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catalina ellis-flores

i'm the master of my fate, the captain of my soul

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. Je ne démarre jamais une journée sans un café ou un thé. D'ailleurs, je ne mange pas le matin. Je préfère dormir, boire mon café et enfiler la première tenue qui me vient. 2. J'adore prendre des bains. Presque tous les soirs, je me prélasse dans un bain. Ca me détend et ça me fait du bien. Certains penseraient tout de suite à leur consommation d'eau, mais moi c'est le dernier de mes soucis. 3. Je fais du sport. Je ne pas inscrite dans une salle de sport, préférant l'extérieur. En effet, je fais deux footing par semaine. J'ai également un abonnement à la piscine municipale du coin pour faire deux ou trois longueurs. 4. J'ai deux chiens: un berger australien que j'ai nommé Oslo, que j'ai adopté il y a presque un an et un rottweiller, nommé Pims, qui j'ai adopté il y a trois mois. J'ai également un chat, que j'ai depuis maintenant trois ans, appelé Muffin. 5. J'adore les animaux et voue une réelle passion aux animaux de compagnie. J'ai crée, lorsque j'étais encore étudiante, une association contre les violences animales. On recueille souvent des animaux violenté qu'on essaie de replacer dans des familles. Ce n'est pas toujours facile. 6. J'adore les animaux. Petite, je voulais devenir vétérinaire mais lorsque j'ai appris qu'il fallait, parfois, piquer les animaux, j'ai renoncer à cette vocation. 7. Je suis toujours en vadrouille à droite et à gauche de par mon métier. J'aime voyager et découvrir de nouvelles choses. Bien évidemment à chacun de mes voyages j'emmène mes chiens et je fais garder mon chat par une amie de longue date. 8.Je suis une grande de série. J'en regarde énormément. Cela en dépiterait presque mes amis qui ne me voit jamais sortir le soir uniquement parce que je préfère rester en pyjama devant ma télé. 9. Je ne suis pas girly, mais pas non plus un garçon manqué. Disons simplement que je ne me prends pas la tête. Ca plait, ça plait pas, tant pis. Je n'ai jamais demandé à plaire aux autres. 10. J'aime également faire la fête et je suis du genre à rembarrer les garçons. Disons simplement que je n'ai pas envie de m'attacher et cela me rappelle mes folles années ados.

les indiscrétions sur le joueur

 
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<pris>○ keira knightley</pris> catalina ellis-flores

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l'histoire de ma vie

once upon a time...

11 septembre. Long Beach. Certains retiennent cette date pour l’attentat des tours jumelles. Mais en réalité, c’est simplement mon anniversaire. J’ai montré le bout du mon nez, début septembre. Avec quelques semaines d’avance. Presque un mois. Fille unique, mes parents ne voulaient d’autres enfants. Lorsque je suis née chacun était occupé à monter sa carrière. Pour eux, il fallait toujours gagner plus d’argent. Selon eux, l’argent ne rend pas heureux les gens mais améliore fortement le train de vie. Mon père avait repris l’entreprise paternel. Il avait l’ambition d’ouvrir des filiales partout dans le monde. Je ne le voyais pas. Ou que très peu. Toujours aux quatre coins du monde. Ma mère quant à elle travaillait dans la mode. Elle créait ses collections pour les vendre à des prix hallucinants. Elle rentrait tard le soir. Pendant les premières années de ma vie, j’ai surtout vécu avec des nounous, que je réclamais bien trop souvent auprès de ma mère. Ça lui faisait mal. Je ne me rendais pas compte. Elle ne se rendait pas compte, non plus, que je souffrais de l’absence de mes parents. Certains diront que lorsqu’on né avec une petite cuillère en or dans la bouche, on n’avait pas besoin de l’amour de mes parents. Et pourtant, lorsqu’on est petit, on ne comprend pas pourquoi ce ne sont pas nos parents qui ne viennent pas nous chercher à l’école, comme les autres. Pourquoi les weekends sont rythmés par un père qui a envie de tout faire, trop vite.

Petite à l’école, je ne parle pas de mes parents. Trop compliqué. Trop de souffrance. Et que dire ? Que ma mère rentre tard, qu’elle me fait manger et qu’elle me couche, avant de regarder ses émissions ? Que mon père n’est jamais là ? Qu’il ne m’a jamais vu grandir ? Qu’il regrettera, peut-être, dans dix ans d’avoir choisi sa carrière plutôt que sa famille ? Mais je suis proche des nounous. Des filles aux pairs qui souhaitent apprendre l’anglais. Elles sont gentilles. Elles jouent avec moi. Elles m’aident à faire mes devoirs. Elles ont un rôle de parents. Et inconsciemment, elles remplacent ma mère.  Cette dernière le remarque et décide de travailler depuis la maison. Elle finira par aller qu’une seule et unique fois à son atelier pour voir comment vont les employés, mais elle a décidé de créer ses collections depuis la maison. Mon père, à ce moment-là, est toujours absent. Il travaille dur. C’est ce qu’essaie de me faire comprendre ma mère, en tous cas. J’y crois. Sans vraiment y croire. Les pères de mes copines, travaillent dur eux aussi, mais ils sont là tous les soirs. Je ne comprends pas pourquoi le mien n’est pas là. Disons simplement que j’acquiesce pour faire plaisir à ma mère. Je ne veux pas lui poser de questions. Je n’ai aucun lien avec mon père et plus je grandis, plus je me rends compte que je ne serai jamais aussi proche de lui que ce que j’aurai pu imaginer.

L’année de mes sept ans, mes parents m’annoncent qu’on déménage. Qu’on change de pays. Qu’on part en Nouvelle-Zélande. Ils parlent anglais. Ils me rassurent. Mon père a vu une opportunité. Il fait déménager tout le monde. L’arrivée à Island Bay est compliquée. Je ne me sens pas à ma place. J’ai du mal à m’intégrer dans la classe. Je n’ai pas le même accent qu’eux. Je pense que mon père serait plus présent, mais ce n’est pas vraiment le cas. Il continue de travailler, bien que cela commence également à peser sur ma mère. Les cris. Les disputes commencent. Ils se hurlent dessus lorsqu’ils pensent qu’ils pensent que je dors. Mais je les entends. Je me sens seule. Mais je ne le montre pas. Que ce soit à l’école, à mes parents ou à n’importe qui d’autre, je ne montre rien. Je suis forte. J’ai cette carapace que personne ne pourra vraiment briser. Hors de questions de montrer mes états d’âmes. Lorsque je vois ma mère pleurer, je ne pose pas de questions. Je pars du principe que cela ne me regarde pas. Et puis que pourrais-je lui dire ? Trop jeune pour comprendre les problèmes des adultes. Trop jeune pour oser faire les choses. Je fais ma petite vie à l’école, avec mes copines. J’ai des notes correctes. Je ne suis pas du genre à travailler énormément. Je fais le strict minimum. Ça passe toujours. L’important, à mes yeux, est que je ne redouble pas.

Quatorze ans. La crise d’adolescence. Et tous les problèmes qui vont avec. Je traine avec des gens peu fréquentables, parce que « ça fait bien ». Je suis populaire, plus pour mes retard et absences au cours, qu’autre chose. Je commence à fumer. Mes parents ne mettent pas longtemps avant de le découvrir. Mon père veut me faire la morale, mais je lui rigole au nez. Ce n’est pas parce qu’il est biologiquement mon père, qu’il peut se permettre de me dire ce que je dois ou ne dois pas faire. Ma mère essaie de me faire entendre raison, mais rien n’y fait. Adolescente rebelle. Adolescente qui en veut à la terre entière de ne pas avoir eu des parents dignes de ce nom. Des parents qui se déchirent. Des parents qui finiront par divorcer. C’est en partie à cause de cela que je ne crois pas en l’amour. Et que n’y ai jamais cru. Et que je n’y croirais jamais. Le divorce. Puis la garde partagée, deux ans après. Un weekend sur deux, je devais être chez mon père : à Wellington. Si avec ma mère, les tensions se sont apaisées, celle avec mon père sont de plus en plus violentes. Je lui en veux. Je lui fais remarquer ses absences, son manque d’attention envers et le fait qu’il est, selon moi, négliger ma mère. Tous les week-ends, c’est disputes sur disputes.  On ne supporte pas. On ne se tolère pas. Je ne ravale pas ma colère. D’autant plus lorsqu’il commence à fréquenter une autre femme. Je refuse d’avoir une belle-mère et je leur fais vivre un enfer. S’il n’est pas avec ma mère, hors de questions qu’il soit avec une autre femme.

Fin du lycée. J’obtiens mon diplôme et décide de m’orienté vers des études de journalisme. J’ai ce besoin de quitté la Nouvelle-Zélande et je pars du côté de l’Australie. A Sydney. Je garde contact avec ma mère, mais pas avec mon père. J’y étudie le journalisme. Je suis même rédactrice en chef du journal de l’université. J’écris bien, les gens me complimentent. Je suis appréciée des professeurs. Je travaille bien. J’ai trouvé ma voie. J’adore écrire. Mais l’université c’est aussi les années « premières fois ». Premier appartement. Première perte de clé. Première fois que personne n’est là pour me réveiller le matin avant d’aller en cours. Première fois que je n’ai plus de compte à rendre à personne sur mes sorties. Première fois que je me sens aussi libre. Je revis. J’ai ce besoin d’indépendance. De vivre ma vie. De faire mes expériences. Les garçons ? Je m’en moque. Je couche avec eux et je les laisse. Je ne veux pas de relation sérieuse. Hors de questions que je fasse des efforts pour quelqu’un. La plupart sont sur la même longueur d’onde que moi. On ne se prend pas la tête. Pas d’attache. Pas de pleurs. Et tout le monde est content.

A la fin de mes études, je décide de retourner à Island Bay. J’ai vingt-quatre ans et je cherche du travail dans un journal local. Rapidement, je m’engage dans des causes animales. J’ai toujours aimé les animaux, d’aussi loin que je me souvienne. Et je ne supporte pas les personnes qui prennent un animal pour ne pas s’en occuper derrière. Je deviens présidente d’une association contre les violences animales. C’est ce titre qui m’a valu un programme télé sur les animaux. J’ai accepté tout de suite, cela m’occupe plusieurs mois dans l’année. De plus, je continue d’écrire des articles pour le journal d’Island Bay. Ma vie est une croisière et je dois cela uniquement à moi et mes compétences. J’ai vingt-sept ans, lorsque je rencontre Thad. A la base c’était un homme, avec qui j’aurai dû coucher. Il n’y aurait dû jamais y avoir plus. Mais on se retrouvait toujours dans le même bar. A la même heure. On se cherchait. Ça finissait toujours de la même façon. Sur cette relation on a fini par y mettre un mot : couple. Ça m’effrayait mais après tout pourquoi pas. Les sentiments ont commencé à faire surface. Il avait ce truc en plus, que les autres n’avaient. Mais on se disputait énormément, pour mieux se réconcilier après. Trois ans. Cette relation à durer trois ans, avant qu’il y ait une énième dispute. J’étais persuadée qu’il allait revenir. On n’avait pas la même vision concernant notre avenir. Je voulais quelque chose sérieux et de stable. Mais ce n’était pas son point de vue. Il est parti. Il n’est jamais revenu. Six mois que la relation est terminée. Six moi que je n’ai plus de nouvelles de lui.

Aujourd’hui, j’ai 31 ans. J’ai deux chiens et un chat, que j’ai recueillis chez moi. Je crois que je préfère être accompagné d’animaux plutôt qu’un homme dans ma vie. De toute façon, je n’ai pas forcément l’envie d’être dépendant de quelqu’un. Si j’ai envie de sortir, je sors. Si j’ai envie de coucher avec un mec, je le fais. Si j’ai envie de jouer avec mes chiens, je le fais. Rien ne personne ne m’empêchera de vivre ma vie comme je l’entends. D’ailleurs, cette vision de la vie déplaît fortement à ma mère. Elle rêverait d’avoir des petits enfants qu’elle pourrait garder. Mais ce qu’elle n’a pas compris, c’est que même si un jour j’ai une relation sérieuse, je n’ai clairement pas l’intention d’avoir des enfants. J’ai besoin de profiter de ma vie.