child's play → nick

**○ inscrit le** : 31/03/2020

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{child's play.}
✰ w/robin

Nick hoche la tête, il doit être honnête, il n'aurait pas pu s'en sortir sans elle. Il n'est déjà pas doué avec les enfants, si en plus il doit faire face à des situations pareilles à chaque fois qu'il garde un bambin, il laisse tomber. En tout cas, pour Joy, il verra bien demain, pour l'heure, ils ont besoin de se changer les idées et de profiter du temps qui reste pour surveiller Romy et son état. Du coup, il est bien content qu'elle reste à ses côtés, ça fait diminuer son stress, qui encore une fois, ne lui ressemble pas, il pose toujours des gestes sans se soucier des conséquences, ici, la situation est différente, il s'agit quand même d'un enfant, de sa propre nièce. Pour l'instant, tout semble bien aller, si on oublie le fait que l'épisode du gel douche, on va dire que la situation est sous contrôle. Étrangement, il a déjà hâte d'être à l'extérieur, comme si la petite brise qui s'est imposée dans l'air allait l'aider à l'apaiser et à le calmer. À son tour, Nick enfile également une veste et il attrape la boîte à biscuits, un peu bizarre de se trimbaler avec ça, mais bon, on s'en fout, si ça peut aider la petite à se rétablir et à se sentir mieux. Ils sortent de l'immeuble, puisqu'il est aussi d'accord, ils se rendent à la plaine de jeux, il suppose que peu de jeunes s'y trouveront, mais peut-être plus de vagabonds, c'est un nid pour les petits cons qui veulent vendre de la dope, ce n'est pas juste un cliché, il le sait, il a bossé comme policier et enquêteur, alors forcément, mais bon, Island Bay est censé être une ville tranquille, pas vrai ? Tout est tranquille, la seule chose dont il ait peur, c'est qu'elle puisse tomber sur une seringue souillée, il manquerait plus qu'ils soient obligés de se rendre à l'hôpital et de devoir téléphoner à Joy. Du coup, le seul avantage à son âge, c'est qu'il peut la prendre dans ses bras et la poser sur une balançoire conçue pour les enfants de son âge. « Quelle soirée ! Je savais que cela allait être mouvementé, mais pas à ce point. Je ne crois pas pouvoir refaire ça un jour ! » Son instinct lui dit que ce n'est peut-être pas une bonne idée de renouer l'expérience de gardiennage. « Je t'en dois une ! »

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- - let the ocean take me.

**○ inscrit le** : 18/01/2020

child's play

one, two, freddy's coming for you ♪
@Nick Wilson (sarasvati)

Les voici donc en train de se balader dans les rues d’Island Bay alors que la nuit est tombée depuis quelque temps déjà. Dans n’importe quelle autre grande ville du monde, ç’aurait pu être vraiment craignos. Des toxicomanes, des prostituées à tous les coins de rue, des illuminés, j’en passe et des meilleures, mais pas ici, à Island Bay. A Island Bay, libre à vous de vous promener passé minuit même dans des ruelles plus sombres, plus propices aux agressions, vous ne vous sentiez pas en danger. Bien sûr, c’est se leurrer, il y a des criminels ici comme partout ailleurs, ils ont peut-être juste moins le cran de passer à l’acte qu’ailleurs. Robin avait du mal à l’envisager mais peut-être bien que la police, qu’elle adorait détester pour avoir bossé quelques fois avec eux et s’être rendue compte par elle-même qu’elle était tout de même composée d’une majorité de connards, faisait du bon boulot. A tel point que les criminels n’osaient pas trop s’y frotter ? Elle n’en savait rien, ça resterait un mystère jamais, sans doute, pour elle. Toujours est-il que sur le chemin, ils ne croisèrent que des promeneurs de chiens et des espèces de frapadingues qui faisaient leur jogging. Complètement malades, ces gens. Mais la médium s’efforça de ne pas trop les juger lorsqu’ils les croisaient et que ceux-ci lui souhaitaient une bonne soirée.

Ils poussèrent donc Romy jusqu’au parc ; personne en vue pour le moment. Juste les silhouettes des balançoires et autres jeux de la pleine de jeux qui, dans la nuit, donnaient une atmosphère particulièrement creepy à l’endroit. Quelqu’un qui a l’imagination fertile pourrait se figurer des poupées perdues au fond des bacs à sable prendre vie pour en sortir, le fantôme d’une fillette en train de faire grincer la balançoire en se balançant dessus et ainsi de suite. Nicky lui fit alors savoir qu’il lui en devait une et Robin s’empressa de balayer l’air de sa main.

Pas de ça entre nous, voyons.

Depuis le temps qu’ils étaient amis, ils savaient pertinemment qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre et ce, quelle que soit la situation. Il en avait toujours été ainsi et il n’y avait pas de raison que ça change. Il sortit alors sa nièce de sa poussette pour la poser sur la première balançoire qui passait. Voilà, comme ça, elle ne risquait rien. Robin alla se placer derrière la fillette pour la pousser quand un groupe de jeunes, portant une boombox sur l’épaule – oui, oui, comme dans les années 90 – vint squatter le toboggan non loin d’eux. L’odeur qui s’éleva alors dans l’air ne trompait pas, l’odeur du cannabis. Robin croisa alors les doigts pour qu’ils restent tranquilles dans leur coin parce qu’elle connaissait Nick, elle savait qu’il ne se laisserait pas faire.

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constellation

ain't no sunshine when she's gone it's not warm when she's away ain't no sunshine when she's gone and she's always gone too long anytime she goes away

four years in a row :

**○ inscrit le** : 31/03/2020

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{child's play.}
✰ w/robin

On aurait pu se croire au Nevada, avec sa vie nocturne, il manque que les enseignes à néons et les casinos, quoi qu'il en soit, il ne va pas nier que cela fasse du bien de pouvoir respirer l'air de l'extérieur, avec tout ce qu'ils venaient de vivre. Nick n'est pas le genre à paniquer facilement, il a toujours su garder le contrôle, même dans les moments les plus difficiles, enfin, il perd patience facilement, mais il contrôle parfaitement ses autres émotions, mais avec Romy, c'est une autre histoire, il a beau se dire qu'il n'aime pas les enfants, elle reste sa nièce et que ce n'est pas vraiment un sociopathe, c'est-à-dire, qu'il ne serait pas resté là sans rien faire, à la regarder suffoquer. L'avantage avec Robin, c'est qu'il n'est pas obligé de rester froid tout au long de la rencontre, elle est une amie précieuse, alors, il sait que sans elle, il ignore ce qu'il aurait fait et il ne veut pas se l'imaginer. Il est donc normal pour lui de lui en devoir une, de toute façon, il sera toujours là pour elle. Il sourit, il place la petite Romy dans la seule balançoire qui lui semble pas trop crado. Ils commencent à discuter, jusqu'à ce qu'ils n'arrivent plus à bien s'entendre, que l'ambiance se transforme peu à peu en teuf improvisée. Il jette un coup d'œil aux alentours, l'odeur ne ment pas, non seulement, ils ne sont plus seuls, mais en plus, ces jeunes cons sont en train de polluer l'air respirable avec l'odeur exécrable de la marijuana. Il grince légèrement les dents, notamment parce qu'il est accompagné d'une enfant et que ça le répugne. « Sérieux.. »

La musique se fait plus forte, il tente de se convaincre qu'ils sont jeunes et stupides, seulement, pour lui, ce n'est pas une excuse et il tente également de se dire qu'il ne doit pas se montrer violent devant une gamine. Néanmoins, l'odeur se fait plus forte et le bruit aussi, entre la musique et les rires qui ressemblent à des hurlements d'animaux. « Je reviens. » Il rend une petite visite aux jeunes, ils ont peut-être entre dix-huit et vingt ans, quelque chose dans le genre, Nick se met à leur faire la leçon, quoi de mieux que de remettre des gamins à leur place. « C'est pas votre parc ! On a le droit de faire ce qu'on veut ! » Hurle un jeune garçon intoxiqué, pendant qu'un autre ose lui souffler sa boucane de cannabis au visage. Alors, il décide d'attrape le premier, par le cou, celui qui se trouve à quelques centimètres. « Regardez-moi ça, des adolescents qui se prennent pour de mauvais garçons, si ce n'est pas beau. » Il attrape une canette de bière qu'il verse sur la boombox et qu'il balance sur le rouleur de joint. « Maintenant, vous allez prendre votre merde et foutre le camp, sinon je vous balance tous contre le mur là-bas ! » Il pousse le gamin au sol.

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- - let the ocean take me.

**○ inscrit le** : 18/01/2020

child's play

one, two, freddy's coming for you ♪
@Nick Wilson (sarasvati)

Une partie d’elle enviait un peu cette bande de jeunes, il faut bien l’admettre. Ils avaient une insouciance qu’elle n’avait jamais eue et qu’elle n’aurait plus jamais puisqu’elle approchait tout de même de la quarantaine et que le temps des bêtises était donc passé pour elle. Et puis ce n’était peut-être tout simplement pas dans sa nature, au fond ; personne ne lui avait demandé de se dévouer à ce point à l’éducation de ses nombreux frères et sœurs, c’était un rôle qu’elle s’était attribué toute seule. Et elle ne le regrettait qu’un peu, lors de moments comme celui-ci. Et une autre partie d’elle trouvait qu’ils abusaient vraiment. Bon certes, l’heure des parents venus divertir – et surtout épuiser – leurs enfants au parc était passée depuis un moment déjà mais ils agissaient comme si c’était leur territoire. D’ailleurs, n’était-ce pas toujours le problème avec les bandes de ce genre ? Bien sûr, Robin n’allait pas faire comme si elle était une pro des gangs en tous genres puisqu’au final, elle n’y connaissait rien, si ce n’est ce qu’elle avait pu en voir à la télé et qui ne reflétait probablement pas la vérité. Tout ça pour dire qu’en d’autres circonstances, la médium aurait très bien pu profiter de la musique, faisant ainsi abstraction de la bande échappée du zoo mais il y avait Romy. Et Nick devait estimer qu’il lui était déjà arrivé suffisamment d’aventures pour ce soir, à cette petite puisqu’au bout de quelques minutes, il annonça qu’il revenait.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Robin eut un peu peur pour lui. Non parce que bon, Nicky avait beau être un peu baraqué et frapper fort grâce au baseball mais les autres en face étaient tout de même plus nombreux. Et encore une fois, il y avait Romy. Sinon, elle serait allée lui prêter main forte. Pas qu’elle soit très douée pour se battre, d’ailleurs, elle était convaincue que rares étaient les cas où la violence était la solution, mais elle gardait toujours au fond de son sac un spray au poivre. Ça pouvait être utile. En l’occurrence, la priorité c’était de protéger la nièce de Nick, ainsi resta-t-elle à ses côtés, la musique couvrant l’échange vocal. En revanche, elle voit très bien toute la semaine. D’abord un des jeunes qui s’énerva et se mit à hurler même si elle ne comprit pas un traitre mot. Puis Nick qui en vint aux mains avant de flinguer leur boombox en versant de la bière dessus. Ah ben voilà qu’on s’entendait mieux ! L’un des gosses qui avait eu l’outrecuidance de lui manquer de respect se retrouva par terre et il n’en fallut pas beaucoup plus aux autres pour déguerpir. Du moins presque tous. L’un ou l’autre devaient être sacrément dans le coaltar pour ne se rendre compte qu’ils ne faisaient pas le poids et continuaient de jouer un peu les durs, voulant manifestement obtenir réparation pour leur précieuse boombox… vraiment ? Robin aurait alors aimé intervenir et son instinct lui soufflait que ça ne serait pas dans un parc néo-zélandais qu’on enlèverait une fillette faisant de la balançoire de nuit mais la raison l’empêchait tout de même de laisser Romy seule, ne serait-ce que l’espace de quelques secondes. Alors elle la prit dans ses bras et eut un éclair de génie en entendant le son d’une sirène au loin. Elle accourut alors et leur lança :

Vous feriez mieux de rentrer demander à vos mères de quoi vous payer une nouvelle boombox plutôt. Les flics débarquent et je doute que vous ayez envie qu’ils vous tombent dessus dans cet état, pas vrai ?

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**○ inscrit le** : 31/03/2020

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{child's play.}
✰ w/robin

Bon, il est évident que Nick s'était laissé emporter par ses émotions, ce qui arrive assez régulièrement dans ce genre de moment, à vrai dire, il en avait même l'habitude lorsqu'il était enquêteur et dire qu'il était en voie de devenir lieutenant de police d'Auckland. C'est quelque chose qu'il avait vraiment envie d'avoir, mais du jour au lendemain, on avait mis fin à ses ambitions et à ses rêves de devenir un jour capitaine ou tout du moins, haut placé dans la police. Tout cela pour dire que ce n'est pas la première fois qu'il doit faire face à ce genre de cas, une petite bande qui se croit supérieure parce qu'ils sont trois ou quatre, alors qu'en réalité, ils vivent tous encore chez maman et papa et doivent encore faire leurs devoirs s'ils veulent avoir un avenir, autre que celui de fumer dans un parc à une heure du matin. Il avait bousillé un objet qui ne lui appartenait pas, la boombox et c'est vrai qu'il aurait pu faire attention à tout cela, enfin, s'il n'avait pas vu rouge, notamment parce qu'il n'est pas seul et que bon, soyons honnêtes, ils vivent déjà tous dans un monde merde avec la pollution, les changements climatiques et les connards à cravates, si au moins il peut remettre à sa place deux ou trois cons, c'est toujours un plaisir. Romy va grandir dans un autre monde, qui sera sûrement complètement différent de celui-ci, peut-être avec des robots et des humanoïdes, puisqu'il sera trop tard pour que Nick puisse vivre l'expérience, mais pas pour elle. La sirène policière se fait entendre de loin, une simple coïncidence, mais Robin décide d'utiliser cela contre eux et mine de rien, entre la police qui débarque dans les environs et le fait que Nick est prêt à leur faire peur davantage, ils n'ont pas vraiment d'autres options, puis, ce sont que des petites frappes, qui se croient encore cool de fumer un joint dans un parc. « Une bonne chose de faite ! » Romy est toute souriante, elle tape avec ses mains, comme si cela n'avait été qu'une comédie pour elle. « Hé bien, finalement, elle ressemble peut-être un peu au meilleur membre de la famille. » Qu'il dit en souriant. Il aide Robin avec la poussette et après quelques minutes, après avoir profité un peu du calme, ils retournent à la maison, entre-temps sa nièce s'était endormi.

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- - let the ocean take me.

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