Can you help me {Spencer x Kamryn}

La nuit dernière a été un enfer, je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit, j’ai préféré parcourir Netflix pour ne pas broyer du noir. Le peu de moment de sommeil que j’avais je me réveillais en pleurant à cause d’un cauchemar puis d’un autre. Quand ma fille s’est réveillée ce matin je ne devais pas avoir dormi plus d’une heure et demie dans toute ma nuit. Ce soir elle me couve quelque chose, je ne saurais dire quoi mais elle refuse de dormir. Il est 23 heures et je ne sais plus quoi faire. Je prends mon téléphone est appelle Spencer. Il m’a toujours dit que si j’avais besoin je pouvais l’appeler à n’importe quel heure. Là j’ai besoin de lui. Je sais que Charlyne l’aime énormément, qu’il est très proche d’elle depuis sa naissance. Je ne tarde pas à entendre sa voix. Je lui explique que je à bout, que je ne tiens plus éveillée et que Charlyne ne veut pas dormir malgré les médicaments. Elle n’a pas de fièvre mais elle tousse pas mal et ça l’empêche de dormir. Il ne tarde pas à me dire au téléphone que je peux venir avec elle chez lui pour qu’il m’aide à m’occuper d’elle. Depuis qu’on se connait Spencer est vraiment présent pour moi et ma fille, il a cette présence paternel qui lui manquait à sa naissance. Même si aujourd’hui elle a rencontré son papa, Spencer est celui qu’elle connait le plus. Je prépare les affaires de ma filles et quelques-unes des miennes avant de prendre la route pour me rendre chez mon demi-frère. J’arrive quelques minutes plus tard ma fille mouine dans son siège. Je sortir les affaires pour les poser devant la porte avant d’aller chercher ma fille et ensuite sonner à la porte. J’ai tellement envie de dormir que je dois avec une tête de déterrée. Une chance pour nous qu'il n'y a que Spencer ce soir chez lui.

Je suis soulagée, de savoir que Spencer ne dort pas et que je peux aller le rejoindre chez lui. J’ai grand espoir qu’il arrive à endormir Charlyne, il est magique avec elle, je crois qu’il est tombé à pique dans notre famille. Je suis heureuse de pouvoir être si proche de lui en si peu de temps. Rien que le voir quand il ouvre la porte j’ai envie de pleurer dans ses bras mais je ne peux pas me montrer si faible même s’il sait à quel point je suis vulnérable. « Vas y entre ma belle… Donne la moi, ta petite choupette… » Je lui donne ma fille et viens embrasser sa joue. « Merci beaucoup » J’ai un peu l’impression de me débarrasser de ma fille en lui laissant comme ça mais je suis au bout, je tiens vraiment plus debout. Je n’ai pas eu l’envie de manger non plus aujourd’hui alors mon organisme m’hurle que bientôt ma batterie va s’éteindre. « Vas y installe toi. Si tu préfères, tu peux même aller directement t’allonger dans ma chambre. Tu n’en peux plus là… Je vais veiller sur Charlyne. Ne t’inquiète pas. » J’avais les larmes aux yeux, les nerfs était prêt à craquer. « Je peux prendre une place dans ton lit ? » demandais-je en posant les affaires de ma fille au pied de la table et retirer mon manteau. « Tu as tout ce dont elle a besoin dans son sac, de quoi la changer, de quoi la nourrir même si c’est pas l’heure et tout le reste » dis-je en soufflant sur la fin. Je sais même plus ce que j’ai bien pu mettre dans ce sac. Je me sens complètement dépassée. Je le regarde prendre soin de ma fille, pourquoi ça à l’air si simple pour lui, il est fait pour être papa et il s’occupe tellement mieux d’elle que moi. Il commence à la bercer et lui changer une chanson. Je les observe de loin quand il montre son nouveau travail à ma fille. « Normalement, je n’ai pas le droit de faire ça tu sais. Mais tu es ma petite privilégiée. Je compte sur toi pour garder ça secret ma princesse… » Il se lança dans le début de cette histoire pour enfant que Charlyne aurait du coup en exclusivité. Spencer me sourit avant de me faire signe d’aller me coucher. Ils sont tellement mignons tous les deux. Je souris légèrement et lui envois un baiser ne voulant pas les déranger. Il a l’air d’arriver à calmer ma fille. Je vais donc me coucher et ne tarde pas à m’endormir comme une souche. Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi avant qu’un nouveau cauchemar vienne me réveiller. J’arriverais donc jamais à dormir. Je prends un plaide que je trouve dans la chambre et m’enroule dedans pour rejoindre le salon. Spencer qui m’entend arriver se retourne. « Oh tu es déjà réveillée ? Ne t’inquiète pas, Charlyne dort comme un ange. » « Merci » Je viens lui tendre les bras comme le ferait un enfant, j’en peu plus de ces cauchemars, je veux que ça s’arrête.

Une fois réveillée je m’enroule dans ce plaise trouver dans la chambre de Spencer pour rejoindre le salon et le retrouver là où je l’avais laissée, devant assis à son bureau. Il avait fini par réussi à endormir mon bébé ce qui me fit sourire de soulagement. Je m’approche de mon grand frère et lui tend les bras, réclamant un câlin comme une petite fille ne manque d’affection. Il me comprend presque immédiatement et vient me serrer contre lui. Je viens me blottir contre lui profitant de la chaleur de son étreinte et de ce merveilleux plaide pour me sentir en confiance totale. « Tu as encore fait des cauchemars ? » « Oui toujours les mêmes en boucle. » Ca m’épuise plus que ça m’effraye, disons que j’ai l’habitude de mes cauchemars mais je n’arrive jamais à me rendormir après ça. Une fois que l’un d’entre eux m’a réveillé j’ai beaucoup de mal à me recoucher. « Au fait, tu n’as pas faim ? Je peux te préparer un truc vite fait… » « Euh, si tu veux » Je ne vais pas dire que j’ai faim, parce que j’ai jamais faim mais je n’ai pas eu le temps de diner et je suis allé me coucher le ventre complètement vide et Spencer à l’air d’avoir très envie de me nourrir. Il me laisse pour aller dans la cuisine me faire un sandwich pour remplir mon petit estomac. « Tiens ma belle. » « Merci. » Je mors dans ce sandwich et le regarde. « Tu as du chocolat pour mettre dedans ? » je crois que j’ai jamais mangé de beurre de cacahuète seul. J’en ai déjà manger mais toujours avec du chocolat pour adoucir un peu le tout. Je viens ensuite m’asseoir vers lui. « Raconte moi un peu tes cauchemars. » « Bah très souvent je suis ans une grande salle, il fait noir, je vois rien et j’ai beau avancé je trouve aucun mur comme s’il reculait en même temps que moi. A un moment j’avance et je sens que je tombe dans le vide et je me réveille. » racontais-je tout doucement pour ne pas réveiller mon bébé. Je tourne le regard sur le lit de ma fille puis me reconcentre sur mon frère. « Comment t’as réussi à l’endormir ? » Je suis tellement admirative des pouvoirs de Spencer sur ma fille. « Tu aurais dû être son papa à ma place » dis-je les larmes yeux.

Raconter mes rêves n’est pas compliqué puisqu’en soit je ne les comprends même pas. J’explique donc à Spencer ce qu’il m’arrive très souvent, que je me retrouve dans une grande salle complètement noire où j’ai beau cherché je ne trouve pas de sortie et qu’a un moment je sens que je tombe dans le vide et c’est là que je me réveille. « Qu’est-ce qui t’a fait sombrer ? » « Dans mon rêve ? j’en sais rien. » Je ne comprends rien à mes rêves et encore moins à mes cauchemars. Pour ce qui est du sandwich, je demande à mon frère de me mettre du chocolat dedans, les cacahuètes c’est trop salé pour moi et c’est bien gentiment qu’il m’arrange tout ça.
Je regarde ensuite mon bébé qui dort paisiblement. Je souris en demandant ce qu’il a pu faire pour arriver à l’endormir et la calmer comme il l’a fait. « Bah en fait c’est une fan de Marilyn Manson… » Je fronce les sourcils et le voit rire avant qu’il n’ajoute : « Non mais je plaisante. Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas le genre de musique que je fais écouter à Charlyne. » « Je pense pas qu’elle aime » je souris quand il essaye de me faire rire en voulant me voler mon nez, comme on fait avec une enfant. « Elle aime le répertoire de son tonton préféré. Elle est donc ma fan à moi. » « Tu lui a lue une histoire sur laquelle tu travailles ? » C’est clair que moi les livres que je peux prendre à la bibliothèque je vais vite tourner en rond et j’ai pas assez d’imagination pour en inventé chaque soir. « Ta fille adore aussi prendre mes crayons pour faire ses dents dessus et gribouiller. » Je m’approche pour regarder le bureau de mon grand frère. « Je le trouve mieux comme ça. Pas toi ? » « C’est très joli, j’ai vu des tableaux de maitre au boulot plus moche que ça » je ris doucement. Travailler dans un musée ça fait connaitre des trucs de fou et des tableaux qui n’ont rien d’exceptionnel.
J’en fini quand même par penser que mon frère est un bien meilleur papa que je ne serais une bonne père pour Charlie. « Je ne peux pas être son papa à ta place puisque t’es sa maman. Et jusqu’à preuve du contraire, je ne peux être sa mère… » « T’es incroyable avec elle et je me sens tellement dépassée toute seule à l’appartement. » Mais je ne pouvais pas rester vivre chez Joy comme je l’avais fais jusque là je peux pas dépendre de ma famille avec une petite fille à la maison. « Je peux être son papa de substitution si tu veux frangine. » J’essuis une larme de ma joue avec le dos de ma main et vient de nouveau me blottir dans ses bras. « Pourquoi j’ai autant besoin d’aide ? Je me sens tellement nulle je sais que j’ai besoin de toi pour lui donner cette figure paternel dont elle a besoin » Oui Aiden est là mais rien n’est jamais sur, qui me dit qu’il ne va pas fuir quand il va voir à quel point c’est dur pour moi au quotidien de m’occuper de ma fille. « Où est son vrai père au fait ? La petite le voit encore ? » « Elle vient tout juste de le rencontrer, le courant à l’air de passé mais j’ai peur qu’il nous abandonne » Oui il a promis de rester mais rien n’est gravé dans le marbre.

« Les rêves sont toujours bizarres de toute façon. Non je parle dans ta vie en fait. Qu’est-ce qui a commencé à te rendre si triste ? Tu ne t’es pas réveillée un beau matin comme ça en ayant d’un coup des idées noires. Il y a quelque chose qui t’a fait du mal à la base pour en arriver à cette angoisse permanente. » « J’ai toujours été dépendante de mes ainés, quand Roy est né j’ai perdu ma place de bébé de la famille je lui en ai longtemps voulu puis y a eu la perte de papa et entendre ma famille baver sur son dos alors que je l’aimais moi et puis je suis tombé enceinte, j’étais toute seule et encore dépendante de ma famille et je sais que je suis un boulet pour vous. » J’ai du mal à me dire que je suis incapable de me débrouiller toute seule plus d’une semaine. J’ai essayé de ne plus aller voir Cate, de prendre une nounou pour ma fille pour éviter de les embêter tout les jours. J’ai peur d’être une mauvaise mère quand je me vois incapable de calmer ma fille alors qu’en cinq minutes dans les bras de Spencer elle s’est calmée puis endormie. Pourquoi elle n’est pas sa fille à lui au lieu de la mienne hein. J’aimerais bien savoir comment il a fait pour miraculeusement l’endormir. Apparemment il lui a lu une histoire. « Oui. Mais je lui ai aussi montré le début de celle que je suis en train de lui faire. » « Attend, tu écris une histoire pour Charlie ? » C’est tellement adorable de faire ça pour elle, Spencer est incroyable avec elle. « Enfin je ne t’en dirais pas plus. Je préfère te laisser la surprise quand j’aurai fini. Je peux juste dire que pour le moment la petite semble apprécier le premier chapitre. » « Merci Spencer » dis-je entre deux boucher de mon sandwich, je dois dire que moi qui n’ai pas manger depuis un moment ça me réconforte. Il me montre ensuite ce que Charlie a fait de son bureau, elle s’est mise a dessiné quitte à rendre ça assez abstrait pour une si petite fille. « Naméoh ! Il n’est pas moche mon bureau ! Je dirais même qu’il est stylé maintenant comme ça. C’est Jody qui va être jalouse. C’est moi qui te le dis ! » « Tu auras toujours une petite trace de Charlyne avec toi » Je crois que Jody lui manque mais je ne veux pas lui demander si c’est si compliqué pour lui. S’il a besoin d’en parler il sait que je serais là même si je ne suis pas des meilleurs conseils. Je suis là à avoir besoin de lui sans savoir comme être également présente pour lui. « C’est ce que tu crois que tu as besoin de moi. Mais dans le fond tu sais que c’est faux. Perso ça ne me dérange pas. Je n’ai pas d’enfant et je n’en aurais probablement jamais. Je considère Charlyne comme la petite fille que j’aimerai avoir. Après il faut espérer que son vrai père reste dans les parages. Ce sera tellement mieux pour la petite et pour toi… » « J’arrive pas à gérer toute seule Spencer, j’ai peur qu’Aiden s’en aille et abandonne sa fille, je veux pas qu’elle grandisse sans père mais je veux pas te l’imposer non plus. Je ne sais pas quoi faire. » dis-je alors qu’une larme coule sur ma joue et me mettant sur le canapé, les genoux au visage.