça ne nous dérange pas une seconde bien au contraire on est ravie qu’elles soient assez proche mais aussi je sais que ta présence peut aider Sarah sur certaine chose, des choses que moi-même je ne peux être les deux, et le père et la mère en même temps. Ce n’est pas simple de faire ça tout les jours. Alors c’est pour ça que ce matin, quand je me suis engueulé avec mon frangin, elle sait réfugier chez toi. Sinon elle serait aller voir Alexis, mais elle sait très bien que je n’apprécie pas qu’elle traverse la rue toute seule, et encore pire : qu’elle soit seule dans la rue. Quand je sonne a ta porte, elle s’ouvre rapidement, je t’explique que je n’avais pas vue mon téléphone mais en voyant ton message je souris doucement. «Elle est devant la télé, avec Alya» Une fois que je suis aller voir les filles je reviens vers toi pour m’excuser, tu aurais pu dormir, être occupé à autre chose, mais encore pire ne pas être là. Quand je t’explique que je me suis engueulé avec mon frère je vois ta grimace, ce n’est une de ses grimaces qui est désagréable mais plutôt qui veut dire désolé. «Comme tu dis, il fallait que ça éclate. Tu as déjà tenu une semaine, c'est admirable !» je ris doucement quand tu me dis et fait un oui de la tête, bien sur je change de sujet en voyant tes pancakes, assez délicieux pour le coup. Moi qui ne mange pas des choses comme ça le matin je fais des exceptions par moment. Mais on est vite coupé par l’appel de mes parents, qui ne dure pas longtemps mais qui en dit long en réalité. Alors que je reviens de demandant un café, car le mien doit être froid et sur le plan de travail au moment ou l’on parle. «Tu en as d'autres, des questions bêtes ? Ou c'est la seule ? Evidemment nigaud, » Quand tu me dis ça, je viens te tiré la langue comme un enfant. Des fois on retombe en enfance quand on a des enfants en bas âges. C’est vrai que quand on est l’un chez l’autre on ne se gêne pas, mais personnellement j’ai toujours demander, demander avant de me servir c’est une des principales choses que mes parents m’on toujours dit de faire. Alors que j’attrape deux tasse, puis les boles pour les petites en attendant ta réponse. «J'veux bien, c'est adorable !» Je hoche la tête en m'exécutant même si je pense que tu ne vas pas le voire. Alors que le café est entrain de couler, je commence à préparer les chocolats, chauffé le lait juste température, ni trop chaud, ni trop froid. J’ai l’habitude avec la mienne maintenant. «Tu auras le droit à ton petit pancake, en guise de remerciement» je me retourne doucement vers toi en plissant un peu des yeux. « Juste un ? C’est pas gentil, je sais que je fais attention a ma ligne mais … Quand même. » bien sûr tout est dit sur le ton de la plaisanterie. C’est comme ça, et ça ne changera pas. Sauf quand on parle sérieusement. «Tu me racontes un peu ce qui s'est passé ?» Je me pince doucement les lèvres en sortant le lait et mettant le chocolat a l’intérieur, un chocolat limite parfait à ce que me dit Sarah. « Mon frère sait encore enfui du centre de désintoxication dans lequel il était. Mes parents voulaient un peu de tranquillité ils l'ont envoyés chez moi. Sa promesse a été qu’il resterait que deux jours et qu’il y retournerait. Sauf que les jours passaient, moi entre la salle, la petite je l’ai laisser faire. Il ne faisait rien à la maison, pas le ménage, ni la bouffe qu’il sait très bien la faire. Il ne sortait même Idéfix. » je dis en haussant doucement des épaules, posant le tout sur un plateau près de moi. « Sauf que ce matin avec Sarah on est amusé et ça ne lui a pas plus qu’il soit réveiller par les rire et les aboiements. Quand Sarah c’est installé devant la télé il était d’une humeur de chien. Je ne sais pas s’il sait drogué à nouveau hier ou pas. Mais… Il m’a mal parler et ça a pété. » je dis doucement en haussant des épaules. J’installe le plateau sur la table et revient vers toi. « Pour lui je suis le frère qui la abandonné quand il avait le plus besoin mais il ne me parlait pas, et j’avais besoin de vivre ma vie. Partir d’ici, faire mon propre parcours. Sauf qu’il ne se rend pas compte que je suis revenu pour lui en faite. » je dis en haussant doucement des sourcils. Te prends le plat des mains pour le mettre aussi sur la table voyant que tu as finis avec les pancakes.

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song ◘ w/"phoenix"

Être adultes -et parents- ne les empêchaient en rien de s'amuser et de rire. Fort heureusement d'ailleurs, la vie serait bien triste s'ils devaient se contenter de l'autorité qu'imposait leur rôle de parent. Roxanne, bien qu'autoritaire sur certains points de l'éducation de sa fille, était comme une petite bulle de champagne: pétillante. Toujours de bonne humeur, c'était peut-être là sa plus grande qualité. Elle était toujours partante pour rire, taquiner et se faire taquiner... Tant que cela restait bienveillant et respectueux. Elle aimait prendre la vie du bon côté, même si en ce moment, elle avait l'impression que le rose bonbon de sa vie s'était transformé en gris... Ses deux couleurs préférées, ironie du sort. Mais elle tenait bon. Pour elle, mais avant tout pour sa fille. Alors elle continuait de rire, de faire rire, de s'amuser... Et elle trouvait en Phoenix un partenaire de jeu idéal. Il avait du second degré, du répondant... Tout ce qu'elle appréciait. Ce matin, les pancakes étaient le bon prétexte trouvé par la dentiste pour ouvrir les hostilités. Phoenix était un nounours, grand et costaud, protecteur. C'était si facile de lui interdire les pancakes -ou plutôt, dans son cas, de lui faire croire qu'il n'en aurait qu'un- lui qui avait pourtant une alimentation équilibrée, peut-être même plus équilibrée que la sienne ! «Juste un ? C’est pas gentil, je sais que je fais attention a ma ligne mais … Quand même.» Toujours taquine, et même un peu provocatrice, la brunette continua sur sa lancée. «Justement, je ne voudrais pas qu'à cause de moi, tu fasses un écart. C'est pour ton bien !» Après un clin d'oeil complice, elle versa la pâte pour cuire un énième pancake, et encouragea son voisin à lui parler de ce qui s'était passé le matin-même, chez lui. La curiosité était peut-être un vilain défaut -un défaut bien présent chez la jeune femme- mais l'envie de savoir ce qui avait poussée Sarah à venir toquer chez elle était forte. «Mon frère s'est encore enfui du centre de désintoxication dans lequel il était. Mes parents voulaient un peu de tranquillité ils l'ont envoyé chez moi. Sa promesse a été qu’il resterait que deux jours et qu’il y retournerait. Sauf que les jours passaient, moi entre la salle, la petite, je l’ai laissé faire. Il ne faisait rien à la maison, pas le ménage, ni la bouffe qu’il sait très bien faire. Il ne sortait même pas Idéfix.» Cette fois, le sourire de Roxanne se transforma en grimace. Elle voyait le tableau, et comprenait pourquoi Phoenix était sorti de ses gonds au point que Sarah ait préféré déguerpir pour laisser les deux frangins régler leurs soucis. Voyant que Phoenix n'en avait pas encore fini, elle le laissa continuer son récit, qu'elle écoutait d'une oreille attentive. «Sauf que ce matin avec Sarah on s'est amusé et ça ne lui a pas plu qu’il soit réveillé par les rires et les aboiements. Quand Sarah s’est installée devant la télé, il était d’une humeur de chien. Je ne sais pas s’il s'est drogué à nouveau hier ou pas. Mais… Il m’a mal parlé et ça a pété.» Eh ben. Si elle avait déjà entendu parler de Dan à travers divers petits récits, elle était loin de se douter que ça irait si loin. Ce qui la tourmentait surtout, sur le moment, c'était que Sarah côtoie un drogué. Heureusement, elle savait Phoenix jamais loin de sa fille. «Pour lui je suis le frère qui l'a abandonné quand il avait le plus besoin mais il ne me parlait pas, et j’avais besoin de vivre ma vie. Partir d’ici, faire mon propre parcours. Sauf qu’il ne se rend pas compte que je suis revenu pour lui en fait.» Pancakes terminés, l'assiette prit place au centre de la table. Elle éteignit la plaque avant de regarder son voisin d'un oeil bienveillant. «Tu n'as pas à te justifier, surtout pas auprès de moi. Tu n'es en rien responsable de son état et des conneries qu'il peut faire, j'espère que tu en es bien conscient...» Elle soupira. «Je peux te dire les choses franchement ? Ou ton frère est encore un gamin pour se comporter de la sorte, ou c'est un appel à l'aide... Dans ce cas, celle d'un spécialiste lui sera certainement plus bénéfique aujourd'hui, parce que de la façon dont tu en parles, je n'ai pas l'impression qu'il soit aidé... Tu n'as pas peur qu'il s'en prenne à Sarah, un jour ?» Aucun jugement, puisqu'elle ne connait pas Dan. Mais elle ne peut s'empêcher de penser au bien-être de la fillette qu'elle adore.

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song ◘ w/"roxanne"

C’est vrai qu’en ce moment que ça soit pour l’un ou pour l’autre la vie n’est toute rose mais l’on fait avec, on ne sait quand il on doit se confier ou bien qu’on a doit se détendre. Et c’est le cas ce matin, malgré mon dérangement, mais aussi le fait que je me sois pris la tête avec mon frère. Mais ce qui est bien, c’est qu’on est tous les deux ici, en train de jouer au gamin. Deux grands gamins. Au moins ça montre aux enfants qu’on peut être adultes mais enfant la fois. Mais aujourd’hui on parle des pancakes que tu as fais mais que j’en aurais que un seul, je sais que je suis du genre a très assez équilibré mais je fais souvent des écarts. Oui j’ai quand même une enfant à la maison je ne peux pas l'oblige à toujours manger sainement, ça nous arrive me manger bien gras mais aussi des bonbons comme du chocolat. Alors que je prends un air faussement choqué quand tu me dis ça et je t’observe en plus de ça. «Justement, je ne voudrais pas qu'à cause de moi, tu fasses un écart. C'est pour ton bien !» Je viens doucement relever mon tee-shirt pour te montrer mes abdos. Haussant des épaules. « Je pense que j’ai assez de place pour mettre quelques pancakes part-ci ou part-là. » je garde mon sourire aux lèvres en te rebaissant mon tee-shirt quand tu as jeté un oeil. Sauf que la conversation, commence a tourné au sérieux, on parle de mon frère, de la raison pour laquelle il est présent chez moi mais surtout pourquoi on sait prit la tête. Je sais bien que ton sourire se transforme en grimace. Mais ce n’est pas grave, bien sûr que je t’explique les raisons. Alors oui, oui je n’ai pas envie que Sarah voit quand je me prends la tête avec mon frère, même un jour on en ai venu aux mains, heureusement qu’on était seul ce jour là. Je le garde pour moi ça. «Tu n'as pas à te justifier, surtout pas auprès de moi. Tu n'es en rien responsable de son état et des conneries qu'il peut faire, j'espère que tu en es bien conscient...» Je hausse doucement des épaules en laissant aussi un petit soupire m’échappé en même temps que toi. «Je peux te dire les choses franchement ? Ou ton frère est encore un gamin pour se comporter de la sorte, ou c'est un appel à l'aide... Dans ce cas, celle d'un spécialiste lui sera certainement plus bénéfique aujourd'hui, parce que de la façon dont tu en parles, je n'ai pas l'impression qu'il soit aidé... Tu n'as pas peur qu'il s'en prenne à Sarah, un jour ?» Je te regarde doucement quand tu me dis ça. « C’est un vrai gamin en ce moment. Sauf qu’un vrai spécialiste il en a vue plusieurs. Il arrive à se tenir, jusqu’au moment où il replonge encore dans cette merde... » je dis doucement pour que les filles ne m’entendent pas. « Sinon je ne le laisse pas seul avec Sarah, ça du arriver qu’il soit seul avec elle, mais c’est le temps d’une douche tu vois ? Il sait très bien que s’il touche à Sarah, je sors de mes gonds et je peux lui faire du mal, mais réellement, à ne pas me contrôler en faite... » Sarah est la prunelle de mes yeux et le premier/première qui ose lui faire du mal je sais que je peux être méchant, très méchant envers cette personne. Je sais que je pourrais même partir en prison pour protéger ma fille alors, j’essaye de me contrôler quand il va trop loin envers moi ou mes parents déjà. « Mais comme je tes dis, il arrive toujours à sortir des centres en pensant que c’est bon alors que son sevrage n’est pas terminé. » je hausse des épaules en soupirant doucement. Malheureusement, mon frère ne sait pas que je suis déjà passer par là moi aussi. Personne ne le sait. Et je n’ai pas envie d’en parler. Ce n’était peut-être pas la drogue moi mais l’alcool. Alors que la table est mise, je viens doucement embrasser ton front et murmurer : « Merci d’être là. » Je souris et je viens ébouriffé tes cheveux doucement. Je m’avance vers les filles, souriant. Je viens attrapé Alya sur mon épaule puis Sarah. Je les entends crier et rire aux éclats. « Aller mes sacs à patate, on mange ! » je rigole avec les filles puis je viens les déposer vers leur chaise. Oui faut bien être le grand costaud qui fait rire les filles, mais toi aussi.

i was so scared.
song ◘ w/"phoenix"

Sa relation avec Phoenix lui faisait le plus grand bien. Plus qu'une bouffée d'air frais, il était comme son pilier. Sans lui, elle pouvait s'écrouler. Elle le savait. Mais il était là pour elle, depuis toujours, mais encore plus depuis le départ de Seth. Et elle, elle était là pour lui. Du mieux qu'elle pouvait. Parce qu'il savait lui changer les idées, la faire rire, même lorsque son moral était au plus bas.Il avait tout d'un super-héros, en fait. «Je pense que j’ai assez de place pour mettre quelques pancakes part-ci ou part-là.» Le regard de la dentiste se posa un instant sur les abdos de son ami lorsque celui-ci souleva son tee-shirt. Des abdos bien dessinés. Il fallait avouer que ce n'était pas désagréable à regarder. Elle arqua un sourcil, amusée. «Essaierais-tu de me séduire avec ton corps d'athlète ?» Elle sourit une nouvelle fois. Entre eux, il n'y avait pas d’ambiguïté. Leur relation était purement amicale, et c'était pour cela qu'ils pouvaient se permettre ce genre de réflexion l'un envers l'autre. Mais la conversation dériva sur un sujet bien moins bon enfant. Un sujet plus sérieux, un sujet qui tourmentait Phoenix quotidiennement. C'était en quelque sorte la raison de sa présence chez elle, ce matin. Le frère de Phoenix, l'oncle de Sarah. Un homme que Roxanne, bien qu'elle côtoyait les Cahill fréquemment, ne connaissait pas.  «C’est un vrai gamin en ce moment. Sauf qu’un vrai spécialiste il en a vu plusieurs. Il arrive à se tenir, jusqu’au moment où il replonge encore dans cette merde...» Elle grimaça. L'addiction de Dan, en plus de gâcher sa vie, gâchait celles de ses proches. Il suffisait de voir l'état dans lequel se mettait Phoenix pour le comprendre. «Sinon je ne le laisse pas seul avec Sarah, ça du arriver qu’il soit seul avec elle, mais c’est le temps d’une douche tu vois ? Il sait très bien que s’il touche à Sarah, je sors de mes gonds et je peux lui faire du mal, mais réellement, à ne pas me contrôler en faite...» Elle ne pouvait que le comprendre. C'était un papa. Un papa qui aimait sa fille. Elle pouvait le comprendre parce qu'elle aussi était une maman, une maman qui aimait sa fille. Et qui se mettrait n'importe qui à dos pour elle. «Mais comme je t'ai dit, il arrive toujours à sortir des centres en pensant que c’est bon alors que son sevrage n’est pas terminé.» Le cas de Dan était alors bien plus délicat qu'elle ne l'imaginait. Elle ne savait pas quoi dire, ou quoi faire, pour aider au mieux son ami. Elle se sentait impuissante face à la situation, et détestait cela. «Je vois...» Il déposa malgré tout un délicat baiser sur son front. Un baiser qui eut le mérite de la faire sourire. «Merci d’être là.» La douceur de ses lèvres et de sa voix lui mettaient du baume au coeur. Elle plongea son regard dans le sien. Un regard doux et bienveillant. Être là... Oui, c'était peut-être tout ce qu'elle pouvait faire pour lui, à l'heure actuelle. Être une oreille attentive, et une épaule solide sur  laquelle il pouvait s'appuyer, en cas de nécessité. «Tu sais bien que tu peux compter sur moi» souffla-t-elle avant qu'il ne vienne ébouriffer ses cheveux. Un geste amical qui la fit rire. Après quoi, il alla chercher les filles, afin qu'ils puissent s'asseoir tous ensemble autour de la table, et déguster des gaufres dans la bonne humeur, loin du sujet sombre précédemment abordé entre les deux adultes. «On est pas des sacs à patate !» protesta l'une des fillettes, entre deux éclats de rire. Leurs rires entraînèrent automatiquement celui de Roxanne. Elle adorait entendre le rire d'un enfant, surtout celui de sa fille et de sa petite voisine. «J'espère que vous avez faim !» Elle déposa l'assiette débordant de pancakes au centre de la table, avant d'y ajouter le sirop d'érable, différents pots de confiture et la pâte à tartiner. Un petit-déjeuner gourmand. il fallait au moins ça pour les gourmands qu'ils étaient ! «Bon appétit !» Alors que les fillettes et Phoenix s'empressèrent de piocher leur premier pancake, Roxanne prit un temps pour les observer. C'était là son petit-déjeuner idéal: des amis, de la bonne humeur, des rires, des pancakes, de la pâte à tartiner... Si ce n'était pas le bonheur, ça y ressemblait fortement. Elle posa son regard sur Phoenix, avec qui elle échangea un sourire, un sourire franc et heureux.