"First they ignore you, then they ridicule you, then they fight you, and then you win." - Uleia

Uleia Ivanov

First they ignore you, then they ridicule you, then they fight you, and then you win.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
01. Uleia est née à Omsk, en Sibérie orientale mais n'y a jamais vécu, son père ayant obtenu une mutation en Nouvelle-Zélande, ils émigrèrent à Wellington quand la jeune fille avait à peine un an.
02. Suite à la mort de sa mère, son père tombe dans l'alcool et perd son travail sans possibilité de retourner dans son pays d'origine. Elle grandit dans un environnement difficile et dû apprendre à s'endurcir très jeune pour survivre.
03. Uleia est une dure à cuire, une battante et ne se laisse pas faire, jamais. Elle a un caractère prononcé et des nerfs d'acier. Ce n'est pas une pauvre femme sans défense, loin de là et elle préfère se battre plutôt que de plier le genou devant qui que ce soit. C'est également une femme fière qui garde la tête haute en toute circonstance.
04. Uleia est une boxeuse hors pair. Elle participe à des combats illégaux pour gagner sa vie pendant plusieurs années, c'est là qu'elle rencontre Jake.
05. Elle finit néanmoins par en avoir marre de cette vie aussi cruelle que dangereuse, elle veut raccrocher et s'éloigner des rings ce qui entraîne sa rupture avec Jake.
06. Elle quitte la Nouvelle-Zélande pour la Russie, le pays de ses parents, seule et le cœur brisé afin de partir à la quête de ses origines.
07. Après avoir retrouvé certains membres de sa famille en Sibérie, elle déménage de nouveau à Paris pour reprendre des études d'art et se consacrer à sa nouvelle passion : la peinture.
08. A la fin de ses études, elle se fait engager au musée du Louvre à Paris comme médiatrice culturelle.
09. Elle revient en Nouvelle-Zélande six ans plus tard suite à l'hospitalisation de son père en hôpital psychiatrique.
10. Uleia est une jeune femme violente et douce, renfermée mais serviable et elle passe son temps à jongler avec les paradoxes de son caractère.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Emilia Clarke </pris> uleia ivanov

Code: Uleia

Code: Ivanov

l'histoire de ma vie

First they ignore you, then they ridicule you, then they fight you, and then you win.

Uleia est née à Omsk, en Sibérie orientale par une froide nuit de décembre.
Quelques mois après sa naissance, son père, Sergueï Ivanov, neurologue célèbre, obtient une mutation en Nouvelle-Zélande et lui et sa femme Bianca décident d’émigrer à Wellington pour une vie meilleure, au soleil, loin de la bise sibérienne. Mais le destin ne leur réservait pas que des bonnes surprise et un an après leur arrivée en Nouvelle-Zélande, la mère d’Uleia tomba gravement malade et décéda dans l’année qui suivit d’un cancer qui s’était généralisé bien trop rapidement. À la suite de ce drame sans précédent, son père plongea dans l'alcool et perdit son travail sans possibilité de retourner dans son pays d'origine. Uleia grandit sans mère et sans père, sans passé et sans mémoire, ledit père passant plus de temps dans les bars du centre-ville qu’auprès de sa propre fille. Elle dû arrêter les études à l’âge de 16 ans afin de trouver un travail pour subvenir à ses besoins et à ceux de son paternel déchu de toute dignité.
C’est à l’âge de 8 ans que son père, dans un éclair de lucidité, l’inscrit dans un club de boxe de la banlieue sud – il cherchait en réalité un moyen de se débarrasser de sa fille lorsqu’elle n’était pas à l’école. Rapidement, la petite demoiselle se plongea corps et âme dans ce sport qui fût sa planche de salut dans les moments les plus difficiles de son adolescence et lorsqu’elle arrêta l’école, elle se mit à participer à des combats illégaux pour gagner sa vie. Elle fût repérée très jeune par un certain Karl Menson qui devint son mentor et c’est grâce à lui qu’elle fit la rencontre de Jake, l'autre poulain de Karl, rencontre qui bouleversa sa vie de part en part.
Ensemble ils formèrent un terrible duo, violant et sans limite ; Deux caractères flamboyants, deux âmes sœurs perdues, luttant pour leur survie et c’est entre les combats, les coups et les blessures que naquit une petite étincelle d’amour. Ils se disputaient beaucoup, cherchant toujours à repousser l’autre dans ses retranchements mais cela sous couvert d’une passion intarissable.
« Jake, je ne te le dirai jamais assez mais j’ai tellement de chance de t’avoir à mes côtés ; Tu es mon saule dont les branches se plient au gré du vent mais qui jamais ne se brisent. Solide comme un roc, tu es le soleil de mon ciel, le bitume de ma ville, l’oxygène de mes montagnes… Sans toi, je suis perdue et amoindrie, dans tes bras je deviens un peu plus moi, un peu plus nous. Tu es mon phare en pleine tempête, ma lueur dans le noir, tu es mon point d’ancrage mais aussi mon bateau, fier trois mats qui court les mers de ma mémoire. » écrit Uleia dans une lettre adressée à son alter ego.
Ils vécurent trois ans ainsi avant qu’Uleia ne craque. Elle ne supportait plus cette vie dangereuse et illégale, elle ne supportait plus de panser les blessures de son ami, elle souhaitait se poser, reprendre des études, construire quelque chose de solide avec son terrible duo, une maison et pourquoi pas un enfant, afin de donner tout cet amour qu’elle n’avait jamais reçu.
Elle avait pris sa décision, elle allait rompre son contrat avec Menson et espérait que Jake la suivrait dans sa démarche, quelle naïveté… Jake quitta effectivement le cercle de Karl Menson a sa suite mais afin de s’allier à un autre organisateur de combat, un fou furieux, le chef d'un gang appelé La Meute, une organisation illégale mêlant trafic de drogue, prostitution, braquages et délits en tout genre, malgré ses promesses il n’avait jamais eu l’intention de quitter le ring, il était complètement accro à cette adrénaline. Uleia le savait au fond mais elle n’avait jamais voulu admettre cette évidence sachant qu’elle serait un motif de rupture entre eux... A partir de là, tout parti à va-l’eau… Uleia le menaça de le quitter, de s’enfuir loin de lui et de leur équilibre précaire et Jake réagit, comme il avait toujours réagit, à vif, comme un idiot en colère. Il lui répondit qu’il n’en avait rien à faire, qu’Uleia pouvait bien faire ce qu’elle voulait, il n’avait plus besoin d’elle. Des mots prononcés avec hargne et méchanceté sous le coup d’une colère non maîtrisée mais qui rappela à Uleia la cruauté de son père. Alors, elle partit, sans un mot, sans un au revoir, la veille elle dormait à ses côtés, le lendemain, elle embarquait dans un vol pour Moscou bien décidé à ne jamais revenir.
Elle vécut six ans en Europe, d’abord en Russie où elle retrouva une partie éloignée de sa famille avec laquelle elle rassembla les liens de son passé puis en France à Paris où elle reprit ses études pour devenir médiatrice culturelle au musée de Louvre. C’est à cette époque qu’elle se mit à peindre, évacuant la violence contenue en elle par ce biais artistique, ce n’était pas aussi efficace que la boxe mais petit à petit, elle apprit à canaliser sa colère et sa haine.
Malheureusement, la Nouvelle-Zélande n’en avait pas fini avec elle passé et lors d’un beau jour de septembre, alors qu’elle buvait un café en terrasse, place de la République, l’hôpital de Wellington l’appela : son père était interné depuis plusieurs jours pour psychose et tentative de suicide et ils lui demandaient de revenir pour s’en occuper.