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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Apprivoise-moi [Murphy G.]

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MessageSujet: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyLun 16 Sep - 14:50

Apprivoise-moiMurphy & Jake
First light ♫ Jake n'a qu'une envie, retirer ses fringues mouillées qui lui collent à la peau. En quittant le lac, il a dû remettre son t-shirt qu'il a récupéré plein de terre et de feuilles mortes. Autant dire qu'il n'est pas l'homme le plus à l'aise, à conduire habillé comme ça. Ça le fait râler, évidemment, c'est Jake. La blonde a de quoi rire un peu de lui. Elle a arrêté de claquer des dents. L'ours s'est d'abord occupé de la réchauffer en la prenant dans ses bras et en passant ses grandes mains dans son dos pour créer un peu de chaleur. Parfois même, incapable de contrôler cette envie, ses lèvres ont glissés jusqu'à son cou pour venir y déposer de petits baisers tendres et amoureux. Et quand il a fallu partir pour de bon, il a allumé le chauffage pour éviter qu'elle n'ait froid de nouveau. Ils repartent, quittant ainsi George Denton Park, ce lieu où ils se sont ouverts à l'autre comme ils ne l'avaient jamais fait auparavant, où ils se sont accordés une confiance qu'ils n'avaient encore jamais donnés à quelqu'un. Ce qu'il c'est passé là, Jake ne pourra l'oublier tant c'était fort, ça fait désormais partie de leurs souvenirs communs, comme leur rencontre dans la salle de bain de Sven, comme leur nuit à l'hôtel... Le boxeur a beau fouiller dans sa mémoire, il ne se souviens pas d'avoir déjà vécu quelque chose comme ça. Malgré les quelques petites amies qui se sont succédées, il n'a été réellement amoureux qu'une seule fois, de Caitlyn. Parfois on dit que rien ne surpasse un premier amour et c'était vrai pour lui, jusqu'à ce qu'il tombe nez-à-nez avec cette gamine, Murphy, Blondie. Ensemble ils défient toutes les règles déjà établies et ils sont à chaque fois l'exception qui confirme ces règles. Ouais, il en est amoureux de cette fille. Il s'en est vraiment rendu compte sur le ponton du lac et avec elle, il est prêt à partager, à en dévoiler un peu plus sur lui, sur sa vie privée. Il est prêt à lui montrer où il vit et un peu comment il vit, lui montrer une part de son quotidien. Et dans le fond, bien que cela soit encore inconscient, il espère un jour en venir à partager son quotidien avec elle, que sa Blondie fasse partie de sa vie intégrante, pour de vrai, pour de bon. Le pick-up traverse Island Bay pour se diriger vers le quartier ouest de la ville et se garer en bas d'un vieil immeuble, pas très loin de chez Sven finalement. Jake lance un regard à la jeune femme avant de sortir de la voiture. L'entrée de l'immeuble paraît vraiment vétuste et pas entretenu du tout, l'interphone est cassé, ce qui fait que n'importe qui peut pénétrer à l'intérieur comme bon lui semble. D'un geste de la main, le trentenaire désigne les marches, il n'y a pas d'ascenseur. « C'est sûr ça n'a rien à voir avec une villa à South Bay mais tu verras, c'pas si mal. » Plaisante-t-il en montant les marches. Oui, pour lui ce n'est pas si mal, il s'est toujours contenté de peu et n'a jamais recherché le luxe. Au deuxième étage, ils se retrouvent rapidement devant une porte, le numéro 24, son appartement. Il tourne sa clé dans la serrure puis ouvre la porte, invitant Murphy à entrer. L'étudiante se retrouve alors directement dans un salon ouvert sur une petite cuisine et délimitée par un comptoir qui sert aussi de table. Il y a des étagères un peu partout sans réelle organisation, ni de classement quant à leur contenu. On dirait même qu'on a tout mis là au pif sans se poser de question. Il y a également un espace télé qui prend une bonne partie de la pièce et dans un coin un peu plus éloigné on peut trouver un vieux sac de boxe fatigué, usé par les coups et qui a autant de vécu que son propriétaire lui-même. En continuant, on finit par tomber sur plusieurs portes qui elles, mènent aux autres pièces de l'appartement. Il n'y a pas de décoration particulière ni une envie de donner une ambiance précise, c'est juste simple avec un côté pratique, on ne perd pas de temps avec quelque chose de superficiel. Et en réalité, cet appartement reflète finalement très bien la personnalité de l'ours. Mais au vu de l'état de la pièce, la blonde peut très vite deviner toute la vie qu'il y a ici. Ce n'est pas un simple appartement froid et sans âme. Ce dont d'ailleurs Jake ne s'attendait pas à trouver. Il entre à la suite de Murphy et alors qu'il croyait retrouver une maison propre et rangée, il découvre le même bordel que le matin, le même bordel qui caractérise pourtant si bien cet endroit. Son regard passe entre un puzzle à moitié fait sur le sol, le matériel de peinture de Savannah traînant sur la table basse, la dînette de Maya éparpillée au quatre coin du salon, une poupée, des fringues à lui mais aussi aux filles... Puis ses yeux s'écarquillent d'un coup, tombant sur un soutien-gorge appartenant à sa sœur, posé (ou plutôt perdu) sur le dossier du canapé. Maudissant Savannah de toute ses forces et ne réfléchissant pas trop, le boxeur se jette sur le sous-vêtement, horriblement gêné. « Ouais c'pas du tout c'que tu crois ! C'est celui d'ma sœur ok ?! » Tente-t-il d'expliquer avant de le jeter plus loin en se rendant compte qu'il est en train de tenir le soutif de sa petite-sœur. « On habite ensemble. Elle avait promis d'ranger l'appart avant d'partir ce soir... Si j'avais su j't'aurais pas... » Jake ne termine pas sa phrase parce qu'il ne sait pas comment elle pourrait le prendre.

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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyLun 16 Sep - 16:07

L'obsession – ce sentiment unique qui se nourrit de nous-même. Contre lui, près du pick-up, alors que le froid semblait ronger chacun des os et des muscles de la jeune étudiante, ce sentiment semblait peu à peu rassasié. Sentant ses larges mains chaudes frictionner son dos, plongeant son visage contre sa peau, près de son épaule, Murphy commençait à lutter contre le froid. Son souffle chaud venait caresser la peau de Jake, réfléchissant sur ce dernier pour la réchauffer en retour. Ses mains jointes, posées contre sa peau, entre leurs deux corps collés l'un à l'autre, elle du prendre plusieurs minutes avant que ses dents ne cessent de claquer. Quand elle retrouva un peu de chaleur humaine, calmant par la même occasion ce besoin d'être au plus près de Jake et de sentir son cœur exploser dans sa poitrine, le jeune couple grimpa dans la voiture du boxeur. La portière fermée, le corps humide installé sur la banquette, Murphy ne perdit pas une seconde à se coller à Jake pour y retrouver à nouveau un peu de sa chaleur. Son regard se ferma, comme pour se concentrer, ou mémoriser chaque sensation de cet instant, n'observant alors plus ce lac et ce magnifique paysage qui avait fait éclore la confiance accordée l'un à l'autre. Quand elle ouvrit les yeux, le pick-up fendait la forêt avoisinante. C'était beau, et bientôt, le chauffage commença à la réchauffer. Alors lentement, elle se décolla de Jake pour ne pas le gêner dans sa conduite. Elle le trouvait toujours aussi mystérieux, malgré tous les aveux qu'ils s'étaient fait l'un à l'autre un peu plus tôt. Etrangement, elle ne s'était jamais sentie aussi proche de lui, comme s'ils venaient de partager un moment presque... spirituel. En fait, c'était peut-être ça ce côté magique entre eux. Ils semblaient toujours lié, connecté, l'un à l'autre. Que ça soit en tant que parfaits inconnus dans une salle de bain, ou bien au beau milieu de ce lac. C'était comme deux âmes sœurs, qui auraient été façonnées ensemble, puis séparées, qui se rencontreraient alors. Oubliant ce passé en commun, oubliant ces nombreux points communs, cette facilité de compréhension l'un avec l'autre. Après tout... les deux faces d'une même pièces ne sont-elles pas complémentaire d'un même objet ? Qui y'avait-il de différent avec eux ? Murphy resta silencieuse le temps du trajet, impatiente de voir l'endroit dans lequel Jake vivait. Une maison ? Un appartement ? Un duplex ? Au dessus de son bar ? Où vivait-il ? Comment ? Elle se l'était souvent imaginé, mais elle était tellement loin de la vérité. Le quartier dans lequel Jake vivait n'était pas un quartier dans lequel elle allait souvent. Alors oui, une fois garés en bas d'un vieil immeuble, Murphy eu une légère appréhension. Mais au final, quand elle croisa le regard de Jake qui sortait de son pick-up, elle sourit. De quoi pourrait-elle bien avoir peur ? Elle avait confiance en lui. Et ça répondait à toutes les craintes du Monde. Elle le suivit, rigolant à sa blague. La villa de son père, elle avait mis longtemps à l'apprécier et encore aujourd'hui, elle avait du mal à s'y sentir comme chez elle. Pourtant, après avoir été voir la maison dans laquelle elle avait grandit avec sa mère et ses frères (qui tombait en ruine), Murphy avait comprit que cette maison aussi, n'était plus vraiment la sienne. Alors elle faisait avec, avec ce sentiment de ne jamais trop se sentir chez soi quelque part. Murphy suivi le corps de Jake dans l'escalier, un peu fatiguée d'avoir grimpé deux étages (seulement). Parce que oui, le corps de Murphy est un corps faible. Elle recommence à se nourrir depuis Jake, mais cela prend du temps. Le moindre effort comme celui-ci est un véritable effort pour elle. Elle s'était même accrochée à la barre de l'escalier, montant plus doucement que Jake les dernières marches. Elle sourit, essoufflée et puis fini par passer devant le grand blond, découvrant enfin son intérieur. C'est sobre, pratique, et ça à l'air confortable. Ah et oui, c'est le bordel. Mais putain, le vrai bordel. Murphy trouve ça drôle, mais très vite... elle capte un truc qui la dérange. De la peinture, des jouets de petites filles... il y a une présence féminine ici, voire même deux. Murphy, alors qu'elle observe ce grand salon et cette cuisine au fond, elle commence à froncer les sourcils. Est-ce qu'il est marié ? Père de famille ? Lui aurait-il caché l'existence d'une petite fille ? Oh non, il n'a pas intérêt d'avoir fait ça. Parce qu'elle, elle avait été cachée par son père pendant des années, rejetée et que non, elle ne pourrait pas supporter l'idée que Jake ressemble à son père sur ce point là. Alors qu'elle observait les jouets d'enfants éparpillés partout, son œil tomba sur un soutien-gorge. Là, son œil frétilla, son cœur loupa un battement, ses jambes commencèrent à faiblir et sa gorge se serra. Lentement, elle posa son regard sur Jake, qui se jeta dessus, le jetant loin, expliquant qu'il appartenait à sa sœur. Sa sœur vivait avec lui ? Murphy l'observa et très vite, il se justifia. Il semblait sincère. Ok. Mais et ces jeux d'enfants ? « Ok pour ta sœur, mais vu la taille de son soutien-gorge, tu vas pas me faire croire qu'elle joue à la dinette ? » dit-elle en pointant du doigt la petite vaisselle d'enfant au sol. Murphy avait peur, terriblement peur de ce qu'il allait lui dire, de ce qu'il avait à cacher à ce sujet-là. L'idée de sortir avec un homme plus âgé était déjà quelque chose de compliqué, mais si en plus il était père... elle ne savait pas comment réagir. Elle serait choquée, elle ne s'y attendait pas du tout, à aucun moment même. Il n'a jamais rien laissé paraître de sa vie personnelle. Mais en effet, il aurait très bien pu être marié, avoir un enfant et puis être à ce jour divorcé ? Murphy réalisa qu'elle ne le connaissait pas du tout en réalité, oui, c'était vrai. Mais c'était aussi terrifiant. Qu'est-ce qu'elle fichait ici, chez lui dans ce cas ? Elle était perdue. Parce qu'il était le premier, et qu'elle découvrait tout avec lui, que ça soit aux sensations, émotions et sentiments.
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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyMar 17 Sep - 23:18

Apprivoise-moiMurphy & Jake
First light ♫ Le cœur de Jake bat un peu plus fort, un peu plus vite, pris au dépourvu. La lueur dans les yeux de l'étudiante, il la voit. Elle doute, elle a peur de ce qu'elle va découvrir. Elle a le regard braqué sur lui et ce regard lui fait terriblement mal, même si en réalité la réaction de la jeune femme est parfaitement normale. Bien évidemment, l'ours le lui aurait dit pour sa colocation avec sa sœur, pour sa nièce, à un moment ou un autre, mais il aurait aimé que ça ne se passe pas de cette manière. Parce que Jake le voit bien, elle se fait mille et une idées, elle est envahie par bien trop de questions. Il suit des yeux le doigt de son amante pointant les jouets de la petite Maya éparpillés sur le sol. L'ambiance dans la pièce est tout à coup devenue tellement plus lourde, plus étouffante. Le boxeur se tourne de nouveau vers elle, silencieux. C'est presque le même silence qu'il a lorsqu'il commence à se braquer, à vouloir prendre de la distance. Les yeux perdus dans ceux de Murphy, il ouvre d'abord la bouche puis la referme sans rien dire. Le regard inquisiteur mais aussi effrayé de la blonde le glace, il le pétrifie presque, lui le terrible champion de boxe illégale. Il doit dire quelque chose, il doit s'expliquer, ne pas laisser la situation s'envenimer. Mais doit-il mentir, inventer quelque chose comme il a trop l'habitude de faire ? Non. Jake n'a pas envie de lui mentir, pas au sujet de sa nièce, parce qu'elle est au cœur même de sa vie et que Murphy partagera cette place elle aussi, si elle ne la partage pas déjà. « Nan c'pas à ma sœur. » Dit-il enfin, bien que cela paraissait logique dès le début. Il fait quelques pas vers la petite vaisselle en plastique et se baisse pour la ramasser. Occuper ses mains, faire quelque chose en même temps rend les choses un peu plus simples, ça rend le regard de la blonde moins dur. « Ouais, j'vis avec ma p'tite-sœur... et ma gamine. » Il se redresse et croise son regard, conscient que ce qu'il vient de dire va la chambouler. Mais sa nièce, il ne l'a jamais considérée autrement que comme sa fille, depuis qu'elle est née, depuis toujours. Jake n'a pas envie de lui mentir, il n'a pas envie non plus de la blesser et surtout il ne veut pas qu'elle s'imagine des choses sur son passé, sur une éventuelle autre relation amoureuse, sur un amour qui aurait donné naissance à une petite fille... Alors il s'empresse de continuer ses explications pour ne pas la laisser sur cette révélation qu'elle pourrait juger cruelle. « J'suis pas son père biologique mais ça change rien au fait qu'c'est ma gamine. » Il dépose les jouets sur le canapé pour s'approcher de celle qu'il aime. « Murphy... J'te jure qu'j'allais t'en parler, t'parler d'elle. J'avais juste pas trouvé l'bon moment pour et... » Parler de Maya aux autres, dévoiler son existence, ce n'est pas quelque chose d'automatique chez Jake. Parce qu'il a toujours eu peur, peur qu'un jour quelqu'un vienne s'en prendre à elle, lui fasse du mal, pour l’atteindre lui et le blesser. Depuis toujours, Bailor n'a cessé de fréquenter les mauvaises personnes. Il a abandonné et laissé sur la paille son tout premier mentor, il a fait partie d'un gang où les règlements de compte étaient monnaie courante et maintenant qu'il est à son compte, il semblerait que certaines personnes tenteraient de s'en prendre au Black Dog, par vengeance, peut-être par jalousie, il ne le sait pas encore. Jake vit continuellement dans la crainte qu'on s'en prenne à ceux qu'il aime alors cacher son bébé aux yeux des autres lui paraît vital, c'est devenu aujourd'hui un réflexe. Son côté secret et distant, il ne le tient pas de nul part. Maintenant, au point où il en est, il ne peut pas laisser Murphy sur ces quelques informations, il faut qu'il continue, qu'il lui parle d'elle. Ce n'est pas le moment qu'il a choisi, ce n'est pas un bon moment mais parfois la vie ne se passe pas comme on le voudrait et s'il ne le fait pas maintenant, son amante risquerait de lui en vouloir, sincèrement. « Elle s'appelle Maya, c'est... c'est la fille d'ma sœur, d'ma grande-sœur... » Jake marque une pause fuyant l'espace d'une seconde le regard de la blonde. Puis il prend une grande inspiration pour continuer. Ça lui fait déjà mal rien que d'y penser, ça le rend triste comme à chaque fois qu'il aborde le sujet. « Ça va faire presque deux ans... qu'elle est décédée. » Une boule se forme dans sa gorge. Merde ! Il déteste parler de Stephanie ou même de l'évoquer. Il se sent vulnérable et sans défense, il ne supporte pas ça, ça le met en colère. Jake ne pleure pas, jamais, c'est la colère et la rage qui remplacent les larmes. Il commence à s'agiter, là, devant sa Blondie. « Alors c'est moi qui ait récupéré la garde d'la p'tite. J'l'ai accepté sans la moindre hésitation et j'regrette pas, peu importe c'que les autres en pensent ! » Peu importe ce que tu en penses. Parce que sa nièce passe bien avant tout le monde et s'il doit un jour choisir entre elle et la femme qu'il aime, même plus que tout au monde, son choix est déjà tout réfléchi, ce sera sa gamine. Et il espère ne jamais en arriver là avec Murphy. Il soupire. « J'te jure que j't'en aurais parlé. » Répète-t-il. « J'voulais juste pas t'faire peur avec ça. T'as dix-neuf ans et moi... » C'est la première fois qu'il évoque leur âge et il ne termine pas sa phrase tellement le rendu à voix haute ne lui plaît pas, il ne l'accepte pas. « ... et moi j'suis con. » Un léger silence s'installe. Puis l'ours tend ses deux mains vers la petite blonde dans l'espoir qu'elle vienne se blottir contre lui malgré tout, qu'elle ne lui en veuille pas trop de lui avoir caché l'existence de cette enfant. « S'te plaît dis-moi qu't'as pas envie d'te barrer en courant à cause de ça... »

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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyMer 18 Sep - 0:12

L'attente lui parut interminable. Jake était là, en train de ramasser les jeux sur le sol, et il ne disait rien. Et plus il tardait à lui parler, plus le cœur de Murphy s'embrasait dans sa poitrine. Avait-il vraiment quelque chose à lui cacher ? Avait-elle visé juste ? Il était marié ? Murphy senti son cœur dégouliner dans sa poitrine, rongeant alors le sol de cet appartement. Puis, le grand blond prit la parole, enfin. Mais lorsqu'il avoua à la jolie blondinette avoir une fille, le cœur de cette dernière manqua un battement. Dans son esprit, les rares moments passés avec Jake tournèrent en boucle, à la recherche d'indice sur cet aveu, de quelque chose qui aurait pu être considéré comme un indice. Mais non. A aucun moment Jake lui a laissé croire à une telle annonce et du haut de ses dix-neuf ans, Murphy n'est pas certaine d'avoir les épaules. Il essaye d'avoir un début d'explication, il lui dit qu'il n'est pas le père biologique de cette enfant et à cette nouvelle, Murphy lève le regard vers lui, pour essayer de comprendre. Il ne lui explique rien finalement, il ne lui donne que des bribes d'informations tandis que les jouets se retrouvent vite sur le canapé. Murphy elle, fini par poser sa main sur ce dernier, comme si elle avait soudainement le besoin de s'asseoir afin de ne pas tomber de surprise. Son regard se baisse, pour ne pas se relever, tandis que son corps trouve un léger réconfort sur le canapé. Fixant ses jeux d'enfants, elle cherche à comprendre. Jake lui avoue ne pas avoir su trouver le moment pour lui parler de sa fille. Murphy tombe de haut. Dès le début ? Ca aurait été bien, non ? Un long silence s'installe, Murphy ne sait pas quoi dire. Son cœur bat la chamade, son corps se sent soudainement faible, son esprit se pose dix mille questions, elle se sent stressée. Jake continue, et lorsqu'il évoque sa sœur, Murphy relève enfin les yeux vers lui. Sa sœur. Il lui a déjà parlé d'elle. Quand ils étaient à ce lac, à Auckland, il lui a avoué que lui aussi connaissait cette douleur atroce dont elle lui parlait. Il avait perdu sa sœur. A l'annonce de cette révélation, Murphy posa son regard sur lui, légèrement plus doux. Il était donc l'oncle de cet enfant, mais il se considérait comme son père et avait prit sa garde au décès de sa sœur. Ok. Murphy avait enfin toutes les informations désormais. Malgré l'effet de surprise, d'apprendre quelque chose qu'elle n'aurait jamais pu imaginer et la légère pointe de déception, Murphy était quand même légèrement rassurée. Jake n'avait pas une double vie, il n'avait pas été marié, il avait un enfant oui. Cette nouvelle, ce n'était pas rien, et encore moins pour une gamine de dix-neuf ans. Elle n'avait jamais connu l'amour et la voilà désormais avec un homme presque de l'âge de son père, avec une petite fille. Quand Jake évoqua son âge, et qu'il se dénigra, ça fit l'effet d'un petit réveil dans l'esprit de la jolie blonde. Etait-il en train de réaliser qu'elle était trop jeune ? Qu'ils n'avaient rien à faire ensemble ? Est-ce qu'ils allaient avoir cette discussion là, tout de suite, maintenant ? Le cœur de Murphy se mit à battre plus fort. Oui, Jake avait une fille, non, elle ne se serait jamais attendue à ça, non, elle n'y était pas prête, non elle ne s'en sentait pas capable. Mais ça ne la concernait pas, du moins pas encore. Mais quelque chose lui revint en tête. Alors que ses fringues étaient encore trempés, et que quelques frissons s'amusaient encore avec son corps ; la gamine revoyait le regard de Jake alors qu'ils étaient face à face dans ce lac, à moitié nu. Il lui disait qu'il la prenait comme elle était, et il n'en avait pas peur. Pourquoi aurait-elle peur à son tour de ce qu'il était ? Finalement, ça ne montrait qu'une seule chose : que Jake était malgré toute son apparence et ce qu'il aimerait montrer aux autres, un homme responsable. Un homme loyal, un homme fidèle, un homme déterminé. Alors lorsqu'il tendit ses bras vers elle, en lui demandant si elle voulait partir en courant, la jeune femme croisa le regard de Jake, avant de relever l'une de ses mains vers l'une des siennes, s'aidant alors pour se relever et s'approcher de lui. « Je suis qui pour te juger ? » commença t-elle par dire, esquissant un léger sourire. « Tu parles à la fille d'un homme qui n'a pas voulu d'elle à sa naissance, mais qui est devenu la personne la plus importante à mes yeux » lança t-elle en souriant. Ses doigts se mêlèrent lentement à ceux du blond, alors que petit à petit, Murphy s'était approché de lui. Collant sa main libre sur ses côtes, posant doucement son front contre son large torse, la gamine se colla ainsi à lui, passant son bras dans le dos du boxeur. Oui, elle aurait aimé le savoir avant, mais non, ça ne changeait rien. Elle l'aimait déjà trop pour que ça influe sur quoi que ce soit. La gamine grimpa sur la pointe de ses pieds, prenant appuie dans le dos du boxeur, pour finalement venir nicher son visage au plus près du cou du grand blond. Là, elle lui murmura tout bas « ça me montre que t'es un homme fort, qui se bat pour ceux qu'ils aiment, qui en prend soin, qui est altruiste, qui a un cœur énorme, qui est loyal aussi... » avant que ses lèvres ne viennent embrasser la peau de Jake accessible à ses lèvres. Murphy se recula juste assez pour croiser le regard de Jake, se perdre dans ses yeux, lui dévoiler tout son amour, toute sa compréhension, tout ce qui fait qu'elle est ici ce soir et nul par ailleurs. Un instant à nouveau hors du temps, où une mélodie lente au piano aurait pu se faire entendre, où la nature dehors commence tendrement à s'éteindre dans la nuit, où la lumière vive des néons dehors éclaire cette pièce dans des teintes qui n'existent nu part ailleurs. Où le temps, l'espace, et tout le reste semble à nouveau avoir disparu. Elle sourit, doucement, alors que sa voix murmure à nouveau « il ne manque plus que Bowie pour qu'on danse dessus » avant de sourire tout doucement. Sa main dans la sienne, l'autre dans son dos, face à lui, ils auraient pu danser. Et peut-être même qu'ils ne s'en rendent compte, ils étaient déjà en train de le faire. Comme si rien n'avait plus aucune importance. Comme s'ils étaient la magie, et qu'à nouveau, ils venaient de rendre cet instant magique.
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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyMer 9 Oct - 20:43

Apprivoise-moiMurphy & Jake
First light ♫ Bien que le regard de Murphy ce soit adouci après ses explications sur sa sœur décédée et sur sa nièce, l'attente lui paraît insoutenable. Là, les mains tendues vers elle, il redoute de la voir partir pour lui avoir caché cet énorme détail qu'est Maya. Mais la blonde finit par en attraper une pour se rapprocher de lui, mettant un terme à ses craintes, comme au lac. Un soupire de soulagement s'échappe de sa bouche, heureux de sentir les mains de son amante se poser contre lui et glisser sur son corps. En écoutant les paroles de la jeune femme, Jake se rend compte que dans un sens elle n'est pas si différente de sa nièce. Elles sont deux orphelines, abandonnées par leurs pères et qui ont tragiquement perdues leurs mères. Mais à la différence de Murphy, Jake ne laissera jamais le père biologique de Maya entrer dans sa vie, ni devenir une personne importante pour elle. Jamais, jamais, jamais. Le boxeur n'a aucune idée de l'identité de cet homme (Stephanie ayant gardé cette information pour elle, connaissant que trop bien le caractère de son frère) et peut-être est-ce mieux ainsi, car sincèrement, Bailor ne sait pas de quoi il serait capable s'il devait réapparaître un jour. Les doigts de l'ours se mêlent lentement à ceux de la blonde, tandis que son autre main se pose sur le creux de ses reins. D'une légère pression, il la ramène encore plus à lui, comme s'il avait peur de la voir finalement faire volte-face. Le souffle de l'étudiante contre sa peau encore humide le fait frissonner. Il ferme alors les yeux pendant qu'elle le perce à jour avec un facilité déconcertante. Par moment, les mots qu'elle utilise le surprennent tant il a une piètre image de lui-même et pourtant ce qu'elle décrit, c'est bien lui, elle a raison. Il porte un masque la plus part du temps, pour tenir une distance entre lui et les autres, pour se protéger. Mais Murphy, elle, elle avale sans arrêt cette distance, elle arrive à voir à travers, à comprendre quel genre d'homme il est, là où de nombreuses personnes ont fait demi-tour et n'ont pas cherché plus loin. Jake baisse doucement sa tête pour la poser au plus près de sa Blondie, enfouissant son visage dans le creux de son cou. « Maya c'tout c'qui m'reste de Stephanie. Elle, mes deux dernières sœurs, Sven, ils sont tout pour moi, c'est eux ma famille. » Si il y a bien quelque chose qui compte pour lui, c'est la famille. Pas ses parents, non, eux, juste eux. Et il ferait n'importe quoi pour ceux qui partagent son sang. « J'suis désolé d'pas t'avoir parlé d'ma gamine, enfin d'ma nièce. J'sais qu'j'aurais dû l'faire plus tôt... » Dit-il, son visage encore contre elle. Il est sincèrement désolé et il s'en veut tellement de l'avoir déçue et effrayée. Il se redresse après un moment passé comme ça. Le regard de Murphy capte le sien, il observe son visage, il observe ses lèvres avant de se perdre dans ses yeux. Oui, là, comme ça, ils auraient pu danser. Jake sourit puis d'un geste inattendu, il retire la main qu'il avait dans son dos pour faire tourner son amante sur elle-même à l'aide de son autre main et la faire revenir à nouveau contre lui. « Bowie ou pas j'suis plutôt un horrible danseur t'sais. J'espère qu'la danse faisait pas partie d'tes critères de sélection ? » Rigole-t-il doucement en se balançant un peu avec elle, sans pourvoir vraiment s'arrêter finalement. Il n'a aucune idée de combien de temps ils sont restés comme ça, l'un contre l'autre, à danser sur une musique inexistante mais qu'ils imaginaient pourtant très bien. Quand il est avec elle, c'est fou comment il n'a plus aucune notion du temps. Une éternité pourrait passer sans qu'il ne s'en rende compte. D'ailleurs ça lui a presque fait oublier son état, ses vêtements trempés lui collant à la peau. Il doit avoir une de ces têtes, une de ces dégaines. Sa main quitte alors celle de Murphy pour venir frotter ses cheveux mouillés, envoyant au passage de petites gouttelettes d'eau à la jeune femme. « Va pas croire qu'j'ai plus envie d'être dans tes bras Blondie mais j'crois qu'j'aimerais bien aller m'sécher et m'changer aussi. J'dois avoir une gueule à faire peur... » Il lui adresse un sourire tout en faisant glisser son autre main, qui la retenait encore, pour la lâcher. « J'vais t'chercher de quoi t'sécher un peu aussi, t'as remis tes fringues alors qu't'étais trempée. » Il s'en va en direction de sa salle de bain, laissant la petite blonde dans le salon en chantier, entourée de jouets d'enfants, d'affaires de jeune femme et finalement peu de chose appartenant vraiment au trentenaire, excepté le vieux sac de boxe. Jake n'est pas quelqu'un de matérialiste. Tout ce dont il a besoin c'est d'un toit au-dessus de sa tête, l'eau courante, un peu de chauffage et une bouteille de whisky pour les coups durs, rien de plus. Le reste, c'est pour les deux petites fleurs qui partagent son quotidien. Dans la salle de bain, le boxeur s'empresse de retirer son t-shirt qu'il jette par terre puis attrape une serviette pour d'abord sécher vivement ses cheveux, puis il en attrape une deuxième pour la donner à Murphy. « Tiens. » Dit-il en sortant de la pièce. Il s'approche pour lui tendre une grande serviette. Il croise son regard, il est là devant elle, immense, puissant, le torse nu, n'ayant plus peur de lui dévoiler l'état de son corps blessé. Son jean tombant sur ses hanches et déboutonné laisse apparaître son boxer, tandis qu'une goutte d'eau perle le long de ses côtes. Autant de détails qui pourraient rendre fou et Jake, loin d'être un calculateur ne s'en rend pas compte et n'y fait pas attention, alors il continue « Si t'veux carrément t'changer t'peux prendre des fringues à ma sœur. J'veux bien t'prêter les miennes mais t'vas t'perdre dedans. » S'amuse-t-il en regardant de toute sa hauteur cette petite chose en face de lui, qui pourtant est en train de chambouler toute sa vie.  

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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyMer 9 Oct - 21:26

Murphy était sans nul doute l'une des personnes qui pouvait le plus comprendre ce qu'il disait. Maya était tout ce qu'il lui restait de sa sœur. Elle comprenait cet attachement, ce besoin, ce lien unique, magique et en même temps, tellement mauvais. Si seulement elle avait eu cette chance, d'avoir encore une partie de sa mère -ou même de ses frères- elle s'y accrocherait de toutes ses forces. Pourtant, tout ce qu'il restait d'eux, c'était elle-même et elle passait le plus clair de son temps à se détruire. Paradoxal, non ? Le souffle de Jake effleurant la peau de la nuque de la jeune étudiante la fit frissonner, ce qui eu pour effet qu'elle colle davantage son corps à celui de Jake, comme si cela était encore possible. Quand ils étaient comme ça, c'était comme s'ils ne formaient qu'un. Et elle adorait ça. La jeune femme l'écouta alors s'excuser tout contre sa peau, et instinctivement, sa main vint caresser les cheveux humides de celui qui était devenu son petit ami depuis peu. Ses doigts massèrent le crâne du boxeur, avec une douceur infinie et de sa voix presque étouffée, elle répondit tout bas « j't'en veux pas du tout… je comprends pourquoi tu ne l'as pas fait plus tôt tu sais ? » et c'était vrai et puis en plus, il l'avait prévenu. Il lui avait dit qu'il ne se livrerait pas à elle si facilement, qu'il allait lui révéler des choses au compte-goutte. Elle le savait, alors comment pouvait-elle lui en vouloir ? Jake était un homme, torturé, souffrant, et solitaire ; comment pouvait-elle arriver dans sa vie et tout chambouler ? Non. C'était à elle de s'adapter à lui. Parce qu'elle ne voulait pas qu'il la fuit, qu'il parte, qu'il l'abandonne à son tour. Ca serait bien trop dur. Alors peut-être que ce n'était pas une chose à faire, qu'elle ne devait pas penser à tout accepter par amour, mais c'était comme ça, et elle aurait été incapable d'agir autrement. Lorsqu'il releva son visage, que leurs regards se croisèrent et se mélangèrent l'un dans l'autre, comme si encore une fois, ils communiquaient de la sorte ; un frisson chamboula la jeune femme. Eclairant sa peau d'une chair de poule, tandis que son ventre s'extasiait de cette nouvelle sensation qu'il faisait naître en elle. Elle laissa échapper un doux rire, lorsqu'il la fit tourner sur elle-même et en revenant contre lui, posant sa main à nouveau sur ses côtes, tandis que ses autres doigts étaient mêlés aux siens, elle répondit « non, la danse ne fait pas partie de mes critères, peut-être parce que je n'ai pas de critères en fait ? » et c'était vrai. Murphy ne s'était jamais intéressé aux garçons, elle ne s'était jamais posé de questions, ou peut-être que si, avec Bailey. Mais ça lui paraissait tellement dérisoire face à ce grand ours maintenant. Ca n'était pas comparable en fait, ça n'avait même rien à voir. Murphy n'avait pas de critère, puisqu'il s'agissait là d'un coup de foudre. C'était Jake, parce que c'était lui. Parce qu'il avait ce regard envers elle, parce qu'il était froid, bestial, acerbe parfois, mais totalement authentique, drôle, sensible malgré tout ce qu'il pourrait dire de lui-même. C'était lui, tout simplement et justement parce que c'était lui, c'était devenu eux. Ce truc, ce lien, cette magie, cette intensité tellement explosive, tellement essentielle. Finalement, les grandes mains de Jake finirent d'abandonner le corps frêle et tremblant de la gamine alors qu'il quittait la pièce pour aller chercher de quoi se sécher. Murphy passa une de ses mains sur son propre bras, cherchant à diminuer cette sensation de froid maintenant qu'il était partit. Elle soupira, sourit et regarda autour d'elle, avant d'avancer machinalement vers le sac de boxe qui pendait là, dans ce salon. Elle sourit, posa sa main dessus. Le sac de frappe était abîmé, parfois, il y avait même du scotch dessus, et en le touchant, elle aurait presque eu l'impression de ressentir cette rage que Jake semblait avoir et garder au fond de lui. Cette rage, elle la connaissait. Chacun à leur manière, ils cherchaient à s'en défaire, tout en y étant attaché. N'était-ce pas ce qui les définissait dans le fond ? Murphy ne se retourna vers Jake que lorsque la voix de ce dernier retentit dans la pièce. Comme si la scène se déroulait au ralenti, comme si encore une fois, il jouait avec le temps et l'atmosphère. Murphy se retourna et lorsqu'elle le vit de la sorte, elle cru défaillir. Il était là, musclé, à moitié nu, le jeans collant ses cuisses et ses jambes, ouvert sur son boxeur dont les yeux prudes de l'étudiante ne purent se détacher tout de suite. Le rouge vint lui colorer les joues, alors que ses yeux dévoraient le corps de Jake, encore un peu humide, et tellement musclé. Putain. Pour la première fois de sa vie entière, Murphy se sentit excitée. Quelque chose se passait dans son bas-ventre et c'était… à la fois surprenant et en même temps totalement déstabilisant pour elle. Oh mon dieu. Alors vite, ses yeux cherchèrent à croiser le regard de Jake et elle sentit bien que son visage à elle devenait expressif. Elle sourit, attrapa la serviette et lorsqu'il lui proposa des vêtements secs et chauds, elle fini par dire en séchant ses longs cheveux de la serviette -et en se penchant légèrement en avant « je préfère quelque chose à toi » avant de se redresser, balançant ses cheveux en arrière -sans doute de façon bien moins sexy que dans les pubs pour du shampooing. Le coeur de Murphy battait plus fort, son entre-jambe se réveillait pour la première fois, ses mains tremblaient et ce n'était pas à cause du froid cette fois-ci. Alors était-ce ça, devenir une femme ? Sentir en une fraction de seconde, que son corps a changé, que chimiquement, il se passe quelque chose ? Etait-ce ressentir que son corps l'appelait elle et personne d'autre ? Comme s'il était fait pour elle à la perfection, et qu'il réveillait en même temps la femme qui dormait en elle ? Elle ne s'empêcha pas de le regarder partir, puis revenir à son tour. La petite poitrine de Murphy était dressée au travers de son tissu et cela devait se voir, seulement elle, elle ne vit rien. Cette sensation d'excitation la perturbait encore. Elle avait le sentiment que son sang devenait brûlant et vif dans l'ensemble de son corps, qui lui, d'extérieur, semblait prit par le froid, par les tremblements. C'était comme si le chaud et le froid se confrontaient l'un à l'autre dans un truc explosif. C'était comme si Jake éveillait en elle des choses dont elle ignorait tout. Putain, mais déjà que là, ça la surprenait… alors qu'est-ce qu'elle allait devenir et surtout, pourrait-elle se contrôler ? Parce que là, ça lui paraissait déjà bien difficile. La jeune femme fini par attraper les vêtements qu'il venait de lui donner, et sans même regarder ce que c'était, elle se laissa guider jusqu'à une pièce où elle pourrait se changer. Une fois seule, Murphy ferma la porte et essaya de calmer son souffle. Son coeur résonnait en elle comme un hymne sexuel. C'était quoi ce bordel ? C'était ça, le sentiment d'amour ? Ou bien était-ce le désir sexuel ? Elle n'en savait rien elle, comment pourrait-elle dissocier les deux ? Murphy enfouit alors son visage dans la serviette, pour finalement, finir par retirer ses vêtements dans leur entièreté. Une fois totalement nue, elle se sécha avec la serviette et ressentie que lorsque celle-ci passait sur certaines zones de son corps, ça avait le don d'accentuer toutes ces nouvelles sensations. Elle se sentie fébrile et aussi, elle avait peur. Finalement, elle enfila le short de boxe qu'il lui avait donné, qui avait un gros élastique -qu'elle ne remplissait pas- et un grand tee-shirt. Elle sourit en sentant l'odeur de Jake dessus. Prenant sa serviette humide, ses fringues encore trempés, elle sortit de la pièce dans laquelle elle se trouvait et demanda « je les mets dans le sèche linge ? » attendant une réponse du bel-âtre. Lorsque cette mission fut faîte, la jeune femme se tourna vers Jake, croisa son regard et se retrouva comme lorsqu'il était revenu à elle tout à l'heure. Intensément petite face à lui, mais intensément fascinée par lui, avec cette envie de le bouffer. C'était drôle, ce mélange d'envie et de peur, ce sentiment d'excitation, ce sentiment d'enivrement, de possession et en même temps de liberté totale. C'était comme danser au milieu des loups, danser autour du feu ; prendre le risque qu'en une seconde, elle se consume entièrement, elle se fasse dévorer et pourtant, c'était devenu presque un besoin animal pour elle. Alors là, toute petite à ses côtés, face à cette machine à sécher le linge qui venait de se lancer dans un bruit assourdissant, Murphy laissa à nouveau ses yeux danser sur la peau de son homme. Parce que oui, elle avait la sensation qu'il lui appartenait autant qu'elle lui appartenait et en même temps, c'était bien trop tôt pour oser totalement se l'avouer. Elle approcha doucement le bout de ses doigts de son torse séché, caressant du bout de sa chair la peau de Jake. Elle sourit lorsqu'elle vit la réaction de l'épiderme du grand blond. Sous le grand tee-shirt qu'elle portait, Murphy commençait à ressentir à nouveau ce sentiment d'excitation. Ses seins se mirent instinctivement à pointer, tandis que son intimité se réveillait à nouveau. Doucement, sa main vint prendre appui sur l'un des côtés de Jake, elle se mit sur la pointe des pieds, parvenant ainsi à déposer dans une douceur infinie, la chair de ses lèvres sur le trapèze de Jake, remontant lentement ses baisers jusqu'à sa nuque.
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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyLun 28 Oct - 16:46

Apprivoise-moiMurphy & Jake
First light ♫ Debout face à la petite blonde, Jake observe son amante et il ne lui faut que quelques secondes pour comprendre. Elle trouve son regard, elle a les joues qui rougissent doucement, comme troublée. Le boxeur baisse alors légèrement les yeux sur son propre corps, son torse, ses abdos et enfin son pantalon déboutonné. Puis en relevant le regard vers elle, la seule chose qu’il trouve à faire c’est de sourire. Ses lèvres s’étirent en un petit sourire amusé et à la fois satisfait. Putain qu’est-ce que ça lui plaît de la voir comme ça, d’observer les multiples expressions qui passent sur son visage et dans son regard. Ça lui plaît de la voir tout simplement réagir face à son corps à moitié nu et peu importe de quelle manière elle le fait, il préfère ça plutôt qu’elle ne reste de marbre devant lui. C’est à elle qu’il a envie de plaire et à personne d’autre. Il n’y a qu’elle sur cette putain de planète qu’il a envie de troubler, d’impressionner, de séduire et aussi d’exciter, de rendre folle… Murphy finit par lui demander des habits à lui. Un rire moqueur s’échappe de sa bouche car quoi qu’il puisse lui prêter, elle nagera forcément dedans. Mais puisqu’elle le demande, Jake s’exécute et lui trouve de quoi se changer. Il l’observe se diriger vers la chambre de Savannah. Son regard parcourt son corps frêle et fragile, ce corps qu’elle déteste alors que lui en est tombé amoureux. Ses yeux glissent le long de ses épaules, de son dos, ses fesses, ses jambes, puis de nouveau ses fesses, jusqu’à ce qu’elle disparaisse derrière la porte. Ne plus l’avoir dans son champ de vision le refroidi aussitôt. Il aurait presque envie de débarquer dans la pièce alors qu’elle retire ses vêtements, de fondre sur elle, d’embrasser ses lèvres, son corps tout entier et d’y faire glisser ses mains en de multiple caresses. Les yeux rivés sur la porte, l’ours secoue finalement sa tête, reprenant ses esprits, tentant de calmer ses désirs. Il profite alors de l’absence de l’étudiante pour changer de boxer et de jean. Il attrape également un t-shirt sec mais qu’il ne met pas encore. Lorsque la jeune femme réapparaît dans le salon, Jake ne peut s’empêcher d’éclater de rire en la découvrant avec ses propres vêtements. « Sexy. » Lâche-t-il alors que ses lèvres s’étirent en un large sourire moqueur. Et pourtant pour rien au monde il n’échangerait sa Blondie contre une top-modèle. Même comme ça, c’est le même désir qui brûle au fond de lui et peu importe quels habits elle peut bien porter, il s’en contrefout, parce qu’entre eux ça va bien au-delà du physique, depuis le début c’est bien plus complexe et profond que ça. Alors lorsque les baisers de la blonde viennent atteindre sa nuque, le grand ours ne peut s’empêcher de mordre sa lèvre inférieure l’espace d’une seconde. Sous ses multiples baisers, il ressent à la fois de la tendresse, de l’amour, de la sensualité, qui instantanément hérissent ses poils et réveillent sa peau. Mais il y a autre chose aussi. Quelque chose qu’il n’avait encore jamais connu à travers Murphy : une tension sexuelle, grandissante, que Jake arrive à percevoir à son contact. Et Volontairement ou non, elle est en train de la lui faire partager. Le boxeur lâche son t-shirt qu’il tenait encore, le laissant tomber définitivement à leurs pieds. Sa main désormais libre se pose dans le bas du dos de son amante et dans un geste à la fois un peu brusque et animal, il la colle davantage contre lui. Son regard s’empare alors de celui de la blonde, la dévorant presque. Contre son torse, il sent ses seins pointer vers lui et putain ça l’excite. Mais tellement. « Putain Blondie t’es trop… » Ses lèvres vienne trouver les siennes avec beaucoup d’empressement. Pas même il ne finit sa phrase, bien trop pressé de l’embrasser. T’es trop quoi ? Magnifique, incroyable, bandante ? N’importe quelle de ces réponses aurait pu coller. A mesure qu’il l’embrasse, qu’il joue avec sa langue et ses lèvres, Jake perd le fil de ses pensées. Sans même s’en rendre compte, il ne cesse de s’avancer, faisant ainsi reculer Murphy jusqu’à un plan de travail. L’une de ses mains se pose sous la cuisse de l’étudiante, qu’il remonte contre lui, tandis que ses doigts ne cessent de la caresser. Le souffle court, ses lèvres se détachent des siennes et partent finalement à la conquête de son cou et de sa nuque. C’est à la fois tendre et animal, comme Jake lui-même. Tout contre la jeune femme, son bas-ventre se réveille et il sent son entrejambe  se dresser dans son pantalon. Son cœur cogne dans sa poitrine tout comme il ressent celui de Murphy battre à tout rompre. En cet instant même, il est envahi par un véritable désir sexuel, qu’il peine à dissimuler. Il a envie d’elle, de glisser ses mains sous ses vêtements, de les lui retirer, là maintenant. C’est une envie presque incontrôlable et à vrai dire la seule chose qui le retient d’aller plus loin c’est leur conversation au lac. Il lui avait fait comprendre qu’il attendrait qu’elle soit prête pour coucher avec elle, qu’il ne la forcerait pas et que ce n’était pas ce qu’il recherchait avant tout. Et malgré toutes ses pulsions, son désir qui le brûle de l’intérieur, il ne tient pas à briser sa parole. « Murphy t’es en train d’me rendre complètement dingue ! » Dit-il entre deux baisers, près de son oreille. Il marque une brève pause avant de reprendre, sa tête toujours enfouie dans son cou. « J’ai envie d’toi, j’suis incapable d’le cacher. Mais j’veux pas qu’tu crois que c’est tout c’que j’recherchais en t’ramenant chez moi. » Oh mon Dieu non, il ne veut pas qu’elle se mette à croire ça, à penser ça de lui, parce que ce n’était absolument pas son intention et il ne s’attendait pas à ce que des pulsions sexuelles s’emparent de lui aussi facilement, aussi rapidement. « J’devrais pas… J’devrais pas m’enflammer comme ça... » C’est presque comme s’il se sentait coupable, tiraillé entre ses désirs et sa peur d’aller trop loin, trop vite pour Murphy.

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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyLun 28 Oct - 18:39

Lorsque d'un geste de la main, Jake plaqua leurs deux corps scellés l'un à l'autre, Murphy sentit une vague de frisson l'envahir. C'était électrisant, c'était enivrant, magique, presque insupportable tellement ça faisait naître en elle de l'excitation, du désir et de l'envie. Murphy laissa Jake gérer la cadence, la suite des événements puisque de toutes façons, elle ne savait pas s'y prendre. Ses mains timides, frêles et presque tremblantes vinrent caresser la peau de Jake, effleurant d'abord chastement ses bras, avant qu'il ne vienne relever la cuisse de la jeune femme contre lui. Ainsi collée à lui, surprise par tout ce que ça faisait naître en elle ; sa main agrippa le bras de Jake, tandis que son autre main se tenait aux reins du grand blond. Elle pouvait ressentir la chaleur de la peau de Jake dans la paume de sa main, tandis que son cœur s'emballait beaucoup trop. Elle perdait pied, elle perdait la raison, elle n'était plus capable de penser. Mais malgré tout son désir pour lui, la peur de passer à l'acte était là, présente en elle également. La bouche de Jake vint se perdre à déguster la nuque de la jeune femme, lui faisant dès lors fermer les yeux. Sa main libre, qui tenait son bras, ne tarda pas à venir se nicher dans les cheveux de son homme. Les caressant dans une douceur qui lui était propre, la jeune femme s'aida du corps de son petit-ami afin de s'asseoir sur le plan de travail contre lequel elle était. Désormais assise, elle savoura les paroles murmurées à son oreille, se surprenant alors à sourire. Jake lui avoua avoir envie d'elle, mais aussi, qu'il ne voulait pas qu'elle pense qu'il l'avait amené ici pour cela. A l'écoute de ces mots, les yeux de Murphy s'ouvrirent et elle fini par murmurer, tandis que ses doigts venaient glisser dans la nuque du boxeur « c'est pas ce que j'crois » et c'était la vérité. Elle savait très bien que Jake n'était pas comme ça, du moins, pas avec elle. Elle ne savait pas si elle était prête à aller plus loin, si elle en serait capable, mais elle n'avait pas envie pour le moment d'arrêter, c'était tout ce qu'elle savait. Sa main caressa l'arrière de la nuque de Jake, jouant avec ses cheveux, avant de glisser le long de sa mâchoire afin d'apporter son visage près du sien. Elle croisa son regard, et sans qu'aucun mot ne traverse leurs lèvres, ils pouvaient se comprendre. Ils avaient envie l'un de l'autre, ils voulaient aller plus loin, ils voulaient partager ça ensemble, ils voulaient ne faire qu'un, se sentir au plus près de l'autre. La jeune femme approcha presque un peu trop brutalement peut-être, ses lèvres de celles de son amant. Jouant avec la chair de ses lèvres, elle commença par les embrasser d'abord, avant de finalement mordiller légèrement la lèvre inférieure de sa bouche. Sentant que cela avait de l'effet chez l'un, comme chez l'autre, leur bouche se jeta littéralement sur l'autre. Les lèvres se pressèrent, presque sauvagement, tandis que leurs langues se retrouvèrent. Murphy sentit alors une explosion intense éblouir l'intérieur de son être tout entier. C'était euphorique, passionnel, brutal, violent, surprenant et inconditionnel. Sa main vint retrouver l'arrière de la nuque de Jake, insistant pour le garder contre elle. Ses cuisses ouvertes, encerclaient le bassin du grand blond, maintenant son corps près du sien. C'était nouveau, elle découvrait Jake d'une toute autre façon et par la même occasion, se découvrait elle aussi. Mais c'était comme si tout était naturel, normal, et tout à fait habituel. L'ordre des choses. Elle avait besoin de plus, elle en avait envie, il fallait qu'ils se rapprochent encore. Parce que c'était ça, eux. C'était intense, ensemble ils n'avaient plus rien d'ordinaire, de commun, de banal. Ensemble c'était la plus intense des tempêtes, la plus brutale des collisions, la plus forte fièvre maladive, c'était toujours plus. Un besoin de toujours plus. Une envie de vivre ça avec lui, de partager cette intimité avec lui et avec personne d'autre. Mais serait-elle prête à franchir le pas ? Elle ne pouvait pas y répondre, seulement elle était tout bonnement incapable de mettre un terme à ce qui se tramait. Ses cuisses se fermèrent légèrement sur lui, capturant son corps. Elle sentait son intimité s'exciter, elle sentait les nouveautés que son corps découvrait au contact du blond, elle sentait l'envie et la peur se confronter l'une à l'autre dans un duel dangereux. Mais c'était trop bon. Comment pouvait-elle y renoncer ? Et puis c'était Jake. Elle savait qu'avec lui, c'était hors du commun, elle en avait la sensation, qu'elle et lui, c'était unique. Ils s'embrassaient encore, toujours de façon plus animal et passionnel encore. Ca n'avait plus rien à voir avec ce baiser échangé dans cette chambre d'hôtel. Sa main était remontée à ses cheveux, qu'elle agrippait doucement, mais assez pour lui montrer son envie et son besoin de lui. Son autre main était encore sur ses hanches, ressentant la chaleur de sa peau. Murphy était tiraillée entre la peur et ce sentiment de froid, et l'envie et sa sensation de chaleur. Son souffle était saccadé, son cœur s'emballait encore et finalement, ses lèvres glissèrent jusqu'à l'épaule de Jake, à nouveau. Ses doigts caressèrent sa peau, le long de ses côtes, juste du bout des doigts, voulant provoquer sa chair. Et ses lèvres quant à elles, venaient savourer sa peau, remontant de son épaule à sa nuque, mordillant sa chair. Alors, pas vraiment sûre d'elle ni des répercutions de son aveux, Murphy lança tout bas « moi aussi j'ai envie de toi » et c'était sincère. Mais serait-elle seulement capable d'aller jusqu'au bout ?
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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyMar 14 Jan - 20:56

Apprivoise-moiMurphy & Jake
First light ♫ Au cœur de West Bay, dans l'appartement du boxeur, le temps s'est soudainement arrêté, comme à chaque fois qu'ils sont ensemble et que leur corps s'enlacent, que leurs lèvres se rencontre et que leur regards se perdent l'un dans l'autre. Un feu brûle à l'intérieur de Jake mais pour une fois cet incendie n'est pas dû à de la colère, de la rancœur ou à de la haine, comme il en a l'habitude depuis si longtemps. Non, c'est du désir. Ce n'est rien que du désir et de l'amour qui l'enflamme ce soir. Moi aussi j'ai envie de toi. Et les mots de la blonde ne font rien pour arrêter les flammes de s'étendre. Sa voix lui fait perdre définitivement la raison. Car oui, est-ce réellement raisonnable d'aller plus loin ici et maintenant ? Est-ce raisonnable de coucher avec une étudiante de dix-neuf ans qui vit encore chez son père ? Eux deux, est-ce seulement raisonnable ? Des questions auxquelles l'ours n'est plus en mesure de réfléchir en sentant les cuisses de son amante encercler sa taille et ses baisers descendre le long de son cou. Alors, pris dans cet élan de sensualité et de désir charnel, Jake pose sa main dans le bas du dos de la jeune femme, tandis que ses doigts se faufilent lentement sous son t-shirt. Son autre main se pose sur sa cuisse pour la faire glisser, sous le short qu'il lui a prêté. Il ose passer ses doigts sous ses vêtements trop grands. C'est comme franchir une barrière, braver un interdit, le sensation est la même, jouissive et excitante. Peau contre peau, les immenses mains du boxeur sont d'abord timides, avant de s'aventurer plus loin sur le corps brûlant de Murphy, remontant le long de son dos et de sa cuisse en d'interminables caresses. Seulement, maintenant qu'il a croqué dans la pomme, Jake se rend compte qu'il en veut plus. Il pourrait se contenter de cette étreinte sensuelle et passionnée mais non, il n'y arrive pas. Il l'a veut, il a envie d'elle. Et rien que de l'imaginer une seule seconde dans les bras d'un autre gars le tue au plus au point. Il la veut rien qu'à lui, ici et maintenant. Ses mains quittent finalement sa peau pour venir entourer son corps et la soulever du plan de travail où elle y était assise, la portant dans ses bras avec une force déconcertante. Ses yeux bleus se relèvent vers elle pour croiser son regard rien qu'un instant avant de les fermer pour l'embrasser avec toujours autant de fougue. Sans même regarder où il va, ils traversent le salon, jusqu'à ce que ses pas le mènent devant la porte de sa chambre. Son cœur bat à tout rompre lorsqu'il referme la porte derrière lui et que lentement il la dépose sur son lit, ses lèvres quittant les siennes, son corps massif, immense, au-dessus d'elle, son regard plongé dans le sien. « Il suffit d'un mot d'toi, rien qu'un seul pour me r'mettre à ma place. » Souffle-t-il pour lui faire comprendre qu'il n'est pas trop tard, qu'elle a le choix de stopper tout ça si elle ne veut pas, si elle ne le sent pas. Lui en a envie, de lui faire l'amour, c'est certain. Mais il n'ira jamais plus loin si elle ne le désire pas réellement. Parce que c'est important. Pour elle, pour lui. Parce qu'il l'aime putain !

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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyMar 14 Jan - 21:37

Découvrir sa peau avec ses lèvres était une nouvelle exploration pour la jeune étudiante. Goûtant sa peau avec envie, avec fougue, et avec de la maladresse sans nul doute. Murphy frissonnait à chacune des caresse de Jake sur sa peau, découvrant à nouveau de nouvelles sensations. Jamais auparavant, elle n'avait ressenti ce mélange de peur terrorisante, d'envie, de désir, d'explosion des sens. Elle entendait son souffle chaud griffer sa peau, elle voyait son corps dressé contre le sien, elle sentait ses mains sur sa peau pâle et vierge. Elle sentait son odeur, sa chaleur. Tout cela était purement physique, chimique, et ne dépendait de rien d'autre qu'eux. Ses mains se faisaient presque sauvage, grimpant les larges épaules de Jake pour venir serrer sa nuque, confisquant ses lèvres à sa bouche. Elle l'embrassait avec envie, croquant ses lèvres passionnément. Il découvrait son corps, autant qu'elle découvrait le sien. Ses doigts s'accrochèrent aux cheveux de son amant, tandis que très vite, l'une de ses mains glissa dans le dos de Jake. Parcourant ce corps meurtri, abîmé, mais robuste. Son bassin était inexorablement attiré par celui de l'homme qui se tenait face à elle. Lorsqu'il la souleva, d'un geste si simple pour lui, Murphy senti une vague d'excitation l'envahir. Un délicieux sourire vint étirer ses lèvres, tandis que son regard était plongé dans celui de l'homme qu'elle aimait. Ses mains reliées derrière la nuque de Jake, caressait ses cheveux autant qu'elles s'agrippaient à lui pour ne pas chuter. Mais elle avait confiance, il ne la laisserait pas tomber. Pas lui. Ses mains la retenait avec force, ses muscles étaient tendus, et la portaient sans sourciller. Murphy se colla à lui, comme s'ils n'étaient pas encore assez proches. Jake marcha dans son appartement, un appartement qu'elle ne connaissait pas, mais là encore, elle lui faisait confiance. Bien sûr que oui elle avait peur, bien sûr que oui elle savait ce qui se tramait, ce qui se jouait. Mais là, ici, dans cet appartement, alors que leurs corps étaient en mouvement, il n'y avait que lui. Comme si le monde entier n'existait plus, comme si aucune science, aucune histoire, aucun pays, aucune langue n'avaient jamais été créés ni découverts. Le bruit devenait mélodie, un son mystique et transcendant, la saisissant entièrement. Les couleurs ne semblaient plus celles qu'elle connaissait jusqu'alors et aucune odeur ne venait à elle hormis la sienne, à lui. Jake était l'homme qu'elle aimait, c'était ainsi, c'était plus fort que tout, plus fort que n'importe qui, n'importe quoi. Aucune temporalité, raison, morale, justice, loi, règle ne pouvait aller à l'encontre de cette fusion qu'ils semblaient ressentir. Dans ses bras, contre son corps, plus rien n'avait d'importance, plus rien n'avait d'existence. C'était comme découvrir un nouveau monde, tout oublier, ne plus rien connaître, se foutre de tout, ne plus penser, ne plus réfléchir, ne plus imaginer. Ils étaient à la fois sur Mars, à la fois dans une autre galaxie, à la fois dans les cieux, au fond de la mer. Pris dans un tourbillon de sensations physiques et d'émotions internes, tout était décuplé, intense, violent et en même temps, si doux. Tout était aussi... si normal et naturel. La porte claqua, le rire de Murphy envahit l'espace, tandis qu'elle s'accrochait à Jake comme s'il était son seul et unique univers. Comme s'il était la dernière bouffée d'air dans l'atmosphère, comme s'il était la personne, la personnification de ce qui était désormais le plus important pour elle : sa survie, son avenir, sa sureté. Il la déposa sur son lit, elle pu sentir son odeur sur les draps défaits, et elle l'observait. Son visage, les traits des années qui illuminait ce visage, son visage. Ses cheveux blonds qui lui tombaient sur le front, cet air si froid, si animal, si fort, si coriace, et en même temps, si tendre avec elle. Elle avait l'impression qu'il lui appartenait, et qu'elle lui appartenait. Qu'ils ne formaient déjà qu'un. Ils ne brisèrent jamais ce lien visuel, se perdant dans le regard de l'autre. Un regard d'envie, un regard profondément intense. Il avait les yeux qui brillaient, une lueur dans le regard qui faisait naître en elle un sentiment plus fort encore à son égard. Non, ça ne pouvait pas être comme ça avec tout le monde. Non. Murphy ne s'en rendait pas compte, mais ses yeux brillaient dans la pénombre, d'un amour inconditionnel et tout nouveau pour elle. Son sourire réhaussait ses joues, tandis que ses mains avaient glissées de la nuque de Jake pour venir se poser sur son torse. Son torse d'homme. Où elle pouvait sentir le cœur du blond dans le creux de ses mains. Il battait vite, peut-être autant que le sien. Comme un tambour dont elle seule pouvait suivre le rythme. Sur lequel ils étaient les seuls à savoir les pas, pour danser cette danse. La voix de Jake résonna, faisant vibrer entièrement Murphy. Il lui sommait de lui dire d'arrêter si c'était ce qu'elle voulait. D'un coup, toutes ses peurs lui revinrent dans la gueule. Etait-ce le bon moment ? Est-ce qu'ils n'allaient pas trop vite ? Est-ce que cela changerait quelque chose entre eux ? Est-ce qu'ils s'aimeraient encore après ? Est-ce qu'elle allait être à la hauteur ? Allait-elle avoir mal ? Est-ce qu'elle devait là, maintenant, tout de suite, dire adieux à son enfance pour devenir cette femme, la femme au cœur de ses mains, noyée dans son corps et profondément marquée par son âme ? Murphy l'observa, longuement, sans rien dire. Son sourire était encore là, son cœur vibrait en elle, ses cuisses serraient toujours la taille de son amant, ses yeux brillaient encore de cette lueur magique qu'ils étaient capable de créer ensemble. Il attendait son signal, un mot, une alarme, une autorisation, un stop, n'importe quoi. Murphy ferma alors les yeux une seconde, respirant. Ses mains caressaient les poils qui recouvraient le haut de son torse. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, son sourire s'élargit encore, dans une douceur infinie. Et là, elle lui murmura « Jake... j't'aime » tout bas, comme un murmure, un souffle, quelque chose d'intime à lui, uniquement pour lui. Ses mains grimpèrent le long de ses épaules pour venir se serrer derrière sa nuque, le forçant à se baisser pour qu'elle puisse embrasser ses lèvres. Mordillant ses lèvres avec envie, dansant avc sa langue, découvrant ce nouveau langage qu'elle ne connaissait pas. « J'te veux toi » murmura t-elle dans sa fougue, ne s'arrêtant pas de l'embrasser ni de goûter ses lèvres. « J'veux que ça soit toi » lança t-elle alors, tandis que ses mains venaient de se coller dans le dos de son amant, serrant son corps lourd contre le sien, frêle. Ses cuisses l'entouraient, laissant ses pieds se nouer contre ses reins, ne désirant pas une seule seconde se défaire de lui.
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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyLun 10 Fév - 23:46

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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyMar 11 Fév - 12:33

C'était la première fois de sa vie qu'elle disait à quelqu'un qu'elle l'aimait. A son père, elle le lui avait dit peut-être une fois, elle ne se souvenait plus. A sa mère et à ses frères, elle avait toujours cru avoir le temps, et elle n'avait pas su le dire face à sa mère mourante. Pour elle, c'était trop dur de lui avouer son amour, alors qu'elle ne serait plus là ensuite. Mais sa mère l'avait lu dans son regard, elle l'avait ressenti, elle l'avait su sans même l'entendre de la bouche de sa fille. Et là, ce soir, le corps d'abord froid, puis réchauffer contre celui du grand blond, Murphy ressentait ce que sa mère avait pu ressentir. Cette connaissance, ce ressenti, ce truc qui existe sans qu'on soit capable de le nominer, de le montrer physiquement. Jake n'avait rien dit, et pourtant, c'était tout comme. Elle le lisait au travers de ses yeux brillants comme deux étoiles au milieu de la nuit la plus noire du monde. Elle le sentait dans la pression de son corps contre le sien, de ses gestes à la fois tendres et passionnés et surtout, dans les plis de sa peau au creux de ses yeux. Il souriait, et Murphy lui découvrit une fossette sur la joue, un petit creux merveilleux qu'elle se mit à aimer à son tour. Il n'avait pas besoin de lui dire quoi que ce soit, elle le savait. Ca se voyait, ça se sentait et les mots ici, entre eux, seraient presque de trop. La main de l'adolescente vint se poser sur la joue de son amant, caressant sa peau douce, bien qu'un peu piquante au niveau de sa barbe. Ses yeux plongés dans ceux de Jake, elle se mit à sourire à son tour et leurs rires de mêlèrent l'un à l'autre. Son doigt vint creuser davantage la fossette sur la joue de l'ours, comme pour y marquer son territoire ainsi que l'affection qu'elle portait à ce petit creux magique qui n'apparaissait que lorsque le boxeur semblait heureux. Murphy découvrit ensuite la sensation des larges mains de Jake sur sa peau, vierge. Ses caresses là étaient particulières. Elle se découvrait presque chatouilleuse, parce que sa peau n'avait surtout jamais été touchée de la sorte. Partagée entre un sentiment de timidité, de peur et d'envie, elle le regardait toucher sa peau et découvrir son corps. Lorsqu'il vint embrasser ses lèvres, Murphy l'embrassa avec passion. Un baiser passionné comme au cinéma, qui traduisait toute l'envie qu'elle pouvait avoir pour lui. Elle ne connaissait rien au sexe, rien à ce qu'ils étaient en train de faire, elle ne savait pas ce qu'il fallait faire. Murphy ne regardait pas de porno et ne se masturbait pas, si bien qu'elle ne connaissait pas du tout son corps. Alors oui, elle était gênée car en plus, à côté du corps de Jake, le sien semblait encore plus rachitique qu'en temps normal. Elle paraissait vraiment trop maigre à côté de lui, et ça la gênait. Jake devait être habitué au corps de femme de son âge, mature, pulpeuse, sexy et Murphy ne se reconnaissait pas du tout dans cette image. Elle devait probablement avoir un corps encore d'enfant, et ça ne devait sûrement pas être ce qu'il aimait le plus. Elle n'avait pas de forme, hormis ses hanches, et peut-être que Jake préférait les femmes avec des formes ? Mille questions se posaient dans sa tête. Est-ce qu'il voyait tous ses défauts ? La cellulite sur le haut de ses cuisses, les vergetures sur celles-ci à cause de ses pertes de poids importantes et répétitives ? Est-ce qu'il allait se demander où se trouvait sa poitrine, parce que pour elle, elle n'en avait pas, ses seins étaient beaucoup trop petits. Est-ce qu'il allait aimer ce corps qu'il allait découvrir ? Alors quand Jake commença à glisser jusqu'à son ventre, le cœur de la jeune femme se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine. Elle avait peur, elle n'osait presque pas bouger, guettant littéralement la moindre expression de Jake. Est-ce qu'il allait être déçu ? Dégoûté ? Est-ce qu'il allait vouloir tout arrêter ? Et puis elle, elle était en train de se poser mille questions, est-ce que c'était bon signe ? En même temps, il y avait cette envie de lui, de son corps, de partager ce moment avec lui et ça, elle en était convaincue. Mais le manque de confiance en elle semblait si fort aussi que ces nombreux sentiments de confrontaient les uns aux autres. Elle sentait son cœur battre comme jamais il n'avait pu battre auparavant en elle. Quand Jake déposa ses lèvres sur la peau de son ventre, doucement, elle fut surprise de cette nouvelle sensation. Un frisson lui fit fermer les yeux, tandis que l'une de ses mains vint serrer le tissu du lit. Directement, sans qu'elle ne s'en rende compte, sa poitrine s'était dressé. Mais Murphy s'en rendit compte quand Jake découvrit sa petite poitrine. Murphy l'observa, il ne réagit pas. Ses lèvres se déposèrent sur le bout de ses seins, pour les embrasser et à cette nouvelle sensation à nouveau, Murphy laissa un gémissement glisser d'entre ses lèvres. Ce simple geste anodin peut-être, était déjà pour elle, quelque chose de nouveau qui éveillait ses sensations et des réactions physiques et chimiques qu'elle découvrait en même temps. Tout était nouveau pour elle. Ses yeux se fermèrent une seconde, pour essayer de comprendre ces nouvelles sensations et de les canaliser. Ses dents vinrent mordre sa lèvres, tandis qu'elle observait Jake venir embrasser le deuxième sein, sentant alors la paume chaude de son amant contre sa poitrine. Murphy était surprise du bien-être que ça faisait naître en elle, et de ce désir d'en avoir plus, que ça continue, que cette sensation de plaisir ne s'arrête pas. La jeune femme vint poser sa main dans les cheveux de Jake, conservant alors le visage de son amant contre sa poitrine. Elle pouvait à la fois sentir l'air frais de la pièce, et la chaleur qui émanait de Jake qui la recouvrait. Cette confrontation faisait trembler son corps, dès que Jake laissait trop d'espace entre leurs deux corps. A présent, elle était uniquement en culotte sous lui et bien vite, elle pu sentir quelque chose de dur contre son intimité. Elle sourit alors et instinctivement, baissa les yeux vers le jeans de son amant. « C'est ton... » commença t-elle par dire avant d'ajouter « ou ta ceinture ? » forçant alors Jake à reculer légèrement pour qu'elle s'aperçoive que non, il ne portait pas de ceinture. Wouaw, mais ce truc était tellement dur. Murphy avait bien sûr suivi des cours de science au lycée, mais entre les cours sur la reproduction et puis... ça, il y avait un monde. Elle n'avait jamais retenu que le sexe masculin durçissait et puis même, elle n'en avait jamais vu en vrai. Son regard croisa celui de Jake, et ils rigolèrent un instant entre eux, de ce moment. Ca aidait aussi la jeune femme à décompresser, à se détendre et à mieux appréhender tout ça. Est-ce que Jake allait trouver ça nul ? Ennuyeux ? Ou bien même est-ce qu'il allait lui demander de se taire ? Est-ce qu'elle devait arrêter de parler ? C'est vrai que c'était idiot ce qu'elle avait dit... elle devait tellement avoir l'air conne putain. Alors une seconde, elle passa sa main sur son visage « excuses-moi » murmura t-elle tout bas. Sa main posée sur les côtes de son amant, elle pouvait sentir la peau de Jake, marquée sous ses doigts. « J'dois avoir l'air tellement bête... » lança t-elle en croisant son regard. En fait, elle avait surtout l'impression de tuer toute la magie de ce moment. Normalement la première fois, tout se passe naturellement, non ? En tous cas, c'était ça dans les films et il faut dire que c'était tout ce qu'elle connaissait du sexe.
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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyVen 28 Fév - 13:07

Apprivoise-moiMurphy & Jake
First light ♫ Les mains de l'ours glissent sur le corps de la blonde en de multiple caresses. Il aime ce contact intime avec sa peau brûlante, il aime la sentir vibrer et frissonner sous lui alors qu'ils ne sont qu'au tout début de leur nuit d'amour. Jake lui réserve tant de chose encore, tant de nouvelles sensations qu'il veut lui faire découvrir. La peur qu'il ressentait un peu plus tôt, celle de la brusquer ou d'aller peut-être trop vite pour elle, s'est entièrement dissipée. Elle a envie de lui. Ses soupires, alors que les lèvres de son amant embrassent ses seins, en sont la preuve. Lui aussi il a envie d'elle, et son désir de la posséder tout entière ne fait que croître de seconde en seconde. Pour rien au monde il ne veut être ailleurs, hors de cette chambre, de ce lit. Jake s'écarte légèrement après la remarque de sa belle. Son regard descend jusqu'à son bas ventre et, incapable de se retenir, un sourire en coin un peu coquin étire ses lèvres. « Nan Blondie, c'pas ma ceinture... » Il secoue doucement sa tête puis un rire s'empare de lui. Ce n'est pas un rire moqueur, pour la pointer du doigt en mode "non mais elle y connait vraiment rien", pas du tout. Il rit parce qu'il trouve ça drôle, vraiment et il aurait rit de la même manière si la blonde avait été une experte en folle nuit d'amour. Murphy s'était mise à rire avec lui mais elle finit par s'arrêter, s'excusant de sa question, de son comportement de novice. Jake hausse aussitôt ses sourcils, surpris par ce revirement. Elle n'a pas confiance en elle et c'est normal après tout. Le trentenaire le savait, il en avait pris pleinement conscience le jour où il l'avait embrassée pour la première fois. Et contrairement à ce que l'étudiante pense, ça l'embarrasse bien plus elle, que lui. Bailor ne la lâche pas du regard. « Bah ça tombe bien j'adore les p'tites idiotes dans ton genre. » Il se mord doucement la lèvre inférieur tout en remontant ses mains, chatouillant ses côtes. Et alors qu'elle se débat dans ses bras, il vient embrasser son cou et murmurer à son oreille « C'est c'que j'aime le plus. » Dans sa voix on peut entendre son sourire immense se dessiner. « La première fois que j't'ai vu j'me suis même dit "ouaw cette nana à l'air tellement bête, j'ai trop envie d'l'embrasser et d'lui faire l'amour". » Qu'il est bête lui aussi. On sent l'amusement et la tendresse dans ses paroles. Il n'a pas envie qu'elle soit effrayée tout au long de ce moment. Il veut que ce soit un instant de plaisir partagé alors il préfère en rire plutôt qu'en pleurer. « T'as dû t'dire la même chose en m'voyant hein ? » Dit-il tandis que son regard aguicheur insiste bien plus sur le fait qu'elle ait envie de lui faire l'amour plutôt que sur le fait qu'il soit bête. « Arrête d'réfléchir Blondie. Dis c'qui t'passe par la tête, on s'en fout ! » Ouais, on s'en fout de tout, c'est son credo à lui et Murphy doit bien le savoir maintenant. Il vient embrasser ses lèvres avec passion. Ses mains se perdent à nouveau dans des caressent. Elles suivent ses hanches pour descendre jusqu'à ses fesses, passant sous le tissu de sa culotte. Puis il finit par venir enlever le bouton de son jean, descendre sa braguette et enfin retirer son pantalon, laissant à la vue de la jeune femme son boxer modelant avec bien plus de détail son sexe en érection. Jake n'a encore jamais été aussi peu vêtu devant Murphy. Tandis que lui, il sait, il se souvient de ses formes et de ses courbes, qu'il a pu admirer par deux fois dans des salles de bain différente. Au motel à Auckland, il en avait eu honte de l'observer nue, d'en être presque hypnotisée mais cette nuit, c'est bien tout le contraire. Il la regarde, il la dévore des yeux. Ses mains se posent de chaque côté de ses hanches pour venir lentement tirer sur sa culotte, le dernier morceau de tissu qui la sépare encore de lui.

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MessageSujet: Re: Apprivoise-moi [Murphy G.] (#)   Apprivoise-moi [Murphy G.] EmptyVen 28 Fév - 13:54

Rire ensemble. Murphy adorait cela. Ses mains glissèrent jusqu'à la mâchoire de son petit ami, entraînant alors le visage de Jake contre sa poitrine, tandis que leurs rires se mélangeaient l'un à l'autre. Parmi toutes les différences que l'on pourrait énumérer à leur sujet : l'âge, la génération, les goûts, la mentalité, l'expérience ils arrivaient à rire ensemble. Ils arrivaient à se créer ce lien de complicité qui nourrissait un couple intérieurement. Finalement, la gamine lui fait part de sa honte d'elle-même et très vite, Jake lui caresse les côtes. Son regard est enfoncé dans les deux yeux de la blondinette et très vite, il vient faire une blague. Enfin une blague, avec un fond de vérité. Murphy n'était pas bête, ni idiote, et elle le savait très bien. Elle comprit que Jake parlait de ce côté enfantin, qui découvre tout, et surtout, qui découvre tout avec lui. C'était intense pour la jeune étudiante mais en même temps, c'était tellement agréable de tout découvrir avec Jake. C'était rassurant aussi, parce qu'il avait l'expérience, il savait très bien comment faire, à tous les niveaux et Murphy s'en remettait entièrement à lui. Sentant les lèvres de son petit ami lui caresser la peau, tandis qu'il continue à plaisanter, Murphy laisse ses doigts parcourir les cheveux de Jake, retenant son visage contre elle. Elle sourit, les yeux légèrement clos, tandis que son corps nu se retrouve collé à celui de Jake. Elle sent toujours ce truc dur contre son corps. Elle ne sait pas si elle est prête à découvrir le corps nu de Jake, elle ne sait pas encore comment elle pourrait réagir, elle a peur de l'impulsivité de ses réactions. Que son ignorance sur ce sujet-là brise le romantisme, ou l'attirance, le désir entre eux. « A vrai dire » commença t-elle à répondre à la question de Jake, cherchant à noyer son regard devenu un peu plus sérieux, dans celui de son petit ami « je me suis surtout demandé qui était ce mec à la gueule en sang et s'il allait me violer » lança t-elle alors de but en blanc, en totale franchise. Après tout, il avait montré ce visage là la toute première fois. Sur cette rencontre absolument imprévue, et pourtant. Murphy se demanda alors ce qu'elle serait devenu il y a un an, si elle n'était pas tombée sur Jake. Si elle n'avait pas eu ce grand blond dans sa vie, à ce moment-là en plus, qui était si délicat. Les choses auraient été totalement différentes pour tellement de choses. Alors en pensant à tout ceci, ses doigts vinrent caresser à nouveau la joue de Jake, tandis que son autre main vint caresser sa peau étrangement douce, au niveau des côtes de Jake et de son dos. Jake lui ordonna alors de dire ce qu'elle pensait, et de se foutre du reste. Lui, il avait l'air de s'en foutre en tous cas. Il l'embrasse, et Murphy ferme les yeux, maintenant le visage de son petit ami de ses deux mains, contre ses lèvres. Retrouvant la langue de Jake, elle répondit à la passion de son baiser, fermant la discussion pour le moment. Elle l'aimait, elle en était sûre. Depuis leur premier regard dans cette salle de bain, elle avait ressenti un truc si particulier en sa présence. C'était impossible que ça soit juste une histoire comme ça, même si elle était sa toute première, même si elle semblait protégée par une aura mystique du « premier amour », Murphy savait au plus profond d'elle-même que ça serait bien plus qu'un simple premier amour. C'était l'amour de sa vie. Peut-être qu'il ne durerait pas toute sa vie, peut-être qu'ils se sépareraient, qu'elle ne s'en remettrait jamais, ou peut-être que si. Mais à jamais, pour toujours, il serait le premier, et surtout l'unique. Murphy ne pourrait jamais aimer une autre personne comme elle l'aimait lui. Ca serait pour toujours et pour tous les autres, totalement différent. Jake fini par poser sa main sur sa braguette, venant ouvrir son jeans pour le retirer. Murphy l'observe faire, parce qu'elle admire chacun de ses gestes, chacun de ses souffles, de ses regards. Tout semble si beau, si parfait, si intense venant de Jake. Elle l'aime profondément, quoi qu'il puisse faire, sur des trucs les plus banales comme les plus extraordinaires. Elle le respecte, elle l'admire, elle ne parvient pas à se sentir essoufflée d'amour pour lui. Même pas après presque un an déjà. Alors qu'il vient tout juste de retirer son jeans, Murphy ne le quitte pas du regard, dévorant sa peau, dévorant chaque détail qui le compose physiquement « t'es beau » souffle t-elle alors, totalement sous le charme de son amant. Bien sûr que oui, elle le trouve beau, incroyablement beau, sexy, attirant, bandant. Tout ce que vous voulez. Elle l'aime. Elle n'aurait jamais parié sur ça en le voyant la première seconde, mais c'était comme ça. Elle était piquée en plein cœur. Les émotions plus fortes les unes que les autres étaient en train de se confronter en elle, la chamboulant totalement, tandis que les mains de Jake se posèrent rapidement sur les bords de sa culotte. Il allait la lui retirer. Elle allait être entièrement nue face à lui. C'était une grosse étape pour elle, peut-être même la plus importante. Elle avait peur de son corps, peur de se montrer, de se dévoiler comme elle était vraiment, nue comme un ver, sans artifices, sans vêtements, sans rien derrière quoi se cacher. La peur la terrorisait littéralement sur place, si bien qu'elle se laissa faire. Jake avait bien raison de la bousculer un peu, c'était comme ça que l'on combattait ses craintes. Le bout de tissu glissa alors sur les cuisses, puis les jambes, passant ses chevilles, et Murphy ne réussi pas à ouvrir les cuisses pour le moment, comme si elle voulait encore un peu garder son intimité préservée, à elle, secrète, mystérieuse. Comme si elle avait peur. Elle avait besoin de temps, juste quelques secondes, ou minutes, peu importe. Ses mains cherchèrent le corps de son petit ami, et enfonçant son regard, légèrement triste (peut-être juste apeuré) elle murmura tout bas « reviens » pour lui demander de revenir comme tout à l'heure, qu'il ne soit plus à la hauteur de son intimité, mais bien d'elle. Quand le visage de Jake arriva à hauteur du sien, elle l'embrassa à son tour avec toute la passion, la force, l'envie qui naissaient en elle depuis tout à l'heure. Ses mains glissèrent sur ses côtes, mais c'était comme si elle n'osait pas, qu'elle avait encore peur. Petit à petit, elle ouvrit ses cuisses afin de laisser le corps de Jake s'y engouffrer. Au fur et à mesure qu'ils s'embrassaient, de plus en plus passionnément, les cuisses de la gamine remontaient, si bien que très vite, elle sentit le sexe de Jake appuyer contre le sien, malgré le tissu du boxer. Et très vite, alors que leurs corps remuaient sous l'envie de l'un et de l'autre, Murphy sentit les sensations que cela pouvait provoquer sur son propre corps. Pour la première fois, son clitoris était stimulé, et les sensations étaient tout simplement incroyables pour elle. Jamais elle n'aurait pu imaginer que ça soit si agréable. Pourtant, tout le monde disait qu'une première fois est douloureuse...
Sans même s'en rendre compte, Murphy cherchait à tout prix le contact entre son intimité et celle de Jake, cherchant alors à ce que leur contact vienne lui provoquer plus de sensation encore. Son bassin ondulait sous le corps de Jake, venant appuyer le plus qu'elle le pouvait contre son sexe durement dressé. Et d'entre ses lèvres naissaient ses premiers gémissements de plaisir.
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