the party don't start til i walk in → alexis

N’allez pas croire que, parce qu’elle y assiste, Cleo aime les soirées mondaines organisées par son mari pour autant. Non, c’est juste qu’elle n’a parfois pas le choix et parfois, elle a juste besoin de se changer les idées, de se sortir la tête du travail et de plonger dans son « autre vie ». Une vie où elle est madame Carter, la femme de Wesley, élégante et sociable et non plus Cleo, la meuf qui prend le son pour des pornos. Cela étant, dans ces moments-là, la rouquine avait juste envie de faire la fête ; de mettre le feu au dancefloor en buvant coupe de champagne sur coupe de champagne sans devoir forcément aller serrer toutes les mains et offrir des sourires de circonstance à une bonne partie des invités juste parce qu’elle est la femme de l’organisateur de la soirée et que c’est un truc qui se fait. Encore, lorsqu’il s’agit de soirée caritative avec la présence de tout un tas de vedettes, pourquoi pas ? C’est quand même un peu cool de pouvoir faire comme si elle était pote avec des stars qu’elle adorait, comme la dernière fois avec Jennifer Aniston mais sinon… Et là en l’occurrence, Cleo ne reconnait personne. Quel ennui.

Elle attrape un petit-four qui passe par-là avant de chercher son téléphone au fond de son sac à main. Il y a quelqu’un dans son répertoire que ce genre de soirées intéresse toujours et avec qui l’écossaise aime passer du temps. Fait assez rare pour être souligné, soit dit en passant. Elle cherche le nom d’Alexis dans sa liste de contacts et lui envoie un message. Sait-on jamais, peut-être que la jeune femme est déjà occupée ailleurs. Ce n’est pas impossible, c’est samedi soir, après tout. Mais non, par chance, elle reçoit une réponse seulement quelques secondes plus tard pour apprendre qu’Alexis se met en route. Parfait. Elle lui envoie donc l’adresse, enfourne son petit-four et décide d’aller l’attendre au bar. Du moins pour l’instant car il faut une invitation pour entrer alors mieux valait qu’elle l’attende devant pour la faire entrer. Cela dit, elle a le temps de se prendre un verre avant. Ainsi qu’une poignée de cacahuètes parce que ça a beau être une soirée de riches, il y a quand même des cacahuètes, c’est obligé. Et s’il n’y en a pas, alors elle ira râler auprès de Wes pour lui faire comprendre qu’il faudrait toujours qu’il y en ait. Son verre en main en main, elle sort pour attendre son amie.

Cleo s’essuie les mains sur sa robe pour retirer le sel des cacahuètes avant d’aller saluer Alexis. La remarque de celle-ci la fait d’ailleurs sourire. Comme elle vient tout juste de le démontrer, la rouquine l’excuse tout à fait. Ce n’est que parce qu’elle est la femme de l’hôte, sans quoi elle serait carrément venue en jean et sweat-shirt pour sa part. Et surtout sans ces foutus talons ; une chance qu’elle gardait une paire de Converse dans le coffre de la voiture de Wes en permanence. Qu’elle s’empresserait d’aller chercher une fois qu’elle aurait remis la main sur son mari qui a les clefs.

« T’es très bien comme ça, ne t’en fais pas ! »

Elle la fait donc entrer comme si elle était une superstar dans une boîte branchée de New York ou de Los Angeles où les gens lambdas se battent pour avoir une place et Alexis lui demande alors si la soirée est si barbante que ça pour qu’elle l’appelle à la rescousse. C’est le moins qu’on puisse dire.

« T’imagines pas à quel point. J’ai été obligée de faire la conversation à des inconnus pour faire passer le temps plus vite. »

L’écossaise a une grimace suivie d’un frisson à cette idée. C’est qu’elle a toujours du mal à prétendre que c’est quelque chose de naturel pour elle. Certes, ça l’aurait été si sa vie avait été différente mais au vu de ce qu’elle était, il lui faut faire des efforts fréquents puisque c’est pratiquement devenu son quotidien. Elle n’avait pas pensé à ça lorsque son choix s’était arrêté sur Wes comme mari… Mais bon, il est un peu tard pour faire machine arrière maintenant et de toute manière, son mari a heureusement des tas d’autres qualités, son métier n’est qu’un défaut mineur parmi tout ça. Bref, sa nouvelle amie lui demande alors en quel honneur Wesley peut bien avoir organisé une telle soirée et Cleo a beau se creuser la mémoire, elle ne parvient pas à retomber sur la réponse. Connaissant son mari, il s’agit sûrement d’une soirée caritative pour allez savoir quoi ou quelque chose dans ce goût-là mais elle n’en mettrait pas sa main au feu. Elle finit par hausser les épaules.

« Figure-toi que j’me pose toujours la question. Et évidemment, il reste enfermé dans son bureau quand il n’est pas en grande discussion avec ces riches. »

Cela dit, peut-être bien qu’il y a des banderoles dans la salle. Si ça se trouve, c’est uniquement pour faire la pub du casino, elle n’en sait trop rien.

« Ça te dirait de jouer un peu ? »

Puisque son mari tient un casino, autant en profiter.

Alexis est une petite marrante, c’est très certainement ce que Cleo préfère chez elle. Quitte à devoir passer du temps avec d’autres êtres humains, autant que ça soit en bonne compagnie. Ainsi, la rouquine rit elle aussi à la blague de son amie avant de se poser la même question : elle qui déteste parler plus que nécessaire, comment pouvait-elle faire la discussion à des gens qu’elle ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam sans même connaître la raison pour laquelle ils étaient là ? Il faut croire qu’elle se contente de savoir qu’ils sont venus dépenser leur argent à la roulette ou au Black Jack, sûrement… Des fois pour la bonne cause, d’autres fois non.

« Oh tu sais, la plupart du temps ce sont eux qui font la conversation et je me contente de hocher la tête de temps à autres pour faire croire que j’écoute vraiment. Ces gens-là adorent bavasser à n’en plus finir. »

Ce qu’elle peut être mauvaise langue parfois, mais c’est réellement ce qu’elle pense et ce n’est jamais par plaisir qu’elle passe du temps en compagnie de ces riches. Car oui, même si Wesley en fait partie – et elle aussi, maintenant -, elle ne considère pas qu’ils font partie de ce cercle de privilégiés. Bon, peut-être que son mari, oui, il a sûrement toujours été riche alors qu’elle non. Que du contraire, elle a dû travailler dur tout au long de sa vie puisque, pendant longtemps, il n’avait pas été question de se marier pour toucher son héritage. Mais parfois, il faut bien se rendre à l’évidence : la vie est dure et on n’a pas le choix.

Enfin bref, elles cherchent du regard un potentiel indice qui pourrait les mettre sur la voie mais n’en trouvent aucun et l’écossaise finit par imiter Alexis en haussant les épaules à son tour. Avant de lui demander si elle veut jouer un peu, ce que la jeune femme accepte. Elle se dirigent donc vers la salle de jeux où il y a un peu de tout, la roulette, les tables de Black Jack, les bandits manchots, les tables de poker ; elle croit savoir qu’il y en a des plus privées réservées à ce qu’on appelle des baleines dans le milieu. Du moins c’est ce qu’elle croit puisqu’elle tire ce savoir de la série Las Vegas qu’elle regardait parfois lorsqu’elle existait toujours. La question de son amie la fait sourire.

« Pratiquement jamais. Il paraît que c’est toujours la banque qui remporte le pactole, malheureusement. Mais je peux te soutenir, qui sait, je peux même te porter chance. »

Bon, pour être très honnête, ça, elle n’y croit pas le moins du monde mais elle a toujours eu envie de se la jouer starlette qui souffle sur les dés.

Si Cleo s’était intéressée aux autres plutôt qu’à sa petite personne tout au long de sa vie, elle aurait très certainement reconnu ce regard, cette légère variation dans la voix d’Alexis, trahissant une addiction au jeu, c’était un peu comme d’agiter une tablette de chocolat sous le nez de quelqu’un au régime depuis des semaines mais la rouquine n’y connaît décidément rien aux comportements humains et elle confond ça avec une simple excitation à l’idée de potentiellement gagner un peu d’argent. Ça, elle peut le comprendre pour l’avoir connu. Il n’y a pas encore si longtemps, d’ailleurs. C’est sûrement pour cette raison qu’elle propose à Alexis d’être son porte bonheur pour la soirée, sans quoi elle l’aurait peut-être tenue à l’écart de la salle de jeux pour se contenter d’aller danser, mais quand on n’est pas douée, on n’est pas douée. Alexis a donc l’air emballée par cette idée. Et Cleo aussi dans le fond ; c’est qu’elle n’a pas vraiment eu de chance de sa vie mais peut-être qu’elle est capable de la provoquer dans celle des autres, allez savoir ? Oui, ça serait vraiment naze comme super pouvoir mais ça reste une possibilité. Enfin bref, juste avant de s’asseoir à la roulette, Alexis lui demande une faveur : ne pas la laisser aller trop loin. Effectivement, ça serait con de se retrouver sur la paille à cause de ça. Et en théorie, la rouquine en a les moyens puisqu’elle est tout de même la femme du patron. C’est sans doute son bon sens qui tire la sonnette d’alarme. Elle se doute que c’est une plaisanterie mais quelque chose lui fait tout de même jeter un œil du côté de ladite sécurité alors qu’elle rit par mimétisme avant de reprendre son sérieux.

« T’es sûre de toi ? On peut aussi se contenter de boire et danser. »

Puis qui sait, Alexis pourrait éventuellement se trouver quelqu’un d’intéressant pour la nuit, si elle le souhaitait. Ce n’est pas parce que l’écossaise est extrêmement coincée à ce sujet qu’elle ne comprend pas que ce n’est sûrement pas le cas de tout le monde. Et elle qui est si prompte au jugement habituellement, ça, elle s’efforce de ne pas juger. Enfin, dans la mesure du possible. Mais là, ça serait pareil : elle ne pourrait pas empêcher sa nouvelle amie de jouer si elle en avait vraiment envie. En revanche oui, elle pourrait la faire interdire momentanément d’accès si jamais ça venait à déraper. Rassurant.

Bon, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alexis a l’air décidé. Et qui est-elle pour oser se mettre en travers de son chemin ? D’autant qu’en temps normal, Cleo n’est pas du tout du genre à se mêler de la vie des autres, elle se contente généralement de juger de loin et pas trop fort mais elle n’intervient jamais car elle estime que chacun devrait pouvoir vivre sa vie comme il l’entend. Ce qui implique aussi de foncer droit dans le mur, parfois. Et quand bien même elle devrait passer à l’action qu’elle ne saurait pas du tout par quel bout le prendre. Mais on n’en est pas encore là. Alexis a l’air de savoir ce qu’elle fait, c’est juste pour s’amuser un peu, donc. La rouquine hoche la tête, fait libérer deux chaises et prend place, son verre posé non loin, sur le coin de la table. Puis elle observe la scène qui se déroule sous ses yeux. C’est certes le casino de son mari et elle est mariée à Wes depuis quelques années déjà mais c’est très rare quelle prenne le temps de se poser elle aussi dans la salle de jeux ; elle n’en voit pas l’intérêt étant donné qu’elle est résolument contre l’idée de risquer de perdre son argent. Habituellement, elle est plutôt du genre à squatter soit le bar, soit la piste de danse. Seule ou accompagnée, d’ailleurs. Pour l’instant, ça ressemble à ce qu’elle a pu voir dans des films tels qu’Ocean’s Eleven ou encore Casino, justement. La pègre en moins, s’entend. Dommage, voilà qui rendrait les choses sans doute plus intéressantes. Mais on peut faire confiance à Wesley pour ne pas s’attirer d’ennuis, donc ça l’étonnerait beaucoup de croiser un jour la marraine de la mafia grecque dans les parages. Enfin bref. Pour débuter, Alexis se contente de miser une petite somme. Enfin, disons plutôt qu’elle lui semble petite aujourd’hui mais à une époque de sa vie, elle aurait pu faire des tas de choses avec ne serait-ce que cinquante dollars. Mais là n’est pas la question, évidemment. Cleo regarde donc la roulette tourner, son pouvoir hypnotique aspirant presque son âme tandis qu’Alexis lui serre la main quand la bille s’arrête pile sur le numéro que son amie a choisi un peu avant. Ça alors, on peut dire que c’est un coup de bol. Pas de doute là-dessus : si ç’avait été elle qui avait joué, la bille ne serait jamais tombée sur le numéro qu’elle aurait choisi. Mais elle parvient tout de même à se réjouir pour son amie. Elle arrive à comprendre que ça puisse être grisant. Et que lorsqu’on gagne, on ne s’arrête pas pour autant, on en veut un peu plus.

« C’est génial, félicitations ! »

Puis elle hoche vivement la tête en l’entendant s’exclamer qu’il faut absolument rejouer ; il faut profiter de la chance avant qu’elle ne tourne. Tant qu’elle gagne, l’écossaise se dit qu’il faut la laisser jouer, c’est si jamais elle se mettait à tout perdre qu’il faudrait sans doute faire quelque chose avant qu’elle ne se retrouve sans un sou.

Jusqu’ici, la réaction d’Alexis semble plus ou moins normale à Cleo. Même si l’euphorie transpire littéralement par tous les pores de sa peau mais quoi de plus normal lorsqu’on voit la somme que l’on a misée doubler puis tripler, ainsi de suite ? La voilà en train de miser pas moins de 800 dollars, ce qui est tout de même une sacrée somme. Peut-être est-ce même la limite ? Elle devrait sans doute intervenir avant que son amie ne perde tout, c’est toujours plus gratifiant de sortir d’un casino avec plus d’argent en poche que lorsqu’on est entrés, non ? Et puis, Alexis a cette fâcheuse tendance à miser continuellement sur la même couleur et, statistiquement en tout cas, il ne lui semble pas possible que ça soit toujours la même qui sorte. Bien sûr, elle est loin de se déclarer experte en jeux de hasard, étant donné qu’il n’est pas question qu’elle tente le diable et qu’à bien y réfléchir, même si elle connaissait un certain nombre de débauchés et que certains d’entre eux jouaient bel et bien au poker ou ce genre de choses, ils n’en parlaient pour ainsi dire jamais. Tant et si bien que Cleo ne connaît même pas les règles du poker et que ça lui semble toujours tellement nébuleux dans la plupart des jeux vidéo où on peut y jouer.

Mais soit, Alexis parvient alors plus ou moins à la convaincre en lui annonçant que si elle était en couple, on pourrait dire qu’elle avait une chance de cocue. Oui certes, elle ne peut pas le nier, mais jusqu’à quand ? Cependant, loin d’elle l’idée de jouer les oiseaux de mauvais augure, elle sait que la chance, tout comme l’argent attire l’argent, attire la chance.

« Attends, attends, c’est quand même une sacrée somme, t’es sûre de pas vouloir t’en contenter ? »

Au cas où. Histoire d’éviter un max de dégâts. Pour une fois que Cleo ne pense pas qu’à elle, il faut en profiter ! Mais Alexis ne l’entend même pas et s’empresse de tout miser sur un autre chiffre mais toujours la même couleur. Et là, c’est le drame. C’est le rouge qui gagne et l’écossaise voit la déception déformer les traits de son amie. En temps normal, elle aurait sûrement commenté que « c’est le jeu, ma pauvre Lucette » mais elle n’a bizarrement pas envie d’en rajouter une couche.

« Allez c’est pas grave ! Tu veux pas qu’on aille danser un peu ? Si ça se trouve, tu récupéreras la baraka plus tard ? »

C’est qu’elle s’y prend sans doute comme un manche pour détourner l’attention d’Alexis de la table de jeu. Alors elle tente une autre approche.

« Oh regarde, c’est pas ce p’tit acteur français, là ? Timmy Chalumeau ? »

Mince, peut-être bien que ce n’est pas son nom, Timmy Chalumeau, à cet petit acteur français puisqu’Alexis ne voit pas de qui il peut bien s’agir. Alors elle a envie de le lui décrire, quelque chose qui ressemblerait à « mais si, tu sais, ce gamin français qu’on voit absolument partout et qui ressemble à une petite fouine » sauf que, par expérience, Cleo sait très bien que ce genre de remarques auxquelles elle ne porte même plus attention peut en froisser certains alors elle s’abstient.

« Un gosse dont je vois la tête partout, c’était peut-être qu’une hallucination. »

Et la rouquine ne saurait dire si cette perspective ne la terrorisait pas un peu. Comme si ça ne suffisait pas qu’elle le voit partout virtuellement, il fallait à présent qu’il occupe même ses pensées. J’vous le dis : terrifiant. Soit. Quoi qu’il en soit, Alexis a alors l’air de sortir d’un pur bad trip – disons que Cleo ne peut qu’imaginer ce que c’est, elle n’en a jamais vécu un à proprement parler – et se confond aussitôt en excuses. Et le pire dans tout ça, c’est que l’écossaise voit bien que ça la bouleverse un peu mais qu’elle n’a pas été conçue pour savoir comment gérer ce genre de situations. Elle tente maladroitement de lui tapoter l’épaule à bout de bras dans ce qu’elle considère comme un geste réconfortant mais qui, elle s’en rend à moitié compte, peut paraître un peu bizarre pour d’autres.

« Allez, c’est pas grave, va. On aurait dû directement aller enflammer la piste de danse au lieu de venir s’embêter ici. »

Peut-être bien que c’est un peu de sa faute si elles en sont arrivées là mais à sa décharge, Cleo n’avait pas pensé que ça se passerait comme ça. Bien sûr, elle avait entendu parler de ces gens qui, une fois la machine lancée, ne pouvaient plus s’arrêter mais elle n’avait encore jamais vu ça de ses propres yeux – oui, c’est un comble quand on sait qu’elle est mariée au gérant et qu’elle pourrait voir ça tous les jours si elle le souhaitait – et puis elle a souvent tendance à partir du principe que quand on veut, on peut. Ce qui fait qu’elle a également tendance à croire que c’est une excuse facile. Cependant, sa vision des choses vient d’être quelque peu malmenée par la scène qu’elles viennent de vivre. Sans plus y réfléchir que ça non plus, la rouquine suit son amie qui s’éloigne pour son propre bien de la table de jeux. Quel soulagement qu’elle ait fini par reprendre ses esprits, tout de même. C’est assez rare que Cleo parvienne à se faire des amis alors elle n’a pas envie de les perdre de cette manière. C’est alors qu’elle s’aperçoit avoir laissé ce qui restait de sa coupe à la table. Tant pis, elle alpague un serveur et deux des verres qu’il balade sur son plateau et en tend une à Alexis.

« C’est quand même pas de bol d’être tombée sur la femme du gérant d’un casino comme amie, du coup. Mais si ça peut te rassurer, on ne passera même pas du tout par la salle de jeux, la prochaine fois. »

Elles ne sont d’ailleurs même pas obligées de toujours venir faire la fête ici si ça devient problématique. Bien sûr, c’est pratique. Et safe, en tout cas pour Cleo mais il y a bien d’entres endroits en ville.