[loterie] cruise of the dolphin tribe - declan

loterie rp #49

declan & frank

Et voilà, nous t'avons trouvé le partenaire idéal pour la loterie rp  maintenant, c'est à toi de jouer  merci de préciser qu'il s'agit d'un rp loterie dans le titre du sujet  pour l'occasion, n'hésitez pas à privilégier les réponses courtes afin de permettre la bonne avancée du rp  have fun  

les modalités du rp

les partenaires ○ declan o'connel & frank delgado

le lieu du rp ○ piscine

mini-contexte ○ Sur un coup de tête, Frank décide d'aller faire un tour à la piscine municipale avant que celle-ci ne ferme ses portes. Il ne reste qu'une petite demi-heure mais tant pis, c'est toujours ça. La piscine, à cette heure là, c'est très calme. Peut être un peu trop. Vous n'êtes plus que deux dans le grand bassin avant de rejoindre les vestiaires. C'est à ce moment là que tu te rends compte qu'un mauvais plaisantin a piqué tes affaires. Et ton voisin de cabine, Declan, semble être dans le même cas que toi.

Ce week-end était synonyme de tranquillité pour Frank. Pas que la présence de sa fille le dérangeait, loin de là, mais il était agréable de pouvoir avancer sur ses travaux sans avoir à faire attention à ce que Sarah ne se blesse, ni ne s’ennuie dans son coin. C’était simple, dès qu’elle était à la maison, il laissait les outils de côté et se consacrait entièrement à elle lorsqu’il ne travaillait pas. Le chantier commençait à ressembler à quelque chose : il en avait terminé avec la cuisine, elle était fonctionnelle, propre et séparée du reste de la maison par une bâche, afin d’éviter d’y accumuler toute la poussière, et il avait commencé à s’attaquer au salon dans le courant de la semaine dernière.  Mais pour ce premier jour de week-end, il avait décidé de s’arrêter plus tôt pour pouvoir aller profiter un peu de la piscine, plus sur un coup de tête qu’autre-chose. Il lui restait un peu plus de trente minutes avant la fermeture, alors il fit un détour par la chambre pour s’emparer de ses affaires, puis se dépêcha de rejoindre le complexe, dans le quartier voisin.

Pour le coup, il aurait eu du mal à être embêté : tout le monde était déjà remonté lorsqu’il arriva, tout le monde à l’exception d’un autre type, qui nageait dans son coin sans faire de vagues, si on peut dire ça comme ça. Frank travailla un peu son cardio, convaincu que ça lui servirait aussi bien dans les autres sports qu’il pratique au quotidien, et conscient qu’il commençait aussi à prendre de la bouteille. Il observa de temps à autres le deuxième nageur lorsqu’il sortait la tête de l’eau pour respirer, un mec qui devait avoir approximativement son âge et qui nageait calmement. Peut-être un connaisseur, ou un mec renseigné qui est conscient que c’est inutile de vouloir taper des records phénoménaux. Chacun de leur côté du bassin, c’est un peu comme s’ils se respectaient, comme s’ils respectaient le fait que l’un comme l’autre s’entretenait.

Ce type là, Frank le recroisa dans les vestiaires : difficile de faire autrement, ils y retournèrent tous les deux suite à la sonnerie qui annonçait la fermeture du bassin. Et, ironie du sort, ils étaient même voisins de casier. Frank le salua d’un signe de tête, et récupéra le bracelet qu’il avait attaché à sa cheville, afin de pouvoir récupérer ses affaires. Il inséra la clé dans la serrure avant de sentir du jeu au niveau de la porte. Surprise, il semblerait qu’un petit malin ait dérobé le contenu de son casier, probablement l’un des derniers à partir. Le grand brun jeta le bracelet à ses pieds avant de s’exclamer :

- Putain, c’est pas possible.

Il souffla, avant de claquer la porte du casier, puis examina un peu le périmètre, au cas où les affaires auraient juste été déposées plus loin. Puis, il avisa son voisin : pas qu’il le suspectait de quoi que ce soit, ils étaient arrivés en même temps, mais afin de lui demander si on lui avait lui aussi subtilisé le contenu de son casier.

- On t’as fait le coup aussi ?

Le Ciel était contre lui, Frank en était persuadé : même lorsqu’il allait faire quelques longueurs à la piscine, il fallait que quelque chose lui tombe dessus. Le pourquoi du comment, il y avait déjà réfléchi ; à vrai dire, il avait retournée la question dans tous les sens : avait-il massacrés une portée de chatons à coups de batte cloutée dans une vie antérieure ? Non. Il n’avait pas non plus commis de massacre gardé secret pendant ses années dans l’armée, et ça ne pouvait pas non plus être lié au fait qu’il a – fut un temps – été violent avec Noomi puisque de toutes façons, elle le lui rendait bien. Enfin, toujours est-il que c’est un véritable crime qui se profilait devant lui, et qu’il allait falloir mener l’enquête. En maillot de bain. Heureusement – façon de parler –, son voisin de casier semblait avoir lui aussi été dépouillé de ses affaires, faisant ainsi de lui une deuxième victime de ce mystérieux voleur de vêtements : un trip un peu bizarre, vous en conviendrez.

L’autre homme aborda la chose un peu plus légèrement, arguant que ce n’était probablement qu’une mauvaise blague de la part du personnel. Frank afficha une légère grimace, haussa les épaules avant de faire quelques rondes en espérant trouver ses affaires dans un autre casier. Puis, de l’autre bout de la pièce, il haussa la voix :

- Ça m’a pas vraiment l’air d’une blague. Et si c’est le cas, ils ont vraiment rien d’autre à foutre, y’a des gens qui sont occupés.

Il soupira, plaqua ses mains sur ses hanches le temps de réfléchir à une solution.

- Il ne nous reste plus qu’à aller voir à l’accueil, si quelqu’un a pas vu quelque chose. Si je m’attendais à mener une enquête en maillot de bain, un jour… Putain.

Il passa une main dans ses cheveux puis attrapa sa serviette qu’il passa par-dessus son épaule. Puis, après avoir attendu son camarade d’infortune, il se dirigea vers la sortie du vestiaire.