l'histoire de ma vie
petite citation pour faire joli
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La maladie.
Ca fait déjà plusieurs mois que j’ai d’affreuses douleurs à la hanche droite. On ne sait pas ce que j’ai. Les médecins préfèrent me bourrer de médicament pour me soulager la douleur, mais ça ne fait rien du tout. Je suis passé par toutes les catégories, codéine, tramadole, valum, opium, acupan… Mais rien ne fait effet. Je ne sais pas, je ne comprends pas. Bien évidemment, on attend des rendez-vous à passer encore. Rendez-vous pour des examens plus poussés. Alors que je viens de me lever avec grande difficulté de mon lit pour descendre prendre mon petit-déjeuner, me préparer et aller en cours comme d’habitude. Je ne voulais pas les loupés. Mais surtout que je peux, je tiens la journée alors ça ne me dérange pas. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai le cours de sport le matin. Je sens que ma professeur ne va pas encore me croire, mais aussi me forcer à faire les tours de pistes que tout le monde fait. Une fois prête, le petit-déjeuner qui a du mal a passer, je suis partie en cours. Les trois premières heures se sont bien passés. Vient le cours de sport. Dans les vestiaires, j’ai un grand mal à me changer. Alors que je me redresse en faisant une grimace, habiller pour rejoindre la prof, j’ai une amie qui me regarde en fronçant des sourcils et qui vient me voir.
« Bay, ça ne va pas, ne me ment pas. Dit à la prof que tu as tes règles comme ça, tu restes sur le côté... » Je secoue la tête de gauche à droite.
« Non ça va aller. De toute façon, je boite comme personne. Et elle ne comprendra jamais cette prof... » J’inspire profondément puis je sors doucement. Mon amie était passée avant moi, pour dire ce mensonge à notre professeur même si je ne le voulais pas.
« Règle ou pas, elle courra comme tout le monde. » Je l’entends dire à voix haute. Je serre les dents en la fusillant du regard. Même avec les mots des parents elle nous force alors, avoir ses règles elle peut que s’en contreficher cette marâtre. Mon amie revient vers moi, je la remercie juste du regard sans parler. Elle veut rester à mes côtés. Je ne refuse pas. Alors que l’on commence à courir, ma mâchoire se serre de plus en plus. Chaque pas, chaque vibration dans ma hanche me fait mal. J’en ai les larmes aux yeux. C’est au moment que je m’arrête, je prends appuie sur mon amie.
« HOLT, TU COURS ! » Elle se met à hurler. Les larmes dévalent mes joues, je ne peux plus m'appuyer sur ma jambe. Mais je l’entends toujours hurler en s’approchant de moi. C’est de là que je la regarde, la rage au ventre et la douleur qui est insupportable.
« J’m’en balance de votre putain de courses ! Vous n’comprendrez jamais que j’ai quelques choses de grave et qu’j’n’peux pas assister à votre putain d’cours ! » Alors que j’essaye de me redresser pour lui faire face. Mon impulsivité me fait toujours défaut.
« Vous parlez autrement Holt ! » « NON ! » Je me mets à hurler, ce qui fait arrêter tout le monde pour venir vers nous savoir ce qu’il se passe.
« Les règles, les petites douleurs etc, des excuses pour rien, repartez et maintenant ! » Tout le monde voit bien que je ne peux plus m’appuyer sur ma jambe. Deux garçons s’approchent. « Vous deux, vous l'a touchez vous êtes collé. » Ils secouent la tête et viennent quand même vers moi passant mes bras autour de leur nuque pour que je m’appuie sur eux.
« Holt, vous partez vous avez six heures de colle en plus de m’avoir mal parler. » « Rien à foutre. » Je lui dis alors que les garçons m’emmènent à l’infirmerie. Les larmes dévalent mes joues, mon corps me lâche doucement à cause de la douleur. Avant d’arriver à l'infirmerie à l’autre bout de la cour, je leur demander de s’arrêter parce que je ne tiens plus. L’un me lâche pour courir jusqu’à la porte. Je ne sais pas ce qu’il lui dit, mais je sais qu’en quinze minutes une ambulance était déjà présente devant l’établissement et les ambulanciers s’occupe de moi. Le seul truc que je me souviens avant qu’on m’injecte un liquide dans les veines c’est que j’ai demander à voir mes sœurs avant de partir. Je sais que ce n'était pas possible. C’est à mon réveil à l’hôpital qu’on m’explique ce que j’ai, une tumeur et un fibrome au col du fémur. Que j’ai frôlé de me briser l’os à courir. Sauf que la même amie qui était présente a insisté pour partir avec moi et que ses parents étaient d’accord, même si c’était faux. Elle a expliqué à mes parents et les médecins ce qu’il sait passer. Après mon hospitalisation et quand j’ai pu reprendre les cours, cette professeur n’était plus présente, je n’ai pas su les raisons.
L’amour destructeur.
Trois ans, ça fait trois ans que je suis avec lui. Il y a quelques choses qui ne va plus dans son comportement. Il ne me regarde plus comme avant il ne me parle plus comme avant. Il rentre tard le soir. Il boit de plus en plus en rentrant du boulot. Il est plus âgé que moi, mais ce n’est pas déranger. Ce fameux soir, soir qu'heureusement qu’Antonio est arrivé au bon moment, son cousin, l’homme avec qui je discute quand ça se passe mal et heureusement qu’il est là. Comme chaque soir, je rentre du boulot épuisé. Sauf qu’en plus de ça, je dois m’occuper de la maison, je viens alors d'étendre le linge, puis faire la vaisselle. J’allais commencer à faire le repas, alors que Derek rentre plutôt. Même pas un bonsoir, juste le “
je vais à la douche” je ne dis rien sinon je sens que l’engueulade va très vite arriver. Alors que je suis en train de continuer à faire le repas, les paroles de mon père me traversent l’esprit “
cet homme n’est pas fait pour toi, il est mauvais et nocif ma fille.” Je me perds un peu dans mes pensées sans m’arrêter ce que je fais. Je soupire doucement et je réalise alors qu’il a raison, il a totalement raison, il est nocif pour moi. Je n’arrive plus à faire correctement mon boulot, je n’ai plus le droit de voir mes amies. Il accepte quand c’est ma famille même s’il ne comprend pas trop pourquoi on passe des heures au téléphone avec mes sœurs, mes parents. Mais ce soir, je sens que quelque chose ne va pas. Alors que j’entends sa présence dans la cuisine.
« Ta journée s'est bien passé ? » Je dis avec le plus grand calme qu’il soit. Je ne veux pas lui faire comprendre que je suis en train de trouver un moyen pour le quitter. Car plus je parle avec Antonio plus je me rends compte que la débilité n’est pas de famille. Et je crois que je m’attache un peu trop à lui. Derek me répond sèchement comme toujours. «
Ouais. » Je ne dis rien, mais je sens dans sa voix qu’il est agacé et que ça très vite partir en vrille nous deux. Alors que j’ai mon téléphone a côté de moi j’envoie rapidement un message à Antonio “
prépare toi a venir je le sens très mal ce soir…” Ce qui ne loupe pas. Il me voit envoyer un message. Il ne connaît pas mon mot de passe, heureusement.
« Avec qui tu parles toi encore ? » « Ma sœur. » Je lui réponds aussi sèchement qu’il le fait.
« Montre moi ça ! » « Non ça ne te regarde pas ! » Je dis en attrapant mon téléphone dans la main avant qu’il le prenne. Il a une bière à la main, il pue l’alcool à des kilomètres. Je lui lance un regard méchant pour lui faire comprendre que ça ne le regarde pas à qui je parle. Sauf que le souci pour lui s’est que je suis en train de couper la viande et que je tiens fermement le couteau dans mes mains.
« Tu parles avec un mec, c’est ça ? Tu m’trompes salope ! » Je me retourne vers lui, tenant toujours le couteau en main.
« Pardon ? C’est toi qui m’trompes avec tes putes-là ! Tu crois que je ne m’en rends pas compte ? Tu crois quoi ? » Sauf que j’aurais dû me taire, encore. Sans aucune peur, il vient attraper mon bras avec violence. Il le serre tellement fort que j’en lâche le couteau qui tombe au sol.
« Tu m’parles autrement, personne n’a jamais voulu d’toi, heureusement que j’suis là ! Donc, maintenant, tu m’files ton téléphone et maintenant. » Sans que je ne puisse le retenir, il me le prend de ma poche, me tenant toujours.
« L’code ! » « Non ! » Serrant plus mon bras, il se répète, mais je refuse de lui donner. Par rage, il me pousse vers le canapé, en me hurlant dessus. Me demandant mon code que je refuse. C’est de là qu’il balance mon téléphone à travers la pièce et qui se fracasse contre le mur. J’ai eu le réflexe de me cacher le visage ayant peur qu’il m’arrive en plein visage.
« T’es qu’une salope, tu m’trompes ! Tu crois que j’vais te laisser faire ! Avoue, avoue qui tu as réellement ! » Il hurle tellement fort que même les voisins peuvent l’entendre.
« Arrête tes conneries ! » Il m’attrape à nouveau par les bras, je peux voir que ce soir, il a encore trop bu. Je sens mon cœur battre tellement fort qu’il est prêt à exploser dans ma poitrine, la peur m’a totalement envahie. Prête a hurlé, j’entends la voix d’Antonio.
« Lâche là Derek, tu n’es pas en état. » Vu la rage qui l'a envahi, il me lâche et se retourne vers son cousin. Je ne sais pas quoi faire à part fuir de l’appartement. Sauf que quand j’ouvre la porte la police est présente, mes larmes ont dévalés les joues. Je ne dis rien et il entre en force. Les voisins avaient porté plainte plusieurs fois, mais personne n’y croyaient, jusqu’à ce soir, une voisine a un peu trop insisté et ils sont arrivés presque en même temps. Elle m'a pris sous son ail ce soir, mais aussi Antonio m'a rejoint, vivant. Quand j’ai quitté l’appartement, j’avais plus peur pour lui, dont il lui arrive quelques choses...
La magie du mariage.
Stresser, je tourne en rond dans ma pièce, j’ai l’impression qu’elle devient de plus en plus petite. J’ouvre la fenêtre. J’attends mes sœurs. Elles doivent arriver avec ma robe. Le maquillage est fait, la coiffure aussi. J’attends plus que la robe. Dans mon peignoir, j’entends frapper et la voix de mon père qui ouvre la porte. Je leur avais offert le voyage aller et retour et un hôtel. Je ne pouvais pas me marier sans eux.
« Chérie calme toi, elles arrivent. » Il me dit en s’approchant de moi, me prenant par les épaules et embrassant mon front. Je souffle doucement, quand il fait ça, mais il me prend alors dans ses bras pour continuer à me calmer. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. Je le serre contre moi.
« Je suis heureuse que tu sois là papa. » « Comme j’aurais pu louper l’entré magique de ma fille à l’église ? » Je rigole doucement. C’est vrai que tout le monde pensait que j’allais être la première à me marier et ça n’a pas loupé pour le coup. Maman poule avec mes sœurs quand les parents n’étaient pas là, forte pour toute la famille, mais aussi celle qui a trouvé le vrai amour après la catastrophe. Mais ce petit moment d’apaisement se termine quand la porte s’ouvre en fracas et j’entends mes sœurs.
« On laaaaa ! » Je me décolle de mon père et le laisse partir en riant.
« Allez, aller dépêchez-vous ! On nous attend ! » Je dis un peu speed pour le coup. Mes sœurs sont mes demoiselles d’honneur, je les trouve mignonnes dans leur petite robe rose pâle même si je sais que ce n’est pas le goût de toutes. Elles ont joué le jeu. Alors qu’elles m’aident à enfiler ma robe, sans me décoiffer ni me démaquiller. Elle me regarde en souriant, quand je me vois dans le miroir, je viens sourire, heureuse. Je me retourne vers elle avec ce même sourire. Je tends alors mes bras pour qu’elles viennent.
« Câlins. Obligés. Pas le choix. C’est moi qui décide là ! » On rigole et on se prend toutes les trois dans nos bras.
« Vous pensez que les parents vont aimer ? » Je dis en grimaçant doucement.
« Maman va pleurer sûr. » « Te dire que tu es magique, et tu es magnifique ! » « Et papa versera sa larme quand il te laissera auprès de ton mari.» Les unes après les autres me disent tout ça. Je ne peux m’empêcher de rire.
« Prenez place les filles, on arrive avec papa. » Je dis en souriant, et hochant la tête pour leur montrer que je suis certaines et que c’est bon. Quand j’ouvre la porte notre père est émerveillé, ému aussi. Je viens doucement prendre son bras, tenant mon bouquet de mon autre main. Je marche doucement avec lui et avant que la musique commence, je lance un
« Je t’aime papa. » Il sourit encore plus fièrement et emboîte le pas pour m’accompagner jusqu’à l’hôtel ou Antonio m’attend. Quand je passe à côté de ma mère, je la vois pleurer et me dis un “
parfait” discret. Les filles ont raison pour maman. Quand mon père me laisse devant Antonio qui est bien plus ému que mon père, mais aussi, il a les yeux qui brille. Mon père verse sa petite larme, je le remarque quand ma mère lui donne un mouchoir. Je jette un petit regard complice à mes sœurs. Puis je donne le bouquet à Alexie pour que le pasteur puisse commencer la cérémonie qui se passe a merveille. Pas de problème, pas de grabuge tout au long de la journée même durant la soirée. Tout se passe super bien. Notre danse a donné des frissons a tout le monde et on était ravis. Les photos étaient parfaites aussi. Bref, la meilleure journée qu’on puisse passer.